« Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks » : différence entre les versions

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Les '''révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks''' (''WikiLeaks Cablegate'' ou ''Cablegate'' en anglais) sont la diffusion de mémos confidentiels de la [[Politique étrangère des États-Unis|diplomatie des États-Unis]] par le site internet lanceur d'alerte [[WikiLeaks]].
Les '''révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks''' ({{anglais|WikiLeaks Cablegate}} ou {{anglais|Cablegate}} en anglais) sont la diffusion de mémos confidentiels de la [[Politique étrangère des États-Unis|diplomatie des États-Unis]] par le site internet lanceur d'alerte [[WikiLeaks]].


Ce sont {{unité|243270|dépêches diplomatiques}} envoyées au siège du [[département d'État des États-Unis]] à Washington, et {{unité|8017|directives}} envoyées aux [[Mission diplomatique|missions diplomatiques]] américaines de par le monde, soit un total de {{unité|251287|télégrammes}}, comprenant {{unité|261276536|mots}}, qui commencent à être diffusés à partir du {{date|28|novembre|2010|aux États-Unis}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/28/wikileaks-dans-les-coulisses-de-la-diplomatie-americaine_1446078_3210.html|titre=WikiLeaks : Dans les coulisses de la diplomatie américaine|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=28 novembre 2010}}</ref>, puis en intégralité le {{date|2|septembre|2011}}.
Ce sont {{formatnum:243270}} dépêches diplomatiques envoyées au siège du [[département d'État des États-Unis]] à Washington, et {{nobr|8 017 directives}} envoyées aux [[Mission diplomatique|missions diplomatiques]] américaines de par le monde, soit un total de {{nobr|251 287 télégrammes}}, comprenant {{nobr|261 276 536 mots}}, qui commencent à être diffusés à partir du {{date|28|novembre|2010|aux États-Unis}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/28/wikileaks-dans-les-coulisses-de-la-diplomatie-americaine_1446078_3210.html|titre=WikiLeaks : Dans les coulisses de la diplomatie américaine|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=28 novembre 2010}}</ref>, puis en intégralité le {{date|2|septembre|2011}}.


Jusqu'à leur publication intégrale du {{date|2|septembre|2011}} ces documents étaient préfiltrés par WikiLeaks puis filtrés et mis sous une forme journalistique par les média partenaires (cf. ''infra''), afin de préserver la sécurité des personnes impliquées et de rendre les informations plus compréhensibles par le grand public. Ils étaient ensuite diffusés quasi simultanément sur le site de WikiLeaks et dans les média partenaires, selon une chronologie et une logique thématique entretenant la curiosité des lecteurs.
Jusqu'à leur publication intégrale du {{date|2|septembre|2011}} ces documents étaient préfiltrés par WikiLeaks puis filtrés et mis sous une forme journalistique par les médias partenaires (cf. ''infra''), afin de préserver la sécurité des personnes impliquées et de rendre les informations plus compréhensibles par le grand public. Ils étaient ensuite diffusés quasi simultanément sur le site de WikiLeaks et dans les médias partenaires, selon une chronologie et une logique thématique entretenant la curiosité des lecteurs.


== Classification et données clés ==
== Classification et données clés ==
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=== Liste et chronologie des media partenaires ===
=== Liste et chronologie des media partenaires ===
Cinq premiers organes de presse ont participé depuis l'origine à l'édition des documents bruts transmis par WikiLeaks :
Cinq premiers organes de presse ont participé depuis l'origine à l'édition des documents bruts transmis par WikiLeaks :
* ''[[The New York Times]]'' ([[États-Unis]]),
* ''[[The New York Times]]'' ([[États-Unis]]),
* ''[[The Guardian]]'' ([[Royaume-Uni]]),
* ''[[The Guardian]]'' ([[Royaume-Uni]]),
* ''[[Der Spiegel]]'' ([[Allemagne]]),
* ''[[Der Spiegel]]'' ([[Allemagne]]),
* ''[[Le Monde]]'' ([[France]]),
* ''[[Le Monde]]'' ([[France]]),
* ''[[El País]]'' ([[Espagne]]).
* ''[[El País]]'' ([[Espagne]]).


WikiLeaks avait négocié pendant plusieurs mois la coopération avec ces cinq organes de presse. Cent vingt journalistes de ces médias ont alors lu les télégrammes et décidé ceux qui seraient finalement publiés.
WikiLeaks avait négocié pendant plusieurs mois la coopération avec ces cinq organes de presse. Cent vingt journalistes de ces médias ont alors lu les télégrammes et décidé ceux qui seraient finalement publiés.


Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du ''Monde'', indique, le 30 novembre 2010, dans les colonnes du quotidien, que, {{citation|à partir du moment où cette masse de documents a été transmise, même illégalement, à WikiLeaks, et qu'elle risque donc de tomber à tout instant dans le domaine public, ''Le Monde'' a considéré qu'il relevait de sa mission de prendre connaissance de ces documents, d'en faire une analyse journalistique, et de la mettre à la disposition de ses lecteurs}}. Elle poursuit en précisant que, {{citation|en commun, les cinq journaux ont soigneusement édité les textes bruts utilisés afin d'en retirer tous les noms et indices dont la divulgation pourrait entraîner des risques pour des personnes physiques}}, puisque, selon ses vues, {{citation|informer (...) n'interdit pas d'agir avec responsabilité}} et que {{citation|transparence et discernement ne sont pas incompatibles}}<ref name="kauffmann_1">Sylvie Kauffmann, « Pourquoi et comment publier ces documents ? », 30 novembre 2010, ''[[Le Monde]]'' {{numéro|20482}}, {{p.|15}}.</ref>.
Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du ''Monde'', indique, le {{date-|30 novembre 2010}}, dans les colonnes du quotidien, que, {{citation|à partir du moment où cette masse de documents a été transmise, même illégalement, à WikiLeaks, et qu'elle risque donc de tomber à tout instant dans le domaine public, ''Le Monde'' a considéré qu'il relevait de sa mission de prendre connaissance de ces documents, d'en faire une analyse journalistique, et de la mettre à la disposition de ses lecteurs}}. Elle poursuit en précisant que, {{citation|en commun, les cinq journaux ont soigneusement édité les textes bruts utilisés afin d'en retirer tous les noms et indices dont la divulgation pourrait entraîner des risques pour des personnes physiques}}, puisque, selon ses vues, {{citation|informer (...) n'interdit pas d'agir avec responsabilité}} et que {{citation|transparence et discernement ne sont pas incompatibles}}<ref name="kauffmann_1">Sylvie Kauffmann, « Pourquoi et comment publier ces documents ? », 30 novembre 2010, ''[[Le Monde]]'' {{numéro|20482}}, {{p.|15}}.</ref>.


Une semaine plus tard, Sylvie Kauffmann, à la lumière des premières réactions, apporte de nouvelles précisions et s'inscrit en faux contre, selon son point de vue, diverses idées reçues ou contre-vérités. Elle précise par ailleurs que, à son sens, {{citation|pour l'historien comme pour le citoyen, c'est un trésor qu'il n'aura pas à attendre vingt ou trente ans, avant l'ouverture des archives}}, ce qui lui permet en outre, en conclusion, de mettre l'accent sur sa vision du journalisme, dont la mission pourrait consister, selon elle, à {{citation|replacer cette masse d'informations dans leur contexte, à l'analyser, à enquêter sur des points restés troubles ou incomplets, à scruter les évolutions que provoqueraient certaines révélations}}<ref name="kauffmann_2">Sylvie Kauffmann, « Fuites d'État : questions et réponses », 7 décembre 2010, ''[[Le Monde]]'' {{numéro|20488}}, {{p.|16}}.</ref>.
Une semaine plus tard, Sylvie Kauffmann, à la lumière des premières réactions, apporte de nouvelles précisions et s'inscrit en faux contre, selon son point de vue, diverses idées reçues ou contre-vérités. Elle précise par ailleurs que, à son sens, {{citation|pour l'historien comme pour le citoyen, c'est un trésor qu'il n'aura pas à attendre vingt ou trente ans, avant l'ouverture des archives}}, ce qui lui permet en outre, en conclusion, de mettre l'accent sur sa vision du journalisme, dont la mission pourrait consister, selon elle, à {{citation|replacer cette masse d'informations dans leur contexte, à l'analyser, à enquêter sur des points restés troubles ou incomplets, à scruter les évolutions que provoqueraient certaines révélations}}<ref name="kauffmann_2">Sylvie Kauffmann, « Fuites d'État : questions et réponses », 7 décembre 2010, ''[[Le Monde]]'' {{numéro|20488}}, {{p.|16}}.</ref>.


Fin {{date||décembre|2010}}, un média supplémentaire, le quotidien norvégien [[Aftenposten]], se serait procuré la totalité des {{unité|251287|télégrammes diplomatiques}} en vue de les exploiter en dehors de toute contrainte partenariale avec ''WikiLeaks''<ref>{{Lien web|url=http://www.slate.fr/story/31925/wikileaks-leaked-cablegate-aftenposten-norvege-fuites|titre=Aftenposten brise le monopole de Wikileaks|éditeur=''[[Slate (magazine)|Slate]]''|date=23 décembre 2010}}</ref>. De même, le {{date|22|décembre|2010}}, le journal russe [[Novaïa Gazeta]] s'est vu accorder l'accès aux documents détenus par WikiLeaks dans le but de publier des informations sur la corruption en Russie<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.bloomberg.com/news/2010-12-22/wikileaks-joins-forces-with-billionaire-lebedev-gorbachev.html|titre=WikiLeaks Joins Forces With Lebedev's Moscow-Based Newspaper Novaya Gazeta|éditeur=[[Bloomberg L.P.]]|date=22 décembre 2010|auteur=Anastasia Ustinova et Ilya Arkhipov}}</ref>.
Fin {{date||décembre|2010}}, un média supplémentaire, le quotidien norvégien [[Aftenposten]], se serait procuré la totalité des {{unité|251287|télégrammes diplomatiques}} en vue de les exploiter en dehors de toute contrainte partenariale avec ''WikiLeaks''<ref>{{Lien web|url=http://www.slate.fr/story/31925/wikileaks-leaked-cablegate-aftenposten-norvege-fuites|titre=Aftenposten brise le monopole de Wikileaks|éditeur=''[[Slate (magazine)|Slate]]''|date=23 décembre 2010}}</ref>. De même, le {{date|22|décembre|2010}}, le journal russe [[Novaïa Gazeta]] s'est vu accorder l'accès aux documents détenus par WikiLeaks dans le but de publier des informations sur la corruption en Russie<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://www.bloomberg.com/news/2010-12-22/wikileaks-joins-forces-with-billionaire-lebedev-gorbachev.html|titre=WikiLeaks Joins Forces With Lebedev's Moscow-Based Newspaper Novaya Gazeta|éditeur=[[Bloomberg L.P.]]|date=22 décembre 2010|auteur=Anastasia Ustinova et Ilya Arkhipov}}</ref>.


Après ces deux cas précurseurs isolés, une deuxième vague de media a alors eu accès aux fuites du ''Cablegate'', à partir de début 2011, afin notamment d'accélérer la diffusion des documents (cf ''infra'') :
Après ces deux cas précurseurs isolés, une deuxième vague de media a alors eu accès aux fuites du ''Cablegate'', à partir de début 2011, afin notamment d'accélérer la diffusion des documents (cf ''infra'') :
* Journaux :
* Journaux :
** ''[[20 Minutes]]'' en France,
** ''[[20 Minutes]]'' en France,
** ''[[Die Welt]]'' en Allemagne,
** ''[[Die Welt]]'' en Allemagne,
** ''[[Svenska Dagbladet]]'' en Suède<ref name=norswe />,
** ''[[Svenska Dagbladet]]'' en Suède<ref name=norswe />,
** ''[[Politiken]]'' au Danemark
** ''[[Politiken]]'' au Danemark
** ''[[De Standaard]]'' en Belgique,
** ''[[De Standaard]]'' en Belgique,
** ''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]'' et ''[[Neue Zürcher Zeitung]]'' en Suisse<ref name=sui />
** ''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]'' et ''[[Neue Zürcher Zeitung]]'' en Suisse<ref name=sui />
**...
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* Sites internet :
* Sites internet :
** ''[[Mediapart]]''
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=== Rythme et logique de diffusion ===
=== Rythme et logique de diffusion ===
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À partir de [[janvier 2011]], WikiLeaks a souhaité diffuser davantage de documents, plus rapidement. Pour cela, il a élargi son partenariat avec de nouveaux medias en Allemagne, Belgique, Danemark, France, Norvège<ref name=norswe>[http://www.24heures.ch/wikileaks-souhaite-diffuser-documents-vite-2011-01-26 www.24heures.ch] : Wikileaks souhaite diffuser plus de documents, plus vite.</ref>, Pays-Bas, Suède<ref name=norswe />, Suisse<ref name=sui>[http://www.24heures.ch/actu/suisse/secrets-wikileaks-suisse-mains-temps-2011-02-12 www.24heures.ch] : Les secrets de WikiLeaks sur la Suisse en mains du « Temps ».</ref> (cf supra).
À partir de [[janvier 2011]], WikiLeaks a souhaité diffuser davantage de documents, plus rapidement. Pour cela, il a élargi son partenariat avec de nouveaux medias en Allemagne, Belgique, Danemark, France, Norvège<ref name=norswe>[http://www.24heures.ch/wikileaks-souhaite-diffuser-documents-vite-2011-01-26 www.24heures.ch] : Wikileaks souhaite diffuser plus de documents, plus vite.</ref>, Pays-Bas, Suède<ref name=norswe />, Suisse<ref name=sui>[http://www.24heures.ch/actu/suisse/secrets-wikileaks-suisse-mains-temps-2011-02-12 www.24heures.ch] : Les secrets de WikiLeaks sur la Suisse en mains du « Temps ».</ref> (cf supra).


[[Fichier:Julian Assange cropped (Norway, March 2010).jpg|thumb|upright=0.8|[[Julian Assange]], principal [[porte-parole]] de ''WikiLeaks'' depuis [[2007]].]]
[[Fichier:Julian Assange cropped (Norway, March 2010).jpg|vignette|upright=0.8|[[Julian Assange]], principal [[porte-parole]] de ''WikiLeaks'' depuis [[2007]].]]


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|+ Extrait de chronologie de diffusion du Cablegate<br />sur le site de WikiLeaks.
|+ Extrait de chronologie de diffusion du Cablegate<br />sur le site de WikiLeaks.
! Télégrammes<br />diffusés
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| 26 février 2011
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| 19 mars 2011
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| 02 septembre 2011
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=== Leaders mondiaux ===
=== Leaders mondiaux ===
Des diplomates, principalement américains, ont émis des critiques acerbes, des révélations compromettantes et des accusations à l'endroit de plusieurs leaders et décideurs étrangers<ref name=acidites>[http://www.lemonde.fr/international/portfolio/2010/11/29/wikileaks-comment-la-diplomatie-americaine-voit-les-dirigeants_1446129_3210.html www.lemonde.fr] : WikiLeaks - portraits acides des leaders mondiaux.</ref>{{,}}<ref name=portraits>[http://fr.rian.ru/infographie/20101201/188008804.html fr.rian.ru] : WikiLeaks - les leaders mondiaux vus par les diplomates US.</ref>{{,}}<ref name=lumierecrue>[http://www.lematin.ch/mode_lecture/83355 www.lematin.ch] : Wikileaks expose les leaders sous une lumière crue, 29 novembre 2010.</ref>.
Des diplomates, principalement américains, ont émis des critiques acerbes, des révélations compromettantes et des accusations contre plusieurs leaders et décideurs étrangers<ref name=acidites>[https://www.lemonde.fr/international/portfolio/2010/11/29/wikileaks-comment-la-diplomatie-americaine-voit-les-dirigeants_1446129_3210.html www.lemonde.fr] : WikiLeaks - portraits acides des leaders mondiaux.</ref>{{,}}<ref name=lumierecrue>[http://www.lematin.ch/mode_lecture/83355 www.lematin.ch] : Wikileaks expose les leaders sous une lumière crue, 29 novembre 2010.</ref>.


==== Leaders africains ====
==== Leaders africains ====
* [[Zine el-Abidine Ben Ali]], alors président [[tunisie]]n en exercice, est décrit comme un dictateur corrompu, avide de pouvoir<ref>{{Lien web|url=http://dna-algerie.com/international/1170-wikileaks-la-blague-en-vogue-en-tunisie-en-2006-ben-ali-a-trois-objectifs-rester-au-pouvoir-rester-au-pouvoir-et-rester-au-pouvoir.html|titre=Wikileaks : La blague en vogue en Tunisie en 2006 ? Ben Ali a 3 objectifs : rester au pouvoir, rester au pouvoir et rester au pouvoir|date=18 janvier 2011|éditeur=DNA-Algérie.com}}</ref>, laissant son pays sous la coupe de sa famille et de sa belle-famille [[Clan Trabelsi|Trabelsi]] encore plus avide<ref name="tunisie" />.
* [[Zine el-Abidine Ben Ali]], alors président [[tunisie]]n en exercice, est décrit comme un dictateur corrompu, avide de pouvoir<ref>{{Lien web|url=http://dna-algerie.com/international/1170-wikileaks-la-blague-en-vogue-en-tunisie-en-2006-ben-ali-a-trois-objectifs-rester-au-pouvoir-rester-au-pouvoir-et-rester-au-pouvoir.html|titre=Wikileaks : La blague en vogue en Tunisie en 2006 ? Ben Ali a 3 objectifs : rester au pouvoir, rester au pouvoir et rester au pouvoir|date=18 janvier 2011|éditeur=DNA-Algérie.com}}</ref>, laissant son pays sous la coupe de sa famille et de sa belle-famille [[Clan Trabelsi|Trabelsi]] encore plus avide<ref name="tunisie" />.
* [[Omar Bongo]], ex-président [[gabon]]ais, aurait détourné 28 millions d'euros de la [[Banque des États de l’Afrique centrale]] ; cet argent aurait profité à des partis politiques français, et plus précisément à Nicolas Sarkozy. L'ambassadeur américain à qui un fonctionnaire aurait donné cette information n'a pas été en mesure de vérifier sa véracité<ref>{{Lien web|url=http://www.rue89.com/2010/12/29/bongo-aurait-finance-sarkozy-et-chirac-selon-un-cable-de-wikileaks-182849|titre=WikiLeaks : Bongo aurait financé Sarkozy et Chirac|éditeur=''[[Rue89]]''|date=29 décembre 2010}}</ref>.
* [[Omar Bongo]], ex-président [[gabon]]ais, aurait détourné 28 millions d'euros de la [[Banque des États de l’Afrique centrale]] ; cet argent aurait profité à des partis politiques français, et plus précisément à Nicolas Sarkozy. L'ambassadeur américain à qui un fonctionnaire aurait donné cette information n'a pas été en mesure de vérifier sa véracité<ref>{{Lien web|url=http://www.rue89.com/2010/12/29/bongo-aurait-finance-sarkozy-et-chirac-selon-un-cable-de-wikileaks-182849|titre=WikiLeaks : Bongo aurait financé Sarkozy et Chirac|éditeur=''[[Rue89]]''|date=29 décembre 2010}}</ref>.
* [[Omar el-Béchir]], président [[soudan]]ais, est accusé d'avoir détourné neuf milliards de dollars, qui seraient en partie chez [[Lloyds Banking Group]], selon [[Luis Moreno Ocampo]]<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Afua Hirsch|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/17/wikileaks-sudanese-president-cash-london|titre=WikiLeaks cables: Sudanese president 'stashed $9bn in UK banks'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=17 décembre 2010}}</ref>.
* [[Omar el-Béchir]], président [[soudan]]ais, est accusé d'avoir détourné neuf milliards de dollars, qui seraient en partie chez [[Lloyds Banking Group]], selon [[Luis Moreno Ocampo]]<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=[[Afua Hirsch]]|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/17/wikileaks-sudanese-president-cash-london|titre=WikiLeaks cables: Sudanese president 'stashed $9bn in UK banks'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=17 décembre 2010}}</ref>.
* [[Mouammar Khadafi]], ex-président [[libye]]n, « dépend de manière excessive d'un petit noyau dur d'hommes de confiance »<ref name=acidites /> ; il est « bizarre »<ref name=portraits /> ; mais il a conservé son pouvoir depuis plus de quatre décennies en ne cessant de manipuler et de contrôler les tribus libyennes et leurs chefs<ref>{{Lien web|url=http://www.slate.fr/lien/34617/wikileaks-kadhafi-maitre-manipulation|éditeur=[[Slate (magazine)| ]]|titre=Wikileaks montre un Kadhafi maître de la manipulation|date=23 février 2011}}</ref>. Par ailleurs, les enfants de Kadhafi sont décrits comme des voyous : « personne ne peut contrarier ou refuser quelque chose à de telles personnes sans en subir les conséquences, notamment sur les questions liées à l'argent »<ref>{{Lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110223.FAP5446/la-famille-kadhafi-epinglee-par-les-cables-de-la-diplomatie-americaine-selon-wikileaks.html|éditeur=''[[Le Nouvel Observateur]]''|titre=La famille Kadhafi épinglée par les câbles de la diplomatie américaine, selon WikiLeaks|date=23 février 2011}}</ref>. Enfin, [[Mariah Carey]], [[Beyonce]] et [[Usher]] ont joué pour Kadhafi et sa famille en [[2008]] et [[2009]], contre d'importants [[Rémunération|cachets]]<ref>{{Lien web|url=http://streetgeneration.fr/news/breves/28943/wikileaks-mariah-carey-beyonce-usher-ont-joue-pour-kadhafi/|éditeur=streetgeneration.fr|titre=WikiLeaks - Mariah Carey, Beyonce, Usher ont joué pour Kadhafi|date=27 février 2011}}</ref>.
* [[Mouammar Khadafi]], ex-président [[libye]]n, « dépend de manière excessive d'un petit noyau dur d'hommes de confiance »<ref name=acidites /> ; il est « bizarre » ; mais il a conservé son pouvoir depuis plus de quatre décennies en ne cessant de manipuler et de contrôler les tribus libyennes et leurs chefs<ref>{{Lien web|url=http://www.slate.fr/lien/34617/wikileaks-kadhafi-maitre-manipulation|éditeur= [[Slate (magazine)|Slate]]|titre=Wikileaks montre un Kadhafi maître de la manipulation|date=23 février 2011}}</ref>. Par ailleurs, les enfants de Kadhafi sont décrits comme des voyous : « personne ne peut contrarier ou refuser quelque chose à de telles personnes sans en subir les conséquences, notamment sur les questions liées à l'argent »<ref>{{Lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110223.FAP5446/la-famille-kadhafi-epinglee-par-les-cables-de-la-diplomatie-americaine-selon-wikileaks.html|éditeur=''[[Le Nouvel Observateur]]''|titre=La famille Kadhafi épinglée par les câbles de la diplomatie américaine, selon WikiLeaks|date=23 février 2011}}</ref>. Enfin, [[Mariah Carey]], [[Beyonce]] et [[Usher]] ont joué pour Kadhafi et sa famille en [[2008]] et [[2009]], contre d'importants [[Rémunération|cachets]]<ref>{{Lien web|url=http://streetgeneration.fr/news/breves/28943/wikileaks-mariah-carey-beyonce-usher-ont-joue-pour-kadhafi/|éditeur=streetgeneration.fr|titre=WikiLeaks - Mariah Carey, Beyonce, Usher ont joué pour Kadhafi|date=27 février 2011}}</ref>.

* [[Mohammed Hosni Moubarak]], président [[Égypte|égyptien]] est « un réaliste véritable et expérimenté, un conservateur inné et prudent qui n'a que peu de temps à consacrer à des objectifs idéalistes » ; il est « ''profondément sceptique à l'égard du rôle des États-Unis dans la promotion de la démocratie'' »<ref>{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/ce-que-wikileaks-nous-apprend-sur-l-egypte-de-moubarak_956930.html|éditeur=''[[L'Express]]''|titre=Ce que WikiLeaks nous apprend sur l'Égypte de Moubarak|date=29 janvier 2011|auteur=Maris Simon}}</ref>.
* [[Mohammed Hosni Moubarak]], président [[Égypte|égyptien]] est « un réaliste véritable et expérimenté, un conservateur inné et prudent qui n'a que peu de temps à consacrer à des objectifs idéalistes » ; il est « ''profondément sceptique à l'égard du rôle des États-Unis dans la promotion de la démocratie'' »<ref>{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/ce-que-wikileaks-nous-apprend-sur-l-egypte-de-moubarak_956930.html|éditeur=''[[L'Express]]''|titre=Ce que WikiLeaks nous apprend sur l'Égypte de Moubarak|date=29 janvier 2011|auteur=Maris Simon}}</ref>.
* [[Robert Mugabe]], président [[Zimbabwe|zimbabwéen]], a refusé en 2000 une proposition de [[Kofi Annan]], alors secrétaire général des Nations unies, visant à se retirer du pouvoir en contrepartie d'un asile politique et de compensations financières<ref>{{Lien web|url=http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAWEB20101221105237/onu-zimbabwe-election-robert-mugabewikileaks-comment-mugabe-s-est-accroche-au-pouvoir.html|titre=WikiLeaks : comment Mugabe s'est accroché au pouvoir|éditeur=''[[Jeune Afrique]]''|date=21 décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.wikileaks.ch/cable/2000/09/00HARARE5461.html|titre=ZANU-PF REPORTEDLY INTERESTED IN DEAL WITH MDC|éditeur=[[WikiLeaks]]|date=27 septembre 2000|en ligne le=18 décembre 2010}}</ref>.
* [[Robert Mugabe]], président [[Zimbabwe|zimbabwéen]], a refusé en 2000 une proposition de [[Kofi Annan]], alors secrétaire général des Nations unies, visant à se retirer du pouvoir en contrepartie d'un asile politique et de compensations financières<ref>{{Lien web|url=http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAWEB20101221105237/onu-zimbabwe-election-robert-mugabewikileaks-comment-mugabe-s-est-accroche-au-pouvoir.html|titre=WikiLeaks : comment Mugabe s'est accroché au pouvoir|éditeur=''[[Jeune Afrique]]''|date=21 décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.wikileaks.ch/cable/2000/09/00HARARE5461.html|titre=ZANU-PF REPORTEDLY INTERESTED IN DEAL WITH MDC|éditeur=[[WikiLeaks]]|date=27 septembre 2000}}</ref>.


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Fichier:Mugabecloseup2008.jpg|Robert Mugabe,<br />président zimbabwéen,<br />photographié en 2008.
Fichier:Mugabecloseup2008.jpg|Robert Mugabe,<br />président zimbabwéen,<br />photographié en 2008.
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==== Leaders américains ====
==== Leaders américains ====
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Fichier:Sebastian Pinera.JPG|Sébastien Pignera,<br />président chilien,<br />photographié en 2010.
Fichier:Sebastian Pinera.JPG|Sébastien Pignera,<br />président chilien,<br />photographié en 2010.
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==== Leaders asiatiques ====
==== Leaders asiatiques ====
* [[Kim Jong-il]], alors leader [[Corée du Nord|nord-coréen]] encore en exercice, serait un « vieillard infirme marqué physiquement et psychologiquement par une attaque cérébrale »<ref name=portraits />.
* [[Kim Jong-il]], alors leader [[Corée du Nord|nord-coréen]] encore en exercice, serait un « vieillard infirme marqué physiquement et psychologiquement par une attaque cérébrale ».


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Fichier:Kim Jong-Il.jpg|Kim Jong-Il,<br />leader nord-coréen,<br />photographié en 2009.
Fichier:Kim Jong-Il.jpg|Kim Jong-Il,<br />leader nord-coréen,<br />photographié en 2009.
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==== Leaders du Moyen-Orient ====
==== Leaders du Moyen-Orient ====
* [[Mahmoud Ahmadinejad]], ancien président [[iran]]ien..
* [[Mahmoud Ahmadinejad]], ancien président [[iran]]ien..
* [[Hamid Karzai]], président [[Afghanistan|afghan]], est « conduit par la paranoïa »<ref name="guard" /> ; il serait « extrêmement faible », « enclin à se laisser convaincre par des théories du complot »<ref name=acidites />.
* [[Hamid Karzai]], président [[Afghanistan|afghan]], est « conduit par la paranoïa »<ref name="guard" /> ; il serait « extrêmement faible », « enclin à se laisser convaincre par des théories du complot »<ref name=acidites />.


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Fichier:Hamid Karzai at Kandahar in June 2010.jpg|Hamid Karzai,<br />président afghan,<br />photographié en 2010.
Fichier:Hamid Karzai at Kandahar in June 2010.jpg|Hamid Karzai,<br />président afghan,<br />photographié en 2010.
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==== Leaders du Proche-Orient ====
==== Leaders du Proche-Orient ====
* [[Recep Tayyip Erdoğan]], premier ministre [[Turquie|turc]], « se méfie de tout le monde, craint de perdre le pouvoir » et « s'est entouré d'un cercle de conseillers qui le flattent mais le méprisent »<ref>{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gH3zKfcaOM-P6cjZa4Ydv-oYjPVQ?docId=CNG.b1bbc91e9547e0c9c28c942f357fd45d.751|titre=WikiLeaks dévoile un quart de millions ''(sic)'' de câbles diplomatiques américains|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|auteur=Édouard Guihaire|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* [[Recep Tayyip Erdoğan]], premier ministre [[Turquie|turc]], « se méfie de tout le monde, craint de perdre le pouvoir » et « s'est entouré d'un cercle de conseillers qui le flattent mais le méprisent »<ref>{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gH3zKfcaOM-P6cjZa4Ydv-oYjPVQ?docId=CNG.b1bbc91e9547e0c9c28c942f357fd45d.751|titre=WikiLeaks dévoile un quart de millions ''(sic)'' de câbles diplomatiques américains|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|auteur=Édouard Guihaire|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* [[Benyamin Netanyahou]], premier ministre [[Israël|israélien]], est « élégant et charmant », selon un télégramme écrit par l'ambassade d'Égypte, « mais ne tient jamais ses promesses »<ref name="ynetnews" />. ou Sarkozy à Obama : "Netanyahou est un menteur", "Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", a lancé le président français. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", a rétorqué Barack Obama (03/11/2011).
* [[Benyamin Netanyahou]], premier ministre [[Israël|israélien]], est « élégant et charmant », selon un télégramme écrit par l'ambassade d'Égypte, « mais ne tient jamais ses promesses »<ref name="ynetnews" /> ; ou Sarkozy à Obama : "Netanyahou est un menteur", "Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", a lancé le président français. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", a rétorqué Barack Obama (03/11/2011).
* [[Ali Abdullah Saleh]], président [[Yémen|yéménite]], est jugé « dédaigneux » et « impatient »<ref name=acidites />.
* [[Ali Abdullah Saleh]], président [[Yémen|yéménite]], est jugé « dédaigneux » et « impatient »<ref name=acidites />.


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Fichier:Ali Abdullah Saleh 2004.jpg|Ali Abdullah Saleh,<br />président yéménite,<br />photographié en 2004.
Fichier:Ali Abdullah Saleh 2004.jpg|Ali Abdullah Saleh,<br />président yéménite,<br />photographié en 2004.
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==== Leaders européens ====
==== Leaders européens ====
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* [[Silvio Berlusconi]], président du Conseil [[italie]]n, est décrit comme « incapable » et « inefficace », « ayant un goût prononcé pour la fête »<ref name=acidites />.
* [[Silvio Berlusconi]], président du Conseil [[italie]]n, est décrit comme « incapable » et « inefficace », « ayant un goût prononcé pour la fête »<ref name=acidites />.
* [[Dmitri Medvedev]], ex-président [[Russie|russe]], est qualifié d'« hésitant », alors que son premier ministre [[Vladimir Poutine]] serait un « mâle dominant »<ref name=acidites />.
* [[Dmitri Medvedev]], ex-président [[Russie|russe]], est qualifié d'« hésitant », alors que son premier ministre [[Vladimir Poutine]] serait un « mâle dominant »<ref name=acidites />.
* [[Angela Merkel]], chancelière [[Allemagne|allemande]], « craint le risque et fait rarement preuve d'imagination »<ref name="guard">{{en}} {{Lien web|auteur= David Leigh|titre= US embassy cables leak sparks global diplomacy crisis |url= http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/us-embassy-cable-leak-diplomacy-crisis |éditeur= ''[[The Guardian]]'' |date= 28 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref name=acidites /> ;
* [[Angela Merkel]], chancelière [[Allemagne|allemande]], « craint le risque et fait rarement preuve d'imagination »<ref name="guard">{{en}} {{Lien web|auteur= David Leigh|titre= US embassy cables leak sparks global diplomacy crisis |url= http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/us-embassy-cable-leak-diplomacy-crisis |éditeur= ''[[The Guardian]]'' |date= 28 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref name=acidites />.
* [[Slobodan Milošević]], ex président de [[Serbie]] puis de la [[République fédérale de Yougoslavie]], alors en incarcération et peu avant qu'il ne meure d'une crise cardiaque pendant son procès, « pouvait manipuler toute une nation », a indiqué le chef de l'unité de détention du [[Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie]], ''Tim McFadden'', « mais avait du mal à gérer sa femme, qui, par contre, semblait exercer une forte influence sur lui »<ref>{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ivJhnKvcTitu5-DI4rBHs8dbNuWA?docId=CNG.0fcfd6912ec0eda9bfb2017f0d1d5284.b11|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=La vie de Milosevic en prison selon Wikileaks|date=4 février 2011}}</ref>.
* [[Slobodan Milošević]], ex président de [[Serbie]] puis de la [[République fédérale de Yougoslavie]], alors en incarcération et peu avant qu'il ne meure d'une crise cardiaque pendant son procès, « pouvait manipuler toute une nation », a indiqué le chef de l'unité de détention du [[Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie]], ''Tim McFadden'', « mais avait du mal à gérer sa femme, qui, par contre, semblait exercer une forte influence sur lui »<ref>{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ivJhnKvcTitu5-DI4rBHs8dbNuWA?docId=CNG.0fcfd6912ec0eda9bfb2017f0d1d5284.b11|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=La vie de Milosevic en prison selon Wikileaks|date=4 février 2011}}</ref>.
* [[Nicolas Sarkozy]], président [[France|français]], est {{citation|très susceptible et autoritaire}}<ref name=acidites />, mais est aussi un {{citation|brillant tacticien politique}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/30/nicolas-sarkozy-personality-embassy-cables|titre=WikiLeaks cables: 'Nicolas Sarkozy thin-skinned and authoritarian'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=30 novembre 2010|auteur=Angelique Chrisafis}}</ref>, selon les Américains, qui critiquent sévèrement le manque de diplomatie du président français. Parallèlement, les diplomates louent largement sa vision politique<ref name="sarkozy">{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/30/wikileaks-nicolas-sarkozy-l-americain_1447153_3210.html|titre=WikiLeaks : Nicolas Sarkozy, "l'Américain"|éditeur=''[[Le Monde]]''|auteur=[[Rémy Ourdan]]|date=30 novembre 2010}}</ref>, disant de lui qu'il est « le président le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale ».
* [[Nicolas Sarkozy]], président [[France|français]], est {{citation|très susceptible et autoritaire}}<ref name=acidites />, mais est aussi un {{citation|brillant tacticien politique}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/30/nicolas-sarkozy-personality-embassy-cables|titre=WikiLeaks cables: 'Nicolas Sarkozy thin-skinned and authoritarian'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=30 novembre 2010|auteur=Angelique Chrisafis}}</ref>, selon les Américains, qui critiquent sévèrement le manque de diplomatie du président français. Parallèlement, les diplomates louent largement sa vision politique<ref name="sarkozy">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/30/wikileaks-nicolas-sarkozy-l-americain_1447153_3210.html|titre=WikiLeaks : Nicolas Sarkozy, "l'Américain"|éditeur=''[[Le Monde]]''|auteur=[[Rémy Ourdan]]|date=30 novembre 2010}}</ref>, disant de lui qu'il est « le président le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale ».


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Fichier:Dmitry Medvedev and Vladimir Putin-1.jpg|D. Medvedev & V. Poutine,<br />président et p. ministre russes,<br />photographiés en 2008.
Fichier:Dmitry Medvedev and Vladimir Putin-1.jpg|D. Medvedev & V. Poutine,<br />président et p. ministre russes,<br />photographiés en 2008.
Fichier:Angela Merkel (2008).jpg|Angela Merkel,<br />chancelière allemande,<br />photographiée en 2008.
Fichier:Angela Merkel (2008).jpg|Angela Merkel,<br />chancelière allemande,<br />photographiée en 2008.
Fichier:Slobodan Milosevic.jpg|Slobodan Milošević,<br />président serbe,<br />photographié en 1996.
Fichier:Slobodan Milosevic.jpg|Slobodan Milošević,<br />président serbe,<br />photographié en 1996.
Fichier:Nicolas Sarkozy (2008).jpg|Nicolas Sarkozy,<br />président français,<br />photographié en 2008.
Fichier:Nicolas Sarkozy (2008).jpg|Nicolas Sarkozy,<br />président français,<br />photographié en 2008.
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==== Leaders océaniens ====
==== Leaders océaniens ====
* [[Kevin Rudd]], ancien Premier ministre [[australie]]n, est décrit comme « ''control freak'' enclin à l'erreur »<ref name="rudd">{{en}} {{Lien web|url=http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-11945558|titre=Wikileaks: Australia FM blames US, not Julian Assange|éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date=8 décembre 2010}}</ref>.
* [[Kevin Rudd]], ancien Premier ministre [[australie]]n, est décrit comme « ''control freak'' enclin à l'erreur »<ref name="rudd">{{en}} {{Lien web|url=https://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-11945558|titre=Wikileaks: Australia FM blames US, not Julian Assange|éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date=8 décembre 2010}}</ref>.


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Fichier:Kevin Rudd DOS cropped.jpg|Kevin Rudd,<br />ex-premier ministre australien,<br />photographié en 2010.
Fichier:Kevin Rudd DOS cropped.jpg|Kevin Rudd,<br />ex-premier ministre australien,<br />photographié en 2010.
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=== Politiques extérieures ===
=== Politiques extérieures ===
==== Politique extérieure américaine ====
==== Politique extérieure américaine ====
* Le {{date|5|décembre|2010}}, WikiLeaks a rendu publique une liste secrète de sites industriels et d'infrastructures sensibles, à travers le monde, que les États-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte « affecterait de manière significative » la sécurité américaine. Cette liste datait de février 2009<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.wikileaks.ch/cable/2009/02/09STATE15113.html|titre=Request for information: Critical foreign dependencies (Critical infrastructure and key resources located abroad)|éditeur=[[WikiLeaks]]|date=18 février 2009|en ligne le=5 décembre 2010}}</ref>.
* Le {{date|5|décembre|2010}}, WikiLeaks a rendu publique une liste secrète de sites industriels et d'infrastructures sensibles, à travers le monde, que les États-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte « affecterait de manière significative » la sécurité américaine. Cette liste datait de {{date-|février 2009}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.wikileaks.ch/cable/2009/02/09STATE15113.html|titre=Request for information: Critical foreign dependencies (Critical infrastructure and key resources located abroad)|éditeur=[[WikiLeaks]]|date=18 février 2009}}</ref>.
* Les États-Unis ont tenté de renvoyer des prisonniers du [[camp de Guantánamo]] dans d'autres pays notamment en échange d'une rencontre d'officiels slovènes avec [[Barack Obama]]<ref name="bbc">{{en}} {{Lien web|url=http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-11858895|titre=WikiLeaks release of embassy cables reveals US concerns|éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date=28 novembre 2010}}</ref> ou encore en échange d'argent<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,731583,00.html|titre=Foreign Policy Meltdown - Leaked Cables Reveal True US Worldview|date=28 novembre 2010|éditeur=''[[Der Spiegel]]''}}</ref>.
* Les États-Unis ont tenté de renvoyer des prisonniers du [[camp de Guantánamo]] dans d'autres pays notamment en échange d'une rencontre d'officiels slovènes avec [[Barack Obama]]<ref name="bbc">{{en}} {{Lien web|url=https://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-11858895|titre=WikiLeaks release of embassy cables reveals US concerns|éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]]|date=28 novembre 2010}}</ref> ou encore en échange d'argent<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,731583,00.html|titre=Foreign Policy Meltdown - Leaked Cables Reveal True US Worldview|date=28 novembre 2010|éditeur=''[[Der Spiegel]]''}}</ref>.
* La [[secrétaire d'État des États-Unis]] [[Hillary Clinton]] a émis une directive demandant aux diplomates de recueillir de l'information biométrique sur le [[Secrétaire général des Nations unies]], [[Ban Ki-moon]], et sur d'autres dirigeants de l'ONU, incluant des mots de passe, des numéros de cartes de crédit et des numéros de téléphone personnels<ref name="unspy">{{en}} {{Lien web|auteur=Robert Booth et Julian Borger |url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/us-embassy-cables-spying-un |titre=US diplomats spied on UN leadership|éditeur=''[[The Guardian]]'' |date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* La [[secrétaire d'État des États-Unis]] [[Hillary Clinton]] a émis une directive demandant aux diplomates de recueillir de l'information biométrique sur le [[Secrétaire général des Nations unies]], [[Ban Ki-moon]], et sur d'autres dirigeants de l'ONU, incluant des mots de passe, des numéros de cartes de crédit et des numéros de téléphone personnels<ref name="unspy">{{en}} {{Lien web|auteur=Robert Booth et Julian Borger |url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/us-embassy-cables-spying-un |titre=US diplomats spied on UN leadership|éditeur=''[[The Guardian]]'' |date=28 novembre 2010}}.</ref>.


==== Politique extérieure britannique ====
==== Politique extérieure britannique ====
* Des [[Liste des forces de police au Royaume-Uni|officiers de police britanniques]] ont entraîné des hommes du [[Rapid Action Battalion]], une force militaire [[Bangladesh|bangladaise]] anti-criminalité controversée responsable de son propre aveu de plusieurs centaines d'exécutions extrajudiciaires<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/21/wikileaks-cables-british-police-bangladesh-death-squad|titre=WikiLeaks cables: Bangladeshi 'death squad' trained by UK government|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=21 décembre 2010|auteur=Fariha Karim et Ian Cobain}}</ref>.
* Des [[Liste des forces de police au Royaume-Uni|officiers de police britanniques]] ont entraîné des hommes du [[Rapid Action Battalion]], une force militaire [[Bangladesh|bangladaise]] anti-criminalité controversée responsable de son propre aveu de plusieurs centaines d'exécutions extrajudiciaires<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/21/wikileaks-cables-british-police-bangladesh-death-squad|titre=WikiLeaks cables: Bangladeshi 'death squad' trained by UK government|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=21 décembre 2010|auteur=Fariha Karim et Ian Cobain}}</ref>.
* Le gouvernement britannique a tenté de maintenir l'[[Organisation des moudjahiddines du peuple iranien]] sur la [[Organisations considérées comme terroristes par le Home Office|liste des organisations terroristes]] en avançant en 2007 que {{citation|toute perception par les Iraniens d'un appui occidental à l'OMPI risque de mettre en danger la solution du dossier nucléaire}} iranien<ref>{{Lien web|url=http://www.iranfocus.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8732:wikileaks-les-britanniques-se-sont-acharnes-jusquau-bout-contre-lompi-pretextant-le-nucleaire&catid=2:iran-gral&Itemid=27 |titre=Wikileaks: les Britanniques se sont acharnés jusqu'au bout contre l'OMPI prétextant le nucléaire |auteur= |année= 9 février 2011 |éditeur= Iran Focus |consulté le= 24 février 2011}}</ref>. Cette organisation a finalement quitté la liste en juin 2008 à la suite de décisions de justice.
* Le gouvernement britannique a tenté de maintenir l'[[Organisation des moudjahiddines du peuple iranien]] sur la [[Organisations considérées comme terroristes par le Home Office|liste des organisations terroristes]] en avançant en 2007 que {{citation|toute perception par les Iraniens d'un appui occidental à l'OMPI risque de mettre en danger la solution du dossier nucléaire}} iranien<ref>{{Lien web|url=http://www.iranfocus.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8732:wikileaks-les-britanniques-se-sont-acharnes-jusquau-bout-contre-lompi-pretextant-le-nucleaire&catid=2:iran-gral&Itemid=27 |titre=Wikileaks: les Britanniques se sont acharnés jusqu'au bout contre l'OMPI prétextant le nucléaire |année= 9 février 2011 |éditeur= Iran Focus |consulté le= 24 février 2011}}</ref>. Cette organisation a finalement quitté la liste en {{date-|juin 2008}} à la suite de décisions de justice.


==== Politique extérieure française ====
==== Politique extérieure française ====
* Il est révélé que [[Nicolas Sarkozy]] a envisagé de participer à une [[coalition militaire en Irak]]<ref name="sarkozy" />.
* Il est révélé que [[Nicolas Sarkozy]] a envisagé de participer à une [[coalition militaire en Irak]]<ref name="sarkozy" />.
* Au terme de l'affaire [[Clotilde Reiss]], un conseiller de l'[[Président de la République française|Élysée]] révèle que le rôle joué par les autorités syriennes dans la libération de l'otage, louangé par la France, relève de la manipulation médiatique : « bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit », déclare-t-il<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/01/affaire-clotilde-reiss-l-elysee-a-exagere-la-mediation-de-la-syrie_1447701_3210.html|titre=Affaire Clotilde Reiss : l'Elysée a exagéré la médiation de la Syrie|date=1{{er}} décembre 2010|éditeur=''[[Le Monde]]''}}.</ref>.
* Au terme de l'affaire [[Clotilde Reiss]], un conseiller de l'[[Président de la République française|Élysée]] révèle que le rôle joué par les autorités syriennes dans la libération de l'otage, louangé par la France, relève de la manipulation médiatique : « bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit », déclare-t-il<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/01/affaire-clotilde-reiss-l-elysee-a-exagere-la-mediation-de-la-syrie_1447701_3210.html|titre=Affaire Clotilde Reiss : l'Elysée a exagéré la médiation de la Syrie|date=1{{er}} décembre 2010|éditeur=''[[Le Monde]]''}}.</ref>.


=== Politiques intérieures ===
=== Politiques intérieures ===
==== Politique intérieure algérienne ====
==== Politique intérieure algérienne ====
* Le {{date|16|décembre|2010}}, ''El País'' diffuse des télégrammes des 19 décembre 2007, 25 janvier 2008 et 8 février 2010 issus des ambassadeurs [[Robert Stephen Ford]] et David D. Pearce. Ces télégrammes dénoncent une [[Algérie]] « fragile et malade » de sa corruption aux plus hauts niveaux et d'une économie inefficace<ref>{{Lien web|url=http://www.maghrebemergent.info/economie/63-algerie/1672-wikileaks-algerie-intelligence-economique-corruption-et-depeches-diplomatiques.html|titre=Wikileaks Algérie - Intelligence économique, corruption et dépêches diplomatiques|auteur=Saïd Mekki|date=17 décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{es}}{{en}} {{Lien web|url=http://www.elpais.com/articulo/internacional/Cable/situacion/Argelia/elpepuint/20101216elpepuint_11/Tes|titre=Cable sobre la situación de Argelia|éditeur=''[[El País]]''|date=19 décembre 2007|en ligne le=16 décembre 2010}}</ref>.
* Le {{date|16|décembre|2010}}, ''El País'' diffuse des télégrammes des {{date-|19 décembre 2007}}, {{date-|25 janvier 2008}} et {{date-|8 février 2010}} issus des ambassadeurs [[Robert Stephen Ford]] et David D. Pearce. Ces télégrammes dénoncent une [[Algérie]] « fragile et malade » de sa corruption aux plus hauts niveaux et d'une économie inefficace<ref>{{Lien web|url=http://www.maghrebemergent.info/economie/63-algerie/1672-wikileaks-algerie-intelligence-economique-corruption-et-depeches-diplomatiques.html|titre=Wikileaks Algérie - Intelligence économique, corruption et dépêches diplomatiques|auteur=Saïd Mekki|date=17 décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{mul|es|en}} {{Lien web|url=http://www.elpais.com/articulo/internacional/Cable/situacion/Argelia/elpepuint/20101216elpepuint_11/Tes|titre=Cable sobre la situación de Argelia|éditeur=''[[El País]]''|date=19 décembre 2007}}</ref>.
* La corruption au sein de l'entreprise nationale [[Sonatrach]] est pointée<ref>{{es}}{{en}} {{Lien web|url=http://www.elpais.com/articulo/internacional/Cable/destituciones/Sonatrach/elpepuint/20101216elpepuint_13/Tes|titre=Cable sobre las destituciones en Sonatrach|éditeur=''[[El País]]''|date=8 février 2010|en ligne le=16 décembre 2010}}</ref>.
* La corruption au sein de l'entreprise nationale [[Sonatrach]] est pointée<ref>{{mul|es|en}} {{Lien web|url=http://www.elpais.com/articulo/internacional/Cable/destituciones/Sonatrach/elpepuint/20101216elpepuint_13/Tes|titre=Cable sobre las destituciones en Sonatrach|éditeur=''[[El País]]''|date=8 février 2010}}</ref>.


==== Politique intérieure canadienne ====
==== Politique intérieure canadienne ====
* L'ex-directeur du [[Service canadien du renseignement de sécurité]], Jim Judd, déplore dans une conversation avec un conseiller du [[Département d'État des États-Unis]] qu'un tribunal canadien ait exigé que soit rendue publique une vidéo d'un interrogatoire d'[[Omar Khadr]]. Il estime que la vidéo créerait « une montée du sentiment antiaméricain » et un « outrage moral mené à son paroxysme, une spécialité canadienne », ajoutant que les tribunaux et les citoyens canadiens avaient une vision du monde « à la Alice au pays des merveilles »<ref>{{Lien web|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/11/29/001-wikileaks-canada-condamnation.shtml|titre=Un des documents révélés par WikiLeaks sur le Canada concerne Omar Khadr|éditeur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* L'ex-directeur du [[Service canadien du renseignement de sécurité]], Jim Judd, déplore dans une conversation avec un conseiller du [[Département d'État des États-Unis]] qu'un tribunal canadien ait exigé que soit rendue publique une vidéo d'un interrogatoire d'[[Omar Khadr]]. Il estime que la vidéo créerait « une montée du sentiment antiaméricain » et un « outrage moral mené à son paroxysme, une spécialité canadienne », ajoutant que les tribunaux et les citoyens canadiens avaient une vision du monde « à la Alice au pays des merveilles »<ref>{{Lien web|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/11/29/001-wikileaks-canada-condamnation.shtml|titre=Un des documents révélés par WikiLeaks sur le Canada concerne Omar Khadr|éditeur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* En 2010 et en 2011, des responsables du [[gouvernement des États-Unis]] ont appliqué d'importantes pressions sur le [[gouvernement du Canada]] pour qu'il adopte une loi sur le [[copyright]] qui comprend plusieurs mesures en vigueur aux États-Unis. De plus, le ministre responsable d'[[Industrie Canada]] à cette époque, [[Maxime Bernier]], aurait transmis une copie du projet de loi aux autorités américaines<ref>{{Article |langue=en
* En 2010 et en 2011, des responsables du [[gouvernement des États-Unis]] ont appliqué d'importantes pressions sur le [[gouvernement du Canada]] pour qu'il adopte une loi sur le [[copyright]] qui comprend plusieurs mesures en vigueur aux États-Unis. De plus, le ministre responsable d'[[Industrie Canada]] à cette époque, [[Maxime Bernier]], aurait transmis une copie du projet de loi aux autorités américaines<ref>{{Article |langue=en
|url=http://www.thestar.com/news/canada/article/1048993--leaks-show-u-s-swayed-canada-on-copyright-bill?bn=1
|url=https://www.thestar.com/news/canada/article/1048993--leaks-show-u-s-swayed-canada-on-copyright-bill?bn=1
|titre=Leaks show U.S. swayed Canada on copyright bill
|titre=Leaks show U.S. swayed Canada on copyright bill
|prénom1= Michael |nom1= Geist |lien auteur1=Michael Geist
|prénom1= Michael |nom1= Geist |lien auteur1=Michael Geist
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==== Politique intérieure chinoise ====
==== Politique intérieure chinoise ====
* L'ancien [[ministre des Finances (Chine)|ministre des Finances]] [[Jin Renqing]] aurait démissionné en août 2007 pour son rôle dans un scandale sexuel avec une présumée espionne de [[Taïwan]] et des erreurs dans le domaine économique»<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/06/27/l-ex-ministre-des-finances-chinois-tombe-dans-un-piege-sexuel_1541254_3216.html|titre=L'ex-ministre des finances chinois tombé dans un piège sexuel|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=27 juin 2011}}.</ref>.
* L'ancien [[Ministère des Finances (Chine)|ministre des Finances]] {{lien|Jin Renqing}} aurait démissionné en {{date-|août 2007}} pour son rôle dans un scandale sexuel avec une présumée espionne de [[Taïwan]] et des erreurs dans le domaine économique»<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/06/27/l-ex-ministre-des-finances-chinois-tombe-dans-un-piege-sexuel_1541254_3216.html|titre=L'ex-ministre des finances chinois tombé dans un piège sexuel|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=27 juin 2011}}.</ref>.


==== Politique intérieure grecque ====
==== Politique intérieure grecque ====
{{Article connexe|Ellinikí Radiofonía Tileórasi}}
{{Article connexe|Ellinikí Radiofonía Tileórasi}}
* L'ambassadeur des États-Unis à Athènes, Charles Ries, décrit le paysage médiatique grec en 2006 ainsi : {{citation|À première vue, les médias grecs peuvent ressembler aux médias américains, avec un mélange de quotidiens sérieux et de tabloïds, des télévisions nationales et régionales, des stations de radios et des garanties constitutionnelles de la liberté de la presse. Une observation plus approfondie révèle une industrie médiatique contrôlée par des tycoons, dont les autres entreprises à succès leur permettent de financer leurs activités déficitaires dans les médias. Ces activités leur permettent d'exercer une influence politique et économique.}} Quant aux relations entre médias, monde des affaires et gouvernement, {{citation|elles sont plus compliquées et incestueuses qu'entre les dieux, les demi-dieux et les hommes dans les mythes grecs}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/14/l-audiovisuel-grec-prive-tout-aussi-lie-que-le-public-au-pouvoir-politique_3430210_3214.html?xtmc=ert&xtcr=2 |titre=L'audiovisuel grec privé tout aussi lié que le public au pouvoir politique |site= [[Le Monde]] |auteur= Alain Salles|année=14 juin 2013 |consulté le= 19 juin 2013}}</ref>.
* L'ambassadeur des États-Unis à Athènes, Charles Ries, décrit le paysage médiatique grec en 2006 ainsi : {{citation|À première vue, les médias grecs peuvent ressembler aux médias américains, avec un mélange de quotidiens sérieux et de tabloïds, des télévisions nationales et régionales, des stations de radios et des garanties constitutionnelles de la liberté de la presse. Une observation plus approfondie révèle une industrie médiatique contrôlée par des magnats (''tycoons''), dont les autres entreprises à succès leur permettent de financer leurs activités déficitaires dans les médias. Ces activités leur permettent d'exercer une influence politique et économique.}} Quant aux relations entre médias, monde des affaires et gouvernement, {{citation|elles sont plus compliquées et incestueuses qu'entre les dieux, les demi-dieux et les hommes dans les mythes grecs}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/14/l-audiovisuel-grec-prive-tout-aussi-lie-que-le-public-au-pouvoir-politique_3430210_3214.html?xtmc=ert&xtcr=2 |titre=L'audiovisuel grec privé tout aussi lié que le public au pouvoir politique |site= [[Le Monde]] |auteur= Alain Salles|année=14 juin 2013 |consulté le= 19 juin 2013}}</ref>.


==== Politique intérieure japonaise ====
==== Politique intérieure japonaise ====
* Le Japon crée son premier service de renseignement extérieur, sur le modèle de la CIA américaine ou du MI6 britannique, avec comme cibles prioritaires « la Chine et la Corée du Nord, ainsi que la collecte d'informations pour prévenir toute attaque terroriste »<ref>[http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/02/21/le-japon-veut-se-doter-d-un-service-de-renseignement-exterieur-selon-wikileaks_1482942_1446239.html www.lemonde.fr] : Le Japon veut se doter d'un service de renseignement extérieur, selon WikiLeaks.</ref>.
* Le Japon crée son premier service de renseignement extérieur, sur le modèle de la CIA américaine ou du MI6 britannique, avec comme cibles prioritaires « la Chine et la Corée du Nord, ainsi que la collecte d'informations pour prévenir toute attaque terroriste »<ref>[https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/02/21/le-japon-veut-se-doter-d-un-service-de-renseignement-exterieur-selon-wikileaks_1482942_1446239.html www.lemonde.fr] : Le Japon veut se doter d'un service de renseignement extérieur, selon WikiLeaks.</ref>.


==== Politique intérieure moldave ====
==== Politique intérieure moldave ====
* Entre l'annonce de son départ comme président de la [[Moldavie]] et sa démission, [[Vladimir Voronin]] a proposé jusqu'à 10 millions de dollars à [[Marian Lupu]] afin qu'ils forment une coalition dans laquelle Voronin serait président du Parlement et Lupu président de la République. Cette conversation est successivement abordée à l'ambassade américaine avec les deux hommes<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/01/moldavie-dix-millions-de-dollars-pour-une-alliance-politique_1447687_1446239.html|titre=Moldavie : dix millions de dollars pour une alliance politique|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=1{{er}} décembre 2010}}.</ref>.
* Entre l'annonce de son départ comme président de la [[Moldavie]] et sa démission, [[Vladimir Voronin]] a proposé jusqu'à 10 millions de dollars à [[Marian Lupu]] afin qu'ils forment une coalition dans laquelle Voronin serait président du Parlement et Lupu président de la République. Cette conversation est successivement abordée à l'ambassade américaine avec les deux hommes<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/01/moldavie-dix-millions-de-dollars-pour-une-alliance-politique_1447687_1446239.html|titre=Moldavie : dix millions de dollars pour une alliance politique|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=1{{er}} décembre 2010}}.</ref>.


==== Politique intérieure nicaraguayenne ====
==== Politique intérieure nicaraguayenne ====
[[Fichier:Daniel Ortega 2008.jpg|thumb|left|upright=0.4|[[Daniel Ortega]]]]
[[Fichier:Daniel Ortega 2008.jpg|vignette|gauche|upright=0.4|[[Daniel Ortega]]]]
* Selon l'ancien ambassadeur des États-Unis à Managua, Paul Trivelli, le président nicaraguayen [[Daniel Ortega]] et le [[Front sandiniste de libération nationale]] reçoivent régulièrement de l'argent des [[Cartel de la drogue|cartels de la drogue]] pour financer les campagnes électorales au [[Nicaragua]] et auraient traité avec le trafiquant colombien [[Pablo Escobar]] en 1984 pour lui donner asile. En échange de cet argent, le président Ortega ordonne aux juges de remettre en liberté les trafiquants arrêtés par les forces de sécurité. En 2008, on signale que les responsables gouvernementaux nicaraguayens reçoivent {{citation|des valises pleines d'argent}} lors de leurs voyages officiels au [[Venezuela]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/07/97001-20101207FILWWW00337-ortega-finance-par-la-drogue-et-chavez.php|titre=Ortega financé par la drogue et Chavez |éditeur=''[[Le Figaro]]''|date=7 décembre 2010}}.</ref>.
* Selon l'ancien ambassadeur des États-Unis à Managua, Paul Trivelli, le président nicaraguayen [[Daniel Ortega]] et le [[Front sandiniste de libération nationale]] reçoivent régulièrement de l'argent des [[Cartel de la drogue|cartels de la drogue]] pour financer les campagnes électorales au [[Nicaragua]] et auraient traité avec le trafiquant colombien [[Pablo Escobar]] en 1984 pour lui donner asile. En échange de cet argent, le président Ortega ordonne aux juges de remettre en liberté les trafiquants arrêtés par les forces de sécurité. En 2008, on signale que les responsables gouvernementaux nicaraguayens reçoivent {{citation|des valises pleines d'argent}} lors de leurs voyages officiels au [[Venezuela]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/07/97001-20101207FILWWW00337-ortega-finance-par-la-drogue-et-chavez.php|titre=Ortega financé par la drogue et Chavez |éditeur=''[[Le Figaro]]''|date=7 décembre 2010}}.</ref>.


==== Politique intérieure libanaise ====
==== Politique intérieure libanaise ====
* [[Nabih Berry]], dirigeant du [[Amal (milice)|Amal]] reçevrait de l’Iran {{formatnum:400000}} dollars américains par mois, le mouvement Amal dément<ref>{{Lien web|url= http://www.lorientlejour.com/numero/4848/article/698918/Selon_WikiLeaks%2C_Berry_recoit__de_l%27Iran_400_000__dollars_par_mois%2C_le_mouvement_Amal_dement.html |titre=Selon WikiLeaks, Berry reçoit de l’Iran 400 000 dollars par mois, le mouvement Amal dément |site= [[L'Orient-Le Jour]]|auteur= |année= 8 mars 2011 |consulté le= 25 mars 2011}}</ref>{{,}}<ref name="06BEIRUT1090">{{lien web| url=https://wikileaks.org/cable/2006/04/06BEIRUT1090.html | titre=AMAL-HIZBALLAH MARRIAGE WEAKENING AMAL | éditeur=WikiLeaks | consulté le=9 août 2015|langue=en}}</ref>.
* [[Nabih Berry]], dirigeant du [[Amal (milice)|Amal]] recevrait de l’Iran {{formatnum:400000}} dollars américains par mois, le mouvement Amal dément<ref>{{Lien web |url= http://www.lorientlejour.com/numero/4848/article/698918/Selon_WikiLeaks%2C_Berry_recoit__de_l%27Iran_400_000__dollars_par_mois%2C_le_mouvement_Amal_dement.html |titre= Selon WikiLeaks, Berry reçoit de l’Iran 400 000 dollars par mois, le mouvement Amal dément |site= [[L'Orient-Le Jour]] |année= 8 mars 2011 |consulté le= 25 mars 2011 }}</ref>{{,}}<ref name="06BEIRUT1090">{{lien web| url=https://wikileaks.org/cable/2006/04/06BEIRUT1090.html | titre=AMAL-HIZBALLAH MARRIAGE WEAKENING AMAL | éditeur=WikiLeaks | consulté le=9 août 2015|langue=en}}</ref>.


==== Politique intérieure libyenne ====
==== Politique intérieure libyenne ====
* Après bien des volte-face de la part de [[Mouammar Kadhafi]] et des inquiétudes de la diplomatie américaine, la [[Libye]] a, en décembre 2009, fait transférer 5,2 kilos d'[[uranium enrichi]] à la Russie à la suite d'un accord avec les États-Unis en 2003 concernant la fin de ses programmes d'armes de destruction massive<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/03/wikileaks-le-guide-libyen-et-ses-sept-futs-d-uranium-enrichi_1448778_1446239.html|titre=WikiLeaks : le “guide” libyen et ses sept fûts d'uranium enrichi
* Après bien des volte-face de la part de [[Mouammar Kadhafi]] et des inquiétudes de la diplomatie américaine, la [[Libye]] a, en {{date-|décembre 2009}}, fait transférer 5,2 kilos d'[[uranium enrichi]] à la Russie à la suite d'un accord avec les États-Unis en 2003 concernant la fin de ses programmes d'armes de destruction massive<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/03/wikileaks-le-guide-libyen-et-ses-sept-futs-d-uranium-enrichi_1448778_1446239.html|titre=WikiLeaks : le “guide” libyen et ses sept fûts d'uranium enrichi
|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 décembre 2010}}.</ref>.
|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 décembre 2010}}.</ref>.


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=== Terrorisme et confrontations internationales ===
=== Terrorisme et confrontations internationales ===
==== Attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ====
==== Attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ====
* Trois ressortissants du Qatar sont soupçonnés d'avoir conduit des opérations de surveillance et de reconnaissance sur les sites frappés lors des [[attentats du 11 septembre 2001]] à [[New York]] et [[Washington (district de Columbia)|Washington]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110202.OBS7327/11-septembre-le-fbi-est-toujours-a-la-recherche-de-3-qataris.html http://tempsreel.nouvelobs.com] : 11 septembre: le FBI est toujours à la recherche de 3 Qataris.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/wikileaks/8296860/WikiLeaks-FBI-hunts-the-911-gang-that-got-away.html www.telegraph.co.uk] : WikiLeaks: FBI hunts the 9/11 gang that got away.</ref>.
* Trois ressortissants du Qatar sont soupçonnés d'avoir conduit des opérations de surveillance et de reconnaissance sur les sites frappés lors des [[attentats du 11 septembre 2001]] à [[New York]] et [[Washington (district de Columbia)|Washington]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110202.OBS7327/11-septembre-le-fbi-est-toujours-a-la-recherche-de-3-qataris.html http://tempsreel.nouvelobs.com] : 11 septembre: le FBI est toujours à la recherche de 3 Qataris.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/wikileaks/8296860/WikiLeaks-FBI-hunts-the-911-gang-that-got-away.html www.telegraph.co.uk] : WikiLeaks: FBI hunts the 9/11 gang that got away.</ref>.


==== Situation iranienne ====
==== Situation iranienne ====
[[Fichier:Abdullah of Saudi Arabia.jpg|thumb|upright=0.4|[[Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud|roi Abdallah]] d'[[Arabie saoudite]]]]
[[Fichier:Abdullah of Saudi Arabia.jpg|vignette|upright=0.4|[[Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud|roi Abdallah]] d'[[Arabie saoudite]]]]
* Les documents mettent au jour une forte méfiance des pays arabes envers l'[[Iran]], et des pressions de leur part en faveur d'une intervention militaire pour contrer le [[Armes de destruction massive en Iran|programme nucléaire iranien]]<ref name="ynetnews">{{en}} {{Lien web|url=http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3991099,00.html|titre=WikiLeaks: Dagan wanted to topple Iranian regime|éditeur=Ynet News|date=28 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Ian Black, Simon Tisdall |url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/us-embassy-cables-saudis-iran |titre=Saudi Arabia urges US attack on Iran to stop nuclear programme|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Ian Black|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/arab-states-scorn-iranian-evil?intcmp=239 |titre=Arab states scorn 'evil' Iran|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>. Le [[Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud|roi Abdallah]] d'[[Arabie saoudite]] aurait entre autres pressé Washington à plusieurs reprises d'attaquer les installations nucléaires iraniennes<ref name="reuters">{{en}} {{Lien web|url=http://www.reuters.com/article/idUSTRE6AP06Z20101128|titre=Saudi king urged U.S. to attack Iran: WikiLeaks|éditeur=[[Reuters]]|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Les documents mettent au jour une forte méfiance des pays arabes envers l'[[Iran]], et des pressions de leur part en faveur d'une intervention militaire pour contrer le [[Armes de destruction massive en Iran|programme nucléaire iranien]]<ref name="ynetnews">{{en}} {{Lien web|url=http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3991099,00.html|titre=WikiLeaks: Dagan wanted to topple Iranian regime|éditeur=Ynet News|date=28 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Ian Black, Simon Tisdall |url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/us-embassy-cables-saudis-iran |titre=Saudi Arabia urges US attack on Iran to stop nuclear programme|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Ian Black|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/arab-states-scorn-iranian-evil?intcmp=239 |titre=Arab states scorn 'evil' Iran|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>. Le [[Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud|roi Abdallah]] d'[[Arabie saoudite]] aurait entre autres pressé Washington à plusieurs reprises d'attaquer les installations nucléaires iraniennes<ref name="reuters">{{en}} {{Lien web|url=https://www.reuters.com/article/idUSTRE6AP06Z20101128|titre=Saudi king urged U.S. to attack Iran: WikiLeaks|éditeur=[[Reuters]]|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Un correspondant iranien aurait déclaré à l'ambassade des États-Unis d'[[Ashgabat]] que lors de l'[[élection présidentielle iranienne de 2009]], [[Mir Hossein Moussavi]] a reçu environ 26 millions (ou 61 %) des 42 millions de suffrages exprimés lors des élections, suivi par Mehdi Karroubi (10-12 millions de voix) et que Mahmoud Ahmadinejad a reçu un maximum de 4-5 millions de voix, le reste allant à Mohsen Rezai<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://213.251.145.96/cable/2009/06/09ASHGABAT757.html|titre=IRAN POST-ELECTION: [Source removed] CALLS|éditeur=[[WikiLeaks]]|date=15 juin 2009|en ligne le=28 novembre 2010}}</ref>.
* Un correspondant iranien aurait déclaré à l'ambassade des États-Unis d'[[Ashgabat]] que lors de l'[[élection présidentielle iranienne de 2009]], [[Mir Hossein Moussavi]] a reçu environ 26 millions (ou 61 %) des 42 millions de suffrages exprimés lors des élections, suivi par Mehdi Karroubi (10-12 millions de voix) et que Mahmoud Ahmadinejad a reçu un maximum de 4-5 millions de voix, le reste allant à Mohsen Rezai<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://213.251.145.96/cable/2009/06/09ASHGABAT757.html|titre=IRAN POST-ELECTION: [Source removed] CALLS|éditeur=[[WikiLeaks]]|date=15 juin 2009}}</ref>.
* Les services secrets américains pensent que l'Iran a obtenu de la [[Corée du Nord]], dans les années 2000, dix-neuf missiles d'une portée plus grande que ce qui est publiquement admis par l'administration américaine. Désignés comme des missiles [[BM25 Musudan]], ils auraient une portée de plus de {{unité|3000|km}}. Les sources de renseignement disent que ces missiles balistiques basés sur un [[missile mer-sol balistique stratégique]] soviétique serviraient de base à la conception d'engins plus performants<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.nytimes.com/2010/11/29/world/middleeast/29missiles.html?_r=1|titre=Iran Fortifies Its Arsenal With the Aid of North Korea|éditeur=''[[The New York Times]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Les services secrets américains pensent que l'Iran a obtenu de la [[Corée du Nord]], dans les années 2000, dix-neuf missiles d'une portée plus grande que ce qui est publiquement admis par l'administration américaine. Désignés comme des missiles [[BM25 Musudan]], ils auraient une portée de plus de {{unité|3000|km}}. Les sources de renseignement disent que ces missiles balistiques basés sur un [[missile mer-sol balistique stratégique]] soviétique serviraient de base à la conception d'engins plus performants<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://www.nytimes.com/2010/11/29/world/middleeast/29missiles.html?_r=1|titre=Iran Fortifies Its Arsenal With the Aid of North Korea|éditeur=''[[The New York Times]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Des messages affirment que le {{lien|trad=Red Crescent Society of the Islamic Republic of Iran|fr=Croissant-Rouge iranien}} est contrôlé activement par le gouvernement de cet État et qu'il est impliqué dans le [[trafic d'armes]] et la collecte de renseignements pour le compte de l'Iran au Liban et en Irak<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/iranian-spies-red-crescent-war?intcmp=239|titre=Iranian spies 'used Red Crescent to enter war zones'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Des messages affirment que le [[Croissant-Rouge iranien]] est contrôlé activement par le gouvernement de cet État et qu'il est impliqué dans le [[trafic d'armes]] et la collecte de renseignements pour le compte de l'Iran au Liban et en Irak<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/28/iranian-spies-red-crescent-war?intcmp=239|titre=Iranian spies 'used Red Crescent to enter war zones'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.


==== Guerre d'Afghanistan ====
==== Guerre d'Afghanistan ====
* L'Iran augmente son influence dans tous les azimuts en Afghanistan et aiderait des factions de [[taliban]]s à condition qu'elles ne soient pas affiliées au [[mollah Omar]]<ref>{{Lien web|auteur=Frédéric Bobin|titre=WikiLeaks : le jeu trouble de l'Iran sur le théâtre afghan|éditeur=''[[Le Monde]]''|url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/02/wikileaks-le-jeu-trouble-de-l-iran-sur-le-theatre-afghan_1448301_1446239.html|date=2 décembre 2010}}</ref>.
* L'Iran augmente son influence dans tous les azimuts en Afghanistan et aiderait des factions de [[taliban]]s à condition qu'elles ne soient pas affiliées au [[mollah Omar]]<ref>{{Lien web|auteur=Frédéric Bobin|titre=WikiLeaks : le jeu trouble de l'Iran sur le théâtre afghan|éditeur=''[[Le Monde]]''|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/02/wikileaks-le-jeu-trouble-de-l-iran-sur-le-theatre-afghan_1448301_1446239.html|date=2 décembre 2010}}</ref>.
* Les diplomates critiquent durement les opérations militaires britanniques en Afghanistan<ref name="guard" />.
* Les diplomates critiquent durement les opérations militaires britanniques en Afghanistan<ref name="guard" />.
[[Fichier:AhmadZiaMassoud.JPG|thumb|upright=0.4|[[Ahmad Zia Massoud]]]]
[[Fichier:AhmadZiaMassoud.JPG|vignette|upright=0.4|[[Ahmad Zia Massoud]]]]
* Selon un télégramme de l'ambassade à [[Kaboul]], le vice-président afghan [[Ahmad Zia Massoud]] a été découvert avec 52 millions de dollars en argent comptant aux [[Émirats arabes unis]]. Il a « par la suite été autorisé à conserver l'argent sans en révéler l'origine ou la destination ». La découverte a été faite par les autorités locales conjointement avec la [[Drug Enforcement Administration]]<ref name="nyt">{{en}} {{Lien web|auteur=Scott Shane et Andrew Lehren|titre=Cables Shine Light Into Secret Diplomatic Channels|url=http://www.nytimes.com/2010/11/29/world/29cables.html|éditeur=''[[The New York Times]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Selon un télégramme de l'ambassade à [[Kaboul]], le vice-président afghan [[Ahmad Zia Massoud]] a été découvert avec 52 millions de dollars en argent comptant aux [[Émirats arabes unis]]. Il a « par la suite été autorisé à conserver l'argent sans en révéler l'origine ou la destination ». La découverte a été faite par les autorités locales conjointement avec la [[Drug Enforcement Administration]]<ref name="nyt">{{en}} {{Lien web|auteur=Scott Shane et Andrew Lehren|titre=Cables Shine Light Into Secret Diplomatic Channels|url=https://www.nytimes.com/2010/11/29/world/29cables.html|éditeur=''[[The New York Times]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Des officiels américains ont demandé en 2007 à l'[[Allemagne]] de ne pas inculper des agents de la CIA ayant kidnappé un ressortissant allemand, confondu avec un homonyme, qui a été torturé des mois dans une prison en Afghanistan<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.independent.co.uk/news/world/politics/wikileaks-how-the-reverberations-will-be-felt-in-downing-street-and-far-beyond-2146367.html|titre=WikiLeaks: How the reverberations will be felt in Downing Street and far beyond|éditeur=''[[The Independent]]''|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* Des officiels américains ont demandé en 2007 à l'[[Allemagne]] de ne pas inculper des agents de la CIA ayant kidnappé un ressortissant allemand, confondu avec un homonyme, qui a été torturé des mois dans une prison en Afghanistan<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://www.independent.co.uk/news/world/politics/wikileaks-how-the-reverberations-will-be-felt-in-downing-street-and-far-beyond-2146367.html|titre=WikiLeaks: How the reverberations will be felt in Downing Street and far beyond|éditeur=''[[The Independent]]''|date=29 novembre 2010}}.</ref>.


==== Israël et le nucléaire syrien et iranien ====
==== Israël et le nucléaire syrien et iranien ====
* Israël serait à l'origine du [[virus]] informatique [[Stuxnet]] qui aurait mis hors service le cinquième des centrifugeuses iraniennes et qui aurait également touché l'[[Inde]], l'[[Indonésie]] et le [[Pakistan]]<ref name=israelnucleaire>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110217.OBS8243/israel-s-en-est-pris-au-nucleaire-syrien-et-iranien.html tempsreel.nouvelobs.com] Israël s'en est pris au nucléaire syrien et iranien.</ref>
* Israël serait à l'origine du [[virus]] informatique [[Stuxnet]] qui aurait mis hors service le cinquième des centrifugeuses iraniennes et qui aurait également touché l'[[Inde]], l'[[Indonésie]] et le [[Pakistan]]<ref name=israelnucleaire>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110217.OBS8243/israel-s-en-est-pris-au-nucleaire-syrien-et-iranien.html tempsreel.nouvelobs.com] Israël s'en est pris au nucléaire syrien et iranien.</ref>.
* Israël aurait bombardé un [[réacteur nucléaire]] syrien à ''Al-Kibar'' le {{date|6|septembre|2007}}, quelques jours avant sa mise en service<ref name=israelnucleaire />.
* Israël aurait bombardé un [[réacteur nucléaire]] syrien à ''Al-Kibar'' le {{date|6|septembre|2007}}, quelques jours avant sa mise en service<ref name=israelnucleaire />.


=== Affaires et scandales ===
=== Affaires et scandales ===
==== Affaires relatives à l'Afrique du Sud ====
==== Affaires relatives à l'Afrique du Sud ====
* L'[[Afrique du Sud]] aurait servi comme point de transit pour expédier des armes anti-émeutes chinoises avant la [[crise politique de 2009 à Madagascar]] qui a chassé [[Marc Ravalomanana]] du pouvoir,
* L'[[Afrique du Sud]] aurait servi comme point de transit pour expédier des armes anti-émeutes chinoises avant la [[crise politique de 2009 à Madagascar]] qui a chassé [[Marc Ravalomanana]] du pouvoir,
* Le Comité national de contrôle des armes conventionnelles aurait aussi autorisé la vente de matériel anti-émeutes à Madagascar, pour un montant de 2,3 millions de [[rand (monnaie)|rand]]s ({{Unité|230000|euros}}), en 2009<ref>{{Lien web|url=http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120212172756/madagascar-marc-ravalomanana-trafic-d-armes-afrique-du-sudl-opposition-sud-africaine-demande-une-enquete-sur-des-ventes-d-armes-a-madagascar.html |titre=L'opposition sud-africaine demande une enquête sur des ventes d'armes à Madagascar |site= [[Jeune Afrique]] |auteur= |année= 12 février 2012|consulté le=13 février 2012}}</ref>.
* Le Comité national de contrôle des armes conventionnelles aurait aussi autorisé la vente de matériel anti-émeutes à Madagascar, pour un montant de 2,3 millions de [[rand (monnaie)|rands]] ({{Unité|230000|euros}}), en 2009<ref>{{Lien web|url=http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120212172756/madagascar-marc-ravalomanana-trafic-d-armes-afrique-du-sudl-opposition-sud-africaine-demande-une-enquete-sur-des-ventes-d-armes-a-madagascar.html |titre=L'opposition sud-africaine demande une enquête sur des ventes d'armes à Madagascar |site= [[Jeune Afrique]] |année= 12 février 2012|consulté le=13 février 2012}}</ref>.


==== Affaires relatives à l'Allemagne ====
==== Affaires relatives à l'Allemagne ====
* Berry Smutny, patron du fabricant allemand de satellites [[OHB-System]], aurait indiqué fin 2009 à un diplomate américain que le projet [[Galileo (système de positionnement)|Galileo]] était « une idée stupide » et « un gaspillage de l’argent des contribuables européens ». Il aurait aussi expliqué que Galileo était une idée de la France pour affranchir le pays du GPS américain dans ses opérations militaires. Smutny a démenti ces propos mais a cependant été suspendu de ses fonctions. En janvier 2010, OHB-System a tout de même décroché auprès de la Commission européenne une commande de 566 millions d'euros pour 14 satellites destinés à Galileo, aux dépens d'[[Astrium]]<ref>{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gBEVk_PcbTBvm_uRu2NZDnc0ULPA?docId=CNG.2a15c6b821429e49431a7231e8db2964.f1|titre=Suspension d'un cadre allemand pour ses critiques au projet Galileo|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|date=18 janvier 2011}}</ref>.
* Berry Smutny, patron du fabricant allemand de satellites [[OHB-System]], aurait indiqué fin 2009 à un diplomate américain que le projet [[Galileo (système de positionnement)|Galileo]] était « une idée stupide » et « un gaspillage de l’argent des contribuables européens ». Il aurait aussi expliqué que Galileo était une idée de la France pour affranchir le pays du GPS américain dans ses opérations militaires. Smutny a démenti ces propos mais a cependant été suspendu de ses fonctions. En {{date-|janvier 2010}}, OHB-System a tout de même décroché auprès de la Commission européenne une commande de 566 millions d'euros pour 14 satellites destinés à Galileo, aux dépens d'[[Astrium]]<ref>{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gBEVk_PcbTBvm_uRu2NZDnc0ULPA?docId=CNG.2a15c6b821429e49431a7231e8db2964.f1|titre=Suspension d'un cadre allemand pour ses critiques au projet Galileo|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|date=18 janvier 2011}}</ref>.


==== Affaires relatives à la Belgique ====
==== Affaires relatives à la Belgique ====
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==== Affaires relatives à la Chine ====
==== Affaires relatives à la Chine ====
{{Article connexe|Relations entre la Chine et les États-Unis}}
{{Article connexe|Relations entre la Chine et les États-Unis}}
* L'Occident et les voisins asiatiques de la Chine sont inquiets de l'essor du [[nationalisme]] de celle-ci que le gouvernement chinois utilise pour ses objectifs politiques<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/04/wikileaks-l-inquietude-occidentale-face-a-l-essor-du-nationalisme-chinois_1449211_3210.html|titre=WikiLeaks : Asie et Occident inquiets de l'essor du nationalisme de la Chine|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=5 décembre 2010|auteur=Frédéric Bobin}}</ref>.
* L'Occident et les voisins asiatiques de la Chine sont inquiets de l'essor du [[nationalisme]] de celle-ci que le gouvernement chinois utilise pour ses objectifs politiques<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/04/wikileaks-l-inquietude-occidentale-face-a-l-essor-du-nationalisme-chinois_1449211_3210.html|titre=WikiLeaks : Asie et Occident inquiets de l'essor du nationalisme de la Chine|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=5 décembre 2010|auteur=Frédéric Bobin}}</ref>.
* Les mémos diplomatiques révèlent une Chine de plus en plus distante, voire exaspérée de la [[Corée du Nord]]. Elle ne s'oppose pas à la [[réunification de la Corée]], affirme que [[Pyongyang]] agit comme un « enfant gâté » et qu'elle est « allée trop loin » dans [[Armes nucléaires en Corée du Nord|sa quête de l'arme nucléaire]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/29/wikileaks-cables-china-reunified-korea|titre=WikiLeaks cables reveal China 'ready to abandon North Korea'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=29 novembre 2010|auteur=Simon Tisdall}}</ref>.
* Les mémos diplomatiques révèlent une Chine de plus en plus distante, voire exaspérée de la [[Corée du Nord]]. Elle ne s'oppose pas à la [[réunification de la Corée]], affirme que [[Pyongyang]] agit comme un « enfant gâté » et qu'elle est « allée trop loin » dans [[Armes nucléaires en Corée du Nord|sa quête de l'arme nucléaire]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/29/wikileaks-cables-china-reunified-korea|titre=WikiLeaks cables reveal China 'ready to abandon North Korea'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=29 novembre 2010|auteur=Simon Tisdall}}</ref>.
* Un contact chinois a affirmé à l'ambassade à Pékin que le [[Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine|gouvernement chinois]] était responsable de l'[[opération Aurora]]<ref name="reuters" /> et que celle-ci était de nature strictement politique en visait essentiellement des dissidents. La question du contournement de la [[censure d'Internet en Chine]] est un enjeu majeur pour la Chine, qui y voit une menace des États-Unis pour sa stabilité<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/04/wikileaks-l-espionnage-de-google-par-pekin-serait-100-politique_1448873_3210.html|titre=WikiLeaks : l'espionnage de Google par Pékin serait « 100 % politique »|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=4 décembre 2010|auteur=Yves Eudes}}</ref>.
* Un contact chinois a affirmé à l'ambassade à Pékin que le [[Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine|gouvernement chinois]] était responsable de l'[[opération Aurora]]<ref name="reuters" /> et que celle-ci était de nature strictement politique en visait essentiellement des dissidents. La question du contournement de la [[censure d'Internet en Chine]] est un enjeu majeur pour la Chine, qui y voit une menace des États-Unis pour sa stabilité<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/04/wikileaks-l-espionnage-de-google-par-pekin-serait-100-politique_1448873_3210.html|titre=WikiLeaks : l'espionnage de Google par Pékin serait « 100 % politique »|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=4 décembre 2010|auteur=Yves Eudes}}</ref>.
* Des agents du gouvernement chinois ont mené une campagne coordonnée de sabotage informatique ciblant les États-Unis et leurs alliés occidentaux<ref name="reuters" />, opération nommée [[GhostNet]] par les médias.
* Des agents du gouvernement chinois ont mené une campagne coordonnée de sabotage informatique ciblant les États-Unis et leurs alliés occidentaux<ref name="reuters" />, opération nommée [[GhostNet]] par les médias.
* La Chine a payé la police [[Népal|népalaise]] afin qu'elle arrête les [[Tibétains]] tentant de quitter le territoire chinois<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gAcJ673go50URtzW2B9jl3owe10g?docId=CNG.94c0291487a902035e9cb95619c131f5.291|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=China pays Nepal police 'to catch Tibet refugees'|date=20 décembre 2010}}</ref>.
* La Chine a payé la police [[népal]]aise afin qu'elle arrête les [[Tibétains]] tentant de quitter le territoire chinois<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gAcJ673go50URtzW2B9jl3owe10g?docId=CNG.94c0291487a902035e9cb95619c131f5.291|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=China pays Nepal police 'to catch Tibet refugees'|date=20 décembre 2010}}</ref>.
* Le [[gouvernement chinois]] a «considérablement augmenté» le risque d'un [[accident nucléaire]] en optant pour des technologies bon marché qui auront 100 ans lorsque des [[Programme nucléaire de la Chine|dizaines de ses réacteurs]] atteindront la fin de leur durée de vie<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/environment/2011/aug/25/wikileaks-fears-china-nuclear-safety|titre=WikiLeaks cables reveal fears over China's nuclear safety|éditeur=The Guardian|date=25 aout 2011|auteur= Jonathan Watts}}</ref>.
* Le [[gouvernement chinois]] a «considérablement augmenté» le risque d'un [[accident nucléaire]] en optant pour des technologies bon marché qui auront 100 ans lorsque des [[Programme nucléaire de la Chine|dizaines de ses réacteurs]] atteindront la fin de leur durée de vie<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/environment/2011/aug/25/wikileaks-fears-china-nuclear-safety|titre=WikiLeaks cables reveal fears over China's nuclear safety|éditeur=The Guardian|date=25 aout 2011|auteur= Jonathan Watts}}</ref>.


==== Affaires relatives au Congo-Kinshasa ====
==== Affaires relatives au Congo-Kinshasa ====
* Le {{date|7|février|2011}}, le journal néerlandophone belge [[De Standaard]] publie des télégrammes diplomatiques américains divulgués par ''WikiLeaks'', selon lesquels en 2009, le président de la République [[Joseph Kabila]] aurait versé des pots de vins de {{unité|200000|USD}} à plusieurs membres du Bureau de l’[[Assemblée nationale de la République démocratique du Congo|Assemblée nationale]] pour pousser [[Vital Kamerhe]] a démissionner de son poste de président de cette l’Assemblée, à l’époque<ref>[http://www.rfi.fr/afrique/20110208-revelations-wikileaks-cette-fois-rdc ''Les révélations de WikiLeaks, cette fois sur la RDC''], RFI, 8 février 2011</ref>.
* Le {{date|7|février|2011}}, le journal néerlandophone belge [[De Standaard]] publie des télégrammes diplomatiques américains divulgués par ''WikiLeaks'', selon lesquels en 2009, le président de la République [[Joseph Kabila]] aurait versé des pots-de-vin de {{unité|200000|USD}} à plusieurs membres du Bureau de l’[[Assemblée nationale de la République démocratique du Congo|Assemblée nationale]] pour pousser [[Vital Kamerhe]] a démissionner de son poste de président de cette l’Assemblée, à l’époque<ref>[http://www.rfi.fr/afrique/20110208-revelations-wikileaks-cette-fois-rdc ''Les révélations de WikiLeaks, cette fois sur la RDC''], RFI, 8 février 2011</ref>.


==== Affaires relatives à l'Espagne ====
==== Affaires relatives à l'Espagne ====
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==== Affaires relatives aux États-Unis ====
==== Affaires relatives aux États-Unis ====
[[Fichier:Munich Security Conference 2010 - dett rassmus 0081.jpg|thumb|upright=0.4|[[Anders Fogh Rasmussen]] en 2010]]
[[Fichier:Munich Security Conference 2010 - dett rassmus 0081.jpg|vignette|upright=0.4|[[Anders Fogh Rasmussen]] en 2010]]
* Les États-Unis auraient espionné en [[2009]] le [[Secrétaire général de l'OTAN|secrétaire général]] de l'[[OTAN]], le danois [[Anders Fogh Rasmussen]], par l'intermédiaire d'un membre de son entourage<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110211.FAP4918/wikileaks-les-etats-unis-ont-espionne-le-chef-de-l-otan.html tempsreel.nouvelobs.com] : WikiLeaks - les États-Unis ont espionné le chef de l'OTAN.</ref>.
* Les États-Unis auraient espionné en [[2009]] le [[Secrétaire général de l'OTAN|secrétaire général]] de l'[[OTAN]], le danois [[Anders Fogh Rasmussen]], par l'intermédiaire d'un membre de son entourage<ref>{{lien brisé|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110211.FAP4918/wikileaks-les-etats-unis-ont-espionne-le-chef-de-l-otan.html |titre=tempsreel.nouvelobs.com }} : WikiLeaks - les États-Unis ont espionné le chef de l'OTAN.</ref>.


==== Affaires relatives à l'Inde ====
==== Affaires relatives à l'Inde ====
* Les États-Unis étaient au fait dès 2005 de l'usage généralisé de la torture au [[Jammu-et-Cachemire]], sur la base d'informations transmises par le [[Comité international de la Croix-Rouge]] qui a fait mention de centaines de cas de sévices sexuels, d'électrocution et de maltraitance<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/16/wikileaks-cables-indian-torture-kashmir|titre=WikiLeaks cables: India accused of systematic use of torture in Kashmir|auteur=Jason Burke|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=16 décembre 2010}}</ref>.
* Les États-Unis étaient au fait dès 2005 de l'usage généralisé de la torture au [[Jammu-et-Cachemire (État)|Jammu-et-Cachemire]], sur la base d'informations transmises par le [[Comité international de la Croix-Rouge]] qui a fait mention de centaines de cas de sévices sexuels, d'électrocution et de maltraitance<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/16/wikileaks-cables-indian-torture-kashmir|titre=WikiLeaks cables: India accused of systematic use of torture in Kashmir|auteur=Jason Burke|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=16 décembre 2010}}</ref>.
* Le parti du président indien [[Manmohan Singh]] aurait corrompu des parlementaires afin d'acheter leur vote en 2008. Le montant total des pots-de-vin s'élèverait à 25 millions de dollars en argent liquide<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.thehindu.com/opinion/columns/siddharth-varadarajan/article1550831.ece?homepage=true|titre=Bribery charge must now be investigated|éditeur=[[The Hindu]]|date=18 mars 2011|auteur=Siddharth Varadarajan}}</ref>.
* Le parti du président indien [[Manmohan Singh]] aurait corrompu des parlementaires afin d'acheter leur vote en 2008. Le montant total des pots-de-vin s'élèverait à 25 millions de dollars en argent liquide<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.thehindu.com/opinion/columns/siddharth-varadarajan/article1550831.ece?homepage=true|titre=Bribery charge must now be investigated|éditeur=[[The Hindu]]|date=18 mars 2011|auteur=Siddharth Varadarajan}}</ref>.


==== Affaires relatives au Japon ====
==== Affaires relatives au Japon ====
* À la suite des [[accidents nucléaires de Fukushima]], WikiLeaks révèle que dès 2008, les États-Unis avaient reçu des informations d'un parlementaire japonais selon lequel les entreprises dissimulaient les problèmes de sécurité nucléaire. De plus, d'autres notes diplomatiques mettent en doute la compétence d'un responsable japonais de l'[[Agence internationale de l'énergie atomique|AIEA]]<ref>{{Lien web|url=http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE72G18120110317|titre=La sécurité nucléaire mise en cause au Japon en 2008 /WikiLeaks|éditeur=[[Reuters]]|date=17 mars 2011}}</ref>.
* À la suite des [[accidents nucléaires de Fukushima]], WikiLeaks révèle que dès 2008, les États-Unis avaient reçu des informations d'un parlementaire japonais selon lequel les entreprises dissimulaient les problèmes de sécurité nucléaire. De plus, d'autres notes diplomatiques mettent en doute la compétence d'un responsable japonais de l'[[Agence internationale de l'énergie atomique|AIEA]]<ref>{{Lien web|url=https://reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE72G18120110317|titre=La sécurité nucléaire mise en cause au Japon en 2008 /WikiLeaks|éditeur=[[Reuters]]|date=17 mars 2011}}</ref>.


==== Affaires relatives à l'Ouganda ====
==== Affaires relatives à l'Ouganda ====
* L'armée [[ouganda]]ise est engagée depuis au moins 2009 dans une guerre secrète dans le cadre de l'opération régionale ''Rudia II'' contre l'[[Armée de résistance du Seigneur]] sur le territoire de la [[République démocratique du Congo]] {{citation|attribuant la mort de commandants importants - de l'ARS- à des actions de l'[[Forces armées de la République démocratique du Congo|armée congolaise]], même s'ils avaient été tués par l'armée ougandaise}}<ref>{{Lien web|url= http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/17/wikileaks-sur-la-piste-de-la-mysterieuse-lra-de-joseph-kony_1455141_1446239.html|titre= WikiLeaks : sur la piste de la mystérieuse LRA de Joseph Kony|date=17 décembre 2010|éditeur=''[[Le Monde]]''}}</ref>.
* L'armée [[ouganda]]ise est engagée depuis au moins 2009 dans une guerre secrète dans le cadre de l'opération régionale ''Rudia II'' contre l'[[Armée de résistance du Seigneur]] sur le territoire de la [[République démocratique du Congo]] {{citation|attribuant la mort de commandants importants - de l'ARS- à des actions de l'[[Forces armées de la République démocratique du Congo|armée congolaise]], même s'ils avaient été tués par l'armée ougandaise}}<ref>{{Lien web|url= https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/17/wikileaks-sur-la-piste-de-la-mysterieuse-lra-de-joseph-kony_1455141_1446239.html|titre= WikiLeaks : sur la piste de la mystérieuse LRA de Joseph Kony|date=17 décembre 2010|éditeur=''[[Le Monde]]''}}</ref>.


==== Affaires relatives à l'Ouzbékistan ====
==== Affaires relatives à l'Ouzbékistan ====
[[Fichier:Islam Karimov (2009)-red.jpg|thumb|upright=0.4|[[Islam Karimov]] en 2009]]
[[Fichier:Islam Karimov (2009)-red.jpg|vignette|upright=0.4|[[Islam Karimov]] en 2009]]
* ''Gulnara Karimova'', la fille du président [[Islam Karimov]], aurait la mainmise sur le marché des [[hydrocarbures]] d'Ouzbékistan, et en particulier sur 80 % du marché du [[gaz naturel]], ce qui représente 3 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel. Karimova vit à Genève où elle est ambassadrice de son pays auprès des [[Nations unies]]<ref>[http://www.rfi.fr/europe/20110217-wikileaks-fille-president-ouzbek-aurait-mainmise-le-gaz www.rfi.fr] : WikiLeaks - La fille du président ouzbek aurait la mainmise sur le gaz.</ref>.
* ''Gulnara Karimova'', la fille du président [[Islam Karimov]], aurait la mainmise sur le marché des [[hydrocarbures]] d'Ouzbékistan, et en particulier sur 80 % du marché du [[gaz naturel]], ce qui représente 3 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel. Karimova vit à Genève où elle est ambassadrice de son pays auprès des [[Nations unies]]<ref>[http://www.rfi.fr/europe/20110217-wikileaks-fille-president-ouzbek-aurait-mainmise-le-gaz www.rfi.fr] : WikiLeaks - La fille du président ouzbek aurait la mainmise sur le gaz.</ref>.


==== Affaires relatives à la Russie ====
==== Affaires relatives à la Russie ====
* « La démocratie russe a disparu et le gouvernement est une [[oligarchie]] dirigée par les services de sécurité », estime le [[secrétaire de la Défense des États-Unis]] [[Robert Gates]], dans des propos qui lui sont attribués dans un des câbles. La Russie est virtuellement un « État mafieux », où les partis politiques agissent « main dans la main » avec la [[Mafia russe]], estime un procureur espagnol<ref>{{Lien web|url= http://www.bienpublic.com/fr/france-monde/article/4248789,1496/Un-portrait-d-une-Russie-corrompue-et-brutale.html |titre= Un portrait d’une Russie corrompue et brutale|date= 3 décembre 2010|éditeur= Le bien public}}</ref>.
* « La démocratie russe a disparu et le gouvernement est une [[oligarchie]] dirigée par les services de sécurité », estime le [[secrétaire de la Défense des États-Unis]] [[Robert Gates]], dans des propos qui lui sont attribués dans un des câbles. La Russie est virtuellement un « État mafieux », où les partis politiques agissent « main dans la main » avec la [[Mafia russe]], estime un procureur espagnol<ref>{{Lien web|url= http://www.bienpublic.com/fr/france-monde/article/4248789,1496/Un-portrait-d-une-Russie-corrompue-et-brutale.html |titre= Un portrait d’une Russie corrompue et brutale|date= 3 décembre 2010|éditeur= Le bien public}}</ref>.
* Le président [[Dmitri Medvedev]] aurait fait pression sur le président [[Azerbaïdjan|azéri]] [[Heydar Aliyev]] en lui écrivant que s'il supportait la désignation du [[Holodomor]] comme génocide aux Nations Unis, il pouvait faire une croix sur le [[Haut-Karabagh]]<ref>{{en}} {{Lien web|url= http://daphnecaruanagalizia.com/2010/11/30/brunch-with-prince-andrew-in-kyrgyzstan/ |titre= Brunch with Prince Andrew in Kyrgyzstan|date= 30 novembre 2010|éditeur= Daphne Caruana Galizia}}</ref>.
* Le président [[Dmitri Medvedev]] aurait fait pression sur le président [[Azerbaïdjan|azéri]] [[Heydar Aliyev]] en lui écrivant que s'il supportait la désignation du [[Holodomor]] comme génocide aux Nations Unis, il pouvait faire une croix sur le [[Haut-Karabagh]]<ref>{{en}} {{Lien web|url= http://daphnecaruanagalizia.com/2010/11/30/brunch-with-prince-andrew-in-kyrgyzstan/ |titre= Brunch with Prince Andrew in Kyrgyzstan|date= 30 novembre 2010|éditeur= [[Daphne Caruana Galizia]]}}</ref>.
[[Fichier:Heydar Aliyev 1997.jpg|thumb|upright=0.4|[[Heydar Aliyev]] en 1997]]
[[Fichier:Heydar Aliyev 1997.jpg|vignette|upright=0.4|[[Heydar Aliyev]] en 1997]]
* [[Vladimir Poutine]] aurait prélevé une partie des profits des exportations russes d'hydrocarbures pour obtenir des leviers politiques<ref>{{en}} {{Lien web|url= http://www.nytimes.com/2010/12/02/world/europe/02wikileaks-russia.html?_r=1&pagewanted=2&ref=global-home |titre= Below Surface, U.S. Has Dim View of Putin and Russia |date= 1{{er}} décembre 2010|éditeur=''[[The New York Times]]''}}</ref>.
* [[Vladimir Poutine]] aurait prélevé une partie des profits des exportations russes d'hydrocarbures pour obtenir des leviers politiques<ref>{{en}} {{Lien web|url= https://www.nytimes.com/2010/12/02/world/europe/02wikileaks-russia.html?_r=1&pagewanted=2&ref=global-home |titre= Below Surface, U.S. Has Dim View of Putin and Russia |date= 1{{er}} décembre 2010|éditeur=''[[The New York Times]]''}}</ref>.


==== Affaires relatives à la Tunisie ====
==== Affaires relatives à la Tunisie ====
* « La corruption est un problème à la fois politique et économique. Le manque de transparence et de responsabilité qui caractérise le système politique tunisien porte aussi gravement tort à l'économie en dégradant les conditions de l'investissement et en alimentant une culture de la corruption. »<ref name="tunisie">{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/15/wikileaks-corruption-en-tunisie-ce-qui-est-a-vous-est-a-moi_1465990_1446239.html|titre=WikiLeaks : Corruption en Tunisie, "ce qui est à vous est à moi"|date=23 juin 2008|éditeur=''[[Le Monde]]''|en ligne le=15 janvier 2011}}</ref>
* « La corruption est un problème à la fois politique et économique. Le manque de transparence et de responsabilité qui caractérise le système politique tunisien porte aussi gravement tort à l'économie en dégradant les conditions de l'investissement et en alimentant une culture de la corruption. »<ref name="tunisie">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/15/wikileaks-corruption-en-tunisie-ce-qui-est-a-vous-est-a-moi_1465990_1446239.html|titre=WikiLeaks : Corruption en Tunisie, "ce qui est à vous est à moi"|date=23 juin 2008|éditeur=''[[Le Monde]]''}}</ref>
* Les abus de la famille du président [[Ben Ali]] suscitent la fureur de la population. En plus d'une montée de l'inflation et d'un fort taux de chômage, l'étalage de richesses et la corruption ne font qu'alimenter son ressentiment<ref name="tunisie" />.
* Les abus de la famille du président [[Ben Ali]] suscitent la fureur de la population. En plus d'une montée de l'inflation et d'un fort taux de chômage, l'étalage de richesses et la corruption ne font qu'alimenter son ressentiment<ref name="tunisie" />.


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==== Relations américaines avec l'Allemagne ====
==== Relations américaines avec l'Allemagne ====
* Les États-Unis et l'Allemagne développent [[HiROS]], un projet commun de [[Satellite espion|satellites espions]], auquel la France est opposée<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/03/washington-et-berlin-developpent-des-satellites-espions-affirme-wikileaks_1460272_1446239.html|titre=Washington et Berlin développent des satellites espions, affirme WikiLeaks|date=3 janvier 2011|éditeur=''[[Le Monde]]''}}</ref>.
* Les États-Unis et l'Allemagne développent [[HiROS]], un projet commun de [[Satellite espion|satellites espions]], auquel la France est opposée<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/03/washington-et-berlin-developpent-des-satellites-espions-affirme-wikileaks_1460272_1446239.html|titre=Washington et Berlin développent des satellites espions, affirme WikiLeaks|date=3 janvier 2011|éditeur=''[[Le Monde]]''}}</ref>.


==== Relations américaines avec le Brésil ====
==== Relations américaines avec le Brésil ====
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==== Relations américaines avec le Mexique ====
==== Relations américaines avec le Mexique ====
* Les câbles révèlent l'aide apportée par la [[Drug Enforcement Administration|DEA]] aux forces de sécurité mexicaines, notamment la [[Secrétariat de la Marine du Mexique|Marine]], dans les [[Lutte contre les narcotrafiquants au Mexique|opérations militaires contre les narcotrafiquants]]. Niée par les deux États, cette aide a notamment permis à la Marine de retrouver et de tuer ''Arturo Beltrán Leyva'' en [[décembre 2009]] puis ''Tony Tormenta'', tué en [[novembre 2010]] à [[Matamoros]]<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Nick Miroff et William Booth|url=http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/12/03/AR2010120306820.html|titre=DEA intelligence aids Mexican marines in drug war|éditeur=''[[Washington Post]]''|date=4 décembre 2010}}</ref>.
* Les câbles révèlent l'aide apportée par la [[Drug Enforcement Administration|DEA]] aux forces de sécurité mexicaines, notamment la [[Secrétariat de la Marine du Mexique|Marine]], dans les [[Lutte contre les narcotrafiquants au Mexique|opérations militaires contre les narcotrafiquants]]. Niée par les deux États, cette aide a notamment permis à la Marine de retrouver et de tuer ''Arturo Beltrán Leyva'' en [[décembre 2009]] puis ''Tony Tormenta'', tué en [[novembre 2010]] à [[Matamoros]]<ref>{{en}} {{Lien web|auteur=Nick Miroff et William Booth|url=https://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/12/03/AR2010120306820.html|titre=DEA intelligence aids Mexican marines in drug war|éditeur=''[[Washington Post]]''|date=4 décembre 2010}}</ref>.


==== Relations américaines avec la Russie ====
==== Relations américaines avec la Russie ====
* Les États-Unis seraient disposés à communiquer à la [[Russie]] des informations sur la [[Arsenal nucléaire du Royaume-Uni|force nucléaire britannique]], pour favoriser la signature d'un accord de limitation des armements<ref>{{en}} [http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/wikileaks/8304654/WikiLeaks-cables-US-agrees-to-tell-Russia-Britains-nuclear-secrets.html www.telegraph.co.uk] : WikiLeaks cables - US agrees to tell Russia Britain's nuclear secrets.</ref>.
* Les États-Unis seraient disposés à communiquer à la [[Russie]] des informations sur la [[Arsenal nucléaire du Royaume-Uni|force nucléaire britannique]], pour favoriser la signature d'un accord de limitation des armements<ref>{{en}} [https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/wikileaks/8304654/WikiLeaks-cables-US-agrees-to-tell-Russia-Britains-nuclear-secrets.html www.telegraph.co.uk] : WikiLeaks cables - US agrees to tell Russia Britain's nuclear secrets.</ref>.


==== Relations américaines avec la Suisse ====
==== Relations américaines avec la Suisse ====
* Les relations politiques entre la Suisse et les États-Unis sont jugées « correctes et cordiales ». Mais il manquerait toutefois à ces relations « l'intimité naturelle et la confiance qui naissent d'un combat partagé contre le fascisme ou le communisme, une langue ou une histoire communes »<ref>[http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20110219080735140172019048164_brf005.xml www.romandie.com] : Les relations entre Berne et Washington « correctes et cordiales »</ref>.
* Les relations politiques entre la Suisse et les États-Unis sont jugées « correctes et cordiales ». Mais il manquerait toutefois à ces relations « l'intimité naturelle et la confiance qui naissent d'un combat partagé contre le fascisme ou le communisme, une langue ou une histoire communes »<ref>[http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20110219080735140172019048164_brf005.xml www.romandie.com] : Les relations entre Berne et Washington « correctes et cordiales »</ref>.
* En [[août 2009]], afin d'éviter un procès pour fraude fiscale à l'encontre d'[[UBS]], la Suisse a conclu un accord secret qui prévoyait, outre la dénonciation annoncée de {{unité|4450|clients}} fraudeurs, l'accueil de prisonnier de [[Camp de Guantánamo|Guantanamo]] en Suisse et l'arrêt des activités de la firme suisse ''Colenco'' en [[Iran]]<ref>{{vid}}[http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2909386-affaire-ubs-aux-etats-unis-wikileaks-revele-les-concessions-faites-par-la-suisse.html#id=2909386 www.tsr.ch] : Affaire UBS aux États-Unis - Wikileaks révèle les concessions faites par la Suisse.</ref>.
* En [[août 2009]], afin d'éviter un procès pour fraude fiscale contre [[UBS]], la Suisse a conclu un accord secret qui prévoyait, outre la dénonciation annoncée de {{unité|4450|clients}} fraudeurs, l'accueil de prisonnier de [[Camp de Guantánamo|Guantanamo]] en Suisse et l'arrêt des activités de la firme suisse ''Colenco'' en [[Iran]]<ref>{{vidéo}}[http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2909386-affaire-ubs-aux-etats-unis-wikileaks-revele-les-concessions-faites-par-la-suisse.html#id=2909386 www.tsr.ch] : Affaire UBS aux États-Unis - Wikileaks révèle les concessions faites par la Suisse.</ref>.


==== Relations américaines avec le Yémen ====
==== Relations américaines avec le Yémen ====
* Le gouvernement du [[Yémen]] aurait autorisé secrètement les forces armées des États-Unis à bombarder des camps d'[[Al-Qaïda]], fin [[décembre 2009]], sur son territoire et aurait fait passer ses opérations pour son œuvre<ref>{{Lien web|url= http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/12/04/le-premier-grand-scoop-de-wikileaks.html |titre= Le premier grand scoop de Wikileaks |auteur= [[Vincent Jauvert]] |année= 4 décembre 2010 |éditeur= [[Le Nouvel Observateur]]}}</ref>. Une attaque a eu lieu le {{date|17|décembre|2009}} à al Maajala, dans le gouvernorat d'Abyan<ref>{{Lien web|url= http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/yémeni-journalist-jailed-after-alleging-us-involvement-missile-attack-2011-01-19 |titre= Yémen : un journaliste est emprisonné après avoir affirmé que les États-Unis étaient impliqués dans un tir de missile |auteur= |année= 19 janvier 2011 |éditeur= [[Amnesty International]]}}</ref>.
* Le gouvernement du [[Yémen]] aurait autorisé secrètement les forces armées des États-Unis à bombarder des camps d'[[Al-Qaïda]], fin [[décembre 2009]], sur son territoire et aurait fait passer ses opérations pour son œuvre<ref>{{Lien web|url= http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/12/04/le-premier-grand-scoop-de-wikileaks.html |titre= Le premier grand scoop de Wikileaks |auteur= [[Vincent Jauvert]] |année= 4 décembre 2010 |éditeur= [[Le Nouvel Observateur]]}}</ref>. Une attaque a eu lieu le {{date|17|décembre|2009}} à al Maajala, dans le gouvernorat d'Abyan<ref>{{Lien web|url= https://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/yémeni-journalist-jailed-after-alleging-us-involvement-missile-attack-2011-01-19 |titre= Yémen : un journaliste est emprisonné après avoir affirmé que les États-Unis étaient impliqués dans un tir de missile |année= 19 janvier 2011 |éditeur= [[Amnesty International]]}}</ref>.


==== Lobbyisme américain ====
==== Lobbyisme américain ====
* Les États-Unis ont fait pression sur la Russie afin que la nouvelle législation instaurant un système national de paiement par carte n'affecte pas les entreprises [[VISA International Service Association|Visa]] et [[MasterCard]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/08/wikileaks-us-russia-visa-mastercard|titre=WikiLeaks cables: US 'lobbied Russia on behalf of Visa and MasterCard'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=8 décembre 2010|auteur=[[Luke Harding]] et [[Tom Parfitt]]}}</ref>.
* Les États-Unis ont fait pression sur la Russie afin que la nouvelle législation instaurant un système national de paiement par carte n'affecte pas les entreprises [[VISA International Service Association|Visa]] et [[MasterCard]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/08/wikileaks-us-russia-visa-mastercard|titre=WikiLeaks cables: US 'lobbied Russia on behalf of Visa and MasterCard'|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=8 décembre 2010|auteur=[[Luke Harding]] et [[Tom Parfitt]]}}</ref>.
* La diplomatie américaine a grandement aidé [[Boeing]] à obtenir des contrats publics de [[Bahreïn]], d'[[Arabie saoudite]] et du [[Bangladesh]] au détriment de concurrents<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/03/wikileaks-le-departement-d-etat-americain-vrp-de-boeing_1460223_1446239.html|titre=WikiLeaks : le département d'Etat américain, VRP de Boeing|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 janvier 2011}}</ref>.
* La diplomatie américaine a grandement aidé [[Boeing]] à obtenir des contrats publics de [[Bahreïn]], d'[[Arabie saoudite]] et du [[Bangladesh]] au détriment de concurrents<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/03/wikileaks-le-departement-d-etat-americain-vrp-de-boeing_1460223_1446239.html|titre=WikiLeaks : le département d'Etat américain, VRP de Boeing|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 janvier 2011}}</ref>.
* [[Craig Roberts Stapleton]], alors ambassadeur des États-Unis à Paris, a proposé de sanctionner l'Union européenne et d'appliquer des « représailles » contre les pays décourageant l'usage des semences [[Organisme génétiquement modifié|génétiquement modifiées]] de [[Monsanto]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2011/jan/03/wikileaks-us-eu-gm-crops|titre=WikiLeaks: US targets EU over GM crops|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=3 janvier 2011|auteur=John Vidal}}</ref>.
* [[Craig Roberts Stapleton]], alors ambassadeur des États-Unis à Paris, a proposé de sanctionner l'Union européenne et d'appliquer des « représailles » contre les pays décourageant l'usage des semences [[Organisme génétiquement modifié|génétiquement modifiées]] de [[Monsanto]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/2011/jan/03/wikileaks-us-eu-gm-crops|titre=WikiLeaks: US targets EU over GM crops|éditeur=''[[The Guardian]]''|date=3 janvier 2011|auteur=John Vidal}}</ref>.
* [[McDonald's]] a demandé au gouvernement des États-Unis de suspendre l'application de l'[[ALÉAC]] jusqu'à ce que le [[Salvador]] nomme des « juges impartiaux » dans le cadre d'une poursuite de 24 millions de dollars contre la compagnie en 2006<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/business/2010/dec/21/wikileaks-cables-mcdonalds-us-el-salvador|titre=WikiLeaks cables: McDonald's used US to put pressure on Salvador|éditeur=''[[The Guardian]]''|auteur=Sarah Boseley|date=21 décembre 2010}}</ref>. Ce traité a été ratifié par les États-Unis le {{date|30|juin|2005}} et le Salvador le {{date|28|février|2006}}<ref>{{es}} {{Lien web|url=http://www.oas.org/es/centro_noticias/comunicado_prensa.asp?sCodigo=C-042/06|titre=EL SALVADOR DEPOSITA INSTRUMENTO DE RATIFICACION DEL CAFTA EN LA OEA El Salvador deposita instrumento de ratification del CAFTA en la OEA|éditeur=[[Organisation des États américains]]|date=28 février 2006}}</ref>.
* [[McDonald's]] a demandé au gouvernement des États-Unis de suspendre l'application de l'[[ALÉAC]] jusqu'à ce que le [[Salvador]] nomme des « juges impartiaux » dans le cadre d'une poursuite de 24 millions de dollars contre la compagnie en 2006<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/business/2010/dec/21/wikileaks-cables-mcdonalds-us-el-salvador|titre=WikiLeaks cables: McDonald's used US to put pressure on Salvador|éditeur=''[[The Guardian]]''|auteur=Sarah Boseley|date=21 décembre 2010}}</ref>. Ce traité a été ratifié par les États-Unis le {{date|30|juin|2005}} et le Salvador le {{date|28|février|2006}}<ref>{{es}} {{Lien web|url=http://www.oas.org/es/centro_noticias/comunicado_prensa.asp?sCodigo=C-042/06|titre=EL SALVADOR DEPOSITA INSTRUMENTO DE RATIFICACION DEL CAFTA EN LA OEA El Salvador deposita instrumento de ratification del CAFTA en la OEA|éditeur=[[Organisation des États américains]]|date=28 février 2006}}</ref>.
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== Réactions ==
== Réactions ==
=== {{Pays|Australie}} ===
=== {{Pays|Australie}} ===
* Le ministre australien des Affaires étrangères [[Kevin Rudd]] (cf. photo supra) a condamné la fuite : « Le gouvernement australien condamne sans équivoque les actions de quiconque est responsable de la publication non autorisée d'information confidentielle et classifiée et des communications diplomatiques entre les États. »<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/05/julian-assange-lawyers-being-watched|éditeur=''[[The Guardian]]''|titre=Julian Assange's lawyers say they are being watched|date=5 décembre 2010|auteur=Sam Jones}}</ref>
* Le [[ministre australien des Affaires étrangères]] [[Kevin Rudd]] (cf. photo supra) a condamné la fuite : « Le gouvernement australien condamne sans équivoque les actions de quiconque est responsable de la publication non autorisée d'information confidentielle et classifiée et des communications diplomatiques entre les États. »<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/05/julian-assange-lawyers-being-watched|éditeur=''[[The Guardian]]''|titre=Julian Assange's lawyers say they are being watched|date=5 décembre 2010|auteur=Sam Jones}}</ref>
* À la suite de l'arrestation de [[Julian Assange]], Kevin Rudd a plutôt suggéré que « Assange n'est pas lui-même responsable de la publication non autorisée de {{formatnum:250000}} documents tirés du réseau de communication diplomatique des États-Unis. Les Américains en sont responsables. »<ref name="rudd" /> Cette déclaration survient alors que l'Australie a accepté de porter à Julian Assange une aide consulaire. Kevin Rudd a aussi dit qu'il « se fichait » des critiques des diplomates américains à son encontre révélées par les fuites.
* À la suite de l'arrestation de [[Julian Assange]], Rudd a plutôt suggéré que « Assange n'est pas lui-même responsable de la publication non autorisée de {{formatnum:250000}} documents tirés du réseau de communication diplomatique des États-Unis. Les Américains en sont responsables. »<ref name="rudd" /> Cette déclaration survient alors que l'Australie a accepté de porter à Assange une aide consulaire. Rudd a aussi dit qu'il « se fichait » des critiques des diplomates américains à son égard révélées par les fuites.


=== {{Pays|Belgique}} ===
=== {{Pays|Belgique}} ===
* Le ministre belge des Affaires étrangères, [[Steven Vanackere]], a commenté le contenu des fuites, déplorant une « confusion entre le travail diplomatique et l'espionnage »<ref>{{Lien web|url=http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201011/29/01-4347343-wikileaks-embarrassees-les-diplomaties-organisent-la-riposte.php|titre=WikiLeaks : embarrassées, les diplomaties organisent la riposte|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|auteur=Thibauld Malterre|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* Le [[ministre belge des Affaires étrangères]], [[Steven Vanackere]], a commenté le contenu des fuites, déplorant une « confusion entre le travail diplomatique et l'espionnage »<ref>{{Lien web|url=http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201011/29/01-4347343-wikileaks-embarrassees-les-diplomaties-organisent-la-riposte.php|titre=WikiLeaks : embarrassées, les diplomaties organisent la riposte|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|auteur=Thibauld Malterre|date=29 novembre 2010}}.</ref>.


=== {{Pays|Canada}} ===
=== {{Pays|Canada}} ===
[[Fichier:Lawrence Cannon on March 29, 2010.jpg|thumb|upright=0.4|''Lawrence Cannon'', ministre canadien des Affaires étrangères.]]
[[Fichier:Lawrence Cannon on March 29, 2010.jpg|vignette|upright=0.4|''Lawrence Cannon'', ministre canadien des Affaires étrangères.]]


* Le ministre canadien des Affaires étrangères, [[Lawrence Cannon]], a déclaré le 28 novembre 2010 que « ce genre de fuites irresponsables est déplorable et ne sert les intérêts nationaux de personne. Leurs auteurs risquent de menacer notre sécurité nationale<ref>{{Lien web|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/11/28/007-wikileaks-new-york-times-monde.shtml|éditeur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|titre=La diplomatie américaine mise à nu|date=28 novembre 2010}}.</ref> ».
* Le [[ministre canadien des Affaires étrangères]], [[Lawrence Cannon]], a déclaré le {{date-|28 novembre 2010}} que « ce genre de fuites irresponsables est déplorable et ne sert les intérêts nationaux de personne. Leurs auteurs risquent de menacer notre sécurité nationale<ref>{{Lien web|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/11/28/007-wikileaks-new-york-times-monde.shtml|éditeur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|titre=La diplomatie américaine mise à nu|date=28 novembre 2010}}.</ref> ».
* L'ambassadeur canadien en Afghanistan William Crosbie, anticipant la fuite imminente de ses propres déclarations, a proposé sa démission : « Si mes propres commentaires devaient devenir le centre de l'attention [...], vous devriez considérer me remplacer afin que nos relations bilatérales ne soient pas affectées indûment », a-t-il écrit au premier ministre [[Stephen Harper]]<ref name="canada">{{Lien web|url=http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/fuites-de-wikileaks/201012/01/01-4348207-la-tempete-wikileaks-atteint-le-canada.php|titre=La tempête WIkiLeaks atteint le Canada|éditeur=[[Cyberpresse]]|date=1{{er}} décembre 2010}}</ref>.
* L'ambassadeur canadien en Afghanistan William Crosbie, anticipant la fuite imminente de ses propres déclarations, a proposé sa démission : « Si mes propres commentaires devaient devenir le centre de l'attention [...], vous devriez considérer me remplacer afin que nos relations bilatérales ne soient pas affectées indûment », a-t-il écrit au premier ministre [[Stephen Harper]]<ref name="canada">{{Lien web|url=http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/fuites-de-wikileaks/201012/01/01-4348207-la-tempete-wikileaks-atteint-le-canada.php|titre=La tempête WIkiLeaks atteint le Canada|éditeur=[[Cyberpresse]]|date=1{{er}} décembre 2010}}</ref>.
* [[Thomas Flanagan]] a proposé sur les ondes de [[Canadian Broadcasting Corporation|CBC]] l'assassinat de [[Julian Assange]] avant de se rétracter<ref name="canada" />.
* [[Thomas "Tom" Flanagan|Thomas Flanagan]] a proposé sur les ondes de [[Canadian Broadcasting Corporation|CBC]] l'assassinat de [[Julian Assange]] avant de se rétracter<ref name="canada" />.


=== {{Pays|Chine}} ===
=== {{Pays|Chine}} ===
* Le ministère des Affaires étrangères chinois a fait savoir qu'il espérait que les fuites « ne perturberaient pas les relations sino-américaines »<ref name="reactions1">{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hxo-2s9KAgE2ZQP02k6HQIlqNlnQ?docId=CNG.c19eae07cf59466e94963008381db084.201|titre=Fuites de WikiLeaks : embarras dans le monde, Washington dénonce un “crime”|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|auteur=Guillaume Decamme|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* Le [[ministère des Affaires étrangères chinois]] a fait savoir qu'il espérait que les fuites « ne perturberaient pas les relations sino-américaines »<ref name="reactions1">{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hxo-2s9KAgE2ZQP02k6HQIlqNlnQ?docId=CNG.c19eae07cf59466e94963008381db084.201|titre=Fuites de WikiLeaks : embarras dans le monde, Washington dénonce un “crime”|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|auteur=Guillaume Decamme|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* La Chine a bloqué l'accès au site Internet de WikiLeaks<ref>{{Lien web|url=http://lci.tf1.fr/filnews/monde/les-chinois-prives-de-wikileaks-6169112.html|éditeur=[[TF1]]|date=30 novembre 2010|titre=Les Chinois privés de WikiLeaks}}.</ref>.
* La Chine a bloqué l'accès au site Internet de WikiLeaks<ref>{{Lien web|url=http://lci.tf1.fr/filnews/monde/les-chinois-prives-de-wikileaks-6169112.html|éditeur=[[TF1]]|date=30 novembre 2010|titre=Les Chinois privés de WikiLeaks}}.</ref>.


=== {{drapeau|États-Unis}} États-Unis ===
=== {{drapeau|États-Unis}} États-Unis ===
[[Fichier:Secretary Clinton 8x10 2400 1.jpg|thumb|left|upright=0.4|Portrait officiel de la secrétaire d'État américaine [[Hillary Clinton]].]]
[[Fichier:Secretary Clinton 8x10 2400 1.jpg|vignette|gauche|upright=0.4|Portrait officiel de la secrétaire d'État américaine [[Hillary Clinton]].]]
[[Fichier:Carlos Pascual.jpg|thumb|upright=0.4|L'ex-ambassadeur Carlos Pascual]]
[[Fichier:Carlos Pascual.jpg|vignette|upright=0.4|L'ex-ambassadeur Carlos Pascual]]


* La [[Maison-Blanche]] a déclaré que la fuite « mettait en danger les diplomates, les professionnels du renseignement et les gens à travers le monde qui aident les États-Unis à promouvoir la démocratie et un gouvernement ouvert »<ref name="bbc" />.
* La [[Maison-Blanche]] a déclaré que la fuite « mettait en danger les diplomates, les professionnels du renseignement et les gens à travers le monde qui aident les États-Unis à promouvoir la démocratie et un gouvernement ouvert »<ref name="bbc" />.
* La secrétaire d'État [[Hillary Clinton]] a déclaré : « Ceux qui liront les notes diplomatiques publiées par WikiLeaks concluront que les craintes concernant l'Iran sont fondées, largement partagées et continueront d'être le leitmotiv de la politique que nous poursuivons, avec nos partenaires, afin d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire », reconnaissant tacitement l'authenticité des informations révélées<ref>{{Lien web|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/11/29/005-wikileaks-reactions-washington.shtml|éditeur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|date=29 novembre 2010|titre=Obama demande un réexamen de la protection des informations classées}}.</ref>.
* La [[secrétaire d'État américaine]] [[Hillary Clinton]] a déclaré : « Ceux qui liront les notes diplomatiques publiées par WikiLeaks concluront que les craintes concernant l'Iran sont fondées, largement partagées et continueront d'être le leitmotiv de la politique que nous poursuivons, avec nos partenaires, afin d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire », reconnaissant tacitement l'authenticité des informations révélées<ref>{{Lien web|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/11/29/005-wikileaks-reactions-washington.shtml|éditeur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|date=29 novembre 2010|titre=Obama demande un réexamen de la protection des informations classées}}.</ref>.
* Le [[secrétaire à la Défense des États-Unis]] [[Robert Gates]] a affirmé que « les conséquences pour la politique étrangère sont assez modestes »<ref name="reactions2" />.
* Le [[secrétaire à la Défense des États-Unis]] [[Robert Gates]] a affirmé que « les conséquences pour la politique étrangère sont assez modestes »<ref name="reactions2" />.
* Lors d'un discours prononcé le {{date|15|février|2011}} à l'[[université George Washington]] à [[Washington (district de Columbia)|Washington]], Hillary Clinton a affirmé que la diffusion de câbles diplomatiques américains par ''WikiLeaks'' était le résultat d'un « vol » qui ne remettait pas en cause l'engagement des États-Unis pour la liberté d'accès à Internet.
* Lors d'un discours prononcé le {{date|15|février|2011}} à l'[[université George Washington]] à [[Washington (district de Columbia)|Washington]], Hillary Clinton a affirmé que la diffusion de câbles diplomatiques américains par ''WikiLeaks'' était le résultat d'un « vol » qui ne remettait pas en cause l'engagement des États-Unis pour la liberté d'accès à Internet.
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* L'ancien ministre français de la Défense [[Alain Juppé]] a estimé qu'« il est irresponsable pour ''se faire mousser'' de porter sur la place publique de telles révélations. Ce n'est pas de la transparence »<ref name="express" />.
* L'ancien ministre français de la Défense [[Alain Juppé]] a estimé qu'« il est irresponsable pour ''se faire mousser'' de porter sur la place publique de telles révélations. Ce n'est pas de la transparence »<ref name="express" />.


[[Fichier:Besson2.jpg|thumb|left|upright=0.4|Éric Besson, ministre français de l'Industrie.]]
[[Fichier:Besson2.jpg|vignette|gauche|upright=0.4|Éric Besson, ministre français de l'Industrie.]]


* À la suite de l'hébergement partiel de ''cablegate.wikileaks.org'' sur un serveur [[OVH]]<ref>[http://forum.ovh.com/showthread.php?t=65613 forum.ovh.com] : Le cas wikileaks (mis en ligne le 3 décembre 2010 - visité le 6 décembre 2010).</ref>, [[Éric Besson]] demande le {{date|3|décembre|2010}} aux autorités compétentes « quelles actions peuvent être entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France ». Octave Klaba, le fondateur d'[[OVH]], saisit alors plusieurs [[juge des référés|juges des référés]] (sur requête, sans [[assignation]]) « afin qu'il(s) se prononce(nt) sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français (...) compte tenu de pressions qui commencent réellement à se faire sentir, même à ''Roubaix Valley''<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/03/eric-besson-demande-que-le-site-wikileaks-ne-soit-plus-heberge-en-france_1448661_651865.html|titre=L'hébergement de WikiLeaks en France menacé|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 décembre 2010}}.</ref>. » Le {{date|6|décembre|2010}}, la justice française, se fondant sur la loi de 2006 relative à la confiance dans l'économie numérique, estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire est nécessaire. Aucune plainte n'a, à cette date, été déposée en France contre ''WikiLeaks''<ref name="monde_ovh">{{Lien web| titre =La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks| url=http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/06/la-justice-francaise-n-interdit-pas-a-ovh-d-heberger-wikileaks_1449850_1446239.html| en ligne le =6 décembre 2010| citation =la justice a estimé qu'une décision en référé ne pouvait être prise, et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire était nécessaire. [...] aucune plainte n'a pour l'heure été déposée en France contre WikiLeaks.}}</ref> ; et OVH déclare n'avoir reçu aucune ''notification de contenu manifestement illicite'' à transmettre à l'hébergeur de ''WikiLeaks''<ref>[http://forum.ovh.com/showthread.php?t=65710 forum.ovh.com] : le cas wikileaks, la suite.</ref>.
* À la suite de l'hébergement partiel de ''cablegate.wikileaks.org'' sur un serveur [[OVH]]<ref>[http://forum.ovh.com/showthread.php?t=65613 forum.ovh.com] : Le cas wikileaks (mis en ligne le 3 décembre 2010 - visité le 6 décembre 2010).</ref>, [[Éric Besson]] demande le {{date|3|décembre|2010}} aux autorités compétentes « quelles actions peuvent être entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France ». Octave Klaba, le fondateur d'[[OVH]], saisit alors plusieurs [[juge des référés|juges des référés]] (sur requête, sans [[assignation]]) « afin qu'il(s) se prononce(nt) sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français (...) compte tenu de pressions qui commencent réellement à se faire sentir, même à ''Roubaix Valley''<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/03/eric-besson-demande-que-le-site-wikileaks-ne-soit-plus-heberge-en-france_1448661_651865.html|titre=L'hébergement de WikiLeaks en France menacé|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 décembre 2010}}.</ref>. » Le {{date|6|décembre|2010}}, la justice française, se fondant sur la loi de 2006 relative à la confiance dans l'économie numérique, estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire est nécessaire. Aucune plainte n'a, à cette date, été déposée en France contre ''WikiLeaks''<ref name="monde_ovh">{{Lien web| titre =La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks| url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/06/la-justice-francaise-n-interdit-pas-a-ovh-d-heberger-wikileaks_1449850_1446239.html| en ligne le =6 décembre 2010| citation =la justice a estimé qu'une décision en référé ne pouvait être prise, et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire était nécessaire. [...] aucune plainte n'a pour l'heure été déposée en France contre WikiLeaks.}}</ref> ; et OVH déclare n'avoir reçu aucune ''notification de contenu manifestement illicite'' à transmettre à l'hébergeur de ''WikiLeaks''<ref>[http://forum.ovh.com/showthread.php?t=65710 forum.ovh.com] : le cas wikileaks, la suite.</ref>.


=== {{Pays|Italie}} ===
=== {{Pays|Italie}} ===
[[Fichier:Franco Frattini on March 29, 2010.jpg|thumb|upright=0.4|''Franco Frattini'', ministre italien des Affaires étrangères.]]
[[Fichier:Franco Frattini on March 29, 2010.jpg|vignette|upright=0.4|''Franco Frattini'', ministre italien des Affaires étrangères.]]


* Le ministre italien des Affaires étrangères, [[Franco Frattini]], a qualifié la fuite de « 11-Septembre de la diplomatie mondiale », après avoir déclaré que la fuite était une « activité criminelle qui a déjà fait l'objet de poursuites dans dix pays »<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/28/97001-20101128FILWWW00168-wikileaks-11-sept-de-la-diplomatie.php|titre=WikiLeaks : “11-sept. de la diplomatie”|éditeur=''[[Le Figaro]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Le [[ministre italien des Affaires étrangères]], [[Franco Frattini]], a qualifié la fuite de « 11-Septembre de la diplomatie mondiale », après avoir déclaré que la fuite était une « activité criminelle qui a déjà fait l'objet de poursuites dans dix pays »<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/28/97001-20101128FILWWW00168-wikileaks-11-sept-de-la-diplomatie.php|titre=WikiLeaks : “11-sept. de la diplomatie”|éditeur=''[[Le Figaro]]''|date=28 novembre 2010}}.</ref>.
* Le ministre italien de la Défense, [[Ignazio La Russa]], a qualifié les fuites de « piètres ragots »<ref name="express" />.
* Le [[ministre italien de la Défense]], [[Ignazio La Russa]], a qualifié les fuites de « piètres ragots »<ref name="express" />.


=== {{Pays|Iran}} ===
=== {{Pays|Iran}} ===
* Le président iranien [[Mahmoud Ahmadinejad]] (cf. photo supra) a affirmé que « ces documents ont été préparés et diffusés par le gouvernement américain selon un plan et dans un objectif précis. Ils font partie d'une campagne de guerre de l'information, mais n'auront pas l'impact politique désiré »<ref name="express">{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/wikileaks-obama-pour-le-moins-mecontent_940838.html|titre=WikiLeaks : Obama “pour le moins mécontent”|éditeur=''[[L'Express]]''|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* Le président iranien [[Mahmoud Ahmadinejad]] (cf. photo supra) a affirmé que « ces documents ont été préparés et diffusés par le gouvernement américain selon un plan et dans un objectif précis. Ils font partie d'une campagne de guerre de l'information, mais n'auront pas l'impact politique désiré »<ref name="express">{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/wikileaks-obama-pour-le-moins-mecontent_940838.html|titre=WikiLeaks : Obama “pour le moins mécontent”|éditeur=''[[L'Express]]''|date=29 novembre 2010}}.</ref>.
* L'Iran a bloqué les sites Internet d'organisations médiatiques relayant des informations concernant le président Ahmadinejad, dont celui du quotidien ''[[El País]]''<ref>{{pt}} {{Lien web|url=http://jn.sapo.pt/PaginaInicial/Mundo/interior.aspx?content_id=1745699|titre=Irão bloqueia acesso ao "El País" depois de notícia sobre bofetada a Ahmadinejad|éditeur=''[[Jornal de Noticias]]''|date=31 décembre 2010}}</ref>.
* L'Iran a bloqué les sites Internet d'organisations médiatiques relayant des informations concernant le président Ahmadinejad, dont celui du quotidien ''[[El País]]''<ref>{{pt}} {{Lien web|url=https://jn.sapo.pt/PaginaInicial/Mundo/interior.aspx?content_id=1745699|titre=Irão bloqueia acesso ao "El País" depois de notícia sobre bofetada a Ahmadinejad|éditeur=''[[Jornal de Noticias]]''|date=31 décembre 2010}}</ref>.


=== {{Pays|Japon}} ===
=== {{Pays|Japon}} ===
[[Fichier:Seiji Maehara Nov 18, 2005.JPG|thumb|left|upright=0.4|Seiji Maehara, ministre japonais des Affaires étrangères (photo 2005).]]
[[Fichier:Seiji Maehara Nov 18, 2005.JPG|vignette|gauche|upright=0.4|Seiji Maehara, ministre japonais des Affaires étrangères (photo 2005).]]


* Le ministre japonais des Affaires étrangères, [[Seiji Maehara]], estime que WikiLeaks a « volé ces documents et les a publiés, je ne distingue aucun aspect positif dans cet acte », a t-il poursuivi. « C'est scandaleux, c'est un acte criminel »<ref name="reactions1" />.
* Le ministre japonais des Affaires étrangères, [[Seiji Maehara]], estime que WikiLeaks a « volé ces documents et les a publiés, je ne distingue aucun aspect positif dans cet acte », a-t-il poursuivi. « C'est scandaleux, c'est un acte criminel »<ref name="reactions1" />.


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=== {{Pays|Russie}} ===
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[[Fichier:Mikhail Fradkov (Brasília, 04 April 2006).jpeg|thumb|upright=0.4|[[Mikhaïl Fradkov]] en (photo 2006).]]
[[Fichier:Mikhail Fradkov (Brasília, 04 April 2006).jpeg|vignette|upright=0.4|[[Mikhaïl Fradkov]] en (photo 2006).]]
* Le directeur du [[Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie]] [[Mikhaïl Fradkov]], a déclaré que « ces données constituent une matière première riche à analyser »<ref name="reactions2">{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hxo-2s9KAgE2ZQP02k6HQIlqNlnQ?docId=CNG.c19eae07cf59466e94963008381db084.201|titre=WikiLeaks : nouvelles révélations en suspens, le site piraté|auteur=Shaun Tandon|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|date=30 novembre 2010}}.</ref>.
* Le directeur du [[Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie]] [[Mikhaïl Fradkov]], a déclaré que « ces données constituent une matière première riche à analyser »<ref name="reactions2">{{Lien web|url=http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hxo-2s9KAgE2ZQP02k6HQIlqNlnQ?docId=CNG.c19eae07cf59466e94963008381db084.201|titre=WikiLeaks : nouvelles révélations en suspens, le site piraté|auteur=Shaun Tandon|éditeur=[[Agence France-Presse|AFP]]|date=30 novembre 2010}}.</ref>.
* Le président russe [[Dmitri Medvedev]] a critiqué les États-Unis : « Ces fuites sont instructives et montrent au monde entier le cynisme des appréciations et des raisonnements qui dominent dans la politique étrangère [des États-Unis] », a-t-il dit<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/fuites-de-wikileaks-medvedev-pointe-le-cynisme-de-la-diplomatie-americaine_1448676_3210.html|titre=Fuites de WikiLeaks : Medvedev pointe le “cynisme” de la diplomatie américaine|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 décembre 2010}}</ref>.
* Le président russe [[Dmitri Medvedev]] a critiqué les États-Unis : « Ces fuites sont instructives et montrent au monde entier le cynisme des appréciations et des raisonnements qui dominent dans la politique étrangère [des États-Unis] », a-t-il dit<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/fuites-de-wikileaks-medvedev-pointe-le-cynisme-de-la-diplomatie-americaine_1448676_3210.html|titre=Fuites de WikiLeaks : Medvedev pointe le “cynisme” de la diplomatie américaine|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=3 décembre 2010}}</ref>.


=== OTAN ===
=== OTAN ===
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=== Entreprises tierces ===
=== Entreprises tierces ===
* Le site [[Paypal]] a gelé les avoirs de WikiLeaks et a bloqué la possibilité de faire des dons à l'organisation<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://edition.cnn.com/2010/US/12/04/wikileaks.pay.pal|éditeur=''[[Cable News Network|CNN.com]]''|titre=WikiLeaks loses PayPal revenue service|date=5 décembre 2010|auteur=The CNN Wire Staff}}</ref>.
* Le site [[Paypal]] a gelé les avoirs de WikiLeaks et a bloqué la possibilité de faire des dons à l'organisation<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://edition.cnn.com/2010/US/12/04/wikileaks.pay.pal|éditeur=''[[Cable News Network|CNN.com]]''|titre=WikiLeaks loses PayPal revenue service|date=5 décembre 2010|auteur=The CNN Wire Staff}}</ref>.
* La société Tableau Software a cessé de supporter WikiLeaks sous la pression de [[Joseph Lieberman]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/dec/03/wikileaks-tableau-visualisation-joe-lieberman|éditeur=''[[The Guardian]]''|titre=WikiLeaks cables visualisation pulled after pressure from Joe Lieberman|date=3 décembre 2010}}</ref>.
* La société Tableau Software a cessé de supporter WikiLeaks sous la pression de [[Joseph Lieberman]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/dec/03/wikileaks-tableau-visualisation-joe-lieberman|éditeur=''[[The Guardian]]''|titre=WikiLeaks cables visualisation pulled after pressure from Joe Lieberman|date=3 décembre 2010}}</ref>.
* [[Amazon.com]], qui hébergeait une partie du site de WikiLeaks, a retiré ces données de ses serveurs<ref>{{Lien web|url=http://www.numerama.com/magazine/17507-amazon-n-heberge-plus-wikileaks-apres-des-pressions-politiques-et-commerciales.html|éditeur=''[[Numerama]]''|titre=Amazon n'héberge plus Wikileaks après des pressions politiques et commerciales|date=1{{er}} décembre 2010|auteur=Guillaume Champeau}}</ref>.
* [[Amazon.com]], qui hébergeait une partie du site de WikiLeaks, a retiré ces données de ses serveurs<ref>{{Lien web|url=http://www.numerama.com/magazine/17507-amazon-n-heberge-plus-wikileaks-apres-des-pressions-politiques-et-commerciales.html|éditeur=''[[Numerama]]''|titre=Amazon n'héberge plus Wikileaks après des pressions politiques et commerciales|date=1{{er}} décembre 2010|auteur=Guillaume Champeau}}</ref>.
* La banque postale suisse [[PostFinance]] a fermé le compte bancaire de [[Julian Assange]]<ref>{{Lien web|url=http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/WikiLeaks:_Obama_devrait_renoncer_a_ses_fonctions_selon_Assange.html?cid=28958706|éditeur=''[[Swissinfo]]''|titre=WikiLeaks : PostFinance ferme le compte de Julian Assange|date=6 décembre 2010}}</ref>.
* La banque postale suisse [[PostFinance]] a fermé le compte bancaire de [[Julian Assange]]<ref>{{Lien web|url=http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/WikiLeaks:_Obama_devrait_renoncer_a_ses_fonctions_selon_Assange.html?cid=28958706|éditeur=''[[Swissinfo]]''|titre=WikiLeaks : PostFinance ferme le compte de Julian Assange|date=6 décembre 2010}}</ref>.
* Les émetteurs de cartes de crédit [[Visa (carte bancaire)|Visa]] et [[Mastercard]] ont annoncé bloquer l'usage de leurs produits pour faire des dons à WikiLeaks<ref>{{Lien web|url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20101207trib000580389/mastercard-et-visa-stoppent-les-paiements-a-wikileaks.html|éditeur=''[[La Tribune (France)|La Tribune]]''|titre=Mastercard et Visa stoppent les paiements à Wikileaks|date=7 décembre 2010|auteur=Séverine Sollier}}</ref>.
* Les émetteurs de cartes de crédit Visa et [[Mastercard]] ont annoncé bloquer l'usage de leurs produits pour faire des dons à WikiLeaks<ref>{{Lien web|url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20101207trib000580389/mastercard-et-visa-stoppent-les-paiements-a-wikileaks.html|éditeur=''[[La Tribune (France)|La Tribune]]''|titre=Mastercard et Visa stoppent les paiements à Wikileaks|date=7 décembre 2010|auteur=Séverine Sollier}}</ref>.
* Le nom de domaine wikileaks.org a été désactivé par [[EveryDNS]], qui a invoqué des attaques menaçant son réseau<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/wikileaks-org-abandonne-par-son-fournisseur-de-nom-de-domaine_1448365_3210.html|éditeur=''[[Le Monde]]''|titre=WikiLeaks abandonné par son fournisseur de noms de domaine|date=3 décembre 2010}}</ref>.
* Le nom de domaine wikileaks.org a été désactivé par [[EveryDNS]], qui a invoqué des attaques menaçant son réseau<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/wikileaks-org-abandonne-par-son-fournisseur-de-nom-de-domaine_1448365_3210.html|éditeur=''[[Le Monde]]''|titre=WikiLeaks abandonné par son fournisseur de noms de domaine|date=3 décembre 2010}}</ref>.


Plusieurs de ces sociétés ont par la suite été victimes d'[[Attaque par déni de service|attaques par déni de service]] sur leurs sites Internet. Ces attaques ont été revendiquées par l'[[Operation Payback]] du groupe [[Anonymous (communauté)|Anonymous]].
Plusieurs de ces sociétés ont par la suite été victimes d'[[Attaque par déni de service|attaques par déni de service]] sur leurs sites Internet. Ces attaques ont été revendiquées par l'[[Operation Payback]] du groupe [[Anonymous (communauté)|Anonymous]].
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* {{en}} [http://www.wikileaks.org/cablegate.html « Secret US Embassy Cables »], ''[[WikiLeaks]]''.
* {{en}} [http://www.wikileaks.org/cablegate.html « Secret US Embassy Cables »], ''[[WikiLeaks]]''.
* {{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/the-us-embassy-cables « The US embassy cables »], ''[[The Guardian]]''.
* {{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/the-us-embassy-cables « The US embassy cables »], ''[[The Guardian]]''.
* {{en}} [http://www.nytimes.com/interactive/world/statessecrets.html « State's Secrets »], ''[[The New York Times]]''.
* {{en}} [https://www.nytimes.com/interactive/world/statessecrets.html « State's Secrets »], ''[[The New York Times]]''.
* {{en}} [http://www.spiegel.de/international/topic/wikileaks_diplomatic_cables/ « WikiLeaks Diplomatic Cables »], ''[[Der Spiegel]]''.
* {{en}} [http://www.spiegel.de/international/topic/wikileaks_diplomatic_cables/ « WikiLeaks Diplomatic Cables »], ''[[Der Spiegel]]''.
* [http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/ « Les documents WikiLeaks »], ''[[Le Monde]]'' ([http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/visuel/2010/12/06/wikileaks-lire-les-memos-diplomatiques_1449709_1446239.html visuel interactif]).
* [https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/ « Les documents WikiLeaks »], ''[[Le Monde]]'' ([https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/visuel/2010/12/06/wikileaks-lire-les-memos-diplomatiques_1449709_1446239.html visuel interactif]).
* {{es}} [http://www.elpais.com/documentossecretos/ « Los documentos secretos de Wikileaks »], ''[[El País]]''.
* {{es}} [http://www.elpais.com/documentossecretos/ « Los documentos secretos de Wikileaks »], ''[[El País]]''.
* {{no}} [http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/wikileaks/ « De amerikanske ambassade-dokumentene »], ''[[Aftenposten]]''.
* {{no}} [http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/wikileaks/ « De amerikanske ambassade-dokumentene »], ''[[Aftenposten]]''.
* {{en}} [http://www.cabledrum.net/ « cabledrum.net »], Moteur de recherche sur câbles de Wikileaks
* {{en}} [https://web.archive.org/web/20120222035349/http://www.cabledrum.net/ « cabledrum.net »], Moteur de recherche sur câbles de Wikileaks


{{Portail|sécurité de l'information|renseignement|années 2010|relations internationales}}
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[[Catégorie:Document classifié]]
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[[Catégorie:Politique étrangère des États-Unis]]
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[[Catégorie:Scandale Gate]]


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[[no:WikiLeaks#Publiseringen av USAs diplomatmeldinger]]

Dernière version du 24 avril 2024 à 21:07

Les révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks (WikiLeaks Cablegate ou Cablegate en anglais) sont la diffusion de mémos confidentiels de la diplomatie des États-Unis par le site internet lanceur d'alerte WikiLeaks.

Ce sont 243 270 dépêches diplomatiques envoyées au siège du département d'État des États-Unis à Washington, et 8 017 directives envoyées aux missions diplomatiques américaines de par le monde, soit un total de 251 287 télégrammes, comprenant 261 276 536 mots, qui commencent à être diffusés à partir du [1], puis en intégralité le .

Jusqu'à leur publication intégrale du ces documents étaient préfiltrés par WikiLeaks puis filtrés et mis sous une forme journalistique par les médias partenaires (cf. infra), afin de préserver la sécurité des personnes impliquées et de rendre les informations plus compréhensibles par le grand public. Ils étaient ensuite diffusés quasi simultanément sur le site de WikiLeaks et dans les médias partenaires, selon une chronologie et une logique thématique entretenant la curiosité des lecteurs.

Classification et données clés[modifier | modifier le code]

Les principales caractéristiques de ces télégrammes sont synthétisées sur la page Cable Viewer du site WikiLeaks[2].

Classification officielle des documents[modifier | modifier le code]

La classification de ces documents, selon les règles de confidentialité du département d'État des États-Unis, est la suivante[2] :

  • 15 652 documents classés « secret » ;
  • 101 748 documents classés « confidentiel » ;
  • 133 887 documents « non classés ».

Chiffres clés[modifier | modifier le code]

  • L'Irak est le pays le plus commenté avec 15 365 télégrammes dévoilés, dont 6 677 venant de ce pays.
  • Ankara (Turquie) a émis le plus de télégrammes dévoilés, avec un total de 7 918.
  • Le ministère de l'Intérieur américain (Secretary of State office) est à l'origine de 8 017 télégrammes dévoilés.

Sujets les plus fréquents[modifier | modifier le code]

Selon le département d'État américain, les sujets les plus fréquemment discutés sont :

  • Politique extérieure : 45 451 documents
  • Politique intérieure : 122 896 documents
  • Droits de l'Homme : 55 211 documents
  • Économie : 49 044 documents
  • Terrorisme : 28 801 documents
  • Nations unies : 6 532 documents

Médias relayant et analysant un contenu sélectif des télégrammes[modifier | modifier le code]

Liste et chronologie des media partenaires[modifier | modifier le code]

Cinq premiers organes de presse ont participé depuis l'origine à l'édition des documents bruts transmis par WikiLeaks :

WikiLeaks avait négocié pendant plusieurs mois la coopération avec ces cinq organes de presse. Cent vingt journalistes de ces médias ont alors lu les télégrammes et décidé ceux qui seraient finalement publiés.

Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du Monde, indique, le , dans les colonnes du quotidien, que, « à partir du moment où cette masse de documents a été transmise, même illégalement, à WikiLeaks, et qu'elle risque donc de tomber à tout instant dans le domaine public, Le Monde a considéré qu'il relevait de sa mission de prendre connaissance de ces documents, d'en faire une analyse journalistique, et de la mettre à la disposition de ses lecteurs ». Elle poursuit en précisant que, « en commun, les cinq journaux ont soigneusement édité les textes bruts utilisés afin d'en retirer tous les noms et indices dont la divulgation pourrait entraîner des risques pour des personnes physiques », puisque, selon ses vues, « informer (...) n'interdit pas d'agir avec responsabilité » et que « transparence et discernement ne sont pas incompatibles »[3].

Une semaine plus tard, Sylvie Kauffmann, à la lumière des premières réactions, apporte de nouvelles précisions et s'inscrit en faux contre, selon son point de vue, diverses idées reçues ou contre-vérités. Elle précise par ailleurs que, à son sens, « pour l'historien comme pour le citoyen, c'est un trésor qu'il n'aura pas à attendre vingt ou trente ans, avant l'ouverture des archives », ce qui lui permet en outre, en conclusion, de mettre l'accent sur sa vision du journalisme, dont la mission pourrait consister, selon elle, à « replacer cette masse d'informations dans leur contexte, à l'analyser, à enquêter sur des points restés troubles ou incomplets, à scruter les évolutions que provoqueraient certaines révélations »[4].

Fin , un média supplémentaire, le quotidien norvégien Aftenposten, se serait procuré la totalité des 251 287 télégrammes diplomatiques en vue de les exploiter en dehors de toute contrainte partenariale avec WikiLeaks[5]. De même, le , le journal russe Novaïa Gazeta s'est vu accorder l'accès aux documents détenus par WikiLeaks dans le but de publier des informations sur la corruption en Russie[6].

Après ces deux cas précurseurs isolés, une deuxième vague de media a alors eu accès aux fuites du Cablegate, à partir de début 2011, afin notamment d'accélérer la diffusion des documents (cf infra) :

Rythme et logique de diffusion[modifier | modifier le code]

La diffusion des télégrammes diplomatiques a commencé le , avec un communiqué précisant : « les câbles diplomatiques seront publiés par étapes au cours des prochains mois. Les sujets traités par ces câbles sont tellement importants et leur répartition géographique si vaste, que procéder autrement n’aurait pas rendu justice à ces documents. ».

Les télégrammes comportant des informations mettant en danger des personnes font l'objet de décision de non-diffusion, ou parfois de retrait a posteriori.

À partir de janvier 2011, WikiLeaks a souhaité diffuser davantage de documents, plus rapidement. Pour cela, il a élargi son partenariat avec de nouveaux medias en Allemagne, Belgique, Danemark, France, Norvège[7], Pays-Bas, Suède[7], Suisse[8] (cf supra).

Julian Assange, principal porte-parole de WikiLeaks depuis 2007.
Extrait de chronologie de diffusion du Cablegate
sur le site de WikiLeaks.
Télégrammes
diffusés
Date
Nombre
de jours
Moyenne
quotidienne
Observations
? 1 ? début de publication
243 2 121 par jour non significatif
1 947 33 59 par jour
2 874 65 44 par jour
5 030 91 55 par jour
5 939 112 53 par jour
251 287 intégralité des télégrammes

Au , WikiLeaks avait publié sur son site 5 939 télégrammes[2], soit une moyenne de 53 documents par jour environ, depuis le début de la diffusion, 112 jours auparavant.

Le , Wikileaks publie l'intégralité des 251 287 télégrammes en sa possession tels quels.

Contenu des télégrammes[modifier | modifier le code]

Les télégrammes du Cablegate, traitent dans un style diplomatique[9], de nombreux sujets relatifs à des personnalités et à des situations nationales ou internationales.

Leaders mondiaux[modifier | modifier le code]

Des diplomates, principalement américains, ont émis des critiques acerbes, des révélations compromettantes et des accusations contre plusieurs leaders et décideurs étrangers[10],[11].

Leaders africains[modifier | modifier le code]

  • Zine el-Abidine Ben Ali, alors président tunisien en exercice, est décrit comme un dictateur corrompu, avide de pouvoir[12], laissant son pays sous la coupe de sa famille et de sa belle-famille Trabelsi encore plus avide[13].
  • Omar Bongo, ex-président gabonais, aurait détourné 28 millions d'euros de la Banque des États de l’Afrique centrale ; cet argent aurait profité à des partis politiques français, et plus précisément à Nicolas Sarkozy. L'ambassadeur américain à qui un fonctionnaire aurait donné cette information n'a pas été en mesure de vérifier sa véracité[14].
  • Omar el-Béchir, président soudanais, est accusé d'avoir détourné neuf milliards de dollars, qui seraient en partie chez Lloyds Banking Group, selon Luis Moreno Ocampo[15].
  • Mouammar Khadafi, ex-président libyen, « dépend de manière excessive d'un petit noyau dur d'hommes de confiance »[10] ; il est « bizarre » ; mais il a conservé son pouvoir depuis plus de quatre décennies en ne cessant de manipuler et de contrôler les tribus libyennes et leurs chefs[16]. Par ailleurs, les enfants de Kadhafi sont décrits comme des voyous : « personne ne peut contrarier ou refuser quelque chose à de telles personnes sans en subir les conséquences, notamment sur les questions liées à l'argent »[17]. Enfin, Mariah Carey, Beyonce et Usher ont joué pour Kadhafi et sa famille en 2008 et 2009, contre d'importants cachets[18].
  • Mohammed Hosni Moubarak, président égyptien est « un réaliste véritable et expérimenté, un conservateur inné et prudent qui n'a que peu de temps à consacrer à des objectifs idéalistes » ; il est « profondément sceptique à l'égard du rôle des États-Unis dans la promotion de la démocratie »[19].
  • Robert Mugabe, président zimbabwéen, a refusé en 2000 une proposition de Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, visant à se retirer du pouvoir en contrepartie d'un asile politique et de compensations financières[20],[21].

Leaders américains[modifier | modifier le code]

  • Barack Obama, président des États-Unis, « regarde vers l’Est [l'Asie] plutôt que l’Ouest » et « n’a pas de sentiments pour l’Europe », selon ses propres diplomates[11].
  • Sebastián Piñera, président du Chili, est qualifié par l'ex-ambassadeur américain Paul Simons de « déterminé et compétiteur, [poussant] ses affaires comme en politique jusqu'aux limites de la loi et de l'éthique »[22].

Leaders asiatiques[modifier | modifier le code]

  • Kim Jong-il, alors leader nord-coréen encore en exercice, serait un « vieillard infirme marqué physiquement et psychologiquement par une attaque cérébrale ».

Leaders du Moyen-Orient[modifier | modifier le code]

Leaders du Proche-Orient[modifier | modifier le code]

  • Recep Tayyip Erdoğan, premier ministre turc, « se méfie de tout le monde, craint de perdre le pouvoir » et « s'est entouré d'un cercle de conseillers qui le flattent mais le méprisent »[24].
  • Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien, est « élégant et charmant », selon un télégramme écrit par l'ambassade d'Égypte, « mais ne tient jamais ses promesses »[25] ; ou Sarkozy à Obama : "Netanyahou est un menteur", "Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", a lancé le président français. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", a rétorqué Barack Obama (03/11/2011).
  • Ali Abdullah Saleh, président yéménite, est jugé « dédaigneux » et « impatient »[10].

Leaders européens[modifier | modifier le code]

Leaders océaniens[modifier | modifier le code]

Politiques extérieures[modifier | modifier le code]

Politique extérieure américaine[modifier | modifier le code]

  • Le , WikiLeaks a rendu publique une liste secrète de sites industriels et d'infrastructures sensibles, à travers le monde, que les États-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte « affecterait de manière significative » la sécurité américaine. Cette liste datait de [30].
  • Les États-Unis ont tenté de renvoyer des prisonniers du camp de Guantánamo dans d'autres pays notamment en échange d'une rencontre d'officiels slovènes avec Barack Obama[31] ou encore en échange d'argent[32].
  • La secrétaire d'État des États-Unis Hillary Clinton a émis une directive demandant aux diplomates de recueillir de l'information biométrique sur le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et sur d'autres dirigeants de l'ONU, incluant des mots de passe, des numéros de cartes de crédit et des numéros de téléphone personnels[33].

Politique extérieure britannique[modifier | modifier le code]

Politique extérieure française[modifier | modifier le code]

  • Il est révélé que Nicolas Sarkozy a envisagé de participer à une coalition militaire en Irak[28].
  • Au terme de l'affaire Clotilde Reiss, un conseiller de l'Élysée révèle que le rôle joué par les autorités syriennes dans la libération de l'otage, louangé par la France, relève de la manipulation médiatique : « bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit », déclare-t-il[36].

Politiques intérieures[modifier | modifier le code]

Politique intérieure algérienne[modifier | modifier le code]

  • Le , El País diffuse des télégrammes des , et issus des ambassadeurs Robert Stephen Ford et David D. Pearce. Ces télégrammes dénoncent une Algérie « fragile et malade » de sa corruption aux plus hauts niveaux et d'une économie inefficace[37],[38].
  • La corruption au sein de l'entreprise nationale Sonatrach est pointée[39].

Politique intérieure canadienne[modifier | modifier le code]

  • L'ex-directeur du Service canadien du renseignement de sécurité, Jim Judd, déplore dans une conversation avec un conseiller du Département d'État des États-Unis qu'un tribunal canadien ait exigé que soit rendue publique une vidéo d'un interrogatoire d'Omar Khadr. Il estime que la vidéo créerait « une montée du sentiment antiaméricain » et un « outrage moral mené à son paroxysme, une spécialité canadienne », ajoutant que les tribunaux et les citoyens canadiens avaient une vision du monde « à la Alice au pays des merveilles »[40].
  • En 2010 et en 2011, des responsables du gouvernement des États-Unis ont appliqué d'importantes pressions sur le gouvernement du Canada pour qu'il adopte une loi sur le copyright qui comprend plusieurs mesures en vigueur aux États-Unis. De plus, le ministre responsable d'Industrie Canada à cette époque, Maxime Bernier, aurait transmis une copie du projet de loi aux autorités américaines[41]

Politique intérieure chinoise[modifier | modifier le code]

Politique intérieure grecque[modifier | modifier le code]

  • L'ambassadeur des États-Unis à Athènes, Charles Ries, décrit le paysage médiatique grec en 2006 ainsi : « À première vue, les médias grecs peuvent ressembler aux médias américains, avec un mélange de quotidiens sérieux et de tabloïds, des télévisions nationales et régionales, des stations de radios et des garanties constitutionnelles de la liberté de la presse. Une observation plus approfondie révèle une industrie médiatique contrôlée par des magnats (tycoons), dont les autres entreprises à succès leur permettent de financer leurs activités déficitaires dans les médias. Ces activités leur permettent d'exercer une influence politique et économique. » Quant aux relations entre médias, monde des affaires et gouvernement, « elles sont plus compliquées et incestueuses qu'entre les dieux, les demi-dieux et les hommes dans les mythes grecs »[43].

Politique intérieure japonaise[modifier | modifier le code]

  • Le Japon crée son premier service de renseignement extérieur, sur le modèle de la CIA américaine ou du MI6 britannique, avec comme cibles prioritaires « la Chine et la Corée du Nord, ainsi que la collecte d'informations pour prévenir toute attaque terroriste »[44].

Politique intérieure moldave[modifier | modifier le code]

  • Entre l'annonce de son départ comme président de la Moldavie et sa démission, Vladimir Voronin a proposé jusqu'à 10 millions de dollars à Marian Lupu afin qu'ils forment une coalition dans laquelle Voronin serait président du Parlement et Lupu président de la République. Cette conversation est successivement abordée à l'ambassade américaine avec les deux hommes[45].

Politique intérieure nicaraguayenne[modifier | modifier le code]

Daniel Ortega
  • Selon l'ancien ambassadeur des États-Unis à Managua, Paul Trivelli, le président nicaraguayen Daniel Ortega et le Front sandiniste de libération nationale reçoivent régulièrement de l'argent des cartels de la drogue pour financer les campagnes électorales au Nicaragua et auraient traité avec le trafiquant colombien Pablo Escobar en 1984 pour lui donner asile. En échange de cet argent, le président Ortega ordonne aux juges de remettre en liberté les trafiquants arrêtés par les forces de sécurité. En 2008, on signale que les responsables gouvernementaux nicaraguayens reçoivent « des valises pleines d'argent » lors de leurs voyages officiels au Venezuela[46].

Politique intérieure libanaise[modifier | modifier le code]

  • Nabih Berry, dirigeant du Amal recevrait de l’Iran 400 000 dollars américains par mois, le mouvement Amal dément[47],[48].

Politique intérieure libyenne[modifier | modifier le code]

  • Après bien des volte-face de la part de Mouammar Kadhafi et des inquiétudes de la diplomatie américaine, la Libye a, en , fait transférer 5,2 kilos d'uranium enrichi à la Russie à la suite d'un accord avec les États-Unis en 2003 concernant la fin de ses programmes d'armes de destruction massive[49].

Politique intérieure nigériane[modifier | modifier le code]

  • Les câbles dévoilent une forte infiltration des grands ministères du gouvernement du Nigeria par la compagnie pétrolière Shell. Une ex-dirigeante de la division Afrique subsaharienne de Shell affirme que la firme « sait tout ce qui se fait dans ces ministères »[50].
  • Poursuivi pour 75 millions de dollars par le gouvernement nigérian, le géant pharmaceutique Pfizer aurait tenté de faire tomber les accusations en mettant le procureur général sous la loupe de détectives privés à la recherche de preuves de corruption[51].

Terrorisme et confrontations internationales[modifier | modifier le code]

Attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Situation iranienne[modifier | modifier le code]

roi Abdallah d'Arabie saoudite
  • Les documents mettent au jour une forte méfiance des pays arabes envers l'Iran, et des pressions de leur part en faveur d'une intervention militaire pour contrer le programme nucléaire iranien[25],[54],[55]. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite aurait entre autres pressé Washington à plusieurs reprises d'attaquer les installations nucléaires iraniennes[56].
  • Un correspondant iranien aurait déclaré à l'ambassade des États-Unis d'Ashgabat que lors de l'élection présidentielle iranienne de 2009, Mir Hossein Moussavi a reçu environ 26 millions (ou 61 %) des 42 millions de suffrages exprimés lors des élections, suivi par Mehdi Karroubi (10-12 millions de voix) et que Mahmoud Ahmadinejad a reçu un maximum de 4-5 millions de voix, le reste allant à Mohsen Rezai[57].
  • Les services secrets américains pensent que l'Iran a obtenu de la Corée du Nord, dans les années 2000, dix-neuf missiles d'une portée plus grande que ce qui est publiquement admis par l'administration américaine. Désignés comme des missiles BM25 Musudan, ils auraient une portée de plus de 3 000 km. Les sources de renseignement disent que ces missiles balistiques basés sur un missile mer-sol balistique stratégique soviétique serviraient de base à la conception d'engins plus performants[58].
  • Des messages affirment que le Croissant-Rouge iranien est contrôlé activement par le gouvernement de cet État et qu'il est impliqué dans le trafic d'armes et la collecte de renseignements pour le compte de l'Iran au Liban et en Irak[59].

Guerre d'Afghanistan[modifier | modifier le code]

  • L'Iran augmente son influence dans tous les azimuts en Afghanistan et aiderait des factions de talibans à condition qu'elles ne soient pas affiliées au mollah Omar[60].
  • Les diplomates critiquent durement les opérations militaires britanniques en Afghanistan[23].
Ahmad Zia Massoud
  • Selon un télégramme de l'ambassade à Kaboul, le vice-président afghan Ahmad Zia Massoud a été découvert avec 52 millions de dollars en argent comptant aux Émirats arabes unis. Il a « par la suite été autorisé à conserver l'argent sans en révéler l'origine ou la destination ». La découverte a été faite par les autorités locales conjointement avec la Drug Enforcement Administration[61].
  • Des officiels américains ont demandé en 2007 à l'Allemagne de ne pas inculper des agents de la CIA ayant kidnappé un ressortissant allemand, confondu avec un homonyme, qui a été torturé des mois dans une prison en Afghanistan[62].

Israël et le nucléaire syrien et iranien[modifier | modifier le code]

  • Israël serait à l'origine du virus informatique Stuxnet qui aurait mis hors service le cinquième des centrifugeuses iraniennes et qui aurait également touché l'Inde, l'Indonésie et le Pakistan[63].
  • Israël aurait bombardé un réacteur nucléaire syrien à Al-Kibar le , quelques jours avant sa mise en service[63].

Affaires et scandales[modifier | modifier le code]

Affaires relatives à l'Afrique du Sud[modifier | modifier le code]

  • L'Afrique du Sud aurait servi comme point de transit pour expédier des armes anti-émeutes chinoises avant la crise politique de 2009 à Madagascar qui a chassé Marc Ravalomanana du pouvoir,
  • Le Comité national de contrôle des armes conventionnelles aurait aussi autorisé la vente de matériel anti-émeutes à Madagascar, pour un montant de 2,3 millions de rands (230 000 euros), en 2009[64].

Affaires relatives à l'Allemagne[modifier | modifier le code]

  • Berry Smutny, patron du fabricant allemand de satellites OHB-System, aurait indiqué fin 2009 à un diplomate américain que le projet Galileo était « une idée stupide » et « un gaspillage de l’argent des contribuables européens ». Il aurait aussi expliqué que Galileo était une idée de la France pour affranchir le pays du GPS américain dans ses opérations militaires. Smutny a démenti ces propos mais a cependant été suspendu de ses fonctions. En , OHB-System a tout de même décroché auprès de la Commission européenne une commande de 566 millions d'euros pour 14 satellites destinés à Galileo, aux dépens d'Astrium[65].

Affaires relatives à la Belgique[modifier | modifier le code]

  • Peter Praet, directeur de la Banque nationale de Belgique et actuel candidat au directoire de la Banque centrale européenne aurait confié en 2008 à des conseillers de l'ambassade américaine de Bruxelles que les autorités néerlandaises ne voulaient pas d'une reprise de la banque Fortis par la Deutsche Bank. Praet aurait ajouté : « Fortis souffrait d'un management faible », alors que la « KBC était une banque bien gérée » et « Les Pays-Bas prenant ainsi la Belgique par surprise »[66]. Dans le même sens, le chef de cabinet de Didier Reynders, décrivait la banque Fortis comme celle « de l'establishment » et dont les actionnaires ne devaient rien attendre du gouvernement ; selon lui, « le parti socialiste profitait de cette crise « pour jouer sur la peur des citoyens » et l’employer contre le MR dans sa course à la primauté politique en Wallonie »[66].

Affaires relatives à la Chine[modifier | modifier le code]

  • L'Occident et les voisins asiatiques de la Chine sont inquiets de l'essor du nationalisme de celle-ci que le gouvernement chinois utilise pour ses objectifs politiques[67].
  • Les mémos diplomatiques révèlent une Chine de plus en plus distante, voire exaspérée de la Corée du Nord. Elle ne s'oppose pas à la réunification de la Corée, affirme que Pyongyang agit comme un « enfant gâté » et qu'elle est « allée trop loin » dans sa quête de l'arme nucléaire[68].
  • Un contact chinois a affirmé à l'ambassade à Pékin que le gouvernement chinois était responsable de l'opération Aurora[56] et que celle-ci était de nature strictement politique en visait essentiellement des dissidents. La question du contournement de la censure d'Internet en Chine est un enjeu majeur pour la Chine, qui y voit une menace des États-Unis pour sa stabilité[69].
  • Des agents du gouvernement chinois ont mené une campagne coordonnée de sabotage informatique ciblant les États-Unis et leurs alliés occidentaux[56], opération nommée GhostNet par les médias.
  • La Chine a payé la police népalaise afin qu'elle arrête les Tibétains tentant de quitter le territoire chinois[70].
  • Le gouvernement chinois a «considérablement augmenté» le risque d'un accident nucléaire en optant pour des technologies bon marché qui auront 100 ans lorsque des dizaines de ses réacteurs atteindront la fin de leur durée de vie[71].

Affaires relatives au Congo-Kinshasa[modifier | modifier le code]

  • Le , le journal néerlandophone belge De Standaard publie des télégrammes diplomatiques américains divulgués par WikiLeaks, selon lesquels en 2009, le président de la République Joseph Kabila aurait versé des pots-de-vin de 200 000 USD à plusieurs membres du Bureau de l’Assemblée nationale pour pousser Vital Kamerhe a démissionner de son poste de président de cette l’Assemblée, à l’époque[72].

Affaires relatives à l'Espagne[modifier | modifier le code]

  • Selon les autorités marocaines, Ceuta et Melilla seraient des points de destination et de transit pour une partie du narco-trafic qui circule dans le territoire marocain, à destination de l'Europe[73].

Affaires relatives aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Anders Fogh Rasmussen en 2010

Affaires relatives à l'Inde[modifier | modifier le code]

  • Les États-Unis étaient au fait dès 2005 de l'usage généralisé de la torture au Jammu-et-Cachemire, sur la base d'informations transmises par le Comité international de la Croix-Rouge qui a fait mention de centaines de cas de sévices sexuels, d'électrocution et de maltraitance[75].
  • Le parti du président indien Manmohan Singh aurait corrompu des parlementaires afin d'acheter leur vote en 2008. Le montant total des pots-de-vin s'élèverait à 25 millions de dollars en argent liquide[76].

Affaires relatives au Japon[modifier | modifier le code]

  • À la suite des accidents nucléaires de Fukushima, WikiLeaks révèle que dès 2008, les États-Unis avaient reçu des informations d'un parlementaire japonais selon lequel les entreprises dissimulaient les problèmes de sécurité nucléaire. De plus, d'autres notes diplomatiques mettent en doute la compétence d'un responsable japonais de l'AIEA[77].

Affaires relatives à l'Ouganda[modifier | modifier le code]

Affaires relatives à l'Ouzbékistan[modifier | modifier le code]

Islam Karimov en 2009
  • Gulnara Karimova, la fille du président Islam Karimov, aurait la mainmise sur le marché des hydrocarbures d'Ouzbékistan, et en particulier sur 80 % du marché du gaz naturel, ce qui représente 3 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel. Karimova vit à Genève où elle est ambassadrice de son pays auprès des Nations unies[79].

Affaires relatives à la Russie[modifier | modifier le code]

Heydar Aliyev en 1997
  • Vladimir Poutine aurait prélevé une partie des profits des exportations russes d'hydrocarbures pour obtenir des leviers politiques[82].

Affaires relatives à la Tunisie[modifier | modifier le code]

  • « La corruption est un problème à la fois politique et économique. Le manque de transparence et de responsabilité qui caractérise le système politique tunisien porte aussi gravement tort à l'économie en dégradant les conditions de l'investissement et en alimentant une culture de la corruption. »[13]
  • Les abus de la famille du président Ben Ali suscitent la fureur de la population. En plus d'une montée de l'inflation et d'un fort taux de chômage, l'étalage de richesses et la corruption ne font qu'alimenter son ressentiment[13].

Relations extérieures américaines[modifier | modifier le code]

Relations américaines avec l'Algérie[modifier | modifier le code]

  • L'Algérie et les États-Unis ont amélioré leur coopération sécuritaire depuis 2007 ; Alger a secrètement autorisé des vols de reconnaissance américains pour lutter contre Al-Qaida au Maghreb islamique au-dessus du Sahel début 2010[83].

Relations américaines avec l'Allemagne[modifier | modifier le code]

Relations américaines avec le Brésil[modifier | modifier le code]

  • Malgré les dénégations officielles du Brésil qui ne dispose pas de lois spécifiques sur le terrorisme [réf. nécessaire], les services de sécurité brésiliens et américains coopèrent étroitement dans l'antiterrorisme et plusieurs personnes qui ont été interpelées dans ce cadre sont officiellement inculpées pour d'autres délits, tel le trafic de drogue, pour éviter d'attirer l'attention des médias et des fonctionnaires haut placés[85], tandis que des actions ont été menées en vue de faire participer les musulmans brésiliens à la lutte contre l'extrémisme religieux[86].

Relations américaines avec Israël[modifier | modifier le code]

  • Selon le quotidien norvégien Aftenposten, des télégrammes diplomatiques américaines révèlent des entretiens en 2009 entre des députés américains et des officiels israéliens, en vue de préparer une prochaine guerre au Moyen-Orient[87]. Ces documents feraient ressortir les préparatifs d’Israël en vue d’une autre guerre majeure dans la région, ainsi que le soutien inconditionnel de membres du Congrès, tant démocrates que républicains, dans cette préparation[87].

Relations américaines avec le Mexique[modifier | modifier le code]

Relations américaines avec la Russie[modifier | modifier le code]

Relations américaines avec la Suisse[modifier | modifier le code]

  • Les relations politiques entre la Suisse et les États-Unis sont jugées « correctes et cordiales ». Mais il manquerait toutefois à ces relations « l'intimité naturelle et la confiance qui naissent d'un combat partagé contre le fascisme ou le communisme, une langue ou une histoire communes »[90].
  • En août 2009, afin d'éviter un procès pour fraude fiscale contre UBS, la Suisse a conclu un accord secret qui prévoyait, outre la dénonciation annoncée de 4 450 clients fraudeurs, l'accueil de prisonnier de Guantanamo en Suisse et l'arrêt des activités de la firme suisse Colenco en Iran[91].

Relations américaines avec le Yémen[modifier | modifier le code]

  • Le gouvernement du Yémen aurait autorisé secrètement les forces armées des États-Unis à bombarder des camps d'Al-Qaïda, fin décembre 2009, sur son territoire et aurait fait passer ses opérations pour son œuvre[92]. Une attaque a eu lieu le à al Maajala, dans le gouvernorat d'Abyan[93].

Lobbyisme américain[modifier | modifier le code]

  • Les États-Unis ont fait pression sur la Russie afin que la nouvelle législation instaurant un système national de paiement par carte n'affecte pas les entreprises Visa et MasterCard[94].
  • La diplomatie américaine a grandement aidé Boeing à obtenir des contrats publics de Bahreïn, d'Arabie saoudite et du Bangladesh au détriment de concurrents[95].
  • Craig Roberts Stapleton, alors ambassadeur des États-Unis à Paris, a proposé de sanctionner l'Union européenne et d'appliquer des « représailles » contre les pays décourageant l'usage des semences génétiquement modifiées de Monsanto[96].
  • McDonald's a demandé au gouvernement des États-Unis de suspendre l'application de l'ALÉAC jusqu'à ce que le Salvador nomme des « juges impartiaux » dans le cadre d'une poursuite de 24 millions de dollars contre la compagnie en 2006[97]. Ce traité a été ratifié par les États-Unis le et le Salvador le [98].

Réactions[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Australie Australie[modifier | modifier le code]

  • Le ministre australien des Affaires étrangères Kevin Rudd (cf. photo supra) a condamné la fuite : « Le gouvernement australien condamne sans équivoque les actions de quiconque est responsable de la publication non autorisée d'information confidentielle et classifiée et des communications diplomatiques entre les États. »[99]
  • À la suite de l'arrestation de Julian Assange, Rudd a plutôt suggéré que « Assange n'est pas lui-même responsable de la publication non autorisée de 250 000 documents tirés du réseau de communication diplomatique des États-Unis. Les Américains en sont responsables. »[29] Cette déclaration survient alors que l'Australie a accepté de porter à Assange une aide consulaire. Rudd a aussi dit qu'il « se fichait » des critiques des diplomates américains à son égard révélées par les fuites.

Drapeau de la Belgique Belgique[modifier | modifier le code]

Drapeau du Canada Canada[modifier | modifier le code]

Lawrence Cannon, ministre canadien des Affaires étrangères.
  • Le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a déclaré le que « ce genre de fuites irresponsables est déplorable et ne sert les intérêts nationaux de personne. Leurs auteurs risquent de menacer notre sécurité nationale[101] ».
  • L'ambassadeur canadien en Afghanistan William Crosbie, anticipant la fuite imminente de ses propres déclarations, a proposé sa démission : « Si mes propres commentaires devaient devenir le centre de l'attention [...], vous devriez considérer me remplacer afin que nos relations bilatérales ne soient pas affectées indûment », a-t-il écrit au premier ministre Stephen Harper[102].
  • Thomas Flanagan a proposé sur les ondes de CBC l'assassinat de Julian Assange avant de se rétracter[102].

Drapeau de la République populaire de Chine Chine[modifier | modifier le code]

Drapeau des États-Unis États-Unis[modifier | modifier le code]

Portrait officiel de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.
L'ex-ambassadeur Carlos Pascual
  • La Maison-Blanche a déclaré que la fuite « mettait en danger les diplomates, les professionnels du renseignement et les gens à travers le monde qui aident les États-Unis à promouvoir la démocratie et un gouvernement ouvert »[31].
  • La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a déclaré : « Ceux qui liront les notes diplomatiques publiées par WikiLeaks concluront que les craintes concernant l'Iran sont fondées, largement partagées et continueront d'être le leitmotiv de la politique que nous poursuivons, avec nos partenaires, afin d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire », reconnaissant tacitement l'authenticité des informations révélées[105].
  • Le secrétaire à la Défense des États-Unis Robert Gates a affirmé que « les conséquences pour la politique étrangère sont assez modestes »[106].
  • Lors d'un discours prononcé le à l'université George Washington à Washington, Hillary Clinton a affirmé que la diffusion de câbles diplomatiques américains par WikiLeaks était le résultat d'un « vol » qui ne remettait pas en cause l'engagement des États-Unis pour la liberté d'accès à Internet.
  • L'ambassadeur des États-Unis au Mexique, Carlos Pascual, a démissionné le après une détérioration des relations diplomatiques américaines avec ce pays. La controverse remontait à la publication par WikiLeaks d'un mémorandum en décembre 2010 dans lequel l'ambassadeur critiquait l'efficacité de la guerre contre les narcotrafiquants[107].

Drapeau de la France France[modifier | modifier le code]

  • Le porte-parole du gouvernement français François Baroin a considéré comme une « menace » les publications du site WikiLeaks et a déclaré que la France est « très solidaire de l'administration américaine »[108]. Il a ajouté, à propos de WikiLeaks, lors d'une interview à la radio : « j'ai toujours pensé qu'une société transparente, c'était une société totalitaire[109] ».
  • L'ancien ministre français de la Défense Alain Juppé a estimé qu'« il est irresponsable pour se faire mousser de porter sur la place publique de telles révélations. Ce n'est pas de la transparence »[110].
Éric Besson, ministre français de l'Industrie.
  • À la suite de l'hébergement partiel de cablegate.wikileaks.org sur un serveur OVH[111], Éric Besson demande le aux autorités compétentes « quelles actions peuvent être entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France ». Octave Klaba, le fondateur d'OVH, saisit alors plusieurs juges des référés (sur requête, sans assignation) « afin qu'il(s) se prononce(nt) sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français (...) compte tenu de pressions qui commencent réellement à se faire sentir, même à Roubaix Valley[112]. » Le , la justice française, se fondant sur la loi de 2006 relative à la confiance dans l'économie numérique, estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire est nécessaire. Aucune plainte n'a, à cette date, été déposée en France contre WikiLeaks[113] ; et OVH déclare n'avoir reçu aucune notification de contenu manifestement illicite à transmettre à l'hébergeur de WikiLeaks[114].

Drapeau de l'Italie Italie[modifier | modifier le code]

Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères.

Drapeau de l'Iran Iran[modifier | modifier le code]

  • Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad (cf. photo supra) a affirmé que « ces documents ont été préparés et diffusés par le gouvernement américain selon un plan et dans un objectif précis. Ils font partie d'une campagne de guerre de l'information, mais n'auront pas l'impact politique désiré »[110].
  • L'Iran a bloqué les sites Internet d'organisations médiatiques relayant des informations concernant le président Ahmadinejad, dont celui du quotidien El País[116].

Drapeau du Japon Japon[modifier | modifier le code]

Seiji Maehara, ministre japonais des Affaires étrangères (photo 2005).
  • Le ministre japonais des Affaires étrangères, Seiji Maehara, estime que WikiLeaks a « volé ces documents et les a publiés, je ne distingue aucun aspect positif dans cet acte », a-t-il poursuivi. « C'est scandaleux, c'est un acte criminel »[103].

Drapeau du Pakistan Pakistan[modifier | modifier le code]

  • Des fausses informations concernant l'Inde ont été publiées par des médias au Pakistan à qui on a fait croire qu'ils s'agissait de télégrammes provenant de WikiLeaks. « Il s'agit là du premier cas où Wikileaks est utilisé à des fins de propagande » selon le correspondant du Guardian dans ce pays[117].

Drapeau de la Russie Russie[modifier | modifier le code]

Mikhaïl Fradkov en (photo 2006).

OTAN[modifier | modifier le code]

  • L'OTAN a décrié une fuite « illégale, irresponsable et dangereuse »[106].

Entreprises tierces[modifier | modifier le code]

  • Le site Paypal a gelé les avoirs de WikiLeaks et a bloqué la possibilité de faire des dons à l'organisation[119].
  • La société Tableau Software a cessé de supporter WikiLeaks sous la pression de Joseph Lieberman[120].
  • Amazon.com, qui hébergeait une partie du site de WikiLeaks, a retiré ces données de ses serveurs[121].
  • La banque postale suisse PostFinance a fermé le compte bancaire de Julian Assange[122].
  • Les émetteurs de cartes de crédit Visa et Mastercard ont annoncé bloquer l'usage de leurs produits pour faire des dons à WikiLeaks[123].
  • Le nom de domaine wikileaks.org a été désactivé par EveryDNS, qui a invoqué des attaques menaçant son réseau[124].

Plusieurs de ces sociétés ont par la suite été victimes d'attaques par déni de service sur leurs sites Internet. Ces attaques ont été revendiquées par l'Operation Payback du groupe Anonymous.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « WikiLeaks : Dans les coulisses de la diplomatie américaine », Le Monde,
  2. a b et c (en) Cable Viewer : Secret US Embassy Cables.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]