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{{japonais|'''Shigeru Yoshida'''|吉田 茂|''Yoshida Shigeru''|}} (né le {{date de naissance|22|septembre|1878}} – mort le {{date de décès|20|octobre|1967}}) est un [[homme d'État]] [[japon]]ais. Il a occupé une place prépondérante dans la reconstruction du Japon d'après-guerre.
{{japonais|'''Shigeru Yoshida'''|吉田 茂|''Yoshida Shigeru''|}} né le {{date de naissance|22|septembre|1878}} – mort le {{date de décès|20|octobre|1967}}; est un [[homme d'État]] [[japon]]ais. Il a occupé une place prépondérante dans la reconstruction du Japon d'après-guerre.


== Vie publique ==
== Vie publique ==
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En [[1926]], il devient vice-ministre des Affaires étrangères mais ne peut obtenir plus, en raison de l'opposition de l'armée, et se retrouve finalement ambassadeur en Italie puis au Royaume-Uni jusqu'en [[1938]]. Son séjour en Occident lui offre une nouvelle vision du monde.
En [[1926]], il devient vice-ministre des Affaires étrangères mais ne peut obtenir plus, en raison de l'opposition de l'armée, et se retrouve finalement ambassadeur en Italie puis au Royaume-Uni jusqu'en [[1938]]. Son séjour en Occident lui offre une nouvelle vision du monde.


Dès 1943 et surtout en 1944, il pressent la défaite du Japon et supporte avec d'autres hauts fonctionnaires comme [[Mamoru Shigemitsu]] ou [[Fumimaro Konoe]] la négociation de la fin de la guerre, privilégiant une prise de contact avec l'[[URSS]], projet contrarié par les [[Conférence de Potsdam|accords de Potsdam]]<ref>{{Ouvrage| langue=en| prénom1=William G.| nom1=Beasley| titre=The Rise of Modern Japan| éditeur=[[Palgrave Macmillan]]| année=2000| numéro d'édition=3| pages totales=322| passage=210| isbn=978-0-312-23373-0| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=sZ-tkcH6NBgC}}.</ref>. Son appui donné à [[Fumimaro Konoe]] qui appelait le gouvernement à faire la paix avec les Alliés lui ont valu d'être brièvement emprisonné<ref name="Harrison07">{{Ouvrage| langue=en| prénom1=Trevor| nom1=Harrison| titre=21st Century Japan| sous-titre=A New Sun Rising| éditeur=Black Rose Books Ltd| année=2007| pages totales=172| passage=52-53| isbn=978-1-55164-306-9| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0DMyk1p_bbcC}}.</ref> en {{date-|avril 1945}}. Yoshida occupe dans la reconstruction d'après-guerre une place prépondérante au Japon. Membre du [[Parti libéral du Japon (1945)|Parti libéral]] (conservateur) dont il œuvre grandement à la fondation, il devient d'abord ministre dans le cabinet de [[Kijūrō Shidehara]], puis il est élu [[Premier ministre du Japon]] en [[1946]]. Au total, il remporte avec le Parti libéral cinq fois cette fonction, de 1946 à 1947 puis de 1948 à 1954. Toutefois, son mandat de 1946 est surtout dû à son rôle de médiateur entre le [[Parlement japonais]] et l'occupant ; lors des élections de 1947, une coalition menée par les socialistes obtient la majorité, mais les dissensions internes et les scandales de corruption ramènent Yoshida au pouvoir dès 1948<ref name="Reischauer97.62">{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Edwin Oldfather |nom1=Reischauer |lien auteur1=Edwin O. Reischauer |traducteur=Richard Dubreuil |titre=Histoire du Japon et des Japonais |sous-titre=De 1945 à nos jours |tome=2 |éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]] |collection=Points. Histoire |année=1997 |passage=62-64 |isbn=978-2-02-031883-9}}.</ref>. Afin de disposer d'une majorité à la Chambre basse, il la dissout et les libéraux remportent 264 sièges (44 % des voix) aux élections, soit la majorité absolue<ref name="Reischauer97.62"/>. Les divisions à gauche et la relance très rapide de l'économie lui permettent de rester au pouvoir jusqu'en 1954<ref>{{Ouvrage| langue=en| prénom1=Cathal J.| nom1=Nolan| titre=The Greenwood Encyclopedia of International Relations : S-Z| volume=4| éditeur=[[Greenwood Publishing Group]]| année=2002| pages totales=2128| passage=189| isbn=978-0-313-32383-6| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FMJ8KP8i3v0C}}.</ref>. C'est en fait la défection de plusieurs libéraux menés par [[Ichirō Hatoyama]] en 1953 qui compromet la majorité parlementaire en faveur de Yoshida<ref name="Reischauer97.69">Edwin Oldfather Reischauer, {{op. cit.}}, 1962, p. 69 – 70.</ref>. Il doit céder son poste de Premier ministre à Hatoyama qui s'est allié avec les démocrates (le second parti conservateur). Finalement, libéraux et démocrates fusionnent en 1955 pour former un seul parti conservateur, le {{japonais|[[Parti libéral démocrate (Japon)|Parti libéral démocrate]]|自由民主党|Jiyūminshutō}}<ref name="Reischauer97.69"/>.
Dès 1943 et surtout en 1944, il pressent la défaite du Japon et soutient avec d'autres hauts fonctionnaires comme [[Mamoru Shigemitsu]] ou [[Fumimaro Konoe]] la négociation de la fin de la guerre, privilégiant une prise de contact avec l'[[URSS]], projet contrarié par les [[Conférence de Potsdam|accords de Potsdam]]<ref>{{Ouvrage| langue=en| prénom1=William G.| nom1=Beasley| titre=The Rise of Modern Japan| éditeur=[[Palgrave Macmillan]]| année=2000| numéro d'édition=3| pages totales=322| passage=210| isbn=978-0-312-23373-0| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=sZ-tkcH6NBgC}}.</ref>. Son appui donné à [[Fumimaro Konoe]] qui appelait le gouvernement à faire la paix avec les Alliés lui ont valu d'être brièvement emprisonné<ref name="Harrison07">{{Ouvrage| langue=en| prénom1=Trevor| nom1=Harrison| titre=21st Century Japan| sous-titre=A New Sun Rising| éditeur=Black Rose Books Ltd| année=2007| pages totales=172| passage=52-53| isbn=978-1-55164-306-9| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0DMyk1p_bbcC}}.</ref> en {{date-|avril 1945}}. Yoshida occupe dans la reconstruction d'après-guerre une place prépondérante au Japon. Membre du [[Parti libéral du Japon (1945)|Parti libéral]] (conservateur) dont il œuvre grandement à la fondation, il devient d'abord ministre dans le cabinet de [[Kijūrō Shidehara]], puis il est élu [[Premier ministre du Japon]] en [[1946]]. Au total, il remporte avec le Parti libéral cinq fois cette fonction, de 1946 à 1947 puis de 1948 à 1954. Toutefois, son mandat de 1946 est surtout dû à son rôle de médiateur entre le [[Parlement japonais]] et l'occupant ; lors des élections de 1947, une coalition menée par les socialistes obtient la majorité, mais les dissensions internes et les scandales de corruption ramènent Yoshida au pouvoir dès 1948<ref name="Reischauer97.62">{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Edwin Oldfather |nom1=Reischauer |lien auteur1=Edwin O. Reischauer |traducteur=Richard Dubreuil |titre=Histoire du Japon et des Japonais |sous-titre=De 1945 à nos jours |tome=2 |éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]] |collection=Points. Histoire |année=1997 |passage=62-64 |isbn=978-2-02-031883-9}}.</ref>. Afin de disposer d'une majorité à la Chambre basse, il la dissout et les libéraux remportent 264 sièges (44 % des voix) aux élections, soit la majorité absolue<ref name="Reischauer97.62"/>. Les divisions à gauche et la relance très rapide de l'économie lui permettent de rester au pouvoir jusqu'en 1954<ref>{{Ouvrage| langue=en| prénom1=Cathal J.| nom1=Nolan| titre=The Greenwood Encyclopedia of International Relations : S-Z| volume=4| éditeur=[[Greenwood Publishing Group]]| année=2002| pages totales=2128| passage=189| isbn=978-0-313-32383-6| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FMJ8KP8i3v0C}}.</ref>. C'est en fait la défection de plusieurs libéraux menés par [[Ichirō Hatoyama]] en 1953 qui compromet la majorité parlementaire en faveur de Yoshida<ref name="Reischauer97.69">Edwin Oldfather Reischauer, {{op. cit.}}, 1962, p. 69 – 70.</ref>. Il doit céder son poste de Premier ministre à Hatoyama qui s'est allié avec les démocrates (le second parti conservateur). Finalement, libéraux et démocrates fusionnent en 1955 pour former un seul parti conservateur, le {{japonais|[[Parti libéral démocrate (Japon)|Parti libéral démocrate]]|自由民主党|Jiyūminshutō}}<ref name="Reischauer97.69"/>.


Au pouvoir, Shigeru Yoshida institue une doctrine nommée la « {{lien|trad=Yoshida Doctrine|doctrine Yoshida}} » : elle vise à concentrer les efforts du Japon dans la puissance économique alignée sur le modèle américain et à laisser les affaires militaires dans les mains des Américains<ref name="Harrison07"/>. Il prend une part importante dans la nouvelle constitution et le [[Traité de San Francisco (1951)|traité de San Francisco]], qui rend au Japon sa pleine souveraineté. [[Edwin O. Reischauer]] écrit de lui qu'il {{citation|reste en définitive la seule personnalité politique marquante du Japon d'après-guerre. Sachant se rendre indispensable, il est surnommé « l'homme à tout faire du régime ».}}<ref name="Reischauer97.62"/>
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[[Catégorie:Ambassadeur du Japon en Italie]]
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Dernière version du 25 avril 2024 à 13:20

Shigeru Yoshida
吉田 茂
Illustration.
Shigeru Yoshida, vers 1950.
Fonctions
Premier ministre du Japon

(1 an et 2 jours)
Monarque Shōwa
Prédécesseur Kijūrō Shidehara
Successeur Tetsu Katayama

(6 ans, 1 mois et 25 jours)
Monarque Shōwa
Prédécesseur Hitoshi Ashida
Successeur Ichirō Hatoyama
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Yokosuka, Japon
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Tokyo, Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique Parti libéral du Japon (1945 – 1948)
Parti démocrate libéral (1948 – 1950)
Parti libéral (1950 – 1955)
Enfants Ken'ichi Yoshida (fils)
Diplômé de Université impériale de Tokyo
Profession Diplomate
Religion Catholicisme

Signature de Shigeru Yoshida吉田 茂

Shigeru Yoshida
Premiers ministres du Japon

Shigeru Yoshida (吉田 茂, Yoshida Shigeru?) né le – mort le ; est un homme d'État japonais. Il a occupé une place prépondérante dans la reconstruction du Japon d'après-guerre.

Vie publique[modifier | modifier le code]

Il est le fils illégitime d’un samouraï et d’une geisha, mais a la chance d’être adopté par une grande famille, ce qui lui vaut une éducation de qualité et un riche héritage. Il fait des études en science politique à l'université impériale de Tokyo lui permettant d’accéder au ministère des Affaires étrangères, tout d’abord dans un rôle mineur. Après la guerre russo-japonaise, il obtient un poste de consul et épouse la fille du ministre des Affaires étrangères. Avec l’expansionnisme durant l’ère Taishō (1912 – 1926), il participe à la quête matérialiste et sécuritaire du Japon.

En 1926, il devient vice-ministre des Affaires étrangères mais ne peut obtenir plus, en raison de l'opposition de l'armée, et se retrouve finalement ambassadeur en Italie puis au Royaume-Uni jusqu'en 1938. Son séjour en Occident lui offre une nouvelle vision du monde.

Dès 1943 et surtout en 1944, il pressent la défaite du Japon et soutient avec d'autres hauts fonctionnaires comme Mamoru Shigemitsu ou Fumimaro Konoe la négociation de la fin de la guerre, privilégiant une prise de contact avec l'URSS, projet contrarié par les accords de Potsdam[1]. Son appui donné à Fumimaro Konoe qui appelait le gouvernement à faire la paix avec les Alliés lui ont valu d'être brièvement emprisonné[2] en . Yoshida occupe dans la reconstruction d'après-guerre une place prépondérante au Japon. Membre du Parti libéral (conservateur) dont il œuvre grandement à la fondation, il devient d'abord ministre dans le cabinet de Kijūrō Shidehara, puis il est élu Premier ministre du Japon en 1946. Au total, il remporte avec le Parti libéral cinq fois cette fonction, de 1946 à 1947 puis de 1948 à 1954. Toutefois, son mandat de 1946 est surtout dû à son rôle de médiateur entre le Parlement japonais et l'occupant ; lors des élections de 1947, une coalition menée par les socialistes obtient la majorité, mais les dissensions internes et les scandales de corruption ramènent Yoshida au pouvoir dès 1948[3]. Afin de disposer d'une majorité à la Chambre basse, il la dissout et les libéraux remportent 264 sièges (44 % des voix) aux élections, soit la majorité absolue[3]. Les divisions à gauche et la relance très rapide de l'économie lui permettent de rester au pouvoir jusqu'en 1954[4]. C'est en fait la défection de plusieurs libéraux menés par Ichirō Hatoyama en 1953 qui compromet la majorité parlementaire en faveur de Yoshida[5]. Il doit céder son poste de Premier ministre à Hatoyama qui s'est allié avec les démocrates (le second parti conservateur). Finalement, libéraux et démocrates fusionnent en 1955 pour former un seul parti conservateur, le Parti libéral démocrate (自由民主党, Jiyūminshutō?)[5].

Au pouvoir, Shigeru Yoshida institue une doctrine nommée la « doctrine Yoshida (en) » : elle vise à concentrer les efforts du Japon dans la puissance économique alignée sur le modèle américain et à laisser les affaires militaires dans les mains des Américains[2]. Il prend une part importante dans la nouvelle constitution et le traité de San Francisco, qui rend au Japon sa pleine souveraineté. Edwin O. Reischauer écrit de lui qu'il « reste en définitive la seule personnalité politique marquante du Japon d'après-guerre. Sachant se rendre indispensable, il est surnommé « l'homme à tout faire du régime ». »[3]

Mandats de Premier ministre[modifier | modifier le code]

Shigeru Yoshida occupe cinq fois la fonction de Premier ministre du Japon[6] :

  • 45e Premier ministre du au  ;
  • 48e Premier ministre du au  ;
  • 49e Premier ministre du au  ;
  • 50e Premier ministre du au  ;
  • 51e Premier ministre du au .

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) William G. Beasley, The Rise of Modern Japan, Palgrave Macmillan, , 3e éd., 322 p. (ISBN 978-0-312-23373-0, lire en ligne), p. 210.
  2. a et b (en) Trevor Harrison, 21st Century Japan : A New Sun Rising, Black Rose Books Ltd, , 172 p. (ISBN 978-1-55164-306-9, lire en ligne), p. 52-53.
  3. a b et c Edwin Oldfather Reischauer (trad. Richard Dubreuil), Histoire du Japon et des Japonais : De 1945 à nos jours, t. 2, Seuil, coll. « Points. Histoire », (ISBN 978-2-02-031883-9), p. 62-64.
  4. (en) Cathal J. Nolan, The Greenwood Encyclopedia of International Relations : S-Z, vol. 4, Greenwood Publishing Group, , 2128 p. (ISBN 978-0-313-32383-6, lire en ligne), p. 189.
  5. a et b Edwin Oldfather Reischauer, op. cit., 1962, p. 69 – 70.
  6. (en) John Whitney Hall, The Cambridge History of Japan : The Twentieth century, vol. 6, Cambridge University Press, , 888 p. (ISBN 978-0-521-22357-7, lire en ligne), p. 160.