« Province de Matanzas » : différence entre les versions

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}}
}}
La '''province de Matanzas''' est une des [[provinces de Cuba]]. C'est la seconde province du pays par sa superficie. Elle a peu de relief et son point le plus haut culmine à 380 mètres.
La '''province de Matanzas''' est une des [[provinces de Cuba]]. C'est la seconde province du pays par sa superficie. Elle a peu de relief et son point le plus haut culmine à {{unité|380|mètres}}.


La côte nord est composée de nombreux petits bancs de sable, de broussailles et de palétuviers près du rivage. La côte sud a un des paysages des plus distinctifs de [[Cuba]] : un énorme marais, Ciénaga de Zapata, qui couvre la partie méridionale de la province et la péninsule du même nom. À l'est de la péninsule, se trouve la [[baie des Cochons]], où eut lieu l'[[Débarquement de la baie des Cochons|invasion de 1961]].
La côte nord est composée de nombreux petits bancs de sable, de broussailles et de palétuviers près du rivage. La côte sud a un des paysages des plus distinctifs de [[Cuba]] : un énorme marais, le [[marais de Zapata]], qui couvre la partie méridionale de la province et la péninsule du même nom. À l'est de la péninsule, se trouve la [[baie des Cochons]], où eut lieu le [[Débarquement de la baie des Cochons|débarquement de 1961]].


Matanzas est une des provinces les plus industrialisées, avec des puits de pétrole, des raffineries, des équipements de pétrolier géant, et 21 moulins à cannes pour traiter les moissons des champs de [[canne à sucre]] de la province.
Matanzas est une des provinces les plus industrialisées, avec des [[puits de pétrole]], des raffineries, des équipements de [[pétrolier]] géant, et 21 [[Moulin à canne à sucre|moulins à canne à sucre]]s pour traiter les moissons des champs de [[canne à sucre]] de la province.


== Histoire ==
== Histoire ==
Le premier colon français arrivé sur place François Adrien Jean Marie Paixao voyant la capacité sucrière et agricole de la région décida d'y implanter une colonie dans le but d'exporter les ressources locales. Quelques années plus tard à la suite de la réussite de l'implantation de la colonie François Adrien Paixao alors tout juste gradé au rang de Capitaine, découvrit les bienfaits des spécialités locales notamment celles des plantes issues des ''[[Cannabinaceae|Cannabaceae]]''. Il dit plus tard qu'il s'agissait du remède à toutes pathologies existantes et décida d'en créer des fermes. À la suite de la non-activité des agriculteurs locaux travaillant dans ces fermes, ces dernières ne prospérèrent pas.
Les français qui ont fui la révolte noire de [[Saint-Domingue]] ont importé leur technologie<ref>Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265</ref> à [[Cuba]], au début des années 1800, alors que la production sucrière cubaine<ref>[http://books.google.fr/books?id=eqTCWe1rFBIC&pg=PA265&dq=Matanzas++fran%C3%A7ais&hl=fr&ei=DttTTJnXA9yH4gbQi-SmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CEcQ6AEwBQ#v=onepage&q=Matanzas%20%20fran%C3%A7ais&f=false Réformisme et esclavage à Cuba ... - Google Livres] Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265</ref> est encore sous-développée, la font tripler, de 14,3 millions de tonnes en 1790 à 41,7 millions en 1815<ref name="A">[http://books.google.fr/books?id=q_M60o4JBncC&pg=RA2-PA12-IA32&dq=saint-domingue+caf%C3%A9++paul+butel&lr=&as_brr=3&as_pt=ALLTYPES Rivalités maritimes européennes ... - Google Livres] Rivalités maritimes européennes: {{XVIe}}-{{XIXe}} siècles, Etienne Taillemite, Denis Lieppe</ref>. Parallèlement, celle de Saint-Domingue s'est effondrée, passant de 163 millions de livres en 1791 à 18,5 millions en 1801<ref name="A"/>. Ils ont amené des esclaves mais en rachètent, anticipant l'abolition de la [[traite négrière]] en 1808. Une grande sucrerie est dirigée dans la région par [[Vital Marie Garesché du Rocher]] (1782-1844), qui avait épousé la fille de [[Pierre de Bauduy de Bellevue]] (1769-1833), associé à [[Éleuthère Irénée du Pont de Nemours]], fondateur de la multinationale du même nom.


Malgré cela, le Capitaine François Adrien Paixao continua à prêcher la bonne parole de son nouveau mouvement prônant les bienfaits du [[cannabis]].
Les plantations sont souvent créées par des planteurs venus de [[Louisiane]], comme Louise Lambre de l'île Brevelle à Natchitoches, nièce de Narcisse Purdhomme, qui épouse [[François Ruelle]], un officier de Napoléon venu de Serres (Isère)<ref name="fleur du café">[http://books.google.fr/books?id=ohri_k43jGMC&pg=PA140&dq=Isle+Brevelle&hl=fr&ei=s7JWTJOhApCB4Aa5oPCmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDgQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false La fleur du café: caféiculteurs de l ... - Google Livres] La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone, Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140</ref>, et fonde une grande plantation de café en 1819 dans la province de Matanzas<ref name="Tulet140">La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet,Jacques Gilard, page 140</ref> avec les 25.000 francs de sa dot.


Les Français qui ont fui la [[Révolution haïtienne|révolte noire de Saint-Domingue]] ont importé leur technologie<ref>Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265</ref> à [[Cuba]], au début des années 1800, alors que la production sucrière cubaine<ref>[https://books.google.fr/books?id=eqTCWe1rFBIC&pg=PA265&dq=Matanzas++fran%C3%A7ais&hl=fr&ei=DttTTJnXA9yH4gbQi-SmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CEcQ6AEwBQ#v=onepage&q=Matanzas%20%20fran%C3%A7ais&f=false Réformisme et esclavage à Cuba… - Google Livres] Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265</ref> est encore sous-développée. Ils la font tripler, de 14,3 millions de tonnes en 1790 à 41,7 millions en 1815<ref name="A">[https://books.google.fr/books?id=q_M60o4JBncC&pg=RA2-PA12-IA32&dq=saint-domingue+caf%C3%A9++paul+butel&lr=&as_brr=3&as_pt=ALLTYPES Rivalités maritimes européennes… - Google Livres] Rivalités maritimes européennes: {{sp-|XVI|-|XIX|s}}, Étienne Taillemite, Denis Lieppe</ref>. Parallèlement, celle de [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]] s'est effondrée, passant de 163 millions de livres en 1791 à 18,5 millions en 1801<ref name="A" />. Ils ont amené des esclaves mais en rachètent, anticipant l'abolition de la [[traite négrière]] en 1808. Une grande sucrerie est dirigée dans la région par [[Vital Marie Garesché du Rocher]] (1782-1844), qui avait épousé la fille de [[Pierre de Bauduy de Bellevue]] (1769-1833), associé à [[Éleuthère Irénée du Pont de Nemours]], fondateur de la multinationale du même nom{{Pertinence détail}}.
Près de 115 propriétés françaises<ref name="fleur du café"/> sont recensées en 1809, année qui en voit partir beaucoup. Pour relancer la production, une cédule de 1817 allégeait la fiscalité<ref name="Tulet140"/> sur les produits agricoles pour quinze ans, Cuba en faisant la publicité en [[Louisiane]]. Le boom caféier voit les exportations du port de Matanzas passer de 4.575 quintaux de café en 1817 à 80.250 quintaux en 1830<ref>La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet,Jacques Gilard, page 141</ref>.


Les plantations sont souvent créées par des planteurs venus de [[Louisiane]], comme Louise Lambre de l'île Brevelle à Natchitoches, nièce de Narcisse Purdhomme, qui épouse [[François Ruelle]], un officier de Napoléon venu de Serres (Isère)<ref name="fleur du café">[https://books.google.fr/books?id=ohri_k43jGMC&pg=PA140&dq=Isle+Brevelle&hl=fr&ei=s7JWTJOhApCB4Aa5oPCmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDgQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false La fleur du café: caféiculteurs de l… - Google Livres] La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone, Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140</ref>, et fonde une grande [[Caféière|plantation de café]] en 1819 dans la province de Matanzas<ref name="Tulet140">La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140</ref> avec les {{formatnum:25000}} francs de sa dot.
== Municipalités ==
[[Image:Ponte de Bacunayagua.JPG|right|200px|thumb|le [[pont de Bacunayagua]] (18 km à l'Ouest de Matanzas),le plus haut de [[Cuba]] passe par la limite territorial entre la province de Matanzas et la province de la Havane.]]
Voici la liste des municipalités de la province de Matanzas, avant {{Guil|la division politico-administrative de la République de Cuba et de la dénomination approuvée de ses provinces et les municipalités}} de 1976.


Près de 115 propriétés françaises<ref name="fleur du café"/> sont recensées en 1809, année qui en voit fermer beaucoup. Pour relancer la production, une cédule de 1817 allégeait la fiscalité<ref name="Tulet140"/> sur les produits agricoles pour quinze ans, Cuba en faisant la publicité en [[Louisiane]]. Le boom caféier voit alors les exportations du port de Matanzas passer de {{formatnum:4575}} quintaux de café en 1817 à {{formatnum:80250}} quintaux en 1830<ref>La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 141</ref>.

== Municipalités ==
[[Image:Ponte de Bacunayagua.JPG|right|200px|thumb|le [[pont de Bacunayagua]] ({{unité|18|km}} à l'Ouest de Matanzas), le plus haut de [[Cuba]] passe par la limite territorial entre la province de Matanzas et la province de la Havane.]]
Voici la liste des municipalités de la province de Matanzas, avant « la division politico-administrative de la République de Cuba et de la dénomination approuvée de ses provinces et les municipalités » de 1976.
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=== Situation actuelle ===
=== Situation actuelle ===
La province est actuellement subdivisée en 14 municipalités :
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| [[Jagüey Grande (Cuba)|Jagüey Grande]]||57 771||882||[[Jagüey Grande (Cuba)|Jagüey Grande]]||<small>{{Coord|22|31|46|N|81|07|57|W|format=dec|name=Jagüey Grande}}</small>
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== Source ==
== Notes et références ==
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== Références ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
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* [http://books.google.fr/books?id=eqTCWe1rFBIC&pg=PA265&dq=technologie+sucri%C3%A8re+moreno+fraginals&hl=fr&ei=YfVTTP6bFsL-4AbQ5vSmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCgQ6AEwAA#v=onepage&q=technologie%20sucri%C3%A8re%20moreno%20fraginals&f=false Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, sur l'expansion sucrière de la Province de Matanzas]
* [https://books.google.fr/books?id=eqTCWe1rFBIC&pg=PA265&dq=technologie+sucri%C3%A8re+moreno+fraginals&hl=fr&ei=YfVTTP6bFsL-4AbQ5vSmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCgQ6AEwAA#v=onepage&q=technologie%20sucri%C3%A8re%20moreno%20fraginals&f=false Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, sur l'expansion sucrière de la Province de Matanzas]

* {{es}} [http://www.one.cu/publicaciones/provincias_masinf/matanzas.htm Statistiques territoriales : Matanzas] (Oficina nacional de estadística e información, República de Cuba), consulté le {{date-|27 février 2015}}
{{Palette Provinces de Cuba}}
{{Subdivisions de Matanzas}}


{{Palette|Provinces de Cuba|Subdivisions de Matanzas}}
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[[uk:Матансас (провінція)]]
[[vi:Matanzas (tỉnh)]]
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[[zh:马坦萨斯省]]

Dernière version du 23 avril 2024 à 10:49

Province de Matanzas
Province de Matanzas
Situation de la province à Cuba.
Administration
Pays Drapeau de Cuba Cuba
Capitale Matanzas
Démographie
Population 823 127 hab. (2022)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 23° nord, 82° ouest
Superficie 1 197 800 ha = 11 978 km2

La province de Matanzas est une des provinces de Cuba. C'est la seconde province du pays par sa superficie. Elle a peu de relief et son point le plus haut culmine à 380 mètres.

La côte nord est composée de nombreux petits bancs de sable, de broussailles et de palétuviers près du rivage. La côte sud a un des paysages des plus distinctifs de Cuba : un énorme marais, le marais de Zapata, qui couvre la partie méridionale de la province et la péninsule du même nom. À l'est de la péninsule, se trouve la baie des Cochons, où eut lieu le débarquement de 1961.

Matanzas est une des provinces les plus industrialisées, avec des puits de pétrole, des raffineries, des équipements de pétrolier géant, et 21 moulins à canne à sucres pour traiter les moissons des champs de canne à sucre de la province.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier colon français arrivé sur place François Adrien Jean Marie Paixao voyant la capacité sucrière et agricole de la région décida d'y implanter une colonie dans le but d'exporter les ressources locales. Quelques années plus tard à la suite de la réussite de l'implantation de la colonie François Adrien Paixao alors tout juste gradé au rang de Capitaine, découvrit les bienfaits des spécialités locales notamment celles des plantes issues des Cannabaceae. Il dit plus tard qu'il s'agissait du remède à toutes pathologies existantes et décida d'en créer des fermes. À la suite de la non-activité des agriculteurs locaux travaillant dans ces fermes, ces dernières ne prospérèrent pas.

Malgré cela, le Capitaine François Adrien Paixao continua à prêcher la bonne parole de son nouveau mouvement prônant les bienfaits du cannabis.

Les Français qui ont fui la révolte noire de Saint-Domingue ont importé leur technologie[1] à Cuba, au début des années 1800, alors que la production sucrière cubaine[2] est encore sous-développée. Ils la font tripler, de 14,3 millions de tonnes en 1790 à 41,7 millions en 1815[3]. Parallèlement, celle de Saint-Domingue s'est effondrée, passant de 163 millions de livres en 1791 à 18,5 millions en 1801[3]. Ils ont amené des esclaves mais en rachètent, anticipant l'abolition de la traite négrière en 1808. Une grande sucrerie est dirigée dans la région par Vital Marie Garesché du Rocher (1782-1844), qui avait épousé la fille de Pierre de Bauduy de Bellevue (1769-1833), associé à Éleuthère Irénée du Pont de Nemours, fondateur de la multinationale du même nom[pertinence contestée].

Les plantations sont souvent créées par des planteurs venus de Louisiane, comme Louise Lambre de l'île Brevelle à Natchitoches, nièce de Narcisse Purdhomme, qui épouse François Ruelle, un officier de Napoléon venu de Serres (Isère)[4], et fonde une grande plantation de café en 1819 dans la province de Matanzas[5] avec les 25 000 francs de sa dot.

Près de 115 propriétés françaises[4] sont recensées en 1809, année qui en voit fermer beaucoup. Pour relancer la production, une cédule de 1817 allégeait la fiscalité[5] sur les produits agricoles pour quinze ans, Cuba en faisant la publicité en Louisiane. Le boom caféier voit alors les exportations du port de Matanzas passer de 4 575 quintaux de café en 1817 à 80 250 quintaux en 1830[6].

Municipalités[modifier | modifier le code]

le pont de Bacunayagua (18 km à l'Ouest de Matanzas), le plus haut de Cuba passe par la limite territorial entre la province de Matanzas et la province de la Havane.

Voici la liste des municipalités de la province de Matanzas, avant « la division politico-administrative de la République de Cuba et de la dénomination approuvée de ses provinces et les municipalités » de 1976.

Situation actuelle[modifier | modifier le code]

La province est actuellement subdivisée en 14 municipalités :

Municipalité Population Superficie
Calimete 29 736 958
Cárdenas 103 087 566
Ciénaga de Zapata 9 163[7] 4 162[7]
Colón 71 579 597
Jagüey Grande 57 771 882
Jovellanos 58 685 505
Limonar 25 421 449
Los Arabos 25 702 762
Martí 23 475 1 070
Matanzas (Capitale de la Province) 143 706 317
Pedro Betancourt 32 218 388
Perico 31 147 278
Unión de Reyes 40 022 856
Varadero 24 681 32
Nota: Population recensée de 2004. - Superficie de la redistribution municipale de 1976.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265
  2. Réformisme et esclavage à Cuba… - Google Livres Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265
  3. a et b Rivalités maritimes européennes… - Google Livres Rivalités maritimes européennes: XVIe – XIXe siècles, Étienne Taillemite, Denis Lieppe
  4. a et b La fleur du café: caféiculteurs de l… - Google Livres La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone, Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140
  5. a et b La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140
  6. La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 141
  7. a et b « Municipalities of Cuba », recensement de 2012, sur statoids.com, (consulté en ).

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