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Un '''quartier''' est une subdivision d'une [[ville]] ou d'un territoire. C'est aussi souvent une échelle d'appropriation d'une partie de la ville par ses habitants, donc un ensemble urbain comportant certaines caractéristiques particulières ou une certaine unité.
Un '''quartier''' est une subdivision d'une [[ville]] ou d'un territoire. C'est aussi souvent une échelle d'appropriation d'une partie de la ville par ses habitants, donc un ensemble urbain comportant certaines caractéristiques particulières ou une certaine unité.
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== Urbanisme ==
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[[File:Quartiers de Revin Ardennes.jpg|thumb|Parfois, la [[géographie physique]] (ici les [[méandres]] d'un cours d'eau) a créé les conditions d'apparition de quartiers dans une ville (dans cet exemple : [[Revin]] dans les [[Ardennes (département)|Ardennes]])]]
[[File:Quartiers de Revin Ardennes.jpg|thumb|Parfois, la [[géographie physique]] (ici les [[méandres]] d'un cours d'eau) a créé les conditions d'apparition de quartiers dans une ville (dans cet exemple : [[Revin]] dans les [[Ardennes (département)|Ardennes]]).]]
En [[géographie urbaine]], le quartier d'une ville se définit avant tout par une ''physionomie'' ou un emplacement qui lui est propre et le différencie de son environnement. Il peut devoir cette physionomie à divers types de spécificités qui renvoient à :
En [[géographie urbaine]], le quartier d'une ville se définit avant tout par une ''physionomie'' ou un emplacement qui lui est propre et le différencie de son environnement. Il peut devoir cette physionomie à divers types de spécificités qui renvoient à :
* sa situation : on parle par exemple des quartiers centraux et des quartiers périphériques d’une ville, des hauts et ses bas quartiers, des quartiers de la rive droite et de la rive gauche, etc.
* sa situation : on parle par exemple des quartiers centraux et des quartiers périphériques d’une ville, des hauts et ses bas quartiers, des quartiers de la rive droite et de la rive gauche, etc.
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== Société ==
== Société ==
Le terme de quartier renvoie également aux parties d’une ville considérées d’un point de vue de ''[[voisin]]age'', c'est-à-dire à une portion de ville définie en termes de proximité par rapport au [[logement]]. Cette deuxième dimension de la notion de quartier renvoie plutôt aux pratiques, ainsi qu'aux [[représentation]]s que les habitants se font de leur ville.
Le terme de quartier renvoie également aux parties d’une ville considérées d’un point de vue de ''[[voisin]]age'', c'est-à-dire à une portion de ville définie en termes de proximité par rapport au [[logement]]. Cette deuxième dimension de la notion de quartier renvoie plutôt aux pratiques, ainsi qu'aux [[représentation]]s que les habitants se font de leur ville. Le quartier se définit alors par les lieux de sociabilité qui structurent la ville au niveau local : rues commerçantes, équipements publics, espaces verts, etc. Il faut également l'apparition du terme de "quartiers" ("babtum" en akkadien), développements dits « thématiques » ou « utilitaires » d’une portion de ville (quartiers religieux, quartiers politiques, administratifs...) qui apparaissent dans des textes de l’époque et notamment dans le Code législatif d’Hammurabi (env. 1750 av. EC), où il est dit que les habitants d’un tel quartier doivent servir dans les témoignages sur des affaires de divorce pour adultère, ou pour prévenir des personnes ayant des animaux potentiellement dangereux du dit quartier. Il est probable que cette manière de fonctionner soit l’ancêtre proche du conseil de Quartier. Il s'agissait d'une instance de contrôle social au niveau de la communauté de voisinage. Il existait certainement des assemblées de voisinages à ce niveau-là. Ce fait de faire communauté a amené de grandes inventions et développements, notamment en ce qui concerne Uruk de l’invention de l’écriture pour l’administration mésopotamienne.
Le quartier se définit alors par les lieux de sociabilité qui structurent la ville au niveau local : rues commerçantes, équipements publics, espaces verts, etc. Il faut également l'apparition du terme de "quartiers" ("babtum" en Akkadien), développements dits « thématiques » ou « utilitaires » d’une portion de ville (Quartiers religieux, quartiers politiques, administratifs...) qui apparaissent dans des textes de l’époque et notamment dans le Code législatif d’Hammurabi (env. 1750 av. EC), où il est dit que les habitants d’un tel quartier doivent servir dans les témoignages sur des affaires de divorce pour adultère, ou pour prévenir des personnes ayant des animaux potentiellement dangereux du dit quartier. Il est probable que cette manière de fonctionner soit l’ancêtre proche du conseil de Quartier. Il s'agissait d'une instance de contrôle social au niveau de la communauté de voisinage. Il existait certainement des assemblées de voisinages à ce niveau-là. Ce fait de faire communauté a amené de grandes inventions et développements, notamment en ce qui concerne Uruk de l’invention de l’écriture pour l’administration mésopotamienne.
== Trivia ==
== Trivia ==
[[Image:Corbeil-Essonnes - 2017-10-05 - IMG 5706.jpg|vignette|[[Les Tarterêts]] à [[Corbeil-Essonnes]].]]
[[Image:Corbeil-Essonnes - 2017-10-05 - IMG 5706.jpg|vignette|[[Les Tarterêts]] à [[Corbeil-Essonnes]]..]]


Par [[abus de langage]] comme par [[euphémisme]], le [[Rhétorique politique|discours politique français]] tend depuis le début des années 1990<ref>Sylvie Tissot, ''L'État et les quartiers, genèse d'une catégorie de l'action publique'', chapitre ''Du mal des « grands ensembles »'', Éditions du Seuil.</ref> à désigner par le terme de « quartiers », les quartiers dits [[Zone urbaine sensible|sensibles]], c'est-à-dire dans lesquels se concentre une population principalement de faible niveau [[Épistémologie|épistémique]], conséquemment, à bas revenus, souvent tributaire d'une [[Prestation sociale|aide sociale]], dites « population défavorisée », dont une partie peut être amenée à rejeter en bloc la culture non assimilée du système politique qui préside à la société dans laquelle ces fractions de population vivent mais ne parviennent pas à trouver leur place.
Par [[abus de langage]] comme par [[euphémisme]], le [[Rhétorique politique|discours politique français]] tend depuis le début des années 1990<ref>Sylvie Tissot, ''L'État et les quartiers, genèse d'une catégorie de l'action publique'', chapitre ''Du mal des « grands ensembles »'', Éditions du Seuil.</ref> à désigner par le terme de « quartiers », les quartiers dits [[Zone urbaine sensible|sensibles]], c'est-à-dire dans lesquels se concentre une population principalement de faible niveau [[Épistémologie|épistémique]], conséquemment, à bas revenus, souvent tributaire d'une [[Prestation sociale|aide sociale]], dites « population défavorisée », dont une partie peut être amenée à rejeter en bloc la culture non assimilée du système politique qui préside à la société dans laquelle ces fractions de population vivent mais ne parviennent pas à trouver leur place.


Jusqu'avant les années 1990, il était question de « quartiers difficiles » ; jusqu'à l'[[Après-guerre|Après-Guerre]], il était question, par extension, de « quartiers mal famés », c'est-à-dire de mauvaise réputation. Dans l'administration française, on parle de « [[Quartier prioritaire de la politique de la ville|quartiers prioritaires]] ».
Jusqu'avant les années 1990, il était question de « quartiers difficiles » ; jusqu'à l'[[après-guerre]], il était question, par extension, de « quartiers mal famés », c'est-à-dire de mauvaise réputation. Dans l'administration française, on parle de « [[Quartier prioritaire de la politique de la ville|quartiers prioritaires]] ».


Exemple : [[la Duchère]] ([[Lyon]]), la [[Montagne Verte]] ([[Strasbourg]]) ou [[les Tarterêts]] ([[Corbeil-Essonnes]]).
Exemple : [[la Duchère]] ([[Lyon]]), la [[Montagne Verte]] ([[Strasbourg]]) ou [[les Tarterêts]] ([[Corbeil-Essonnes]]).
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* Jean-Yves Authier (coord.), ''Du domicile à la ville. Vivre en quartier ancien'', Anthropos, 2001.
* Jean-Yves Authier (coord.), ''Du domicile à la ville. Vivre en quartier ancien'', Anthropos, 2001.
* Jean-Yves Authier, Marie-Hélène Bacqué et France Guérin-Pace (dir.), ''Le Quartier. Enjeux scientifiques, actions politiques et pratiques sociales,'' Paris : La Découverte, 2007.
* Jean-Yves Authier, Marie-Hélène Bacqué et France Guérin-Pace (dir.), ''Le Quartier. Enjeux scientifiques, actions politiques et pratiques sociales,'' Paris : La Découverte, 2007.
* Christian Beringuier, ''Se reconnaître dans l'espace de la ville : à chacun son quartier. Espaces et sociétés,'' 34-35, 1980.
* Christian Beringuier, ''Se reconnaître dans l'espace de la ville : à chacun son quartier. Espaces et sociétés,'' {{Numéro avec majuscule|34-35}}, 1980.
* Guy Di Méo, « Épistémologie des approches géographiques et socio-anthropologiques du quartier urbain », ''[[Annales de Géographie]]'', {{Numéro|577}}, 1994.
* Guy Di Méo, « Épistémologie des approches géographiques et socio-anthropologiques du quartier urbain », ''[[Annales de Géographie]]'', {{Numéro|577}}, 1994.
* Philippe Estèbe, ''L’Usage des quartiers. Action publique et géographie dans la politique de la ville (1982-1999),'' Paris : L’Harmattan, 2004.
* Philippe Estèbe, ''L’Usage des quartiers. Action publique et géographie dans la politique de la ville (1982-1999),'' Paris : L’Harmattan, 2004.
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* Nicole Hautmont et Jean-Pierre Levy, ''La Ville éclatée. Quartier et peuplement,'' Paris : L’Harmattan, 1998.
* Nicole Hautmont et Jean-Pierre Levy, ''La Ville éclatée. Quartier et peuplement,'' Paris : L’Harmattan, 1998.
* [[Michel Kokoreff]], ''La Force des quartiers, de la délinquance à l’engagement politique,'' Paris : Payot, 2003.
* [[Michel Kokoreff]], ''La Force des quartiers, de la délinquance à l’engagement politique,'' Paris : Payot, 2003.
* H. Lefebvre, ''Sur la notion de quartier,'' Cahiers de l'IAURP. 7, 1967.
* H. Lefebvre, ''Sur la notion de quartier,'' Cahiers de l'IAURP. {{Numéro avec majuscule|7}}, 1967.
* Patrick Macquaire, ''Le quartier Picassiette, un essai de transformation sociale à Chartres'', Ed L'Harmattan, Paris 2008.
* Patrick Macquaire, ''Le quartier Picassiette, un essai de transformation sociale à Chartres'', Ed L'Harmattan, Paris 2008.
* Michele Mansuy, Maryse Marpsat, ''Les quartiers des grandes villes : contrastes sociaux en milieu urbain'', INSEE, 1994.
* Michele Mansuy, Maryse Marpsat, ''Les quartiers des grandes villes : contrastes sociaux en milieu urbain'', INSEE, 1994.
* C. Quentin, ''L'imaginaire d'un vieux quartier,'' Espaces et sociétés. 24-27, 1978. P. 113-124.
* C. Quentin, ''L'imaginaire d'un vieux quartier,'' Espaces et sociétés. {{Numéro avec majuscule|24-27}}, 1978. {{p.|113-124}}.
* Jean-Marc Stébé et Hervé Marchal, ''La sociologie urbaine Paris'', Presses universitaires de France, coll. [[Que sais-je ?]], 2007, 127 p.
* Jean-Marc Stébé et Hervé Marchal, ''La sociologie urbaine Paris'', Presses universitaires de France, coll. [[Que sais-je ?]], 2007, 127 p.



Dernière version du 19 avril 2024 à 17:36

Un quartier est une subdivision d'une ville ou d'un territoire. C'est aussi souvent une échelle d'appropriation d'une partie de la ville par ses habitants, donc un ensemble urbain comportant certaines caractéristiques particulières ou une certaine unité.

En France, certains quartiers sont dotés d'un conseil de quartier qui représente ses habitants auprès de la mairie.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Parfois, la géographie physique (ici les méandres d'un cours d'eau) a créé les conditions d'apparition de quartiers dans une ville (dans cet exemple : Revin dans les Ardennes).

En géographie urbaine, le quartier d'une ville se définit avant tout par une physionomie ou un emplacement qui lui est propre et le différencie de son environnement. Il peut devoir cette physionomie à divers types de spécificités qui renvoient à :

  • sa situation : on parle par exemple des quartiers centraux et des quartiers périphériques d’une ville, des hauts et ses bas quartiers, des quartiers de la rive droite et de la rive gauche, etc.
  • son bâti : on différencie par exemple quartiers anciens et nouveaux quartiers
  • ses fonctions : chaque ville a ses quartiers commerçants, son quartier de gare, ses quartiers de sortie, ses quartiers de bureaux ou son quartier d'affaires (Central business district), ses quartiers résidentiels, etc.
  • sa fréquentation et/ou ses résidents identifiés selon des critères sociaux (on parle de « quartiers populaires » ou « bourgeois », de quartiers « chics » ou « pauvres »), culturels (quartier asiatique par exemple), religieux ou encore sexuels (quartier gay).
  • son image ou la symbolique qui lui est associée : on parle par exemple de quartiers mal famés ou à l'inverse de beaux quartiers.
  • sa qualité environnementale, avec par exemple les écoquartiers où certains standards de haute qualité environnementale sont plus ou moins systématiquement appliqués à la conception, construction, gestion et démolition du bâti[1].

Société[modifier | modifier le code]

Le terme de quartier renvoie également aux parties d’une ville considérées d’un point de vue de voisinage, c'est-à-dire à une portion de ville définie en termes de proximité par rapport au logement. Cette deuxième dimension de la notion de quartier renvoie plutôt aux pratiques, ainsi qu'aux représentations que les habitants se font de leur ville. Le quartier se définit alors par les lieux de sociabilité qui structurent la ville au niveau local : rues commerçantes, équipements publics, espaces verts, etc. Il faut également l'apparition du terme de "quartiers" ("babtum" en akkadien), développements dits « thématiques » ou « utilitaires » d’une portion de ville (quartiers religieux, quartiers politiques, administratifs...) qui apparaissent dans des textes de l’époque et notamment dans le Code législatif d’Hammurabi (env. 1750 av. EC), où il est dit que les habitants d’un tel quartier doivent servir dans les témoignages sur des affaires de divorce pour adultère, ou pour prévenir des personnes ayant des animaux potentiellement dangereux du dit quartier. Il est probable que cette manière de fonctionner soit l’ancêtre proche du conseil de Quartier. Il s'agissait d'une instance de contrôle social au niveau de la communauté de voisinage. Il existait certainement des assemblées de voisinages à ce niveau-là. Ce fait de faire communauté a amené de grandes inventions et développements, notamment en ce qui concerne Uruk de l’invention de l’écriture pour l’administration mésopotamienne.

Trivia[modifier | modifier le code]

Les Tarterêts à Corbeil-Essonnes..

Par abus de langage comme par euphémisme, le discours politique français tend depuis le début des années 1990[2] à désigner par le terme de « quartiers », les quartiers dits sensibles, c'est-à-dire dans lesquels se concentre une population principalement de faible niveau épistémique, conséquemment, à bas revenus, souvent tributaire d'une aide sociale, dites « population défavorisée », dont une partie peut être amenée à rejeter en bloc la culture non assimilée du système politique qui préside à la société dans laquelle ces fractions de population vivent mais ne parviennent pas à trouver leur place.

Jusqu'avant les années 1990, il était question de « quartiers difficiles » ; jusqu'à l'après-guerre, il était question, par extension, de « quartiers mal famés », c'est-à-dire de mauvaise réputation. Dans l'administration française, on parle de « quartiers prioritaires ».

Exemple : la Duchère (Lyon), la Montagne Verte (Strasbourg) ou les Tarterêts (Corbeil-Essonnes).

Quartiers de municipalités incluant le mot « village »[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bonard, Y., & Matthey, L. (2010). Les éco-quartiers: laboratoires de la ville durable. Changement de paradigme ou éternel retour du même ?. Cybergeo: European Journal of Geography.
  2. Sylvie Tissot, L'État et les quartiers, genèse d'une catégorie de l'action publique, chapitre Du mal des « grands ensembles », Éditions du Seuil.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Yves Authier (coord.), Du domicile à la ville. Vivre en quartier ancien, Anthropos, 2001.
  • Jean-Yves Authier, Marie-Hélène Bacqué et France Guérin-Pace (dir.), Le Quartier. Enjeux scientifiques, actions politiques et pratiques sociales, Paris : La Découverte, 2007.
  • Christian Beringuier, Se reconnaître dans l'espace de la ville : à chacun son quartier. Espaces et sociétés, No 34-35, 1980.
  • Guy Di Méo, « Épistémologie des approches géographiques et socio-anthropologiques du quartier urbain », Annales de Géographie, no 577, 1994.
  • Philippe Estèbe, L’Usage des quartiers. Action publique et géographie dans la politique de la ville (1982-1999), Paris : L’Harmattan, 2004.
  • I. Ferré, Quotidiens de quartiers. Restructuration urbaine, gestion de proximité, sécurité, communication, Paris : FNSAHLM, 1999.
  • Yves Grafmeyer, Habiter Lyon. Milieux et quartier du centre-ville, Presses universitaires de Lyon/CNRS, 1992.
  • Philippe Genestier, Les sortilèges du quartier : quand le lieu est censé faire lien. Les Annales de la recherche urbaine, no 82. 1999.
  • Nicole Hautmont et Jean-Pierre Levy, La Ville éclatée. Quartier et peuplement, Paris : L’Harmattan, 1998.
  • Michel Kokoreff, La Force des quartiers, de la délinquance à l’engagement politique, Paris : Payot, 2003.
  • H. Lefebvre, Sur la notion de quartier, Cahiers de l'IAURP. No 7, 1967.
  • Patrick Macquaire, Le quartier Picassiette, un essai de transformation sociale à Chartres, Ed L'Harmattan, Paris 2008.
  • Michele Mansuy, Maryse Marpsat, Les quartiers des grandes villes : contrastes sociaux en milieu urbain, INSEE, 1994.
  • C. Quentin, L'imaginaire d'un vieux quartier, Espaces et sociétés. No 24-27, 1978. p. 113-124.
  • Jean-Marc Stébé et Hervé Marchal, La sociologie urbaine Paris, Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 2007, 127 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]