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Classification
Règne	Animalia
Sous-embr.	Vertebrata
Super-classe	Tetrapoda
Classe	Mammalia
Infra-classe	Placentalia
Ordre	Carnivora
Sous-ordre	Feliformia
Famille	Felidae
Sous-famille	Felinae
Tribu	Acinonychini

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Herpailurus yagouaroundi, Puma yagouaroundi

Le Jaguarondi^[2] (Herpailurus yagouaroundi) encore appelé jaguarundi, eyra ou chat-loutre est une espèce de félins d'Amérique de petite taille et à la robe uniformément noire, gris-brun ou rousse.

Habitant tant les forêts primaires que les prairies, il se répartit du sud des États-Unis à l'Argentine. Facile à apprivoiser, il fut utilisé comme chat domestique par les populations pré-colombiennes et pourrait être le seul félin à vivre en couple.

Description[modifier | modifier le code]

Le Jaguarondi ressemble à un chat au corps tout en longueur avec de petites pattes fines et une longue queue mince. La tête, petite et aplatie, porte de petites oreilles arrondies. Les yeux de couleur bleu à ambre foncée sont rapprochés et cerclés de poils clairs.

Le Jaguarondi mesure de 77 à 140 cm de long, dont 33 à 60 cm pour la queue, soit environ 40 % de la longueur totale. La hauteur au garrot peut atteindre 55 cm, mais varie généralement entre 30 et 40 cm de hauteur. Le Jaguarondi pèse entre 3 et 9 kg, les femelles sont plus petites que les mâles. Par exemple, au Belize, les femelles pèsent en moyenne 4,4 kg et les mâles 5,9 kg^[3]^,^[4].

La robe est unie, on en distingue trois couleurs distinctes : une coloration brun-gris, une dans les tons roux à rougeâtres et la dernière est noire du fait du mélanisme. Bien que l'on rencontre plus fréquemment les formes grises et noires en milieux humides, et les formes rousses en milieux arides, il arrive que dans une même portée naissent indifféremment des jaguarondis roux et des brun-gris^[4]. Le terme eyra s'applique essentiellement à la forme rousse, dont on pensait autrefois qu'il s'agissait d'une espèce différente du Jaguarondi. Le poil n'a pas la même teinte sur toute sa longueur, d'où une impression de changement de couleur lorsqu'il se hérisse^[5] : chez les chats domestiques, on dit que ce type de robe présente un ticking ou est agouti.

Une étude génétique sur plusieurs allèles responsables du mélanisme révèlent que la forme rousse est ancestrale et que la robe foncée est le résultat d'une évolution^[6].

Le Jaguarondi naît tacheté et prend sa coloration unie rapidement^[7].

Un jaguarondi roux du Lumigny Safari Reserve.
Un jaguarondi gris-brun.

Les rares animaux avec lesquels il pourrait être confondu sont le puma, qui partage sa robe unie mais qui est beaucoup plus grand, et la tayra dont la queue est plus fournie^[8].

Phylogenèse[modifier | modifier le code]

Nomenclature[modifier | modifier le code]

La nomenclature du Jaguarondi a notablement évolué. Dans les années 1970, ce félin est placé dans le genre Herpailurus, dans la sous-famille des Felinae. Puis, durant la fin du XX^e siècle, le Jaguarondi (ou yagouaroundi) et le Puma (concolor) furent considérés comme monophylétique et placés conjointement dans le même genre Puma^[9].

Liste des synonymes selon ITIS^[10]:

Felis yaguarondi Lacépède, 1809
Herpailurus yaguarondi (Lacépède, 1809)

Évolution de l'espèce[modifier | modifier le code]

La phylogenèse est l'étude des fossiles d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. Cependant, il existe assez peu de fossiles de félins, et la phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques. Des travaux menés en 2007 ont montré que les félins ont divergé en huit lignées. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. La lignée Puma qui contient également le genre Acinonyx constitue la sixième lignée et a commencé à diverger il y a 6,7 millions d'années de l'ancêtre commun aux sixième et septième lignées. Le Jaguarondi et le Puma ont divergé il y a un peu plus de 4 millions d'années. Les félins nord-américains ont ensuite envahi l’Amérique du Sud par l’isthme de Panama il y a 3 millions d’années durant le Grand échange faunique interaméricain. À la fin de l'ère glaciaire, les Puma réfugiés en Amérique du Sud remontèrent vers l'Amérique du Nord il y a 8 000 à 10 000 ans^[11]. Cependant, une étude faite en 2017 a replacé l'espèce dans le genre mono-spécifique Herpailurus^[1].

Sous-espèces[modifier | modifier le code]

Huit sous-espèces se distinguent par leur aire de répartition^[12]:

Herpailurus yagouaroundi yagouaroundi Geoffroy, 1803 : Guyane et forêt amazonienne.
Herpailurus yagouaroundi ameghinoi Holmberg, 1898 : ouest de l'Argentine.
Herpailurus yagouaroundi cacomitli Berlandier, 1859 : il s'agit du « Jaguarondi de la côte du Golfe » qui se répartit du sud du Texas à l'est du Mexique. Cette population serait menacée par la construction du mur entre le Mexique et les États-Unis qui couperait les couloirs de migration entre les deux pays^[13]. Cette sous-espèce est placée en Annexe I de la Convention de Washington (CITES) depuis le 22 octobre 1987 et est considérée comme en danger d'extinction (EN) depuis 1996.
Herpailurus yagouaroundi eyra Fischer, 1814 : Brésil, Paraguay et le reste de l'Argentine.
Herpailurus yagouaroundi fossata Mearns, 1901 : du sud du Mexique au Honduras. Cette sous-espèce est placée en Annexe I de la Convention de Washington (CITES) depuis le 22 octobre 1987.
Herpailurus yagouaroundi melantho Thomas, 1914 : Pérou et l'ouest du Brésil
Herpailurus yagouaroundi panamensis Allen, 1904 : du Nicaragua à l'Équateur. Cette sous-espèce est placée en Annexe I de la Convention de Washington (CITES) depuis le 22 octobre 1987.
Puma yagouaroundi tolteca Thomas, 1898 : Arizona et l'ouest du Mexique. Cette sous-espèce est placée en Annexe I de la Convention de Washington (CITES) depuis le 22 octobre 1987.

Comportement[modifier | modifier le code]

Structure sociale[modifier | modifier le code]

Le Jaguarondi est essentiellement diurne bien qu'il lui arrive de chasser après le coucher du soleil. Son corps longiligne lui permet de se faufiler dans les sous-bois, mais aussi d'être un bon nageur. À l'inverse des autres félins d'Amérique du Sud et centrale, le Jaguarondi n'est pas arboricole^[7].

Parmi les félidés, seuls les lions ont une vie réellement de clan. Cependant, plusieurs observations ont fait état de jaguarondis se déplaçant et chassant en couple mais on ignore encore s'il s'agissait d'un couple reproducteur ou non^[7].

Le Jaguarondi vit en moyenne huit ans et jusqu'à quinze ans en captivité.

Alimentation et territoire[modifier | modifier le code]

Il chasse principalement les oiseaux au sol comme les dindons sauvages et les cailles, les rongeurs et les reptiles, mais se nourrit aussi d'invertébrés, de poissons échoués et de grenouilles. Au Belize, une analyse des fèces a révélé que les arthropodes et les rats forment à plus de 70 % l'essentiel de son régime alimentaire, le reste étant composé d'oiseaux^[4]. Il peut parfois s'attaquer aux poulaillers et ainsi se faire tuer par les éleveurs^[7].

Le territoire du Jaguarondi couvre 15 à 100 km². Celui des femelles est plus petit.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de saison de reproduction, bien que les accouplements forment un pic en automne dans la partie nord de son aire de répartition^[7]. L'œstrus dure de deux à quatre jours. La tanière est un arbre creux, ou un fourré dense de broussailles ou d'herbes où prendront généralement naissance deux ou trois chatons, parfois quatre, au bout de deux mois et demi (soit 70 à 75 jours) de gestation. Ils commencent à manger de la viande à six semaines, mais deviennent véritablement indépendants à l'âge de deux ans. La maturité sexuelle est acquise à deux ou trois ans^[7].

Communication[modifier | modifier le code]

Le Jaguarondi peut émettre 13 cris différents^{[réf. nécessaire]}.

Chorologie[modifier | modifier le code]

Habitat[modifier | modifier le code]

Le jaguarondi se rencontre dans les forêts primaires, les savanes et les prairies. Il se déplace volontiers dans les marécages, mais est plus rare dans les forêts humides. On peut le trouver du niveau de la mer à 3 200 mètres d'altitude, mais il n'est que rarement présent au-dessus de 2 000 mètres^[7]^,^[4].

Son aire de répartition s'étend du sud des États-Unis au nord de l'Argentine ; il est présent uniquement sur la partie est de l'Équateur, du Pérou et de la Bolivie. Il aurait disparu de l'Uruguay et se fait rare dans le sud-ouest des États-Unis, dans le bassin de l'Amazone et au Mexique.

Une petite population de jaguarondis est présente en Floride : il s'agit de la descendance d'animaux domestiqués et revenus à la nature dans les années 1940 (on peut parler ici de « jaguarondis harets »)^[14].

Menaces et statut légal[modifier | modifier le code]

La robe terne du Jaguarondi l'a protégé des braconniers, sa fourrure n'ayant que très peu de valeur. Les conflits avec les agriculteurs sont fréquents puisque ce félin peut s'attaquer à la volaille. La menace majeure reste la perte de son habitat, mais l'excellente adaptabilité de ce félin (il peut vivre autant en milieu humide qu'en milieu sec, boisé ou herbeux) lui permet de survivre malgré la baisse des effectifs. Le Jaguarondi est classé en préoccupation mineure (LC) par l'UICN, excepté pour la sous-espèce cacomitli classée en danger (EN).

Les spécimens d'Amérique du Sud sont classés en annexe II de la CITES (autorisation du commerce international sous licence) tandis que les populations plus sensibles d'Amérique centrale et du Nord sont classées en annexe I (tout commerce interdit). Le Paraguay bénéficie d'un quota d'exportation de trente individus vivants par an depuis 2002. Toutefois, même dans les zones à réglementation moins restrictives, le Jaguarondi n'est pas exploité commercialement.

Il est protégé sur la majeure partie de son aire de répartition. Seuls le Brésil, le Nicaragua, le Salvador, la Guyane et l'Équateur ne l'ont pas protégé^[7]. La chasse est réglementée au Pérou^[7].

L'espèce et l'homme[modifier | modifier le code]

Le Jaguarondi est facile à apprivoiser et a été domestiqué dès l'ère pré-colombienne pour chasser les rats et les souris, à la manière d'un chat domestique.

Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]

Le terme jaguarondi vient du guaraní yagua-rhundi^[5]. En raison de son apparence de mustélidé, on le surnomme parfois « chat-loutre ». Les cruciverbistes le connaissent sous le nom d’eyra.

Les nombreuses langues d'Amérique du Sud lui attribuent plusieurs autres noms : il est aussi appelé mbaracayácira en guaraní, ou encore gato mourisco (« chat mauresque ») et maracaja-preto (« maracaja sombre ») en portugais du Brésil^[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b et c} Kitchener, A. C., Breitenmoser-Würsten, C., Eizirik, E., Gentry, A., Werdelin, L., Wilting A., Yamaguchi, N., Abramov, A. V., Christiansen, P., Driscoll, C., Duckworth, J. W., Johnson, W., Luo, S.-J., Meijaard, E., O'Donoghue, P., Sanderson, J., Seymour, K., Bruford, M., Groves, C., Hoffmann, M., Nowell, K., Timmons, Z. et Tobe, S., « A revised taxonomy of the Felidae: The final report of the Cat Classification Task Force of the IUCN Cat Specialist Group », Cat News, n^o Special Issue 11,‎ 2017 (lire en ligne)
↑ Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. Lire en ligne.
↑ Peter et Adrienne Jackson, op. cit., p.232
↑ ^{a b c et d} « Jaguarundi », sur catsg.org, Cat Specialist Group (consulté le 29 juillet 2008).
↑ ^{a b et c} Peter Jackson et Adrienne Farrell Jackson (trad. Danièle Devitre, préf. D^r Claude Martin, ill. Robert Dallet et Johan de Crem), Les Félins : Toutes les espèces du monde, Turin, Delachaux et Niestlé, coll. « La bibliothèque du naturaliste », 15 octobre 1996, 272 p., relié (ISBN 978-2603010198 et 2-603-01019-0), p. 229
↑ (en) Eduardo Eizirik, Naoya Yuhki1, Warren E. Johnson, Marilyn Menotti-Raymond, Steven S. Hannah et Stephen J. O'Brien, « Molecular Genetics and Evolution of Melanism in the Cat Family », Current Biology, n^o 17,‎ 4 mars 2003 (lire en ligne [PDF]) :
« An interesting example is the jaguarundi, whose “wild-type” dark coloration is here shown to be a derived condition, having replaced the ancestral reddish form throughout its continental range. »
↑ ^{a b c d e f g h et i} Rémy Marion (dir.), Cécile Callou, Julie Delfour, Andy Jennings, Catherine Marion et Géraldine Véron, Larousse des félins, Paris, Larousse, septembre 2005, 224 p. (ISBN 2-03-560453-2 et 978-2035604538, OCLC 179897108)., p. 112-113
↑ Office national de la chasse et de la faune sauvage, « Jaguarondi », sur oncfs-outremer.disweb.fr (consulté le 21 février 2009).
↑ (en) Référence Mammal Species of the World (3^e éd., 2005) : Puma (consulté le 21 décembre 2020)
↑ Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 4 mars 2019
↑ (fr) Stephen O’Brien et Warren Johnson, « L’évolution des chats », Pour la science, n^o 366,‎ avril 2008 (ISSN 0153-4092)
↑ Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 21 décembre 2020
↑ (en) Miguel Bustillo, « Wildlife at border may lose sanctuary », Los Angeles Times,‎ 17 octobre 2007 (lire en ligne).
↑ Peter et Adrienne Jackson, op. cit., p. 230

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Le Puma, proche « cousin » du Jaguarondi.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Jaguarondi, sur Wikimedia Commons
Jaguarondi, sur Wikispecies

(en) Référence Mammal Species of the World (3^e éd., 2005) : Puma yagouaroundi É. Geoffory Saint-Hilaire, 1803 (consulté le 21 décembre 2020)
(en) Référence Tree of Life Web Project : Puma yagouaroundi
(en) Référence Catalogue of Life : Puma yagouaroundi (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803) (consulté le 15 décembre 2020)
(fr) Référence CITES : taxon Puma yagouaroundi (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 21 mai 2015)
(fr + en) Référence ITIS : Puma yagouaroundi (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803)
(en) Référence Animal Diversity Web : Puma yagouaroundi
(en) Référence NCBI : Herpailurus yaguarondi (taxons inclus)
(en) Référence UICN : espèce Puma yagouaroundi (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803)
(en) Référence CITES : espèce Puma yagouaroundi (Geoffroy, 1803) (+ répartition sur Species+) (consulté le 21 mai 2015)
« Jaguarundi », sur catsg.org, Cat Specialist Group (consulté le 18 décembre 2014) (en)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Rémy Marion (dir.), Larousse des félins, Larousse, 2005, 224 p. (ISBN 2-03-560453-2)
Peter et Adrienne Farrel Jackson, Les félins : toutes les espèces du monde, Paris, Delachaux et Niestlé, coll. « La bibliothèque du naturaliste », 1996, 272 p. (ISBN 2-603-01019-0)

[Catsg2017-1] {a b et c} Kitchener, A. C., Breitenmoser-Würsten, C., Eizirik, E., Gentry, A., Werdelin, L., Wilting A., Yamaguchi, N., Abramov, A. V., Christiansen, P., Driscoll, C., Duckworth, J. W., Johnson, W., Luo, S.-J., Meijaard, E., O'Donoghue, P., Sanderson, J., Seymour, K., Bruford, M., Groves, C., Hoffmann, M., Nowell, K., Timmons, Z. et Tobe, S., « A revised taxonomy of the Felidae: The final report of the Cat Classification Task Force of the IUCN Cat Specialist Group », Cat News, n^o Special Issue 11,‎ 2017 (lire en ligne)

[europe-2] Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. Lire en ligne.

[jackson232-3] Peter et Adrienne Jackson, op. cit., p.232

[catsg-4] {a b c et d} « Jaguarundi », sur catsg.org, Cat Specialist Group (consulté le 29 juillet 2008).

[jackson229-5] {a b et c} Peter Jackson et Adrienne Farrell Jackson (trad. Danièle Devitre, préf. D^r Claude Martin, ill. Robert Dallet et Johan de Crem), Les Félins : Toutes les espèces du monde, Turin, Delachaux et Niestlé, coll. « La bibliothèque du naturaliste », 15 octobre 1996, 272 p., relié (ISBN 978-2603010198 et 2-603-01019-0), p. 229

[6] (en) Eduardo Eizirik, Naoya Yuhki1, Warren E. Johnson, Marilyn Menotti-Raymond, Steven S. Hannah et Stephen J. O'Brien, « Molecular Genetics and Evolution of Melanism in the Cat Family », Current Biology, n^o 17,‎ 4 mars 2003 (lire en ligne [PDF]) :
« An interesting example is the jaguarundi, whose “wild-type” dark coloration is here shown to be a derived condition, having replaced the ancestral reddish form throughout its continental range. »

[larousse-7] {a b c d e f g h et i} Rémy Marion (dir.), Cécile Callou, Julie Delfour, Andy Jennings, Catherine Marion et Géraldine Véron, Larousse des félins, Paris, Larousse, septembre 2005, 224 p. (ISBN 2-03-560453-2 et 978-2035604538, OCLC 179897108)., p. 112-113

[8] Office national de la chasse et de la faune sauvage, « Jaguarondi », sur oncfs-outremer.disweb.fr (consulté le 21 février 2009).

[9] (en) Référence Mammal Species of the World (3^e éd., 2005) : Puma (consulté le 21 décembre 2020)

[ITIS4_mars_2019-10] Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 4 mars 2019

[Pourlascience-11] (fr) Stephen O’Brien et Warren Johnson, « L’évolution des chats », Pour la science, n^o 366,‎ avril 2008 (ISSN 0153-4092)

[MSW21_décembre_2020-12] Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 21 décembre 2020

[13] (en) Miguel Bustillo, « Wildlife at border may lose sanctuary », Los Angeles Times,‎ 17 octobre 2007 (lire en ligne).

[jackson230-14] Peter et Adrienne Jackson, op. cit., p. 230

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-Le '''Jaguarondi'''<ref name=europe>Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. [http://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/fiches/exboenvireco/200101/A0010008.htm Lire en ligne].</ref> ('''''Puma yagouaroundi''''') encore appelé '''eyra''' ou '''chat loutre''' est une [[espèce]] de [[félin]]s d'[[Amérique]] de petite taille et à la robe uniformément noire, gris-brun ou rousse.
+Le '''Jaguarondi'''<ref name=europe>Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. [http://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/fiches/exboenvireco/200101/A0010008.htm Lire en ligne].</ref> ('''''Herpailurus yagouaroundi''''') encore appelé jaguarundi, '''eyra''' ou '''chat-loutre''' est une [[espèce]] de [[Felidae|félins]] d'[[Amérique]] de petite taille et à la robe uniformément noire, gris-brun ou rousse.
-Habitant tant les [[Forêt primaire|forêts primaires]] que les [[Prairies, savanes et brousses tempérées|prairies]], il se répartit du sud des [[États-Unis]] à l'[[Argentine]]. Facile à apprivoiser, il fut utilisé comme [[chat domestique]] par les populations pré-colombiennes et pourrait être le seul félin à vivre en couple.
+Habitant tant les [[Forêt primaire|forêts primaires]] que les [[Prairies, savanes et terres arbustives tempérées|prairies]], il se répartit du sud des [[États-Unis]] à l'[[Argentine]]. Facile à apprivoiser, il fut utilisé comme [[Chat|chat domestique]] par les populations pré-colombiennes et pourrait être le seul félin à vivre en couple.
 == Description ==
-Le Jaguarondi ressemble à un [[chat]] au corps tout en longueur avec ses petites [[patte]]s fines et sa longue [[Queue (animal)|queue]] mince. La tête, petite et aplatie, porte de petites oreilles arrondies. Les yeux de couleur bleue à ambre foncée sont rapprochés et cerclés de poils clairs.
+Le ''Jaguarondi'' ressemble à un [[chat]] au corps tout en longueur avec de petites [[patte]]s fines et une longue [[Queue (anatomie)|queue]] mince. La tête, petite et aplatie, porte de petites oreilles arrondies. Les yeux de couleur bleu à ambre foncée sont rapprochés et cerclés de poils clairs.
-Le Jaguarondi mesure de 77 à {{unité|140|cm}} de long, dont 33 à {{unité|60|cm}} pour la queue, soit environ 40 % de la longueur totale. La hauteur au [[Garrot (quadrupède)|garrot]] peut atteindre {{unité|55|cm}}, mais varie généralement entre 30 et {{unité|40|cm}} de hauteur. Le jaguarondi pèse entre 3 et {{unité|9|kg}}, les femelles sont plus petites que les mâles. Par exemple, au [[Belize]], les [[femelle]]s pèsent en moyenne {{unité|4.4|kg}} et les [[mâle (biologie)|mâles]] {{unité|5.9|kg}}<ref name=jackson232>Peter et Adrienne Jackson, {{Opcit}}, p.232</ref>{{,}}<ref name=catsg/>.
+Le ''Jaguarondi'' mesure de {{unité|77|à=140|cm}} de long, dont {{unité|33|à=60|cm}} pour la queue, soit environ 40 % de la longueur totale. La hauteur au [[Garrot (anatomie)|garrot]] peut atteindre {{unité|55|cm}}, mais varie généralement entre {{unité|30|et=40|cm}} de hauteur. Le ''Jaguarondi'' pèse entre {{unité|3|et=9|kg}}, les femelles sont plus petites que les mâles. Par exemple, au [[Belize]], les [[femelle]]s pèsent en moyenne {{unité|4.4|kg}} et les [[mâle]]s {{unité|5.9|kg}}<ref name=jackson232>Peter et Adrienne Jackson, {{Opcit}}, p.232</ref>{{,}}<ref name=catsg/>.
-La [[Robe (animal)|robe]] est unie, on en distingue trois couleurs distinctes : une coloration brun-gris, une dans les tons roux à rougeâtres et la dernière est noire du fait du [[mélanisme]]. Bien que l'on rencontre plus fréquemment les formes grises et noires en milieux humides et les formes rousses en milieux arides, il arrive que dans une même portée naissent indifféremment des jaguarondis roux et des brun-gris<ref name=catsg>{{lien web|url=http://www.catsg.org/catsgportal/cat-website/catfolk/yaguar01.htm|titre=Jaguarundi|auteur=|année=|éditeur=Cat Specialist Group|site=http://www.catsg.org|consulté le=29 juillet 2008}}</ref>. Le terme « eyra » s'applique essentiellement à la forme rousse, dont on pensait autrefois qu'il s'agissait d'une [[espèce]] différente du jaguarondi. Le poil n'a pas la même teinte sur toute sa longueur, d'où une impression de changement de couleur lorsqu'il se hérisse<ref name=jackson229 /> : chez les [[Chat domestique|chats domestiques]], on dit que ce type de robe présente un « [[Robe (chat)|ticking]] » ou est « [[agouti]] ».
+La [[Robe (animal)|robe]] est unie, on en distingue trois couleurs distinctes : une coloration brun-gris, une dans les tons roux à rougeâtres et la dernière est noire du fait du [[mélanisme]]. Bien que l'on rencontre plus fréquemment les formes grises et noires en milieux humides, et les formes rousses en milieux arides, il arrive que dans une même portée naissent indifféremment des ''jaguarondis'' roux et des brun-gris<ref name=catsg>{{lien web|url=http://www.catsg.org/catsgportal/cat-website/catfolk/yaguar01.htm|titre=Jaguarundi|éditeur=Cat Specialist Group|site=catsg.org|consulté le=29 juillet 2008}}.</ref>. Le terme ''eyra'' s'applique essentiellement à la forme rousse, dont on pensait autrefois qu'il s'agissait d'une [[espèce]] différente du ''Jaguarondi''. Le poil n'a pas la même teinte sur toute sa longueur, d'où une impression de changement de couleur lorsqu'il se hérisse<ref name=jackson229 /> : chez les [[Chat|chats domestiques]], on dit que ce type de robe présente un ''[[Robe (chat)|ticking]]'' ou est ''agouti''.
 Une étude génétique sur plusieurs [[allèle]]s responsables du [[mélanisme]] révèlent que la forme rousse est ancestrale et que la robe foncée est le résultat d'une évolution<ref>{{article|langue=en|prénom1=Eduardo|nom1=Eizirik|prénom2=Naoya|nom2=Yuhki1|prénom3=Warren E.|nom3=Johnson|prénom4=Marilyn|nom4=Menotti-Raymond|prénom5=Steven S.|nom5=Hannah|prénom6=Stephen J.|nom6=O'Brien|titre=Molecular Genetics and Evolution of Melanism in the Cat Family|périodique=[[Current Biology]]|numéro=17|jour=4|mois=mars|année=2003|url texte=http://www.sciencedirect.com/science?_ob=MImg&_imagekey=B6VRT-482XJC0-12-B&_cdi=6243&_user=10&_orig=search&_coverDate=03%2F04%2F2003&_sk=999869994&view=c&wchp=dGLbVtb-zSkWb&md5=3ed59d3e458806ffbc4a3b2ee63b9817&ie=/sdarticle.pdf|format=pdf|consulté le=29 juillet 2008|extrait=An interesting example is the jaguarundi, whose “wild-type” dark coloration is here shown to be a derived condition, having replaced the ancestral reddish form throughout its continental range.}}</ref>.
-Le Jaguarondi naît tacheté et prend sa coloration unie rapidement<ref name=larousse>{{Larousse des félins}}, p. 112-113</ref>.
+Le ''Jaguarondi'' naît tacheté et prend sa coloration unie rapidement<ref name=larousse>{{Larousse des félins}}, p. 112-113</ref>.
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-Image:Jaguarondi 2.jpg|Un jaguarondi roux du [[Parc des Félins]].
+Image:Jaguarondi 2.jpg|Un jaguarondi roux du [[Lumigny Safari Reserve]].
 Image:Jaguarundi-s.jpg|Un jaguarondi gris-brun.
-Image:Puma yagouaroundi - Felis jaguarundi - Poumons mnhn Paris.jpg|''Puma yagouaroundi'' - "''Felis jaguarundi''" - Poumons mnhn Paris
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-{{Message galerie}}
-Les rares animaux avec lesquels il peut être confondu sont le [[puma]], qui partage sa robe unie mais qui est beaucoup plus gros, et la [[Martre à tête grise|tayra]] dont la queue est plus fournie<ref>{{lien web|url=http://oncfs-outremer.disweb.fr/fiches_faune_guy/jaguarondi.htm|titre=Jaguarondi|auteur=Office national de la chasse et de la faune sauvage|site=http://oncfs-outremer.disweb.fr|consulté le=21 février 2009}}</ref>.
+Les rares animaux avec lesquels il pourrait être confondu sont le [[puma]], qui partage sa robe unie mais qui est beaucoup plus grand, et la ''[[Eira barbara|tayra]]'' dont la queue est plus fournie<ref>{{lien web|url=http://oncfs-outremer.disweb.fr/fiches_faune_guy/jaguarondi.htm|titre=Jaguarondi|auteur=Office national de la chasse et de la faune sauvage|site=oncfs-outremer.disweb.fr|consulté le=21 février 2009}}.</ref>.
 == Phylogenèse ==
 === Nomenclature ===
-La [[Nomenclature (biologie)|nomenclature]] du Jaguarondi a notablement évolué. Dans les années 1970, ce félin est placé dans le [[Genre (biologie)|genre]] ''Herpailurus'', dans la [[sous-famille (biologie)|sous-famille]] des [[Felinae]]. Puis, durant la fin du {{XXe siècle}}, le Jaguarondi (''yagouaroundi'') et le [[puma]] (''concolor'') furent considérés comme [[monophylétique]] et placés conjointement dans le même genre ''[[Puma (genre)|Puma]]''<ref name=MSW3>{{lien web|url=http://www.bucknell.edu/msw3/browse.asp?s=y&id=14000203|titre=Mammal Species of the World|auteur=Wilson et Reeder|année=2005|éditeur=|site=|consulté le=28 juillet 2008}}</ref>.
+La [[Nomenclature (biologie)|nomenclature]] du ''Jaguarondi'' a notablement évolué. Dans les années 1970, ce félin est placé dans le [[Genre (biologie)|genre]] ''Herpailurus'', dans la [[sous-famille (biologie)|sous-famille]] des [[Felinae]]. Puis, durant la fin du {{XXe siècle}}, le ''Jaguarondi'' (ou ''yagouaroundi'') et le [[Puma]] (''concolor'') furent considérés comme [[Monophylie|monophylétique]] et placés conjointement dans le même genre ''[[Puma (genre)|Puma]]''<ref>{{MSW|14000203|Puma|consulté le=21 décembre 2020|ancre=MSWPuma}}</ref>.
+Liste des [[Synonyme (taxinomie)|synonymes]] selon [[SITI|ITIS]]{{Bioref|ITIS|4 mars 2019|afficher=ref}}:
-L'espèce jaguarondi peut être désignée par les synonymes suivants :
-* ''Felis yagouarondi''
+* ''Felis yaguarondi'' <small>Lacépède, 1809</small>
-* ''Herpailurus yagouarondi'' [[Nikolaï Alekseïevitch Severtsov|Severtzov]], [[1858]]
+* ''Herpailurus yaguarondi'' <small>(Lacépède, 1809)</small>
-** (''Herpailurus'' ou ''Puma'') ''yaguaroundi'' [[Lacépède]], [[1809]]
-** (''Herpailurus'' ou ''Puma'') ''yagouaroundi'' [[Desmarest]], [[1816]]
 === Évolution de l'espèce ===
-La [[phylogenèse]] est l'étude des [[fossile]]s d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. Cependant, il existe assez peu de fossiles de félins, et la phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques. Des travaux menés en 2007 ont montré que les félins ont divergé en huit lignées. L’[[ancêtre commun]] des lignées ''[[Leopardus]]'', ''[[Lynx]]'', ''[[Puma (genre)|Puma]]'', ''[[Prionailurus]]'' et ''[[Felis]]'' aurait traversé la [[Béringie]] et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. La lignée ''Puma'' qui contient également le genre ''[[Acinonyx]]'' constitue la sixième lignée et a commencé à diverger il y a {{unité|6.7|millions}} d'années de l'[[ancêtre commun]] aux sixième et septième lignées. Le Jaguarondi et le [[Puma]] ont divergé il y a un peu plus de {{unité|4|millions}} d'années. Les félins nord-américains ont ensuite envahi l’[[Amérique du Sud]] par l’[[isthme de Panama]] il y a 3 millions d’années durant le [[Grand échange inter-américain]]. À la fin de l'[[Glaciation de Würm|ère glaciaire]], les ''Puma'' réfugiés en Amérique du Sud remontèrent vers l'Amérique du Nord il y a {{formatnum:8000}} à {{unité|10000|ans}}<ref name="Pourlascience">{{fr}} {{article|auteur=Stephen O’Brien et Warren Johnson|titre=L’évolution des chats|journal=Pour la science|ISSN=0 153-4092|no=366|date=Avril 2008}}</ref>.
+La [[Phylogénie|phylogenèse]] est l'étude des [[fossile]]s d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. Cependant, il existe assez peu de fossiles de félins, et la phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques. Des travaux menés en 2007 ont montré que les félins ont divergé en huit lignées. L’[[Dernier ancêtre commun|ancêtre commun]] des lignées ''[[Leopardus]]'', ''[[Lynx]]'', ''[[Puma (genre)|Puma]]'', ''[[Prionailurus]]'' et ''[[Felis]]'' aurait traversé la [[Béringie]] et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. La lignée ''Puma'' qui contient également le genre ''[[Acinonyx]]'' constitue la sixième lignée et a commencé à diverger il y a {{unité|6.7|millions}} d'années de l'[[Dernier ancêtre commun|ancêtre commun]] aux sixième et septième lignées. Le Jaguarondi et le [[Puma]] ont divergé il y a un peu plus de {{unité|4|millions}} d'années. Les félins nord-américains ont ensuite envahi l’[[Amérique du Sud]] par l’[[isthme de Panama]] il y a 3 millions d’années durant le [[Grand échange faunique interaméricain]]. À la fin de l'[[Glaciation de Würm|ère glaciaire]], les ''Puma'' réfugiés en Amérique du Sud remontèrent vers l'Amérique du Nord il y a {{formatnum:8000}} à {{unité|10000|ans}}<ref name="Pourlascience">{{fr}} {{article|auteur=Stephen O’Brien et Warren Johnson|titre=L’évolution des chats|journal=Pour la science|ISSN=0153-4092|no=366|date=Avril 2008}}</ref>. Cependant, une étude faite en 2017 a replacé l'espèce dans le genre mono-spécifique ''Herpailurus''<ref name="Catsg2017">{{article|auteur=Kitchener, A. C. |auteur2=Breitenmoser-Würsten, C. |auteur3=Eizirik, E. |auteur4=Gentry, A. |auteur5=Werdelin, L. |auteur6=Wilting A. |auteur7=Yamaguchi, N. |auteur8=Abramov, A. V. |auteur9=Christiansen, P. |auteur10=Driscoll, C. |auteur11=Duckworth, J. W. |auteur12=Johnson, W. |auteur13=Luo, S.-J. |auteur14=Meijaard, E. |auteur15=O'Donoghue, P. |auteur16=Sanderson, J. |auteur17=Seymour, K. |auteur18=Bruford, M. |auteur19=Groves, C. |auteur20=Hoffmann, M. |auteur21=Nowell, K. |auteur22=Timmons, Z. |auteur23=Tobe, S. |année=2017 |titre=A revised taxonomy of the Felidae: The final report of the Cat Classification Task Force of the IUCN Cat Specialist Group |journal=Cat News |numéro=Special Issue 11 |url=http://www.catsg.org/fileadmin/filesharing/5.Cat_News/5.3._Special_Issues/5.3.10._SI_11/CN_Special_Issue_11_Revised_taxonomy_of_the_Felidae.pdf}}</ref>.
-<center>
-'''[[Arbre phylogénétique]] de la lignée du puma'''''<ref name="Pourlascience" />
-{{Clade|style=line-height:85%|label1=&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;|1={{clade
- | label2 = &nbsp;&nbsp;''[[Puma (genre)|Puma]]&nbsp;&nbsp;
- | 1 = &nbsp;''[[Guépard|Acinonyx jubatus]]'' - Guépard
- | 2 = {{clade
- | 1 = &nbsp;''[[Puma concolor]]'' - Puma
- | 2 = &nbsp;''Puma yagouaroundi'' - '''Jaguarondi'''
- }}
- }}}}
-</center>
 === Sous-espèces ===
 [[Fichier:Herpailurus yagouaroundi cacomitli.jpg|thumb|''Puma yagouaroundi cacomitli'']]
-Huit [[sous-espèce]]s se distinguent par leur [[aire de répartition]]<ref name=MSW3/> :
+Huit [[sous-espèce]]s se distinguent par leur [[aire de répartition]]{{Bioref | MSW | 21 décembre 2020 | ref}}:
-* ''Puma yagouaroundi yagouaroundi'' [[Étienne Geoffroy Saint-Hilaire|Geoffroy]], [[1803]] : [[Guyane]] et [[forêt amazonienne]].
+* ''Herpailurus yagouaroundi yagouaroundi'' [[Étienne Geoffroy Saint-Hilaire|Geoffroy]], [[1803]] : [[Guyane]] et [[forêt amazonienne]].
-* ''Puma yagouaroundi ameghinoi'' [[Eduardo Ladislao Holmberg|Holmberg]], [[1898]] : ouest de l'[[Argentine]].
+* ''Herpailurus yagouaroundi ameghinoi'' [[Eduardo Ladislao Holmberg|Holmberg]], [[1898]] : ouest de l'[[Argentine]].
-* ''Puma yagouaroundi cacomitli'' [[Jean-Louis Berlandier|Berlandier]], [[1859]] : il s'agit du '''jaguarondi de la [[Côte du Golfe (États-Unis)|côte du Golfe]]''' qui se répartit du sud du [[Texas]] à l'est du [[Mexique]]. Cette population serait menacée par la construction du [[Frontière entre les États-Unis et le Mexique|mur entre le Mexique et les États-Unis]] qui couperait les couloirs de migration entre les deux pays<ref>{{article|langue=en|prénom1=Miguel|nom1=Bustillo|titre=Wildlife at border may lose sanctuary|lien périodique=Los Angeles Times|périodique=Los Angeles Times|jour=17|mois=octobre|année=2007|url texte=http://articles.latimes.com/2007/oct/17/nation/na-fence17|consulté le=29 juillet 2008}}.</ref>. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le 22 octobre 1987 et est considérée comme [[Liste rouge de l'UICN|en danger d'extinction]] (EN) depuis 1996.
+* ''Herpailurus yagouaroundi cacomitli'' [[Jean-Louis Berlandier|Berlandier]], [[1859]] : il s'agit du « ''Jaguarondi'' de la [[Côte du Golfe (États-Unis)|côte du Golfe]] » qui se répartit du sud du [[Texas]] à l'est du [[Mexique]]. Cette population serait menacée par la construction du [[Frontière entre les États-Unis et le Mexique|mur entre le Mexique et les États-Unis]] qui couperait les couloirs de migration entre les deux pays<ref>{{article|langue=en|prénom1=Miguel|nom1=Bustillo|titre=Wildlife at border may lose sanctuary|lien périodique=Los Angeles Times|périodique=Los Angeles Times|jour=17|mois=octobre|année=2007|url texte=http://articles.latimes.com/2007/oct/17/nation/na-fence17|consulté le=29 juillet 2008}}.</ref>. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le {{date-|22 octobre 1987}} et est considérée comme [[Liste rouge de l'UICN|en danger d'extinction]] (EN) depuis 1996.
-* ''Puma yagouaroundi eyra'' [[Friedrich Ernst Ludwig von Fischer|Fischer]], [[1814]] : [[Brésil]], [[Paraguay]] et le reste de l'[[Argentine]].
+* ''Herpailurus yagouaroundi eyra'' [[Friedrich Ernst Ludwig von Fischer|Fischer]], [[1814]] : [[Brésil]], [[Paraguay]] et le reste de l'[[Argentine]].
-* ''Puma yagouaroundi fossata'' [[Edgar Alexander Mearns|Mearns]], [[1901]] : du sud du [[Mexique]] au [[Honduras]]. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le 22 octobre 1987.
+* ''Herpailurus yagouaroundi fossata'' [[Edgar Alexander Mearns|Mearns]], [[1901]] : du sud du [[Mexique]] au [[Honduras]]. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le {{date-|22 octobre 1987}}.
-* ''Puma yagouaroundi melantho'' [[Hugh Hamshaw Thomas|Thomas]], [[1914]] : [[Pérou]] et l'ouest du [[Brésil]]
+* ''Herpailurus yagouaroundi melantho'' [[Hugh Hamshaw Thomas|Thomas]], [[1914]] : [[Pérou]] et l'ouest du [[Brésil]]
-* ''Puma yagouaroundi panamensis'' [[Joel Asaph Allen|Allen]], [[1904]] : du [[Nicaragua]] à l'[[Équateur (pays)|Équateur]]. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le 22 octobre 1987.
+* ''Herpailurus yagouaroundi panamensis'' [[Joel Asaph Allen|Allen]], [[1904]] : du [[Nicaragua]] à l'[[Équateur (pays)|Équateur]]. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le {{date-|22 octobre 1987}}.
-* ''Puma yagouaroundi tolteca'' [[Hugh Hamshaw Thomas|Thomas]], [[1898]] : [[Arizona]] et l'ouest du [[Mexique]]. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le 22 octobre 1987.
+* ''Puma yagouaroundi tolteca'' [[Hugh Hamshaw Thomas|Thomas]], [[1898]] : [[Arizona]] et l'ouest du [[Mexique]]. Cette sous-espèce est placée en [[Annexe I de la CITES|Annexe I]] de la [[Convention de Washington]] ([[CITES]]) depuis le {{date-|22 octobre 1987}}.
 == Comportement ==
 === Structure sociale ===
-[[Fichier:Jaguarondi 1.jpg|thumb|Même s'il n'est pas [[arboricole]], le jaguarondi est bon grimpeur.]]
+[[Fichier:Jaguarondi 1.jpg|thumb|Même s'il n'est pas [[arboricole]], le Jaguarondi est bon grimpeur.]]
-Le jaguarondi est essentiellement [[diurne (comportement animal)|diurne]] bien qu'il lui arrive de chasser après le coucher du soleil. Son corps longiligne lui permet de se faufiler dans les sous-bois, mais aussi d'être un bon nageur. À l'inverse des autres félins d'Amérique du Sud et centrale, le jaguarondi n'est pas [[arboricole]]<ref name=larousse />.
+Le ''Jaguarondi'' est essentiellement [[diurne (comportement animal)|diurne]] bien qu'il lui arrive de chasser après le coucher du soleil. Son corps longiligne lui permet de se faufiler dans les sous-bois, mais aussi d'être un bon nageur. À l'inverse des autres félins d'Amérique du Sud et centrale, le ''Jaguarondi'' n'est pas [[arboricole]]<ref name=larousse />.
-Des félidés, seuls les [[lion]]s ont une vie réellement de clan. Cependant, plusieurs observations ont fait état de jaguarondis se déplaçant et chassant en [[couple]] mais on ignore encore s'il s'agissait d'un couple reproducteur ou non<ref name=larousse/>.
+Parmi les félidés, seuls les [[lion]]s ont une vie réellement de clan. Cependant, plusieurs observations ont fait état de ''jaguarondis'' se déplaçant et chassant en [[Paire|couple]] mais on ignore encore s'il s'agissait d'un couple reproducteur ou non<ref name=larousse/>.
-Le jaguarondi vit en moyenne huit ans et jusqu'à quinze ans en [[Parc zoologique|captivité]].
+Le ''Jaguarondi'' vit en moyenne huit ans et jusqu'à quinze ans en [[Parc zoologique|captivité]].
 === Alimentation et territoire ===
-Il chasse principalement les [[oiseau]]x au sol comme les [[dindon]]s sauvages et les [[caille]]s, les [[rongeur]]s et les [[reptile]]s, mais se nourrit aussi d'[[invertébré]]s, de [[poisson]]s échoués et de [[grenouille]]s. Au [[Belize]], une analyse des excréments a révélé que les [[arthropode]]s et les [[rat]]s forment à plus de 70 % l'essentiel de son régime alimentaire, le reste étant composé d'oiseaux<ref name=catsg/>. Il ne rechigne pas non plus à visiter les [[poulailler]]s<ref name=larousse />.
+Il chasse principalement les [[oiseau]]x au sol comme les [[dindon]]s sauvages et les [[caille]]s, les [[rongeur]]s et les [[reptile]]s, mais se nourrit aussi d'[[invertébré]]s, de [[poisson]]s échoués et de [[grenouille]]s. Au [[Belize]], une analyse des fèces a révélé que les [[arthropode]]s et les [[rat]]s forment à plus de 70 % l'essentiel de son régime alimentaire, le reste étant composé d'oiseaux<ref name=catsg/>. Il peut parfois s'attaquer aux [[poulailler]]s et ainsi se faire tuer par les éleveurs<ref name=larousse />.
-Le territoire du jaguarondi couvre 15 à {{unité|100|km|2}}. Celui des femelles est plus petit.
+Le territoire du ''Jaguarondi'' couvre 15 à {{unité|100|km|2}}. Celui des femelles est plus petit.
 === Reproduction ===
-Il n'y a pas de saison de reproduction, bien que les [[accouplement (biologie)|accouplements]] forment un pic en [[automne]] dans la partie nord de son aire de répartition<ref name=larousse />. L'[[œstrus]] dure de deux à quatre jours. La tanière est un [[arbre creux]], ou un fourré dense de broussailles ou d'herbes où prendront généralement naissance deux ou trois chatons, parfois quatre, au bout de deux mois et demi (soit 70 à 75 jours) de [[gestation]]. Ils commencent à manger de la viande à six semaines, mais deviennent véritablement indépendant à l'âge de deux ans. La maturité sexuelle est acquise à deux ou trois ans<ref name=larousse />.
+Il n'y a pas de saison de reproduction, bien que les [[accouplement (biologie)|accouplements]] forment un pic en [[automne]] dans la partie nord de son aire de répartition<ref name=larousse />. L'[[œstrus]] dure de deux à quatre jours. La tanière est un [[arbre creux]], ou un fourré dense de broussailles ou d'herbes où prendront généralement naissance deux ou trois chatons, parfois quatre, au bout de deux mois et demi (soit 70 à 75 jours) de [[gestation]]. Ils commencent à manger de la viande à six semaines, mais deviennent véritablement indépendants à l'âge de deux ans. La maturité sexuelle est acquise à deux ou trois ans<ref name=larousse />.
 === Communication ===
-{{Référence nécessaire|Le jaguarondi peut émettre 13 cris différents|date=juin 2012}}.
+{{Référence nécessaire|Le ''Jaguarondi'' peut émettre 13 cris différents|date=juin 2012}}.
 == Chorologie ==
 === Habitat ===
-Le jaguarondi se rencontre dans les [[Forêt primaire|forêts primaires]], les [[savane]]s et les [[Prairies, savanes et brousses tempérées|prairies]]. Il se déplace volontiers dans les [[marécage]]s, mais est plus rare dans les [[Forêt tropicale humide|forêts humides]]. On peut le trouver du [[niveau de la mer]] à {{formatnum:3200}} mètres d'altitude, mais il n'est que rarement présent au-dessus de {{formatnum:2000}} mètres<ref name=larousse/>{{,}}<ref name=catsg/>.
+Le ''jaguarondi'' se rencontre dans les [[Forêt primaire|forêts primaires]], les [[savane]]s et les [[Prairies, savanes et brousses tempérées|prairies]]. Il se déplace volontiers dans les [[marécage]]s, mais est plus rare dans les [[Forêt tropicale humide|forêts humides]]. On peut le trouver du [[niveau de la mer]] à {{formatnum:3200}} mètres d'altitude, mais il n'est que rarement présent au-dessus de {{formatnum:2000}} mètres<ref name=larousse/>{{,}}<ref name=catsg/>.
 Son aire de répartition s'étend du sud des [[États-Unis]] au nord de l'[[Argentine]] ; il est présent uniquement sur la partie est de l'[[Équateur (pays)|Équateur]], du [[Pérou]] et de la [[Bolivie]]. Il aurait disparu de l'[[Uruguay]] et se fait rare dans le sud-ouest des États-Unis, dans le bassin de l'[[Amazone (fleuve)|Amazone]] et au [[Mexique]].
-Une population de jaguarondis est présente en [[Floride]]. Il s'agit d'une ancienne population [[Domestication|domestiquée]] relâchée dans la nature dans les années 1940<ref name=jackson230>Peter et Adrienne Jackson, {{Opcit}}, p. 230</ref>.
+Une petite population de ''jaguarondis'' est présente en [[Floride]] : il s'agit de la descendance d'animaux [[Domestication|domestiqués]] et revenus à la nature dans les années 1940 (on peut parler ici de « ''jaguarondis'' [[Chat haret|harets]] »)<ref name=jackson230>Peter et Adrienne Jackson, {{Opcit}}, p. 230</ref>.
 === Menaces et statut légal ===
-La robe terne du jaguarondi l'a protégé des [[braconnage|braconniers]], sa fourrure n'ayant que très peu de valeur. Les conflits avec les agriculteurs sont fréquents puisque ce félin n'hésite pas à se servir en volaille. La menace majeure reste la perte de son habitat, limitée par l'excellente adaptabilité de ce félin (il peut vivre autant en milieu humide qu'en milieu sec, boisé ou herbeux).
+La robe terne du ''Jaguarondi'' l'a protégé des [[braconnage|braconniers]], sa fourrure n'ayant que très peu de valeur. Les conflits avec les agriculteurs sont fréquents puisque ce félin peut s'attaquer à la volaille. La menace majeure reste la perte de son habitat, mais l'excellente adaptabilité de ce félin (il peut vivre autant en milieu humide qu'en milieu sec, boisé ou herbeux) lui permet de survivre malgré la baisse des effectifs. Le ''Jaguarondi'' est classé en préoccupation mineure (LC) par l'[[UICN]], excepté pour la sous-espèce ''cacomitli'' classée en danger (EN).
-Bien que la tendance soit à la baisse de population, le jaguarondi est classé en préoccupation mineure (LC) par l'[[UICN]] excepté pour la sous-espèce ''cacomitli'' classée comme en danger (EN).
-Les spécimens d'[[Amérique du Sud]] sont classés en [[annexe II de la CITES]] (autorisation du commerce international sous licence) tandis que les populations plus sensibles d'[[Amérique centrale]] et [[Amérique du Nord|du Nord]] sont classées en [[Annexe I de la CITES|annexe I]] (tout commerce interdit). Le [[Paraguay]] bénéficie d'un quota d'exportation de trente individus vivants par an depuis 2002. Toutefois, même dans les zones à réglementation moins restrictives, le jaguarondi n'est pas exploité commercialement.
+Les spécimens d'[[Amérique du Sud]] sont classés en [[annexe II de la CITES]] (autorisation du commerce international sous licence) tandis que les populations plus sensibles d'[[Amérique centrale]] et [[Amérique du Nord|du Nord]] sont classées en [[Annexe I de la CITES|annexe I]] (tout commerce interdit). Le [[Paraguay]] bénéficie d'un quota d'exportation de trente individus vivants par an depuis 2002. Toutefois, même dans les zones à réglementation moins restrictives, le ''Jaguarondi'' n'est pas exploité commercialement.
 Il est protégé sur la majeure partie de son aire de répartition. Seuls le [[Brésil]], le [[Nicaragua]], le [[Salvador]], la [[Guyane]] et l'[[Équateur (pays)|Équateur]] ne l'ont pas protégé<ref name=larousse />. La chasse est réglementée au [[Pérou]]<ref name=larousse />.
 == L'espèce et l'homme ==
-Le jaguarondi est facile à apprivoiser et a été [[Domestication|domestiqué]] dès l'ère pré-colombienne pour chasser les rats et les souris, à la manière d'un [[chat domestique]].
+Le ''Jaguarondi'' est facile à apprivoiser et a été [[Domestication|domestiqué]] dès l'ère pré-colombienne pour chasser les rats et les souris, à la manière d'un [[chat domestique]].
 === Noms vernaculaires ===
-Le terme ''jaguarondi'' vient du [[guaraní]] « yagua-rhundi »<ref name=jackson229>{{Les félins}}, p. 229</ref>. En raison de son apparence de [[mustélidé]], on le surnomme « chat loutre ». Les [[Mots croisés|cruciverbistes]] le connaissent sous le nom d'« [[wikt:eyra|eyra]] ».
+Le terme ''jaguarondi'' vient du [[Guarani (langue)|guaraní]] ''yagua-rhundi''<ref name=jackson229>{{Les félins}}, p. 229</ref>. En raison de son apparence de [[mustélidé]], on le surnomme parfois « chat-loutre ». Les [[Mots croisés|cruciverbistes]] le connaissent sous le nom d’''[[wikt:eyra|eyra]]''.
-Les nombreux langages et dialectes d'[[Amérique du Sud]] lui attribuent plusieurs autres noms : il est appelé « yagua-rhundi » et « mbaracayácira » en [[guaraní]], « gato mourisco » et « maracaja-preto » au [[Brésil]]<ref name=jackson229 />.
+Les nombreuses langues d'[[Amérique du Sud]] lui attribuent plusieurs autres noms : il est aussi appelé ''mbaracayácira'' en [[Guarani (langue)|guaraní]], ou encore ''gato mourisco'' (« chat mauresque ») et ''maracaja-preto'' (« maracaja sombre ») en [[portugais]] du [[Brésil]]<ref name=jackson229 />.
 == Notes et références ==
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 == Voir aussi ==
 === Articles connexes ===
-* Le [[Puma]], un « proche cousin » du jaguarondi.
+* Le [[Puma]], proche « cousin » du Jaguarondi.
 === Liens externes ===
@@ Ligne 140 : / Ligne 120 : @@
 |wikispecies=Puma_yagouarondi
 }}
-* {{MSW|14000211|Puma yagouaroundi É. Geoffory Saint-Hilaire, 1803}}
+* {{MSW|14000211|Puma yagouaroundi|É. Geoffory Saint-Hilaire, 1803|consulté le=21 décembre 2020}}
 * {{Tolweb|Puma yagouaroundi}}
-* {{CatalogueofLife espèce|Puma|yagouaroundi|(É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803)}}
+* {{CatalogueofLife | 4QHKJ | ''Puma yagouaroundi'' (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803) | consulté le=15 décembre 2020 }}
 * {{CITES fr|4173|''Puma yagouaroundi''|consulté le=21 mai 2015}}
 * {{ITIS|726257|''Puma yagouaroundi'' (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803)}}
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 * {{UICN|9948|''Puma yagouaroundi'' (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1803)}}
 * {{CITES species+|9682|Puma yagouaroundi|(Geoffroy, 1803)|consulté le=21 mai 2015}}
-* {{lien web|url=http://www.bucknell.edu/msw3/browse.asp?s=y&id=14000203|titre=Mammal Species of the World|auteur=Wilson et Reeder|année=2005|éditeur=|site=|consulté le=28 juillet 2008}} {{en}}
+* {{lien web|url=http://www.catsg.org/index.php?id=93|titre=Jaguarundi|éditeur=Cat Specialist Group|site=catsg.org|consulté le=18 décembre 2014}} {{en}}
-* {{lien web|url=http://www.catsg.org/index.php?id=93|titre=Jaguarundi|auteur=|année=|éditeur=Cat Specialist Group|site=http://www.catsg.org|consulté le=18 décembre 2014}} {{en}}
 === Bibliographie ===
-* {{ouvrage|titre=Larousse des félins|éditeur=[[Éditions Larousse|Larousse]]|collection=|prénom1=Rémy|nom1=Marion|directeur1=oui|année=2005|lieu=|pages=224|isbn=2-603-560453-2}}
+* {{ouvrage|titre=Larousse des félins|éditeur=[[Éditions Larousse|Larousse]]|prénom1=Rémy|nom1=Marion|directeur1=oui|année=2005|pages=224|isbn=2-03-560453-2}}
-* {{ouvrage|titre=Les félins : toutes les espèces du monde|éditeur=[[Delachaux et niestlé]]|collection=La bibliothèque du naturaliste|nom1=Peter|prénom2=Adrienne Farrel|nom2=Jackson|année=1996|lieu=Paris|pages=272|isbn=2-603-01019-0}}
+* {{ouvrage|titre=Les félins : toutes les espèces du monde|éditeur=[[Delachaux et Niestlé]]|collection=La bibliothèque du naturaliste|nom1=Peter|prénom2=Adrienne Farrel|nom2=Jackson|année=1996|lieu=Paris|pages=272|isbn=2-603-01019-0}}
 {{Palette Félins}}
-{{Portail|Mammifères|félin}}
+{{Portail|félins|Mammifères|Amérique du Sud}}
 [[Catégorie:Puma]]