« Palais des Nations » : différence entre les versions

Présentation
Partie de	Liste des biens culturels de Genève / Petit-Saconnex
Destination initiale	Siège de la Société des Nations
Destination actuelle	Siège européen de l'Organisation des Nations unies
Style	Classicisme dépouillé
Architecte	Julien Flegenheimer, Henri-Paul Nénot, Camille Lefèvre, Joseph Vago, Carlo Broggi
Première pierre	7 septembre 1929
Construction	1929-1938
Ouverture	1938
Occupant	Office des Nations Unies à Genève (depuis 1946)
Propriétaire	Organisation des Nations unies
Patrimonialité	Bien culturel suisse d'importance nationale (d)
Site web	(en) www.ungeneva.org
Pays	Suisse
Canton	Genève
Commune	Genève
Coordonnées	46° 13′ 35″ N, 6° 08′ 27″ E

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Le palais des Nations est un complexe de bâtiments construits entre 1929 et 1937 au sein du parc de l'Ariana à Genève (Suisse). Il sert de siège à la Société des Nations (SDN) jusqu'en 1946, puis est occupé par l'Organisation des Nations unies. En 1966, le palais devient le siège européen des Nations unies (Office des Nations unies à Genève ou ONUG) et le second plus important de l'organisation après le siège de l'ONU à New York.

Chaque année, le quartier général genevois des Nations unies accueille environ 8 000 réunions dont près de 600 grandes conférences. Quelques secteurs du palais sont accessibles aux visiteurs qui sont au nombre d'environ 100 000 par an.

Le palais abrite également des bureaux de divers organismes de l'ONU (seul le CNUCED a son siège à Genève) :

Histoire[modifier | modifier le code]

Après la fondation de la SDN, le 10 janvier 1920, Genève fut choisie comme siège de l'organisation en raison des traditions diplomatiques propres à la ville, qui fit don du terrain où se trouve actuellement le palais.

La construction de celui-ci est soumise en 1926 à un concours d'architecture. Cependant le jury ne parvient pas à départager les 377 propositions^[1] et charge en conséquence les architectes Carlo Broggi (it) (Italie), Julien Flegenheimer (Suisse), Camille Lefèvre et Henri-Paul Nénot (France) ainsi que Joseph Vago (Hongrie) d'élaborer un projet commun. Finalement, la première pierre d'un bâtiment de style néoclassique est posée le 7 septembre 1929. En 1933, le secrétariat de la SDN s'installe dans les parties terminées de la construction puis, en 1936, la plus grande partie du personnel installée dans le siège précédent (le palais Wilson) emménagent dans le bâtiment quasiment terminé. L'aménagement intérieur se compose encore en grande partie des matériaux offerts par les pays membres de la SDN. Par ailleurs, sous la première pierre du bâtiment, se trouve une capsule temporelle qui contient entre autres la liste de tous les membres de la SDN, une copie de ses actes constitutifs et des pièces de monnaie de tous les pays membres. La SDN est toutefois déjà politiquement paralysée et a clairement perdu de son influence et de sa légitimité. Cela ne changera plus jusqu'en 1945, année de sa dissolution.

À la suite de la transmission du bâtiment aux Nations unies, fondées en 1945 pour prendre la succession de la SDN, le complexe est agrandi à différentes reprises. Entre 1950 et 1952, le bâtiment K est rehaussé autour de trois étages supplémentaires, alors que le bâtiment D est construit pour accueillir le siège temporaire de l'Organisation mondiale de la santé. Le bâtiment E est construit entre 1968 et 1973 pour abriter un centre de conférences.

En 1988, exceptionnellement à la demande de Yasser Arafat, la 26^e session de l'Assemblée générale des Nations unies se déroula au palais des Nations^[2].

En 2004, une installation d'écoute, d'un style rudimentaire, est découverte dans le salon français. En 2006-2007 ce sont trois installations d'écoutes qui sont découvertes dans la salle C-108, sans qu'il n'ait été possible de démontrer quels pays étaient responsables de cet espionnage^[3].

Au terme de ces extensions, le complexe s'étend sur environ 600 mètres de long et abrite 34 salles de conférences ainsi qu'environ 2 800 bureaux. Dans le bâtiment principal se trouve la « sculpture pour la non prolifération des armes nucléaires » de l'artiste Clemens Weiss qui fut offert en 1996 par l'Allemagne aux Nations unies. Le 18 novembre 2008, la salle de conférence XX et plus particulièrement sa coupole est entièrement refaite par l'artiste espagnol Miquel Barceló, à la suite d'une commande de l'État espagnol qui souhaitait faire un cadeau aux Nations unies^[4]. C'est dans cette salle que siègera désormais le Conseil des droits de l'homme des Nations unies.

Parc de l'Ariana[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Parc de l'Ariana.

Le palais des Nations se trouve dans le parc genevois de l'Ariana couvrant une superficie de 45 hectares et délimité par l'avenue de la Paix. Le bâtiment offre une perspective sur le Léman et les Alpes. À l'opposé, de l'autre côté de l'avenue, se trouve le siège du Comité international de la Croix-Rouge, ainsi que l'école hôtelière de Genève. Le parc fut offert à la ville de Genève par la famille Revilliod de La Rive à la condition que : Gustave Revilliod y soit enterré et que le parc soit ouvert au public. Pour des raisons de sécurité, le parc n'est plus accessible au public^[5]. Les paons qui se trouvent actuellement dans le parc et qui sont nourris par les jardiniers, sont des cadeaux que l’ONUG a reçu soit par la mission permanente de l’Inde dans les années 1980, soit d’un parc zoologique japonais^[6].

Par ailleurs, les villas « La Fenêtre », « Le Bocage » et « La Pelouse » datant respectivement de 1820, 1823 et 1853, font partie du parc mais furent à l'origine des résidences privées^[6]. La villa « La Fenêtre » est aujourd'hui le siège du directeur général de l'Office des Nations unies à Genève, tandis que les villas « Le Bocage » et « La Pelouse » servent comme bâtiments administratifs. Le parc abrite également un petit chalet.

Galerie[modifier | modifier le code]

Le palais des Nations et la sphère armillaire.
Vue du parc sur le lac Léman.
Couloir du bâtiment principal.
Salle des droits de l'homme et de l'alliance des civilisations.
Salle du Conseil.
Salle des assemblées.
Salle XIX.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Palais des Nations » (voir la liste des auteurs).

↑ Construction du palais des Nations (ONUG)
↑ Conférence sur la Syrie: Genève renoue avec sa tradition de ville de paix, article de la Tribune de Genève du 16 janvier 2014.
↑ Étienne Dubuis, « Genève, paradis des grandes oreilles », Le Temps,‎ 30 octobre 2013, p. 4.
↑ « Miquel Barcelo, un « ovni » à Genève », Le Monde,‎ 17 novembre 2008 (lire en ligne)
↑ Le parc de l'Ariana sur le site officiel de la ville de Genève
↑ ^{a et b} Le parc de l'Ariana (ONUG)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Palais des Nations, sur Wikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Pallas, Histoire et architecture du palais des Nations (1924-2001). L'Art déco au service des relations internationales, Genève, éd. Nations unies, 2001
Michel Marbeau, La Société des Nations. Vers un monde multilatéral, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, 2017

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité :
- VIAF
- GND
- Tchéquie
- WorldCat
Ressource relative à l'architecture :
- PSS
Site de l'Office des Nations unies à Genève (ONUG)
Informations sur le palais des Nations sur le site de l'ONUG
Site officiel de la Ville de Genève : place des Nations

[1] Construction du palais des Nations (ONUG)

[2] Conférence sur la Syrie: Genève renoue avec sa tradition de ville de paix, article de la Tribune de Genève du 16 janvier 2014.

[3] Étienne Dubuis, « Genève, paradis des grandes oreilles », Le Temps,‎ 30 octobre 2013, p. 4.

[Monde171108-4] « Miquel Barcelo, un « ovni » à Genève », Le Monde,‎ 17 novembre 2008 (lire en ligne)

[5] Le parc de l'Ariana sur le site officiel de la ville de Genève

[Parc-6] {a et b} Le parc de l'Ariana (ONUG)

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

@@ Ligne 10 : / Ligne 10 : @@
  | subdivision           = {{CH-GE}}
  | intitulé subdivision  = [[Canton (Suisse)|Canton]]
- | commune               = [[Genève]]
+ | commune               = [[Fichier:Wappen Genf matt.svg|20px|Blason de Genève]] [[Genève]]
  | intitulé commune      = [[Commune (Suisse)|Commune]]
  | style                 =
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  | site                  =
 }}
-Le '''palais des Nations''' est un complexe de [[Bâtiment (construction)|bâtiments]] construits entre [[1929]] et [[1937]] au sein du [[parc de l'Ariana]] à [[Genève]] ([[Suisse]]). Il sert de siège à la [[Société des Nations]] (SDN) jusqu'en [[1946]] puis est occupé par l'[[Organisation des Nations unies]]. En [[1966]], le palais devient le siège européen des Nations unies ([[Office des Nations unies à Genève]] ou ONUG) et le second plus important de l'organisation après le [[siège de l'ONU]] à [[New York]].
+Le '''palais des Nations''' est un complexe de [[Bâtiment (construction)|bâtiments]] construits entre 1929 et 1937 au sein du [[parc de l'Ariana]] à [[Genève]] ([[Suisse]]). Il sert de siège à la [[Société des Nations]] (SDN) jusqu'en 1946, puis est occupé par l'[[Organisation des Nations unies]]. En 1966, le palais devient le siège européen des Nations unies ([[Office des Nations unies à Genève]] ou ONUG) et le second plus important de l'organisation après le [[siège de l'ONU]] à [[New York]].
-Chaque année, le quartier général genevois des Nations unies accueille environ {{formatnum:8000}} réunions dont près de 600 grandes conférences. Quelques secteurs du palais sont accessibles aux visiteurs qui sont au nombre d'environ {{formatnum:100000}} par an.
+Chaque année, le quartier général genevois des Nations unies accueille environ {{nb|8000 réunions}} dont près de {{nb|600 grandes}} conférences. Quelques secteurs du palais sont accessibles aux visiteurs qui sont au nombre d'environ {{formatnum:100000}} par an.
 Le palais abrite également des bureaux de divers organismes de l'ONU (seul le CNUCED a son siège à Genève) :
-* [[Agence internationale de l'énergie atomique]] (AIEA)
 * [[Bureau de la coordination des affaires humanitaires]]
 * [[Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement]] (CNUCED)
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 == Histoire ==
-[[Fichier:Palais des Nations unies, à Genève.jpg|alt=|gauche|vignette|Allée des Drapeaux]]
+[[Fichier:Palais des Nations unies, à Genève.jpg|alt=|gauche|vignette|Allée des Drapeaux.]]
-Après la fondation de la SDN, le {{date|10 janvier 1920}}, Genève fut choisie comme siège de l'organisation en raison des traditions diplomatiques propres à la ville, qui fit don du terrain où se trouve actuellement le palais.
+Après la fondation de la SDN, le {{date-|10 janvier 1920}}, Genève fut choisie comme siège de l'organisation en raison des traditions diplomatiques propres à la ville, qui fit don du terrain où se trouve actuellement le palais.
-La construction de celui-ci est soumise en [[1926]] à un concours d'architecture. Cependant le [[jury]] ne parvient pas à départager les 377 propositions<ref>[http://www.unog.ch/80256EE600581D0E/%28httpPages%29/306A6D6505098824C12579BC0041A4A7?OpenDocument&cntxt=50E8D&cookielang=fr Construction du palais des Nations (ONUG)]</ref> et charge en conséquence les architectes [[Carlo Broggi]] ([[Italie]]), [[Julien Flegenheimer]] ([[Suisse]]), [[Camille Lefèvre (architecte)|Camille Lefèvre]] et [[Henri-Paul Nénot]] ([[France]]) ainsi que [[Joseph Vago]] ([[Hongrie]]) d'élaborer un projet commun. Finalement, la première pierre d'un bâtiment de [[Néoclassicisme|style néoclassique]] est posée le {{date|7 septembre 1929}}. En [[1933]], le secrétariat de la SDN s'installe dans les parties terminées de la construction puis, en [[1936]], la plus grande partie du personnel installée dans le siège précédent (le [[palais Wilson]]) emménagent dans le bâtiment quasiment terminé. L'aménagement intérieur se compose encore en grande partie des matériaux offerts par les pays membres de la SDN. Par ailleurs, sous la première pierre du bâtiment, se trouve une [[capsule temporelle]] qui contient entre autres la liste de tous les membres de la SDN, une copie de ses actes constitutifs et des [[Monnaie|pièces de monnaie]] de tous les pays membres. La SDN est toutefois déjà politiquement paralysée et a clairement perdu de son influence et de sa légitimité. Cela ne changera plus jusqu'en [[1945]], année de sa dissolution.
+La construction de celui-ci est soumise en 1926 à un concours d'architecture. Cependant le [[jury]] ne parvient pas à départager les 377 propositions<ref>[http://www.unog.ch/80256EE600581D0E/%28httpPages%29/306A6D6505098824C12579BC0041A4A7?OpenDocument&cntxt=50E8D&cookielang=fr Construction du palais des Nations (ONUG)]</ref> et charge en conséquence les architectes {{lien | lang = it |Carlo Broggi}} ([[Italie]]), [[Julien Flegenheimer]] ([[Suisse]]), [[Camille Lefèvre (architecte)|Camille Lefèvre]] et [[Henri-Paul Nénot]] ([[France]]) ainsi que [[Joseph Vago]] ([[Hongrie]]) d'élaborer un projet commun. Finalement, la première pierre d'un bâtiment de [[Néoclassicisme|style néoclassique]] est posée le {{date-|7 septembre 1929}}. En 1933, le secrétariat de la SDN s'installe dans les parties terminées de la construction puis, en 1936, la plus grande partie du personnel installée dans le siège précédent (le [[palais Wilson]]) emménagent dans le bâtiment quasiment terminé. L'aménagement intérieur se compose encore en grande partie des matériaux offerts par les pays membres de la SDN. Par ailleurs, sous la première pierre du bâtiment, se trouve une [[capsule temporelle]] qui contient entre autres la liste de tous les membres de la SDN, une copie de ses actes constitutifs et des [[Monnaie|pièces de monnaie]] de tous les pays membres. La SDN est toutefois déjà politiquement paralysée et a clairement perdu de son influence et de sa légitimité. Cela ne changera plus jusqu'en 1945, année de sa dissolution.
-À la suite de la transmission du bâtiment aux Nations unies, fondées en 1945 pour prendre la succession de la SDN, le complexe est agrandi à différentes reprises. Entre [[1950]] et [[1952]], le bâtiment K est rehaussé autour de trois étages supplémentaires, alors que le bâtiment D est construit pour accueillir le siège temporaire de l'[[Organisation mondiale de la santé]]. Le bâtiment E est construit entre [[1968]] et [[1973]] pour abriter un centre de conférences.
+À la suite de la transmission du bâtiment aux Nations unies, fondées en 1945 pour prendre la succession de la SDN, le complexe est agrandi à différentes reprises. Entre 1950 et 1952, le bâtiment K est rehaussé autour de trois étages supplémentaires, alors que le bâtiment D est construit pour accueillir le siège temporaire de l'[[Organisation mondiale de la santé]]. Le bâtiment E est construit entre 1968 et 1973 pour abriter un centre de conférences.
 [[Image:ONU geneva WSIS.jpg|vignette|gauche|La Salle des assemblées, la plus grande salle du palais.]]
-En [[1988]], exceptionnellement à la demande de [[Yasser Arafat]], la {{26e|session}} de l'[[Assemblée générale des Nations unies]] se déroula au palais des Nations<ref>[https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Conference-sur-la-Syrie-Geneve-renoue-avec-sa-tradition-de-ville-de-paix/story/28139427 Conférence sur la Syrie: Genève renoue avec sa tradition de ville de paix], article de la ''[[Tribune de Genève]]'' du 16 janvier 2014.</ref>
+En 1988, exceptionnellement à la demande de [[Yasser Arafat]], la {{26e|session}} de l'[[Assemblée générale des Nations unies]] se déroula au palais des Nations<ref>[https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Conference-sur-la-Syrie-Geneve-renoue-avec-sa-tradition-de-ville-de-paix/story/28139427 Conférence sur la Syrie: Genève renoue avec sa tradition de ville de paix], article de la ''[[Tribune de Genève]]'' du 16 janvier 2014.</ref>.
-En 2004, une [[Écoute (surveillance)|installation d'écoute]], d'un style rudimentaire, est découverte dans le salon français. En 2006-2007 ce sont trois installations d'écoutes qui sont découvertes dans la salle C-108, sans qu'il n'ait été possible de démontrer quels pays étaient responsables de cet [[espionnage]]<ref>''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]'', « Genève, paradis des grandes oreilles », par Étienne Dubuis, p.4, {{Date|30|octobre|2013}}.</ref>.
+En 2004, une [[Écoute (surveillance)|installation d'écoute]], d'un style rudimentaire, est découverte dans le salon français. En 2006-2007 ce sont trois installations d'écoutes qui sont découvertes dans la salle C-108, sans qu'il n'ait été possible de démontrer quels pays étaient responsables de cet [[Renseignement|espionnage]]<ref>{{article | périodique = [[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|titre= Genève, paradis des grandes oreilles |auteur= Étienne Dubuis|passage = 4 |date = 30 octobre 2013}}.</ref>.
-Au terme de ces extensions, le complexe s'étend sur environ {{unité|600|mètres}} de long et abrite 34 salles de conférences ainsi qu'environ {{formatnum:2800}} bureaux. Dans le bâtiment principal se trouve la « sculpture pour la non prolifération des armes nucléaires » de l'artiste [[Clemens Weiss]] qui fut offert en [[1996]] par l'[[Allemagne]] aux Nations unies. Le {{date|18|novembre|2008}}, la salle de conférence XX et plus particulièrement sa coupole est entièrement refaite par l'artiste espagnol [[Miquel Barceló]], à la suite d'une commande de l'État espagnol qui souhaitait faire un cadeau aux Nations unies<ref name=Monde171108>{{Article|texte=https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/11/17/miquel-barcelo-un-ovni-a-geneve_1119578_3246.html|titre=Miquel Barcelo, un « ovni » à Genève|journal=[[Le Monde]]|date=17 novembre 2008}}</ref>. C'est dans cette salle que siègera désormais le [[Conseil des droits de l'homme des Nations unies]].
+Au terme de ces extensions, le complexe s'étend sur environ {{unité|600|mètres}} de long et abrite {{nb|34 salles}} de conférences ainsi qu'environ {{nb|2800 bureaux}}. Dans le bâtiment principal se trouve la « sculpture pour la non prolifération des armes nucléaires » de l'artiste [[Clemens Weiss]] qui fut offert en 1996 par l'[[Allemagne]] aux Nations unies. Le {{date-|18|novembre|2008}}, la salle de conférence XX et plus particulièrement sa coupole est entièrement refaite par l'artiste espagnol [[Miquel Barceló]], à la suite d'une commande de l'État espagnol qui souhaitait faire un cadeau aux Nations unies<ref name=Monde171108>{{Article|texte=https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/11/17/miquel-barcelo-un-ovni-a-geneve_1119578_3246.html|titre=Miquel Barcelo, un « ovni » à Genève|journal=[[Le Monde]]|date=17 novembre 2008}}</ref>. C'est dans cette salle que siègera désormais le [[Conseil des droits de l'homme des Nations unies]].
 == Parc de l'Ariana ==
 [[Fichier:ETH-BIB-Genf = Genève, Palais des Nations-LBS H1-014446.tif|vignette|Le palais des Nations (à droite) et le [[musée Ariana]] (1953).]]
 {{Article détaillé|Parc de l'Ariana}}
-Le palais des Nations se trouve dans le parc genevois de l'Ariana couvrant une [[superficie]] de 45 [[hectare]]s et délimité par l'avenue de la Paix. Le bâtiment offre une perspective sur le [[Léman]] et les [[Alpes]]. À l'opposé, de l'autre côté de l'avenue, se trouve le siège du [[Comité international de la Croix-Rouge]], ainsi que l'[[école hôtelière de Genève]]. Le parc fut offert à la ville de Genève par la famille Revilliod de La Rive à la condition que : [[Gustave Revilliod]] y soit enterré et que le parc soit ouvert au public. Pour des raisons de sécurité, le parc n'est plus accessible au public. <ref>[http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/parcs-jardins-plages-bains-publics/parc-ariana/ Le parc de l'Ariana sur le site officiel de la ville de Genève]</ref>. Les paons qui se trouvent actuellement dans le parc et qui sont nourris par les jardiniers, sont des cadeaux que l’ONUG a reçu soit par la mission permanente de l’[[Inde]] dans les [[années 1980]], soit d’un parc zoologique [[Japon|japonais]]<ref name="Parc">[http://www.unog.ch/80256EE600581D0E/%28httpPages%29/1DE2F2883D9C5E8680256EF700594A46?OpenDocument Le parc de l'Ariana (ONUG)]</ref>.
+Le palais des Nations se trouve dans le parc genevois de l'Ariana couvrant une [[superficie]] de 45 [[hectare]]s et délimité par l'avenue de la Paix. Le bâtiment offre une perspective sur le [[Léman]] et les [[Alpes]]. À l'opposé, de l'autre côté de l'avenue, se trouve le siège du [[Comité international de la Croix-Rouge]], ainsi que l'[[école hôtelière de Genève]]. Le parc fut offert à la ville de Genève par la famille Revilliod de La Rive à la condition que : [[Gustave Revilliod]] y soit enterré et que le parc soit ouvert au public. Pour des raisons de sécurité, le parc n'est plus accessible au public<ref>[http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/parcs-jardins-plages-bains-publics/parc-ariana/ Le parc de l'Ariana sur le site officiel de la ville de Genève]</ref>. Les paons qui se trouvent actuellement dans le parc et qui sont nourris par les jardiniers, sont des cadeaux que l’ONUG a reçu soit par la mission permanente de l’[[Inde]] dans les [[années 1980]], soit d’un parc zoologique [[Japon|japonais]]<ref name="Parc">[http://www.unog.ch/80256EE600581D0E/%28httpPages%29/1DE2F2883D9C5E8680256EF700594A46?OpenDocument Le parc de l'Ariana (ONUG)]</ref>.
-Par ailleurs, les villas « La Fenêtre », « Le Bocage » et « La Pelouse » datant respectivement de 1820, 1823 et 1853, font partie du parc mais furent à l'origine des résidences privées<ref name="Parc"/>. La villa « La Fenêtre » est aujourd'hui le siège du directeur général de l'Office des Nations unies à Genève, tandis que les villas « Le Bocage » et « La Pelouse » servent comme bâtiments administratifs. Le parc abrite également un petit [[chalet]].
+Par ailleurs, les villas « La Fenêtre », « Le Bocage » et « La Pelouse » datant respectivement de 1820, 1823 et 1853, font partie du parc mais furent à l'origine des résidences privées<ref name="Parc"/>. La villa « La Fenêtre » est aujourd'hui le siège du directeur général de l'Office des Nations unies à Genève, tandis que les villas « Le Bocage » et « La Pelouse » servent comme bâtiments administratifs. Le parc abrite également un petit [[chalet]].
 == Galerie ==
@@ Ligne 66 : / Ligne 66 : @@
 Fichier:UN Geneva Assembly Hall.jpg|Salle des assemblées.
 Fichier:UN Geneva Room XIX.jpg|Salle XIX.
-Fichier:Salle des Emirats - Palais des Nations à Genève (ONU).jpg|Salle des Émirats rénovée en 2016 par l'architecte d'intérieur Siavosh Adeli.
 </gallery>
-{{Message galerie}}
 == Notes et références ==
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 == Voir aussi ==
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 === Bibliographie ===
-* Jean-Claude Pallas, ''Histoire et architecture du palais des Nations (1924-2001). L'Art déco au service des relations internationales'', éd. Nations unies, Genève, 2001.
+* {{ouvrage|auteur=Jean-Claude Pallas |titre =Histoire et architecture du palais des Nations (1924-2001). L'Art déco au service des relations internationales |éditeur = éd. Nations unies |lieu = Genève |année= 2001}}
-* Michel Marbeau, ''La Société des Nations. Vers un monde multilatéral'', Presses Universitaires François Rabelais, Tours, 2017.
+* {{ouvrage|auteur=Michel Marbeau |titre =La Société des Nations. Vers un monde multilatéral|éditeur = Presses Universitaires François Rabelais|lieu = Tours |année= 2017}}
 === Articles connexes ===
@@ Ligne 101 : / Ligne 90 : @@
 === Liens externes ===
+* {{Autorité}}
+* {{Dictionnaires}}
+* {{Bases}}
 * [http://www.unog.ch/80256EE60057F2B7/(httpHomepages)/5562355D4417A43F80256F04007174DB?OpenDocument&cntxt=01521&cookielang=fr Site de l'Office des Nations unies à Genève (ONUG)]
 * [http://www.unog.ch/80256EE600581D0E/%28httpHomepages%29/BCE0EBD8DCE4470C80256F040067307C?OpenDocument&cntxt=7B7D8&cookielang=fr Informations sur le palais des Nations] sur le site de l'ONUG
 * [http://www.ville-geneve.ch/monuments-lieux-interet/patrimoine-monuments/place-nations/ Site officiel de la Ville de Genève : place des Nations]
-{{Portail|Société des Nations|ONU|culture de la Suisse|Genève}}
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