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{{Voir homonymes|CBS}}
{{Voir homonymes|Sony|CBS}}
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[[Fichier:Sony Building by David Shankbone crop.jpg|thumb|180px|Siège de Sony Music]]
[[Fichier:Sony Building by David Shankbone crop.jpg|thumb|180px|Siège de Sony Music]]


'''Sony Music Entertainment''' (précédemment '''Columbia Recording''', '''CBS Records''', '''Sony Music Entertainment''' (1991), '''Sony-BMG music entertainment''') est un [[Label discographique|label de disques]] contrôlé par [[Sony Corporation of America]]. C'est l'un des [[Liste des majors du disque|trois plus grands]] [[Label discographique|labels discographiques]] du monde derrière [[Universal Music Group|Universal Music]] et devant [[Warner Music Group|Warner Music]].
'''Sony Music Entertainment''' (précédemment '''Columbia Recording''', '''CBS Records''', '''Sony Music Entertainment''' (1991), '''Sony-BMG music entertainment''') est un [[Label discographique|label de disques]] contrôlé par [[Sony Corporation of America]]. C'est l'un des [[Major (industrie musicale)|trois plus grands]] [[Label discographique|labels discographiques]] du monde derrière [[Universal Music Group|Universal Music]] et devant [[Warner Music Group|Warner Music]].


== Histoire ==
== Histoire ==
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=== CBS Records ===
=== CBS Records ===
En [[1927]], Columbia Records s'associe à l'agent artistique Arthur Judson pour lancer le réseau de radio « Columbia Phonograph Broadcasting System » qui deviendra le « [[Columbia Broadcasting System]] » (CBS). Le réseau n'étant pas rentable, Columbia revend ses parts dans CBS dès [[1929]]. Puis Columbia se fait racheter par l'[[American Record Corporation]] (ARC) en [[1934]]. ARC s'est constitué par fusion de plusieurs petites maisons de disques<ref name= Wald2002>{{Ouvrage|auteur1=Elijah Wald|titre=Josh White|sous-titre=Society Blues|éditeur=Routledge Chapman & Hall|année=2002|pages totales=336|passage=28|isbn=978-0-415-94204-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=-CtXZaQTFLoC&pg=PA28|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>.
En [[1927]], Columbia Records s'associe à l'agent artistique Arthur Judson pour lancer le réseau de radio « Columbia Phonograph Broadcasting System » qui deviendra le « [[CBS|Columbia Broadcasting System]] » (CBS). Le réseau n'étant pas rentable, Columbia revend ses parts dans CBS dès [[1929]]. Puis Columbia se fait racheter par l'[[American Record Corporation]] (ARC) en [[1934]]. ARC s'est constitué par fusion de plusieurs petites maisons de disques<ref name= Wald2002>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Elijah Wald|titre=Josh White|sous-titre=Society Blues|éditeur=Routledge Chapman & Hall|année=2002|pages totales=336|passage=28|isbn=978-0-415-94204-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=-CtXZaQTFLoC&pg=PA28|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>.


En [[1938]], la radio s'étant plus vite remise de [[Grande Dépression|la crise de 1929]], CBS rachète ARC et de fait [[Columbia Records]], son ancienne société mère. [[William S. Paley]] parton de CBS souhaite également racheter [[RCA Records|RCA-Victor]], mais Isaac Levy et Edward Wallerstein à la direction du label déclinent l'offre<ref name="Hart1994">{{Ouvrage|auteur1=Philip Hart|titre=Fritz Reiner|sous-titre=A Biography|éditeur=Northwestern University Press|année=1994|pages totales=330|passage=109|isbn=978-0-8101-1125-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rRd-DZ-eYGwC&pg=PA109|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>.
En [[1938]], la radio s'étant plus vite remise de [[Grande Dépression|la crise de 1929]], CBS rachète ARC et de fait [[Columbia Records]], son ancienne société mère. [[William S. Paley]] patron de CBS souhaite également racheter [[RCA Records|RCA-Victor]], mais Isaac Levy et Edward Wallerstein à la direction du label déclinent l'offre<ref name="Hart1994">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Philip Hart|titre=Fritz Reiner|sous-titre=A Biography|éditeur=Northwestern University Press|année=1994|pages totales=330|passage=109|isbn=978-0-8101-1125-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rRd-DZ-eYGwC&pg=PA109|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>.


En [[1948]], CBS rejoint [[EMI Group|EMI]] et [[RCA Records]] au rang des majors et lance le « ''long playing record'' » (le « 33 tours » ou encore le « [[Long Play|LP]] »).
En [[1948]], CBS rejoint [[EMI Group|EMI]] et [[RCA Records]] au rang des majors et lance le « ''long playing record'' » (le « 33 tours » ou encore le « [[Long play|LP]] »).


En [[1951]], CBS s'implante en Europe. Elle conclut avec [[Philips|Philips Phonographic Industries]] un accord de distribution réciproque. CBS Records commercialise les disques Philips aux États-Unis sous le label [[Epic Records|Epic]]<ref name="Inc.1953">{{Ouvrage|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1953|passage=16|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=ZAoEAAAAMBAJ&pg=PA16|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>, alors que Philips commercialise en Europe une partie du répertoire de CBS. Directeur depuis [[1951]] James Conkling quitte la société en [[1956]] pour la fondation de l'[[Académie nationale des arts et des sciences]]<ref name="Inc.1957">{{Ouvrage|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1957|passage=18–|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=th0EAAAAMBAJ&pg=PA18|consulté le=5 June 2013}}.</ref> avant de devenir le premier président de [[Warner Music Group|Warner Bros. Records]].
En [[1951]], CBS s'implante en Europe. Elle conclut avec [[Philips Records|Philips Phonographic Industries]] un accord de distribution réciproque. CBS Records commercialise les disques Philips aux États-Unis sous le label [[Epic Records|Epic]]<ref name="Inc.1953">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1953|passage=16|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=ZAoEAAAAMBAJ&pg=PA16|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>, alors que Philips commercialise en Europe une partie du répertoire de CBS. Directeur depuis [[1951]] James Conkling quitte la société en [[1956]] pour la fondation de l'[[National Academy of Recording Arts and Sciences|Académie nationale des arts et des sciences]]<ref name="Inc.1957">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1957|passage=18–|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=th0EAAAAMBAJ&pg=PA18|consulté le=5 June 2013}}.</ref> avant de devenir le premier président de [[Warner Music Group|Warner Bros. Records]].


En [[1957]], le [[Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne|Traité de Rome]] met fin à cette association. CBS Records abandonne alors avec son allié [[Philips Records]] sa politique de distribution réciproque pour créer des filiales à l'international à partir de [[1961]]<ref name="Inc.1960">{{Ouvrage|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1960|passage=3|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=fh0EAAAAMBAJ&pg=PA3|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>. En France, CBS reprend la société Arteco en [[1964]] tandis que Philips acquiert [[Mercury Records]] aux [[États-Unis]] en 1961<ref name="Inc.1961">{{Ouvrage|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1961|passage=3|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=CCEEAAAAMBAJ&pg=PA3|consulté le={{1er}} juillet 2013}}</ref>. La maison de disques mexicaine de CBS, Discos Columbia, est rebaptisée Discos CBS en 1963<ref name="Inc.1963">{{Ouvrage|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1963|passage=60|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=eQsEAAAAMBAJ&pg=PA60|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>. En 1964, CBS établit sa propre distribution [[Royaume-Uni|britannique]] grâce à l'acquisition d'Oriole Records<ref>{{Ouvrage|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1964|passage=3|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0iAEAAAAMBAJ&pg=PA3}}.</ref>. En {{date||mars|1968}}, [[CBS Corporation|CBS]] et [[Sony]] forment CBS/Sony Records, une coentreprise au [[japon]]<ref>{{Lien brisé|titre = CBS/Sony Records is Established in First Round of Capital Deregulation|périodique = Sony Global|url = http://www.sony.net/Fun/SH/1-34/h1.html}}.</ref>. Parallèlement au disque, CBS Records se lance dans l'édition musicale et littéraire, les instruments de musique ([[Steinway & Sons|pianos Steinway]]), les jouets et surtout dans la télévision, devenant ainsi, dans les [[années 1960]], [[Columbia Broadcasting System|CBS]] l'un des trois plus grand réseau de télévision aux [[États-Unis]].
En [[1957]], le [[Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne|Traité de Rome]] met fin à cette association. CBS Records abandonne alors avec son allié [[Philips Records]] sa politique de distribution réciproque pour créer des filiales à l'international à partir de [[1961]]<ref name="Inc.1960">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1960|passage=3|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=fh0EAAAAMBAJ&pg=PA3|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>. En France, CBS reprend la société Arteco en [[1964]] tandis que Philips acquiert [[Mercury Records]] aux [[États-Unis]] en 1961<ref name="Inc.1961">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1961|passage=3|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=CCEEAAAAMBAJ&pg=PA3|consulté le={{1er}} juillet 2013}}</ref>. La maison de disques mexicaine de CBS, Discos Columbia, est rebaptisée Discos CBS en 1963<ref name="Inc.1963">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1963|passage=60|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=eQsEAAAAMBAJ&pg=PA60|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>. En 1964, CBS établit sa propre distribution [[Royaume-Uni|britannique]] grâce à l'acquisition d'Oriole Records<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Nielsen Business Media, Inc.|titre=Billboard|éditeur=Nielsen Business Media, Inc.|année=1964|passage=3|issn=0006-2510|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0iAEAAAAMBAJ&pg=PA3}}.</ref>. En {{date||mars|1968}}, [[CBS Corporation|CBS]] et [[Sony]] forment CBS/Sony Records, une coentreprise au [[Japon]]<ref>{{Lien brisé|langue=en|titre = CBS/Sony Records is Established in First Round of Capital Deregulation|périodique = Sony Global|url = http://www.sony.net/Fun/SH/1-34/h1.html}}.</ref>. Parallèlement au disque, CBS Records se lance dans l'édition musicale et littéraire, les instruments de musique ([[Steinway & Sons|pianos Steinway]]), les jouets et surtout dans la télévision, devenant ainsi, dans les [[années 1960]], [[CBS]] l'un des trois plus grand réseau de télévision aux [[États-Unis]].


En [[1970]], CBS Records réactive le label Embassy Records en Europe, dans le but de distribuer des albums originellement commercialisés uniquement aux États-Unis<ref>{{Lien web|titre=Rare Record Labels|périodique=Vinyl Record Collector's Guide|url=http://www.vinylrecords.ch/Labels/|consulté le=2 septembre 2009}}.</ref>. Sur ce label sont signés des artistes tels que [[Andy Williams (chanteur)|Andy Williams]], [[Johnny Cash]], [[Barbra Streisand]], [[The Byrds]], [[Tammy Wynette]], [[Laura Nyro]] et [[Sly & the Family Stone]]<ref>{{Lien web|titre=List of selected Embassy releases|périodique=[[Discogs]]|url=http://www.discogs.com/label/Embassy|consulté le=3 septembre 2009}}.</ref>, avant que le label redevient inactif dans les années 1980<ref name="rate">{{Lien web|titre=Embassy Records|périodique=[[Rate Your Music]]|url=http://rateyourmusic.com/label/embassy|consulté le=2 septembre 2009}}.</ref>. Le groupe CBS Records est dirigé avec succès par Clive Davis jusqu'à son renvoi en 1972. Il est mis à pied après avoir utilisé les fonds de la CBS pour se payer une opulente [[bar mitzvah]] à son fils<ref>{{Article |auteur= |coauteurs= |titre=Let CBS Tell Its Own Ugly Story |url=https://news.google.com/newspapers?id=NshHAAAAIBAJ&sjid=kv8MAAAAIBAJ&pg=944,2963654&dq=clive+davis+cbs+records&hl=en |citation=Beginning what may be the second most massive cover-up of the past months, CBS fired its records division president, Clive Davis, charging him ... |journal=[[New York Times]] News Service |date=22 juin 1973 |consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Il sera remplacé par Goddard Lieberson, puis par Walter Yetnikoff en [[1975]], dirigeant de la société jusqu'en 1990.
En [[1970]], CBS Records réactive le label Embassy Records en Europe, dans le but de distribuer des albums originellement commercialisés uniquement aux États-Unis<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Rare Record Labels|périodique=Vinyl Record Collector's Guide|url=http://www.vinylrecords.ch/Labels/|consulté le=2 septembre 2009}}.</ref>. Sur ce label sont signés des artistes tels que [[Andy Williams (chanteur)|Andy Williams]], [[Johnny Cash]], [[Barbra Streisand]], [[The Byrds]], [[Tammy Wynette]], [[Laura Nyro]] et [[Sly and the Family Stone]]<ref>{{Lien web|titre=List of selected Embassy releases|périodique=[[Discogs]]|url=http://www.discogs.com/label/Embassy|consulté le=3 septembre 2009}}.</ref>, avant que le label redevient inactif dans les années 1980<ref name="rate">{{Lien web|langue=en|titre=Embassy Records|périodique=[[Rate Your Music]]|url=http://rateyourmusic.com/label/embassy|consulté le=2 septembre 2009}}.</ref>. Le groupe CBS Records est dirigé avec succès par Clive Davis jusqu'à son renvoi en 1972. Il est mis à pied après avoir utilisé les fonds de la CBS pour se payer une opulente [[bar-mitzvah]] à son fils<ref>{{Article|langue=en|auteur=|titre=Let CBS Tell Its Own Ugly Story |url=https://news.google.com/newspapers?id=NshHAAAAIBAJ&sjid=kv8MAAAAIBAJ&pg=944,2963654&dq=clive+davis+cbs+records&hl=en |citation=Beginning what may be the second most massive cover-up of the past months, CBS fired its records division president, Clive Davis, charging him… |journal=[[New York Times]] News Service |date=22 juin 1973 |consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Il sera remplacé par Goddard Lieberson, puis par Walter Yetnikoff en [[1975]], dirigeant de la société jusqu'en 1990.


En [[1986]], CBS vend sa maison de disque CBS Songs à Stephen Swid, Martin Bandier, et Charles Koppelman pour 125 millions de dollars, pour ainsi créer [[SBK Records|SBK Entertainment]]<ref name="nytimes1989">{{Article |auteur= |coauteurs= |titre=CBS Records to Buy Tree, Ending an Era in Nashville |url=https://www.nytimes.com/1989/01/04/business/the-media-business-cbs-records-to-buy-tree-ending-an-era-in-nashville.html |citation=CBS Songs, the record company's publishing arm, was sold in 1986 for $125&nbsp;million to Stephen Swid, Martin Bandier and Charles Koppelman, who renamed it SBK Entertainment. It is now the second-largest music publishing company. |journal=[[New York Times]] |date=4 janvier 1989 |consulté le=29 août 2012}}.</ref>.
En [[1986]], CBS vend sa maison d'édition de musique (''music publishing''), CBS Songs à Stephen Swid, Martin Bandier, et Charles Koppelman pour 125 millions de dollars, pour ainsi créer [[SBK Records|SBK Entertainment]]<ref name="nytimes1989">{{Article|langue=en|auteur=|titre=CBS Records to Buy Tree, Ending an Era in Nashville |url=https://www.nytimes.com/1989/01/04/business/the-media-business-cbs-records-to-buy-tree-ending-an-era-in-nashville.html |citation=CBS Songs, the record company's publishing arm, was sold in 1986 for $125&nbsp;million to Stephen Swid, Martin Bandier and Charles Koppelman, who renamed it SBK Entertainment. It is now the second-largest music publishing company. |journal=[[New York Times]] |date=4 janvier 1989 |consulté le=29 août 2012}}.</ref>.

En 1988, CBS a vendu l’entité disques (CBS Records Division) à Sony<ref>[https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1987-11-19-fi-22750-story.html?_amp=true]</ref>.


=== Sony Music Entertainment I ===
=== Sony Music Entertainment I ===
Au début des [[années 1980]], CBS décide de s'associer à [[Sony]], le créateur du [[Disque compact|CD]], pour la production de [[disques compacts]] (CD), d'abord au Japon, puis en Europe et aux États-Unis<ref>{{Lien web|url=https://www.nytimes.com/1982/12/08/business/cbs-sony-inc.html|date=8 décembre 1982|périodique=New York Times|titre=CBS/Sony Inc.|consulté le=20 juillet 2009}}.</ref>. À la suite du [[krach]] d'octobre [[1987]], CBS est contraint de se séparer de sa branche phonographique : celle-ci est vendue à Sony dans la vague d'acquisitions nipponnes aux États-Unis pour {{unité|2|milliards}} de dollars en janvier [[1988]]. En 1989, CBS Records se relance dans l'industrie musicale en rachetant Tree International Publishing pour plus de 30 millions de dollars<ref name="nytimes1989"/>. Sony renomme CBS Records en Sony Music Entertainment (SME) en [[1991]]<ref name="cbs name change">{{Lien web|url=https://www.nytimes.com/1990/10/16/business/cbs-records-changes-name.html|titre=CBS Records Changes Name|date=16 octobre 1990|périodique=Reuters|consulté le=31 juillet 2009}}</ref>. Le label de [[musique classique]] CBS Masterworks devient également {{Lien|Sony Classical Records}}.
Au début des [[années 1980]], CBS décide de s'associer à [[Sony]], le créateur du [[Disque compact|CD]], pour la production de [[Disque compact|disques compacts]] (CD), d'abord au Japon, puis en Europe et aux États-Unis<ref>{{Lien web|url=https://www.nytimes.com/1982/12/08/business/cbs-sony-inc.html|date=8 décembre 1982|périodique=New York Times|titre=CBS/Sony Inc.|consulté le=20 juillet 2009}}.</ref>. À la suite du [[krach]] d'octobre [[1987]], CBS est contraint de se séparer de sa branche phonographique : celle-ci est vendue à Sony dans la vague d'acquisitions nipponnes aux États-Unis pour {{unité|deux|milliards}} de dollars en janvier [[1988]]. En 1989, CBS Records se relance dans l'industrie musicale en rachetant Tree International Publishing pour plus de 30 millions de dollars<ref name="nytimes1989"/>. Sony renomme CBS Records en Sony Music Entertainment (SME) en [[1991]]<ref name="cbs name change">{{Lien web|langue=en|url=https://www.nytimes.com/1990/10/16/business/cbs-records-changes-name.html|titre=CBS Records Changes Name|date=16 octobre 1990|périodique=Reuters|consulté le=31 juillet 2009}}</ref>. Le label de [[musique classique]] CBS Masterworks devient également {{Lien|Sony Classical Records}}.


La même année Sony réintroduit le label [[Columbia Records|Columbia]] après avoir acheté les droits internationaux a la major [[EMI Group|EMI]]<ref name="cbs name change"/>. [[Epic Records]] est une autre partie de Sony Music. Le seul pays ou Sony n'a pas les droits de Columbia est le Japon. Dans ce pays, le label est contrôlé par [[Nippon Columbia|Columbia Music Entertainment]]. Les enregistrements du label Columbia qui ont été produits à l'extérieur du Japon sont sur le marché grâce à Sony Records dans le pays nippon.
La même année Sony réintroduit le label [[Columbia Records|Columbia]] après avoir acheté les droits internationaux a la major [[EMI Group|EMI]]<ref name="cbs name change"/>. [[Epic Records]] est une autre partie de Sony Music. Le seul pays où Sony n'a pas les droits de Columbia est le Japon. Dans ce pays, le label est contrôlé par [[Nippon Columbia|Columbia Music Entertainment]]. Les enregistrements du label Columbia qui ont été produits à l'extérieur du Japon sont sur le marché grâce à Sony Records dans le pays nippon.


En [[1995]], Sony et Michael Jackson s'associent pour former Sony/ATV Music Publishing<ref name="Company1995">{{Ouvrage|auteur1=Johnson Publishing Company|titre=Jet|éditeur=Johnson Publishing Company|année=1995|passage=36|isbn=|issn=0021-5996|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=MDsDAAAAMBAJ&pg=PA36|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>.
En [[1995]], Sony et Michael Jackson s'associent pour former Sony/ATV Music Publishing<ref name="Company1995">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Johnson Publishing Company|titre=Jet|éditeur=Johnson Publishing Company|année=1995|passage=36|isbn=|issn=0021-5996|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=MDsDAAAAMBAJ&pg=PA36|consulté le={{1er}} juillet 2013}}.</ref>.


=== Sony BMG Music Entertainment ===
=== Sony BMG Music Entertainment ===
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Le {{date|5|août|2008}}, [[Bertelsmann]] qui souhaite se défaire de ses parts détenues dans Sony BMG Music Entertainment, annonce conjointement avec [[Sony Corporation of America]] le rachat par ce dernier. Le {{date|1|octobre|2008}} Sony Music Entertainment obtient pour la somme de {{unité|900|millions}} de dollars la part de 50 % détenue par BMG Entertainment dans Sony BMG Music Entertainment, pour en devenir l'unique propriétaire<ref>{{en}} [http://articles.latimes.com/2008/oct/14/business/fi-sony14 Sony free to mix music, electronics] - ''[[Los Angeles Times]]'', 14 octobre 2008.</ref>. La société est rebaptisée Sony Music Entertainment tel qu'avant la fusion et tous les labels de l'ancienne [[BMG Entertainment]] passent sous le contrôle intégral de Sony Music Entertainment.
Le {{date|5|août|2008}}, [[Bertelsmann]] qui souhaite se défaire de ses parts détenues dans Sony BMG Music Entertainment, annonce conjointement avec [[Sony Corporation of America]] le rachat par ce dernier. Le {{date|1|octobre|2008}} Sony Music Entertainment obtient pour la somme de {{unité|900|millions}} de dollars la part de 50 % détenue par BMG Entertainment dans Sony BMG Music Entertainment, pour en devenir l'unique propriétaire<ref>{{en}} [http://articles.latimes.com/2008/oct/14/business/fi-sony14 Sony free to mix music, electronics] - ''[[Los Angeles Times]]'', 14 octobre 2008.</ref>. La société est rebaptisée Sony Music Entertainment tel qu'avant la fusion et tous les labels de l'ancienne [[BMG Entertainment]] passent sous le contrôle intégral de Sony Music Entertainment.


Le {{date-|1 juillet 2009}}, SME et [[Independent Online Distribution Alliance|IODA]] annoncent leur partenariat stratégique<ref>{{Lien brisé|url=http://press.sonymusic.com/2009/07/01/sony-music-entertainment-and-ioda-partner-to-create-leading-digital-distribution-and-services-network-for-independent-rights-holders/ |titre=Sony Music Entertainment and IODA announce strategic partnership |série=Sony Music Entertainment}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.reuters.com/article/idUSTRE56064920090701 |titre=Sony Music, IODA Create Digital Network |série=Reuters News Agency |consulté le={{1er}} juillet 2009 | prénom=Yinka | nom=Adegoke | date={{1er}} juillet 2009}}.</ref>.
Le {{date-|1 juillet 2009}}, SME et [[Independent Online Distribution Alliance|IODA]] annoncent leur partenariat stratégique<ref>{{Lien brisé|url=http://press.sonymusic.com/2009/07/01/sony-music-entertainment-and-ioda-partner-to-create-leading-digital-distribution-and-services-network-for-independent-rights-holders/ |titre=Sony Music Entertainment and IODA announce strategic partnership |série=Sony Music Entertainment}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.reuters.com/article/idUSTRE56064920090701 |titre=Sony Music, IODA Create Digital Network |site=Reuters News Agency |consulté le={{1er}} juillet 2009 | prénom=Yinka | nom=Adegoke | date={{1er}} juillet 2009}}.</ref>.


=== Changement et restructuration (depuis 2011) ===
=== Changement et restructuration (depuis 2011) ===
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En {{date-|mars 2012}}, Sony Music ferme ses bureaux aux [[Philippines]]<ref>{{Lien web|url=http://www.interaksyon.com/infotech/sony-music-succumbs-to-piracy-closes-philippine-office|titre=Sony Music succumbs to piracy, closes Philippine office|série=InterAksyon|périodique=[[News5]]|consulté le=9 juin 2012|archive-url=https://web.archive.org/web/20120614012436/http://www.interaksyon.com/infotech/sony-music-succumbs-to-piracy-closes-philippine-office|archive-date=14 juin 2012|brisé le=23 juillet 2018}}</ref>.
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En {{date-|juillet 2013}}, Sony Music se sépare de ses opérations en [[Grèce]] à cause de la crise économique du pays<ref name="Sony Music Greece">{{Lien web|langue=el|titre=Κλείνει η ιστορική δισκογραφική Sony Music Greece|url=http://www.inewsgr.com/98/kleinei-i-istoriki-diskografiki-sony-music-greece.htm|consulté le=29 janvier 2014|journal=I-news|date=27 juin 2013}}.</ref>. Les albums commercialisés par Sony Music en Grèce sont par conséquent distribués par Feelgood Records.
En {{date-|juillet 2013}}, Sony Music se sépare de ses opérations en [[Grèce]] à cause de la crise économique du pays<ref name="Sony Music Greece">{{Lien web|langue=el|titre=Κλείνει η ιστορική δισκογραφική Sony Music Greece|url=http://www.inewsgr.com/98/kleinei-i-istoriki-diskografiki-sony-music-greece.htm|consulté le=29 janvier 2014|périodique=I-news|date=27 juin 2013}}.</ref>. Les albums commercialisés par Sony Music en Grèce sont par conséquent distribués par Feelgood Records.


== Liste des labels ==
== Liste des labels ==
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* [[BMG Entertainment|BMG]] Music Japan
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* [[Sony BMG Masterworks]]
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* [[Sony BMG Nashville]]
* [[Sony BMG Nashville]]
* [[Sony Discos]]
* [[Sony Discos]]
* [[TriStar Music]]
* [[TriStar Music]]
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=== Labels indépendants distribués ===
=== Labels indépendants distribués ===
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* [[Almost Gold Recordings]]
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* [[La Fouine|Banlieue Sale]]
* [[La Fouine|Banlieue Sale]]
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* [[Wind-up Records]]
* [[Wind-up Records]]
* Platinum Star Records
* Platinum Star Records
}} cactus Jack
}}
Young stoner life record


== Liste des labels en France==
== Liste des labels en France ==
* [[RCA Records|RCA]]
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* A+LSO
* [[Arista Records|Arista]]
* [[Epic Records]]
* [[Columbia Records|Columbia]]
* [[Columbia Records|Columbia]]
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* A+LSO
* [[Jive Epic]]
* Hall Access
* LOAD / Labels Distribués
* [[Legacy Recordings|Legacy]]
* [[Legacy Recordings|Legacy]]
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* [[Masterworks]]
* S.M.A.R.T
⚫
* [[Sony Masterworks]]


== Justice ==
== Justice ==
En {{date-|mai 2012}}, Sony Music poursuit en justice [[IsoHunt]]<ref name="source">{{Lien web|url=http://torrentfreak.com/record-labels-threaten-the-open-internet-isohunt-tells-court-120229/ |titre=Record Labels Threaten the Open Internet, isoHunt Tells Court |périodique=TorrentFreak |date=29 février 2012|consulté le=28 février 2013}}.</ref>.
En {{date-|mai 2012}}, Sony Music poursuit en justice [[IsoHunt]]<ref name="source">{{Lien web|langue=en|url=http://torrentfreak.com/record-labels-threaten-the-open-internet-isohunt-tells-court-120229/ |titre=Record Labels Threaten the Open Internet, isoHunt Tells Court |périodique=TorrentFreak |date=29 février 2012|consulté le=28 février 2013}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Annexes ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Bases musique}}
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* {{site officiel|en|http://www.sonymusic.com/}}
* [http://www.sonymusic.fr/ Sony Music France]
* [http://www.sonymusic.fr/ Sony Music France]


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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Sony et CBS.

Sony Music Entertainment
logo de Sony Music Entertainment
Logo de Sony Music depuis 2023
illustration de Sony Music Entertainment
Création 1929
Dates clés 1929 : American Record Corporation
1938 : Columbia
1966 : CBS Records
1991 : Sony Music Entertainment
2004 : Sony-BMG
2008 : Sony Music Entertainment
Fondateurs Louis G. Sylvester
Siège social New York, État de New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Rob Stringer (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président Doug Morris (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Sony Corporation of AmericaVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie musicale, divertissement
Produits MusiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Sony Corporation of America
Filiales Dunhuang Technology (depuis )
Sony Music Entertainment France S.A.S. (d) (depuis )
Top Dawg Entertainment (depuis )
Sony Music Entertainment Greece (d)
Legacy Recordings
Otto Dynamite (d)
Sony Music Entertainment Japan
The Orchard
Columbia Records
Sony Classical (en)
Columbia Records, Inc. (d)
Sony Music Entertainment (Philippines) Inc. (d)
Epic Records
Sony Music Entertainment España, S.L. (d)
BNA Records (en)
Sony Music Entertainment Indonesia (d)
Sony Music México (en)
Indochine Records (d)
Bad Boy Entertainment
Disruptor Records (en)
RCA Records
Arista Records
Sony Music Argentina (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 8 578 ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web sonymusic.com
Chiffre d'affaires en augmentation 8,86 milliards de dollars (2020)
+11%
Résultat net en augmentation 1,74 milliard de dollars (2020)
+30%
Société précédente Sony BMGVoir et modifier les données sur Wikidata
modifier - modifier le code - voir Wikidata Consultez la documentation du modèle
Siège de Sony Music

Sony Music Entertainment (précédemment Columbia Recording, CBS Records, Sony Music Entertainment (1991), Sony-BMG music entertainment) est un label de disques contrôlé par Sony Corporation of America. C'est l'un des trois plus grands labels discographiques du monde derrière Universal Music et devant Warner Music.

Histoire[modifier | modifier le code]

Columbia est une société qui a été créée en 1888 pour commercialiser le phonographe de Thomas Edison à Washington DC, dans le Maryland et dans le Delaware. Comme la plupart des sociétés de distribution locales, la Columbia Phonograph Company se lance aussi dans l'édition et la commercialisation de cylindres de cire.

Columbia se lance dans la production de disques en 1901 et innove en 1908 en vendant les premiers disques imprimés sur les deux faces.

CBS Records[modifier | modifier le code]

En 1927, Columbia Records s'associe à l'agent artistique Arthur Judson pour lancer le réseau de radio « Columbia Phonograph Broadcasting System » qui deviendra le « Columbia Broadcasting System » (CBS). Le réseau n'étant pas rentable, Columbia revend ses parts dans CBS dès 1929. Puis Columbia se fait racheter par l'American Record Corporation (ARC) en 1934. ARC s'est constitué par fusion de plusieurs petites maisons de disques[2].

En 1938, la radio s'étant plus vite remise de la crise de 1929, CBS rachète ARC et de fait Columbia Records, son ancienne société mère. William S. Paley patron de CBS souhaite également racheter RCA-Victor, mais Isaac Levy et Edward Wallerstein à la direction du label déclinent l'offre[3].

En 1948, CBS rejoint EMI et RCA Records au rang des majors et lance le « long playing record » (le « 33 tours » ou encore le « LP »).

En 1951, CBS s'implante en Europe. Elle conclut avec Philips Phonographic Industries un accord de distribution réciproque. CBS Records commercialise les disques Philips aux États-Unis sous le label Epic[4], alors que Philips commercialise en Europe une partie du répertoire de CBS. Directeur depuis 1951 James Conkling quitte la société en 1956 pour la fondation de l'Académie nationale des arts et des sciences[5] avant de devenir le premier président de Warner Bros. Records.

En 1957, le Traité de Rome met fin à cette association. CBS Records abandonne alors avec son allié Philips Records sa politique de distribution réciproque pour créer des filiales à l'international à partir de 1961[6]. En France, CBS reprend la société Arteco en 1964 tandis que Philips acquiert Mercury Records aux États-Unis en 1961[7]. La maison de disques mexicaine de CBS, Discos Columbia, est rebaptisée Discos CBS en 1963[8]. En 1964, CBS établit sa propre distribution britannique grâce à l'acquisition d'Oriole Records[9]. En , CBS et Sony forment CBS/Sony Records, une coentreprise au Japon[10]. Parallèlement au disque, CBS Records se lance dans l'édition musicale et littéraire, les instruments de musique (pianos Steinway), les jouets et surtout dans la télévision, devenant ainsi, dans les années 1960, CBS l'un des trois plus grand réseau de télévision aux États-Unis.

En 1970, CBS Records réactive le label Embassy Records en Europe, dans le but de distribuer des albums originellement commercialisés uniquement aux États-Unis[11]. Sur ce label sont signés des artistes tels que Andy Williams, Johnny Cash, Barbra Streisand, The Byrds, Tammy Wynette, Laura Nyro et Sly and the Family Stone[12], avant que le label redevient inactif dans les années 1980[13]. Le groupe CBS Records est dirigé avec succès par Clive Davis jusqu'à son renvoi en 1972. Il est mis à pied après avoir utilisé les fonds de la CBS pour se payer une opulente bar-mitzvah à son fils[14]. Il sera remplacé par Goddard Lieberson, puis par Walter Yetnikoff en 1975, dirigeant de la société jusqu'en 1990.

En 1986, CBS vend sa maison d'édition de musique (music publishing), CBS Songs à Stephen Swid, Martin Bandier, et Charles Koppelman pour 125 millions de dollars, pour ainsi créer SBK Entertainment[15].

En 1988, CBS a vendu l’entité disques (CBS Records Division) à Sony[16].

Sony Music Entertainment I[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, CBS décide de s'associer à Sony, le créateur du CD, pour la production de disques compacts (CD), d'abord au Japon, puis en Europe et aux États-Unis[17]. À la suite du krach d'octobre 1987, CBS est contraint de se séparer de sa branche phonographique : celle-ci est vendue à Sony dans la vague d'acquisitions nipponnes aux États-Unis pour deux milliards de dollars en janvier 1988. En 1989, CBS Records se relance dans l'industrie musicale en rachetant Tree International Publishing pour plus de 30 millions de dollars[15]. Sony renomme CBS Records en Sony Music Entertainment (SME) en 1991[18]. Le label de musique classique CBS Masterworks devient également Sony Classical Records (en).

La même année Sony réintroduit le label Columbia après avoir acheté les droits internationaux a la major EMI[18]. Epic Records est une autre partie de Sony Music. Le seul pays où Sony n'a pas les droits de Columbia est le Japon. Dans ce pays, le label est contrôlé par Columbia Music Entertainment. Les enregistrements du label Columbia qui ont été produits à l'extérieur du Japon sont sur le marché grâce à Sony Records dans le pays nippon.

En 1995, Sony et Michael Jackson s'associent pour former Sony/ATV Music Publishing[19].

Sony BMG Music Entertainment[modifier | modifier le code]

Logotype de Sony BMG.

En , en pleine crise de l'industrie du disque, Sony Music Entertainment (Sony) et BMG Entertainment (Bertelsmann Music Group) (Bertelsmann) fusionnent leurs activités musicales au sein du jointure Sony BMG Music Entertainment[20]. Sony reste toutefois seule à la tête de Sony Music Entertainment Japan, en raison de son importance dans l'industrie musicale japonaise. Sony BMG Music est alors détenu à 50 % par Sony Corporation of America et à 50 % par Bertelsmann.

Sony Music Entertainment II[modifier | modifier le code]

Le , Bertelsmann qui souhaite se défaire de ses parts détenues dans Sony BMG Music Entertainment, annonce conjointement avec Sony Corporation of America le rachat par ce dernier. Le Sony Music Entertainment obtient pour la somme de 900 millions de dollars la part de 50 % détenue par BMG Entertainment dans Sony BMG Music Entertainment, pour en devenir l'unique propriétaire[21]. La société est rebaptisée Sony Music Entertainment tel qu'avant la fusion et tous les labels de l'ancienne BMG Entertainment passent sous le contrôle intégral de Sony Music Entertainment.

Le , SME et IODA annoncent leur partenariat stratégique[22],[23].

Changement et restructuration (depuis 2011)[modifier | modifier le code]

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En , Sony Music ferme ses bureaux aux Philippines[24].

En , Sony Music se sépare de ses opérations en Grèce à cause de la crise économique du pays[25]. Les albums commercialisés par Sony Music en Grèce sont par conséquent distribués par Feelgood Records.

Liste des labels[modifier | modifier le code]

Labels indépendants distribués[modifier | modifier le code]

cactus Jack

Young stoner life record

Liste des labels en France[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En , Sony Music poursuit en justice IsoHunt[26].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Sony Music Entertainment company profile »
  2. ↑ (en) Elijah Wald, Josh White : Society Blues, Routledge Chapman & Hall, , 336 p. (ISBN 978-0-415-94204-1, lire en ligne), p. 28.
  3. ↑ (en) Philip Hart, Fritz Reiner : A Biography, Northwestern University Press, , 330 p. (ISBN 978-0-8101-1125-7, lire en ligne), p. 109.
  4. ↑ (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 16.
  5. ↑ (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 18–.
  6. ↑ (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 3.
  7. ↑ (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 3
  8. ↑ (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 60.
  9. ↑ (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 3.
  10. ↑ (en) « CBS/Sony Records is Established in First Round of Capital Deregulation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sony Global.
  11. ↑ (en) « Rare Record Labels », Vinyl Record Collector's Guide (consulté le ).
  12. ↑ « List of selected Embassy releases », Discogs (consulté le ).
  13. ↑ (en) « Embassy Records », Rate Your Music (consulté le ).
  14. ↑ (en) « Let CBS Tell Its Own Ugly Story », New York Times News Service,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Beginning what may be the second most massive cover-up of the past months, CBS fired its records division president, Clive Davis, charging him… »

    .
  15. ↑ a et b (en) « CBS Records to Buy Tree, Ending an Era in Nashville », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « CBS Songs, the record company's publishing arm, was sold in 1986 for $125 million to Stephen Swid, Martin Bandier and Charles Koppelman, who renamed it SBK Entertainment. It is now the second-largest music publishing company. »

    .
  16. ↑ [1]
  17. ↑ « CBS/Sony Inc. », New York Times, (consulté le ).
  18. ↑ a et b (en) « CBS Records Changes Name », Reuters, (consulté le )
  19. ↑ (en) Johnson Publishing Company, Jet, Johnson Publishing Company, (ISSN 0021-5996, lire en ligne), p. 36.
  20. ↑ (en) Sony completes acquisition of BMG « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) - Variety, 2 octobre 2008.
  21. ↑ (en) Sony free to mix music, electronics - Los Angeles Times, 14 octobre 2008.
  22. ↑ « Sony Music Entertainment and IODA announce strategic partnership »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Sony Music Entertainment
  23. ↑ (en) Yinka Adegoke, « Sony Music, IODA Create Digital Network », sur Reuters News Agency, (consulté le ).
  24. ↑ « Sony Music succumbs to piracy, closes Philippine office » [archive du ], InterAksyon, News5 (consulté le )
  25. ↑ (el) « Κλείνει η ιστορική δισκογραφική Sony Music Greece », I-news,‎ (consulté le ).
  26. ↑ (en) « Record Labels Threaten the Open Internet, isoHunt Tells Court », TorrentFreak, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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