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Le [[général]] '''Ali Saïbou''', né en [[1940]] et mort le {{date|31|octobre|2011}}, est un militaire et homme d'État [[Niger|nigérien]]. Il fut [[Présidents du Niger|chef de l'État]] [[Niger|nigérien]] du [[10 novembre]] [[1987]] au [[27 mars]] [[1993]]. Il est surnommé « l’homme de la décrispation »<ref>{{lien web |langue=fr |url=http://www.rfi.fr/emission/20150418-portrait-ali-saibou-1-24 |auteur1=Alain Foka |série=Archives d'Afrique |titre=Portrait d'Ali Saïbou |éditeur=RFI}}</ref>.
'''Ali Saïbou''', né le {{date|17 juin 1940}} à Dingajibanda et mort le {{date|31 octobre 2011}} à [[Niamey]], est un militaire et [[homme d'État]] [[Niger|nigérien]]. Il est [[Présidents du Niger|chef de l'État]] du {{date|10 novembre 1987}} au {{date|16 avril 1993}}. Il est surnommé « l’homme de la décrispation »<ref>{{lien web |langue=fr |url=http://www.rfi.fr/emission/20150418-portrait-ali-saibou-1-24 |auteur1=Alain Foka |série=Archives d'Afrique |titre=Portrait d'Ali Saïbou |éditeur=RFI}}</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==


Né à [[Dingajibanda]] en [[1940]], dans l'arrondissement de [[Zarmaganda|Ouallam]], il est le cousin du général [[Seyni Kountché]].
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Il a été désigné par le Conseil militaire suprême pour succéder à Seyni Kountché, mort en 1987. Sa politique est très différente de celle de son prédécesseur. C'est l'{{citation|homme de la décrispation}}. Il déclare l'[[amnistie]] générale des condamnés politiques, fait libérer tous les prisonniers impliqués dans la tentative de coup d'état d'octobre 1983, libère également [[Hamani Diori]] et tolère une certaine [[liberté d'expression]].
À la mort de Kountché le {{date|10 novembre 1987}}, il est désigné par le Conseil militaire suprême pour lui succéder. Le 17 novembre, il est confirmé dans ses fonctions, qu'il exerce initialement à titre provisoire<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=|titre=Armee et politique au Niger|date=|url=https://www.google.fr/books/edition/Armee_et_politique_au_Niger/5nJM3V-SRdQC?hl=fr&gbpv=1&dq=%22niger%22+%22cson%22&pg=PA177&printsec=frontcover|site=Google Books|consulté le= 3 août 2023}}.</ref>. Sa politique est très différente de celle de son prédécesseur. C'est l'{{citation|homme de la décrispation}}. Il déclare l'[[amnistie]] générale des condamnés politiques, fait libérer tous les prisonniers impliqués dans la tentative de coup d'État d'{{date|octobre 1983}}, libère également [[Hamani Diori]] et tolère une certaine [[liberté d'expression]].


Il fait adopter en 1989, par [[référendum]], la Constitution de la II{{e}} République qui le consacre comme président de la République en décembre, élu sans opposition avec 99,5 % des suffrages.
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Dernière version du 19 mars 2024 à 23:33

Ali Saibou
Illustration.
Fonctions
Président de la République du Niger[N 1]
[N 2]
(5 ans, 5 mois et 6 jours)
Élection 10 décembre 1989
Premier ministre Hamid Algabid
Mamane Oumarou
Aliou Mahamidou
Amadou Cheiffou
Prédécesseur Seyni Kountché
Successeur Mahamane Ousmane
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dingajibanda (Afrique-Occidentale française)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Niamey (Niger)
Nationalité nigérienne
Parti politique Mouvement national pour la société du développement
Profession Militaire
Religion Islam

Ali Saibou
Présidents de la République du Niger

Ali Saïbou, né le à Dingajibanda et mort le à Niamey, est un militaire et homme d'État nigérien. Il est chef de l'État du au . Il est surnommé « l’homme de la décrispation »[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Dingajibanda dans l'arrondissement de Ouallam en Afrique-Occidentale française, il est le cousin du général Seyni Kountché.

À la mort de Kountché le , il est désigné par le Conseil militaire suprême pour lui succéder. Le 17 novembre, il est confirmé dans ses fonctions, qu'il exerce initialement à titre provisoire[2]. Sa politique est très différente de celle de son prédécesseur. C'est l'« homme de la décrispation ». Il déclare l'amnistie générale des condamnés politiques, fait libérer tous les prisonniers impliqués dans la tentative de coup d'État d', libère également Hamani Diori et tolère une certaine liberté d'expression.

Il fait adopter en 1989, par référendum, la Constitution de la IIe République qui le consacre comme président de la République en décembre, élu sans opposition avec 99,60 % des suffrages. La même année, il est le créateur du Mouvement national pour la société du développement (MNSD),alors parti unique.

Il fait ensuite adopter une nouvelle Constitution en 1992 et quitte le pouvoir l'année suivante, après l'élection à la présidence de Mahamane Ousmane.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Président du Conseil militaire suprême du au , puis président du Conseil suprême d'orientation nationale à partir de cette date. Également président de la République à partir du .
  2. Par intérim jusqu'au .

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alain Foka, « Portrait d'Ali Saïbou », Archives d'Afrique, RFI
  2. (en) « Armee et politique au Niger », sur Google Books (consulté le ).

Liens[modifier | modifier le code]