« Forces armées libanaises » : différence entre les versions

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L''''armée libanaise''' (الجيش اللبناني en [[arabe]] ''al-Jaych al-Lubnani'') a pour missions principales de maintenir la sécurité et la stabilité du [[Liban]], la sécurité des frontières, la sécurité des ports, les opérations de sauvetage, la lutte contre les incendies, le combat du trafic de drogue et de la contrebande à travers les frontières, et la lutte anti-terroriste.
L''''armée libanaise''' (en {{lang-ar|الجيش اللبناني}}, ''al-Jaych al-Lubnani'') a pour missions principales de maintenir la sécurité et la stabilité du [[Liban]], la sécurité des frontières, la sécurité des ports, les opérations de sauvetage, la lutte contre les incendies, le combat du trafic de drogue et de la contrebande à travers les frontières, et la lutte anti-terroriste.


L'armée libanaise est constituée de trois branches :
L'armée libanaise est constituée de trois branches :
:– les forces terrestres ;
* les forces terrestres ;
:– les forces navales ;
* les forces navales ;
:– les forces aériennes.
* les forces aériennes.


Ces trois branches sont coordonnées par le centre de commandement de l'armée libanaise, située à Yarzeh, à l'est de la capitale [[Beyrouth]].
Ces trois branches sont coordonnées par le centre de commandement de l'armée libanaise, située à Yarzé, à l'est de la capitale [[Beyrouth]].


Il y a un total six écoles militaires à travers le pays. Des officiers cadets sont souvent envoyés à l'extérieur pour recevoir des formations complémentaires.
Il y a un total six écoles militaires à travers le pays. Des officiers cadets sont souvent envoyés à l'extérieur pour recevoir des formations complémentaires.


Selon la [[Central Intelligence Agency|CIA]], le [[budget de la Défense]] libanaise atteignait, en 2004, 540 millions de dollars ({{71e|rang}} mondial), soit 3,1 % de son PIB<ref>[http://www.lefigaro.fr/liban/20060808.WWW000000312_larmee_libanaise_une_force_inadaptee_au_combat.html Article du Figaro sur l'armée libanaise en aout 2006]</ref>.
Selon ''The Military Balance'' 2017 de l'International Institute for Strategic Studies, le [[budget de la Défense]] libanaise atteignait, en 2017, {{nombre|1.74|milliard}} de dollars, soit 4,4% de son PIB<ref>[http://www.lefigaro.fr/liban/20060808.WWW000000312_larmee_libanaise_une_force_inadaptee_au_combat.html Article du ''Figaro'' sur l'armée libanaise en août 2006].</ref>.

L'équipement de l'armée libanaise est désuèt à la suite d'un consensus inspiré par son voisin du sud, Israël, l'interdisant de s'équiper convenablement. Selon sa position, Israel défend que des armements sophistiqués risqueraient de tomber dans les mains du Hezbollah, ce qui apparait comme une aberration.


L'équipement actuel est principalement américain, car les forces armées libanaises attendent toujours la promesse de don de l'Arabie Saoudite formulée fin 2013. En effet cette dernière a offerte un don de 3 milliards de dollars à l'armée libanaise pour acheter des armes auprès de la France avec qui le Liban a des relations historiques. Le programme est annulé en 2016 à la suite de griefs formulés par l'Arabie saoudite à l'encontre du Liban. Mais le president Michel Aoun, en visite à Ryad, a reussi a obtenir la promesse de retablissement du don.
L'équipement actuel est principalement américain, car les forces armées libanaises attendent toujours la promesse de don de l'Arabie saoudite formulée fin 2013. En effet cette dernière a offert un don de {{nombre|3|milliards}} de dollars à l'armée libanaise pour acheter des armes auprès de la France avec qui le Liban a des relations historiques. Le programme est annulé en 2016 à la suite de griefs formulés par l'Arabie saoudite à l'encontre du Liban. Mais le président Michel Aoun, en visite à Riyad, a réussi à obtenir la promesse de rétablissement du don.


== Histoire ==
== Histoire ==
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L’histoire de l’armée libanaise remonte à la [[Première Guerre mondiale]]. En [[1916]], Le [[France|gouvernement français]] en guerre contre l'[[Empire ottoman]] crée ''La Légion d’Orient'' à laquelle se joignent de jeunes Libanais.
L’histoire de l’armée libanaise remonte à la [[Première Guerre mondiale]]. En [[1916]], Le [[France|gouvernement français]] en guerre contre l'[[Empire ottoman]] crée ''La Légion d’Orient'' à laquelle se joignent de jeunes Libanais.


En [[1926]], un des vecteur de la naissance de l’Armée libanaise, la première unité des ''francs-tireurs libanais'' fut créée à partir de la ''Légion d’Orient''. Les [[Troupes spéciales du Levant]] de l'[[Armée du Levant]] constitués en partie de libanais sera un autre vecteur.
En [[1926]], un des vecteur de la naissance de l’Armée libanaise, la première unité des ''francs-tireurs libanais'' fut créée à partir de la ''Légion d’Orient''. Les [[Troupes spéciales du Levant]] de l'[[armée du Levant]] constitués en partie de libanais sera un autre vecteur.


Précédant la déclaration de l’indépendance du Liban, le {{date|22|novembre|1943}}, les différentes unités militaires ont été regroupées pour former la cinquième brigade sous le commandement du colonel [[Fouad Chehab]].
Précédant la déclaration de l’indépendance du Liban, le {{date|22|novembre|1943}}, les différentes unités militaires ont été regroupées pour former la cinquième brigade sous le commandement du colonel [[Fouad Chéhab|Fouad Chehab]].


=== De l'indépendance à la guerre civile ===
=== De l'indépendance à la guerre civile ===
[[image:Lebanesearmyfirstflag.png|vignette|Premier drapeau de l'armée libanaise]]
[[image:Lebanesearmyfirstflag.png|vignette|Premier drapeau de l'armée libanaise.]]
Le jour de l’indépendance, le troisième régiment des ''francs-tireurs'' fut mis à la disposition du gouvernement libanais pour maintenir la sécurité. Cependant la plus grande partie de l’armée libanaise continuait d’opérer au sein de l’[[armée française]] jusqu’au retrait total de cette dernière le premier août 1945.
Le jour de l’indépendance, le troisième régiment des ''francs-tireurs'' fut mis à la disposition du gouvernement libanais pour maintenir la sécurité. Cependant, la majeure partie de l’armée libanaise continua d’opérer au sein de l’[[armée française]] jusqu’au retrait total de cette dernière, le premier août 1945. À cette date, l'armée libanaise passe sous la pleine autorité du gouvernement national.


En [[1948]], lors de la [[guerre israélo-arabe de 1948|première guerre israélo-arabe]], le [[Liban]] ne participa pas officiellement aux combats, se contentant d'une pénétration de quelques centaines de mètres en [[Palestine (région)|Palestine]]. Le soutien libanais se limita ensuite à un appui logistique aux forces syriennes et à l'armée de Libération arabe, à l'exception d'une opération offensive menée les 5 et 6 juin 1948 en [[Galilée (région)|Galilée]] à la frontière, contre les forces israéliennes qui occupaient le village de [[Troisième bataille d'al-Malikiyya|Malkieh]]. Les Israéliens reprirent sans combat la position, préalablement évacuée par ses défenseurs, en octobre suivant lors de l'[[opération Hiram|opération ''Hiram'']].
Le {{Date|1|août|1945}} à 00:00, l'Armée libanaise devient sous la pleine autorité du gouvernement national libanais.


Lors de la [[crise de 1958 au Liban]], avant que les combats n'éclatent, le général [[Fouad Chehab]], commandant de l'armée nationale, a décidé que ses {{unité|7000|hommes }} devaient éviter de se laisser entraîner dans le conflit imminent. Il a soutenu que l'armée, dont les effectifs étaient répartis à parts égales entre le christianisme et l'islam, se désintégrerait si on lui ordonnait de soutenir l'une ou l'autre des factions religieuses. Après les émeutes de mai, il a cependant eu recours à la force, mais pour empêcher une effusion de sang plutôt que pour assurer le triomphe d’un camp ou de l’autre. À Tripoli, par exemple, les troupes du général Chehab ont contribué à contenir les rebelles, tandis qu'à Beyrouth, la capitale, l'armée a empêché la police du président Chamoun d'attaquer les quartiers de la ville tenus par les rebelles<ref>https://historyinpieces.com/documents/documents/air-force-role-crises-lebanon-taiwan-congo-cuba-dominican-republic/</ref>.
En [[1948]], lors de la [[guerre israélo-arabe de 1948|première guerre israélo-arabe]], le [[Liban]] n'a pas officiellement participé aux combats. La participation de l'armée libanaise s'est limitée à la pénétration de quelques centaines de mètres en [[Palestine]]. Le soutien libanais se limita ensuite à un appui logistique aux forces syriennes et à l'Armée de Libération Arabe à l'exception d'une opération offensive menée les 5 et 6 juin 1948 en [[Galilée (région)|Galilée]] à la frontière, contre les forces israéliennes qui occupent le village de [[Troisième bataille d'al-Malikiyya|Malkieh]]. Les Israéliens reprennent sans combat la position, préalablement évacuée par ses défenseurs, en octobre suivant lors de l'[[opération Hiram]].


Entre 1961 et 1967, l'armée offre son concours à la ''[[Université Haigazian|Haigazian College Rocket Society (HCRS)]]'' et la ''Lebanese Rocket Society'' pour développer un programme de lanceur spatial, la [[Cèdre (fusée)|fusée Cèdre]]<ref>Alexandre NAJJAR, Dictionnaire amoureux du Liban, EDI8, 2014, articles Fusée, Émile Bustani et Timbre</ref>.
Entre 1961 et 1967, l'armée offrit son concours à la [[Université Haigazian|Haigazian College Rocket Society (HCRS)]] et à la Lebanese Rocket Society pour développer un programme de lanceur spatial, la [[Cèdre (fusée)|fusée Cèdre]]<ref>Alexandre Najjar, ''Dictionnaire amoureux du Liban'', EDI8, 2014, articles « Fusée », « Émile Bustani » et « Timbre ».</ref>.


=== La [[guerre du Liban]] ===
=== La [[guerre du Liban]] ===
En [[1975]], date le début de la guerre libanaise, l'effondrement politique total du pays a empêché l'armée Libanaise d'assumer son rôle national de garant de la stabilité interne et de la sécurité. Des petites unités équipée de quelques postes de tir de [[Milan (missile)|missiles Milan]] tente de stopper l'intervention de l'[[armée syrienne]] le {{date|6 juin 1976}} dans la région de Beyrouth. Elles réussissent à détruire plusieurs [[T-55]] et [[T-62]] avant d’être submergée par le nombre<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Pätrick|nom1=Mercillon|titre=Le Milan au combat |sous-titre=La légende d'un missile|éditeur= Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie|volume=|année=1997|pages totales=176|passage=10|isbn=978-2-7268-8365-5|lire en ligne=}}</ref>.
En [[1975]], date le début de la guerre libanaise, l'effondrement politique total du pays a empêché l'armée libanaise d'assumer son rôle national de garant de la stabilité interne et de la sécurité. Des petites unités équipées de quelques postes de tir de [[Milan (missile)|missiles Milan]] tentent de stopper l'intervention de l'[[armée syrienne]] le {{date|6 juin 1976}} dans la région de Beyrouth. Elles réussissent à détruire plusieurs [[T-55]] et [[T-62]] avant d’être submergées par le nombre<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Pätrick|nom1=Mercillon|titre=Le Milan au combat |sous-titre=La légende d'un missile|éditeur= Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie|volume=|année=1997|pages totales=176|passage=10|isbn=978-2-7268-8365-5|lire en ligne=}}.</ref>.


[[image:Lebanese Army, Beirut, Lebanon 1982.jpg|vignette| AML 90 de l'armée libanaise, Beyrouth, 1982]]
[[Fichier:Lebanese Army, Beirut, Lebanon 1982.jpg|vignette| AML 90 de l'armée libanaise, Beyrouth, 1982.]]


Le {{date|13|mars|1978}} les [[Forces de défense d'Israël|forces israéliennes]] ont envahi une partie du pays jusqu’au fleuve Litani. Le [[conseil de sécurité des Nations unies]] a adopté la [[Résolution 425 (1978) du Conseil de sécurité des Nations unies|résolution 425]] qui réclame le retrait inconditionnel des troupes d’occupation israélienne jusqu’aux frontières internationalement reconnues. Les [[Organisation des Nations unies|Nations unies]] ont déployé {{formatnum:4000}} soldats au Liban-Sud pour s’assurer du retrait total des [[Forces de défense d'Israël|forces israéliennes]] et pour aider le gouvernement Libanais à asseoir sa souveraineté. Le Liban a envoyé au Sud 700 soldats pour prendre position avec les troupes des Nations unies en vue de procéder à l’application de la [[Résolution 425 (1978) du Conseil de sécurité des Nations unies|résolution 425]]. Quand les soldats ont atteint le village de Kawkaba ils se sont trouvés sous le feu intense des israéliens jusqu’à l’invasion israélienne du Liban en 1982.
Le {{date|13|mars|1978}}, les [[Armée de défense d'Israël|forces israéliennes]] envahissent une partie du pays jusqu’au fleuve Litani. Le [[Conseil de sécurité des Nations unies]] adopte la [[résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies|résolution 425]], réclamant le retrait inconditionnel des Israéliens jusqu’aux frontières internationalement reconnues. Les [[Organisation des Nations unies|Nations unies]] déploient {{nombre|4000|soldats}} au Liban-Sud pour s’en assurer et aider le gouvernement libanais à asseoir sa souveraineté. Le Liban lui-même envoie {{nombre|700|soldats}} au sud pour prendre position avec les troupes de l'ONU.


Lors de l'invasion israélienne du Liban en [[1982]], un bataillon de l'armée fut mobilisé pour défendre le [[palais présidentiel de Baabda]], craignant qu'il ne soit l'objet d'attaques. Ce fut la seule action entreprise par l'armée libanaise pendant cette invasion.
Lors de l'invasion israélienne du Liban en [[1982]], un bataillon de l'armée fut mobilisé pour défendre le [[palais présidentiel de Baabda]], craignant qu'il ne soit l'objet d'attaques. Ce fut la seule action entreprise par l'armée libanaise pendant cette invasion.
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Lors de la guerre de la montagne, en septembre [[1983]], la {{8e|brigade}} de l'armée libanaise combat avec succès les milices alliées druzes palestiniennes et syriennes dans la [[bataille de Souk El Gharb]].
Lors de la guerre de la montagne, en septembre [[1983]], la {{8e|brigade}} de l'armée libanaise combat avec succès les milices alliées druzes palestiniennes et syriennes dans la [[bataille de Souk El Gharb]].


En [[1988]], après l’échec du [[Parlement libanais]] à élire un nouveau président de la République, le président sortant, [[Amine Gemayel]] a nommé un gouvernement militaire dirigé par le général [[Michel Aoun]] avant de quitter ses fonctions.
En [[1988]], après l’échec du [[Parlement libanais]] à élire un nouveau président de la République, le président sortant, [[Amine Gemayel]], nomme un gouvernement militaire dirigé par le général [[Michel Aoun]] avant de quitter ses fonctions.


À la suite des attaques et des attentats répétés de l'armée syrienne, Aoun lance la ''guerre de libération'' le [[14 mars]] [[1989]]. Dans les mois qui suivent, l'armée libanaise et les forces syriennes échangent des tirs d'artillerie à [[Beyrouth]].
À la suite des attaques et des attentats répétés de l'armée syrienne, Aoun lance la ''guerre de libération'' le {{date|14 mars 1989}}. Dans les mois qui suivent, l'armée libanaise et les forces syriennes échangent des tirs d'artillerie à [[Beyrouth]].


Le [[13 octobre]] [[1990]], le président syrien [[Hafez el-Assad]], allié depuis le mois d’août des Américains dans le conflit du Golfe, lance ses troupes à l’assaut des régions contrôlées par le [[général Aoun]] et du [[palais présidentiel de Baabda]]. Le général Aoun lance un appel au cessez-le-feu et ordonne les troupes de l'armée de recevoir ses ordres du général [[Émile Lahoud]].
Le {{date|13 octobre 1990}}, le président syrien [[Hafez el-Assad]], allié depuis le mois d’août des Américains dans le conflit du Golfe, lance ses troupes à l’assaut des régions contrôlées par le [[général Aoun]] et du [[palais présidentiel de Baabda]]. Le général Aoun lance un appel au cessez-le-feu et ordonne les troupes de l'armée de recevoir ses ordres du général [[Émile Lahoud]].


=== Après la guerre ===
=== Après la guerre ===
==== Conscription ====
==== Conscription ====
Le service militaire obligatoire a été ramené de 12 à 6 mois le 4 mai 2005, et afin d'être supprimé dans un délai de deux ans à compter de cette date. Le [[10 février]] [[2007]], le service militaire a été officiellement supprimé<ref>{{ar}} [http://www.lebarmy.gov.lb/article.asp?ln=ar&id=13628 Communiqué de l'armée déclarant la suppression du servie militaire]</ref>.
Le service militaire obligatoire a été ramené de {{nombre|12|mois}} le 4 mai 2005, et afin d'être supprimé dans un délai de deux ans à compter de cette date. Le {{date|10 février 2007}}, le service militaire a été officiellement supprimé<ref>{{ar}} [http://www.lebarmy.gov.lb/article.asp?ln=ar&id=13628 Communiqué de l'armée déclarant la suppression du servie militaire].</ref>.


==== Conflit israélo-libanais de 2006 ====
==== Conflit israélo-libanais de 2006 ====
Du [[12 juillet]] au [[14 août]] [[2006]], le [[Liban]] a été confronté à des attaques très violentes d'Israël, (voir [[Conflit israélo-libanais de 2006]]). La résistance de son armée a été timide, se limitant à la défense aérienne. Cette situation s'explique par le fait que le Liban ne s'est pas mis officiellement en état de guerre contre l'État hébreu, mais aussi et surtout par l'ancienneté relative des équipements de l'armée libanaise par rapport à ceux de l'[[Tsahal|armée israélienne]]. Différentes bases ont été attaquées par l'armée israélienne. On dénombre une vingtaine de victimes et une cinquantaine de blessés dans les rangs de l'armée libanaise.
Du [[12 juillet]] au {{date|14 août 2006}}, le [[Liban]] a été en butte à des attaques très violentes d'Israël (voir [[Conflit israélo-libanais de 2006]]). La résistance de son armée a été timide, se limitant à la défense aérienne. Cette situation s'explique par le fait que le Liban ne s'est pas mis officiellement en état de guerre contre l'État hébreu, mais aussi et surtout par l'ancienneté relative des équipements de l'armée libanaise par rapport à ceux de l'[[armée de défense d'Israël|armée israélienne]]. Différentes bases ont été attaquées par l'armée israélienne. On dénombre une vingtaine de victimes et une cinquantaine de blessés dans les rangs de l'armée libanaise.


Les principales bases attaquées :
Les principales bases attaquées :


* L'attaque à deux reprises de la base du régiment autonomes de travaux près de Baabda.
* l'attaque à deux reprises de la base du régiment autonomes de travaux près de Baabda ;
* Les bases navales de [[Beyrouth]], [[Jounieh]], et [[Tripoli (ville du Liban)|Tripoli]].
* les bases navales de [[Beyrouth]], [[Jounieh]], et [[Tripoli (ville du Liban)|Tripoli]] ;
* Les bases aériennes de [[Rayak]] à l'est, de [[Qoleyat]] au Nord, et l'Aéroport International de Beyrouth.
* les bases aériennes de [[Base aérienne de Rayak|Rayak]] à l'est, de [[Qoleyat]] au nord, et l'[[Aéroport international de Beyrouth - Rafic Hariri|aéroport international de Beyrouth]] ;
* Les casernes de l'armée à [[Amchit]].
* les casernes de l'armée à [[Amchit]] ;
* Attaque de différentes bases de l'armée situées au Sud, notamment à [[Tyr]] et à [[Sidon]]
* attaque de différentes bases de l'armée situées au sud, notamment à [[Tyr]] et à [[Sidon]] ;
* Occupation des casernes de l'armée à Marjayoun par [[Forces de défense d'Israël|l'armée israélienne]], et sa destruction en la quittant.
* occupation des casernes de l'armée à Marjayoun par [[Armée de défense d'Israël|l'armée israélienne]], et sa destruction en la quittant.


Le conseil des ministres libanais a décidé, à la suite de la [[Résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies]], d'envoyer {{formatnum:15000}} soldats libanais au Sud Liban. Le [[16 août]] 2006, l'armée libanaise a commencé à se déployer au sud du fleuve Litani, après plus de 40 années d'absence de cette région du pays<ref>[http://www.liberation.fr/actualite/monde/199094.FR.php Après 40 ans d'absence, l'armée libanaise revient dans le Sud du pays]</ref>.
Le Conseil des ministres libanais a décidé, à la suite de la [[résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies]], d'envoyer {{nombre|15000|soldats}} libanais au Sud-Liban. Le [[16 août]] 2006, l'armée libanaise a commencé à se déployer au sud du fleuve Litani, après plus de {{nombre|40|années}} d'absence de cette région du pays<ref>[http://www.liberation.fr/actualite/monde/199094.FR.php « Après {{nombre|40|ans}} d'absence, l'armée libanaise revient dans le Sud du pays »], ''Libération''.</ref>.

{{Article connexe|Relations entre Israël et le Liban|Incident de frontière israélo-libanais de 2010}}


==== Combats de septembre 2007 ====
==== Combats de septembre 2007 ====
Le [[2 septembre]] [[2007]], l'armée libanaise prend le camp de [[Camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared|Nahr-el-Bared]]. Elle tue dans cette action 225 membres du [[Fatah al-Islam]], en capture 202 dans le nord du pays et perd 169 militaires tombés au combat<ref>{{fr}}{{PDF}} [http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/heracles/27/27H_retex.pdf Mission RETEX à Nahr El Bared], ''Heracles'' n° 27, mai-juin 2008</ref>.
Le {{date|2 septembre 2007}}, l'armée libanaise prend le camp de [[Camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared|Nahr-el-Bared]]. Elle tue dans cette action {{nombre|225|membres}} du [[Fatah al-Islam]], en capture 202 dans le Nord du pays et perd {{nombre|169|militaires}} tombés au combat<ref>{{fr}}{{PDF}} [http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/heracles/27/27H_retex.pdf « Mission RETEX à Nahr El Bared »], ''Heracles'' {{n°}}27, mai-juin 2008.</ref>.


==== Soutien étranger ====
==== Soutien étranger ====
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Après les événements de juillet et août 2006, différents pays ont exprimé leur intention de soutenir l'armée libanaise, et de lui fournir des armes modernes. La Belgique a offert à l'armée libanaise des pièces d'[[artillerie]] et des munitions.
Après les événements de juillet et août 2006, différents pays ont exprimé leur intention de soutenir l'armée libanaise, et de lui fournir des armes modernes. La Belgique a offert à l'armée libanaise des pièces d'[[artillerie]] et des munitions.


La France a livré des [[munition]]s, des explosifs, du matériel de transmission, et une aide de 4,5 millions d'euros. L'Arabie saoudite a offert 500 millions de dollars (près de 400 millions d'euros), Abou Dhabi et le Qatar quelque 300 millions de dollars<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-818988,0.html L'armée libanaise compte sur la communauté internationale pour se moderniser, ''Le monde'']</ref>.
La France a livré des [[munition]]s, des explosifs, du matériel de transmission, et une aide de {{nombre|4.5|millions}} d'euros. L'Arabie saoudite a offert {{nombre|500|millions}} de dollars (près de {{nombre|400|millions}} d'euros), Abou Dhabi et le Qatar quelque {{nombre|300|millions}} de dollars<ref>[https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-818988,0.html « L'armée libanaise compte sur la communauté internationale pour se moderniser », ''Le Monde''].</ref>.


En [[janvier 2007]], l'armée a reçu 20 [[Humvee]]s provenant des [[États-Unis]], dans le cadre d'un programme d'aide d'un montant de 40 millions de dollars, comprenant aussi 285 autres Humvees, des munitions, des pièces de rechange, et de l'entraînement<ref>{{lien brisé|consulté le=2013-03-30|url=http://today.reuters.co.uk/news/CrisesArticle.aspx?storyId=N12302545&WTmodLoc=World-R5-Alertnet-6}} </ref>.
En [[janvier 2007]], l'armée a reçu 20 [[Humvee]]s provenant des [[États-Unis]], dans le cadre d'un programme d'aide d'un montant de {{nombre|40|millions}} de dollars, comprenant aussi 285 autres Humvees, des munitions, des pièces de rechange, et de l'entraînement<ref>{{lien brisé|consulté le=2013-03-30|url=http://today.reuters.co.uk/news/CrisesArticle.aspx?storyId=N12302545&WTmodLoc=World-R5-Alertnet-6}}.</ref>.


En [[mars 2007]], l'armée a reçu 9 hélicoptères [[Gazelle (hélicoptère)|Gazelle]] comme donation des [[Émirats arabes unis]].
En [[mars 2007]], l'armée a reçu 9 hélicoptères [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle|Gazelle]] comme donation des [[Émirats arabes unis]].


Le 31 décembre 2007, la vente de 71 blindés d'occasion a été finalisée lors d'une visite au Liban par le chef de la Défense belge. Le montant de ce contrat s'élève à 3,5 millions d'euros et les livraisons se font dans le courant de l'année 2008<ref>[http://www.lecho.be/article/La_Belgique_vend_71__blindes_au_Liban__dont_43_chars_Leopard.6033403 La Belgique vend 71 blindés au Liban, dont 43 chars Léopard]</ref>. Cette vente concerne au total 43 [[Char Leopard 1|Leopard 1]], seize blindés chenillés de type [[AIFV]] dotés d'un canon de 25 mm et douze transporteurs de troupe de type [[M113]], ainsi que des munitions.
Le 31 décembre 2007, la vente de 71 blindés d'occasion a été finalisée lors d'une visite au Liban par le chef de la Défense belge. Le montant de ce contrat s'élève à {{nombre|3.5|millions}} d'euros et les livraisons se font dans le courant de l'année 2008<ref>[http://www.lecho.be/article/La_Belgique_vend_71__blindes_au_Liban__dont_43_chars_Leopard.6033403 « La Belgique vend 71 blindés au Liban, dont 43 chars Léopard »], ''Les Échos''.</ref>. Cette vente concerne au total 43 [[Leopard 1]], seize blindés chenillés de type [[AIFV]] dotés d'un canon de {{unité|25|mm}} et douze transporteurs de troupe de type [[M113]], ainsi que des munitions.


Le {{Date|17|novembre|2010}}, la [[Russie]] annonce une donation d'armes au Liban, comprenant des hélicoptères, chars et pièces d'artillerie. L'opération envisagée comprend six hélicoptères [[Mi-24]], trente et un chars [[T-72]] et trente-six pièces d'artillerie de calibre 130 mm<ref>{{en}} {{lien brisé|consulté le=2013-03-30|url=http://www.itar-tass.com/eng/level2.html?NewsID=15689057|titre=Itar-Tass : A weapons deal possible between Russia and Lebanon}}</ref>.
Le {{Date|17|novembre|2010}}, la [[Russie]] annonce une donation d'armes au Liban, comprenant des hélicoptères, chars et pièces d'artillerie. L'opération envisagée comprend six hélicoptères [[Mi-24]], trente et un chars [[T-72]] et trente-six pièces d'artillerie de calibre {{unité|130|mm}}<ref>{{en}} {{lien brisé|consulté le=2013-03-30|url=http://www.itar-tass.com/eng/level2.html?NewsID=15689057|titre=Itar-Tass: A weapons deal possible between Russia and Lebanon}}.</ref>.


;L'aide saoudienne, le contrat ''Donas''
;L'aide saoudienne, le contrat ''Donas''
Le 29 décembre 2013, alors que la [[guerre civile syrienne]] déborde sur le territoire [[Liban|libanais]], l'[[Arabie saoudite]] annonce un soutien de trois milliards de dollars US aux forces armées libanaises<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/29/97001-20131229FILWWW00077-soutien-massif-de-ryad-a-l-armee-libanaise.php Soutien massif de Ryad à l'armée libanaise], ''le Figaro'', le 29 décembre 2013</ref> pour l’aider à renforcer ses forces armées et à acheter des armes de la France, a annoncé le président libanais, ajoutant qu’il s’agissait du plus gros don de l’histoire du pays pour l’armée. Les armes seront achetées de l’État français dans les plus brefs délais vu les relations historiques qui le lient au Liban et à l'étroite coopération militaire entre les deux pays". En février 2015, on annonce les premières livraisons en avril<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.lorientlejour.com/article/910377/debut-des-livraisons-darmes-francaises-au-liban-en-avril.html |titre= Début des livraisons d'armes françaises au Liban en avril|site=L'Orient |auteur= |année=8 février 2015 |consulté le=8 février 2015 }}</ref>.
Le 29 décembre 2013, alors que la [[guerre civile syrienne]] déborde sur le territoire [[Liban|libanais]], l'[[Arabie saoudite]] annonce un soutien de trois milliards de dollars US aux forces armées libanaises<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/29/97001-20131229FILWWW00077-soutien-massif-de-ryad-a-l-armee-libanaise.php « Soutien massif de Ryad à l'armée libanaise »], ''Le Figaro'', le 29 décembre 2013.</ref> pour l’aider à renforcer ses forces armées et à acheter des armes de la France, a annoncé le président libanais, ajoutant qu’il s’agissait du plus gros don de l’histoire du pays pour l’armée. Les armes seront achetées de l’État français dans les plus brefs délais vu les relations historiques qui le lient au Liban et à l'étroite coopération militaire entre les deux pays. En février 2015, on annonce les premières livraisons en avril<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.lorientlejour.com/article/910377/debut-des-livraisons-darmes-francaises-au-liban-en-avril.html |titre= Début des livraisons d'armes françaises au Liban en avril|site=L'Orient |auteur= |année=8 février 2015 |consulté le=8 février 2015 }}.</ref>. L'Arabie saoudite suspend toutefois ce programme d'aide en 2016, reprochant au Liban de ne pas empêcher les actions agressives du Hezbollah à son encontre<ref>[http://www.opex360.com/2016/02/19/larabie-saoudite-suspend-le-contrat-conclu-avec-la-france-pour-equiper-larmee-libanaise/ « Laurent Lagneau, L’Arabie Saoudite suspend le contrat conclu avec la France pour équiper l’armée libanaise »], 19 mai 2016, www.opex360.com.</ref>. L'achat lui-même n'est pas annulé, les armements servant au profit du pays donataire, en guerre au Yémen<ref>[http://rpdefense.over-blog.com/tag/saudi%20arabia/ « L'Arabie Saoudite à la France : ODAS, khalass (Ça suffit) »], 29 mars 2016, rpdefense.over-blog.com.</ref>.
L'Arabie saoudite suspend toutefois ce programme d'aide en 2016, reprochant au Liban de ne pas empêcher les actions agressives du Hezbollah à son encontre<ref>http://www.opex360.com/2016/02/19/larabie-saoudite-suspend-le-contrat-conclu-avec-la-france-pour-equiper-larmee-libanaise/ Laurent Lagneau, L’Arabie Saoudite suspend le contrat conclu avec la France pour équiper l’armée libanaise, 19 mai 2016, www.opex360.com</ref>. L'achat lui-même n'est pas annulé, les armements servant au profit du pays donataire, en guerre au Yémen<ref>http://rpdefense.over-blog.com/tag/saudi%20arabia/ L'Arabie Saoudite à la France : ODAS, khalass (Ça suffit), 29 mars 2016, rpdefense.over-blog.com</ref>.


[[Commandant des Forces armées libanaises]]
[[Commandant des Forces armées libanaises]]
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== Forces terrestres ==
== Forces terrestres ==
=== Composition ===
=== Composition ===
[[image:Lebanese Armed Forces.jpg|vignette| Soldats de l'armée libanaise, 2009]]
[[Fichier:Lebanese Armed Forces.jpg|vignette| Soldats de l'armée libanaise, 2009.]]
En 2016 les forces terrestres sont composées de :
En 2016 les forces terrestres sont composées de :
* 5 commandements de régions
* 5 commandements de régions ;
* 11 brigades d'infanterie mécanisées
* 11 brigades d'infanterie mécanisées ;
* La brigade de la garde républicaine
* la brigade de la garde républicaine ;
* Un régiment de commandos
* un régiment de commandos ;
* 6 régiments d’intervention
* 6 régiments d’intervention ;
* 1 régiment aéromobile
* 1 régiment aéromobile ;
* 1 régiment de commandos marine
* 1 régiment de commandos marine ;
* 2 régiments d’artillerie
* 2 régiments d’artillerie ;
* 1 régiment de chars de combat
* 1 régiment de chars de combat ;
* 1 régiment de lute anti-chars
* 1 régiment de lutte anti-char ;
* 4 régiments de frontières terrestres
* 4 régiments de frontières terrestres.


De même les unités de support comportent :
De même les unités de support comportent :
* Les services médicaux
* les services médicaux ;
* La brigade de support
* la brigade de support ;
* La brigade logistique
* la brigade logistique ;
* La police militaire
* la police militaire ;
* Le régiment autonome des travaux
* le régiment autonome des travaux ;
* Le régiment de tansport
* le régiment de transport ;
* Le régiment de génie
* le régiment de génie ;
* Le régiment de transmissions
* le régiment de transmissions.


=== Équipements lourd ===
=== Équipements lourd ===
[[image:Lebanese airborne nimr4x4.png|vignette| Minr de l'armée libanaise]]
[[Fichier:Lebanese airborne nimr4x4.png|vignette| Nimr de l'armée libanaise.]]
[[image:Lebanese army on Syria Street.jpg|vignette| Un [[VAB]] de l'armée libanaise]]
[[Fichier:Lebanese army on Syria Street.jpg|vignette| Un [[Véhicule de l'avant blindé|VAB]] de l'armée libanaise.]]
[[image:Lebanese Tank Beirut Lebanon Unrest 5-9-08.jpg|vignette| Un [[M113]] de l'armée libanaise à Beyrouth]]
[[Fichier:Lebanese Tank Beirut Lebanon Unrest 5-9-08.jpg|vignette| Un [[M113]] de l'armée libanaise à Beyrouth.]]
[[Image:Lebnavysealhumvee.jpg|vignette| Humvee des commandos de marine libanais]]
[[Image:Lebnavysealhumvee.jpg|vignette| Humvee des commandos de marine libanais.]]
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{| class="wikitable"
{| class="wikitable"
|+ Équipement des forces terrestres libanaises
|+ Équipement des forces terrestres libanaises
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| [[Char de combat|Chars]]
| [[Char d'assaut|Chars]]
| [[T-54]]/[[T-55]], [[Char M48|M-48 A1/A5]], [[char M60]]
| [[T-54]]/[[T-55]], [[M48 Patton|M-48 A1/A5]], [[M60 Patton|char M60]]
| 180 + 60 + 10
| 180 + 60 + 10
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| [[Véhicule de transport de troupes|Véhicules de transport de troupes]] (en service avant la [[guerre du Liban]])
| [[Véhicule blindé de transport de troupes|Véhicules de transport de troupes]] (en service avant la [[guerre du Liban]])
| [[M59 (APC)|M59]], [[Panhard M3 VTT|Panhard M-3]], [[Chaimite]], [[AMX-13|AMX-VCI]], [[AMX-13|AMX-13 VTT]], [[Alvis Saracen|FV-603 Saracen]], [[M113 Armored Personnel Carrier variants|M125A2]] (with 81 mm mortar), [[Bren Carrier|Universal Carrier]], [[Cadillac Gage Commando|Cadillac Gage V-100 Commando]]
| {{lien|lang=en|trad=M59 armored personnel carrier|fr=M59 (APC)|texte=M59}}, [[M3 Panhard|Panhard M-3]], {{lien|lang=en|Bravia Chaimite|texte=Chaimite}}, [[AMX-13|AMX-VCI]], [[AMX-13|AMX-13 VTT]],
{{lien|lang=en|Alvis Saracen|texte=FV-603 Saracen}}, {{lien|lang=en|trad=Variants of the M113 armored personnel carrier|fr=M113 Armored Personnel Carrier variants|texte=M125A2}} (avec du mortier de {{unité|81|mm}}), [[Bren Carrier|Universal Carrier]], [[Cadillac Gage Commando|Cadillac Gage V-100 Commando]]
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| [[Véhicule de transport de troupes|Véhicules de transport de troupes]]
| [[Véhicule blindé de transport de troupes|Véhicules de transport de troupes]]
| [[M113]]A1/A2<ref>
| [[M113]]A1/A2<ref>[http://www.armyrecognition.com/january_2013_army_military_defense_industry_news/united_states_gives_200_m113_tracked_armoured_vehicles_personnel_carrier_to_lebanon_0801133.html United States gives 200 M113s to Lebanon] - Armyrecognition.com, January 8, 2013</ref>, [[Véhicule de l'avant blindé|VAB VCI]]
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}}</ref>, [[Véhicule de l'avant blindé|VAB VCI]]
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| Chars légers déclassés (en service avant et/ou durant la [[guerre du Liban]])
| Chars légers déclassés (en service avant et/ou durant la [[guerre du Liban]])
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| Véhicule Blindé de combat
| Véhicule blindé de combat
| [[AIFV|AIFV-B-C25 (tourelle-canon de {{Unité|25|mm}})]],
| [[AIFV|AIFV-B-C25 (tourelle-canon de {{Unité|25|mm}})]],
| 16
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| Véhicules légers de reconnaissance
| Véhicules légers de reconnaissance
| [[Panhard AML 60|AML 90]], [[Nimr|Nimr II]] 1 exemplaire reçu en 2012 <ref>{{lien web|url=http://milinme.wordpress.com/lebanese-armed-forces-equipment//2013/07/28/|titre=List of Lebanese Armed Forces Vehicles (updated 07/28/2013)|date=17 juillet 2013|périodique=milinme.wordpress}}</ref> [[Iveco VTLM Lince]]
| [[Panhard AML|AML 90]], [[Nimr|Nimr II]] 1 exemplaire reçu en 2012 <ref>{{lien web|url=http://milinme.wordpress.com/lebanese-armed-forces-equipment//2013/07/28/|titre=List of Lebanese Armed Forces Vehicles (updated 07/28/2013)|date=17 juillet 2013|périodique=milinme.wordpress}}.</ref> [[Iveco VTLM Lince]]
| 60 + 1
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[[image:Army tank of Lebanon 2009.JPG|vignette| M-48 de l'armée libanaise]]
[[Fichier:Army tank of Lebanon 2009.JPG|vignette| M-48 de l'armée libanaise.]]


L'armée possède également une variété d'équipement d'[[artillerie]] et de systèmes de missiles sol-sol.
L'armée possède également une variété d'équipement d'[[artillerie]] et de systèmes de missiles sol-sol.
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{| class="wikitable"
{| class="wikitable"
|+ Artillerie / Missiles / des forces terrestres libanaises
|+ Artillerie / missiles / des forces terrestres libanaises
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| Artillerie remorquée
| Artillerie remorquée
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| Défenses antiaériennes
| Défenses antiaériennes
| [[M42 Duster]], [[ZU-23]] (23 mm), [[SA-7]]A/SA-7B Grail
| [[M42 Duster]], [[ZU-23-2|ZU-23]] (23 mm), [[9K32 Strela-2|SA-7A]]/SA-7B Grail
| 30+
| 30+
|-
|-
| [[Missile antichar|Missiles antichar guidés]]
| [[Missile antichar|Missiles antichar guidés]]
| [[ENTAC]], [[MILAN]], [[BGM-71 TOW]], [[RPG-7]], [[M72 LAW]], [[M65 Rocketlauncher]],
| [[ENTAC]], [[Milan (missile)|MILAN]], [[BGM-71 TOW]], [[RPG-7]], [[M72 LAW]], [[M65 Rocketlauncher]],
| 70
| 70
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|-
| Véhicules
| Véhicules
| [[Land Rover Defender]], [[M151|M151 MUTT jeep]], [[CUCV]], [[High mobility multipurpose wheeled vehicle|HMMWV 'Humvee']], [[Automobile Industries Limited|AIL]] M-325 Commandcar, [[M35 2-1/2 ton cargo truck|M35]]A3
| [[Land Rover Defender]], [[M151|M151 MUTT jeep]], [[CUCV]], [[Humvee|HMMWV « Humvee »]], [[Automobile Industries Limited|AIL]] M-325 Commandcar, [[M35 2-1/2 ton cargo truck|M35]]A3
| 3100+
| 3 100+
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|-
| Armes standards d'infanterie (avant la [[guerre du Liban]])
| Armes standards d'infanterie (avant la [[guerre du Liban]])
|[[MAS 49|fusils semi-automatiques MAS 1949-1956]], [[L2A3|Sertling Mk 4]] [[MAT 49|PM MAT 49]], [[BREN]], [[FN CAL]], [[M16A1]], [[MG34]], [[Browning GP]], [[Walther P38]].
|[[MAS 49|fusils semi-automatiques MAS 1949-1956]], [[L2A3|Sertling Mk 4]] [[MAT 49|PM MAT 49]], [[BREN]], [[FN CAL]], [[M16 (fusil)|M16A1]], [[Maschinengewehr 34|MG34]], [[Browning GP]], [[Walther P38]].
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| Arme standards d'infanterie ([[guerre du Liban]]/[[années 2010]])
| Arme standards d'infanterie ([[guerre du Liban]]/[[années 2010]])
| [[M16 (fusil)|M16]], [[Colt Commando|CAR-15]], [[AK-47|AKMS]], [[FN P90]], [[FN FAL]], [[Colt M4]], [[AK-74]], [[AKS-74U]], [[AKM-59|AKM/ AKMS]], [[AK-47]], [[MP5]], [[HK G3]], [[HK 33]], [[SVD]], [[RPK]], [[FN MAG]], [[Mitrailleuse Kalachnikov|PKM]], [[Browning M2]]
| [[M16 (fusil)|M16]], [[Colt Commando|CAR-15]], [[AK-47|AKMS]], [[FN P90]], [[FN FAL/FALO|FN FAL]], [[Colt M4]], [[AK-74]], [[AKS-74U]], [[AKM (fusil d'assaut)|AKM/ AKMS]], [[AK-47]], [[HK MP5|MP5]], [[HK G3]],
[[HK33|HK 33]], [[SVD]], [[Kalachnikov RPK|RPK]], [[FN MAG]], [[Mitrailleuse Kalachnikov|PKM]], [[Browning M2]]
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| Armes lourdes d'Infanterie
| Armes lourdes d'infanterie
| [[M40 recoilless rifle]], divers mortiers
| Fusils sans recul M40, divers mortiers
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|}
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Les '''Forces navales''' sont la composante maritime de l'armée libanaise.
Les '''Forces navales''' sont la composante maritime de l'armée libanaise.


La marine libanaise est responsable de la protection des eaux territoriales du Liban, de la protection des [[ports]], et de la répression de la [[contrebande]].
La marine libanaise est responsable de la protection des eaux territoriales du Liban, de la protection des [[port]]s, et de la répression de la [[contrebande]].


La structure de la marine est centralisée autour du commandement des marines, et se divise en le quartier général de la marine, du département des équipements navales, l'école navale, la base navale de [[Beyrouth]] et la base navale de [[Jounieh]].
La structure de la marine est centralisée autour du commandement des marines, et se divise en le quartier général de la marine, du département des équipements navales, l'école navale, la base navale de [[Beyrouth]] et la base navale de [[Jounieh]].
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| [[Craft Boat]]s
| [[Craft Boat]]s
| patrouilleur de {{Unité|36|m}} avec des capacités de navigation en haute mer
| patrouilleur de {{Unité|36|m}} avec des capacités de navigation en haute mer
| 2
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== Forces aériennes ==
== Forces aériennes ==
{{Article détaillé|Forces aériennes libanaises{{!}}Forces aériennes}}
{{Article détaillé|Forces aériennes libanaises}}


[[Image:Roundel of Lebanon.svg|thumb|left|150px| Insigne de l'armée de l'air]]
[[Fichier:Roundel of Lebanon.svg|thumb|left|150px| Insigne de l'armée de l'air.]]
[[Image:Lebnavysealuh1h.jpg|thumb|right|200px| [[UH-1 Huey|UH-1H]] de l'armée libanaise]]
[[Image:Lebnavysealuh1h.jpg|thumb|right|200px| [[Bell UH-1 Iroquois|UH-1H]] de l'armée libanaise.]]


Les forces aériennes possèdent en 2010 15 hélicoptères Bell [[Bell UH-1 Iroquois|UH-1H]] (reçus en 1995 de l'[[United States Army|armée américaine]])<ref>{{Article |id= |lang=fr |titre=Les forces armées libanaises |revue=[[Défense et Sécurité internationale]] |ISSN=1772-788X |no=62 |date=septembre 2010 |pages=66-67}}.</ref>. Ils sont utilisés dans tout le pays pour différentes missions.


L'inventaire de l'armée de l'air comprend également à cette date 8 [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle|Gazelle]], 10 [[Sud-Aviation SA330 Puma|Puma]] et 3 [[Sikorsky S-61]].
Les forces aériennes possèdent en 2010 15 hélicoptères Bell [[UH-1 Huey|UH-1H]] (reçus en 1995 de l'[[United States Army|armée américaine]])<ref>{{Article |id= |lang=fr |titre=Les forces armées libanaises |revue=[[Défense et Sécurité internationale]] |ISSN=1772-788X |no=62 |date=septembre 2010 |pages=66-67}}</ref>. Ils sont utilisés dans tout le pays pour différentes missions.


L'armée de l'air a acquis en [[2006]] 4 nouveaux hélicoptères [[Robinson Helicopter|Robinson]] [[Robinson R44|R44 Raven II]], qui sont utilisés pour la formation des nouveaux pilotes, et pour la surveillance. Ce nouvel escadron est basé à la [[base aérienne]] de [[Rayak]] dans la partie est du pays.
L'inventaire de l'armée de l'air comprend également à cette date 8 [[Gazelle (hélicoptère)|Gazelles]], 10 [[Puma (hélicoptère)|Puma]]s et 3 [[Sikorsky S-61]].


Au début de 2007, quatre hélicoptères [[Bell 212]] ont été remis en service à la suite de la réception de pièces de rechange pour 1 million d'euros dans le cadre d'un programme d'aide italien, et 9 hélicoptères [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle|Gazelle]] ont été reçus des [[Émirats arabes unis]].
L'armée de l'Air a acquis en [[2006]] 4 nouveaux hélicoptères [[Robinson Helicopter|Robinson]] [[Robinson R44|R44 Raven II]], qui sont utilisés pour la formation des nouveaux pilotes, et pour la surveillance. Ce nouvel escadron est basé à la [[base aérienne]] de [[Rayak]] dans la partie est du pays.


En décembre 2008, la Russie a annoncé que 10 [[Mikoyan-Gourevitch MiG-29|Mig 29]] seront délivrés à l'armée libanaise courant 2009<ref>{{article|langue=en|url=http://www.zawya.com/Story.cfm/sidANA20081216T110435ZBGS71/Russia%20to%20deliver%2010%20MiG%20fighter%20jets%20to%20Lebanon|titre=Russia to deliver 10 MiG fighter jets to Lebanon|date=16 décembre 2008|périodique=AFP|éditeur=Zawya|consulté le=2008-12-16}}.</ref>{{,}}<ref name="mig29rian">{{lien web |url=http://fr.rian.ru/world/20081216/118882290.html|titre=La Russie livrera dix MiG-29 au Liban (ministre libanais)|date=16 déc. 2008|éditeur=RIA Novosti|langue=fr |consulté le=16 déc. 2008}}.</ref>. Par la suite, ce transfert n'a pas eu lieu, le Liban jugeant le coût de maintenance de ces avions très élevé par rapport à son budget défense et mal adapté à l'étroitesse du pays. Ce contrat s'est transformé en projet d'acquisition en cours de réalisation de 6 hélicoptères lourds d'attaque Mil Mi-35 (version export du célèbre Mil Mi-24 Hind D).
Au début de 2007, quatre hélicoptères [[Bell 212]] ont été remis en service à la suite de la réception de pièces de rechange pour 1 million d'euros dans le cadre d'un programme d'aide italien, et 9 hélicoptères [[Gazelle (hélicoptère)|Gazelle]] ont été reçus des [[Émirats arabes unis]].


Elle disposent également, début 2012, de 2 [[Cessna 208 Caravan|AC-208 Combat Caravan]] payés par l'[[USAF]]<ref>{{Lien web|url=http://www.flightglobal.com/news/articles/usaf-orders-2nd-armed-cessna-caravan-for-lebanon-367063/ |titre=USAF orders 2nd armed Cessna Caravan for Lebanon |site= |auteur= Stephen Trimble |année= 18 janvier 2012 |consulté le= 19 janvier 2012}}.</ref>.
En décembre 2008, la Russie a annoncé que 10 [[Mikoyan-Gourevitch MiG-29|Mig 29]] seront délivrés à l'armée libanaise courant 2009<ref>{{article|langue=en|url=http://www.zawya.com/Story.cfm/sidANA20081216T110435ZBGS71/Russia%20to%20deliver%2010%20MiG%20fighter%20jets%20to%20Lebanon|titre=Russia to deliver 10 MiG fighter jets to Lebanon|date=16 décembre 2008|périodique=AFP|éditeur=Zawya|consulté le=2008-12-16}}</ref>{{,}}<ref name='mig29rian'>{{lien web |url=http://fr.rian.ru/world/20081216/118882290.html|titre=La Russie livrera dix MiG-29 au Liban (ministre libanais)|date=16 déc. 2008|éditeur=RIA Novosti|langue=fr |consulté le=16 déc. 2008}}</ref>. Par la suite, ce transfert n'a pas eu lieu, le Liban jugeant le coût de maintenance de ces avions très élevé par rapport à son budget défense et mal adapté à l'étroitesse du pays. Ce contrat s'est transformé en projet d'acquisition en cours de réalisation de 6 hélicoptères lourds d'attaque Mil Mi-35 (version export du célèbre Mil Mi-24 Hind D).


Elle disposent également, début 2012, de 2 [[Cessna 208 Caravan|AC-208 Combat Caravan]] payés par l'[[USAF]]<ref>{{Lien web|url=http://www.flightglobal.com/news/articles/usaf-orders-2nd-armed-cessna-caravan-for-lebanon-367063/ |titre=USAF orders 2nd armed Cessna Caravan for Lebanon |site= |auteur= Stephen Trimble |année= 18 janvier 2012 |consulté le= 19 janvier 2012}}</ref>.
Le 22 décembre 2012, l'armée libanaise a reçu six hélicoptères de type « Huey II » don du gouvernement américain à l'armée libanaise<ref>{{Lien web|url=http://mplbelgique.wordpress.com/tag/huey-ii/ |titre=Pour la première fois en 15 ans, l’armée reçoit des hélicoptères|année= 22 décembre 2012}}.</ref>.


L'armée de l'air libanaise a une longue histoire d'utilisation d'avions de combat [[Hawker Hunter]] depuis 1958. En [[2011]], 4 d'entre eux sont toujours opérationnels après une remise en service datant de 2008<ref>{{fr}}{{Article |lang=fr |titre=Les forces armées libanaises |revue=[[Défense et Sécurité internationale]] |ISSN=1772-788X |no=62 |date=septembre 2010 |pages=66-67}}.</ref>.
Le 22 décembre 2012, l'armée libanaise a reçue six hélicoptères de type « Huey II » don du gouvernement américain à l'armée libanaise<ref>{{Lien web|url=http://mplbelgique.wordpress.com/tag/huey-ii/ |titre=Pour la première fois en 15 ans, l’armée reçoit des hélicoptères|année= 22 décembre 2012}}</ref>.

L'armée de l'air Libanaise a une longue histoire d'utilisation d'avions de combats [[Hawker Hunter]] depuis 1958. En [[2011]], 4 d'entre eux sont toujours opérationnels après une remise en service datant de 2008<ref>{{fr}}{{Article |lang=fr |titre=Les forces armées libanaises |revue=[[Défense et Sécurité internationale]] |ISSN=1772-788X |no=62 |date=septembre 2010 |pages=66-67}}</ref>.


L'armée libanaise a utilisé également des [[Dassault Mirage III|Dassault Mirage III EL]] entre [[1974]] et [[2000]] avant de les vendre au [[Pakistan]].
L'armée libanaise a utilisé également des [[Dassault Mirage III|Dassault Mirage III EL]] entre [[1974]] et [[2000]] avant de les vendre au [[Pakistan]].


Début novembre 2015, le Liban annonce la commande de six appareils [[Embraer EMB 314]] ''Super Tucano'' qui remplaceront d'ici 2019 les [[Hawker Hunter]] survivants<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Le Liban achète six A-29 Super Tucano pour lutter contre les djihadistes|url=http://www.avionslegendaires.net/2015/11/actu/le-liban-achete-six-a-29-super-tucano-pour-lutter-contre-les-djihadistes/|date=3 novembre 2015 |site=Avions légendaires |consulté le=8 novembre 2015 }}.</ref>.
Début novembre 2015, le Liban annonce la commande de six appareils [[Embraer EMB 314]] ''Super Tucano'' qui remplaceront d'ici 2019 les [[Hawker Hunter]] survivants<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Le Liban achète six A-29 Super Tucano pour lutter contre les djihadistes|url=http://www.avionslegendaires.net/2015/11/actu/le-liban-achete-six-a-29-super-tucano-pour-lutter-contre-les-djihadistes/|date=3 novembre 2015 |site=Avions légendaires |consulté le=8 novembre 2015 }}.</ref>.


==Forces spéciales==
==Forces spéciales==
Les forces spéciales libanaises forment l'élite de l'armée libanaise. Ceux qui s'inscrivent sont soumis à un régime de formation rigoureux et doivent être dans un état physique et mental irréprochable avant d'accéder à cette position recherchée. Chaque branche des Forces armées comportent des forces spéciales ou Commandos. Ceux-ci comprennent:
Les forces spéciales libanaises forment l'élite de l'armée libanaise. Ceux qui s'inscrivent sont soumis à un régime de formation rigoureux et doivent être dans un état physique et mental irréprochable avant d'accéder à cette position recherchée. Chaque branche des Forces armées comportent des forces spéciales ou commandos. Ceux-ci comprennent :

• Régiment Commando - Maghaweer

• Régiment Libanais aéroporté - Moujawkal

• Régiment Commando Marine (Navy SEALs)

• Panthers - Forces de sécurité interne

Pour assurer l'efficacité de ces forces d'élite, de nombreux Commandos sont envoyés à l'étranger pour des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Ils y reçoivent une formation supplémentaire dans des domaines spécialisés que les Forces armées libanaises sont incapables de fournir, en raison d'un manque de ressources. Au Liban, chaque Commando est formé à la guerre urbaine et la guérilla. Durant cette formation rigoureuse, chaque commando est soumis à un horaire de 20 heures par jour pendant trois mois, divisé en différentes étapes. Chaque étape consiste en une forme spécialisée de la guerre et ses tactiques associées. Ces tactiques incluent le sabotage, le sniping, l'extraction et les opérations clandestines. Les forces spéciales libanaises sont également bien connues pour tuer à mains nues et manger des serpents lors des cérémonies de remise de diplômes. [20] [21]


* régiment commando - Maghaweer ;
En 2008, l'armée libanaise a établi un commandement des opérations spéciales afin de regrouper les unités d'élite de l'armée. Ces forces d'opérations spéciales comprennent le régiment aéroporté, le régiment de commandos, la régiment de commandos de marine et le régiment de contre-sabotage du renseignement militaire. La taille initiale de la force sera d'au moins de deux brigades, soit environ 5.000 soldats, mais il est prévu de l'agrandir jusqu'à trois brigades.
* régiment libanais aéroporté - Moujawkal ;
* régiment commando marine (Navy SEALs) ;
* Panthers – forces de sécurité interne.


Pour assurer l'efficacité de ces forces d'élite, de nombreux commandos sont envoyés à l'étranger pour des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Ils y reçoivent une formation supplémentaire dans des domaines spécialisés que les Forces armées libanaises sont incapables de fournir, en raison d'un manque de ressources. Au Liban, chaque Commando est formé à la guerre urbaine et la guérilla. Durant cette formation rigoureuse, chaque commando est soumis à un horaire de 20 heures par jour pendant trois mois, divisé en différentes étapes. Chaque étape consiste en une forme spécialisée de la guerre et ses tactiques associées. Ces tactiques incluent le sabotage, le sniping, l'extraction et les opérations clandestines. Les forces spéciales libanaises sont également bien connues pour tuer à mains nues et manger des serpents lors des cérémonies de remise de diplômes.
== A ==
{{...}}


En 2008, l'armée libanaise a établi un commandement des opérations spéciales afin de regrouper les unités d'élite de l'armée. Ces forces d'opérations spéciales comprennent le régiment aéroporté, le régiment de commandos, la régiment de commandos de marine et le régiment de contre-sabotage du renseignement militaire. La taille initiale de la force sera d'au moins de deux brigades, soit environ {{unité|5000 soldats}}, mais il est prévu de l'agrandir jusqu'à trois brigades.
== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Autres projets | commons = Category:Military of Lebanon}}
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=== Liens externes ===
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* {{officiel|http://www.lebarmy.gov.lb}}
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* {{fr}} [http://www.armyrecognition.com/moyen_orient/Liban/Liban_index_materiel.htm Informations sur les équipements de l'armée libanaise]
* {{fr}} [http://www.armyrecognition.com/moyen_orient/Liban/Liban_index_materiel.htm Informations sur les équipements de l'armée libanaise].


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Forces armées libanaises
Image illustrative de l’article Forces armées libanaises
Branches Forces aériennes libanaises
Marine libanaise
Forces terrestres libanaises
Quartier-général Yarzé
Commandement
Commandant en chef Joseph Aoun (en) (2018-)
Main-d'œuvre
Âges militaires 18-30 ans pour le service militaire obligatoire et volontaire ; engagement de service – 1 ans (2018)
Disponibles au service militaire 1 106 879 hommes (âge 18-49),

1 122 595 femmes (âge 18-49) hommes

Actifs 60 000 (56 600 forces terrestres, 1 800 forces navales, 1 600 forces aériennes)
Budgets
Budget 1,6 milliard dollars US (2018)
Industrie
Fournisseurs étrangers Drapeau de la France France
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Drapeau de la Roumanie Roumanie
Drapeau du Brésil Brésil
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la Suède Suède
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Drapeau de l'Australie Australie
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
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L'armée libanaise (en arabe : الجيش اللبناني, al-Jaych al-Lubnani) a pour missions principales de maintenir la sécurité et la stabilité du Liban, la sécurité des frontières, la sécurité des ports, les opérations de sauvetage, la lutte contre les incendies, le combat du trafic de drogue et de la contrebande à travers les frontières, et la lutte anti-terroriste.

L'armée libanaise est constituée de trois branches :

  • les forces terrestres ;
  • les forces navales ;
  • les forces aériennes.

Ces trois branches sont coordonnées par le centre de commandement de l'armée libanaise, située à Yarzé, à l'est de la capitale Beyrouth.

Il y a un total six écoles militaires à travers le pays. Des officiers cadets sont souvent envoyés à l'extérieur pour recevoir des formations complémentaires.

Selon The Military Balance 2017 de l'International Institute for Strategic Studies, le budget de la Défense libanaise atteignait, en 2017, 1,74 milliard de dollars, soit 4,4% de son PIB[1].

L'équipement actuel est principalement américain, car les forces armées libanaises attendent toujours la promesse de don de l'Arabie saoudite formulée fin 2013. En effet cette dernière a offert un don de 3 milliards de dollars à l'armée libanaise pour acheter des armes auprès de la France avec qui le Liban a des relations historiques. Le programme est annulé en 2016 à la suite de griefs formulés par l'Arabie saoudite à l'encontre du Liban. Mais le président Michel Aoun, en visite à Riyad, a réussi à obtenir la promesse de rétablissement du don.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les origines[modifier | modifier le code]

L’histoire de l’armée libanaise remonte à la Première Guerre mondiale. En 1916, Le gouvernement français en guerre contre l'Empire ottoman crée La Légion d’Orient à laquelle se joignent de jeunes Libanais.

En 1926, un des vecteur de la naissance de l’Armée libanaise, la première unité des francs-tireurs libanais fut créée à partir de la Légion d’Orient. Les Troupes spéciales du Levant de l'armée du Levant constitués en partie de libanais sera un autre vecteur.

Précédant la déclaration de l’indépendance du Liban, le , les différentes unités militaires ont été regroupées pour former la cinquième brigade sous le commandement du colonel Fouad Chehab.

De l'indépendance à la guerre civile[modifier | modifier le code]

Premier drapeau de l'armée libanaise.

Le jour de l’indépendance, le troisième régiment des francs-tireurs fut mis à la disposition du gouvernement libanais pour maintenir la sécurité. Cependant, la majeure partie de l’armée libanaise continua d’opérer au sein de l’armée française jusqu’au retrait total de cette dernière, le premier août 1945. À cette date, l'armée libanaise passe sous la pleine autorité du gouvernement national.

En 1948, lors de la première guerre israélo-arabe, le Liban ne participa pas officiellement aux combats, se contentant d'une pénétration de quelques centaines de mètres en Palestine. Le soutien libanais se limita ensuite à un appui logistique aux forces syriennes et à l'armée de Libération arabe, à l'exception d'une opération offensive menée les 5 et 6 juin 1948 en Galilée à la frontière, contre les forces israéliennes qui occupaient le village de Malkieh. Les Israéliens reprirent sans combat la position, préalablement évacuée par ses défenseurs, en octobre suivant lors de l'opération Hiram.

Lors de la crise de 1958 au Liban, avant que les combats n'éclatent, le général Fouad Chehab, commandant de l'armée nationale, a décidé que ses 7 000 hommes devaient éviter de se laisser entraîner dans le conflit imminent. Il a soutenu que l'armée, dont les effectifs étaient répartis à parts égales entre le christianisme et l'islam, se désintégrerait si on lui ordonnait de soutenir l'une ou l'autre des factions religieuses. Après les émeutes de mai, il a cependant eu recours à la force, mais pour empêcher une effusion de sang plutôt que pour assurer le triomphe d’un camp ou de l’autre. À Tripoli, par exemple, les troupes du général Chehab ont contribué à contenir les rebelles, tandis qu'à Beyrouth, la capitale, l'armée a empêché la police du président Chamoun d'attaquer les quartiers de la ville tenus par les rebelles[2].

Entre 1961 et 1967, l'armée offrit son concours à la Haigazian College Rocket Society (HCRS) et à la Lebanese Rocket Society pour développer un programme de lanceur spatial, la fusée Cèdre[3].

La guerre du Liban[modifier | modifier le code]

En 1975, date le début de la guerre libanaise, l'effondrement politique total du pays a empêché l'armée libanaise d'assumer son rôle national de garant de la stabilité interne et de la sécurité. Des petites unités équipées de quelques postes de tir de missiles Milan tentent de stopper l'intervention de l'armée syrienne le dans la région de Beyrouth. Elles réussissent à détruire plusieurs T-55 et T-62 avant d’être submergées par le nombre[4].

AML 90 de l'armée libanaise, Beyrouth, 1982.

Le , les forces israéliennes envahissent une partie du pays jusqu’au fleuve Litani. Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 425, réclamant le retrait inconditionnel des Israéliens jusqu’aux frontières internationalement reconnues. Les Nations unies déploient 4 000 soldats au Liban-Sud pour s’en assurer et aider le gouvernement libanais à asseoir sa souveraineté. Le Liban lui-même envoie 700 soldats au sud pour prendre position avec les troupes de l'ONU.

Lors de l'invasion israélienne du Liban en 1982, un bataillon de l'armée fut mobilisé pour défendre le palais présidentiel de Baabda, craignant qu'il ne soit l'objet d'attaques. Ce fut la seule action entreprise par l'armée libanaise pendant cette invasion.

Lors de la guerre de la montagne, en septembre 1983, la 8e brigade de l'armée libanaise combat avec succès les milices alliées druzes palestiniennes et syriennes dans la bataille de Souk El Gharb.

En 1988, après l’échec du Parlement libanais à élire un nouveau président de la République, le président sortant, Amine Gemayel, nomme un gouvernement militaire dirigé par le général Michel Aoun avant de quitter ses fonctions.

À la suite des attaques et des attentats répétés de l'armée syrienne, Aoun lance la guerre de libération le . Dans les mois qui suivent, l'armée libanaise et les forces syriennes échangent des tirs d'artillerie à Beyrouth.

Le , le président syrien Hafez el-Assad, allié depuis le mois d’août des Américains dans le conflit du Golfe, lance ses troupes à l’assaut des régions contrôlées par le général Aoun et du palais présidentiel de Baabda. Le général Aoun lance un appel au cessez-le-feu et ordonne les troupes de l'armée de recevoir ses ordres du général Émile Lahoud.

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Conscription[modifier | modifier le code]

Le service militaire obligatoire a été ramené de 12 mois le 4 mai 2005, et afin d'être supprimé dans un délai de deux ans à compter de cette date. Le , le service militaire a été officiellement supprimé[5].

Conflit israélo-libanais de 2006[modifier | modifier le code]

Du 12 juillet au , le Liban a été en butte à des attaques très violentes d'Israël (voir Conflit israélo-libanais de 2006). La résistance de son armée a été timide, se limitant à la défense aérienne. Cette situation s'explique par le fait que le Liban ne s'est pas mis officiellement en état de guerre contre l'État hébreu, mais aussi et surtout par l'ancienneté relative des équipements de l'armée libanaise par rapport à ceux de l'armée israélienne. Différentes bases ont été attaquées par l'armée israélienne. On dénombre une vingtaine de victimes et une cinquantaine de blessés dans les rangs de l'armée libanaise.

Les principales bases attaquées :

Le Conseil des ministres libanais a décidé, à la suite de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, d'envoyer 15 000 soldats libanais au Sud-Liban. Le 16 août 2006, l'armée libanaise a commencé à se déployer au sud du fleuve Litani, après plus de 40 années d'absence de cette région du pays[6].

Combats de septembre 2007[modifier | modifier le code]

Le , l'armée libanaise prend le camp de Nahr-el-Bared. Elle tue dans cette action 225 membres du Fatah al-Islam, en capture 202 dans le Nord du pays et perd 169 militaires tombés au combat[7].

Soutien étranger[modifier | modifier le code]

Conséquences du conflit israélo-libanais de 2006

Après les événements de juillet et août 2006, différents pays ont exprimé leur intention de soutenir l'armée libanaise, et de lui fournir des armes modernes. La Belgique a offert à l'armée libanaise des pièces d'artillerie et des munitions.

La France a livré des munitions, des explosifs, du matériel de transmission, et une aide de 4,5 millions d'euros. L'Arabie saoudite a offert 500 millions de dollars (près de 400 millions d'euros), Abou Dhabi et le Qatar quelque 300 millions de dollars[8].

En janvier 2007, l'armée a reçu 20 Humvees provenant des États-Unis, dans le cadre d'un programme d'aide d'un montant de 40 millions de dollars, comprenant aussi 285 autres Humvees, des munitions, des pièces de rechange, et de l'entraînement[9].

En mars 2007, l'armée a reçu 9 hélicoptères Gazelle comme donation des Émirats arabes unis.

Le 31 décembre 2007, la vente de 71 blindés d'occasion a été finalisée lors d'une visite au Liban par le chef de la Défense belge. Le montant de ce contrat s'élève à 3,5 millions d'euros et les livraisons se font dans le courant de l'année 2008[10]. Cette vente concerne au total 43 Leopard 1, seize blindés chenillés de type AIFV dotés d'un canon de 25 mm et douze transporteurs de troupe de type M113, ainsi que des munitions.

Le , la Russie annonce une donation d'armes au Liban, comprenant des hélicoptères, chars et pièces d'artillerie. L'opération envisagée comprend six hélicoptères Mi-24, trente et un chars T-72 et trente-six pièces d'artillerie de calibre 130 mm[11].

L'aide saoudienne, le contrat Donas

Le 29 décembre 2013, alors que la guerre civile syrienne déborde sur le territoire libanais, l'Arabie saoudite annonce un soutien de trois milliards de dollars US aux forces armées libanaises[12] pour l’aider à renforcer ses forces armées et à acheter des armes de la France, a annoncé le président libanais, ajoutant qu’il s’agissait du plus gros don de l’histoire du pays pour l’armée. Les armes seront achetées de l’État français dans les plus brefs délais vu les relations historiques qui le lient au Liban et à l'étroite coopération militaire entre les deux pays. En février 2015, on annonce les premières livraisons en avril[13]. L'Arabie saoudite suspend toutefois ce programme d'aide en 2016, reprochant au Liban de ne pas empêcher les actions agressives du Hezbollah à son encontre[14]. L'achat lui-même n'est pas annulé, les armements servant au profit du pays donataire, en guerre au Yémen[15].

Commandant des Forces armées libanaises

Forces terrestres[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Soldats de l'armée libanaise, 2009.

En 2016 les forces terrestres sont composées de :

  • 5 commandements de régions ;
  • 11 brigades d'infanterie mécanisées ;
  • la brigade de la garde républicaine ;
  • un régiment de commandos ;
  • 6 régiments d’intervention ;
  • 1 régiment aéromobile ;
  • 1 régiment de commandos marine ;
  • 2 régiments d’artillerie ;
  • 1 régiment de chars de combat ;
  • 1 régiment de lutte anti-char ;
  • 4 régiments de frontières terrestres.

De même les unités de support comportent :

  • les services médicaux ;
  • la brigade de support ;
  • la brigade logistique ;
  • la police militaire ;
  • le régiment autonome des travaux ;
  • le régiment de transport ;
  • le régiment de génie ;
  • le régiment de transmissions.

Équipements lourd[modifier | modifier le code]

Nimr de l'armée libanaise.
Un VAB de l'armée libanaise.
Un M113 de l'armée libanaise à Beyrouth.
Humvee des commandos de marine libanais.
Équipement des forces terrestres libanaises
Chars T-54/T-55, M-48 A1/A5, char M60 180 + 60 + 10
Véhicules de transport de troupes (en service avant la guerre du Liban) M59 (en), Panhard M-3, Chaimite (en), AMX-VCI, AMX-13 VTT,

FV-603 Saracen (en), M125A2 (en) (avec du mortier de 81 mm), Universal Carrier, Cadillac Gage V-100 Commando

Véhicules de transport de troupes M113A1/A2[16], VAB VCI 1 300 + 80
Chars légers déclassés (en service avant et/ou durant la guerre du Liban) AMX-13
Véhicule blindé de combat AIFV-B-C25 (tourelle-canon de 25 mm), 16
Véhicules légers de reconnaissance AML 90, Nimr II 1 exemplaire reçu en 2012 [17] Iveco VTLM Lince 60 + 1
M-48 de l'armée libanaise.

L'armée possède également une variété d'équipement d'artillerie et de systèmes de missiles sol-sol.

Artillerie / missiles / des forces terrestres libanaises
Artillerie remorquée M101 howitzer (105 mm), D-30 (122 mm), 122-mm howitzer M1938 (M-30) (122 mm), M-46 (130 mm), 2A36 (152 mm), M114 155 mm howitzer A1 (155 mm), M198 (155 mm), Model 50 (155 mm)
Artillerie auto-propulsée M109 A3 12
Défenses antiaériennes M42 Duster, ZU-23 (23 mm), SA-7A/SA-7B Grail 30+
Missiles antichar guidés ENTAC, MILAN, BGM-71 TOW, RPG-7, M72 LAW, M65 Rocketlauncher, 70
Systèmes d'artillerie lance-roquettes BM-21, BM-11 30
Véhicules Land Rover Defender, M151 MUTT jeep, CUCV, HMMWV « Humvee », AIL M-325 Commandcar, M35A3 3 100+
Armes standards d'infanterie (avant la guerre du Liban) fusils semi-automatiques MAS 1949-1956, Sertling Mk 4 PM MAT 49, BREN, FN CAL, M16A1, MG34, Browning GP, Walther P38.
Arme standards d'infanterie (guerre du Liban/années 2010) M16, CAR-15, AKMS, FN P90, FN FAL, Colt M4, AK-74, AKS-74U, AKM/ AKMS, AK-47, MP5, HK G3,

HK 33, SVD, RPK, FN MAG, PKM, Browning M2

Armes lourdes d'infanterie Fusils sans recul M40, divers mortiers

Forces navales[modifier | modifier le code]

Les Forces navales sont la composante maritime de l'armée libanaise.

La marine libanaise est responsable de la protection des eaux territoriales du Liban, de la protection des ports, et de la répression de la contrebande.

La structure de la marine est centralisée autour du commandement des marines, et se divise en le quartier général de la marine, du département des équipements navales, l'école navale, la base navale de Beyrouth et la base navale de Jounieh.

Les unités des forces navales libanaises comptent :

Bâtiments des forces navales
Vedettes de support de combat Emmanuela (Camuffo) de construction britannique 27
EDIC EDIC (engins de débarquement d'infanterie et de chars), Damour et Tyr, offerts par la France (670 tpc) 2
Patrouilleurs Amchit (Bremen 2) (120 tpc) 1
Patrouilleurs Nakoura (Bremen) (35 tpc) 1
Patrouilleurs Trablous (Tracker) (35 tpc) 9
Craft Boats patrouilleur de 36 m avec des capacités de navigation en haute mer 2

Forces aériennes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Forces aériennes libanaises.
Insigne de l'armée de l'air.
UH-1H de l'armée libanaise.

Les forces aériennes possèdent en 2010 15 hélicoptères Bell UH-1H (reçus en 1995 de l'armée américaine)[18]. Ils sont utilisés dans tout le pays pour différentes missions.

L'inventaire de l'armée de l'air comprend également à cette date 8 Gazelle, 10 Puma et 3 Sikorsky S-61.

L'armée de l'air a acquis en 2006 4 nouveaux hélicoptères Robinson R44 Raven II, qui sont utilisés pour la formation des nouveaux pilotes, et pour la surveillance. Ce nouvel escadron est basé à la base aérienne de Rayak dans la partie est du pays.

Au début de 2007, quatre hélicoptères Bell 212 ont été remis en service à la suite de la réception de pièces de rechange pour 1 million d'euros dans le cadre d'un programme d'aide italien, et 9 hélicoptères Gazelle ont été reçus des Émirats arabes unis.

En décembre 2008, la Russie a annoncé que 10 Mig 29 seront délivrés à l'armée libanaise courant 2009[19],[20]. Par la suite, ce transfert n'a pas eu lieu, le Liban jugeant le coût de maintenance de ces avions très élevé par rapport à son budget défense et mal adapté à l'étroitesse du pays. Ce contrat s'est transformé en projet d'acquisition en cours de réalisation de 6 hélicoptères lourds d'attaque Mil Mi-35 (version export du célèbre Mil Mi-24 Hind D).

Elle disposent également, début 2012, de 2 AC-208 Combat Caravan payés par l'USAF[21].

Le 22 décembre 2012, l'armée libanaise a reçu six hélicoptères de type « Huey II » don du gouvernement américain à l'armée libanaise[22].

L'armée de l'air libanaise a une longue histoire d'utilisation d'avions de combat Hawker Hunter depuis 1958. En 2011, 4 d'entre eux sont toujours opérationnels après une remise en service datant de 2008[23].

L'armée libanaise a utilisé également des Dassault Mirage III EL entre 1974 et 2000 avant de les vendre au Pakistan.

Début novembre 2015, le Liban annonce la commande de six appareils Embraer EMB 314 Super Tucano qui remplaceront d'ici 2019 les Hawker Hunter survivants[24].

Forces spéciales[modifier | modifier le code]

Les forces spéciales libanaises forment l'élite de l'armée libanaise. Ceux qui s'inscrivent sont soumis à un régime de formation rigoureux et doivent être dans un état physique et mental irréprochable avant d'accéder à cette position recherchée. Chaque branche des Forces armées comportent des forces spéciales ou commandos. Ceux-ci comprennent :

  • régiment commando - Maghaweer ;
  • régiment libanais aéroporté - Moujawkal ;
  • régiment commando marine (Navy SEALs) ;
  • Panthers – forces de sécurité interne.

Pour assurer l'efficacité de ces forces d'élite, de nombreux commandos sont envoyés à l'étranger pour des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Ils y reçoivent une formation supplémentaire dans des domaines spécialisés que les Forces armées libanaises sont incapables de fournir, en raison d'un manque de ressources. Au Liban, chaque Commando est formé à la guerre urbaine et la guérilla. Durant cette formation rigoureuse, chaque commando est soumis à un horaire de 20 heures par jour pendant trois mois, divisé en différentes étapes. Chaque étape consiste en une forme spécialisée de la guerre et ses tactiques associées. Ces tactiques incluent le sabotage, le sniping, l'extraction et les opérations clandestines. Les forces spéciales libanaises sont également bien connues pour tuer à mains nues et manger des serpents lors des cérémonies de remise de diplômes.

En 2008, l'armée libanaise a établi un commandement des opérations spéciales afin de regrouper les unités d'élite de l'armée. Ces forces d'opérations spéciales comprennent le régiment aéroporté, le régiment de commandos, la régiment de commandos de marine et le régiment de contre-sabotage du renseignement militaire. La taille initiale de la force sera d'au moins de deux brigades, soit environ 5 000 soldats, mais il est prévu de l'agrandir jusqu'à trois brigades.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Article du Figaro sur l'armée libanaise en août 2006.
  2. ↑ https://historyinpieces.com/documents/documents/air-force-role-crises-lebanon-taiwan-congo-cuba-dominican-republic/
  3. ↑ Alexandre Najjar, Dictionnaire amoureux du Liban, EDI8, 2014, articles « Fusée », « Émile Bustani » et « Timbre ».
  4. ↑ Pätrick Mercillon, Le Milan au combat : La légende d'un missile, Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie, , 176 p. (ISBN 978-2-7268-8365-5), p. 10.
  5. ↑ (ar) Communiqué de l'armée déclarant la suppression du servie militaire.
  6. ↑ « Après 40 ans d'absence, l'armée libanaise revient dans le Sud du pays », Libération.
  7. ↑ (fr)[PDF] « Mission RETEX à Nahr El Bared », Heracles no 27, mai-juin 2008.
  8. ↑ « L'armée libanaise compte sur la communauté internationale pour se moderniser », Le Monde.
  9. ↑ « http://today.reuters.co.uk/news/CrisesArticle.aspx?storyId=N12302545&WTmodLoc=World-R5-Alertnet-6 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  10. ↑ « La Belgique vend 71 blindés au Liban, dont 43 chars Léopard », Les Échos.
  11. ↑ (en) « Itar-Tass: A weapons deal possible between Russia and Lebanon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  12. ↑ « Soutien massif de Ryad à l'armée libanaise », Le Figaro, le 29 décembre 2013.
  13. ↑ « Début des livraisons d'armes françaises au Liban en avril », sur L'Orient, (consulté le ).
  14. ↑ « Laurent Lagneau, L’Arabie Saoudite suspend le contrat conclu avec la France pour équiper l’armée libanaise », 19 mai 2016, www.opex360.com.
  15. ↑ « L'Arabie Saoudite à la France : ODAS, khalass (Ça suffit) », 29 mars 2016, rpdefense.over-blog.com.
  16. ↑ « United States gives 200 M113s to Lebanon », sur armyrecognition.com,
  17. ↑ « List of Lebanese Armed Forces Vehicles (updated 07/28/2013) », milinme.wordpress, .
  18. ↑ « Les forces armées libanaises », Défense et Sécurité internationale, no 62,‎ , p. 66-67 (ISSN 1772-788X).
  19. ↑ (en) « Russia to deliver 10 MiG fighter jets to Lebanon », AFP, Zawya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. ↑ « La Russie livrera dix MiG-29 au Liban (ministre libanais) », RIA Novosti, (consulté le ).
  21. ↑ Stephen Trimble, « USAF orders 2nd armed Cessna Caravan for Lebanon », (consulté le ).
  22. ↑ « Pour la première fois en 15 ans, l’armée reçoit des hélicoptères », .
  23. ↑ (fr)« Les forces armées libanaises », Défense et Sécurité internationale, no 62,‎ , p. 66-67 (ISSN 1772-788X).
  24. ↑ « Le Liban achète six A-29 Super Tucano pour lutter contre les djihadistes », sur Avions légendaires, (consulté le ).

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