« Gouvernement Berlusconi IV » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Vlaam (discuter | contributions)
(41 versions intermédiaires par 21 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{homonymes|gouvernement Berlusconi}}
{{Infobox Gouvernement
{{Infobox Gouvernement
| nom = Gouvernement Berlusconi IV <br /> <small>''Governo Berlusconi IV''</small>
| nom = Gouvernement Berlusconi {{IV}}<br>{{it}} <small>''{{Langue|it|Governo Berlusconi IV}}''</small>
| pays = Italie
| régime = [[Politique en Italie|République italienne]]
| titre président = [[Président de la République italienne|Président de la République]]
| régime = [[Italie|République italienne]]
| président = [[Giorgio Napolitano]]
| image = Governo Berlusconi IV.jpg
| taille image =
| titre chef = [[Président du Conseil des ministres (Italie)|Président du Conseil]]
| chef = [[Silvio Berlusconi]]
| alternative =
| légende = Photo de famille du gouvernement Berlusconi {{IV}}.
| début = 08-05-2008
| fin = 12-11-2011
| blason =
| taille blason =
| coalition = [[Le Peuple de la liberté|PdL]]-[[Ligue du Nord|LN]]-[[Peuple et territoire|Pt]]
| alternative blason =
| parlement = [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]] <br /><br /><br /> [[Sénat de la République (Italie)|Sénat]]
| variante =
| sièges = {{Infobox Parti politique/Sièges|343|630|hex=#4169E1}} <br /> {{Infobox Parti politique/Sièges|174|315|hex=#4169E1}}
<!-- Informations générales -->
| précédent = [[Gouvernement Prodi II|Prodi II]]
| titre président = [[Président de la République italienne|Président de la République]]
| suivant = [[Gouvernement Monti|Monti]]
| président = [[Giorgio Napolitano]]
| titre chef = [[Président du Conseil des ministres d'Italie|Président du Conseil des ministres]]
| chef = [[Silvio Berlusconi]]
| titre chef2 =
| chef2 =
| élection = [[Élections générales italiennes de 2008|13 et 14 avril 2008]]
| législature = [[XVIe législature de la République italienne|{{XVIe}}]]
| début = 08-05-2008
| fin = 16-11-2011
<!-- Composition initiale -->
| coalition = [[Coalition de centre droit|FI-AN-LN]] <small>(2008-09)</small><br>[[Le Peuple de la liberté|PdL]]-[[Ligue du Nord|LN]] <small>(2009-11)</small>
| ministres = 21
| femmes = 4
| hommes = 17
| age =
<!-- Représentation -->
| parlement = [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]]
| sièges = {{Infobox Parti politique/Sièges|335|630|hex={{Infobox Parti politique italien/couleurs|-CDX}}|chiffres1=#FFFFFF|barre=#FFFFFF}}
| parlement 2 = [[Sénat de la République (Italie)|Sénat de la République]]
| sièges 2 = {{Infobox Parti politique/Sièges|172|322|hex={{Infobox Parti politique italien/couleurs|-CDX}}|chiffres1=#FFFFFF|barre=#FFFFFF}}
| opposition =
| précédent = [[Gouvernement Prodi II|Prodi {{II}}]]
| suivant = [[Gouvernement Monti|Monti]]
}}
}}
Le '''gouvernement Berlusconi {{IV}}''' ({{en langue|it|Governo Berlusconi IV}}) est le {{60e|[[Gouvernement de l'Italie|gouvernement de la République italienne]]}} entre le {{date|8 mai 2008}} et le {{date|16 novembre 2011}}, sous la [[XVIe législature de la République italienne|{{XVIe|législature}}]] du [[Parlement de la République italienne|Parlement républicain]].


Il est dirigé par le libéral-conservateur [[Silvio Berlusconi]], vainqueur des [[Élections générales italiennes de 2008|élections générales]] à la majorité relative. Il succède au [[Gouvernement Prodi II|second gouvernement]] de centre gauche de [[Romano Prodi]] et cède le pouvoir au [[Gouvernement Monti|gouvernement]] technocratique de [[Mario Monti]] après la démission de Silvio Berlusconi.
Le '''gouvernement Berlusconi IV''' est le 60{{e}} gouvernement de la [[Italie|République italienne]], en fonction du {{date|8|mai|2008}} au {{date|12|novembre|2011}}, sous la [[XVIe législature de la République italienne|XVI{{e}} législature de la République italienne]].


== Chronologie ==
== Historique ==
Ce gouvernement est dirigé par l'ancien [[Président du Conseil des ministres d'Italie|président du Conseil des ministres]] libéral-conservateur [[Silvio Berlusconi]]. Il est constitué et soutenu par une [[coalition de centre droit]] entre [[Forza Italia (1994)|Forza Italia]] (FI), l'[[Alliance nationale (Italie)|Alliance nationale]] (AN) et la [[Ligue du Nord]] (LN). Ensemble, ils disposent de {{unité|335|députés}} sur 630, soit 53,2 % des sièges de la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]], et de {{unité|172|sénateurs}} sur 322, soit 53,4 % des sièges du [[Sénat de la République (Italie)|Sénat de la République]].
=== La formation du gouvernement ===
Le {{date|7|mai|2008}}, un peu moins d'un mois après les [[Élections générales italiennes de 2008|élections générales des 13 et 14 avril]], le [[Président de la République italienne|président de la République]], [[Giorgio Napolitano]], après avoir mené les consultations nécessaires, a convoqué le chef de la coalition majoritaire à la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]] et au [[Sénat de la République (Italie)|Sénat de la République]], [[Silvio Berlusconi]], au [[palais du Quirinal]], le chargeant, à l'issue d'un entretien, de la formation d'un gouvernement. Le soir même, le président du parti ''[[Forza Italia]]'' présentait à la presse la liste des ministres qu'il avait précédemment proposée au président Napolitano<ref>{{fr}} [http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/05/08/silvio-berlusconi-presente-un-nouveau-gouvernement-italien-fortement-ancre-a-droite_1042261_3214.html « Silvio Berlusconi présente un nouveau gouvernement fortement ancré à droite »], ''[[Le Monde]]'', {{date|8|mai|2008}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.franceinfo.fr/monde-europe-2008-05-08-gouvernement-berlusconi-barre-a-droite-132626-14-15.html « Gouvernement Berlusconi : barre à droite »], [[France Info]], {{date|8|mai|2008}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.rfi.fr/actufr/articles/101/article_65942.asp « Italie : Le nouveau gouvernement de Berlusconi »], [[Radio France internationale|RFI]], {{date|8|mai|2008}}</ref>.


Il est formé à la suite des [[Élections générales italiennes de 2008|élections générales des 13 et 14 avril 2008]].
Le quatrième gouvernement formé par l'ancien homme d'affaires, disposant d'une large majorité parlementaire (343 députés sur 630<ref group=N>En raison de 46,8 % des voix, plus la prime majoritaire de la [[Loi électorale italienne de 2005|loi électorale de 2005]] dite ''Porcellum'', ou « Porcherie », comme le ministre [[Roberto Calderoli]] l'a présentée, bien qu'il en fut l'auteur.</ref> ; 174 sénateurs sur 315<ref group=N>Soit 47,3 % des voix pour la Chambre haute.</ref>), prêtait serment devant le chef de l'État le lendemain de l'annonce de sa constitution.


Il succède donc au [[Gouvernement Prodi II|second gouvernement]] du président du Conseil social-libéral [[Romano Prodi]], constitué et soutenu par une [[Coalition de centre gauche (Italie)|coalition de centre gauche]] formée autour du nouveau [[Parti démocrate (Italie)|Parti démocrate]] (PD).
=== Sa composition ===


=== Formation ===
Le quatrième gouvernement constitué par Silvio Berlusconi est soutenu par [[le Peuple de la liberté]] (PdL)<ref group=N>Coalition politique constituée du mouvement ''[[Forza Italia]]'' (FI), dirigé par [[Silvio Berlusconi]] ; de l'[[Alliance nationale (Italie)|Alliance nationale]] (AN), menée par [[Gianfranco Fini]] et de la [[Démocratie chrétienne pour les autonomies]] (DCA). Les [[Populaires libéraux]] et d'autres mouvements mineurs accordaient à la coalition leur appui.</ref>, la [[Ligue du Nord]] (LN)<ref group=N>Mouvement [[Fédéralisme|fédéraliste]], fondé et présidé par [[Umberto Bossi]], prônant la fondation d'un État souverain, la [[Padanie]].</ref> et [[Peuple et territoire]] (Pt)<ref group=N>Ce mouvement, fondé le {{date|20|janvier|2011}}, est constitué de parlementaires soutenant Silvio Berlusconi depuis le vote de défiance du {{date|14|décembre|2010}} ayant failli renverser le quatrième cabinet du ''Cavaliere''.</ref>.
Le {{date-|7 mai 2008}}, Silvio Berlusconi est reçu en entretien par le [[Président de la République italienne|président de la République]] [[Giorgio Napolitano]], qui le charge de former le nouveau [[gouvernement de l'Italie]]. Ce dernier accepte et présente aussitôt la liste de ses {{unité|21|ministres}}, dont neuf [[Ministre sans portefeuille|sans portefeuilles]], une rapidité inédite pour les institutions italiennes. La Ligue du Nord obtient quatre postes, dont les ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture, tandis que l'ancien néo-fasciste [[Ignazio La Russa]] devient ministre de la Défense et le commissaire européen [[Franco Frattini]] est nommé ministre des Affaires étrangères<ref>{{Article |auteur1= |titre=Silvio Berlusconi présente un nouveau gouvernement fortement ancré à droite |périodique=Le Monde |date=8 mai 2008 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/europe/article/2008/05/08/silvio-berlusconi-presente-un-nouveau-gouvernement-italien-fortement-ancre-a-droite_1042261_3214.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. L'équipe gouvernementale est assermentée au [[palais du Quirinal]] dès le lendemain<ref>{{Article |auteur1= |titre=Le gouvernement Berlusconi prête serment |périodique=La Croix |date=8 mai 2008 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Semaine-en-images/Le-gouvernement-Berlusconi-prete-serment-_NG_-2008-05-08-671138 |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.


Se soumettant au [[vote de confiance]] des deux chambres du [[Parlement de la République italienne|Parlement]], le gouvernement Berlusconi {{IV}} s'assure le soutien de la Chambre des députés le {{date-|14 mai 2008-}} par {{unité|335|voix}} pour et {{unité|275|voix}} contre<ref>{{Article |auteur1=Richard Heuzé |titre=Plongée au cœur du système Berlusconi |périodique=Le Figaro |date=14 mai 2008 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/international/2008/05/14/01003-20080514ARTFIG00666-plongee-au-cur-du-systeme-berlusconi.php |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>, puis le Sénat de la République lui accorde l'investiture le lendemain par {{unité|173|votes}} favorables, {{unité|137|défavorables}} et deux abstentions<ref>{{Article |auteur1= |titre=Le gouvernement obtient la confiance des sénateurs |périodique=Le Parisien |date=15 mai 2008 |lire en ligne=https://www.leparisien.fr/le-gouvernement-obtient-la-confiance-des-s-nateurs-15-05-2008-3298502562.php |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Le {{date|8|mai|2009}}, un an suivant sa prestation de serment, le gouvernement était constitué du président du Conseil, de 22 ministres<ref group=N>Douze ministres responsables d'un portefeuille, dix ministres dit « sans portefeuille », c'est-à-dire dépendant de la présidence du Conseil.</ref>, de 5 vice-ministres et de 33 secrétaires d'État, soit 61 membres. Au {{date|15|décembre|2009}}, avec la nomination d'un ministre de la Santé de plein exercice, le nombre ne varie pas, les vice-ministres n'étant plus que 4 nommés dans le gouvernement. Le {{date|5|juillet|2010}}, moins d'un mois après avoir été nommé, le ministre sans portefeuille, [[Aldo Brancher]] quitta le gouvernement, sans que son départ ne puisse profondément bouleverser la composition du cabinet, puisque n'étant pas remplacé dans ses fonctions.


=== Évolution ===
Ce gouvernement de 21 ministres comprenait 12 ministres de [[Forza Italia]], 4 ministres chacun de l'[[Alliance nationale (Italie)|Alliance nationale]] et de la [[Ligue du Nord (Italie)|Ligue du Nord]] et un ministre de la [[Démocratie chrétienne pour les autonomies]]<ref group=N>Ce qui fait un total de 17 ministres pour le [[Peuple de la liberté]], 4 pour la [[Ligue du Nord (Italie)|Ligue du Nord]] et aucun pour le [[Mouvement pour l'autonomie]] à ce niveau.</ref>. En application d'une loi votée lors de la précédente législature, une fois complété par les secrétaires d'État<ref group=N>Le lundi 12 mai 2008.</ref>, ce gouvernement comportait au total 60 représentants (soit 37 secrétaires d'État en sus de Gianni Letta). Au dernier instant, Silvio Berlusconi a renoncé à faire nommer des vice-ministres (''vice-ministri'') qui auraient dû être initialement 5 ou 7 (ils n'ont été nommés qu'en mai 2009).
À l'occasion d'un congrès réunissant {{unité|6000|délégués}} à [[Rome]] le {{date-|28 mars 2009}}, Forza Italia et l'Alliance nationale convergent pour former {{citation|[[Le Peuple de la liberté]]}} (PdL), dont la présidence revient à Silvio Berlusconi qui le présente comme le parti unique de la droite italienne, capable d'attirer un électeur sur deux<ref>{{Article |auteur1=Richard Heuzé |titre=Berlusconi fonde le «parti unique» de la droite italienne |périodique=Le Figaro |date=28 mars 2009 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/international/2009/03/28/01003-20090328ARTFIG00206-berlusconi-fonde-le-parti-unique-de-la-droite-italienne-.php |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Un dernier (et 61{{e}}) secrétaire d'État a été nommé le 21 mai, aux Catastrophes naturelles. Après le vote serré de décembre 2010, pour récompenser les « [[Peuple et territoire|Responsables]] », d'autres ministres et secrétaires d'État sont nommés, dont le très discuté [[Saverio Romano]] à l'Agriculture.


Le [[Ministère du Développement économique (Italie)|ministre du Développement économique]] [[Claudio Scajola]] démissionne le {{date-|4 mai 2010}}, en raison de soupçons de corruption pour l'achat de son appartement en plein cœur de Rome à un prix largement inférieur au prix du marché<ref>{{Article |auteur1= |titre=Claudio Scajola, ministre italien du développement, démissionne |périodique=Le Monde |date=5 mai 2010 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/05/05/claudio-scajola-ministre-italien-du-developpement-demissionne_1346753_3208.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Après un intérim de près de cinq mois et alors que la [[Confindustria]] réclamait un ministre de plein exercice pour superviser le secteur industriel, fortement affecté par la crise économique, Silvio Berlusconi cède le ministère au secrétaire d'État [[Paolo Romani]] le {{date-|4 octobre 2010-}}<ref>{{Article |auteur1= |titre=GOUVERNEMENT – Paolo Romani ministre de l’Industrie |périodique=Le Petit journal |date=5 octobre 2010 |lire en ligne=https://lepetitjournal.com/rome/gouvernement-paolo-romani-ministre-de-lindustrie-111622 |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
[[Fichier:Governo Berlusconi IV.jpg|left|thumb|Les membres du gouvernement Berlusconi IV, le {{date|8|mai|2008}}, après la prestation de serment.]]
=== De l'investiture à la démission ===


La nomination par le président du Conseil des ministres d'[[Aldo Brancher]], ancien cadre de la [[Fininvest]] {{incise|holding de la famille Berlusconi}} et très proche du chef de l'exécutif, comme ministre sans portefeuille chargé des questions de décentralisation le {{date-|18 juin 2010}} génère de féroces critiques de la part de l'opposition. Aldo Brancher est en effet mis en cause par la justice qui souhaite l'interroger, or sa position ministérielle lui permet de faire repousser toute audition jusqu'à {{unité|18|mois}}, ce qu'il fait peu après son assermentation, déclenchant la colère du président Napolitano qui souligne que le nouveau ministre n'a pas de ministère et donc tout le temps de répondre aux convocations des juges<ref>{{Article |auteur1= |titre=L'opposition italienne est scandalisée par la promotion d'un ami de Silvio Berlusconi |périodique=Le Monde |date=29 juin 2010 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/06/29/l-opposition-italienne-est-scandalisee-par-la-promotion-d-un-ami-de-silvio-berlusconi_1380434_3214.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Critiqué par le dirigeant de la Ligue du Nord [[Umberto Bossi]] qui rappelle que lui seul est compétent sur le dossier du fédéralisme et le président de la Chambre des députés [[Gianfranco Fini]] qui affirme publiquement ne pas pouvoir croire que cette nomination aurait pour objectif de faire obstacle à la justice, Aldo Brancher remet finalement sa démission le {{date-|5 juillet 2010-}}<ref>{{Article |auteur1=Richard Heuzé |titre=Silvio Berlusconi libéré d'un encombrant ministre |périodique=Le Figaro |date=5 juillet 2010 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/international/2010/07/05/01003-20100705ARTFIG00697-silvio-berlusconi-libere-d-un-encombrant-ministre.php |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Le {{date|13|mai|2008}}, le président du Conseil et son gouvernement se sont présentés devant la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]] ; après avoir présenté sa politique lors d'un discours de politique générale, dans lequel il salue la naissance d'un « cabinet de l'ombre », formé par la direction du [[Parti démocrate (Italie)|Parti démocrate]] (PD), de l'opposition<ref>{{fr}} [http://www.lefigaro.fr/international/2008/05/14/01003-20080514ARTFIG00010-silvio-berlusconi-tend-la-main-a-l-opposition.php « Silvio Berlusconi tend la main à l'opposition »], ''[[Le Figaro]]'', {{date|13|mai|2008}}.</ref>, le président du Conseil a sollicité la confiance de la Chambre basse, qui lui accorda, le lendemain, sa confiance (335 pour, 275 contre, 1 abstention)<ref>{{fr}} [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jdE-uEdZ5TxvuNooKbvdYjiD0Nsw « AFP : Le gouvernement Berlusconi obtient haut la main la confiance des députés »], [[Agence France-Presse]], {{date|14|mai|2008}}</ref>. Le [[15 mai]], ce furent les sénateurs qui, par 173 voix contre 137 et deux abstentions, approuvèrent, à leur tour, le programme du gouvernement<ref>{{fr}} [http://archives.lesoir.be/le-senat-italien-accorde-sa-confiance_t-20080515-00G30R.html « Le Sénat italien accorde sa confiance »], ''[[Le Soir]]'', {{date|15|mai|2008}}</ref>.


Au cours de l'été {{date-|2010}}, les critiques et pas de côté réguliers de Gianfranco Fini, notamment au sujet des {{citation|[[Affaire politico-financière|affaires]]}} poussent à la rupture entre lui et Silvio Berlusconi : il décide en effet la création d'un groupe parlementaire autonome du PdL, {{citation|[[Futur et liberté pour l'Italie]]}} (FLI), qui rassemble {{unité|33|députés}} et {{unité|17|sénateurs}}. En conséquence, la direction du PdL vote à la quasi-unanimité son exclusion le {{date-|30 juillet 2010-}}, tandis que les parlementaires dissidents font perdre à la coalition gouvernementale sa majorité absolue dans les deux chambres<ref>{{Article |auteur1=Richard Heuzé |titre=La rupture entre Berlusconi et Fini est consommée |périodique=Le Figaro |date=30 juillet 2010 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/international/2010/07/30/01003-20100730ARTFIG00593-la-rupture-entre-berlusconi-et-fini-est-consommee.php |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Le {{date-|7 novembre 2010-}} suivant, lors de la convention nationale de FLI, le président de la chambre basse appelle publiquement à la démission du président<ref>{{Article |auteur1= |titre=Italie: Gianfranco Fini consomme sa rupture avec Silvio Berlusconi |périodique=Le Point |date=7 novembre 2010 |lire en ligne=https://www.lepoint.fr/monde/italie-gianfranco-fini-consomme-sa-rupture-avec-silvio-berlusconi-07-11-2010-1259470_24.php# |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>, ce qui conduit à la démission du ministre pour les Affaires européennes [[Andrea Ronchi]], d'un vice-ministre et de deux secrétaires d'État proches de Gianfranco Fini une semaine plus tard<ref>{{Article |auteur1= |titre=Italie: les 4 membres pro-Fini du gouvernement démissionnent |périodique=Le Point |date=15 novembre 2010 |lire en ligne=https://www.lepoint.fr/monde/italie-les-4-membres-pro-fini-du-gouvernement-demissionnent-15-11-2010-1262404_24.php# |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Le {{date|8|mai|2009}}, Silvio Berlusconi a promu [[Michela Vittoria Brambilla]] au rang de ministre sans portefeuille, chargé du Tourisme. De même, cinq secrétaires d'État sont nommés vice-ministres. Enfin, le Conseil des ministres approuva la nomination d'un ministre de plein exercice, chargé de la Santé.


Le ministre des Biens et Activités culturels [[Sandro Bondi]] remet sa démission le {{date-|23 mars 2011}}, après avoir été placé sous le feu des critiques du secteur culturel en raison de mesures d'austérité concernant son budget et alors que des effondrements se sont produits sur les sites antiques de [[Pompéi]] et du [[Colisée]]. Estimant ne pas bénéficier du soutien de la majorité parlementaire pour s'opposer à l'austérité budgétaire prônée par [[Giulio Tremonti]], il préfère se retirer et son poste revient à [[Giancarlo Galan]], lui-même remplacé comme ministre des Politiques agricoles par [[Francesco Saverio Romano]], dont la petite formation [[Les Populaires d'Italie demain]] (PID) a soutenu l'exécutif lors d'un [[vote de confiance]] trois mois auparavant<ref>{{Article |auteur1= |titre=Le gouvernement Berlusconi au chevet de l'héritage romain |périodique=Le Point |date=24 mars 2011 |lire en ligne=https://www.france24.com/fr/20110324-italie-berlusconi-renforce-budget-culture-nouveau-ministre-budget-colisee-pompei |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Le {{date|4|mars|2010}}, sont nommés secrétaires d'État [[Daniela Santanchè]], Andrea Augello, Laura Ravetto et Guido Viceconte. Trois mois suivant ce remaniement, le président du Conseil annonce, le [[4 mai]], la démission du ministre du Développement économique, [[Claudio Scajola]], mis en cause pour l'achat d'un appartement dans la capitale italienne, et dit vouloir se charger, à titre intérimaire, de ce portefeuille jusqu'à la nomination d'un nouveau ministre. Enfin, fut nommé [[Aldo Brancher]], ministre sans portefeuille chargé de la Subsidiarité et de la Décentralisation. Mais la nomination de ce proche du chef du gouvernement a suscité la controverse ; d'autre part, le décret présentant ses compétences n'a jamais été publié au Journal officiel, et c'est dix-sept jours après sa nomination qu'il quitte le gouvernement.


Au cours d'une réunion de la direction du Peuple de la liberté le {{date-|1 juin 2011}}, le ministre de la Justice [[Angelino Alfano]] est promu secrétaire national du PDL sur proposition de Silvio Berlusconi. C'est la première fois depuis l'entrée en politique de ce dernier, en {{date-|1994}}, qu'il nomme un responsable de ce niveau<ref>{{Article |auteur1= |titre=Italie: M. Berlusconi confie à Angelino Alfano les rênes de son parti PDL |périodique=La Dernière Heure |date=2 juin 2011 |lire en ligne=https://www.dhnet.be/actu/monde/italie-m-berlusconi-confie-a-angelino-alfano-les-renes-de-son-parti-pdl-51b78118e4b0de6db97ec8cd |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Le président du Conseil des ministres indique cinq semaines plus tard qu'il n'a pas l'intention de se présenter à sa propre succession lors des élections générales prévues en {{date-|2013}} et qu'il souhaite qu'Angelino Alfano mène la campagne de la coalition de centre droit<ref>{{Article |auteur1= |titre=Berlusconi, c'est (presque) fini |périodique=L'Écho |date=9 juillet 2011 |lire en ligne=https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/berlusconi-c-est-presque-fini/9079716.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Le {{date-|27 juillet 2011-}} est opéré un [[remaniement ministériel]] qui permet la substitution d'Angelino Alfano, qui souhaite se concentrer sur la direction du parti, par l'ancien juge [[Nitto Francesco Palma]], tandis qu'[[Anna Maria Bernini]] prend le poste de ministre pour les Politiques européennes, vacant depuis la démission d'Andrea Ronchi<ref>{{Article |auteur1= |titre=Berlusconi remanie son gouvernement pour préparer les prochaines élections |périodique=Le Quotidien du Peuple |date=29 juillet 2011 |lire en ligne=http://french.peopledaily.com.cn/International/7455491.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Le [[4 octobre]], [[Paolo Romani]], jusqu'à présent vice-ministre du Développement économique, est promu ministre de plein exercice, mettant un terme à l'intérim assumé par le président du Conseil sur ce ministère. Un mois plus tard, le [[12 novembre]], [[Giuseppe Maria Reina]], secrétaire d'État au ministère des Infrastructures et des Transports et membre du MpA, annonce sa démission ; son parti déclara, par la suite, ne plus soutenir le gouvernement.


=== Succession ===
Le [[15 novembre]], trois jours après le retrait de ce soutien, [[Andrea Ronchi]], [[Adolfo Urso]], Antonio Buonfiglio et Roberto Menia, annoncent quitter le gouvernement pour rejoindre le parti [[Futur et liberté pour l'Italie]] (FLI), fondé par le président de la Chambre des députés, [[Gianfranco Fini]], ouvertement opposé à [[Silvio Berlusconi]], lequel avait demandé au président de la Chambre de quitter ses fonctions pour avoir contesté la politique du gouvernement.
À l'occasion du vote sur le bilan budgétaire de l'année {{date-|2010}} organisé le {{date-|8 novembre 2011}} à la Chambre des députés, l'opposition décide de s'abstenir afin de ne pas bloquer le fonctionnement de l'État, mais le texte n'est adopté qu'avec {{unité|308|voix}} favorables {{incise|soit huit suffrages de moins que la majorité absolue}} et {{unité|321|abstentions}}, ce qui place ''de facto'' le gouvernement Berlusconi {{IV}} dans une [[Gouvernement minoritaire|situation minoritaire]]<ref>{{Article |auteur1= |titre=Berlusconi perd la majorité absolue |périodique=Libération |date=8 novembre 2011 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/planete/2011/11/08/berlusconi-perd-la-majorite-absolue_773341/ |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Le chef de la Ligue du Nord Umberto Bossi l'invite alors à faire {{citation|un pas de côté}} en cédant le pouvoir à Angelino Alfano<ref>{{Article |auteur1= |titre=Italie : Berlusconi remporte le vote-test au Parlement mais perd la majorité absolue |périodique=RFI |date=8 novembre 2011 |lire en ligne=https://www.rfi.fr/fr/europe/20111108-italie-le-gouvernement-silvio-berlusconi-remporte-le-vote-test-parlement-mais-perd-m |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Le soir-même, la présidence de la République indique que le président du Conseil des ministres remettra sa démission une fois voté le projet de loi de finances comprenant un certain nombre de mesures d'austérité budgétaire<ref>{{Article |auteur1= |titre=Silvio Berlusconi va démissionner |périodique=L'Express |date=8 novembre 2011 |lire en ligne=https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/silvio-berlusconi-va-demissionner_1049115.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.


Le {{date-|12 novembre 2011-}}, après une audience avec Giorgio Napolitano au palais du Quirinal, Silvio Berlusconi présente effectivement son renoncement ainsi que celui de son gouvernement. Lors de son départ de la résidence présidentielle, il est l'objet de moqueries et de quolibets de la part de la foule présente sur la colline du Quirinal<ref>{{Article |auteur1= |titre=Silvio Berlusconi a démissionné |périodique=Le Monde |date=12 novembre 2011 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/12/l-italie-adopte-l-austerite-berlusconi-va-bientot-demissionner_1603030_3214.html |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Dès le lendemain, le chef de l'État confie au sénateur à vie et ancien commissaire européen [[Mario Monti]] la charge de mettre sur pied un nouvel exécutif<ref>{{Article |auteur1= |titre=Mario Monti chargé de former un nouveau gouvernement en Italie |périodique=Challenges |date=13 novembre 2011 |lire en ligne=https://www.challenges.fr/monde/mario-monti-charge-de-former-un-nouveau-gouvernement-en-italie_328364 |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>. Le [[gouvernement Monti]], constitué uniquement de [[Technocratie|techniciens]], est assermenté le {{date-|16 novembre 2011-}} suivant<ref>{{Article |auteur1= |titre=Mario Monti nommé chef du gouvernement et ministre de l'Économie |périodique=France 24 |date=16 novembre 2011 |lire en ligne=https://www.france24.com/fr/20111116-mario-monti-officiellement-nomme-chef-gouvernement-ministre-economie-italie-premier-ministre-economie |consulté le=14 février 2021 }}.</ref>.
Le {{date|5|mai|2011}}, [[Daniela Melchiorre]], membre des [[Libéraux-démocrates]], est nommée secrétaire d'État au Développement économique ; elle quitte cependant ses fonction le [[27 mai]] suivant, dénonçant les propos de Silvio Berlusconi qui dénonçait « la dictature des juges de gauche » enquêtant sur sa personne, lors du [[Sommet du G8 2011|Sommet du G8]], à [[Deauville]], en [[France]]<ref>{{fr}} [http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/italie-une-secretaire-d-etat-demissionne-apres-les-propos-de-berlusconi-contre-les-juges-29-05-2011-1318026.php « Italie : une secrétaire d'Etat démissionne après les propos de Berlusconi contre les juges »], ''[[Le Télégramme]]'', {{date|29|mai|2011}}</ref>.


== Composition ==
Le [[9 novembre]], n'ayant recueilli que 308 votes favorables au compte-rendu portant sur le Budget, lors d'un scrutin à la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre basse]], soit 8 voix manquantes à la majorité absolue<ref>{{fr}} [http://www.rfi.fr/europe/20111108-italie-le-gouvernement-silvio-berlusconi-remporte-le-vote-test-parlement-mais-perd-m « Italie : Berlusconi remporte le vote-test au Parlement mais perd la majorité absolue »], [[Radio France internationale|RFI]], {{date|8|novembre|2011}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111108.REU2291/silvio-berlusconi-desavoue-a-la-chambre-des-deputes.html « Silvio Berlusconi désavoué à la Chambre des députés »], ''[[Le Nouvel Observateur]]'', {{date|8|novembre|2011}}</ref>, le président du Conseil, [[Silvio Berlusconi]], qui réfutait jusqu'à présent l'idée d'une démission, déclare au président [[Giorgio Napolitano]] avoir l'intention de présenter la démission du gouvernement, après l'approbation, par les parlementaires, de la loi de Finances<ref>{{fr}} [http://www.leparisien.fr/crise-europe/italie-silvio-berlusconi-accepte-de-demissionner-08-11-2011-1708811.php « Italie : Silvio Berlusconi accepte de démissionner »], ''[[Le Parisien - Aujourd'hui en France]]'', {{date|8|novembre|2011}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/silvio-berlusconi-va-demissionner_1049115.html  « Silvio Berlusconi va démissionner »], ''[[L'Express]]'', {{date|8|novembre|2011}}</ref> ; celle-ci prônait des mesures de rigueur, recommandées par la [[Banque centrale européenne]]. Le [[12 novembre]], la loi fut approuvée par les deux Chambres du Parlement et c'est dans la soirée que le président du Conseil se rendit au [[palais du Quirinal]], présentant, comme promis, la démission de son cabinet, sous les huées de nombreux opposants, massés devant le palais présidentiel, sur le passage du chef du gouvernement démissionnaire<ref>{{fr}} [http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/12/l-italie-adopte-l-austerite-berlusconi-va-bientot-demissionner_1603030_3214.html « Silvio Berlusconi a démissionné »], ''[[Le Monde]]'', {{date|12|novembre|2011}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.leparisien.fr/international/en-direct-silvio-berlusconi-a-officiellement-demissionne-12-11-2011-1716260.php « Des milliers d'Italiens ont fêté le départ de Berlusconi »], ''[[Le Parisien - Aujourd'hui en France]]'', {{date|12|novembre|2011}}</ref>.
=== Initiale (8 mai 2008) ===

{|class="wikitable"
=== Membres ===
{| class="wikitable"
! Titre
! Titre
! colspan=2 | Nom
! colspan=2|Nom
! Parti
! Parti
|-
|-
| '''[[Président du Conseil des ministres (Italie)|Président du Conseil des ministres]]'''
|bgcolor="#DDDDDD"|'''[[Président du Conseil des ministres d'Italie|Président du Conseil des ministres]]'''
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| '''[[Silvio Berlusconi]]'''
|[[Silvio Berlusconi]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|[[Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres (Italie)|Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres]]<br>Secrétaire du Conseil des ministres
| bgcolor=#CCCCCC align=center colspan=4 | '''[[Ministre sans portefeuille|Ministres sans portefeuille]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|Indépendant}}|
|[[Gianni Letta]]
|[[Sans étiquette|Sans]]
|-
|-
|bgcolor=#CCCCCC align=center colspan=4|'''[[Ministre sans portefeuille|Ministres sans portefeuille]]'''
| Ministre pour les Relations avec les Régions <br /> Ministre pour les Relations avec les Régions et la Cohésion territoriale <small>([[10 juin|10/06]]/[[2010]])</small>
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Raffaele Fitto]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre pour l'Application du programme gouvernemental
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Relations avec le Parlement
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Gianfranco Rotondi]]
|[[Elio Vito]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre pour la Fonction publique et de l'Innovation
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Réformes pour le fédéralisme
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Renato Brunetta]]
|[[Umberto Bossi]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Ligue du Nord|LN]]
|-
|-
| Ministre pour l'Égalité des chances
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour la Simplification normative
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Mara Carfagna]]
|[[Roberto Calderoli]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Ligue du Nord|LN]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Relations avec les Régions<br>Ministre pour les Relations avec les Régions et la Cohésion territoriale <small>([[10 juin|10]]/[[Juin 2010|06]]/[[2010]])</small>
| rowspan=2 | Ministre pour les Affaires européennes
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Raffaele Fitto]]
| [[Andrea Ronchi]] <small>(jusqu'au [[17 novembre|17/11]]/[[2010]])</small>
| rowspan=2 | [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour l'Égalité des chances
! style="background-color: #6495ED" |
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
| [[Anna Maria Bernini]] <small>(à partir du [[27 juillet|27/07]]/[[2011]])</small>
|[[Mara Carfagna]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Politiques communautaires<br>Ministre pour les Politiques européennes <small>([[21 mai|21]]/[[Mai 2008|05]]/[[2008]])</small>
| Ministre pour les Relations avec le Parlement
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Andrea Ronchi]] <small>(jusqu'au [[17 novembre|17]]/[[Novembre 2010|11]]/[[2010]])</small>
| [[Elio Vito]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre pour les Réformes pour le fédéralisme
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour l'Administration publique et l'Innovation
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #008000" |
| [[Umberto Bossi]]
|[[Renato Brunetta]]
| [[Ligue du Nord|LN]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre pour la Jeunesse
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour l'Application du programme gouvernemental
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Giorgia Meloni]]
|[[Gianfranco Rotondi]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Politiques pour les jeunes<br>Ministre pour la Jeunesse <small>([[13 juin|13]]/[[Juin 2008|06]]/[[2008]])</small>
| Ministre pour la Simplification normative
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #008000" |
| [[Roberto Calderoli]]
|[[Giorgia Meloni]]
| [[Ligue du Nord|LN]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre pour le Tourisme
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour le Tourisme
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Michela Vittoria Brambilla]] <small>(depuis le [[8 mai|08/05]]/[[2009]])</small>
|[[Michela Vittoria Brambilla]] <small>(à partir du [[8 mai|08/05]]/[[2009]])</small>
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre pour la Subsidiarité et de la Décentralisation
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre{{note|groupe=alpha|texte=Présenté comme ministre pour la Subsidiarité et la Décentralisation, mais aucun décret ne lui a conféré cette délégation avant sa démission.}}
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Aldo Brancher]] <small>([[18 juin|18/06]] [[5 juillet|05/07]]/[[2010]])</small>
|[[Aldo Brancher]] <small>(du [[18 juin|18]]/[[Juin 2010|06]] au [[5 juillet|05]]/[[Juillet 2010|07]]/[[2010]])</small>
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| bgcolor=#CCCCCC align=center colspan=4 | '''[[Ministère (gouvernement)|Ministres]]
|bgcolor=#CCCCCC align=center colspan=4|'''[[Ministère (gouvernement)|Ministres]]'''
|-
|-
| [[Ministère des Affaires étrangères (Italie)|Ministre des Affaires étrangères]]
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Italie)|Ministre des Affaires étrangères]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Franco Frattini]]
|[[Franco Frattini]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| Ministre de l'Intérieur
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Intérieur (Italie)|Ministre de l'Intérieur]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
! style="background-color: #008000" |
| [[Roberto Maroni]]
|[[Roberto Maroni]]
| [[Ligue du Nord|LN]]
|[[Ligue du Nord|LN]]
|-
|-
| Ministre de la Défense
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Défense (Italie)|Ministre de la Défense]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Ignazio La Russa]]
|[[Ignazio La Russa]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| rowspan=2 | Ministre de la Justice
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Justice (Italie)|Ministre de la Justice]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Angelino Alfano]] <small>(jusqu'au [[27 juillet|27/07]]/[[2011]])</small>
|[[Angelino Alfano]]
| rowspan=2 | [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Économie et des Finances (Italie)|Ministre de l'Économie et des Finances]]
! style="background-color: #6495ED" |
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
| [[Nitto Francesco Palma]]
|[[Giulio Tremonti]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
| [[Ministère de l'Économie et des Finances (Italie)|Ministre de l'Économie et des Finances]]
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère du Développement économique (Italie)|Ministre du Développement économique]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Claudio Scajola]] <small>(jusqu'au [[4 mai|04]]/[[Mai 2010|05]]/[[2010]])</small><br>Silvio Berlusconi <small>([[Intérim (droit constitutionnel)|par intérim]] jusqu'au [[4 octobre|04]]/[[Octobre 2010|10]]/[[2010]])</small><br>[[Paolo Romani]]
| [[Giulio Tremonti]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|rowspan=3 bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère des Politiques agricoles, alimentaires et forestières|Ministre des Politiques agricoles et forestières]]<br>Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières <small>([[16 mai|16]]/[[Mai 2008|05]]/[[2008]])</small>
| rowspan=3 | Ministre du Développement économique
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Claudio Scajola]] <small>(jusqu'au [[4 mai|04/05]]/[[2010]])</small>
|[[Luca Zaia]] <small>(jusqu'au [[16 avril|16]]/[[Avril 2010|04]]/[[2010]])</small>
|[[Ligue du Nord|LN]]
| rowspan=3 | [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| Silvio Berlusconi <small>(''[[Intérim (droit constitutionnel)|ad interim]]'', du [[4 mai|04/05]] au [[4 octobre|04/10]]/[[2010]])</small>
|[[Giancarlo Galan]] <small>(jusqu'au [[23 mars|23]]/[[Mars 2011|03]]/[[2011]])</small>
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFF00"|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Francesco Saverio Romano|Saverio Romano]]
| [[Paolo Romani]] <small>(à partir du [[4 octobre|04/10]]/[[2010]])</small>
|[[Les Populaires d'Italie demain|PID]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère du Travail (Italie)|Ministre du Travail, de la Santé et des Politiques sociales]]<br>Ministre du Travail et des Politiques sociales <small>([[13 décembre|13]]/[[Décembre 2009|12]]/[[2009]])</small>
| rowspan=3 | Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #008000" |
|[[Maurizio Sacconi]]
| [[Luca Zaia]] <small>(jusqu'au [[16 avril|16/04]]/[[2010]])</small>
| [[Ligue du Nord|LN]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère des Infrastructures et des Transports (Italie)|Ministre des Infrastructures et des Transports]]
! style="background-color: #6495ED" |
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
| [[Giancarlo Galan]] <small>(jusqu'au [[23 mars|23/03]]/[[2011]])</small>
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Altero Matteoli]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Environnement (Italie)|Ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer]]
! style="background-color: #0000FF" |
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
| [[Francesco Saverio Romano|Saverio Romano]]
|[[Stefania Prestigiacomo]]
| [[Initiative responsable|IR]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Italie)|Ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche]]
| Ministre du Travail, des Politiques sociales et de la Santé <br /> Ministre du Travail et des Politiques sociales <small>([[15 décembre|15/12]]/[[2009]])</small>
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Maurizio Sacconi]]
|[[Mariastella Gelmini]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Culture (Italie)|Ministre pour les Biens et les Activités culturels]]
| Ministre de la Santé <small>([[15 décembre|15/12]]/[[2009]])</small>
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Sandro Bondi]] <small>(jusqu'au [[23 mars|23]]/[[Mars 2011|03]]/[[2011]])</small><br>[[Giancarlo Galan]]
| [[Ferruccio Fazio]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Santé (Italie)|Ministre de la Santé]] <small>([[13 décembre|13]]/[[Décembre 2009|12]]/[[2009]])</small>
| Ministre des Infrastructures et des Transports
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|Indépendant}}|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Ferruccio Fazio]] <small>(à partir du [[15 décembre|15]]/[[Décembre 2009|12]]/[[2009]])</small>
| [[Altero Matteoli]]
|[[Sans étiquette|Sans]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|}
| Ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer

! style="background-color: #6495ED" |
=== Remaniement du 27 juillet 2011 ===
| [[Stefania Prestigiacomo]]
* Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
{|class="wikitable"
! Titre
! colspan=2|Nom
! Parti
|-
|-
|bgcolor="#DDDDDD"|'''[[Président du Conseil des ministres d'Italie|Président du Conseil des ministres]]'''
| Ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
! style="background-color: #6495ED" |
| [[Mariastella Gelmini]]
|[[Silvio Berlusconi]]
| [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|[[Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres (Italie)|Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres]]<br>Secrétaire du Conseil des ministres
| rowspan=2 | [[Ministère pour les Biens et les Activités culturels|Ministre pour les Biens et les Activités culturels]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|Indépendant}}|
! style="background-color: #6495ED" |
|[[Gianni Letta]]
| [[Sandro Bondi]] <small>(jusqu'au [[23 mars|23/03]]/[[2011]])</small>
|[[Sans étiquette|Sans]]
| rowspan=2 | [[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|-
|bgcolor=#CCCCCC align=center colspan=4|'''[[Ministre sans portefeuille|Ministres sans portefeuille]]'''
! style="background-color: #6495ED" |
|-
| [[Giancarlo Galan]]
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Relations avec le Parlement
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Elio Vito]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Réformes pour le fédéralisme
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
|[[Umberto Bossi]]
|[[Ligue du Nord|LN]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour la Simplification normative
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
|[[Roberto Calderoli]]
|[[Ligue du Nord|LN]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Relations avec les Régions et la Cohésion territoriale
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Raffaele Fitto]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour l'Égalité des chances
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Mara Carfagna]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour les Politiques européennes
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|'''[[Anna Maria Bernini]]'''
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour l'Administration publique et l'Innovation
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Renato Brunetta]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour l'Application du programme gouvernemental
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Gianfranco Rotondi]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour la Jeunesse
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Giorgia Meloni]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|Ministre pour le Tourisme
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Michela Vittoria Brambilla]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor=#CCCCCC align=center colspan=4|'''[[Ministère (gouvernement)|Ministres]]'''
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Italie)|Ministre des Affaires étrangères]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Franco Frattini]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Intérieur (Italie)|Ministre de l'Intérieur]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|LN}}|
|[[Roberto Maroni]]
|[[Ligue du Nord|LN]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Défense (Italie)|Ministre de la Défense]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Ignazio La Russa]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Justice (Italie)|Ministre de la Justice]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|'''[[Nitto Francesco Palma]]'''
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Économie et des Finances (Italie)|Ministre de l'Économie et des Finances]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Giulio Tremonti]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère du Développement économique (Italie)|Ministre du Développement économique]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Paolo Romani]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère des Politiques agricoles, alimentaires et forestières|Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières]]
|bgcolor="#FFFF00"|
|[[Francesco Saverio Romano|Saverio Romano]]
|[[Les Populaires d'Italie demain|PID]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère du Travail (Italie)|Ministre du Travail et des Politiques sociales]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Maurizio Sacconi]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère des Infrastructures et des Transports (Italie)|Ministre des Infrastructures et des Transports]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Altero Matteoli]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Environnement (Italie)|Ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Stefania Prestigiacomo]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Italie)|Ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Mariastella Gelmini]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Culture (Italie)|Ministre pour les Biens et les Activités culturels]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|PDL}}|
|[[Giancarlo Galan]]
|[[Le Peuple de la liberté|PdL]]
|-
|bgcolor="#FFFFFF"|[[Ministère de la Santé (Italie)|Ministre de la Santé]]
|{{Infobox Parti politique italien/couleurs|Indépendant}}|
|[[Ferruccio Fazio]]
|[[Sans étiquette|Sans]]
|-
|-
|}
|}


== Notes et références ==
===Secrétaires d'État===
=== Notes ===
; À la présidence du Conseil des ministres :
{{Références|groupe=alpha}}
* [[Gianni Letta]]
* [[Paolo Bonaiuti]] (Information, communication et édition)
* [[Gianfranco Miccichè]] ([[CIPE]], Comité interministériel pour la Programmation économique)
* [[Carlo Amedeo Giovanardi]] (Famille, drogue et service civil)
* [[Aldo Brancher]] (Fédéralisme<ref group=N>Jusqu'au {{date|18|juin|2010}}.</ref>)
* [[Daniela Santanchè]] (Programme du gouvernement<ref group=N>À partir du {{date|4|mars|2010}}.</ref>)
* [[Andrea Augello]] (Administration publique et innovation<ref group=N>À partir du {{date|4|mars|2010}}.</ref>)
* [[Laura Ravetto]] (Rapports avec le Parlement<ref group=N>À partir du {{date|4|mars|2010}}.</ref>)
* [[Rocco Crimi]] (Sport)
* [[Maurizio Balocchi]] (Simplification réglementaire<ref group=N>Jusqu'au {{date|14|février|2010}}.</ref>)
* [[Francesco Belsito]] (Simplification réglementaire<ref group=N>À partir du {{date|22|février|2010}}.</ref>)
* [[Guido Bertolaso]] (Solution de l'urgence des déchets dans la région Campanie, et « grands événements »<ref group=N>Nommé le {{date|21|mai|2008}}, jusqu'au {{date|31|décembre|2009}}.</ref> ; Coordination de la protection civile au niveau européen et international<ref group=N>Jusqu'au {{date|11|novembre|2010}}.</ref>)

; Au ministère des Affaires étrangères :
* [[Stefania Craxi]]
* [[Alfredo Mantica]]
* [[Vincenzo Scotti]]

; Au ministère de l'Intérieur :
* Michelino Davico
* Alfredo Mantovano
* [[Nitto Francesco Palma]]<ref group=N>Nommé ministre de la Justice le {{date|27|juillet|2011}}.</ref>
* Sonia Viale

; Au ministère de la Justice :
* [[Maria Elisabetta Alberti Casellati]]
* [[Giacomo Caliendo]]

; Au ministère de la Défense :
* [[Giuseppe Cossiga]]
* [[Guido Crosetto]]

; Au ministère de l'Économie et des Finances :
* Luigi Casero
* Bruno Cesario
* [[Nicola Cosentino]]<ref group=N>Démissionne le {{date|14|juillet|2010}}, car étant le sujet de poursuites judiciaires.</ref>
* Antonio Gentile
* Alberto Giorgetti
* Daniele Molgora
* [[Giuseppe Vegas]]<ref group=N>Promu vice-ministre le {{date|8|mai|2009}}, il démissionne le {{date|18|novembre|2010}} après avoir été nommé président de la Consob, autorité régulatrice de la Bourse.</ref>

; Au ministère du Développement économique :
* [[Ugo Martinat]]
* Catia Polidori
* [[Paolo Romani]]<ref group=N>Nommé vice-ministre le {{date|8|mai|2009}}, puis ministre le {{date|4|octobre|2010}}.</ref>
* [[Adolfo Urso]]<ref group=N>Nommé ministre adjoint le 8 mai 2009.</ref>

; Au ministère des Politiques agricoles et forestières :
* Antonio Buonfiglio
* Roberto Rosso

; Au ministère de l'Environnement, la Protection du territoire et la Mer :
* [[Giampiero Catone]]<ref group=N>À partir du {{date|5|mai|2011}}.</ref>
* [[Roberto Menia]]

; Au ministère des Infrastructures et des Transports :
* [[Roberto Castelli]]<ref group=N>Nommé vice-ministre le {{date|8|mai|2009}}.</ref>
* Bartolomeo Giachino
* Mario Mantovani
* Aurelio Misiti
* [[Giuseppe Maria Reina]]


=== Références ===
; Au ministère du Travail et des Politiques sociales :
{{Références}}
* Luca Bellotti
* Francesca Martini
* [[Eugenia Roccella]]
* Pasquale Viespoli


== Voir aussi ==
; Au ministère de l'Éducation, l'Université et la Recherche :
=== Articles connexes ===
* [[Giuseppe Pizza]]
* [[Élections générales italiennes de 2008]]

* [[Gouvernement de l'Italie]]
; Au ministère des Biens et activités culturels :
* [[Francesco Maria Giro]]
* [[Politique en Italie]]
* Ricardo Villari

== Notes et références ==
;Notes
{{Références|groupe=N}}
;Références
{{Références}}


{{Palette
{{Palette
Ligne 296 : Ligne 378 :
}}
}}


{{Portail|politique|années 2000|Italie}}
{{Portail|politique en Italie|années 2000}}


{{DEFAULTSORT:Gouvernement Berlusconi04}}
{{DEFAULTSORT:Gouvernement Berlusconi04}}
[[Catégorie:Gouvernement de la République d'Italie|Berlusconi04]]
[[Catégorie:Gouvernement de la République italienne|Berlusconi04]]
[[Catégorie:Histoire de l'Italie au XXIe siècle]]
[[Catégorie:Histoire de l'Italie au XXIe siècle]]
[[Catégorie:2008 en Italie]]
[[Catégorie:2008 en Italie]]
[[Catégorie:Silvio Berlusconi]]

Version du 14 mars 2024 à 11:00

Gouvernement Berlusconi IV
(it) Governo Berlusconi IV

République italienne

Description de cette image, également commentée ci-après
Photo de famille du gouvernement Berlusconi IV.
Président de la République Giorgio Napolitano
Président du Conseil des ministres Silvio Berlusconi
Élection 13 et 14 avril 2008
Législature XVIe
Formation
Fin
Durée 3 ans, 6 mois et 8 jours
Composition initiale
Coalition FI-AN-LN (2008-09)
PdL-LN (2009-11)
Ministres 21
Femmes 4
Hommes 17
Représentation
Chambre des députés
335  /  630
Sénat de la République
172  /  322
Drapeau de l'Italie

Le gouvernement Berlusconi IV (en italien : Governo Berlusconi IV) est le 60e gouvernement de la République italienne entre le et le , sous la XVIe législature du Parlement républicain.

Il est dirigé par le libéral-conservateur Silvio Berlusconi, vainqueur des élections générales à la majorité relative. Il succède au second gouvernement de centre gauche de Romano Prodi et cède le pouvoir au gouvernement technocratique de Mario Monti après la démission de Silvio Berlusconi.

Historique

Ce gouvernement est dirigé par l'ancien président du Conseil des ministres libéral-conservateur Silvio Berlusconi. Il est constitué et soutenu par une coalition de centre droit entre Forza Italia (FI), l'Alliance nationale (AN) et la Ligue du Nord (LN). Ensemble, ils disposent de 335 députés sur 630, soit 53,2 % des sièges de la Chambre des députés, et de 172 sénateurs sur 322, soit 53,4 % des sièges du Sénat de la République.

Il est formé à la suite des élections générales des 13 et 14 avril 2008.

Il succède donc au second gouvernement du président du Conseil social-libéral Romano Prodi, constitué et soutenu par une coalition de centre gauche formée autour du nouveau Parti démocrate (PD).

Formation

Le , Silvio Berlusconi est reçu en entretien par le président de la République Giorgio Napolitano, qui le charge de former le nouveau gouvernement de l'Italie. Ce dernier accepte et présente aussitôt la liste de ses 21 ministres, dont neuf sans portefeuilles, une rapidité inédite pour les institutions italiennes. La Ligue du Nord obtient quatre postes, dont les ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture, tandis que l'ancien néo-fasciste Ignazio La Russa devient ministre de la Défense et le commissaire européen Franco Frattini est nommé ministre des Affaires étrangères[1]. L'équipe gouvernementale est assermentée au palais du Quirinal dès le lendemain[2].

Se soumettant au vote de confiance des deux chambres du Parlement, le gouvernement Berlusconi IV s'assure le soutien de la Chambre des députés le par 335 voix pour et 275 voix contre[3], puis le Sénat de la République lui accorde l'investiture le lendemain par 173 votes favorables, 137 défavorables et deux abstentions[4].

Évolution

À l'occasion d'un congrès réunissant 6 000 délégués à Rome le , Forza Italia et l'Alliance nationale convergent pour former « Le Peuple de la liberté » (PdL), dont la présidence revient à Silvio Berlusconi qui le présente comme le parti unique de la droite italienne, capable d'attirer un électeur sur deux[5].

Le ministre du Développement économique Claudio Scajola démissionne le , en raison de soupçons de corruption pour l'achat de son appartement en plein cœur de Rome à un prix largement inférieur au prix du marché[6]. Après un intérim de près de cinq mois et alors que la Confindustria réclamait un ministre de plein exercice pour superviser le secteur industriel, fortement affecté par la crise économique, Silvio Berlusconi cède le ministère au secrétaire d'État Paolo Romani le [7].

La nomination par le président du Conseil des ministres d'Aldo Brancher, ancien cadre de la Fininvest — holding de la famille Berlusconi — et très proche du chef de l'exécutif, comme ministre sans portefeuille chargé des questions de décentralisation le génère de féroces critiques de la part de l'opposition. Aldo Brancher est en effet mis en cause par la justice qui souhaite l'interroger, or sa position ministérielle lui permet de faire repousser toute audition jusqu'à 18 mois, ce qu'il fait peu après son assermentation, déclenchant la colère du président Napolitano qui souligne que le nouveau ministre n'a pas de ministère et donc tout le temps de répondre aux convocations des juges[8]. Critiqué par le dirigeant de la Ligue du Nord Umberto Bossi qui rappelle que lui seul est compétent sur le dossier du fédéralisme et le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini qui affirme publiquement ne pas pouvoir croire que cette nomination aurait pour objectif de faire obstacle à la justice, Aldo Brancher remet finalement sa démission le [9].

Au cours de l'été , les critiques et pas de côté réguliers de Gianfranco Fini, notamment au sujet des « affaires » poussent à la rupture entre lui et Silvio Berlusconi : il décide en effet la création d'un groupe parlementaire autonome du PdL, « Futur et liberté pour l'Italie » (FLI), qui rassemble 33 députés et 17 sénateurs. En conséquence, la direction du PdL vote à la quasi-unanimité son exclusion le , tandis que les parlementaires dissidents font perdre à la coalition gouvernementale sa majorité absolue dans les deux chambres[10]. Le suivant, lors de la convention nationale de FLI, le président de la chambre basse appelle publiquement à la démission du président[11], ce qui conduit à la démission du ministre pour les Affaires européennes Andrea Ronchi, d'un vice-ministre et de deux secrétaires d'État proches de Gianfranco Fini une semaine plus tard[12].

Le ministre des Biens et Activités culturels Sandro Bondi remet sa démission le , après avoir été placé sous le feu des critiques du secteur culturel en raison de mesures d'austérité concernant son budget et alors que des effondrements se sont produits sur les sites antiques de Pompéi et du Colisée. Estimant ne pas bénéficier du soutien de la majorité parlementaire pour s'opposer à l'austérité budgétaire prônée par Giulio Tremonti, il préfère se retirer et son poste revient à Giancarlo Galan, lui-même remplacé comme ministre des Politiques agricoles par Francesco Saverio Romano, dont la petite formation Les Populaires d'Italie demain (PID) a soutenu l'exécutif lors d'un vote de confiance trois mois auparavant[13].

Au cours d'une réunion de la direction du Peuple de la liberté le , le ministre de la Justice Angelino Alfano est promu secrétaire national du PDL sur proposition de Silvio Berlusconi. C'est la première fois depuis l'entrée en politique de ce dernier, en , qu'il nomme un responsable de ce niveau[14]. Le président du Conseil des ministres indique cinq semaines plus tard qu'il n'a pas l'intention de se présenter à sa propre succession lors des élections générales prévues en et qu'il souhaite qu'Angelino Alfano mène la campagne de la coalition de centre droit[15]. Le est opéré un remaniement ministériel qui permet la substitution d'Angelino Alfano, qui souhaite se concentrer sur la direction du parti, par l'ancien juge Nitto Francesco Palma, tandis qu'Anna Maria Bernini prend le poste de ministre pour les Politiques européennes, vacant depuis la démission d'Andrea Ronchi[16].

Succession

À l'occasion du vote sur le bilan budgétaire de l'année organisé le à la Chambre des députés, l'opposition décide de s'abstenir afin de ne pas bloquer le fonctionnement de l'État, mais le texte n'est adopté qu'avec 308 voix favorables — soit huit suffrages de moins que la majorité absolue — et 321 abstentions, ce qui place de facto le gouvernement Berlusconi IV dans une situation minoritaire[17]. Le chef de la Ligue du Nord Umberto Bossi l'invite alors à faire « un pas de côté » en cédant le pouvoir à Angelino Alfano[18]. Le soir-même, la présidence de la République indique que le président du Conseil des ministres remettra sa démission une fois voté le projet de loi de finances comprenant un certain nombre de mesures d'austérité budgétaire[19].

Le , après une audience avec Giorgio Napolitano au palais du Quirinal, Silvio Berlusconi présente effectivement son renoncement ainsi que celui de son gouvernement. Lors de son départ de la résidence présidentielle, il est l'objet de moqueries et de quolibets de la part de la foule présente sur la colline du Quirinal[20]. Dès le lendemain, le chef de l'État confie au sénateur à vie et ancien commissaire européen Mario Monti la charge de mettre sur pied un nouvel exécutif[21]. Le gouvernement Monti, constitué uniquement de techniciens, est assermenté le suivant[22].

Composition

Initiale (8 mai 2008)

Titre Nom Parti
Président du Conseil des ministres Silvio Berlusconi PdL
Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres
Secrétaire du Conseil des ministres
Gianni Letta Sans
Ministres sans portefeuille
Ministre pour les Relations avec le Parlement Elio Vito PdL
Ministre pour les Réformes pour le fédéralisme Umberto Bossi LN
Ministre pour la Simplification normative Roberto Calderoli LN
Ministre pour les Relations avec les Régions
Ministre pour les Relations avec les Régions et la Cohésion territoriale (10/06/2010)
Raffaele Fitto PdL
Ministre pour l'Égalité des chances Mara Carfagna PdL
Ministre pour les Politiques communautaires
Ministre pour les Politiques européennes (21/05/2008)
Andrea Ronchi (jusqu'au 17/11/2010) PdL
Ministre pour l'Administration publique et l'Innovation Renato Brunetta PdL
Ministre pour l'Application du programme gouvernemental Gianfranco Rotondi PdL
Ministre pour les Politiques pour les jeunes
Ministre pour la Jeunesse (13/06/2008)
Giorgia Meloni PdL
Ministre pour le Tourisme Michela Vittoria Brambilla (à partir du 08/05/2009) PdL
Ministre[a] Aldo Brancher (du 18/06 au 05/07/2010) PdL
Ministres
Ministre des Affaires étrangères Franco Frattini PdL
Ministre de l'Intérieur Roberto Maroni LN
Ministre de la Défense Ignazio La Russa PdL
Ministre de la Justice Angelino Alfano PdL
Ministre de l'Économie et des Finances Giulio Tremonti PdL
Ministre du Développement économique Claudio Scajola (jusqu'au 04/05/2010)
Silvio Berlusconi (par intérim jusqu'au 04/10/2010)
Paolo Romani
PdL
Ministre des Politiques agricoles et forestières
Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières (16/05/2008)
Luca Zaia (jusqu'au 16/04/2010) LN
Giancarlo Galan (jusqu'au 23/03/2011) PdL
Saverio Romano PID
Ministre du Travail, de la Santé et des Politiques sociales
Ministre du Travail et des Politiques sociales (13/12/2009)
Maurizio Sacconi PdL
Ministre des Infrastructures et des Transports Altero Matteoli PdL
Ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer Stefania Prestigiacomo PdL
Ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Mariastella Gelmini PdL
Ministre pour les Biens et les Activités culturels Sandro Bondi (jusqu'au 23/03/2011)
Giancarlo Galan
PdL
Ministre de la Santé (13/12/2009) Ferruccio Fazio (à partir du 15/12/2009) Sans

Remaniement du 27 juillet 2011

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Titre Nom Parti
Président du Conseil des ministres Silvio Berlusconi PdL
Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres
Secrétaire du Conseil des ministres
Gianni Letta Sans
Ministres sans portefeuille
Ministre pour les Relations avec le Parlement Elio Vito PdL
Ministre pour les Réformes pour le fédéralisme Umberto Bossi LN
Ministre pour la Simplification normative Roberto Calderoli LN
Ministre pour les Relations avec les Régions et la Cohésion territoriale Raffaele Fitto PdL
Ministre pour l'Égalité des chances Mara Carfagna PdL
Ministre pour les Politiques européennes Anna Maria Bernini PdL
Ministre pour l'Administration publique et l'Innovation Renato Brunetta PdL
Ministre pour l'Application du programme gouvernemental Gianfranco Rotondi PdL
Ministre pour la Jeunesse Giorgia Meloni PdL
Ministre pour le Tourisme Michela Vittoria Brambilla PdL
Ministres
Ministre des Affaires étrangères Franco Frattini PdL
Ministre de l'Intérieur Roberto Maroni LN
Ministre de la Défense Ignazio La Russa PdL
Ministre de la Justice Nitto Francesco Palma PdL
Ministre de l'Économie et des Finances Giulio Tremonti PdL
Ministre du Développement économique Paolo Romani PdL
Ministre des Politiques agricoles, alimentaires et forestières Saverio Romano PID
Ministre du Travail et des Politiques sociales Maurizio Sacconi PdL
Ministre des Infrastructures et des Transports Altero Matteoli PdL
Ministre de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer Stefania Prestigiacomo PdL
Ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Mariastella Gelmini PdL
Ministre pour les Biens et les Activités culturels Giancarlo Galan PdL
Ministre de la Santé Ferruccio Fazio Sans

Notes et références

Notes

  1. Présenté comme ministre pour la Subsidiarité et la Décentralisation, mais aucun décret ne lui a conféré cette délégation avant sa démission.

Références

  1. « Silvio Berlusconi présente un nouveau gouvernement fortement ancré à droite », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Le gouvernement Berlusconi prête serment », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Richard Heuzé, « Plongée au cœur du système Berlusconi », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le gouvernement obtient la confiance des sénateurs », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Richard Heuzé, « Berlusconi fonde le «parti unique» de la droite italienne », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Claudio Scajola, ministre italien du développement, démissionne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « GOUVERNEMENT – Paolo Romani ministre de l’Industrie », Le Petit journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « L'opposition italienne est scandalisée par la promotion d'un ami de Silvio Berlusconi », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Richard Heuzé, « Silvio Berlusconi libéré d'un encombrant ministre », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Richard Heuzé, « La rupture entre Berlusconi et Fini est consommée », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Italie: Gianfranco Fini consomme sa rupture avec Silvio Berlusconi », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Italie: les 4 membres pro-Fini du gouvernement démissionnent », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Le gouvernement Berlusconi au chevet de l'héritage romain », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Italie: M. Berlusconi confie à Angelino Alfano les rênes de son parti PDL », La Dernière Heure,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Berlusconi, c'est (presque) fini », L'Écho,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Berlusconi remanie son gouvernement pour préparer les prochaines élections », Le Quotidien du Peuple,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Berlusconi perd la majorité absolue », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Italie : Berlusconi remporte le vote-test au Parlement mais perd la majorité absolue », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Silvio Berlusconi va démissionner », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Silvio Berlusconi a démissionné », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Mario Monti chargé de former un nouveau gouvernement en Italie », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Mario Monti nommé chef du gouvernement et ministre de l'Économie », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes