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'''Vladimir Konstantinovitch Boukovski''' ou '''Boukovsky''' (en {{lang-ru|Владимир Константинович Буковский}}), né le {{date de naissance|30|décembre|1942}} à [[Belebeï]] et mort le {{date de décès|27|octobre|2019}} à [[Cambridge]] ([[Royaume-Uni]])<ref>[https://www.vladimirbukovsky.com/obit], sur ''vladimirbukovsky.com''</ref>, est un ancien [[Dissidence|dissident]] soviétique qui a passé douze ans de sa vie emprisonné (camp [[Perm-36]], prison, hôpital psychiatrique).
'''Vladimir Konstantinovitch Boukovski''' ou '''Boukovsky''' (en {{lang-ru|Владимир Константинович Буковский}}), né le {{date de naissance|30|décembre|1942}} à [[Belebeï]] et mort le {{date de décès|27|octobre|2019}} à [[Cambridge]] ([[Royaume-Uni]])<ref>[https://www.vladimirbukovsky.com/obit], sur ''vladimirbukovsky.com''</ref>, est un [[écrivain]], défenseur des [[droits de l'homme]] et ancien [[Dissidence|dissident]] soviétique naturalisé britannique qui a passé douze ans de sa vie emprisonné (camp [[Perm-36]], prison, hôpital psychiatrique).


Il est le premier à dénoncer l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les [[Prisonnier politique|prisonniers politiques]] en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]. En 1976, il est échangé contre le dirigeant [[Parti communiste chilien|communiste]] [[chili]]en [[Luis Corvalán]].
Il est le premier à dénoncer l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les [[Prisonnier politique|prisonniers politiques]] en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]. En 1976, il est échangé contre le dirigeant [[Parti communiste du Chili|communiste]] [[chili]]en [[Luis Corvalán]].


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse ===
=== Jeunesse ===
Vladimir Boukovski est né en 1942 à [[Belebeï]], ville de la [[République socialiste soviétique autonome bachkire]] (actuellement [[Bachkortostan]]), où sa famille est évacuée (alors qu'elle vivait à Moscou) durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. En 1959, il est expulsé de l'école de [[Moscou]] pour avoir créé et édité un magazine non autorisé.
Vladimir Boukovski est né en 1942 à [[Belebeï]], ville de la [[République socialiste soviétique autonome bachkire]] (actuellement [[Bachkirie|Bachkortostan]]), où sa famille est évacuée (alors qu'elle vivait à Moscou) durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. En 1959, il est expulsé de l'école de [[Moscou]] pour avoir créé et édité un magazine non autorisé.


=== Militantisme et arrestations ===
=== Militantisme et arrestations ===
De juin 1963 à février 1964, Boukovski est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir organisé des rencontres de poésie dans le centre de Moscou (près de la statue de [[Vladimir Maïakovski]]) (conformément à l'article 70-1 du code pénal). En janvier 1967, il est de nouveau arrêté et emprisonné pour avoir organisé une manifestation pour la défense d'[[Alexandre Ginzbourg]], [[Iouri Galanskov]] et d'autres dissidents (article 190-1, 3 ans d'emprisonnement). Il est relâché en 1970.
De {{date-|juin 1963}} à {{date-|février 1964}}, Boukovski est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir organisé des rencontres de poésie dans le centre de Moscou (près de la statue de [[Vladimir Maïakovski]]), en application de l'article 70-1 du Code pénal soviétique. En {{date-|janvier 1967}}, il est de nouveau arrêté et emprisonné pour avoir organisé une manifestation pour la défense d'[[Alexandre Ginsburg]], [[Iouri Galanskov]] et d'autres dissidents (article 190-1, 3 ans d'emprisonnement), malgré la défense assurée par [[Dina Kaminskaïa]]{{refsou}}. Il est relâché en 1970.


En 1971, il réussit à faire parvenir à l'Ouest 150 pages sur les mauvais traitements dans les hôpitaux psychiatriques en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]. Ces informations déchaînent les défenseurs des droits de l'homme dans le monde et à l'intérieur du pays, ce qui est alors un prétexte pour une nouvelle arrestation en janvier 1972. Officiellement, le motif est « contacts avec des journalistes étrangers », « possession et distribution de [[samizdat]]s » (article 70-1, 7 ans d'emprisonnement plus 5 ans d'exil).
En 1971, il réussit à faire parvenir à l'Ouest 150 pages qu'il a écrites sur l'utilisation et l'instrumentalisation de la psychiatrie à des fins politiques de répression dans les hôpitaux psychiatriques de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]. Ces informations soulèvent l'indignation des défenseurs des droits de l'homme dans le monde et à l'intérieur du pays, ce qui est alors un prétexte pour une nouvelle arrestation en {{date-|janvier 1972}}. Officiellement, le motif est « contacts avec des journalistes étrangers », « possession et distribution de [[samizdat]]s » (article 70-1, 7 ans d'emprisonnement plus 5 ans d'exil).


Avec son compagnon de cellule de la [[prison de Vladimir]], le psychiatre {{lien|langue=en|trad=Semyon Gluzman|fr=Semion Glouzman}}, il coécrit un ''Manuel de psychiatrie pour les dissidents'', afin d'aider les autres dissidents à lutter contre les mauvais traitements infligés par les autorités soviétiques dans les hôpitaux psychiatriques.
Avec son compagnon de cellule de la [[prison de Vladimir]], le psychiatre {{lien|langue=en|trad=Semyon Gluzman|fr=Semion Glouzman}}, il coécrit un ''Manuel de psychiatrie pour les dissidents'', afin d'aider les autres dissidents à lutter contre les mauvais traitements infligés par les autorités soviétiques dans les hôpitaux psychiatriques.


=== Déportation ===
=== Déportation ===
Le destin de Boukovski et des autres prisonniers politiques en Union soviétique, fréquemment porté à l'attention des associations de défense des droits de l'Homme et des diplomates occidentaux, est une cause d'embarras et d'irritation pour les autorités soviétiques<ref>[[Anne Applebaum]], ''Goulag'', trad. par P.-E. Dauzat, Gallimard, 2003, {{p.|871}} {{ISBN|9782070348725}}</ref>. En décembre 1976, alors qu'il est emprisonné, Boukovski est échangé contre l'ancien chef communiste chilien, [[Luis Corvalán]].
Le destin de Boukovski et des autres prisonniers politiques en Union soviétique, fréquemment porté à l'attention des associations de défense des droits de l'Homme et des diplomates occidentaux, est une cause d'embarras et d'irritation pour les autorités soviétiques<ref>[[Anne Applebaum]], ''Goulag'', trad. par P.-E. Dauzat, Gallimard, 2003, {{p.|871}} {{ISBN|9782070348725}}</ref>. En {{date-|décembre 1976}}, alors qu'il est emprisonné, Boukovski est échangé contre l'ancien chef communiste chilien, [[Luis Corvalán]].


=== Au Royaume-Uni ===
=== Au Royaume-Uni ===
À partir de 1976 Boukovski vit à [[Cambridge]], en Angleterre, où il se concentre sur l'écriture et la [[neurophysiologie]]. Il a obtenu un mastère en biologie et a écrit plusieurs livres et essais politiques. En plus de critiquer le régime communiste soviétique, il s'est attaqué à ce qu'il a appelé la « crédulité occidentale », un manque de position ferme du libéralisme contre les abus communistes. En 1983, avec Vladimir Maximov et [[Édouard Kouznetsov]], il fonde l'organisation internationale anti-totalitaire ''Resistance International'' l'[[Internationale de la Résistance]], dont il devient le président{{refsou}}.
À partir de 1976, Boukovski vit à [[Cambridge]], en Angleterre, où il se concentre sur l'écriture et la [[neurophysiologie]]. Il a obtenu un master en biologie et a écrit plusieurs livres et essais politiques. En plus de critiquer le régime communiste soviétique, il s'est attaqué à ce qu'il a appelé la « crédulité occidentale », un manque de position ferme du libéralisme contre les abus communistes. A la fin des années 1970, avant même l'intervention soviétique en Afghanistan, il appelle dans une tribune du ''Monde'' au boycottage des Jeux Olympiques de Moscou. En France peu après le {{date-|10 mai 1981}}, il a une altercation télévisée à l'Emission ''[[Apostrophes]]'' avec [[Simone Signoret]], lorsqu'il sous-entend que la victoire de la gauche aux élections législatives du mois de {{date-|juin 1981}} pourrait déboucher sur l'instauration d'une dictature. En 1983, avec Vladimir Maximov et [[Édouard Kouznetsov]], il fonde l'organisation internationale antitotalitaire ''Resistance International'' l'[[Internationale de la Résistance]], dont il devient le président{{refsou}}.


=== ''Jugement à Moscou'' ===
=== ''Jugement à Moscou'' ===
En avril 1991, Vladimir Boukovski fait un voyage à [[Moscou]], pour la première fois depuis sa déportation. Lors de l'élection présidentielle de 1991, [[Boris Eltsine]] considère Boukovski comme un potentiel vice-président (parmi notamment [[Galina Starovoïtova]] et Gennady Bourboulis){{no-ref}}. Finalement, la vice-présidence est offerte à [[Alexandre Routskoï]]. En [[1992]], après la [[dislocation de l'Union soviétique]], le gouvernement de Boris Eltsine invite Boukovski à servir d'expert à la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie lors d'un procès devant déterminer si le [[Parti communiste de l'Union soviétique]] était une organisation criminelle. Pour préparer son témoignage, Boukovski eut accès à un très grand nombre de documents issus des archives soviétiques. Il [[Numérisation|numérisa]] certains documents classés ''confidentiels'' et les rassembla dans un livre publié deux ans plus tard sous le titre de ''Jugement à Moscou''.
En {{date-|avril 1991}}, Vladimir Boukovski fait un voyage à [[Moscou]], pour la première fois depuis sa déportation. Lors de l'élection présidentielle de 1991, [[Boris Eltsine]] considère Boukovski comme un potentiel vice-président (parmi notamment [[Galina Starovoïtova]] et Gennady Bourboulis){{no-ref}}. Finalement, la vice-présidence est offerte à [[Alexandre Routskoï]]. En [[1992]], après la [[dislocation de l'Union soviétique]], le gouvernement de Boris Eltsine invite Boukovski à servir d'expert à la Cour constitutionnelle de la fédération de Russie lors d'un procès devant déterminer si le [[Parti communiste de l'Union soviétique]] était une organisation criminelle. Pour préparer son témoignage, Boukovski eut accès à un très grand nombre de documents issus des archives soviétiques. Il [[Numérisation|numérisa]] certains documents classés ''confidentiels'' et les rassembla dans un livre publié deux ans plus tard sous le titre de ''Jugement à Moscou''.


=== Après 1992 ===
=== Après 1992 ===
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En 1992 des députés du Conseil de la ville de Moscou proposent à Boukovski de se présenter aux élections municipales, à la suite de la démission de l'ancien maire [[Gavriil Popov (homme politique)|Gavriil Popov]]. Mais Boukovski refuse cette offre. Début 1996, c'est un groupe d'académiciens, de journalistes et d'intellectuels qui lui suggère de se présenter à l'élection présidentielle, en tant qu'alternative au président sortant, Boris Eltsine, et à son adversaire communiste, [[Guennadi Ziouganov]]. Cette proposition n'a pas eu de suite.
En 1992 des députés du Conseil de la ville de Moscou proposent à Boukovski de se présenter aux élections municipales, à la suite de la démission de l'ancien maire [[Gavriil Popov (homme politique)|Gavriil Popov]]. Mais Boukovski refuse cette offre. Début 1996, c'est un groupe d'académiciens, de journalistes et d'intellectuels qui lui suggère de se présenter à l'élection présidentielle, en tant qu'alternative au président sortant, Boris Eltsine, et à son adversaire communiste, [[Guennadi Ziouganov]]. Cette proposition n'a pas eu de suite.


En janvier 2004, il s'associe avec [[Garry Kasparov]], [[Boris Nemtsov]], Vladimir Kara-Mourza et d'autres personnalités politiques d'opposition pour fonder le [[Comité 2008]], une organisation démocrate russe dont le but est de garantir une élection présidentielle « libre et juste » en 2008.
En {{date-|janvier 2004}}, il s'associe avec [[Garry Kasparov]], [[Boris Nemtsov]], Vladimir Kara-Mourza et d'autres personnalités politiques d'opposition pour fonder le [[Comité 2008]], une organisation démocrate russe dont le but est de garantir une élection présidentielle « libre et juste » en 2008.
En 2005, à la suite des diverses révélations concernant [[Prison de Guantánamo|Guantanamo]], [[Abou Ghraib]] et les prisons secrètes de la [[CIA]], Boukovsky critique la rationalisation de la torture.
En 2005, à la suite des diverses révélations concernant [[Camp de Guantánamo|Guantanamo]], [[Abou Ghraib]] et les prisons secrètes de la [[Central Intelligence Agency|CIA]], Boukovsky critique la rationalisation de la torture.


La même année, il évoque un point commun entre l'[[Union européenne]] et l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] : le totalitarisme<ref>{{en}} [http://www.brusselsjournal.com/node/865 « Former Soviet Dissident Warns For EU Dictatorship »], The Brussels Journal.</ref>. Il développe sa thèse dans un essai au titre évocateur<ref>L'édition originale de cet ouvrage a été publiée en France, en langue française.</ref>: ''L'Union européenne, une nouvelle URSS ?'' L'ouvrage a été écrit en collaboration avec [[Pavel Stroïlov]] et traduit de l'anglais et du russe par [[Pierre Lorrain (journaliste)|Pierre Lorrain]].
La même année, il évoque un point commun entre l'[[Union européenne]] et l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] : le totalitarisme<ref>{{en}} [http://www.brusselsjournal.com/node/865 « Former Soviet Dissident Warns For EU Dictatorship »], The Brussels Journal.</ref>. Il développe sa thèse dans un essai au titre évocateur<ref>L'édition originale de cet ouvrage a été publiée en France, en langue française.</ref>: ''L'Union européenne, une nouvelle URSS ?'' L'ouvrage a été écrit en collaboration avec [[Pavel Stroïlov]] et traduit de l'anglais et du russe par [[Pierre Lorrain (journaliste)|Pierre Lorrain]].


=== Candidature à l'élection présidentielle russe de mars 2008 ===
=== Candidature à l'élection présidentielle russe de mars 2008 ===
Le 28 mai 2007, de nombreuses personnalités, réunies dans un « Groupe d'initiatives », ont proposé à Boukovski de se présenter à l'élection présidentielle de 2008, offre qu'il a acceptée. Sa candidature reste toutefois incertaine du fait de sa longue absence de Russie<ref>La Constitution russe exige que le président ait vécu 10 ans sur le territoire russe.</ref> et de sa double nationalité russo-britannique (disposition rajoutée à la loi fédérale en 2006, dont la validité est actuellement discutée à la Cour constitutionnelle).
Le {{date-|28 mai 2007}}, de nombreuses personnalités, réunies dans un « Groupe d'initiatives », ont proposé à Boukovski de se présenter à l'élection présidentielle de 2008, offre qu'il a acceptée. Sa candidature reste toutefois incertaine du fait de sa longue absence de Russie<ref>La Constitution russe exige que le président ait vécu 10 ans sur le territoire russe.</ref> et de sa double nationalité russo-britannique (disposition rajoutée à la loi fédérale en 2006, dont la validité est actuellement discutée à la Cour constitutionnelle).


Boukovski a déposé début juillet 2007 les documents nécessaires au renouvellement de son passeport russe, lui permettant ainsi de revenir en Russie. Au mois de décembre, Boukovski avait collecté les documents nécessaires à l'enregistrement de sa candidature mais celle-ci a été annulée par la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie parce qu'il n'avait pas résidé en Russie lors des dix années précédentes et qu'il avait une [[double nationalité]]<ref>[http://fr.rian.ru/russia/20071219/93213645.html « Présidentielle russe : Vladimir Boukovski ne sera pas candidat »], ''[[RIA Novosti]]'', 19 décembre 2007.</ref>.
Boukovski a déposé début {{date-|juillet 2007}} les documents nécessaires au renouvellement de son passeport russe, lui permettant ainsi de revenir en Russie. Au mois de décembre, Boukovski avait collecté les documents nécessaires à l'enregistrement de sa candidature mais celle-ci a été annulée par la Cour constitutionnelle de la fédération de Russie parce qu'il n'avait pas résidé en Russie lors des dix années précédentes et qu'il avait une [[double nationalité]]<ref>[http://fr.rian.ru/russia/20071219/93213645.html « Présidentielle russe : Vladimir Boukovski ne sera pas candidat »], ''[[RIA Novosti]]'', 19 décembre 2007.</ref>.

=== Procès en 2015 ===
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En 2015, le [[Crown Prosecution Service]] annonce son intention de poursuivre Vladimir Boukovski en justice pour possession d'images pédopornographiques retrouvées sur son ordinateur<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.cps.gov.uk/news/latest_news/vladimir_bukovsky_to_be_prosecuted_over_indecent_images_of_children/|titre=Vladimir Bukovsky to be prosecuted over indecent images of children|éditeur=Government of the United Kingdom|consulté le=22 May 2016|archive-url=https://web.archive.org/web/20161118121119/http://www.cps.gov.uk/news/latest_news/vladimir_bukovsky_to_be_prosecuted_over_indecent_images_of_children/|archive-date=18 November 2016|dead-url=oui}}.</ref>.


=== Mort ===
=== Mort ===
Vladimir Boukovski meurt le 27 octobre 2019 dans un hôpital de [[Cambridge]] au [[Royaume-Uni]] à la suite d'un arrêt cardiaque<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre=Boukovski, dissident russe emblématique, est mort |périodique=TDG |date=28 octobre 2019 |issn=1010-2248 |lire en ligne=https://www.tdg.ch/monde/boukovski-dissident-russe-emblematique-mort/story/21938022 |consulté le=2019-10-28 |pages= }}</ref>.
Vladimir Boukovski meurt le {{date-|27 octobre 2019}} dans un hôpital de [[Cambridge]] au [[Royaume-Uni]] à la suite d'un arrêt cardiaque<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre=Boukovski, dissident russe emblématique, est mort |périodique=TDG |date=28 octobre 2019 |issn=1010-2248 |lire en ligne=https://www.tdg.ch/monde/boukovski-dissident-russe-emblematique-mort/story/21938022 |consulté le=2019-10-28 }}</ref>.


== Influence ==
== Influence ==
Son ouvrage ''...et le vent reprend ses tours'' a influencé [[Marie Holzman]] pour appréhender la dissidence<ref>[http://www.la-croix.com/Archives/2013-06-01/Marie-Holzman-sinologue-militante.-Coups-de-caeur-2013-06-01-967442 « Marie Holzman, sinologue militante. Coups de cœur »], ''[[La Croix]]'', {{1er}} juin 2013.</ref>. Elle compare ses photos à celles de [[Wei Jingsheng]]<ref>Romain Franklin, [https://www.liberation.fr/tribune/1996/10/29/pour-sauver-wei-jingsheng-de-la-mort-noel-mamere-et-marie-holzman-chine-on-ne-baillonne-pas-la-lumie_185628 « Pour sauver Wei Jingsheng de la mort Noël Mamère et Marie Holzman: «Chine, on ne bâillonne pas la lumière» Editions Ramsay, 377 pages, 119 francs. »], ''Libération'', 29 octobre 1996</ref>
Son ouvrage ''...et le vent reprend ses tours'' a influencé [[Marie Holzman]] pour appréhender la dissidence<ref>[http://www.la-croix.com/Archives/2013-06-01/Marie-Holzman-sinologue-militante.-Coups-de-caeur-2013-06-01-967442 « Marie Holzman, sinologue militante. Coups de cœur »], ''[[La Croix]]'', {{1er}} juin 2013.</ref>. Elle compare ses photos à celles de [[Wei Jingsheng]]<ref>Romain Franklin, [https://www.liberation.fr/tribune/1996/10/29/pour-sauver-wei-jingsheng-de-la-mort-noel-mamere-et-marie-holzman-chine-on-ne-baillonne-pas-la-lumie_185628 « Pour sauver Wei Jingsheng de la mort Noël Mamère et Marie Holzman: «Chine, on ne bâillonne pas la lumière» Editions Ramsay, 377 pages, 119 francs. »], ''Libération'', 29 octobre 1996</ref>


== Publications ==
== Publications ==
* {{Ouvrage|titre=Une nouvelle maladie mentale en URSS|sous-titre=l'opposition|titre original=|éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]]|année=1971|pages totales=240|isbn=978-2020025270|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Une nouvelle maladie mentale en URSS|sous-titre=l'opposition|éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]]|année=1971|pages totales=240|isbn=978-2-02-002527-0|consulté le=4 août 2014}}
* {{Article|auteur1=Vladimir Boukovski|auteur2=Semion Glouzmann|titre=Guide de psychiatrie pour les dissidents soviétiques: dédié à Lonia Pliouchtch, victime de la terreur psychiatrique|périodique=[[Esprit (revue)|Esprit]]|volume=449|numéro=9|jour=|mois=septembre|année=1975|pages=307–332|jstor=24263203|lire en ligne=|consulté le=4 mars 2016 |id= }}
* {{Article|auteur1=Vladimir Boukovski|auteur2=Semion Glouzmann|titre=Guide de psychiatrie pour les dissidents soviétiques: dédié à Lonia Pliouchtch, victime de la terreur psychiatrique|périodique=[[Esprit (revue)|Esprit]]|volume=449|numéro=9|mois=septembre|année=1975|pages=307–332|jstor=24263203|lire en ligne=|consulté le=4 mars 2016 }}
* {{Ouvrage|titre=...et le vent reprend ses tours|sous-titre=Ma vie de dissident|titre original=|éditeur=[[Éditions du Rocher]]|année=1978|pages totales=406|isbn=978-2221001288|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=...et le vent reprend ses tours|sous-titre=Ma vie de dissident|éditeur=[[Éditions du Rocher]]|année=1978|pages totales=406|isbn=978-2-221-00128-8|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Cette lancinante douleur de la liberté|sous-titre=lettres d'un résistant russe aux Occidentaux|titre original=|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|année=1981|pages totales=245|isbn=978-2724211351|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Cette lancinante douleur de la liberté|sous-titre=lettres d'un résistant russe aux Occidentaux|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|année=1981|pages totales=245|isbn=978-2-7242-1135-1|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Les pacifistes contre la paix|sous-titre=Nouvelle lettre aux Occidentaux|titre original=|éditeur=Robert Laffont|année=1982|pages totales=|isbn=|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Les pacifistes contre la paix|sous-titre=Nouvelle lettre aux Occidentaux|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|année=1982|isbn=|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Jugement à Moscou|sous-titre=un dissident dans les archives du Kremlin|titre original=|éditeur=Robert Laffont|année=1995|pages totales=616|isbn=978-2221074602|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=URSS: de l'utopie au désastre|traducteur=Louis Martinez|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|collection=Pluriel|année=1990|pages totales=279|isbn=2-01-017431-3}}
* {{Ouvrage|titre=L'Union européenne, une nouvelle URSS ?|sous-titre=|titre original=|éditeur=Éditions du Rocher|année=2005|pages totales=179|isbn=978-2268055466|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=Jugement à Moscou|sous-titre=un dissident dans les archives du Kremlin|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|année=1995|pages totales=616|isbn=978-2-221-07460-2|consulté le=4 août 2014}}
* {{Ouvrage|titre=L'Union européenne, une nouvelle URSS ?|éditeur=[[Éditions du Rocher]]|année=2005|pages totales=179|isbn=978-2-268-05546-6|consulté le=4 août 2014}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
{{Liens}}
* [http://bukovsky.org/official/ Site de campagne]
* [http://bukovsky.org/official/ Site de campagne]
* [http://www.bukovsky2008.ru/ Portail Boukovski]
* [http://www.bukovsky2008.ru/ Portail Boukovski]


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[[Catégorie:Naissance en RSFS de Russie]]
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[[Catégorie:Décès en octobre 2019]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1942]]
[[Catégorie:Décès à Cambridge]]
[[Catégorie:Décès à Cambridge]]
[[Catégorie:Décès à 76 ans]]
[[Catégorie:Décès à 76 ans]]
[[Catégorie:Décès en octobre 2019]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Highgate]]
[[Catégorie:Personnalité incarcérée à Vladimir (Russie)]]

Dernière version du 25 mars 2024 à 10:21

Vladimir Boukovski
Vladimir Boukovski en 1987.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
russe : Владимир Константинович Буковский
Nationalités
britannique (à partir de )
russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Konstantin Bukovsky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Solidarnost (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de détention
Site web
Distinction
Médaille de la liberté Truman-Reagan (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Vladimir Konstantinovitch Boukovski ou Boukovsky (en russe : Владимир Константинович Буковский), né le à Belebeï et mort le à Cambridge (Royaume-Uni)[1], est un écrivain, défenseur des droits de l'homme et ancien dissident soviétique naturalisé britannique qui a passé douze ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique).

Il est le premier à dénoncer l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en URSS. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Vladimir Boukovski est né en 1942 à Belebeï, ville de la République socialiste soviétique autonome bachkire (actuellement Bachkortostan), où sa famille est évacuée (alors qu'elle vivait à Moscou) durant la Seconde Guerre mondiale. En 1959, il est expulsé de l'école de Moscou pour avoir créé et édité un magazine non autorisé.

Militantisme et arrestations[modifier | modifier le code]

De à , Boukovski est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir organisé des rencontres de poésie dans le centre de Moscou (près de la statue de Vladimir Maïakovski), en application de l'article 70-1 du Code pénal soviétique. En , il est de nouveau arrêté et emprisonné pour avoir organisé une manifestation pour la défense d'Alexandre Ginsburg, Iouri Galanskov et d'autres dissidents (article 190-1, 3 ans d'emprisonnement), malgré la défense assurée par Dina Kaminskaïa[réf. souhaitée]. Il est relâché en 1970.

En 1971, il réussit à faire parvenir à l'Ouest 150 pages qu'il a écrites sur l'utilisation et l'instrumentalisation de la psychiatrie à des fins politiques de répression dans les hôpitaux psychiatriques de l'URSS. Ces informations soulèvent l'indignation des défenseurs des droits de l'homme dans le monde et à l'intérieur du pays, ce qui est alors un prétexte pour une nouvelle arrestation en . Officiellement, le motif est « contacts avec des journalistes étrangers », « possession et distribution de samizdats » (article 70-1, 7 ans d'emprisonnement plus 5 ans d'exil).

Avec son compagnon de cellule de la prison de Vladimir, le psychiatre Semion Glouzman (en), il coécrit un Manuel de psychiatrie pour les dissidents, afin d'aider les autres dissidents à lutter contre les mauvais traitements infligés par les autorités soviétiques dans les hôpitaux psychiatriques.

Déportation[modifier | modifier le code]

Le destin de Boukovski et des autres prisonniers politiques en Union soviétique, fréquemment porté à l'attention des associations de défense des droits de l'Homme et des diplomates occidentaux, est une cause d'embarras et d'irritation pour les autorités soviétiques[2]. En , alors qu'il est emprisonné, Boukovski est échangé contre l'ancien chef communiste chilien, Luis Corvalán.

Au Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

À partir de 1976, Boukovski vit à Cambridge, en Angleterre, où il se concentre sur l'écriture et la neurophysiologie. Il a obtenu un master en biologie et a écrit plusieurs livres et essais politiques. En plus de critiquer le régime communiste soviétique, il s'est attaqué à ce qu'il a appelé la « crédulité occidentale », un manque de position ferme du libéralisme contre les abus communistes. A la fin des années 1970, avant même l'intervention soviétique en Afghanistan, il appelle dans une tribune du Monde au boycottage des Jeux Olympiques de Moscou. En France peu après le , il a une altercation télévisée à l'Emission Apostrophes avec Simone Signoret, lorsqu'il sous-entend que la victoire de la gauche aux élections législatives du mois de pourrait déboucher sur l'instauration d'une dictature. En 1983, avec Vladimir Maximov et Édouard Kouznetsov, il fonde l'organisation internationale antitotalitaire Resistance International l'Internationale de la Résistance, dont il devient le président[réf. souhaitée].

Jugement à Moscou[modifier | modifier le code]

En , Vladimir Boukovski fait un voyage à Moscou, pour la première fois depuis sa déportation. Lors de l'élection présidentielle de 1991, Boris Eltsine considère Boukovski comme un potentiel vice-président (parmi notamment Galina Starovoïtova et Gennady Bourboulis)[réf. nécessaire]. Finalement, la vice-présidence est offerte à Alexandre Routskoï. En 1992, après la dislocation de l'Union soviétique, le gouvernement de Boris Eltsine invite Boukovski à servir d'expert à la Cour constitutionnelle de la fédération de Russie lors d'un procès devant déterminer si le Parti communiste de l'Union soviétique était une organisation criminelle. Pour préparer son témoignage, Boukovski eut accès à un très grand nombre de documents issus des archives soviétiques. Il numérisa certains documents classés confidentiels et les rassembla dans un livre publié deux ans plus tard sous le titre de Jugement à Moscou.

Après 1992[modifier | modifier le code]

En 1992 des députés du Conseil de la ville de Moscou proposent à Boukovski de se présenter aux élections municipales, à la suite de la démission de l'ancien maire Gavriil Popov. Mais Boukovski refuse cette offre. Début 1996, c'est un groupe d'académiciens, de journalistes et d'intellectuels qui lui suggère de se présenter à l'élection présidentielle, en tant qu'alternative au président sortant, Boris Eltsine, et à son adversaire communiste, Guennadi Ziouganov. Cette proposition n'a pas eu de suite.

En , il s'associe avec Garry Kasparov, Boris Nemtsov, Vladimir Kara-Mourza et d'autres personnalités politiques d'opposition pour fonder le Comité 2008, une organisation démocrate russe dont le but est de garantir une élection présidentielle « libre et juste » en 2008. En 2005, à la suite des diverses révélations concernant Guantanamo, Abou Ghraib et les prisons secrètes de la CIA, Boukovsky critique la rationalisation de la torture.

La même année, il évoque un point commun entre l'Union européenne et l'URSS : le totalitarisme[3]. Il développe sa thèse dans un essai au titre évocateur[4]: L'Union européenne, une nouvelle URSS ? L'ouvrage a été écrit en collaboration avec Pavel Stroïlov et traduit de l'anglais et du russe par Pierre Lorrain.

Candidature à l'élection présidentielle russe de mars 2008[modifier | modifier le code]

Le , de nombreuses personnalités, réunies dans un « Groupe d'initiatives », ont proposé à Boukovski de se présenter à l'élection présidentielle de 2008, offre qu'il a acceptée. Sa candidature reste toutefois incertaine du fait de sa longue absence de Russie[5] et de sa double nationalité russo-britannique (disposition rajoutée à la loi fédérale en 2006, dont la validité est actuellement discutée à la Cour constitutionnelle).

Boukovski a déposé début les documents nécessaires au renouvellement de son passeport russe, lui permettant ainsi de revenir en Russie. Au mois de décembre, Boukovski avait collecté les documents nécessaires à l'enregistrement de sa candidature mais celle-ci a été annulée par la Cour constitutionnelle de la fédération de Russie parce qu'il n'avait pas résidé en Russie lors des dix années précédentes et qu'il avait une double nationalité[6].

Procès en 2015[modifier | modifier le code]

En 2015, le Crown Prosecution Service annonce son intention de poursuivre Vladimir Boukovski en justice pour possession d'images pédopornographiques retrouvées sur son ordinateur[7].

Mort[modifier | modifier le code]

Vladimir Boukovski meurt le dans un hôpital de Cambridge au Royaume-Uni à la suite d'un arrêt cardiaque[8].

Influence[modifier | modifier le code]

Son ouvrage ...et le vent reprend ses tours a influencé Marie Holzman pour appréhender la dissidence[9]. Elle compare ses photos à celles de Wei Jingsheng[10]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1], sur vladimirbukovsky.com
  2. Anne Applebaum, Goulag, trad. par P.-E. Dauzat, Gallimard, 2003, p. 871 (ISBN 9782070348725)
  3. (en) « Former Soviet Dissident Warns For EU Dictatorship », The Brussels Journal.
  4. L'édition originale de cet ouvrage a été publiée en France, en langue française.
  5. La Constitution russe exige que le président ait vécu 10 ans sur le territoire russe.
  6. « Présidentielle russe : Vladimir Boukovski ne sera pas candidat », RIA Novosti, 19 décembre 2007.
  7. (en) « Vladimir Bukovsky to be prosecuted over indecent images of children » [archive du ], Government of the United Kingdom (consulté le ).
  8. « Boukovski, dissident russe emblématique, est mort », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  9. « Marie Holzman, sinologue militante. Coups de cœur », La Croix, 1er juin 2013.
  10. Romain Franklin, « Pour sauver Wei Jingsheng de la mort Noël Mamère et Marie Holzman: «Chine, on ne bâillonne pas la lumière» Editions Ramsay, 377 pages, 119 francs. », Libération, 29 octobre 1996

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]