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|légende=Johann Friedrich Overbeck, ''Autoportrait à la Bible'' (1808-1809), [[Lübeck]], {{lien|lang=de|fr=Behnhaus}}.
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'''Johann Friedrich Overbeck''' né le {{date|3|juillet|1789}} à [[Lübeck]] et mort le {{date|12|novembre|1869}} à [[Rome]]) est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Empire allemand|allemand]], membre du [[mouvement nazaréen]].

Johann '''Friedrich Overbeck''' ({{date|3|juillet|1789}} à [[Lübeck]] - {{date|12|novembre|1869}} à [[Rome]]) est un peintre allemand, membre du [[mouvement nazaréen]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Il est issu d'une famille de Lübeck où ses ancêtres, durant trois générations, ont été pasteurs protestants. Son père, Christian Adolph Overbeck était juriste, poète, sénateur-maire de cette ville, sa mère Eleonora Maria Jauch est une descendante de la famille [[:en:Jauch family|Jauch]] et son grand-père, Georg Christian Overbeck, était avocat.
Johann Friedrich Overbeck est issu d'une famille de [[Lübeck]] où ses ancêtres, durant trois générations, ont été pasteurs protestants. Son père, Christian Adolph Overbeck, est juriste, poète, sénateur-maire de cette ville, sa mère Eleonora Maria Jauch est une descendante de la [[famille Jauch]] et son grand-père, Georg Christian Overbeck, est avocat.


Il suit une scolarité classique et une formation d'initiation à l'art dans un établissement situé près du manoir familial, dans la Konigstraße, où son oncle, docteur en théologie et auteur prolifique, enseigne.
Il suit une scolarité classique et une formation d'initiation à l'art dans un établissement situé près du manoir familial, dans la Konigstraße, où enseigne son oncle, docteur en théologie et auteur prolifique.


=== Séjour à Vienne ===
=== Séjour à Vienne ===
En mars [[1806]], il part à Vienne où, à l'Académie des Beaux-Arts de cette ville, il est l'élève de [[Heinrich Füger]], peintre renommé de style néoclassique, proche de l'école de [[Jacques-Louis David]].
En {{date-|mars 1806}}, il part à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] où, à l'[[Académie des beaux-arts de Vienne|Académie des beaux-arts]] de cette ville, il est élève de [[Heinrich Friedrich Füger]], peintre renommé de style [[Peinture néo-classique|néoclassique]], proche de l'école de [[Jacques-Louis David]].


L'excessif académisme de son maître le pousse à rechercher de nouvelles formes d'expression comme l'atteste les termes d'une lettre adressée à un ami ; il lui écrit se trouver parmi des gens vulgaires, déplorer l'absence de toute pensée noble à l'académie, perdre toute confiance dans l'humanité et, en conséquence, devoir se replier vers sa propre intériorité.
L'excessif académisme de son maître le pousse à rechercher de nouvelles formes d'expression comme l'attestent les termes d'une lettre adressée à un ami ; il lui écrit se trouver parmi des gens vulgaires, déplorer l'absence de toute pensée noble à l'académie, perdre toute confiance dans l'humanité et, en conséquence, devoir se replier vers sa propre intériorité.


Bien que jeune à cette époque, cette pensée et ces convictions sont le fil conducteur de sa création picturale. Convaincu que Vienne et toute l'Europe avaient corrompu la pureté originelle de l'art chrétien, il décide ainsi de prendre comme modèle les primitifs italiens, prédécesseurs de [[Raphaël (peintre)|Raphaël]], décision qui donne du poids plus tard aux théories défendues par les [[Préraphaélisme|préraphaélistes]] anglais.
Bien que jeune à cette époque, cette pensée et ces convictions sont le fil conducteur de sa création picturale. Convaincu que Vienne et toute l'Europe avaient corrompu la pureté originelle de l'art chrétien, il décide ainsi de prendre comme modèle les [[primitifs italiens]], prédécesseurs de [[Raphaël (peintre)|Raphaël]], décision qui donne du poids plus tard aux théories défendues par les [[Préraphaélisme|préraphaélites]] anglais.


En opposition à l'Académie, Johann Friedrich Overbeck et ses amis peintres et élèves de cette école, [[Franz Pforr]], [[Ludwig Vogel]], [[Joseph Wintergest]] et [[Johann Konrad Hottinger]] fondent la Confrérie de saint Luc en [[1809]] ; elle sera dissoute en [[1818]].
En opposition à l'Académie, Johann Friedrich Overbeck et ses amis peintres et élèves de cette école, [[Franz Pforr]], [[Ludwig Vogel]], [[Josef Wintergerst]] et [[Jean-Conrad Hottinguer]] fondent la Confrérie de Saint-Luc en 1809 ; elle sera dissoute en 1818.


Après quatre années à l'académie, ses idées et les différences sont si inconciliables que Johann Friedrich Overbeck et ses disciples sont expulsés de cette école.
Après quatre années à l'Académie, ses idées et les différences sont si inconciliables que Johann Friedrich Overbeck et ses disciples sont expulsés de cette école.


L'art authentique, écrit-il, il l'a vainement recherché à Vienne : {{citation|Oh ! J'en étais rempli ; mon imagination entière était possédée par des madones et des christs, mais nulle part je ne pourrais trouver la réponse.}}
L'art authentique, écrit-il, il l'a vainement recherché à Vienne : {{citation|Oh ! J'en étais rempli ; mon imagination entière était possédée par des madones et des christs, mais nulle part je ne pourrais trouver la réponse.}}


Le groupe quitte cette ville, emportant un tableau non terminé, ''L'entrée du Christ à Jérusalem'', et part pour Rome.
Le groupe quitte cette ville, emportant un tableau non terminé, ''L'Entrée du Christ à Jérusalem'', et part pour [[Rome]].


=== Séjour à Rome ===
=== Séjour à Rome ===
[[Image:Italia and Germania Friedrich Overbeck 1828.jpg|thumb|upright=1.2|''Italia et Germania'', [[Neue Pinakothek]] (1828).]]
[[Image:Italia and Germania Friedrich Overbeck 1828.jpg|vignette|redresse|''Italia et Germania'' (1828), [[Munich]], [[Neue Pinakothek]].]]
Le peintre s'installe à Rome en [[1810]] dans l'ancien couvent franciscain désaffecté de San Isidoro où la Confrérie de saint Luc vit en communauté ; il demeure dans cette ville durant 59 années, y travaille activement en compagnie d'autres peintres, [[Peter von Cornelius]], [[Carl Sieg]], [[Friedrich Wilhelm von Schadow]] et [[Philipp Veit]], qui l'ont rejoint, fondateurs avec lui de la ''Künstlerhilfskasse'' et du [[Mouvement nazaréen]]<ref>{{lien web|langue=de|titre=Sieg, Carl|url=http://web.archive.org/web/20170103094303/http://www.uni-magdeburg.de/mbl/Biografien/1506.htm|site=uni-magdeburg.de}}.</ref>.
Le peintre s'installe à [[Rome]] en 1810 dans l'ancien couvent franciscain désaffecté de San Isidoro où la [[Accademia di San Luca|confrérie de Saint-Luc]] vit en communauté ; il demeure dans cette ville durant 59 années, y travaille activement en compagnie d'autres peintres, [[Peter von Cornelius]], [[Carl Sieg]], [[Friedrich Wilhelm von Schadow]] et [[Philipp Veit]], qui l'ont rejoint, fondateurs avec lui de la ''Künstlerhilfskasse'' et du [[mouvement nazaréen]]<ref>{{Lien archive|langue=de|titre=Sieg, Carl|horodatage archive=20170103094303|url=http://www.uni-magdeburg.de/mbl/Biografien/1506.htm|site=uni-magdeburg.de}}.</ref>.


Leurs préceptes sont une vie d'ascète, un travail dur et honnête : ils évitent l'antiquité car païenne, la [[Renaissance artistique|Renaissance]] car fausse et promeuvent la redécouverte de [[Le Pérugin]], [[Pinturicchio]], [[Francesco Francia]] et [[Raphaël (peintre)|Raphaël]] jeune. De ces principes découlent les caractéristiques d'un style qui vise à la représentation d'une idée noble et transcendante, à travers des contours précis, des compositions scolastiques, avec l'emploi modéré du clair-obscur et de la couleur dans le seul but de souligner le thème du motif. Plus tard, [[Barthold Georg Niebuhr]], [[Karl Wilhelm Friedrich Schlegel]] rejoignent également le [[Mouvement nazaréen]].
Leurs préceptes sont une vie d'ascète, un travail dur et honnête : ils évitent l'antiquité car païenne, la [[Renaissance artistique|Renaissance]] car fausse et promeuvent la redécouverte du [[Le Pérugin|Pérugin]], [[Pinturicchio]], [[Francesco Francia]] et [[Raphaël (peintre)|Raphaël]] jeune. De ces principes découlent les caractéristiques d'un style qui vise à la représentation d'une idée noble et transcendante, à travers des contours précis, des compositions scolastiques, avec l'emploi modéré du clair-obscur et de la couleur dans le seul but de souligner le thème du motif. Plus tard, [[Barthold Georg Niebuhr]], [[Friedrich Schlegel]] rejoignent également le mouvement nazaréen.


En [[1813]], Overbeck se convertit au [[catholicisme]] et, pratiquement en même temps, lui et son mouvement acquièrent une notoriété ; ils sont appelés [[Mouvement nazaréen|nazaréens]], artistes [[romains allemands]], peintres romantiques de l'Église, peintres religieux et patriotiques allemands.
En 1813, Overbeck se convertit au [[catholicisme]] et, pratiquement en même temps, lui et son mouvement acquièrent une notoriété ; ils sont appelés [[Mouvement nazaréen|nazaréens]], artistes [[romains allemands]], peintres romantiques de l'Église, peintres religieux et patriotiques allemands.


=== Le succès ===
=== Le succès ===
[[Image:Friedrich Overbeck 011.jpg|thumb|Autoportrait avec sa famille]]
[[Image:Friedrich Overbeck 011.jpg|vignette|redresse|''Autoportrait de l'artiste avec sa femme et son fils Alfons'' (vers 1930), [[Lübeck]], {{lien|lang=de|fr=Behnhaus}}.]]
[[Image:HL Overbeck - Grabmal.jpg|thumb|Cénotaphe de Friedrich Overbeck (1871).]]
[[Image:HL Overbeck - Grabmal.jpg|vignette|redresse|Cénotaphe de Friedrich Overbeck (1871), [[Rome]], [[église San Bernardo alle Terme]].]]


Le consul de Prusse, [[Jakob Ludwig Salomon Bartholdy]], oncle du compositeur [[Felix Mendelssohn]] habite le Palais Zuccari, demeure située sur une des collines de Rome, [[Pincio|le Pincio]] et confie la décoration (une fresque<ref>aujourd'hui conservée à la Alte Nationalgalerie de Berlin</ref> sur le thème de [[Joseph fils de Jacob|Joseph]] et ses frères) d'une des pièces à Johann Friedrich Overbeck, Peter von Cornelius, Philipp Veit et Friedrich Wilhelm Schadow ; l'exécution de deux sujets, ''Sept années de famine'' et ''Joseph vendu par ses frères'', incombe à Overbeck.
Le consul de Prusse, [[Jakob Ludwig Salomon Bartholdy]], oncle du compositeur [[Felix Mendelssohn]] habite le [[Palais Zuccari (Rome)|palais Zuccari]], demeure située sur une des collines de Rome, [[Pincio|le Pincio]] et confie la décoration {{incise|une fresque<ref>aujourd'hui conservée à la [[Alte Nationalgalerie]] de [[Berlin]].</ref> sur le thème de [[Joseph fils de Jacob|Joseph]] et ses frères}} d'une des pièces à Johann Friedrich Overbeck, Peter von Cornelius, Philipp Veit et Friedrich Wilhelm Schadow ; l'exécution de deux sujets, ''Sept années de famine'' et ''Joseph vendu par ses frères'', incombe à Overbeck.


L'œuvre, terminée en [[1818]] est si favorablement accueillie par les Italiens que, la même année, le prince Francesco Massimo commande la décoration des murs et plafonds de son pavillon de chasse, situé près de [[Saint-Jean-de-Latran]], à Johann Friedrich Overbeck, Philipp Veit, [[Julius Schnorr von Carolsfeld]] et {{Lien|langue=en|trad=Joseph von Führich|fr=Joseph von Führich}} ; ces fresques illustrent des thèmes inspirés des œuvres de [[Dante]], [[Le Tasse]] et [[L'Arioste]]. À Overbeck est assigné l'illustration du poème de Le Tasse, ''Jérusalem délivrée'' et onze remarquables compositions, occupant un mur entier, relatant la rencontre entre [[Godefroy de Bouillon]] et [[Pierre l'Ermite]]. L'exécution des fresques demande dix années et le peintre, surmené et affaibli, en délègue l'achèvement à son ami Joseph von Führich. Johann Friedrich Overbeck consacre entièrement le temps ainsi gagné à la réalisation d'une autre fresque, terminée en [[1830]], ''La vision de Saint-François d'Assise'' pour le Sanctuaire de la Portioncule, englobé dans la [[Basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise]].
L'œuvre, terminée en 1818 est si favorablement accueillie par les Italiens que, la même année, le prince Francesco Massimo commande la décoration des murs et plafonds de son pavillon de chasse, situé près de [[Saint-Jean-de-Latran]], à Johann Friedrich Overbeck, Philipp Veit, [[Julius Schnorr von Carolsfeld]] et [[Joseph von Führich]] ; ces fresques illustrent des thèmes inspirés des œuvres de [[Dante]], [[Le Tasse]] et [[L'Arioste]]. À Overbeck est assigné l'illustration du poème du [[Le Tasse|Tasse]], ''Jérusalem délivrée'' et onze compositions, occupant un mur entier, relatant la rencontre entre [[Godefroy de Bouillon]] et [[Pierre l'Ermite]]. L'exécution des fresques demande dix années et le peintre, surmené et affaibli, en délègue l'achèvement à son ami Joseph von Führich. Johann Friedrich Overbeck consacre entièrement le temps ainsi gagné à la réalisation d'une autre fresque, terminée en 1830, ''La Vision de saint François d'Assise'' pour le sanctuaire de la [[Portioncule]], englobé dans la [[basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise]].


Overbeck et ses amis se sont chargés de recouvrer l'art négligé de la peinture monumentale et de la fresque et ont su redécouvrir la technique ancienne de cette dernière; leur succès amène sa renaissance à travers l'Europe.
Overbeck et ses amis se sont chargés de recouvrer l'art négligé de la peinture monumentale et de la fresque et ont su redécouvrir la technique ancienne de cette dernière ; leur succès amène sa renaissance à travers l'Europe. Ses théories artistiques et son oeuvre ont une influence majeure sur le chef de file de l'[[école de Beuron]], Desiderius Lenz.


Johann Friedrich Overbeck décède le {{date|12|novembre|1869}}, un an avant la chute des [[États pontificaux]], et est inhumé dans l'[[église San Bernardo alle Terme]] de [[Rome]].
Johann Friedrich Overbeck meurt le {{date-|12|novembre|1869}}, un an avant la chute des [[États pontificaux]], et est inhumé à Rome dans l'[[église San Bernardo alle Terme]].


== Sélection d'œuvres ==
== Œuvres ==
<!-- Liste non exhaustive -->
* ''Portrait de Franz Pforr'' (1810), huile sur toile, {{Dunité|62|47|cm}}, [[Alte Nationalgalerie]], Berlin<ref>{{Lien web |langue=de |auteur= |titre=Franz Pforr |url=https://smb.museum-digital.de/index.php?t=objekt&oges=144088&cachesLoaded=true |site=Gemäldegalerie, Berlin |date= |consulté le=31 décembre 2020}}</ref>
[[Image:Friedrich Overbeck 006.jpg|vignette|redresse|''L'Archange Gabriel ordonne à [[Godefroy de Bouillon]] de délivrer Jérusalem'' (1817-1827), [[Berlin]], [[Alte Nationalgalerie]].]]
* ''Le Christ ressuscite la [[fille de Jaïre]]'' (1815), Staatliche Museen, Berlin [http://www.all-art.org/neoclasscism/overbeck02.jpg]
* ''Portrait de [[Franz Pforr]]'', 1810, huile sur toile, {{Dunité|62|47|cm}}, [[Berlin]], [[Alte Nationalgalerie]]<ref>{{Lien web |langue=de |titre=Franz Pforr |url=https://smb.museum-digital.de/index.php?t=objekt&oges=144088&cachesLoaded=true |site=Gemäldegalerie, Berlin |date= |consulté le=31 décembre 2020}}.</ref>.
* ''Autoportrait avec sa famille'' (1820), [[:de:Behnhaus|Behnhaus]], Lübeck
* ''Le Christ ressuscite la [[fille de Jaïre]]'', 1815, Berlin, [[musées d'État de Berlin]]<ref>[http://www.all-art.org/neoclasscism/overbeck02.jpg Illustration].</ref>.
* ''L'Entrée du Christ à Jérusalem'' (1824), [[Église Sainte-Marie de Lübeck]] (œuvre détruite lors du [[bombardement de Lübeck|bombardement de la ville]] par la [[Royal Air Force]], dans la nuit du [[dimanche des Rameaux]] {{date|28|mars|1942}})
* ''Autoportrait avec sa famille'', vers 1830, [[Lübeck]], {{lien|lang=de|fr=Behnhaus}}.
* ''Italie et Allemagne'' (1828), huile sur toile, 94 × 104 cm, [[Neue Pinakothek]], Munich
* ''L'Entrée du Christ à Jérusalem'', 1824, Lübeck, [[église Sainte-Marie de Lübeck|église Sainte-Marie]]. Œuvre détruite lors du [[bombardement de Lübeck|bombardement de la ville]] par la [[Royal Air Force]], dans la nuit du [[dimanche des Rameaux]] {{date-|28|mars|1942}}.
* ''Le Miracle des roses de saint François d'Assise'' (1829), musée des Beaux-Arts, [[Leipzig]] [http://www.all-art.org/neoclasscism/overbeck04.jpg]
* ''Italie et Allemagne'', 1828, huile sur toile, {{Dunité|94|104|cm}}, [[Munich]], [[Neue Pinakothek]]<ref>{{Lien web |langue=de |titre=Italie et Allemagne |url=https://www.sammlung.pinakothek.de/en/artwork/gR4k3bQ4Ee/friedrich-overbeck/italia-und-germania |site=Pinakothek, Munich |date= |consulté le=31 décembre 2020}}.</ref>.
* ''La Vision de saint [[François d'Assise]]'' (''Francesco che chiede a Gesù e a Maria la concessione dell'indulgenza plenaria'') (1830), fresque de la façade de la [[Portioncule]], dans la [[Basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise]]
* ''Le Miracle des roses de saint [[François d'Assise]]'', 1829, [[Leipzig]], [[Musée des Beaux-Arts de Leipzig|musée des Beaux-Arts]]<ref>[http://www.all-art.org/neoclasscism/overbeck04.jpg Illustration].</ref>.
* ''Le Triomphe de la religion dans les arts ''(1829-1840), deux versions :
* ''La Vision de saint François d'Assise'' (''Francesco che chiede a Gesù e a Maria la concessione dell'indulgenza plenaria''), 1830, fresque de la façade de la [[Portioncule]], [[basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise]].
** [[Musée Städel]], [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]], huile sur toile, {{Dunité|392|392|cm}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Triomphe de la religion |url=https://sammlung.staedelmuseum.de/en/work/the-triumph-of-religion-in-the-arts |site=Musée Städel |date= |consulté le=31 décembre 2020}}</ref>
* ''Le Triomphe de la Religion dans les arts '', deux versions :
** [[Musée de l'Ermitage]], [[Saint-Pétersbourg|Saint-Petersbourg]], huile sur toile, {{Dunité|145|146|cm}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Triomphe de la Religion |url=https://www.hermitagemuseum.org/wps/portal/hermitage/digital-collection/01.+Paintings/32848 |site=Musée de l'Ermitage |date= |consulté le=31 décembre 2020}}</ref>
** [[Francfort-sur-le-Main]], [[musée Städel]], 1831-1840, huile sur toile, {{Dunité|392|392|cm}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Triomphe de la religion |url=https://sammlung.staedelmuseum.de/en/work/the-triumph-of-religion-in-the-arts |site=Musée Städel |date= |consulté le=31 décembre 2020}}.</ref> ;
* ''La Passion du Christ au Mont des Oliviers'' (1835), Grand hôpital de [[Hambourg]]
** [[Saint-Pétersbourg]], [[musée de l'Ermitage]], 1839-1843, huile sur toile, {{Dunité|145|146|cm}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Triomphe de la Religion |url=https://www.hermitagemuseum.org/wps/portal/hermitage/digital-collection/01.+Paintings/32848 |site=Musée de l'Ermitage |date= |consulté le=31 décembre 2020}}.</ref>.
* ''"Lo Sposalizio'' (1836), Muzeum Narodowe, [[Poznań]]
* ''[[Déploration du Christ|La Déploration du Christ]]'' (1846), [[Église Sainte-Marie de Lübeck]]
* ''La Passion du Christ au mont des Oliviers'', 1835, [[Hambourg]], Grand hôpital.
* ''Lo Sposalizio'', 1836, Muzeum Narodowe, [[Poznań]], [[Musée national de Poznań|musée national]].
* ''L'Incrédulité de saint Thomas'' (1851), d'abord propriété du collectionneur Beresford Hope à Londres, aujourd'hui au [[:de:Museum Georg Schäfer|Museum Georg Schäfer]], Schweinfurt
* ''La [[Déploration du Christ]]'', 1846, Lübeck, église Sainte-Marie.
* ''L'[[Assomption]] de la Vierge'' (1855), [[Cathédrale de Cologne]]
* ''L'Incrédulité de saint Thomas'', 1851, [[Schweinfurt]], {{lien|lang=de|trad=Museum Georg Schäfer|fr=musée Georg-Schäfer}}, provient de la collection Beresford Hope de Londres.
* ''Le Christ livré au sanhédrin'' (1858), [[tempera]], à l'origine, commande du pape [[Pie IX]] pour un plafond du [[Quirinal]]; suite aux attaques du gouvernement italien, l'œuvre est remplacée par une décoration néoclassique et transférée dans la salle des bénédictions du [[Cité du Vatican|Vatican]]
* ''L'[[Assomption]] de la Vierge'', 1855, [[Cologne]], [[cathédrale de Cologne]].
* ''Le Baptême'' (1862-1864), Neue Pinakothek, Munich
* ''Le Christ livré au Sanhédrin'', 1858, [[tempera]], à l'origine, commande du pape [[Pie IX]] pour un plafond du [[Quirinal]] ; à la suite des attaques du gouvernement italien, l'œuvre est remplacée par une décoration néoclassique et transférée dans la salle des bénédictions du [[Cité du Vatican|Vatican]].
* ''La [[Visitation de la Vierge Marie|Visitation]]'' (1870), Sanctuaire de la Madonna della Stella, [[Montefalco]]
* ''Le Baptême'', 1862-1864, Munich, Neue Pinakothek.
* ''Joseph vendu par ses frères et les Sept années de vache maigre'', (1816-1817), [[Alte Nationalgalerie]], [[Berlin]].
* ''La [[Visitation de la Vierge Marie|Visitation]]'', 1870, [[Montefalco]], sanctuaire de la Madonna della Stella.

* ''Joseph vendu par ses frères et les sept années de vache maigre'', 1816-1817, Berlin, Alte Nationalgalerie.
== Galerie ==
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Image:Friedrich Overbeck 002.jpg|''Joseph vendu par ses frères''
File:Friedrich Overbeck - Male Nude Sitting on a Pedestal - Google Art Project.jpg|''Nu masculin assis sur un piédestal'' (1808), [[Düsseldorf]], [[Museum Kunstpalast]].
Image:Friedrich Overbeck 001.jpg|''Le Triomphe de la religion dans les arts''
Image:Friedrich Overbeck 007.jpg|''Italie et Allemagne''
Image:Friedrich Overbeck 010.jpg|''Portrait de [[Franz Pforr]]'' (1810), [[Berlin]], [[Alte Nationalgalerie]].
File:Friedrich Overbeck - Die Anbetung der Könige (1813)FXD.jpg|''L'Adoration des mages'' (1813), [[Kunsthalle de Hambourg]].
Image:Vierge Marie, Sainte Elisabeth, Jésus, Jean le Baptiste par Friedrich Overbeck.jpg|''La [[Vierge Marie]] et [[Sainte Elisabeth (mère de saint Jean-Baptiste)|Élisabeth]] avec [[Jésus de Nazareth|Jésus]] et [[Jean le Baptiste|saint Jean Baptiste]] enfants ([[1825]])''
File:1815 Overbeck Heiliger Sebastian anagoria.JPG|''Saint Sébastien'' (1815), [[Berlin]], [[Alte Nationalgalerie]].
Image:Friedrich Overbeck 010.jpg|Portrait de [[Franz Pforr]]
Image:Friedrich Overbeck 006.jpg|''L'Archange Gabriel ordonne à [[Godefroy de Bouillon]] de délivrer Jérusalem''
Image:Friedrich Overbeck 002.jpg|''Joseph vendu par ses frères'' (1816-1817), [[Berlin]], [[Alte Nationalgalerie]].
File:Friedrich Overbeck - Easter Morning - Google Art Project.jpg|''Matin de Pâques'' (vers 1818), [[Düsseldorf]], [[Museum Kunstpalast]].
Image:Vierge Marie, Sainte Elisabeth, Jésus, Jean le Baptiste par Friedrich Overbeck.jpg|''La [[Vierge Marie]] et [[Sainte Elisabeth (mère de saint Jean-Baptiste)|Élisabeth]] avec [[Jésus de Nazareth|Jésus]] et [[Jean le Baptiste|saint Jean Baptiste]] enfants'' (1825), [[Munich]], [[Neue Pinakothek]].
Image:Friedrich Overbeck 001.jpg|''Le Triomphe de la Religion dans les arts'' (1831-1840), [[Francfort-sur-le-Main]], [[musée Städel]].
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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<references />


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{de}} Rudolf Bachleitner : ''Die Nazarener'', Wilhelm Heyne Verlag, München 1976. {{ISBN|3-453-41182-X}}
* {{de}} Rudolf Bachleitner, ''Die Nazarener'', Munich : Wilhelm Heyne Verlag, 1976 {{ISBN|3-453-41182-X}}.
* {{1911}}
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=== Liens externes ===
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* {{Autorité}}
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{{Portail|peinture|Lübeck}}

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{{DEFAULTSORT:Overbeck, Johann Friedrich}}
{{DEFAULTSORT:Overbeck, Johann Friedrich}}
[[Catégorie:Peintre allemand du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Peintre allemand du XIXe siècle]]
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[[Catégorie:Commandeur de l'ordre de François-Joseph]]
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[[Catégorie:Chevalier de 3e classe de l'ordre de Saint-Michel (Bavière)]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)]]
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[[Catégorie:Famille Jauch]]
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[[Catégorie:Naissance en juillet 1789]]
[[Catégorie:Naissance à Lübeck]]
[[Catégorie:Naissance à Lübeck]]

Dernière version du 7 avril 2024 à 12:37

Johann Friedrich Overbeck
Johann Friedrich Overbeck, Autoportrait à la Bible (1808-1809), Lübeck, Behnhaus (de).
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Formation
Lieu de travail
Mouvements
Père
Christian Adolph Overbeck (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Christian Gerhard Overbeck (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Karl Hoffmann (d) (gendre)
Agnes Elisabeth Overbeck (en) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Lubeck. Archiv. Allemagne (d)[1]
Bibliothek. Lübeck, Allemagne (d)
Museum Behnhaus Drägerhaus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Johann Friedrich Overbeck né le à Lübeck et mort le à Rome) est un peintre allemand, membre du mouvement nazaréen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Johann Friedrich Overbeck est issu d'une famille de Lübeck où ses ancêtres, durant trois générations, ont été pasteurs protestants. Son père, Christian Adolph Overbeck, est juriste, poète, sénateur-maire de cette ville, sa mère Eleonora Maria Jauch est une descendante de la famille Jauch et son grand-père, Georg Christian Overbeck, est avocat.

Il suit une scolarité classique et une formation d'initiation à l'art dans un établissement situé près du manoir familial, dans la Konigstraße, où enseigne son oncle, docteur en théologie et auteur prolifique.

Séjour à Vienne[modifier | modifier le code]

En , il part à Vienne où, à l'Académie des beaux-arts de cette ville, il est élève de Heinrich Friedrich Füger, peintre renommé de style néoclassique, proche de l'école de Jacques-Louis David.

L'excessif académisme de son maître le pousse à rechercher de nouvelles formes d'expression comme l'attestent les termes d'une lettre adressée à un ami ; il lui écrit se trouver parmi des gens vulgaires, déplorer l'absence de toute pensée noble à l'académie, perdre toute confiance dans l'humanité et, en conséquence, devoir se replier vers sa propre intériorité.

Bien que jeune à cette époque, cette pensée et ces convictions sont le fil conducteur de sa création picturale. Convaincu que Vienne et toute l'Europe avaient corrompu la pureté originelle de l'art chrétien, il décide ainsi de prendre comme modèle les primitifs italiens, prédécesseurs de Raphaël, décision qui donne du poids plus tard aux théories défendues par les préraphaélites anglais.

En opposition à l'Académie, Johann Friedrich Overbeck et ses amis peintres et élèves de cette école, Franz Pforr, Ludwig Vogel, Josef Wintergerst et Jean-Conrad Hottinguer fondent la Confrérie de Saint-Luc en 1809 ; elle sera dissoute en 1818.

Après quatre années à l'Académie, ses idées et les différences sont si inconciliables que Johann Friedrich Overbeck et ses disciples sont expulsés de cette école.

L'art authentique, écrit-il, il l'a vainement recherché à Vienne : « Oh ! J'en étais rempli ; mon imagination entière était possédée par des madones et des christs, mais nulle part je ne pourrais trouver la réponse. »

Le groupe quitte cette ville, emportant un tableau non terminé, L'Entrée du Christ à Jérusalem, et part pour Rome.

Séjour à Rome[modifier | modifier le code]

Italia et Germania (1828), Munich, Neue Pinakothek.

Le peintre s'installe à Rome en 1810 dans l'ancien couvent franciscain désaffecté de San Isidoro où la confrérie de Saint-Luc vit en communauté ; il demeure dans cette ville durant 59 années, y travaille activement en compagnie d'autres peintres, Peter von Cornelius, Carl Sieg, Friedrich Wilhelm von Schadow et Philipp Veit, qui l'ont rejoint, fondateurs avec lui de la Künstlerhilfskasse et du mouvement nazaréen[2].

Leurs préceptes sont une vie d'ascète, un travail dur et honnête : ils évitent l'antiquité car païenne, la Renaissance car fausse et promeuvent la redécouverte du Pérugin, Pinturicchio, Francesco Francia et Raphaël jeune. De ces principes découlent les caractéristiques d'un style qui vise à la représentation d'une idée noble et transcendante, à travers des contours précis, des compositions scolastiques, avec l'emploi modéré du clair-obscur et de la couleur dans le seul but de souligner le thème du motif. Plus tard, Barthold Georg Niebuhr, Friedrich Schlegel rejoignent également le mouvement nazaréen.

En 1813, Overbeck se convertit au catholicisme et, pratiquement en même temps, lui et son mouvement acquièrent une notoriété ; ils sont appelés nazaréens, artistes romains allemands, peintres romantiques de l'Église, peintres religieux et patriotiques allemands.

Le succès[modifier | modifier le code]

Autoportrait de l'artiste avec sa femme et son fils Alfons (vers 1930), Lübeck, Behnhaus (de).
Cénotaphe de Friedrich Overbeck (1871), Rome, église San Bernardo alle Terme.

Le consul de Prusse, Jakob Ludwig Salomon Bartholdy, oncle du compositeur Felix Mendelssohn habite le palais Zuccari, demeure située sur une des collines de Rome, le Pincio et confie la décoration — une fresque[3] sur le thème de Joseph et ses frères — d'une des pièces à Johann Friedrich Overbeck, Peter von Cornelius, Philipp Veit et Friedrich Wilhelm Schadow ; l'exécution de deux sujets, Sept années de famine et Joseph vendu par ses frères, incombe à Overbeck.

L'œuvre, terminée en 1818 est si favorablement accueillie par les Italiens que, la même année, le prince Francesco Massimo commande la décoration des murs et plafonds de son pavillon de chasse, situé près de Saint-Jean-de-Latran, à Johann Friedrich Overbeck, Philipp Veit, Julius Schnorr von Carolsfeld et Joseph von Führich ; ces fresques illustrent des thèmes inspirés des œuvres de Dante, Le Tasse et L'Arioste. À Overbeck est assigné l'illustration du poème du Tasse, Jérusalem délivrée et onze compositions, occupant un mur entier, relatant la rencontre entre Godefroy de Bouillon et Pierre l'Ermite. L'exécution des fresques demande dix années et le peintre, surmené et affaibli, en délègue l'achèvement à son ami Joseph von Führich. Johann Friedrich Overbeck consacre entièrement le temps ainsi gagné à la réalisation d'une autre fresque, terminée en 1830, La Vision de saint François d'Assise pour le sanctuaire de la Portioncule, englobé dans la basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise.

Overbeck et ses amis se sont chargés de recouvrer l'art négligé de la peinture monumentale et de la fresque et ont su redécouvrir la technique ancienne de cette dernière ; leur succès amène sa renaissance à travers l'Europe. Ses théories artistiques et son oeuvre ont une influence majeure sur le chef de file de l'école de Beuron, Desiderius Lenz.

Johann Friedrich Overbeck meurt le , un an avant la chute des États pontificaux, et est inhumé à Rome dans l'église San Bernardo alle Terme.

Œuvres[modifier | modifier le code]

L'Archange Gabriel ordonne à Godefroy de Bouillon de délivrer Jérusalem (1817-1827), Berlin, Alte Nationalgalerie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Base de données centrale des legs, (base de données en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. (de) « Sieg, Carl », sur uni-magdeburg.de (version du sur Internet Archive).
  3. aujourd'hui conservée à la Alte Nationalgalerie de Berlin.
  4. (de) « Franz Pforr », sur Gemäldegalerie, Berlin (consulté le ).
  5. Illustration.
  6. (de) « Italie et Allemagne », sur Pinakothek, Munich (consulté le ).
  7. Illustration.
  8. (en) « Triomphe de la religion », sur Musée Städel (consulté le ).
  9. (en) « Triomphe de la Religion », sur Musée de l'Ermitage (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]