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'''Maurice Jarre''' est un [[compositeur]] [[France|français]] de [[Musique de scène|musiques de scènes]] et de [[musique de film|musiques de films]], né le {{Date de naissance|13|septembre|1924}} dans le [[5e arrondissement de Lyon|{{5e|arrondissement}} de Lyon]] ([[France]]) et mort le {{Date de décès|29|mars|2009}} à [[Malibu (Californie)|Malibu]] ([[États-Unis]])<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hAnHzoUW1xwLtJio7wS-MKOonWgw Dépêche AFP]</ref>.
'''Maurice Jarre''' {{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Jérémy-Günther-Heinz Jähnick-Maurice Jarre.wav}} est un [[compositeur]] [[France|français]] de [[Musique de scène|musiques de scènes]] et de [[musique de film|musiques de films]], né le {{Date de naissance|13|septembre|1924}} dans le [[5e arrondissement de Lyon|{{5e|arrondissement}} de Lyon]] ([[Rhône]]) et mort le {{Date de décès|28|mars|2009}} à [[Malibu (Californie)]] aux [[États-Unis]]<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hAnHzoUW1xwLtJio7wS-MKOonWgw Dépêche AFP]</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Vie privée ===
=== Famille et vie privée ===
Maurice Jarre est le fils du directeur technique de « Radio Lyon », André Jarre.
Maurice Jarre est le fils d'André Jarre, directeur technique de Radio Lyon, rachetée par [[Pierre Laval]], en 1928{{sfn|Kupferman|2006|p=68-73}}.


En {{date-|mars 1946}}<ref>{{lien web |titre=Décès de la mère de Jean-Michel Jarre |url=https://www.europe1.fr/culture/Deces-de-la-mere-de-Jean-Michel-Jarre-466038 |site=Europe 1 |consulté le=05-07-2020}}.</ref>, il épouse [[France Pejot]] (1914-2010) ancienne [[Résistance intérieure française|résistante]] au sein du mouvement [[Franc-tireur]]. Leur fils [[Jean Michel Jarre|Jean-Michel]] naît le {{date-|24 août 1948}}. Le couple divorce en 1953.
En {{date-|mars 1946}}<ref>{{lien web |titre=Décès de la mère de Jean-Michel Jarre |url=https://www.europe1.fr/culture/Deces-de-la-mere-de-Jean-Michel-Jarre-466038 |site=Europe 1 |consulté le=05-07-2020}}.</ref>, il épouse [[France Pejot]] (1914-2010) [[Résistance intérieure française|résistante]] appartenant au mouvement [[Franc-tireur]]. Leur fils [[Jean Michel Jarre|Jean-Michel]] naît le {{date-|24 août 1948}}. Le couple divorce en 1953.


En 1965, il épouse l'actrice [[Dany Saval]] et une fille, [[Stéfanie Jarre]], naît en 1966. Ils divorcent peu après. Dany Saval épousera, en [[1973]], [[Michel Drucker]], qui élèvera Stéfanie comme sa propre fille<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Telestar.fr |titre=Michel Drucker a 75 ans : qui sont les femmes de sa vie ? - Télé Star |url=https://www.telestar.fr/people/michel-drucker-a-75-ans-qui-sont-les-femmes-de-sa-vie-300875 |site=www.telestar.fr |date=2017-09-12 |consulté le=2021-06-27}}</ref>.
En 1965, il épouse l'actrice [[Dany Saval]] et une fille, [[Stéfanie Jarre]], naît en 1965. Ils divorcent peu après. En [[1973]], Dany Saval épouse [[Michel Drucker]], lequel élève Stéfanie comme sa propre fille<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Telestar.fr |titre=Michel Drucker a 75 ans : qui sont les femmes de sa vie ? |url=https://www.telestar.fr/people/michel-drucker-a-75-ans-qui-sont-les-femmes-de-sa-vie-300875 |site=telestar.fr |date=2017-09-12 |consulté le=2021-06-27}}.</ref>.


Fin 1967, il épouse l'actrice [[Laura Devon]] (1931-2007), dont il adoptera le fils, [[Kevin Jarre]] (1954-2011). Le couple divorce en 1984.
Fin 1967, il épouse l'actrice [[Laura Devon]] (1931-2007), dont il adoptera le fils, [[Kevin Jarre]] (1954-2011). Le couple divorce en 1984.


Il épouse, en 1984, Fui Fong Khong (née en 1955), d'origine [[Chine|chinoise]], qui l'accompagne jusqu'à sa mort.
Enfin, en 1984, il épouse Fui Fong Khong (née en 1955), d'origine [[Chine|chinoise]], qui l'accompagne jusqu'à sa mort.


=== Carrière ===
=== Carrière ===
Maurice Jarre s'intéresse assez tard à la musique. [[Timbales (musique classique)|Timbalier]] de formation, Jarre débute à la [[Jean-Louis Barrault|Compagnie Renaud-Barrault]] en 1946, formant un duo avec [[Pierre Boulez]] (au piano et aux [[ondes Martenot]]), mais Jarre s'intéresse très vite à la composition.
Maurice Jarre s'intéresse assez tard à la musique. [[Timbales (musique classique)|Timbalier]] de formation, Jarre débute à la [[Jean-Louis Barrault|Compagnie Renaud-Barrault]] en 1946, formant un duo avec [[Pierre Boulez]] (au piano et aux [[ondes Martenot]]). Il s'intéresse très vite à la composition.


On lui commande en 1948 sa première musique de scène pour ''Le Gardien du Tombeau'', de [[Franz Kafka]]. Nommé par [[Jean Vilar]]<ref>{{lien web |titre=Encyclopédie Larousse en ligne - Maurice Jarre |url=https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Maurice_Jarre/125614 |site=Larousse.fr |consulté le=05-07-2020}}.</ref>, il devient directeur musical du [[Théâtre national populaire]] durant douze années (1951-1963).
On lui commande en 1948 sa première musique de scène pour ''Le Gardien du Tombeau'', de [[Franz Kafka]]. Nommé par [[Jean Vilar]]<ref>{{lien web |titre=Encyclopédie Larousse en ligne - "Maurice Jarre" |url=https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Maurice_Jarre/125614 |site=Larousse.fr |consulté le=05-07-2020}}.</ref>, il devient directeur musical du [[Théâtre national populaire]] (TNP) durant douze années (1951-1963).


Il compose les mythiques trompettes, la fanfare d'accueil de ''[[Lorenzaccio]]'', qui retentit en juillet lors de chaque représentation du [[Festival d'Avignon]] dans la [[Cour d'honneur du palais des papes]].
Il compose les mythiques trompettes, la fanfare d'accueil de ''[[Lorenzaccio]]'', qui retentit en juillet lors de chaque représentation du [[festival d'Avignon]] dans la [[cour d'honneur du palais des papes]].


Pour le T.N.P. il compose notamment, outre Lorenzaccio déjà cité, les musiques de ''[[Richard II]]'', ''[[Macbeth (Shakespeare)|Macbeth]]'', ''[[Le Prince de Hombourg]]'', ''Nucléa'', ''[[Meurtre dans la cathédrale]]'', ''[[Don Juan]]'', ''[[Le Médecin malgré lui]]'', ''[[Ruy Blas]]'', ''La Découverte du Nouveau-Monde''. Maurice Jarre compose une nouvelle musique de scène pour ''Lorenzaccio'', cette fois lors de la reprise de cette pièce à la [[Comédie-Française]] dans la mise en scène de [[Franco Zeffirelli]].
Pour le TNP il compose notamment, outre celle de ''Lorenzaccio'', les musiques de ''[[Richard II]]'', ''[[Macbeth (Shakespeare)|Macbeth]]'', ''[[Le Prince de Hombourg]]'', ''Nucléa'', ''[[Meurtre dans la cathédrale]]'', ''[[Don Juan]]'', ''[[Le Médecin malgré lui]]'', ''[[Ruy Blas]]'', ''La Découverte du Nouveau-Monde''. Il compose aussi une nouvelle musique de scène pour ''Lorenzaccio'', cette fois lors de la reprise de cette pièce à la [[Comédie-Française]] dans la mise en scène de [[Franco Zeffirelli]].


Son activité de compositeur de musiques de film démarre dans les [[années 1950]] pour des [[court métrage|courts métrages]] (des compositions pour les films de [[Georges Franju]], [[Jacques Demy]], [[Alain Resnais]] notamment) puis des [[long métrage|longs métrages]] à partir de 1958 (''[[La Tête contre les murs]]'' de [[Georges Franju]]).
Son activité de compositeur de musiques de film démarre dans les [[années 1950]] pour des [[court métrage|courts métrages]] (des compositions pour les films de [[Georges Franju]], [[Jacques Demy]], [[Alain Resnais]] notamment) puis des [[long métrage|longs métrages]] à partir de 1958 (''[[La Tête contre les murs]]'' de [[Georges Franju]]).


C'est également dans les années 1950, en [[1955]]<ref>{{lien web |titre=Europe 1, c'est aussi 60 ans de jingles |url=https://www.europe1.fr/medias-tele/Europe-1-c-est-aussi-60-ans-de-jingles-768362 |site=Europe 1 |consulté le=05-07-2020}}.</ref>, qu'est créée une célèbre composition de Maurice Jarre : le tout premier [[Indicatif musical d'émission de radio ou télévision en France|indicatif]] de la station de radio française [[Europe 1]]<ref>La [http://www.ozap.com/actu/maurice-jarre-cree-indicatif-europe1/267232 musique] de Maurice Jarre pour Europe 1</ref>. Diffusé à la fin des émissions, il marque l'[[identité sonore]] de la station.
C'est également dans les années 1950, en [[1955]]<ref>{{lien web |titre=Europe 1, c'est aussi 60 ans de jingles |url=https://www.europe1.fr/medias-tele/Europe-1-c-est-aussi-60-ans-de-jingles-768362 |site=Europe 1 |consulté le=05-07-2020}}.</ref>, qu'est créée une célèbre composition de Maurice Jarre : le tout premier [[Indicatif musical d'émission de radio ou télévision en France|indicatif]] de la station de radio française [[Europe 1]]<ref>La [http://www.ozap.com/actu/maurice-jarre-cree-indicatif-europe1/267232 musique] de Maurice Jarre pour {{nbr|Europe 1}}.</ref>. Diffusé à la fin des émissions, il marque l'[[identité sonore]] de la station.


Sa carrière hollywoodienne ne démarre véritablement qu'en 1962 avec ''[[Lawrence d'Arabie (film)|Lawrence d'Arabie]]'', dont le thème semble inspiré du concerto pour piano d'Edouard Lalo. Ce film scelle la collaboration du réalisateur [[David Lean]] avec Jarre.
Sa carrière internationale démarre véritablement en 1962 avec ''[[Lawrence d'Arabie (film)|Lawrence d'Arabie]]'', qui lui vaudra son premier oscar. Ce film scelle la collaboration du réalisateur [[David Lean]] avec Jarre.


En 1965, il s'installe en [[Californie]]<ref>''[[Télé 7 Jours]]'' n°1352, semaine du 26 avril 1986, page 63, article de Geneviève Coste intitulé : "Maurice Jarre le prince de la musique de film".</ref>.
En 1965, il s'installe en [[Californie]]<ref>''[[Télé 7 Jours]]'' n° 1352, semaine du 26 avril 1986, page 63, article de Geneviève Coste : « Maurice Jarre le prince de la musique de film ».</ref>.


Jarre a aussi composé des œuvres de concert et écrit cinq ballets dont ''[[Notre-Dame de Paris (ballet)|Notre-Dame de Paris]]'' pour l'[[Opéra Garnier|Opéra de Paris]].
Il a composé de très nombreuses musiques de films dont celles de ''[[Lawrence d'Arabie (film)|Lawrence d'Arabie]]'' (1962), ''[[Le Docteur Jivago (film)|Le Docteur Jivago]]'' (1965), ''[[Paris brûle-t-il ? (film)|Paris brûle-t-il ?]]'' (1966), ''[[Les Damnés (film, 1969)|Les Damnés]]'' (1969), ''[[Soleil rouge]]'' (1971), ''[[Le Message (film)|Le Message]]'' (1976), ''[[Jésus de Nazareth (mini-série)|Jésus de Nazareth]]'' (1977), ''[[Shogun (mini-série)|Shogun]]'' (1980), ''[[Le Lion du désert]]'' (1981), ''[[Witness (film, 1985)|Witness]]'' (1985), ''[[Gorilles dans la brume (film)|Gorilles dans la brume]]'' (1988), ''[[Le Cercle des poètes disparus]]'' (1989), {{lang|en|''[[Ghost (film, 1990)|Ghost]]''}} (1990) ou ''[[L'Échelle de Jacob (film)|L'Échelle de Jacob]]'' (1990). En 1996, il compose la musique du film vivement critiqué de [[Bernard-Henri Lévy|Bernard Henry-Lévy]], ''[[Le Jour et la Nuit]]'', qui a voulu reproduire le style de David Lean.


Lors du [[Berlinale|festival de Berlin]] en {{date||février|2009}}, il reçoit un [[Ours d'or]] pour l'ensemble de sa carrière. C'est sa dernière apparition en public.
Jarre a aussi composé des œuvres de concert majeures et écrit cinq ballets dont ''Notre-Dame de Paris'' pour l'[[Opéra Garnier|Opéra de Paris]].


Il fait partie des rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au [[Walk of Fame (Hollywood)|Hollywood Walk of Fame]] à [[Los Angeles]].
Lors du [[Berlinale|Festival de Berlin]] en {{date||février|2009}}, il reçoit un [[Ours d'or|Ours d'Or]] pour l'ensemble de sa carrière. C'est sa dernière apparition en public.


=== Mort ===
Il fait partie des très rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au [[Walk of Fame (Hollywood)|Hollywood Walk of Fame]] à [[Los Angeles]].
Atteint d'un [[cancer]], il meurt le {{date de décès|28|mars|2009}} dans sa villa de [[Malibu (Californie)|Malibu]] à l'âge de {{unité|84|ans}}<ref name="purepeople">[http://www.purepeople.com/article/urgent-le-grand-compositeur-maurice-jarre-est-mort_a28063/1 « Le grand compositeur Maurice Jarre est mort »], ''Pure People'', 29 mars 2009.</ref>. Il est incinéré le {{Date|2|avril|2009-}} à [[Los Angeles]], où il est ensuite inhumé.


=== Mort et héritage ===
=== Héritage ===
L'[[Héritage (droit)|héritage]] de Maurice Jarre suscita la controverse. Ses dernières volontés ont été de léguer l'intégralité de sa fortune et de ses [[Droit d'auteur|droits d'auteurs]] à sa veuve, déshéritant de fait ses trois enfants. Il s'est appuyé sur la loi californienne, puisqu'il était résident américain depuis des décennies. Contrairement à la France, il est possible d'y monter un ''[[Trust (droit anglais)|trust]]'' familial et de [[Liberté de tester|répartir librement la part de l'héritage]]. Ses enfants tenteront en vain de casser ses volontés afin de percevoir la [[Réserve héréditaire en France|réserve héréditaire]]. Sa dernière épouse réclame les droits détenus par la [[Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique|SACEM]].
Atteint d'un [[cancer]], il meurt le {{date de décès|28|mars|2009}} dans sa villa de [[Malibu (Californie)|Malibu]] à l'âge de {{unité|84|ans}}<ref name="purepeople">[http://www.purepeople.com/article/urgent-le-grand-compositeur-maurice-jarre-est-mort_a28063/1 Le grand compositeur Maurice Jarre est mort], Pure People, 29 mars 2009</ref>. Il est incinéré le {{Date|2|avril|2009-}} à [[Los Angeles]], où il est ensuite inhumé.


L'[[Héritage (droit)|héritage]] de Maurice Jarre suscita la controverse. Ses dernières volontés ont été de léguer l'intégralité de sa fortune et de ses [[Droit d'auteur|droits d'auteurs]], hormis ceux détenus par la [[Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique|SACEM]], à sa veuve, déshéritant de fait ses trois enfants. Il s'est appuyé sur la loi californienne, puisqu'il était résident américain depuis des décennies. Contrairement à la France, il est possible d'y monter un ''[[Trust (droit anglais)|trust]]'' familial et de répartir librement la part de l'héritage. Ses enfants tenteront en vain de casser ses volontés afin de percevoir la [[Réserve héréditaire en France|réserve héréditaire]]. Un feuilleton judiciaire est établi mais les tribunaux validèrent les dispositions testamentaires. En [[2017]], la [[Cour de cassation (France)|cour de cassation]], en parallèle avec le cas analogue de [[Michel Colombier]], confirme le jugement et donc l'exclusivité de l'héritage au ''{{Lien|trustee}}'' Fui Fong Khong, arguant que le droit de prélèvement de 1819 est déclaré anticonstitutionnel depuis 2011, que l'absence de réserve héréditaire ne contrarie pas l'[[ordre public international]] et que les plaignants ne sont pas en situation de [[précarité]] financière<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Arrêt n° 1005 du 27 septembre 2017 (16-17.198) - Cour de cassation - Première chambre civile - ECLI:FR:CCASS:2017:C101005 {{!}} Cour de cassation|url=https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/premiere_chambre_civile_568/1005_27_37694.html|site=www.courdecassation.fr|consulté le=2017-11-29}}</ref>.
En [[2017]], la [[Cour de cassation (France)|cour de cassation]], en parallèle avec le cas analogue de [[Michel Colombier]], confirme le jugement du [[Tribunal de grande instance (France)|Tribunal de grande instance]] en 2014 et donc donne l'exclusivité de l'héritage au ''[[trustee]]'' Fui Fong Khong ; les juges arguent que le droit de prélèvement de 1819 est déclaré anticonstitutionnel depuis 2011 car [[Égalitarisme|inégalitaire]], que l'absence de réserve héréditaire ne contrarie pas l'[[ordre public international]] et que les plaignants ne sont pas en situation de [[précarité]] financière<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Arrêt {{|1005}} du 27 septembre 2017 (16-17.198) - Cour de cassation - Première chambre civile - ECLI:FR:CCASS:2017:C101005|url=https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/premiere_chambre_civile_568/1005_27_37694.html|site=courdecassation.fr|consulté le=2017-11-29}}.</ref>. En 2024, la [[Cour européenne des droits de l'homme]] donne raison à la Cour de cassation<ref>{{Article |auteur1= |auteur institutionnel=Le Monde avec [[Agence France-Presse|AFP]] |titre=Le musicien Jean-Michel Jarre et sa sœur déboutés par la CEDH concernant l’héritage de leur père |périodique=[[Le Monde]] |date=15-02-2024 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/15/le-musicien-jean-michel-jarre-et-sa-s-ur-deboutes-par-la-cedh-concernant-l-heritage-de-leur-pere_6216698_3224.html |consulté le=19-02-2024}}.</ref>.


== Compositions ==
== Compositions ==
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* ''Fâcheuse Rencontre''
* ''Fâcheuse Rencontre''
* ''Le Jardin de Tinajatama''
* ''Le Jardin de Tinajatama''
* ''Notre-Dame de Paris''
* ''[[Notre-Dame de Paris (ballet)|Notre-Dame de Paris]]''
* ''Masques de femmes''
* ''Masques de femmes''
* ''Le Poète assassiné''
* ''Le Poète assassiné''
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* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Puits aux trois vérités]]'' de [[François Villiers]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Puits aux trois vérités]]'' de [[François Villiers]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Président (film, 1961)|Le Président]]'' d'[[Henri Verneuil]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Président (film, 1961)|Le Président]]'' d'[[Henri Verneuil]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Pleins feux sur l'assassin (film)|Pleins feux sur l'assassin]]'' de [[Georges Franju]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Pleins Feux sur l'assassin]]'' de [[Georges Franju]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Grand Risque]]'' ({{langue|en|''The Big Gamble''}}) de [[Richard Fleischer]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Grand Risque]]'' ({{langue|en|''The Big Gamble''}}) de [[Richard Fleischer]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Les Amours célèbres]]'' de [[Michel Boisrond]]
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Les Amours célèbres]]'' de [[Michel Boisrond]]
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* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Les Oliviers de la justice]]'' de [[James Blue]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Les Oliviers de la justice]]'' de [[James Blue]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[L'Oiseau de paradis (film, 1962)|L'Oiseau de paradis]]'' de [[Marcel Camus]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[L'Oiseau de paradis (film, 1962)|L'Oiseau de paradis]]'' de [[Marcel Camus]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Ton ombre est la mienne]]'' d'[[André Michel]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Ton ombre est la mienne]]'' d'[[André Michel (réalisateur)|André Michel]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Thérèse Desqueyroux (film, 1962)|Thérèse Desqueyroux]]'' de [[Georges Franju]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Thérèse Desqueyroux (film, 1962)|Thérèse Desqueyroux]]'' de [[Georges Franju]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le Jour le plus long]]'' ({{langue|en|''The Longest Day''}}) de [[Ken Annakin]], [[Andrew Marton]], [[Darryl F. Zanuck]] et [[Bernhard Wicki]]
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le Jour le plus long]]'' ({{langue|en|''The Longest Day''}}) de [[Ken Annakin]], [[Andrew Marton]], [[Darryl F. Zanuck]] et [[Bernhard Wicki]]
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* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Le Dernier Nabab (film)|Le Dernier nabab]]'' ({{langue|en|''The Last Tycoon''}}) d'[[Elia Kazan]]
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Le Dernier Nabab (film)|Le Dernier nabab]]'' ({{langue|en|''The Last Tycoon''}}) d'[[Elia Kazan]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[L'Espion qui m'aimait]]'' ({{langue|en|''The Spy Who Loved Me''}}) de [[Lewis Gilbert]] (clin d’œil à ''[[Lawrence d'Arabie (film)|Lawrence d'Arabie]]'')
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[L'Espion qui m'aimait]]'' ({{langue|en|''The Spy Who Loved Me''}}) de [[Lewis Gilbert]] (clin d’œil à ''[[Lawrence d'Arabie (film)|Lawrence d'Arabie]]'')
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Le Prince et le Pauvre (film, 1977)|Le Prince et le Pauvre]] ({{langue|en|''Crossed Swords''}}) de [[Richard Fleischer]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Le Prince et le Pauvre (film, 1977)|Le Prince et le Pauvre]]'' ({{langue|en|''Crossed Swords''}}) de [[Richard Fleischer]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Jésus de Nazareth]]'' de [[Franco Zeffirelli]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Jésus de Nazareth]]'' de [[Franco Zeffirelli]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Il était une fois la Légion|Il était une fois la légion]]'' ({{langue|en|''March or Die''}}) de [[Dick Richards (réalisateur)|Dick Richards]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Il était une fois la Légion|Il était une fois la légion]]'' ({{langue|en|''March or Die''}}) de [[Dick Richards (réalisateur)|Dick Richards]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[La Tortue sur le dos]]'' de [[Luc Béraud]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[La Tortue sur le dos]]'' de [[Luc Béraud]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[Deux Solitudes]]'' (''{{langue|en|Two Solitudes}}'') de [[Lionel Chetwynd]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[Deux Solitudes]]'' ({{langue|en|''Two Solitudes''}}) de [[Lionel Chetwynd]]
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Tambour (film)|Le Tambour]]'' ({{langue|de|''Die Blechtrommel''}}) de [[Volker Schlöndorff]]
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Tambour (film)|Le Tambour]]'' ({{langue|de|''Die Blechtrommel''}}) de [[Volker Schlöndorff]]
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Qui a tué le président ?]]'' (''Winter Kills'') de [[William Richert]]
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Qui a tué le président ?]]'' ({{langue|en|''Winter Kills''}}) de [[William Richert]]
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Magicien de Lublin]]'' de [[Menahem Golan]]
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Magicien de Lublin]]'' de [[Menahem Golan]]
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''{{Lien|langue=en|trad=Tai-Pan (film)|fr=Tai-Pan (film)|texte=Tai-Pan}}'' de [[Daryl Duke]]
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''{{Lien|langue=en|trad=Tai-Pan (film)|fr=Tai-Pan (film)|texte=Tai-Pan}}'' de [[Daryl Duke]]
* [[1986 au cinéma|1986]] : {{langue|en|''[[Mosquito Coast]]''}} ({{langue|en|''The Mosquito Coast''}}) de [[Peter Weir]]
* [[1986 au cinéma|1986]] : {{langue|en|''[[Mosquito Coast]]''}} ({{langue|en|''The Mosquito Coast''}}) de [[Peter Weir]]
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''{{Lien|langue=en|trad=Solarbabies|fr=Les Guerriers du soleil|texte=Les Guerriers du soleil}}'' ({{langue|en|''Solarbabies''}}) d'[[Alan Johnson]]
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Les Guerriers du soleil]]'' ({{langue|en|''Solarbabies''}}) d'[[Alan Johnson]]
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Le Palanquin des larmes (film)|Le Palanquin des larmes]]'' de [[Jacques Dorfmann (producteur)|Jacques Dorfmann]]
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Le Palanquin des larmes (film)|Le Palanquin des larmes]]'' de [[Jacques Dorfmann (producteur)|Jacques Dorfmann]]
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Shuto shoshitsu]]'' de [[Toshio Masuda (réalisateur)|Toshio Masuda]]
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Shuto shoshitsu]]'' de [[Toshio Masuda (réalisateur)|Toshio Masuda]]
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=== Télévision ===
=== Télévision ===
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* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Hôtel des Invalides (film)|Hôtel des Invalides]]'' de [[Georges Franju]] (documentaire)
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Hôtel des Invalides (film)|Hôtel des Invalides]]'' de [[Georges Franju]] (documentaire)
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Toute la mémoire du monde]]'' d'[[Alain Resnais]] (documentaire)
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Toute la mémoire du monde]]'' d'[[Alain Resnais]] (documentaire)
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Le Théâtre national populaire]]'' de [[Georges Franju]] (documentaire)
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Le Théâtre national populaire]]'' de [[Georges Franju]] (documentaire)
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Sur le pont d'Avignon (film)|Sur le pont d'Avignon]]'' de [[Georges Franju]] (documentaire)
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Sur le pont d'Avignon (film)|Sur le pont d'Avignon]]'' de [[Georges Franju]] (documentaire)
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Le Bel Indifférent (film, 1957)|Le Bel indifférent]]'' de [[Jacques Demy]] (court-métrage)
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Le Bel Indifférent (film, 1957)|Le Bel Indifférent]]'' de [[Jacques Demy]] (court-métrage)
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Vel' d'Hiv (film)|Vel' d'Hiv]]'' de [[Guy Blanc]] et [[Frédéric Rossif]] (documentaire)
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Vel' d'Hiv (film)|Vel' d'Hiv]]'' de [[Guy Blanc]] et [[Frédéric Rossif]] (documentaire)
* [[1960 à la télévision|1960]] : ''[[De fil en aiguille]]'' (téléfilm)
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* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Pour l'Espagne]]'' de [[Frédéric Rossif]] (documentaire)
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Pour l'Espagne]]'' de [[Frédéric Rossif]] (documentaire)
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Mourir à Madrid]]'' de [[Frédéric Rossif]] (documentaire)
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Mourir à Madrid]]'' de [[Frédéric Rossif]] (documentaire)
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Dernier matin d'Arthur Rimbaud]]'' de [[Jean Barral]] (court-métrage)
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Dernier Matin d'Arthur Rimbaud]]'' de [[Jean Barral]] (court-métrage)
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Dernier matin de Guy de Maupassant]]'' de [[Maurice Fasquel]] (court-métrage)
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Dernier Matin de Guy de Maupassant]]'' de [[Maurice Fasquel]] (court-métrage)
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Jean Vilar, une belle vie]]'' de [[Jacques Rutman]] (documentaire)
* [[1972 au cinéma|1972]] : ''[[Jean Vilar, une belle vie]]'' de [[Jacques Rutman]] (documentaire)
* [[1974 à la télévision|1974]] : {{lang|en|''[[Les Grandes Espérances|Great Expectations]]''}} (téléfilm)
* [[1974 à la télévision|1974]] : {{langue|en|''[[Les Grandes Espérances|Great Expectations]]''}} (téléfilm)
* [[1975 à la télévision|1975]] : {{lang|en|''[[The Silence]]''}} (téléfilm)
* [[1975 à la télévision|1975]] : {{langue|en|''{{Lien|langue=en|trad=The Silence (1975 film)|fr=The Silence (1975 film)|texte=The Silence}}''}} (téléfilm)
* [[1977 à la télévision|1977]] : ''[[Jésus de Nazareth (mini-série)|Jésus de Nazareth]]'' ({{lang|en|''Jesus of Nazareth''}}) (feuilleton télévisé)
* [[1977 à la télévision|1977]] : ''[[Jésus de Nazareth (mini-série)|Jésus de Nazareth]]'' ({{langue|en|''Jesus of Nazareth''}}) (feuilleton télévisé)
* [[1978 à la télévision|1978]] : {{lang|en|''{{Lien|langue=en|trad=The Users (TV film)|fr=The Users (TV film)|texte=The Users}}''}} (téléfilm)
* [[1978 à la télévision|1978]] : {{langue|en|''{{Lien|langue=en|trad=The Users (TV film)|fr=The Users (TV film)|texte=The Users}}''}} (téléfilm)
* [[1978 à la télévision|1978]] : {{lang|en|''[[Le deuil sied à Électre|Mourning Becomes Electra]]''}} (feuilleton télévisé)
* [[1978 à la télévision|1978]] : {{langue|en|''[[Le deuil sied à Électre|Mourning Becomes Electra]]''}} (feuilleton télévisé)
* [[1978 à la télévision|1978]] : {{lang|en|''{{Lien|langue=en|trad=Ishi: The Last of His Tribe|fr=Ishi: The Last of His Tribe|texte=Ishi: The Last of His Tribe}}''}} (téléfilm)
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* [[1980 à la télévision|1980]] : ''[[Shogun]]'' (téléfilm)
* [[1980 à la télévision|1980]] : ''[[Shogun (mini-série)|Shogun]]'' (feuilleton télévisé)
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* [[1980 à la télévision|1980]] : {{langue|en|''[[Enola Gay: The Men, the Mission, the Atomic Bomb]]''}} (téléfilm)
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* [[1981 à la télévision|1981]] : ''[[Vendredi ou la Vie sauvage (téléfilm)|Vendredi ou la Vie sauvage]]'' (téléfilm)
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* [[1984 à la télévision|1984]] : {{langue|en|''[[Samson et Dalila (téléfilm, 1984)|Samson and Delilah]]''}} (téléfilm)
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== Distinctions ==
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=== Récompenses ===
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* 1986 : César d'honneur
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* 1989 : [[BAFTA de la meilleure musique de film]] pour ''[[Le Cercle des poètes disparus]]''
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* 1991 : Récompense « {{lang|en|''Top Box Office Films''}} » par l'{{lang|en|''[[American Society of Composers, Authors, and Publishers]]''}}, pour {{lang|en|''[[Ghost (film, 1990)|Ghost]]''}}
* 1991 : Récompense « {{langue|en|''Top Box Office Films''}} » par l'{{langue|en|''[[American Society of Composers, Authors and Publishers]]''}}, pour {{langue|en|''[[Ghost (film, 1990)|Ghost]]''}}
* 1997 : [[Prix SACD]], catégorie : Musique
* 1997 : [[Prix SACD]], catégorie : Musique
* 1999 : « Hommage » du [[Festival du cinéma américain de Deauville]]
* 1999 : « Hommage » du [[Festival du cinéma américain de Deauville]]
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* 1976 : [[Golden Globe de la meilleure musique de film]], avec ''[[L'Homme qui voulut être roi (film)|L'Homme qui voulut être roi]]''
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* 1978 : [[Oscar de la meilleure musique de film]], avec ''[[Le Message (film)|Le Message]]''
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* 1986 : [[Oscar de la meilleure musique de film]], avec {{lang|en|''[[Witness (film, 1985)|Witness]]''}}
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* 1987 : [[Golden Globe de la meilleure musique de film]], avec {{lang|en|''[[Mosquito Coast]]''}}
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* 1989 : [[Oscar de la meilleure musique de film]], avec ''[[Gorilles dans la brume (film)|Gorilles dans la brume]]''
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* 1991 : [[Oscar de la meilleure musique de film]], avec {{lang|en|''[[Ghost (film, 1990)|Ghost]]''}}
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* [http://www.underscores.fr/portraits/2015/10/georges-franju-maurice-jarre-les-valses-de-l-etrange/ Analyse] de la collaboration entre Maurice Jarre et [[Georges Franju]].

=== Documentaire ===
=== Documentaire ===
* ''Maurice Jarre'', portrait de la collection ''[[Bandes originales]]'', réalisé par [[Pascale Cuenot]], production Prelight Films, 2007

* '' Maurice Jarre'' (2007), portrait de la collection ''[[Bandes originales]]'', réalisé par Pascale Cuenot, production Prelight Films


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Maurice Jarre
Maurice Jarre en 1950. Photo d'identité (Sacem).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MalibuVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Maurice Antoine Alexis JarreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoints
France Pejot (de à )
Dany Saval (de à )
Laura Devon (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle
Kevin Jarre (beau-fils et fils adoptif)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Discographie
Discographie de Maurice Jarre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
Œuvres principales

Maurice Jarre Écouter est un compositeur français de musiques de scènes et de musiques de films, né le dans le 5e arrondissement de Lyon (Rhône) et mort le à Malibu (Californie) aux États-Unis[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et vie privée[modifier | modifier le code]

Maurice Jarre est le fils d'André Jarre, directeur technique de Radio Lyon, rachetée par Pierre Laval, en 1928[2].

En [3], il épouse France Pejot (1914-2010) résistante appartenant au mouvement Franc-tireur. Leur fils Jean-Michel naît le . Le couple divorce en 1953.

En 1965, il épouse l'actrice Dany Saval et une fille, Stéfanie Jarre, naît en 1965. Ils divorcent peu après. En 1973, Dany Saval épouse Michel Drucker, lequel élève Stéfanie comme sa propre fille[4].

Fin 1967, il épouse l'actrice Laura Devon (1931-2007), dont il adoptera le fils, Kevin Jarre (1954-2011). Le couple divorce en 1984.

Enfin, en 1984, il épouse Fui Fong Khong (née en 1955), d'origine chinoise, qui l'accompagne jusqu'à sa mort.

Carrière[modifier | modifier le code]

Maurice Jarre s'intéresse assez tard à la musique. Timbalier de formation, Jarre débute à la Compagnie Renaud-Barrault en 1946, formant un duo avec Pierre Boulez (au piano et aux ondes Martenot). Il s'intéresse très vite à la composition.

On lui commande en 1948 sa première musique de scène pour Le Gardien du Tombeau, de Franz Kafka. Nommé par Jean Vilar[5], il devient directeur musical du Théâtre national populaire (TNP) durant douze années (1951-1963).

Il compose les mythiques trompettes, la fanfare d'accueil de Lorenzaccio, qui retentit en juillet lors de chaque représentation du festival d'Avignon dans la cour d'honneur du palais des papes.

Pour le TNP il compose notamment, outre celle de Lorenzaccio, les musiques de Richard II, Macbeth, Le Prince de Hombourg, Nucléa, Meurtre dans la cathédrale, Don Juan, Le Médecin malgré lui, Ruy Blas, La Découverte du Nouveau-Monde. Il compose aussi une nouvelle musique de scène pour Lorenzaccio, cette fois lors de la reprise de cette pièce à la Comédie-Française dans la mise en scène de Franco Zeffirelli.

Son activité de compositeur de musiques de film démarre dans les années 1950 pour des courts métrages (des compositions pour les films de Georges Franju, Jacques Demy, Alain Resnais notamment) puis des longs métrages à partir de 1958 (La Tête contre les murs de Georges Franju).

C'est également dans les années 1950, en 1955[6], qu'est créée une célèbre composition de Maurice Jarre : le tout premier indicatif de la station de radio française Europe 1[7]. Diffusé à la fin des émissions, il marque l'identité sonore de la station.

Sa carrière internationale démarre véritablement en 1962 avec Lawrence d'Arabie, qui lui vaudra son premier oscar. Ce film scelle la collaboration du réalisateur David Lean avec Jarre.

En 1965, il s'installe en Californie[8].

Jarre a aussi composé des œuvres de concert et écrit cinq ballets dont Notre-Dame de Paris pour l'Opéra de Paris.

Lors du festival de Berlin en , il reçoit un Ours d'or pour l'ensemble de sa carrière. C'est sa dernière apparition en public.

Il fait partie des rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au Hollywood Walk of Fame à Los Angeles.

Mort[modifier | modifier le code]

Atteint d'un cancer, il meurt le dans sa villa de Malibu à l'âge de 84 ans[9]. Il est incinéré le à Los Angeles, où il est ensuite inhumé.

Héritage[modifier | modifier le code]

L'héritage de Maurice Jarre suscita la controverse. Ses dernières volontés ont été de léguer l'intégralité de sa fortune et de ses droits d'auteurs à sa veuve, déshéritant de fait ses trois enfants. Il s'est appuyé sur la loi californienne, puisqu'il était résident américain depuis des décennies. Contrairement à la France, il est possible d'y monter un trust familial et de répartir librement la part de l'héritage. Ses enfants tenteront en vain de casser ses volontés afin de percevoir la réserve héréditaire. Sa dernière épouse réclame les droits détenus par la SACEM.

En 2017, la cour de cassation, en parallèle avec le cas analogue de Michel Colombier, confirme le jugement du Tribunal de grande instance en 2014 et donc donne l'exclusivité de l'héritage au trustee Fui Fong Khong ; les juges arguent que le droit de prélèvement de 1819 est déclaré anticonstitutionnel depuis 2011 car inégalitaire, que l'absence de réserve héréditaire ne contrarie pas l'ordre public international et que les plaignants ne sont pas en situation de précarité financière[10]. En 2024, la Cour européenne des droits de l'homme donne raison à la Cour de cassation[11].

Compositions[modifier | modifier le code]

Œuvres de concert[modifier | modifier le code]

  • Trois danses pour ondes Martenot et percussion
  • Passacaille à la mémoire d'Arthur Honegger pour orchestre
  • Ronde de nuit, pour orchestre
  • Mobiles pour violon et orchestre
  • Suite ancienne pour piano et percussion
  • Couleurs du temps pour 5 cuivres, cordes, timbales et percussion
  • Le Premier Jour du printemps pour percussion
  • Cantate pour une démente pour voix, chœur et orchestre
  • Étoiles de midi
  • Concerto pour cordes et percussion
  • Polyphonies concertantes pour piano, trompette, percussion et orchestre
  • Concerto pour EVI et orchestre
  • Mouvements en relief pour orchestre
  • Béatitudines pour chœur
  • Sinfonietta

Ballets[modifier | modifier le code]

  • Fâcheuse Rencontre
  • Le Jardin de Tinajatama
  • Notre-Dame de Paris
  • Masques de femmes
  • Le Poète assassiné
  • Winter War
  • Les Filles du feu
  • Maldoror

Divers[modifier | modifier le code]

  • Loin de Rueil, comédie musicale
  • Ubu
  • Le Palais du vent violent
  • Armida, opéra-ballet
  • Giubileo pour chœur et orchestre
  • Ruisselle, opéra

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1950[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Une étoile porte son nom sur le Hollywood Walk of Fame.

Il a été récompensé de trois Oscars de la meilleure musique de film, chaque fois pour un film de David Lean :

Il a été récompensé également de quatre Golden Globes de la meilleure musique de film :

Autres récompenses :

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dépêche AFP
  2. Kupferman 2006, p. 68-73.
  3. « Décès de la mère de Jean-Michel Jarre », sur Europe 1 (consulté le ).
  4. Telestar.fr, « Michel Drucker a 75 ans : qui sont les femmes de sa vie ? », sur telestar.fr, (consulté le ).
  5. « Encyclopédie Larousse en ligne - "Maurice Jarre" », sur Larousse.fr (consulté le ).
  6. « Europe 1, c'est aussi 60 ans de jingles », sur Europe 1 (consulté le ).
  7. La musique de Maurice Jarre pour Europe 1.
  8. Télé 7 Jours n° 1352, semaine du 26 avril 1986, page 63, article de Geneviève Coste : « Maurice Jarre le prince de la musique de film ».
  9. « Le grand compositeur Maurice Jarre est mort », Pure People, 29 mars 2009.
  10. « Arrêt no 1005 du 27 septembre 2017 (16-17.198) - Cour de cassation - Première chambre civile - ECLI:FR:CCASS:2017:C101005 », sur courdecassation.fr (consulté le ).
  11. Le Monde avec AFP, « Le musicien Jean-Michel Jarre et sa sœur déboutés par la CEDH concernant l’héritage de leur père », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Webzine Underscores[modifier | modifier le code]

Documentaire[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]