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{{confusion|OQTF}}
{{Homonymes|Office de la langue française}}
{{Homonymes|Office de la langue française}}
{{Infobox Agence gouvernementale
{{Infobox Organisation2
| nom = Office québécois<br /> de la langue française
| logo = Oqlf_logo.svg
| logo = Oqlf_logo.svg
| taille logo = 200
| légende image = Édifice Camille-Laurin, siège social de l'Office québécois de la langue française, à Montréal, dans l'ancien édifice de l'École des Beaux-Arts, rue Sherbrooke Ouest
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| dirigeant1 = [[Jean-François Roberge]] (ministre de la Langue française)
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| intitulé dirigeant1 = Ministre
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| dirigeant2 = Dominique-Valérie Malack
| intitulé dirigeant2 = [[Présidente-directrice générale|PDG]]
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| image = OQLF - Montréal.jpg
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| légende image = Édifice Camille-Laurin, siège social de l'Office québécois de la langue française, à Montréal, dans l'ancien édifice de l'École des Beaux-Arts, rue Sherbrooke Ouest
| création = {{date|24|mars|1961|au Québec}}
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| employés = 219 (2018-2019) <ref name="rapport">{{Ouvrage|langue=|auteur institutionnel=Office québécois de la langue française|titre=Rapport annuel de gestion 2018-2019|date=2019|pages totales=72|isbn=978-2-550-82641-5|lire en ligne=https://www.oqlf.gouv.qc.ca/office/rapports/rag2018-2019.pdf|consulté le=6 juillet 2020}}.</ref>
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| nom ministre1 = [[Simon Jolin-Barrette]] <ref>{{Lien web|langue=|auteur institutionnel=Gouvernement du Québec|titre=Page d'accueil|url=https://www.mcc.gouv.qc.ca/|site=Ministère de la Ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration|date=|consulté le=18 octobre 2018}}.</ref>
| fonction ministre1 =
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| fonction dirigeant1 = [[Présidente-directrice générale|PDG]]
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| agence fille1 = [[Commission de toponymie du Québec]]
| agence fille2 = Comité d'officialisation linguistique
| agence fille3 = Comité de suivi de la situation linguistique
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| référence =
}}
}}


L’'''Office québécois de la langue française''' ('''OQLF'''), connu sous le nom de l’'''Office de la langue française''' ('''OLF''') jusqu'au {{date|1|octobre|2002|au Québec}}, est une [[Administration publique du Québec|institution publique québécoise]] créée le {{Date|24|mars|1961|au Québec}}, soit au même moment que le ministère des Affaires culturelles du Québec (aujourd’hui le [[ministère de la Culture et des Communications du Québec]]). Cette institution est à l’origine du [[Grand dictionnaire terminologique]] (GDT) et de la [[Banque de dépannage linguistique]] (BDL).
L’'''Office québécois de la langue française''' ('''OQLF'''), connu sous le nom de l’'''Office de la langue française''' ('''OLF''') jusqu'au {{date|1|octobre|2002|au Québec}}, est une [[Administration publique du Québec|institution publique canadienne]] créée le {{Date|24|mars|1961|au Québec}}, soit au même moment que le ministère des Affaires culturelles du Québec (aujourd’hui le [[ministère de la Culture et des Communications du Québec]]). Cette institution est à l’origine du ''[[Grand dictionnaire terminologique]]'' (GDT) et de la ''[[Banque de dépannage linguistique]]'' (BDL).

La [[Charte de la langue française]], adoptée par l’[[Assemblée nationale du Québec]] en [[1977 au Québec|1977]], augmenta ses responsabilités en y ajoutant l’application de la politique linguistique du Québec. Deux nouveaux organismes furent alors créés, soit le [[Conseil de la langue française]] et la [[Commission de toponymie du Québec]].


La [[Charte de la langue française]], adoptée par l’[[Assemblée nationale du Québec]] en [[1977 au Québec|1977]], augmenta ses responsabilités en y ajoutant l’application de la politique linguistique du Québec. Deux nouveaux organismes furent alors créés, soit le [[Conseil de la langue française]] et la [[Commission de toponymie]].


== Historique ==
== Historique ==

Le {{date-|1 avril 1961}}, au [[Québec]], entre en vigueur la loi instituant le [[Ministère de la Culture et des Communications|ministère des Affaires culturelles]]. Cette loi prévoit aussi la création de l’Office de la langue française (OLF). L’organisme, né dans la foulée de la [[Révolution tranquille]] à l’instigation de [[Georges-Émile Lapalme]], a alors pour mission de veiller à la correction et à l’enrichissement de la langue parlée et écrite.
Le {{date-|1 avril 1961}}, dans la province canadienne de Québec, entre en vigueur la loi instituant le [[Ministère de la Culture et des Communications|ministère des Affaires culturelles]]. Cette loi prévoit aussi la création de l’Office de la langue française (OLF). L’organisme, né dans la foulée de la [[Révolution tranquille]] à l’instigation de [[Georges-Émile Lapalme]], a alors pour mission de veiller à la correction et à l’enrichissement de la langue parlée et écrite.


[[Fichier:Diagramme Loi 104.png|vignette|Diagramme illustrant les transferts de responsabilités à la suite de la loi {{numéro|104}}.|alt=Diagramme illustrant les transferts de responsabilités à la suite de la loi 104.]]
[[Fichier:Diagramme Loi 104.png|vignette|Diagramme illustrant les transferts de responsabilités à la suite de la loi {{numéro|104}}.|alt=Diagramme illustrant les transferts de responsabilités à la suite de la loi 104.]]
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En 1974, la [[Loi sur la langue officielle (Québec)|Loi sur la langue officielle]] est adoptée. Elle vise à renforcer le statut et l’usage du français au Québec et confie à l’Office, devenu la Régie de la langue française, un rôle déterminant dans la mise en œuvre de ses dispositions. Comme son nom l’indique, la nouvelle loi proclame le français langue officielle du Québec.
En 1974, la [[Loi sur la langue officielle (Québec)|Loi sur la langue officielle]] est adoptée. Elle vise à renforcer le statut et l’usage du français au Québec et confie à l’Office, devenu la Régie de la langue française, un rôle déterminant dans la mise en œuvre de ses dispositions. Comme son nom l’indique, la nouvelle loi proclame le français langue officielle du Québec.


Le {{date-|26 août 1977}} est sanctionnée la Charte de la langue française. Première loi linguistique à caractère obligatoire, elle reprend plusieurs éléments de la Loi sur la langue officielle, dont elle accroît la portée, et elle renforce de façon substantielle le statut de la langue française au Québec. Pour sa mise en œuvre, la Charte institue, outre l'Office de la langue française, la Commission de toponymie, la Commission de surveillance et des enquêtes et le Conseil de la langue française.
Le {{date-|26 aout 1977}} est sanctionnée la Charte de la langue française. Première loi linguistique à caractère obligatoire, elle reprend plusieurs éléments de la Loi sur la langue officielle, dont elle accroit la portée, et elle renforce de façon substantielle le statut de la langue française au Québec. Pour sa mise en œuvre, la Charte institue, outre l'Office de la langue française, la Commission de toponymie, la [[Commission de surveillance de la langue française|Commission de surveillance]] et le Conseil de la langue française.


En 2002, la [[Loi 104|Loi modifiant la Charte de la langue française]] (loi 104) fusionne l'Office de la langue française et la [[Commission de la protection de la langue française]] au sein de l'Office québécois de la langue française (OQLF). Deux nouveaux mandats, le traitement des plaintes et le suivi de la situation linguistique, sont alors confiés à l'Office québécois de la langue française. L'organisme a aussi institué deux comités présidés chacun par un membre de l’Office : le Comité d'officialisation linguistique et le Comité de suivi de la situation linguistique.
En 2002, la [[Loi 104|Loi modifiant la Charte de la langue française]] (loi 104) fusionne l'Office de la langue française et la [[Commission de la protection de la langue française]] au sein de l'Office québécois de la langue française (OQLF). Deux nouveaux mandats, le traitement des plaintes et le suivi de la situation linguistique sont alors confiés à l'Office québécois de la langue française. L'organisme a aussi institué deux comités présidés chacun par un membre de l’Office : le Comité d'officialisation linguistique et le Comité de suivi de la situation linguistique.


Le 4 septembre 2019, les dossiers relatifs à la langue française sont transférés de la [[Ministère de la Culture et des Communications|ministre de la Culture et des Communications]] au ministre [[Simon Jolin-Barrette|Simon Jolin-Barette]] qui est nommé ministre de la Langue française<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |auteur=Radio-Canada |titre=Le ministre Simon Jolin-Barrette hérite du dossier de la langue |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1285903/quebec-gouvernement-ministre-caq-francais |site=Radio-Canada.ca |date=4 septembre 2019 |consulté le=2021-05-28}}.</ref>.
== Mission et pouvoirs==

== Mission et pouvoirs ==
Les articles 159 à 164 de la Charte de la langue française définissent la mission et les pouvoirs de l'office.
Les articles 159 à 164 de la Charte de la langue française définissent la mission et les pouvoirs de l'office.


:*Assurer le respect de la Charte de la langue française
:*Assurer le respect de la Charte de la langue française.
:*L'Office doit surveiller l'évolution de la situation linguistique au Québec et en faire rapport au moins tous les cinq ans au ministre, notamment en ce qui a trait à l'usage et au statut de la langue française ainsi qu'aux comportements et attitudes des différents groupes linguistiques.
:*L'Office doit surveiller l'évolution de la situation linguistique au Québec et en faire rapport au moins tous les cinq ans au ministre, notamment en ce qui a trait à l'usage et au statut de la langue française ainsi qu'aux comportements et attitudes des différents groupes linguistiques.
:*L'Office doit veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l'Administration et les entreprises. À sa discrétion, prendre toute mesure appropriée pour assurer la promotion du français.
:*L'Office doit veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l'Administration et les entreprises. À sa discrétion, prendre toute mesure appropriée pour assurer la promotion du français.
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:*L'Office peut conclure, conformément à la loi, une entente avec un gouvernement autre que celui du Québec, l'un de ses ministères, une organisation internationale ou un organisme de ce gouvernement ou de cette organisation.
:*L'Office peut conclure, conformément à la loi, une entente avec un gouvernement autre que celui du Québec, l'un de ses ministères, une organisation internationale ou un organisme de ce gouvernement ou de cette organisation.


== Membres ==
== Organisation ==

L’Office est composé de huit membres, dont un [[président-directeur général]] nommé par le gouvernement pour au plus cinq ans. En date du {{date-|6 juillet 2020}}, huit membres avaient été nommés<ref>{{Lien web|langue=|auteur institutionnel=Office québécois de la langue française|titre=Membres de l'Office québécois de la langue française|url=https://www.oqlf.gouv.qc.ca/office/membres.html|site=Office québécois de la langue française|date=|consulté le=6 juillet 2020}}.</ref> :
=== Membres ===
* Ginette Galarneau, présidente-directrice générale;
L’Office est composé de huit membres, dont un [[président-directeur général]] nommé par le gouvernement pour au plus cinq ans. En date du {{date-|6 juillet 2020}}, huit membres avaient été nommés<ref>{{Lien web|auteur institutionnel=Office québécois de la langue française|titre=Membres de l'Office québécois de la langue française|url=https://www.oqlf.gouv.qc.ca/office/membres.html|site=Office québécois de la langue française|date=|consulté le=6 juillet 2020}}.</ref> :
* Alain Bélanger, professeur agrégé au Centre Urbanisation, Culture, Société de l'[[Institut national de la recherche scientifique]];
* Ginette Galarneau, présidente-directrice générale ;
* Denis Bolduc, secrétaire général de la [[Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec|Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ)]];
* Alain Bélanger, professeur agrégé au Centre Urbanisation, Culture, Société de l'[[Institut national de la recherche scientifique]] ;
* Juliette Champagne, sous-ministre adjointe au Secrétariat à la promotion et à la valorisation de la langue française;
* Denis Bolduc, secrétaire général de la [[Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec|Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ)]] ;
* François Côté, avocat;
* Juliette Champagne, sous-ministre adjointe au Secrétariat à la promotion et à la valorisation de la langue française ;
* Gilles Dulude, président de Synergroupe Conseil en ressources humaines (2000) inc.;
* François Côté, avocat ;
* Chantal Gagnon, professeure agrégée de traduction commerciale à l'[[Université de Montréal]];
* Gilles Dulude, président de Synergroupe Conseil en ressources humaines (2000) inc. ;
* Chantal Gagnon, professeure agrégée de traduction commerciale à l'[[Université de Montréal]] ;
* Tania Longpré, enseignante en francisation, chargée de cours et doctorante en didactique des langues à l'[[Université du Québec à Montréal]].
* Tania Longpré, enseignante en francisation, chargée de cours et doctorante en didactique des langues à l'[[Université du Québec à Montréal]].


== Services ==
== Services ==
Les pages du site Web de l’OQLF présentent de nombreuses ressources sur la langue française, sur les aspects réglementaires et légaux, et des services destinés à aider les consommateurs, les travailleurs et les citoyens à faire valoir leurs droits linguistiques dans un pays où la pression de l’[[anglais]] est très forte.
Les pages du site Web de l’OQLF présentent de nombreuses ressources sur la langue française, sur les aspects règlementaires et légaux, et des services destinés à aider les consommateurs, les travailleurs et les citoyens à faire valoir leurs droits linguistiques dans un pays où la pression de l’[[anglais]] est très forte.


Certaines ressources linguistiques sont utiles pour l’ensemble de la communauté francophone, en particulier le [[Grand dictionnaire terminologique]], base de données [[terminologie|terminologique]] comprenant près de trois millions de termes, donnant définitions et équivalences avec l’[[anglais]] et, lorsque pertinent, le [[latin]]. Cet outil gratuit [[en ligne]] est destiné aux rédacteurs souhaitant éviter les anglicismes et les termes considérés comme désuets ou non recommandés. La [[Banque de dépannage linguistique]] est également d’intérêt général.
Certaines ressources linguistiques sont utiles pour l’ensemble de la communauté francophone, en particulier le [[Grand dictionnaire terminologique]], base de données [[terminologie|terminologique]] comprenant près de trois-millions de termes, donnant définitions et équivalences avec l’[[anglais]] et, lorsque pertinent, le [[latin]]. Cet outil gratuit [[en ligne]] est destiné aux rédacteurs souhaitant éviter les anglicismes et les termes considérés comme désuets ou non recommandés. La [[Banque de dépannage linguistique]] est également d’intérêt général.

== Budget et ressources ==
Les dépenses de l'OQLF s'élevaient à {{nobr|24,453 millions}} de dollars pour l'exercice 2018-2019<ref name="rapport"/>. Durant cette même période, l'effectif de l'OQLF étaient de {{nobr|219 personnes}}<ref name="rapport"/>.


== Récompenses ==
== Récompenses ==
Plusieurs distinctions sont attribuées par l’OQLF pour récompenser les personnes et les organisations qui contribuent à la survie de la langue française en Amérique. Elles sont distribuées dans le cadre du [[Grand gala des Mérites du français]], qui a lieu à chaque année, habituellement en mars pendant la [[Francofête]].
Plusieurs distinctions sont attribuées par l’OQLF pour récompenser les personnes et les organisations qui contribuent à la survie de la langue française en Amérique. Elles sont distribuées dans le cadre du [[Grand gala des Mérites du français]], qui a lieu chaque année, habituellement en mars pendant la [[Francofête]].


L’OQLF récompense également les efforts de francisation des personnes et des organisations. Depuis plus de 20 ans, l’Office leur remet le ''Mérite du français au travail, dans le commerce et dans les technologies de l"information'' (le ''Mérite du français au travail et dans le commerce'' et ''Mérite du français dans les technologies de l'information'' étaient autrefois remis séparément) <ref>[https://www.francofete.qc.ca/candidatures/merites/index.aspx Mérites du français au travail, dans le commerce et dans les technologies de l'information], sur le site Web de la Francofête, consulté le {{date|6|juillet|2020}}.</ref>.
L’OQLF récompense également les efforts de francisation des personnes et des organisations. Depuis plus de 20 ans, l’Office leur remet le ''Mérite du français au travail, dans le commerce et dans les technologies de l'information'' (le ''Mérite du français au travail et dans le commerce'' et ''Mérite du français dans les technologies de l'information'' étaient autrefois remis séparément)<ref>[https://www.francofete.qc.ca/candidatures/merites/index.aspx Mérites du français au travail, dans le commerce et dans les technologies de l'information], sur le site Web de la Francofête, consulté le {{date|6|juillet|2020}}.</ref>.


Depuis [[1999 au Québec|1999]], en collaboration avec l’[[Union des artistes (Québec)|Union des artistes]] (UDA), l’[[Union des écrivaines et des écrivains québécois]] (UNEQ) et la [[Société des auteurs de radio, télévision et cinéma]] (SARTEC), l’OQLF remet les ''Mérites du français dans la culture''.
Depuis [[1999 au Québec|1999]], en collaboration avec l’[[Union des artistes (Canada)|Union des artistes]] (UDA), l’[[Union des écrivaines et des écrivains québécois]] (UNEQ) et la [[Société des auteurs de radio, télévision et cinéma]] (SARTEC), l’OQLF remet les ''Mérites du français dans la culture''.


Depuis 1999, remplaçant le ''Mérite de la langue française'', l’OQLF remet le [[Prix Camille-Laurin]] pour souligner les efforts d’une personne qui, dans son milieu social, promeut l’utilité de la qualité de la langue française.
Depuis 1999, remplaçant le ''Mérite de la langue française'', l’OQLF remet le [[Prix Camille-Laurin]] pour souligner les efforts d’une personne qui, dans son milieu social, promeut l’utilité de la qualité de la langue française.
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Les Québécois dont le droit de consommateur (« être informé et servi en français<ref>Article 5 du Chapitre II sur les Droits linguistiques fondamentaux de la [http://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/showdoc/cs/C-11 Charte de la langue française], consulté le {{date|6|juillet|2020}}.</ref> ») n’est pas respecté peuvent faire parvenir une plainte à l’OQLF, qui est responsable du processus des plaintes.
Les Québécois dont le droit de consommateur (« être informé et servi en français<ref>Article 5 du Chapitre II sur les Droits linguistiques fondamentaux de la [http://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/showdoc/cs/C-11 Charte de la langue française], consulté le {{date|6|juillet|2020}}.</ref> ») n’est pas respecté peuvent faire parvenir une plainte à l’OQLF, qui est responsable du processus des plaintes.


Les plaintes anonymes déposées à l'OQLF ne sont pas prises en compte. Selon l’article 168 de la Charte, les plaintes doivent être écrites et doivent contenir l’identité et l'adresse des plaignants<ref>[https://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/respect/index.html Respect des droits linguistiques et plaintes], sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le {{date-|14 mai 2016}}.</ref> (la confidentialité des informations reçues étant garantie par la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels).
Les statistiques compilées par l’OQLF pour 2005-2006 révèlent que près de {{unité|1306|plaignants}} ont rempli {{unité|3652|plaintes}}. {{unité|1078}} (29,5 %) des plaintes provenaient de la région de [[Montréal]], tandis que 883 (24,2 %) provenaient de la région de l’[[Outaouais (Québec)|Outaouais]] et 386 (10,6 %) provenaient de la [[Montérégie]]<ref name=stats>[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/respect/statistiques/stat20052006.html Respect des droits linguistiques et plaintes — 2005-2006 — Statistiques], sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le {{date|18|février|2008}}.</ref>.

L'OQLF peut également agir sans qu'une plainte n'ait été déposée{{Référence nécessaire}}.

Les statistiques compilées par l’OQLF pour 2005-2006 révèlent que près de {{unité|1306|plaignants}} ont rempli {{unité|3652|plaintes}}. {{unité|1078}} (29,5 %) des plaintes provenaient de la région de [[Montréal]], tandis que 883 (24,2 %) provenaient de la région de l’[[Outaouais (Québec)|Outaouais]] et 386 (10,6 %) provenaient de la [[Montérégie]]<ref name="stats">[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/respect/statistiques/stat20052006.html Respect des droits linguistiques et plaintes — 2005-2006 — Statistiques], sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le {{date|18|février|2008}}.</ref>.


Le non-respect de l’article 51, la langue des produits (étiquettes, emballages, manuels d’instructions, directives, certificats de garantie), s’élevait à un total de 43 % des plaintes. 13,8 % des plaintes concernaient le non-respect de l’article 52 (langue des catalogues, dépliants, directives d’entreprises) et 9,6 % concernaient les articles 2 et 5 (la langue du service)<ref name="stats" />.
Le non-respect de l’article 51, la langue des produits (étiquettes, emballages, manuels d’instructions, directives, certificats de garantie), s’élevait à un total de 43 % des plaintes. 13,8 % des plaintes concernaient le non-respect de l’article 52 (langue des catalogues, dépliants, directives d’entreprises) et 9,6 % concernaient les articles 2 et 5 (la langue du service)<ref name=stats/>.


Entre le {{date|1|avril|2005|au Québec}} et le {{date|31|mars|2006|au Québec}}, l’OQLF a classé {{unité|2899|plaintes}}. 797 étaient des cas résolus, 523 étaient des plaintes non fondées, 430 où le produit a été retiré immédiatement des tablettes, 199 plaintes étaient hors délai et 183 étaient des cas de traduction de produits. Pour l’année 2006, il y a eu 127 infractions allant de {{unité|250|à=5000|$}}<ref>[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/respect/infractions/infractions_2006.html Respect des droits linguistiques et plaintes — Infractions pour l’année 2006], sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le {{date|18|février|2008}}.</ref>.
Entre le {{date|1|avril|2005|au Québec}} et le {{date|31|mars|2006|au Québec}}, l’OQLF a classé {{unité|2899|plaintes}}. 797 étaient des cas résolus, 523 étaient des plaintes non fondées, 430 où le produit a été retiré immédiatement des tablettes, 199 plaintes étaient hors délai et 183 étaient des cas de traduction de produits. Pour l’année 2006, il y a eu 127 infractions allant de {{unité|250|à=5000|$}}<ref>[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/respect/infractions/infractions_2006.html Respect des droits linguistiques et plaintes — Infractions pour l’année 2006], sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le {{date|18|février|2008}}.</ref>.
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{{Section à sourcer|date=février 2020}}
{{Section à sourcer|date=février 2020}}
À l'origine, la Charte de la langue française obligeait tous les affichages commerciaux à être exclusivement en langue française. En [[1988 au Canada|1988]], lors de la poursuite de Ford c. Québec (Procureur général), la [[Cour suprême du Canada]] a jugé que cette pratique était anticonstitutionnelle. À la suite des protestations massives à l’appui de la législation, le gouvernement [[Robert Bourassa|Bourassa]] a invoqué la [[Article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés|disposition de dérogation]] et l'[[Assemblée nationale (Québec)|Assemblée nationale]] a adopté la [[loi 178]], permettant à la loi de demeurer pour une période de cinq ans, après quoi elle devrait être révisée. En 1993, les [[Nations unies]] ont jugé que ce n’était pas de la juridiction du gouvernement de limiter la liberté d’expression de cette façon particulière. Également en [[1993 au Québec|1993]], mais sans lien avec la déclaration des Nations unies, Québec a révisé la loi et a assoupli ses règlements linguistiques avec la [[loi 86]], exigeant dorénavant que le français soit représenté de manière prédominante dans l’affichage extérieur des entreprises, tel que suggéré par la Cour suprême du Canada.
À l'origine, la Charte de la langue française obligeait tous les affichages commerciaux à être exclusivement en langue française. En [[1988 au Canada|1988]], lors de la poursuite de Ford c. Québec (procureur général), la [[Cour suprême du Canada]] a jugé que cette pratique était anticonstitutionnelle. À la suite des protestations massives à l’appui de la législation, le gouvernement [[Robert Bourassa|Bourassa]] a invoqué la [[Article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés|disposition de dérogation]] et l'[[Assemblée nationale (Québec)|Assemblée nationale]] a adopté la [[loi 178]], permettant à la loi de demeurer pour une période de cinq ans, après quoi elle devrait être révisée. En 1993, les [[Nations unies]] ont jugé que ce n’était pas de la compétence du gouvernement de limiter la liberté d’expression de cette façon particulière. Également en [[1993 au Québec|1993]], mais sans lien avec la déclaration des Nations unies, Québec a révisé la loi et a assoupli ses règlements linguistiques avec la [[loi 86]], exigeant dorénavant que le français soit représenté de manière prédominante dans l’affichage extérieur des entreprises, tel que suggéré par la Cour suprême du Canada.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Portail|politique québécoise|français|Québec}}
{{Portail|politique québécoise|français|Québec}}


[[Catégorie:Langue française au Québec]]
[[Catégorie:Politique linguistique du Québec]]
[[Catégorie:Organisme du gouvernement du Québec]]
[[Catégorie:Organisme du gouvernement du Québec]]
[[Catégorie:Association ou organisme francophone au Canada]]
[[Catégorie:Association ou organisme lié à la francophonie au Canada]]
[[Catégorie:Autorité linguistique normative|Francais]]
[[Catégorie:Autorité linguistique normative|Francais]]
[[Catégorie:Organisme fondé en 1961]]
[[Catégorie:Organisme fondé en 1961]]

Dernière version du 10 avril 2024 à 16:31

Office québécois de la langue française
Édifice Camille-Laurin, siège social de l'Office québécois de la langue française, à Montréal, dans l'ancien édifice de l'École des Beaux-Arts, rue Sherbrooke Ouest
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Siège
Langue
Organisation
Effectif
330 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Ministre
Jean-François Roberge (ministre de la Langue française)
PDG
Dominique-Valérie Malack
Dépenses
35,6 M$ ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

L’Office québécois de la langue française (OQLF), connu sous le nom de l’Office de la langue française (OLF) jusqu'au , est une institution publique canadienne créée le , soit au même moment que le ministère des Affaires culturelles du Québec (aujourd’hui le ministère de la Culture et des Communications du Québec). Cette institution est à l’origine du Grand dictionnaire terminologique (GDT) et de la Banque de dépannage linguistique (BDL).

La Charte de la langue française, adoptée par l’Assemblée nationale du Québec en 1977, augmenta ses responsabilités en y ajoutant l’application de la politique linguistique du Québec. Deux nouveaux organismes furent alors créés, soit le Conseil de la langue française et la Commission de toponymie.

Historique[modifier | modifier le code]

Le , dans la province canadienne de Québec, entre en vigueur la loi instituant le ministère des Affaires culturelles. Cette loi prévoit aussi la création de l’Office de la langue française (OLF). L’organisme, né dans la foulée de la Révolution tranquille à l’instigation de Georges-Émile Lapalme, a alors pour mission de veiller à la correction et à l’enrichissement de la langue parlée et écrite.

Diagramme illustrant les transferts de responsabilités à la suite de la loi 104.
Diagramme illustrant les transferts de responsabilités à la suite de la loi no 104.

Le , la Loi pour promouvoir la langue française est sanctionnée. Cette loi élargit le mandat de l’Office et elle introduit la notion du droit de travailler en français.

En 1974, la Loi sur la langue officielle est adoptée. Elle vise à renforcer le statut et l’usage du français au Québec et confie à l’Office, devenu la Régie de la langue française, un rôle déterminant dans la mise en œuvre de ses dispositions. Comme son nom l’indique, la nouvelle loi proclame le français langue officielle du Québec.

Le est sanctionnée la Charte de la langue française. Première loi linguistique à caractère obligatoire, elle reprend plusieurs éléments de la Loi sur la langue officielle, dont elle accroit la portée, et elle renforce de façon substantielle le statut de la langue française au Québec. Pour sa mise en œuvre, la Charte institue, outre l'Office de la langue française, la Commission de toponymie, la Commission de surveillance et le Conseil de la langue française.

En 2002, la Loi modifiant la Charte de la langue française (loi 104) fusionne l'Office de la langue française et la Commission de la protection de la langue française au sein de l'Office québécois de la langue française (OQLF). Deux nouveaux mandats, le traitement des plaintes et le suivi de la situation linguistique sont alors confiés à l'Office québécois de la langue française. L'organisme a aussi institué deux comités présidés chacun par un membre de l’Office : le Comité d'officialisation linguistique et le Comité de suivi de la situation linguistique.

Le 4 septembre 2019, les dossiers relatifs à la langue française sont transférés de la ministre de la Culture et des Communications au ministre Simon Jolin-Barette qui est nommé ministre de la Langue française[1].

Mission et pouvoirs[modifier | modifier le code]

Les articles 159 à 164 de la Charte de la langue française définissent la mission et les pouvoirs de l'office.

  • Assurer le respect de la Charte de la langue française.
  • L'Office doit surveiller l'évolution de la situation linguistique au Québec et en faire rapport au moins tous les cinq ans au ministre, notamment en ce qui a trait à l'usage et au statut de la langue française ainsi qu'aux comportements et attitudes des différents groupes linguistiques.
  • L'Office doit veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l'Administration et les entreprises. À sa discrétion, prendre toute mesure appropriée pour assurer la promotion du français.
  • L'Office doit aider à définir et à élaborer les programmes de francisation prévus par la présente loi et en suivre l'application.
  • L'Office peut assister et informer l'Administration, les organismes parapublics, les entreprises, les associations diverses et les personnes physiques en ce qui concerne la correction et l'enrichissement de la langue française parlée et écrite au Québec.
  • L'Office peut recevoir leurs observations et suggestions sur la qualité de la langue française ainsi que sur les difficultés d'application de la présente loi, et en faire rapport au ministre.
  • L'Office doit établir les programmes de recherche nécessaires à l'application de la présente loi. L'office peut effectuer ou faire effectuer les études prévues par ces programmes.
  • L'Office peut conclure des ententes ou participer à des projets communs avec toute personne ou organisme.
  • L'Office peut conclure, conformément à la loi, une entente avec un gouvernement autre que celui du Québec, l'un de ses ministères, une organisation internationale ou un organisme de ce gouvernement ou de cette organisation.

Organisation[modifier | modifier le code]

Membres[modifier | modifier le code]

L’Office est composé de huit membres, dont un président-directeur général nommé par le gouvernement pour au plus cinq ans. En date du , huit membres avaient été nommés[2] :

Services[modifier | modifier le code]

Les pages du site Web de l’OQLF présentent de nombreuses ressources sur la langue française, sur les aspects règlementaires et légaux, et des services destinés à aider les consommateurs, les travailleurs et les citoyens à faire valoir leurs droits linguistiques dans un pays où la pression de l’anglais est très forte.

Certaines ressources linguistiques sont utiles pour l’ensemble de la communauté francophone, en particulier le Grand dictionnaire terminologique, base de données terminologique comprenant près de trois-millions de termes, donnant définitions et équivalences avec l’anglais et, lorsque pertinent, le latin. Cet outil gratuit en ligne est destiné aux rédacteurs souhaitant éviter les anglicismes et les termes considérés comme désuets ou non recommandés. La Banque de dépannage linguistique est également d’intérêt général.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Plusieurs distinctions sont attribuées par l’OQLF pour récompenser les personnes et les organisations qui contribuent à la survie de la langue française en Amérique. Elles sont distribuées dans le cadre du Grand gala des Mérites du français, qui a lieu chaque année, habituellement en mars pendant la Francofête.

L’OQLF récompense également les efforts de francisation des personnes et des organisations. Depuis plus de 20 ans, l’Office leur remet le Mérite du français au travail, dans le commerce et dans les technologies de l'information (le Mérite du français au travail et dans le commerce et Mérite du français dans les technologies de l'information étaient autrefois remis séparément)[3].

Depuis 1999, en collaboration avec l’Union des artistes (UDA), l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) et la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), l’OQLF remet les Mérites du français dans la culture.

Depuis 1999, remplaçant le Mérite de la langue française, l’OQLF remet le Prix Camille-Laurin pour souligner les efforts d’une personne qui, dans son milieu social, promeut l’utilité de la qualité de la langue française.

Depuis 2005, en collaboration avec l’Association Québec-France et le Mouvement national des Québécoises et des Québécois, l’Office québécois de la langue française remet le Prix littéraire Québec-France/Marie-Claire-Blais à un écrivain français pour son premier ouvrage.

En collaboration avec le ministère de l’Immigration du Québec, l’OQLF remet les Mérites en francisation des nouveaux arrivants. Une récompense est décernée à une personne immigrante non francophone, une seconde à une personne œuvrant dans le domaine de la francisation des immigrants et une troisième à un partenaire institutionnel ou communautaire en francisation[4].

Plaintes[modifier | modifier le code]

Les Québécois dont le droit de consommateur (« être informé et servi en français[5] ») n’est pas respecté peuvent faire parvenir une plainte à l’OQLF, qui est responsable du processus des plaintes.

Les statistiques compilées par l’OQLF pour 2005-2006 révèlent que près de 1 306 plaignants ont rempli 3 652 plaintes. 1 078 (29,5 %) des plaintes provenaient de la région de Montréal, tandis que 883 (24,2 %) provenaient de la région de l’Outaouais et 386 (10,6 %) provenaient de la Montérégie[6].

Le non-respect de l’article 51, la langue des produits (étiquettes, emballages, manuels d’instructions, directives, certificats de garantie), s’élevait à un total de 43 % des plaintes. 13,8 % des plaintes concernaient le non-respect de l’article 52 (langue des catalogues, dépliants, directives d’entreprises) et 9,6 % concernaient les articles 2 et 5 (la langue du service)[6].

Entre le et le , l’OQLF a classé 2 899 plaintes. 797 étaient des cas résolus, 523 étaient des plaintes non fondées, 430 où le produit a été retiré immédiatement des tablettes, 199 plaintes étaient hors délai et 183 étaient des cas de traduction de produits. Pour l’année 2006, il y a eu 127 infractions allant de 250 à 5 000 $[7].

Prédominance du français dans l'affichage[modifier | modifier le code]

À l'origine, la Charte de la langue française obligeait tous les affichages commerciaux à être exclusivement en langue française. En 1988, lors de la poursuite de Ford c. Québec (procureur général), la Cour suprême du Canada a jugé que cette pratique était anticonstitutionnelle. À la suite des protestations massives à l’appui de la législation, le gouvernement Bourassa a invoqué la disposition de dérogation et l'Assemblée nationale a adopté la loi 178, permettant à la loi de demeurer pour une période de cinq ans, après quoi elle devrait être révisée. En 1993, les Nations unies ont jugé que ce n’était pas de la compétence du gouvernement de limiter la liberté d’expression de cette façon particulière. Également en 1993, mais sans lien avec la déclaration des Nations unies, Québec a révisé la loi et a assoupli ses règlements linguistiques avec la loi 86, exigeant dorénavant que le français soit représenté de manière prédominante dans l’affichage extérieur des entreprises, tel que suggéré par la Cour suprême du Canada.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Radio-Canada, « Le ministre Simon Jolin-Barrette hérite du dossier de la langue », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
  2. Office québécois de la langue française, « Membres de l'Office québécois de la langue française », sur Office québécois de la langue française (consulté le ).
  3. Mérites du français au travail, dans le commerce et dans les technologies de l'information, sur le site Web de la Francofête, consulté le .
  4. Mérites en francisation des nouveaux arrivants, sur le site Web du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, consulté le .
  5. Article 5 du Chapitre II sur les Droits linguistiques fondamentaux de la Charte de la langue française, consulté le .
  6. a et b Respect des droits linguistiques et plaintes — 2005-2006 — Statistiques, sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le .
  7. Respect des droits linguistiques et plaintes — Infractions pour l’année 2006, sur le site Web de l’Office québécois de la langue française, consulté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]