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'''Frédéric Passy''', né le {{date|20|mai|1822}} à [[Paris]] et mort le {{Date|12|juin|1912}} à [[Neuilly-sur-Seine]], est un économiste et homme politique français. Membre de l'[[Académie des sciences morales et politiques|Institut]] et lauréat du [[prix Nobel de la paix]], il a consacré sa vie à l'idéal [[pacifisme|pacifiste]] et a diffusé des idées [[féminisme|féministes]], [[abolitionnisme|abolitionnistes]], sociales et [[libéralisme|libérales]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Issu d'une [[famille Passy|famille]] qui s'est illustrée dans la politique et les sciences, Frédéric Passy étudie au [[lycée Louis-le-Grand]] en 1833 puis au [[lycée Condorcet|lycée Bourbon]], il s'oriente ensuite vers des études de [[droit|juriste]] et est licencié<ref>Arlette Schweitz, ''Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République'' volume 2 : dictionnaire biographique, éditions de la Sorbonne, 2001.</ref>. Il devient un temps auditeur au [[Conseil d'État (France)|Conseil d'État]] avant d'entamer une carrière de journaliste. Il se marie à Marie-Blanche Sageret bien qu'il soit, selon les [[frères Goncourt]], coutumiers des médisances, « le plus monstrueusement et dégoûtamment laid des hommes<ref>''Journal'', éd. J.-L. Cabanès, Paris : H. Champion, 2005, tome 1 (1851-1857), {{p.|244}}, Gisors 29 septembre 1855</ref> ».
Issu d'une [[famille Passy|famille]] qui s'est illustrée dans la politique et les sciences, Frédéric Passy étudie au [[lycée Louis-le-Grand]] en 1833 puis au [[lycée Condorcet|lycée Bourbon]], il s'oriente ensuite vers des études de [[droit|juriste]] et est licencié<ref>Arlette Schweitz, ''Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République'' volume 2 : dictionnaire biographique, éditions de la Sorbonne, 2001.</ref>. Il devient un temps auditeur au [[Conseil d'État (France)|Conseil d'État]] avant d'entamer une carrière de journaliste. Il se marie à Marie-Blanche Sageret.
Il se rend acquéreur en 1856 du [[désert de Retz]] auprès de la veuve de [[Jean-François Bayard|Bayard]].
Il se rend acquéreur en 1856 du fameux [[Désert de Retz]] auprès de la veuve de [[Jean-François Bayard|Bayard]].


À l'issue d'une campagne qu'il mène dans le journal ''[[Le Temps (1861-1942)|Le Temps]]'' contre une guerre entre la France et la [[Prusse]], il fonde la [[Ligue de la Paix et de la Liberté]] le {{date|21|mai|1867}}, puis la [[Société d'arbitrage entre les Nations]], ancêtre de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]], en [[1870]]. Il fonde ensuite l'[[Union interparlementaire]] en [[1889]] et facilite le rapprochement entre la France et l'Angleterre.
À l'issue d'une campagne qu'il mène dans le journal ''[[Le Temps (1861-1942)|Le Temps]]'' contre une guerre entre la France et la [[Prusse]], il fonde la [[Ligue de la paix et de la liberté]] le {{date|21|mai|1867}}, puis la [[Société d'arbitrage entre les Nations]], ancêtre de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]], en [[1870]]. Il fonde ensuite l'[[Union interparlementaire]] en [[1889]] et facilite le rapprochement entre la France et l'Angleterre.


Il est élu conseiller général de Seine-et-Oise, représentant le [[canton de Saint-Germain-en-Laye]] de 1874 à 1898.
En [[1877]], il est élu à l'[[Académie des sciences morales et politiques]]. Il est élu à la [[Chambre des députés française|chambre des députés]] aux élections de [[1881]] et [[1885]], député du [[8ème arrondissement de Paris]]. Battu aux élections de [[1889]], il s'oppose à la politique [[colonialisme|colonialiste]] de [[Jules Ferry]] et reste dans les mémoires comme le député qui voulait interdire la guerre. Il est l'auteur d'une loi sur les accidents de travail, favorable aux ouvriers.

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En [[1888]], à la tête d'une délégation de députés français, il rencontre [[William Randal Cremer]] (prix Nobel de la paix en [[1903]]), qui dirige une délégation de députés britanniques. À la suite de cette réunion, un groupe de parlementaires français, britanniques, italiens, espagnols, danois, hongrois, belges et américains fondent l'[[Union interparlementaire]]. Frédéric Passy en est un des premiers présidents.
En [[1888]], à la tête d'une délégation de députés français, il rencontre [[William Randal Cremer]] (prix Nobel de la paix en [[1903]]), qui dirige une délégation de députés britanniques. À la suite de cette réunion, un groupe de parlementaires français, britanniques, italiens, espagnols, danois, hongrois, belges et américains fondent l'[[Union interparlementaire]]. Frédéric Passy en est un des premiers présidents.
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Il est passionné par la [[pédagogie]] et n'abandonne jamais sa vocation, sympathisant avec le Belge [[Paul Otlet]] (qui sera coauteur du [[Mundaneum]] de [[Bruxelles]], vaste projet de pédagogie mondiale), enseignant jusqu'à l'âge de 81 ans et écrivant de nombreux ouvrages. [[Féminisme|Féministe]] avant l'heure, il est également favorable à l'abolition de la [[peine de mort]]. En matière d'économie, il est un partisan du [[libre-échange]] et de l'épargne.
Il est passionné par la [[pédagogie]] et n'abandonne jamais sa vocation, sympathisant avec le Belge [[Paul Otlet]] (qui sera coauteur du [[Mundaneum]] de [[Bruxelles]], vaste projet de pédagogie mondiale), enseignant jusqu'à l'âge de 81 ans et écrivant de nombreux ouvrages. [[Féminisme|Féministe]] avant l'heure, il est également favorable à l'abolition de la [[peine de mort]]. En matière d'économie, il est un partisan du [[libre-échange]] et de l'épargne.


Le {{Date|10|décembre|1901}}, il reçoit conjointement avec le Suisse [[Henri Dunant]], fondateur de la [[Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge|Croix-Rouge]], le premier [[prix Nobel de la paix]]. En 1903, [[Élisa Bloch]] réalise son buste qui est présenté au Salon. La même année, il accède au grade de commandeur dans l'[[Ordre de la Légion d'Honneur]].
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Il est le père de [[Paul Passy]] et le beau-père de [[Charles Mortet]].
Il est le père de [[Paul Passy]] et le beau-père de [[Charles Mortet]].

== Distinctions ==
* {{déco|CdrLH}}.


== Ouvrages ==
== Ouvrages ==
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* ''Sophismes et truismes'', Giard et Brière, Paris, 1910.
* ''Sophismes et truismes'', Giard et Brière, Paris, 1910.


== Sources ==
== Hommage ==
[[Fichier:Plaque rue Frédéric-Passy, Neuilly-sur-Seine.jpg|vignette|Plaque de la rue Frédéric-Passy à [[Neuilly-sur-Seine]].]]
* Rue Frédéric-Passy à [[Neuilly-sur-Seine]] ([[Hauts-de-Seine]]).

== Notes et références ==
{{Références}}

== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{DicoParlement}}
* {{DicoParlement}}
* {{ouvrage|prénom1=Arlette|nom1=Schweitz|lien auteur=|titre=Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République |volume={{II}} |titre volume=Dictionnaire biographique |éditeur=Publications de la Sorbonne|lieu=Paris |collection=Histoire de la France aux {{s mini-|XIX|e}} et {{s-|XX|e}}s |numéro dans collection=55|année=2001|pages totales=639|isbn=2-85944-433-5|passage=}}.


== Notes ==
=== Liens externes ===
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{{liens}}
<references />
* [https://www.nobelprize.org/prizes/peace/1901/passy/biographical/ Biographie]
* {{Autorité}}

{{Palette Prix Nobel de la paix}}


{{Palette|Prix Nobel de la paix|Prix Nobel français|Membres de la section d'économie politique, statistique et finances de l'Académie des sciences morales et politiques}}
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[[Catégorie:Militant pacifiste]]
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Frédéric Passy, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un économiste et homme politique français. Membre de l'Institut et lauréat du prix Nobel de la paix, il a consacré sa vie à l'idéal pacifiste et a diffusé des idées féministes, abolitionnistes, sociales et libérales.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille qui s'est illustrée dans la politique et les sciences, Frédéric Passy étudie au lycée Louis-le-Grand en 1833 puis au lycée Bourbon, il s'oriente ensuite vers des études de juriste et est licencié[1]. Il devient un temps auditeur au Conseil d'État avant d'entamer une carrière de journaliste. Il se marie à Marie-Blanche Sageret. Il se rend acquéreur en 1856 du désert de Retz auprès de la veuve de Bayard.

À l'issue d'une campagne qu'il mène dans le journal Le Temps contre une guerre entre la France et la Prusse, il fonde la Ligue de la paix et de la liberté le , puis la Société d'arbitrage entre les Nations, ancêtre de l'ONU, en 1870. Il fonde ensuite l'Union interparlementaire en 1889 et facilite le rapprochement entre la France et l'Angleterre.

Il est élu conseiller général de Seine-et-Oise, représentant le canton de Saint-Germain-en-Laye de 1874 à 1898.

En 1877, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. Il est élu à la chambre des députés aux élections de 1881 et 1885, député du 8e arrondissement de Paris. Battu aux élections de 1889, il s'oppose à la politique colonialiste de Jules Ferry et reste dans les mémoires comme le député qui voulait interdire la guerre. Il est l'auteur d'une loi sur les accidents de travail, favorable aux ouvriers.

En 1888, à la tête d'une délégation de députés français, il rencontre William Randal Cremer (prix Nobel de la paix en 1903), qui dirige une délégation de députés britanniques. À la suite de cette réunion, un groupe de parlementaires français, britanniques, italiens, espagnols, danois, hongrois, belges et américains fondent l'Union interparlementaire. Frédéric Passy en est un des premiers présidents.

Il est passionné par la pédagogie et n'abandonne jamais sa vocation, sympathisant avec le Belge Paul Otlet (qui sera coauteur du Mundaneum de Bruxelles, vaste projet de pédagogie mondiale), enseignant jusqu'à l'âge de 81 ans et écrivant de nombreux ouvrages. Féministe avant l'heure, il est également favorable à l'abolition de la peine de mort. En matière d'économie, il est un partisan du libre-échange et de l'épargne.

Le , il reçoit conjointement avec le Suisse Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, le premier prix Nobel de la paix. En 1903, Élisa Bloch réalise son buste qui est présenté au Salon. La même année, il est promu commandeur de la Légion d'honneur.

Il est le père de Paul Passy et le beau-père de Charles Mortet.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Mélanges économiques, Guillaumin, Paris, 1857.
  • De la propriété intellectuelle (avec V. Modeste et P. Paillottet), Guillaumin, Paris, 1859.
  • Leçons d'économie politique (recueilli par E. Bertin et P. Glaize), Gras, Montpellier, 1861.
  • La Démocratie et l'instruction, Guillaumin, Paris, 1864.
  • Les Machines et leur influence sur le développement de l'humanité, Hachette, Paris, 1866.
  • Malthus et sa doctrine, 1868.
  • Histoire du travail : leçons faites aux soirées littéraires de la Sorbonne, Paris, 1873.
  • Pour la paix, Charpentier, Paris, 1909.
  • Sophismes et truismes, Giard et Brière, Paris, 1910.

Hommage[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue Frédéric-Passy à Neuilly-sur-Seine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Arlette Schweitz, Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République volume 2 : dictionnaire biographique, éditions de la Sorbonne, 2001.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Frédéric Passy », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Arlette Schweitz, Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, vol. II : Dictionnaire biographique, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 55), , 639 p. (ISBN 2-85944-433-5).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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