« Quincy Jones » : différence entre les versions

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| légende = Quincy Jones en 2014.
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'''Quincy Delight Jones Jr.''', dit '''Quincy Jones''' {{MSAPI|ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz}}<ref name=pron>[[Prononciation de l'anglais|Prononciation]] en [[anglais américain]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref> et surnommé « '''Q''' » {{MSAPI|kjuː}}<ref name=pron />, né le {{date|14|mars|1933}} à [[Chicago]] ([[Illinois]]), est un [[trompettiste]], [[arrangeur]], [[compositeur]] et [[réalisateur artistique|producteur]] [[États-Unis|américain]]. Il a remporté 28 [[Grammy Awards]]<ref>Soit le deuxième plus grand nombre de récompenses derrière les 31 [[Grammy Awards]] de [[Georg Solti]].</ref> pour 80 nominations<ref>Record du nombre de nominations partagé avec [[Jay-Z]].</ref> et un Grammy Legend Award en 1992.
'''Quincy Delight Jones Jr.''', dit '''Quincy Jones''' {{MSAPI|ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz}}<ref name=pron>[[Prononciation de l'anglais|Prononciation]] en [[anglais américain]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref> et surnommé « '''Q''' » {{MSAPI|kjuː}}<ref name=pron />, né le {{date|14|mars|1933}} à [[Chicago]] ([[Illinois]]), est un [[trompettiste]], [[arrangeur]], [[compositeur]], [[Réalisateur artistique|réalisateur]] et [[producteur musical|producteur]] [[États-Unis|américain]].
Considéré comme l'un des plus grands [[producteur musical|producteurs de musique]], il est notamment connu pour le trio qu'il forma avec [[Bruce Swedien]] ([[ingénieur du son]]) et [[Michael Jackson]] sur les [[album (musique)|albums]] ''[[Off the Wall (album)|Off the Wall]]'' (1979), ''[[Thriller (album)|Thriller]]'' (1982) et ''[[Bad (album)|Bad]]'' (1987) de ce dernier.
Quincy Jones a remporté 28 [[Grammy Awards]]<ref>Soit le deuxième plus grand nombre de récompenses derrière les 31 [[Grammy Awards]] de [[Georg Solti]].</ref> (pour 80 nominations<ref>Record du nombre de nominations partagé avec [[Jay-Z]].</ref>) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et formation ===
=== Jeunesse et formation ===
Né à [[Chicago]]<ref name=":1">{{Lien web|langue=en|titre=Quincy Jones {{!}} Biography, Music, & Facts|url=https://www.britannica.com/biography/Quincy-Jones|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2020-05-30}}</ref>, Quincy Jones est le fils de Quincy Delight (un charpentier) et de Sarah Wells Jones<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Jones, Quincy (b. 1933)|url=https://www.historylink.org/File/10354|site=www.historylink.org|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>, il connaît une enfance difficile : pauvreté, mère internée pour maladie mentale{{Référence nécessaire||date=30 mai 2020}}… Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de [[Seattle]] à [[Bremerton]] dans l'[[Washington (État)|État de Washington]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Universalis|prénom1=Encyclopædia|titre=QUINCY JONES|url=https://www.universalis.fr/encyclopedie/quincy-jones/|site=Encyclopædia Universalis|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones {{!}} Encyclopedia.com|url=https://www.encyclopedia.com/people/literature-and-arts/music-popular-and-jazz-biographies/quincy-jones|site=www.encyclopedia.com|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref> et c’est là que Quincy Jones commence à être fasciné par la musique. Il s’essaie d’abord en [[autodidacte]] au [[piano]], puis apprend la trompette à l’école. À treize ans, il reçoit quelques cours de [[Clark Terry]], lors d’un passage de l’orchestre de [[Count Basie]] à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait la connaissance de [[Ray Charles]], son aîné de trois ans. Les deux amis forment un [[combo (musique)|combo]] qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au [[Berklee College of Music]] de [[Boston]].
Né à [[Chicago]]<ref name=":1">{{Lien web|langue=en|titre=Quincy Jones {{!}} Biography, Music, & Facts|url=https://www.britannica.com/biography/Quincy-Jones|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2020-05-30}}</ref>, Quincy Jones est le fils de Quincy Delight (un charpentier) et de Sarah Wells Jones<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Jones, Quincy (b. 1933)|url=https://www.historylink.org/File/10354|site=www.historylink.org|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>. Il connaît une enfance difficile : pauvreté et mère internée pour maladie mentale. Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de [[Seattle]], à [[Bremerton]], dans l'[[Washington (État)|État de Washington]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Universalis|prénom1=Encyclopædia|titre=QUINCY JONES|url=https://www.universalis.fr/encyclopedie/quincy-jones/|site=Encyclopædia Universalis|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones {{!}} Encyclopedia.com|url=https://www.encyclopedia.com/people/literature-and-arts/music-popular-and-jazz-biographies/quincy-jones|site=www.encyclopedia.com|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref> et c’est là que Quincy Jones commence à être fasciné par la musique. Il s’essaie d’abord en [[autodidacte]] au [[piano]], puis apprend la trompette à l’école. À treize ans, il reçoit quelques cours de [[Clark Terry]], lors d’un passage de l’orchestre de [[Count Basie]] à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait la connaissance de [[Ray Charles]], son aîné de trois ans. Les deux amis forment un [[combo (musique)|combo]] qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au [[Berklee College of Music]] de [[Boston]].


=== Carrière ===
=== Carrière ===
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En [[1956]], Quincy Jones est engagé par [[Dizzy Gillespie]] comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le [[Département d'État des États-Unis|Département d’État]] au [[Moyen-Orient]] et en [[Amérique du Sud]]. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de [[Lalo Schifrin]], pianiste-compositeur-arrangeur-chef d'orchestre. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label [[ABC Paramount Records]].
En [[1956]], Quincy Jones est engagé par [[Dizzy Gillespie]] comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le [[Département d'État des États-Unis|Département d’État]] au [[Moyen-Orient]] et en [[Amérique du Sud]]. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de [[Lalo Schifrin]], pianiste-compositeur-arrangeur-chef d'orchestre. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label [[ABC Paramount Records]].


En [[1957]], Quincy s’installe à [[Paris]] où il étudie auprès de [[Nadia Boulanger]], directrice du [[Conservatoire américain de Fontainebleau]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones's Biography|url=https://www.thehistorymakers.org/biography/quincy-jones-41|site=The HistoryMakers|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>, et travaille comme « staff arranger » pour le label d’[[Eddie Barclay]] (pour des artistes tels que [[Henri Salvador]], [[Charles Aznavour]], [[Jacques Brel]], etc.). Le groupe [[Les Double Six]] enregistre un album consacré à ses compositions. Le temps d’une tournée européenne, il est le directeur de la troupe qui joue la comédie musicale ''[[Free and easy]]'' d’[[Harold Arlen]]. En [[1960]], il forme un « [[big band]] » avec dix-huit musiciens. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression.
En [[1957]], Quincy s’installe à [[Paris]] où il étudie auprès de [[Nadia Boulanger]], directrice du [[Conservatoire américain de Fontainebleau]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones's Biography|url=https://www.thehistorymakers.org/biography/quincy-jones-41|site=The HistoryMakers|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>, et travaille comme « staff arranger » pour le label d’[[Eddie Barclay]] (pour des artistes tels que [[Henri Salvador]], [[Charles Aznavour]], [[Jacques Brel]], etc.). Le groupe [[Les Double Six]] enregistre un album consacré à ses compositions. Le temps d’une tournée européenne, il est le directeur de la troupe qui joue la comédie musicale ''[[Free and easy]]'' d’[[Harold Arlen]]. En [[1960]], il forme un « [[big band]] » avec dix-huit musiciens. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression.


Il retourne aux [[États-Unis]] où, grâce à l’aide d'[[Irving Green]], il devient arrangeur puis directeur musical du label [[Mercury Records|Mercury]]. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais aussi, et surtout, d’artistes comme [[Frank Sinatra]], [[Barbra Streisand]], [[Nana Mouskouri]] ou encore [[Tony Bennett]]. En [[1964]], il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film pour ''[[Le Prêteur sur gages]]'' de [[Sidney Lumet]] puis en écrit d'autres dans les années qui suivent.
Il retourne aux [[États-Unis]] où, grâce à l’aide d'[[Irving Green]], il devient arrangeur puis directeur musical du label [[Mercury Records|Mercury]]. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais aussi, et surtout, d’artistes comme [[Frank Sinatra]], [[Barbra Streisand]], [[Nana Mouskouri]] ou encore [[Tony Bennett]]. En [[1964]], il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film pour ''[[Le Prêteur sur gages]]'' de [[Sidney Lumet]] puis en écrit d'autres dans les années qui suivent.


Il travaille aussi pour la télévision : musiques de ''[[L'Homme de fer (série télévisée)|L'Homme de fer]]'', ''Sanford and son'' et du ''[[The Bill Cosby Show|Bill Cosby Show]]''. Il milite dans de nombreux [[mouvements anti-racistes]] et sociaux auprès de [[Martin Luther King]] ou du Révérend [[Jesse Jackson]]. Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de [[Chicago]]. En [[1973]], Quincy Jones coproduit pour CBS ''[[Duke Ellington]], We Love You Madly'', une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participent [[Sarah Vaughan]], [[Aretha Franklin]], [[Peggy Lee]], [[Count Basie]], [[Joe Williams]], et le groupe [[Chicago (groupe)|Chicago]]. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du [[rhythm and blues]], du [[funk]] ou de la [[Pop (musique)|pop]] que du jazz.
Il travaille aussi pour la télévision : musiques de ''[[L'Homme de fer (série télévisée)|L'Homme de fer]]'', ''[[Sanford and Son]]'' et du ''{{Lien|langue=en|trad=The Bill Cosby Show|texte=Bill Cosby Show}}''. Il milite dans de nombreux [[mouvements anti-racistes]] et sociaux auprès de [[Martin Luther King]] ou du Révérend [[Jesse Jackson]]. Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de [[Chicago]]. En [[1973]], Quincy Jones coproduit pour CBS ''[[Duke Ellington]], We Love You Madly'', une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participent [[Sarah Vaughan]], [[Aretha Franklin]], [[Peggy Lee]], [[Count Basie]], [[Joe Williams]], et le groupe [[Chicago (groupe)|Chicago]]. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du [[rhythm and blues]], du [[funk]] ou de la [[Pop (musique)|pop]] que du jazz.


[[Fichier:Quincy Jones.jpg|thumb|left|Quincy Jones en 1989.]]
[[Fichier:Quincy Jones.jpg|thumb|left|Quincy Jones en 1989.]]
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En août [[1974]], il est victime d’une [[rupture d'anévrisme]] et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il est le directeur musical du film ''[[The Wiz (film)|The Wiz]]'' pour le compte de la mythique maison de disques [[Motown]]. C'est sur le tournage qu'il rencontre le jeune [[Michael Jackson]] qui est à la recherche d'un nouveau producteur pour lancer sa carrière solo. Il produit ainsi en [[1979]] ''[[Off the Wall (album)|Off the Wall]]'', le cinquième album de [[Michael Jackson]] mais son {{1er|album}} en tant qu’adulte et son {{1er}} chez le label [[Epic Records]]. Cet album est un succès commercial mais l'apothéose vient en [[1982]] avec le suivant, ''[[Thriller (album)|Thriller]]'', qui reste à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de {{unité|60|millions}} d'exemplaires vendus. Après un troisième album, ''[[Bad (Michael Jackson)|Bad]]'' (1987), qui est encore un succès, [[Michael Jackson]] se sépare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée.
En août [[1974]], il est victime d’une [[rupture d'anévrisme]] et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il est le directeur musical du film ''[[The Wiz (film)|The Wiz]]'' pour le compte de la mythique maison de disques [[Motown]]. C'est sur le tournage qu'il rencontre le jeune [[Michael Jackson]] qui est à la recherche d'un nouveau producteur pour lancer sa carrière solo. Il produit ainsi en [[1979]] ''[[Off the Wall (album)|Off the Wall]]'', le cinquième album de [[Michael Jackson]] mais son {{1er|album}} en tant qu’adulte et son {{1er}} chez le label [[Epic Records]]. Cet album est un succès commercial mais l'apothéose vient en [[1982]] avec le suivant, ''[[Thriller (album)|Thriller]]'', qui reste à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de {{unité|60|millions}} d'exemplaires vendus. Après un troisième album, ''[[Bad (Michael Jackson)|Bad]]'' (1987), qui est encore un succès, [[Michael Jackson]] se sépare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée.


Sa situation financière lui permet d'acheter les droits d’édition de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement des droits sur environ {{formatnum:1600}} titres). Elle lui permet aussi d'être, en [[1985]], coproducteur du film de [[Steven Spielberg]] ''[[La Couleur pourpre (film)|La Couleur pourpre]]'' (''The Color Purple''). La même année, il est coorganisateur de l'enregistrement de ''[[We Are the World]]'', titre humanitaire contre la [[Famine en Éthiopie (1984-1985)|famine en Éthiopie]] ([[1984]]-[[1985]]). En [[1988]], il remixe ''[[Blue Monday (chanson de New Order)|Blue Monday]]'' de [[New Order]]. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En [[1991]], par exemple, il dirige au [[Festival de jazz de Montreux|festival de Montreux]] l'orchestre qui accompagne [[Miles Davis]] pour la reprise des arrangements écrits par [[Gil Evans]]. En [[1993]], Quincy Jones et [[David Salzman]] organisent le concert d'investiture du président [[Bill Clinton]].
Sa situation financière lui permet d'acheter les droits d’édition de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement des droits sur environ {{formatnum:1600}} titres). Elle lui permet aussi d'être, en [[1985]], coproducteur du film de [[Steven Spielberg]] ''[[La Couleur pourpre (film, 1985)|La Couleur pourpre]]'' (''The Color Purple''). La même année, il est coorganisateur de l'enregistrement de ''[[We Are the World]]'', titre humanitaire contre la [[Famine en Éthiopie (1984-1985)|famine en Éthiopie]] ([[1984]]-[[1985]]). En [[1988]], il remixe ''[[Blue Monday (chanson de New Order)|Blue Monday]]'' de [[New Order]]. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En [[1991]], par exemple, il dirige au [[Festival de jazz de Montreux|festival de Montreux]] l'orchestre qui accompagne [[Miles Davis]] pour la reprise des arrangements écrits par [[Gil Evans]]. En [[1993]], Quincy Jones et [[David Salzman]] organisent le concert d'investiture du président [[Bill Clinton]].


Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont ''[[Le Prince de Bel-Air]]'' (''The Fresh Prince of Bel-Air)'' pour [[National Broadcasting Company|NBC-TV]] - et d'autres produits multimédias. QDE - dont Quincy Jones est le PDG - édite aussi le magazine ''[[Vibe (magazine)|Vibe]]''. Quincy Jones fonde son propre label, ''Qwest Records''. En [[2001]], Quincy Jones est fait Commandeur de la [[Légion d'honneur]] par [[Jacques Chirac]].
Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont ''[[Le Prince de Bel-Air]]'' (''The Fresh Prince of Bel-Air)'' pour [[National Broadcasting Company|NBC-TV]] - et d'autres produits multimédias. QDE - dont Quincy Jones est le PDG - édite aussi le magazine ''[[Vibe (magazine)|Vibe]]''. Quincy Jones fonde son propre label, ''Qwest Records''. En [[2001]], Quincy Jones est fait Commandeur de la [[Légion d'honneur]] par [[Jacques Chirac]].


En 2019, il est le parrain sur scène des concerts ''Quincy Jones Presents Off the Wall, Thriller & Bad'' (date à l'[[AccorHotels Arena]]) et ''Quincy Jones Presents Soundtrack Of The 80's''<ref>https://www.rtbf.be/classic21/article/detail_m-jackson-efface-des-affiches?id=10215907</ref>.
En 2019, il est le parrain sur scène des concerts ''Quincy Jones Presents Off the Wall, Thriller & Bad'' (date à l'[[AccorHotels Arena]]) et ''Quincy Jones Presents Soundtrack Of The 80's''<ref>{{lien web |auteur1=Florian Masut |titre=M. Jackson effacé des affiches |url=https://www.rtbf.be/classic21/article/detail_m-jackson-efface-des-affiches?id=10215907 |site=rtbf.be |date=09-05-2019 |consulté le=20-11-2023}}.</ref>.


=== Vie personnelle ===
=== Vie personnelle ===
Quincy Jones a été marié par trois fois et a eu sept enfants de cinq compagnes différentes,
Quincy Jones a été marié trois fois et a eu sept enfants de cinq compagnes différentes :


En [[1957 aux États-Unis|1957]], Quincy épouse Jeri Caldwell, le couple donne naissance à une fille : la chanteuse de jazz Jolie Jones Levine<ref>{{Lien web|langue=en-GB|titre=Jolie Jones, daughter of Quincy Jones – Interview with Professor Olle Johansson – Radiation Research|url=https://www.radiationresearch.org/articles/jolie-jones-daughter-of-quincy-jones-interview-with-professor-olle-johansson/|consulté le=2020-05-30}}</ref>. Ils divorcent en [[1966 aux États-Unis|1966]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Jeri Caldwell - IMDb|url=https://www.imdb.com/name/nm0129735/bio?ref_=nm_ov_bio_sm|site=IMDb|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.nndb.com/people/678/000023609/|site=www.nndb.com|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>.
En [[1957 aux États-Unis|1957]], Quincy épouse Jeri Caldwell, le couple donne naissance à une fille : la chanteuse de jazz Jolie Jones Levine<ref>{{Lien web|langue=en-GB|titre=Jolie Jones, daughter of Quincy Jones – Interview with Professor Olle Johansson – Radiation Research|url=https://www.radiationresearch.org/articles/jolie-jones-daughter-of-quincy-jones-interview-with-professor-olle-johansson/|consulté le=2020-05-30}}</ref>. Ils divorcent en [[1966 aux États-Unis|1966]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Jeri Caldwell - IMDb|url=https://www.imdb.com/name/nm0129735/bio?ref_=nm_ov_bio_sm|site=IMDb|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.nndb.com/people/678/000023609/|site=www.nndb.com|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>.
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=== Autres ===
=== Autres ===
Récemment, les marques d'accessoires audio AKG ainsi que JBL lui ont proposé d'éditer sa propre ligne d'accessoires audio<ref>[http://www.akg.com/personal/,pcp_id,280,_psmand,3.html?quincy#/accueil AKG - Quincy Jones]</ref>{{,}}<ref>[http://www.akg.com/personal/,pcp_id,280,_psmand,3.html?quincy#/la-gamme La gamme Quincy Jones]</ref>.
En 2009, les marques d'accessoires audio AKG ainsi que JBL éditent une ligne d'accessoires audio avec sa signature. Une partie des recettes est versée à l’organisation soutenant l'éducation musicale, fondée par Quincy Jones<ref>[http://www.akg.com/personal/,pcp_id,280,_psmand,3.html?quincy#/accueil AKG - Quincy Jones]</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |prénom=Pierre |nom=Stemmelin |titre=Test AKG Q701 : un casque ultra audiophile signé Quincy Jones |url=https://www.on-mag.fr/index.php/topaudio/tests-auditions/10122-test-akg-q701-un-casque-ultra-audiophile-signe-quincy-jones |site=ON-mag.fr |date=2010-11-27 |consulté le=2023-05-28}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.akg.com/personal/,pcp_id,280,_psmand,3.html?quincy#/la-gamme La gamme Quincy Jones]</ref>.


En [[2017 à la télévision|2017]], Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé [[Qwest TV]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Qwest TV by Quincy Jones|url=https://qwest.tv/|site=Qwest|date=}}</ref>, le premier service de vidéo à la demande par abonnement ([[SVOD]]) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d'interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité <ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Qwest TV : quand le jazz veut aussi son Netflix - Les Echos|url=https://www.lesechos.fr/15/12/2017/lesechos.fr/0301030204315_qwest-tv---quand-le-jazz-veut-aussi-son-netflix.htm|site=www.lesechos.fr|consulté le=2018-07-18}}</ref>.
En [[2017 à la télévision|2017]], Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé [[Qwest TV]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Qwest TV by Quincy Jones|url=https://qwest.tv/|site=Qwest|date=}}</ref>, le premier service de vidéo à la demande par abonnement ([[SVOD]]) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d'interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité <ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Qwest TV : quand le jazz veut aussi son Netflix - Les Echos|url=https://www.lesechos.fr/15/12/2017/lesechos.fr/0301030204315_qwest-tv---quand-le-jazz-veut-aussi-son-netflix.htm|site=www.lesechos.fr|consulté le=2018-07-18}}</ref>.


On a pu le voir en [[caméo]] dans l'épisode 9 de la saison 1 de la série ''[[Le Prince de Bel-Air]]''. Il fait aussi une apparition dans le film ''[[The Wiz (film)|The Wiz]]'' et dans ''[[Austin Powers dans Goldmember|Austin Powers 3]]'' de Mike Myers.
On a pu le voir en [[caméo]] dans l'épisode 9 de la saison 1 de la série ''[[Le Prince de Bel-Air]]''. Il fait aussi une apparition dans le film ''[[The Wiz (film)|The Wiz]]'' et dans ''[[Austin Powers dans Goldmember|Austin Powers 3]]'' de Mike Myers.
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== Filmographie ==
== Filmographie ==
* I Love Quincy - 1983-1984 - Film d'Eric Lipmann avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charles, Stevie Wonder, Herbie Hancock, Henry Mancini, Sidney Poitier, Henri Salvador, Les Double Six (1h 35) - Production Musicamour
* ''[[We Are The World]]'' (1985) : Producteur
* ''[[We Are The World (film) |We Are The World]]'' (1985)
* ''[[Le Prince de Bel-Air]]'' (1990) : Lui-même et producteur
* ''[[Le Prince de Bel-Air]]'' (1990) : Lui-même et producteur
* ''[[Yakety Yak, Take it Back]]'' (1991) : Lui-même
* ''[[Yakety Yak, Take it Back]]'' (1991) : Lui-même
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* ''[[Austin Powers dans Goldmember]]'' (2002) : Lui-même
* ''[[Austin Powers dans Goldmember]]'' (2002) : Lui-même
* [[2022 à la télévision|2022]] : ''[[Bel-Air (série télévisée)|Bel-Air]]'' (série TV) (producteur)
* [[2022 à la télévision|2022]] : ''[[Bel-Air (série télévisée)|Bel-Air]]'' (série TV) (producteur)
* (en Français et en US) "I Love Quincy" film d'une heure trente avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charles, Stevie Wonder, Herbie Hancock etc. produit et réalisé par Eric Lipmann (cf. www.musicamour.com)


== Discographie ==
== Discographie ==
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* [[1957 en musique|1957]] : ''[[Go West, Man!]]''
* [[1957 en musique|1957]] : ''[[Go West, Man!]]''
* [[1959 en musique|1959]] : ''[[The Birth of a Band]]''
* [[1959 en musique|1959]] : ''[[The Birth of a Band]]''
* [[1959 en musique|1959]] : ''[[The Great Wide World of Quincy Jones]]''
* 1959 : ''[[The Great Wide World of Quincy Jones]]''
* [[1960 en musique|1960]] : ''[[I Dig Dancers]]''
* [[1960 en musique|1960]] : ''[[I Dig Dancers]]''
* [[1961 en musique|1961]] : ''[[Around the World (Quincy Jones)|Around the World]]''
* [[1961 en musique|1961]] : ''[[Around the World (Quincy Jones)|Around the World]]''
* [[1961 en musique|1961]] : ''[[Newport'61]]''
* 1961 : ''[[Newport'61]]''
* [[1961 en musique|1961]] : ''[[The Great Wide World of Quincy Jones Live (in Zurich!)]]''
* 1961 : ''[[The Great Wide World of Quincy Jones Live (in Zurich!)]]''
* [[1961 en musique|1961]] : ''[[Quintessence (Quincy Jones)|Quintessence]]''
* 1961 : ''[[Quintessence (Quincy Jones)|Quintessence]]''
* [[1962 en musique|1962]] : ''[[Big Band Bossa Nova (Quincy Jones)|Big Band Bossa Nova]]''
* [[1962 en musique|1962]] : ''[[Big Band Bossa Nova (Quincy Jones)|Big Band Bossa Nova]]''
* [[1963 en musique|1963]] : ''[[Quincy Jones Plays the Hip Hits]]''
* [[1963 en musique|1963]] : ''[[Quincy Jones Plays the Hip Hits]]''
* [[1964 en musique|1964]] : ''[[Golden Boy (album)|Golden boy]]''
* [[1964 en musique|1964]] : ''[[Golden Boy (album)|Golden boy]]''
* [[1964 en musique|1964]] : ''[[I Had a Ball]]''
* 1964 : ''[[I Had a Ball]]''
* [[1964 en musique|1964]] : ''[[Quincy Jones Explores the Music of Henry Mancini]]''
* 1964 : ''[[Quincy Jones Explores the Music of Henry Mancini]]''
* [[1965 en musique|1965]] : ''[[Quincy Plays for Pussycats]]''
* [[1965 en musique|1965]] : ''[[Quincy Plays for Pussycats]]''
* [[1965 en musique|1965]] : ''[[Quincy's Got a Brand New Bag]]''
* 1965 : ''[[Quincy's Got a Brand New Bag]]''
* [[1969 en musique|1969]] : ''[[Walking in Space]]''
* [[1969 en musique|1969]] : ''[[Walking in Space]]''
* [[1970 en musique|1970]] : ''[[Gula Matari]]''
* [[1970 en musique|1970]] : ''[[Gula Matari]]''
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=== Musiques de films ===
=== Musiques de films ===
{{colonnes|taille=|nombre=2|* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Garçon dans l'arbre]]'' (''Pojken i trädet'') de [[Arne Sucksdorff]]
{{colonnes|taille=|nombre=2|* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Garçon dans l'arbre]]'' (''Pojken i trädet'') d'[[Arne Sucksdorff]]
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Prêteur sur gages]]'' (''The Pawnbrocker'') de [[Sidney Lumet]]
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Prêteur sur gages]]'' (''The Pawnbrocker'') de [[Sidney Lumet]]
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Mirage (film, 1965)|Mirage]]'' de [[Edward Dmytryk]]
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Mirage (film, 1965)|Mirage]]'' d'[[Edward Dmytryk]]
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Trente minutes de sursis]]'' (''The Slender Thread'') de [[Sydney Pollack]]
* 1965 : ''[[Trente Minutes de sursis]]'' (''The Slender Thread'') de [[Sydney Pollack]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Rien ne sert de courir]]'' (''Walk don't run'') de [[Charles Walters]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Rien ne sert de courir]]'' (''Walk don't run'') de [[Charles Walters]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[MI5 demande protection]]'' (''The Deadly Affair'') de [[Sidney Lumet]]
* 1966 : ''[[MI5 demande protection]]'' (''The Deadly Affair'') de [[Sidney Lumet]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Dans la chaleur de la nuit (film)|Dans la chaleur de la nuit]]'' (''In the Heat of the Night'') de [[Norman Jewison]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Dans la chaleur de la nuit (film)|Dans la chaleur de la nuit]]'' (''In the Heat of the Night'') de [[Norman Jewison]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Banning (film)|Banning]]'' de [[Ron Winston]]
* 1967 : ''[[Banning (film)|Banning]]'' de [[Ron Winston]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[De sang-froid (film, 1967)|De sang-froid]]'' (''In Cold Blood'') de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]]
* 1967 : ''[[De sang-froid (film, 1967)|De sang-froid]]'' (''In Cold Blood'') de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[L'Homme de fer (série télévisée)|L'homme de fer]]'' (''Ironside'') de [[Don Weis]]
* 1967 : ''[[L'Homme de fer (série télévisée)|L'homme de fer]]'' (''Ironside'') de [[Don Weis]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Maldonne pour un espion]]'' (''A Dandy in Aspict'') de [[Anthony Mann]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Maldonne pour un espion]]'' (''A Dandy in Aspict'') d'[[Anthony Mann]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Les Complices (film, 1968)|Les Complices]]'' (''Jigsaw'') de [[James Goldstone]]
* 1968 : ''[[Les Complices (film, 1968)|Les Complices]]'' (''Jigsaw'') de [[James Goldstone]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Mon homme (film, 1968)|Mon homme]]'' (''For Love of Ivy'') de [[Daniel Mann]]
* 1968 : ''[[Mon homme (film, 1968)|Mon homme]]'' (''For Love of Ivy'') de [[Daniel Mann]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Tous les héros sont morts]]'' (''The Hell of Heroes'') de [[Joseph Sargent]]
* 1968 : ''[[Tous les héros sont morts]]'' (''The Hell of Heroes'') de [[Joseph Sargent]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Le crime, c'est notre business]]'' (''The Split'') de [[Gordon Flemyng]]
* 1968 : ''[[Le crime, c'est notre business]]'' (''The Split'') de [[Gordon Flemyng]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Of Men and Demons]]'' de [[John Hubley]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Of Men and Demons]]'' de [[John Hubley]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[L'Or de MacKenna]]'' (''McKenna's Gold'') de [[J. Lee Thompson]]
* 1969 : ''[[L'Or de MacKenna]]'' (''McKenna's Gold'') de [[J. Lee Thompson]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[L'or se barre]]'' (''The Italian Job'') de [[Peter Collinson (réalisateur)|Peter Collinson]]
* 1969 : ''[[L'or se barre]]'' (''The Italian Job'') de [[Peter Collinson (réalisateur)|Peter Collinson]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[L'Homme perdu (film, 1969)|L'Homme perdu]]'' (''The Lost Man'') de [[Robert Alan Aurthur]]
* 1969 : ''[[L'Homme perdu (film, 1969)|L'Homme perdu]]'' (''The Lost Man'') de [[Robert Alan Aurthur]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Bob et Carole et Ted et Alice]]'' (''Bob & Carol & Ted & Alice'') de [[Paul Mazursky]]
* 1969 : ''[[Bob et Carole et Ted et Alice]]'' (''Bob & Carol & Ted & Alice'') de [[Paul Mazursky]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[John et Mary]]'' (''John and Mary'') de [[Peter Yates]]
* 1969 : ''[[John et Mary]]'' (''John and Mary'') de [[Peter Yates]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Fleur de cactus (film, 1969)|Fleur de cactus]]'' (''Cactus Flower'') de [[Gene Saks]]
* 1969 : ''[[Fleur de cactus (film, 1969)|Fleur de cactus]]'' (''Cactus Flower'') de [[Gene Saks]]
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Mother (film, 1970)|Mother]]'' de [[Don Joslyn]]
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Mother (film, 1970)|Mother]]'' de [[Don Joslyn]]
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Last of the Mobile Hot Shots]]'' de [[Sidney Lumet]]
* 1970 : ''[[Last of the Mobile Hot Shots]]'' de [[Sidney Lumet]]
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Escapade à New York (film, 1970)|Escapade à New York]]'' (''The Out-of-Towners'') de [[Arthur Hiller]]
* 1970 : ''[[Escapade à New York (film, 1970)|Escapade à New York]]'' (''The Out-of-Towners'') d'[[Arthur Hiller]]
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Appelez-moi Monsieur Tibbs]]'' (''They Call Me Mister Tibbs!'') de [[Gordon Douglas]]
* 1970 : ''[[Appelez-moi Monsieur Tibbs]]'' (''They Call Me Mister Tibbs!'') de [[Gordon Douglas]]
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Bang Bang (film, 1971)|Bang Bang]]'' de [[Andrea Tonacci]]
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Bang Bang (film)|Bang Bang]]'' d'[[Andrea Tonacci]]
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Brother John]]'' de [[James Goldstone]]
* 1971 : ''[[Brother John]]'' de [[James Goldstone]]
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Le Dossier Anderson]]'' (''The Anderson Tapes'') de [[Sidney Lumet]]
* 1971 : ''[[Le Dossier Anderson]]'' (''The Anderson Tapes'') de [[Sidney Lumet]]
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Honky (film)|Honky]]'' de [[William A. Graham]]
* 1971 : ''[[Honky (film)|Honky]]'' de [[William A. Graham]]
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Dollars (film)|Dollars]]'' (''$'') de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]]
* 1971 : ''[[Dollars (film)|Dollars]]'' (''$'') de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]]
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Dig (film, 1972)|Dig]]'' de [[John Hubley]]
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Dig (film, 1972)|Dig]]'' de [[John Hubley]]
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Les Quatre Malfrats]]'' (''The Hot Rock'') de [[Peter Yates]]
* 1972 : ''[[Les Quatre Malfrats]]'' (''The Hot Rock'') de [[Peter Yates]]
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Les flics ne dorment pas la nuit]]'' (''The New Centurions'') de [[Richard Fleischer]]
* 1972 : ''[[Les flics ne dorment pas la nuit]]'' (''The New Centurions'') de [[Richard Fleischer]]
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Guet-apens (film, 1972)|Guet-apens]]'' (''The Getaway'') de [[Sam Peckinpah]]
* 1972 : ''[[Guet-apens (film, 1972)|Guet-apens]]'' (''The Getaway'') de [[Sam Peckinpah]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[The Wiz (film)|The Wiz]]'' de [[Sidney Lumet]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[The Wiz (film)|The Wiz]]'' de [[Sidney Lumet]]
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Lost in America]]'' de [[Albert Brooks]]
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Lost in America]]'' d'[[Albert Brooks]]
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Match à deux]]'' (''The Slugger's Wife'') de [[Hal Ashby]]
* 1985 : ''[[Match à deux]]'' (''The Slugger's Wife'') de [[Hal Ashby]]
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[La Couleur pourpre (film)|La Couleur pourpre]]'' (''The Color Purple'') de [[Steven Spielberg]]
* 1985 : ''[[La Couleur pourpre (film, 1985)|La Couleur pourpre]]'' (''The Color Purple'') de [[Steven Spielberg]]
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Listen Up : the Lifes of Quincy Jones]]'' de [[Ellen Weissbord]]
* 1985 : ''[[Listen Up : the Lifes of Quincy Jones]]'' d'[[Ellen Weissbord]]
* [[2003 au cinéma|2003]] : ''[[Kill Bill]]'' de [[Quentin Tarantino]]
* [[2003 au cinéma|2003]] : ''[[Kill Bill]]'' de [[Quentin Tarantino]]
* [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Réussir ou mourir]]'' (''Get Rich or Die Tryin''') de [[Jim Sheridan]]
* [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Réussir ou mourir]]'' (''Get Rich or Die Tryin''') de [[Jim Sheridan]]
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* [[1980 en musique|1980]] : cérémonie d'inscription de son étoile sur le [[Walk of Fame (Hollywood)|Walk of Fame d'Hollywood]] au 1500, Vine Street<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Quincy Jones|url=https://walkoffame.com/quincy-jones/|site=Hollywood Walk of Fame|date=2019-10-25|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Quincy Jones|url=http://projects.latimes.com/hollywood/star-walk/quincy-jones/|site=latimes.com|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
* [[1980 en musique|1980]] : cérémonie d'inscription de son étoile sur le [[Walk of Fame (Hollywood)|Walk of Fame d'Hollywood]] au 1500, Vine Street<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Quincy Jones|url=https://walkoffame.com/quincy-jones/|site=Hollywood Walk of Fame|date=2019-10-25|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Quincy Jones|url=http://projects.latimes.com/hollywood/star-walk/quincy-jones/|site=latimes.com|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
*[[1994 en musique|1994]] : lauréat du [[Prix Polar Music|''Polar Music Prize'']]<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Quincy Jones|url=https://www.polarmusicprize.org/laureates/quincy-jones/|site=Polar Music Prize|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />,
* [[1994 en musique|1994]] : lauréat du [[Prix Polar Music|''Polar Music Prize'']]<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Quincy Jones|url=https://www.polarmusicprize.org/laureates/quincy-jones/|site=Polar Music Prize|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />,
*[[1994 au cinéma|1994]] : lauréat du ''[[Prix humanitaire Jean Hersholt]]'', décerné par le conseil des gouverneurs de l'''[[Academy of Motion Picture Arts and Sciences]]''<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=The 67th Academy Awards Memorable Moments|url=https://www.oscars.org/oscars/ceremonies/1995/memorable-moments|site=Oscars.org {{!}} Academy of Motion Picture Arts and Sciences|date=2014-08-26|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
* [[1994 au cinéma|1994]] : lauréat du [[prix humanitaire Jean-Hersholt]], décerné par le conseil des gouverneurs de l'''[[Academy of Motion Picture Arts and Sciences]]''<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=The 67th Academy Awards Memorable Moments|url=https://www.oscars.org/oscars/ceremonies/1995/memorable-moments|site=Oscars.org {{!}} Academy of Motion Picture Arts and Sciences|date=2014-08-26|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
*[[2000 en musique|2000]] : récipiendaire de la ''[[National Humanities Medal]]'' décernée par le {{Lien|langue=en|trad=National Endowment for the Humanities|fr=}}<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.neh.gov/about/awards/national-humanities-medals/quincy-jones|site=National Endowment for the Humanities (NEH)|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
* [[2000 en musique|2000]] : récipiendaire de la ''[[National Humanities Medal]]'' décernée par la [[Fondation nationale pour les sciences humaines]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.neh.gov/about/awards/national-humanities-medals/quincy-jones|site=National Endowment for the Humanities (NEH)|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
*[[2001 en France|2001]] : élévation au grade de commandeur de l'[[ordre national de la Légion d'honneur]] par le [[Président de la République française|président]] [[Jacques Chirac]]<ref>{{Article |langue=en-GB |auteur1= |titre=Quincy Jones gets French honour |périodique=BBC News |date=2001-03-27 |lire en ligne=http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/1245767.stm |consulté le=2020-05-30 |pages= }}</ref>
* [[2001 en France|2001]] : élévation au grade de commandeur de l'[[ordre national de la Légion d'honneur]] par le [[Président de la République française|président]] [[Jacques Chirac]]<ref>{{Article |langue=en-GB |auteur1= |titre=Quincy Jones gets French honour |périodique=BBC News |date=2001-03-27 |lire en ligne=http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/1245767.stm |consulté le=2020-05-30 |pages= }}</ref>
*[[2001 en musique|2001]] : lauréat du ''{{Lien|langue=en|trad=Marian Anderson Award|fr=}}''<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Marian Anderson Award|url=https://www.marianandersonaward.org/|date=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Marian Anderson Award|url=https://www.kimmelcenter.org/about-us/resident-companies/resident-company/marian-anderson-award/|date=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-US|nom1=Gelman|prénom1=Bill|titre=Another high note for Marian|url=https://southphillyreview.com/2004/10/21/another-high-note-for-marian/|site=South Philly Review|date=2004-10-21|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
* [[2001 en musique|2001]] : lauréat du ''{{Lien|langue=en|trad=Marian Anderson Award|fr=}}''<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Marian Anderson Award|url=https://www.marianandersonaward.org/|date=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Marian Anderson Award|url=https://www.kimmelcenter.org/about-us/resident-companies/resident-company/marian-anderson-award/|date=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en-US|nom1=Gelman|prénom1=Bill|titre=Another high note for Marian|url=https://southphillyreview.com/2004/10/21/another-high-note-for-marian/|site=South Philly Review|date=2004-10-21|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
*[[2001 aux États-Unis|2001]] : élection comme membre de l'[[Académie américaine des arts et des sciences]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.amacad.org/person/quincy-jones|site=American Academy of Arts & Sciences|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
* [[2001 aux États-Unis|2001]] : élection comme membre de l'[[Académie américaine des arts et des sciences]]<ref>{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.amacad.org/person/quincy-jones|site=American Academy of Arts & Sciences|date=|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
*[[2014 en France|2014]] : élévation au grade de commandeur de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] lors d'une cérémonie présidée par l'ancien ministre de la culture [[Jack Lang]]<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=AFP|prénom1=lefigaro fr avec|titre=Quincy Jones honoré par la France|url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/06/97001-20141006FILWWW00383-quincy-jones-honore-par-la-france.php|site=Le Figaro.fr|date=2014-10-06|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=à 07h00|prénom1=Le 7 octobre 2014|titre=Jack Lang décore Quincy Jones|url=http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/jack-lang-decore-quincy-jones-07-10-2014-4193017.php|site=leparisien.fr|date=2014-10-07|consulté le=2020-05-30}}</ref>,
* [[2014 en France|2014]] : élévation au grade de commandeur de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] lors d'une cérémonie présidée par l'ancien ministre de la culture [[Jack Lang]]<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=AFP|prénom1=lefigaro fr avec|titre=Quincy Jones honoré par la France|url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/06/97001-20141006FILWWW00383-quincy-jones-honore-par-la-france.php|site=Le Figaro.fr|date=2014-10-06|consulté le=2020-05-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=à 07h00|prénom1=Le 7 octobre 2014|titre=Jack Lang décore Quincy Jones|url=http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/jack-lang-decore-quincy-jones-07-10-2014-4193017.php|site=leparisien.fr|date=2014-10-07|consulté le=2020-05-30}}</ref>,


=== Récompenses aux Grammy Awards ===
=== Récompenses aux Grammy Awards ===
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*{{Lien web|langue=en-us|titre=Oprah Talks to Quincy Jones|url=https://www.oprah.com/omagazine/oprah-interviews-quincy-jones/5|site=Oprah.com|date=2001|page=11 pages}},
*{{Lien web|langue=en-us|titre=Oprah Talks to Quincy Jones|url=https://www.oprah.com/omagazine/oprah-interviews-quincy-jones/5|site=Oprah.com|date=2001|page=11 pages}},
*{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones Biography|url=http://www.pbs.org/wnet/americanmasters/quincy-jones-the-story-of-an-american-musician/636/|site=Public Broadcasting Service|date=22 juin 2005}},
*{{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones Biography|url=http://www.pbs.org/wnet/americanmasters/quincy-jones-the-story-of-an-american-musician/636/|site=Public Broadcasting Service|date=22 juin 2005}},
*{{Article |langue=en-us |auteur1=David Marchese |titre=In Conversation: Quincy Jones The music legend on the secret Michael Jackson, his relationship with the Trumps, and the problem with modern pop |périodique=Vulture |date=7 février 2018 |lire en ligne=https://www.vulture.com/2018/02/quincy-jones-in-conversation.html |pages= }},
*{{Article |langue=en-us |auteur1=David Marchese |titre=In Conversation: Quincy Jones The music legend on the secret Michael Jackson, his relationship with the Trumps, and the problem with modern pop |périodique=Vulture |date=7 février 2018 |lire en ligne=https://www.vulture.com/2018/02/quincy-jones-in-conversation.html |pages= }}.


== Liens externes ==
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* {{Autorité}}
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* {{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.youtube.com/user/QuincyJonesProds|site=Channel YouTube Quincy Jones productions|date=}}
* {{Lien web|langue=en-us|titre=Quincy Jones|url=https://www.youtube.com/user/QuincyJonesProds|site=Channel YouTube Quincy Jones productions|date=}}
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{{Palette|Lauréats du Prix Polar Music}}
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Quincy Jones
Quincy Jones en 2014.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Quincy Delight Jones, Jr.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Quincy Delight JonesVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
QVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Michigan Boulevard Garden Apartments (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Berklee College of Music
Garfield High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Quincy Delight Jones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Frances Wells (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Richard A. Jones (en) (frère consanguin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Jeri Caldwell (d) (de à )
Ulla Andersson (en) (de à )
Peggy Lipton (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Membre de
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Marron foncé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instruments
Labels
Maître
Genres artistiques
Influencé par
Site web
Distinctions
Discographie
Quincy Jones production discography (en), discographie de Quincy Jones production (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Marque ou logotype

Quincy Delight Jones Jr., dit Quincy Jones [ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz][1] et surnommé « Q » [kjuː][1], né le à Chicago (Illinois), est un trompettiste, arrangeur, compositeur, réalisateur et producteur américain.

Considéré comme l'un des plus grands producteurs de musique, il est notamment connu pour le trio qu'il forma avec Bruce Swedien (ingénieur du son) et Michael Jackson sur les albums Off the Wall (1979), Thriller (1982) et Bad (1987) de ce dernier.

Quincy Jones a remporté 28 Grammy Awards[2] (pour 80 nominations[3]) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Né à Chicago[4], Quincy Jones est le fils de Quincy Delight (un charpentier) et de Sarah Wells Jones[5]. Il connaît une enfance difficile : pauvreté et mère internée pour maladie mentale. Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de Seattle, à Bremerton, dans l'État de Washington[6],[7] et c’est là que Quincy Jones commence à être fasciné par la musique. Il s’essaie d’abord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette à l’école. À treize ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait la connaissance de Ray Charles, son aîné de trois ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au Berklee College of Music de Boston.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton[8] comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire[9], Quincy Jones reste quatre ans dans ce « big band » avec lequel il fait une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles, etc.).

En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’État au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de Lalo Schifrin, pianiste-compositeur-arrangeur-chef d'orchestre. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label ABC Paramount Records.

En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger, directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau[10], et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay (pour des artistes tels que Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, etc.). Le groupe Les Double Six enregistre un album consacré à ses compositions. Le temps d’une tournée européenne, il est le directeur de la troupe qui joue la comédie musicale Free and easy d’Harold Arlen. En 1960, il forme un « big band » avec dix-huit musiciens. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression.

Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais aussi, et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Nana Mouskouri ou encore Tony Bennett. En 1964, il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film pour Le Prêteur sur gages de Sidney Lumet puis en écrit d'autres dans les années qui suivent.

Il travaille aussi pour la télévision : musiques de L'Homme de fer, Sanford and Son et du Bill Cosby Show (en). Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprès de Martin Luther King ou du Révérend Jesse Jackson. Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones coproduit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participent Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, et le groupe Chicago. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop que du jazz.

Quincy Jones en 1989.

En août 1974, il est victime d’une rupture d'anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il est le directeur musical du film The Wiz pour le compte de la mythique maison de disques Motown. C'est sur le tournage qu'il rencontre le jeune Michael Jackson qui est à la recherche d'un nouveau producteur pour lancer sa carrière solo. Il produit ainsi en 1979 Off the Wall, le cinquième album de Michael Jackson mais son 1er album en tant qu’adulte et son 1er chez le label Epic Records. Cet album est un succès commercial mais l'apothéose vient en 1982 avec le suivant, Thriller, qui reste à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de 60 millions d'exemplaires vendus. Après un troisième album, Bad (1987), qui est encore un succès, Michael Jackson se sépare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée.

Sa situation financière lui permet d'acheter les droits d’édition de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement des droits sur environ 1 600 titres). Elle lui permet aussi d'être, en 1985, coproducteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La même année, il est coorganisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre humanitaire contre la famine en Éthiopie (1984-1985). En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du président Bill Clinton.

Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE - dont Quincy Jones est le PDG - édite aussi le magazine Vibe. Quincy Jones fonde son propre label, Qwest Records. En 2001, Quincy Jones est fait Commandeur de la Légion d'honneur par Jacques Chirac.

En 2019, il est le parrain sur scène des concerts Quincy Jones Presents Off the Wall, Thriller & Bad (date à l'AccorHotels Arena) et Quincy Jones Presents Soundtrack Of The 80's[11].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Quincy Jones a été marié trois fois et a eu sept enfants de cinq compagnes différentes :

En 1957, Quincy épouse Jeri Caldwell, le couple donne naissance à une fille : la chanteuse de jazz Jolie Jones Levine[12]. Ils divorcent en 1966[13],[14].

En 1963, il a une brève liaison avec la danseuse Carol Reynolds, de cette union naît une fille Rachel Jones[15],[16],[17].

En 1967, il épouse la photographe, parolière et chanteuse Ulla Jones (en)[18], le couple donne naissance à une fille Martina Jones et au compositeur et producteur Quincy Jones III[19]. Ils divorcent en 1974[14].

En 1974, il épouse l'actrice Peggy Lipton (décédée le ), le couple donne naissance à deux filles : la styliste et actrice Kidada Jones et l'actrice Rashida Jones. Ils divorcent en 1990[14],[20],[21].

De 1991 à 1997, Quincy entretient une liaison avec l'actrice Nastassja Kinski (la fille de Klaus Kinski), le couple donne naissance, en 1993, à la mannequin Kenya Kinski-Jones[22],[14].

Autres[modifier | modifier le code]

En 2009, les marques d'accessoires audio AKG ainsi que JBL éditent une ligne d'accessoires audio avec sa signature. Une partie des recettes est versée à l’organisation soutenant l'éducation musicale, fondée par Quincy Jones[23],[24],[25].

En 2017, Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé Qwest TV[26], le premier service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d'interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité [27].

On a pu le voir en caméo dans l'épisode 9 de la saison 1 de la série Le Prince de Bel-Air. Il fait aussi une apparition dans le film The Wiz et dans Austin Powers 3 de Mike Myers.

Le compositeur japonais Joe Hisaishi (de son vrai nom Mamoru Fujisawa), compositeur des films de Hayao Miyazaki et de Takeshi Kitano a choisi son pseudonyme en hommage à Quincy Jones. En effet, le kanji pour « Hisaishi » pourrait être lu comme « Kuishi », qui est proche de la prononciation japonaise de « Quincy », et « Joe » vient naturellement de « Jones ».

Le concert pour son 75e anniversaire a eu lieu en Suisse au Festival de Jazz de Montreux 2008[28].

Un concert événement pour célébrer son 85e anniversaire a eu lieu au Festival de Jazz de Montreux le dimanche , avec notamment : Ibrahim Maalouf, Nate Smith Kinfolk, Jade Elliott, Nik West, Ezra Collective, Richard Bona, Jacob Collier, Alfredo Rodriguez, Talib Kweli, Jowee Omicil et bien d'autres.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • I Love Quincy - 1983-1984 - Film d'Eric Lipmann avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charles, Stevie Wonder, Herbie Hancock, Henry Mancini, Sidney Poitier, Henri Salvador, Les Double Six (1h 35) - Production Musicamour
  • We Are The World (1985)
  • Le Prince de Bel-Air (1990) : Lui-même et producteur
  • Yakety Yak, Take it Back (1991) : Lui-même
  • Trash Talk (1992) : Lui-même
  • Fantasia 2000 (1999) : Lui-même (partie Rhapsody in Blue)
  • Austin Powers dans Goldmember (2002) : Lui-même
  • 2022 : Bel-Air (série TV) (producteur)
  • (en Français et en US) "I Love Quincy" film d'une heure trente avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charles, Stevie Wonder, Herbie Hancock etc. produit et réalisé par Eric Lipmann (cf. www.musicamour.com)

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Anthologie[modifier | modifier le code]

  • The Quincy Jones ABC/Mercury Big Band Jazz Sessions (sorti en 2008)
    • disque 1 : This Is How I Feel About Jazz et Quintessence
    • disque 2 : The Birth of a Band et The Birth of a Band (bonus tracks)
    • disque 3 : The Great Wide World of Quincy Jones et I Dig Dancers
    • disque 4 : The Zurich Concert et Zurich Jam Sessions
    • disque 5 : The Newport Concert et We Had a Ball
  • Jazz Round Midnight, Quincy Jones, chez Verve (314 537 702-2)
  • Quincy Jones's Finest Hour, chez Verve (490 667-2)
  • Strike Up the Band, chez Mercury (830 774-2)
  • Genius + Soul = Jazz, avec Ray Charles, chez Rhino (R2 72814)
  • Back on the Block, 1989

Musiques de films[modifier | modifier le code]

À titre de curiosité, le thème du générique des trois films de la série Austin Powers est en fait Soul bossa nova, un titre tiré de l'album de Quincy Jones Big Band Bossa Nova (1962). Quincy Jones apparait brièvement dans son propre rôle dans l'épisode trois (Austin Powers dans Goldmember).

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses aux Grammy Awards[modifier | modifier le code]

Année Catégorie Nom Type Résultat
1964 Meilleur arrangement orchestral I Can’t Stop Loving You Morceau Vainqueur
1970 Meilleure performance jazz instrumental Walking in Space Morceau Vainqueur
1972 Meilleure performance pop instrumental Smackwater Jack Album Vainqueur
1974 Meilleur arrangement instrumental Summer In The City Morceau Vainqueur
1979 Meilleur arrangement instrumental The Wiz Main Title (Overture, Part I) Morceau Vainqueur
1981 Meilleur arrangement instrumental Dinorah, Dinorah Morceau Vainqueur
1982 Meilleure performance R&B The Dude Album Vainqueur
Meilleur arrangement instrumental pour voix Ai No Corrida Morceau Vainqueur
Producteur de l'année Vainqueur
1984 Meilleur album Thriller Album Vainqueur
Meilleur enregistrement Beat It Single Vainqueur
Meilleur album pour enfants E.T. The Extra-Terrestrial Album Vainqueur
Producteur de l'année Vainqueur
1985 Meilleur arrangement instrumental Grace (Gymnastics Theme) Morceau Vainqueur
1986 Meilleur enregistrement de l'année We Are the World Single Vainqueur
1986 Meilleure prestation vocale pop d'un duo ou groupe We Are the World Single Vainqueur
1986 Meilleur clip We Are the World Single Vainqueur
1989 Trusteed Awards Lauréat
1991 Meilleur album de l'année Back on the Block Album Vainqueur
Meilleur arrangement instrumental Birdland Morceau Vainqueur
Meilleure performance jazz-fusion Birdland Morceau Vainqueur
Meilleur arrangement instrumental pour voix The Places You Find Love Morceau Vainqueur
Meilleure performance de rap Back on the Block Morceau Vainqueur
Producteur de l'année Vainqueur
1992 Grammy Legend Award Lauréat
1994 Meilleur ensemble de jazz Miles and Quincy Live at Montreux Album Vainqueur
1996 MusiCares Person of the Year Lauréat
2002 Meilleur album parlé Q: The Autobiography Of Quincy Jones Album Vainqueur
2019 Meilleur film musical Quincy Film Vainqueur

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Soit le deuxième plus grand nombre de récompenses derrière les 31 Grammy Awards de Georg Solti.
  3. Record du nombre de nominations partagé avec Jay-Z.
  4. a et b (en) « Quincy Jones | Biography, Music, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  5. (en-US) « Jones, Quincy (b. 1933) », sur www.historylink.org (consulté le )
  6. Encyclopædia Universalis, « QUINCY JONES », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  7. (en-US) « Quincy Jones | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  8. (en-US) « Quincy Jones », sur Biography (consulté le )
  9. 17 dollars la soirée selon ses mémoires.
  10. (en-US) « Quincy Jones's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le )
  11. Florian Masut, « M. Jackson effacé des affiches », sur rtbf.be, (consulté le ).
  12. (en-GB) « Jolie Jones, daughter of Quincy Jones – Interview with Professor Olle Johansson – Radiation Research » (consulté le )
  13. (en) « Jeri Caldwell - IMDb », sur IMDb (consulté le )
  14. a b c et d (en-US) « Quincy Jones », sur www.nndb.com (consulté le )
  15. (en-US) « Quincy Jones's life in pics | Gallery », sur Wonderwall.com, (consulté le )
  16. (en-GB) Corinne Sullivan, « Carol Reynolds », sur POPSUGAR Celebrity UK, (consulté le )
  17. Daily, « Still got his mojo! Quincy Jones, 79, enjoys the company of a new girlfriend half his age as he holidays in St Tropez », sur Mail Online, (consulté le )
  18. (en) « Ulla Andersson », sur IMDb (consulté le )
  19. (en) « Meet Quincy Delight Jones III | Scandinavian Traveler », sur Scandinavian Traveler - For the modern traveler from Scandinavian Airlines (consulté le )
  20. (en) « Quincy Jones remembers ex-wife Peggy Lipton in touching tribute: 'Love is eternal' », sur EW.com (consulté le )
  21. (en-US) « Actress Peggy Lipton, star of ‘The Mod Squad’ and ‘Twin Peaks,’ dies at 72 », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  22. (en-US) « Kenya Kinski-Jones Gives a Master Class in Minimalism », sur C Magazine, (consulté le )
  23. AKG - Quincy Jones
  24. Pierre Stemmelin, « Test AKG Q701 : un casque ultra audiophile signé Quincy Jones », sur ON-mag.fr, (consulté le )
  25. La gamme Quincy Jones
  26. (en-US) « Qwest TV by Quincy Jones », sur Qwest
  27. « Qwest TV : quand le jazz veut aussi son Netflix - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  28. Concert retransmis sur la chaîne de télévision Mezzo le 23/09/2011
  29. (en-US) « Quincy Jones », sur Hollywood Walk of Fame, (consulté le )
  30. (en) « Quincy Jones », sur latimes.com (consulté le )
  31. (en-US) « Quincy Jones », sur Polar Music Prize (consulté le )
  32. (en-US) « The 67th Academy Awards Memorable Moments », sur Oscars.org | Academy of Motion Picture Arts and Sciences, (consulté le )
  33. (en-US) « Quincy Jones », sur National Endowment for the Humanities (NEH) (consulté le )
  34. (en-GB) « Quincy Jones gets French honour », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. (en-US) « Marian Anderson Award »
  36. (en-US) « Marian Anderson Award »
  37. (en-US) Bill Gelman, « Another high note for Marian », sur South Philly Review, (consulté le )
  38. (en-US) « Quincy Jones », sur American Academy of Arts & Sciences (consulté le )
  39. lefigaro fr avec AFP, « Quincy Jones honoré par la France », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  40. Le 7 octobre 2014 à 07h00, « Jack Lang décore Quincy Jones », sur leparisien.fr, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Autobiographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Quincy Jones, Quincy Jones -- Q's Jook Joint, Alfred Music, , 132 p. (ISBN 978-1-57623-288-0),
  • (en) Quincy Jones, Q : The Autobiography of Quincy Jones, Three Rivers Press, 1 octobre 2001, rééd. 8 octobre 2002, 432 p. (ISBN 978-0-7679-0510-7, lire en ligne),
  • (en) Quincy Jones, The Vibe Q : Raw and Uncut, Dafina, , 320 p. (ISBN 978-1-60183-002-9),
  • (en) Quincy Jones, The Complete Quincy Jones : My Journey & Passions : Photos, Letters, Memories & More from Q’s Personal Collection, Insight Editions, , 148 p. (ISBN 978-1-933784-67-0),
  • (en) Quincy Jones, The Quincy Jones Legacy Series : Q on Producing : The Soul and Science of Mastering Music and Work, Hal Leonard Publishing Corporation, , 302 p. (ISBN 978-1-4234-5976-7),

En français[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Articles et interviews[modifier | modifier le code]

  • (en-GB) « Quincy Jones », sur Academy of Achievement, ,
  • (en-US) « Oprah Talks to Quincy Jones », sur Oprah.com, , p. 11 pages,
  • (en-US) « Quincy Jones Biography », sur Public Broadcasting Service, ,
  • (en-US) David Marchese, « In Conversation: Quincy Jones The music legend on the secret Michael Jackson, his relationship with the Trumps, and the problem with modern pop », Vulture,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en-US) « Quincy Jones », sur Channel YouTube Quincy Jones productions