« Dharamsala » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Etiennekd (discuter | contributions)
correction homonymie
Elnon (discuter | contributions)
Annulation de la modification de 93.26.153.181 (d)C'est l'indicatif qui convient ici.
Balise : Annulation
 
(47 versions intermédiaires par 36 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Lhassa (homonymie)}}
{{à sourcer|date=avril 2010}}
{{à sourcer|date=avril 2010}}
{{Voir homonymes|Lhassa (homonymie)}}

{{Infobox Ville de l'Inde
{{Infobox Ville de l'Inde
| nom colonial =
| nom colonial =
| image = Dharamsala India.jpg
| image = Dharamsala India.jpg
| légende = Vue de Dharamsala
| légende = Vue de Dharamsala.
| blason =
| blason =
| drapeau =
| drapeau =
| état = [[Himachal Pradesh]]
| district = [[District de Kangra|Kangra]]
| état = [[Himachal Pradesh]]
| CCA =
| district = [[Kangra (district)|Kangra]]
| CCA =
| HRA =
| HRA =
| commissaire =
| commissaire =
| maire =
| maire =
| site web =
| latitude = 32.218000
| site web =
| latitude = 32.2166667
| latitude notes = <ref name="dmc"/>
| longitude = 76.3166667
| longitude = 76.320000
| longitude notes = <ref name="dmc"/>
| alt mini =
| alt maxi =
| alt mini = ~1240
| superficie = 29
| alt maxi = ~1700
| superficie= 27.60
| fuse =
| superficie notes = <ref name="dmc"/>
| IST =
| cp = 176xxx
| fuse =
| tel =
| IST =
| UNLC =
| cp = 176215<ref name="dmc"/>
| population = 19034
| tel = +91-01892
| année_pop = 2001
| UNLC =
| population= 53543
| gentilé =
| année_pop = 2015
| gentilé =
| sites touristiques =
| sites touristiques =
}}
}}
'''Dharamsala''' ({{lang-hi|धर्मशाला}}, {{bo}}དྷ་རམ་ས་ལ་) est une ville du nord de l'[[Inde]], située dans l'État de l'[[Himachal Pradesh]]. Elle est parfois appelé la petite [[Lhassa]] car elle est la terre d'accueil du 14{{e}} [[Dalaï-lama]], [[Tenzin Gyatso]], actuellement en exil du [[Tibet]].
'''Dharamsala''' ({{lang-hi|धर्मशाला}}, {{tibétain|t=དྷ་རམ་ས་ལ}}) est une ville du nord de l'[[Inde]], située dans l'[[États de l'Inde|État]] de l'[[Himachal Pradesh]]. Elle est parfois appelée la petite [[Lhassa]] car elle est la terre d'accueil du {{14e|[[Dalaï-lama]]}}, [[Tenzin Gyatso]], en exil du [[Tibet]] depuis 1959 à ce jour.



== Géographie ==
== Géographie ==
[[Fichier:Dharamsala_indien.jpg|thumb|left|250px|Dharamsala, Inde]]
[[Fichier:Dharamsala_indien.jpg|thumb|left|250px|Dharamsala, Himachal Pradesh.]]
Dharamsala est située dans la [[vallée]] de [[Kangra]], sur les bords des montagnes [[Dhauladar]].
Dharamsala est située dans la [[vallée]] de [[Kangra]], au pied de la chaine des montagnes {{lien|trad=Dhauladhar|fr=Dhauladar}}.


De fait, la ville s'étend sur 29 [[kilomètres carrés|km²]] divisés en deux parties :
La ville s'étend sur {{unité|27,6|km²}}<ref name="dmc">{{Lien web |lang=en |titre=City Profile
|url=https://edharamshala.in/Content/CityProfile |éditeur=Dharamshala Municipal Corporation
* La partie la plus urbanisée de la ville ''Basse Dharamsala'', plus connue sous le nom de ''Dharamsala'', culmine à 1&nbsp;240 mètres. On y trouve le plus de commerces et le centre administratif de la ville.
|site=edharamshala.in |date=2019 |consulté le=2023-4-4
}}.</ref> à une altitude moyenne de {{unité|1457 mètres}}<ref name="dmc"/>. L'agglomération se divise en deux parties :
* La partie la plus urbanisée de la ville ''Basse Dharamsala'', plus connue sous le nom de ''Dharamsala'', culmine à {{unité|1240|mètres}}. On y trouve le plus de commerces et le centre administratif de la ville.


* À 9 [[Kilomètre|km]] de distance par la route (mais à 4 km à pied) depuis la basse Dharamsala, on trouve la ''ville haute'', plus connue sous le nom de ''McLeod Ganj'', située à 1&nbsp;700 m, il s'agit d'une ville de moins grande importance mais où logent la plupart des réfugiés [[Tibétains]].
* À {{unité|9|km}} de distance par la route (mais à {{unité|4|km}} à pied) depuis la basse Dharamsala, on trouve la ''ville haute'', plus connue sous le nom de ''[[McLeod Ganj]]'', située à {{unité|1700|m}}, il s'agit d'une ville de moins grande importance mais où logent la plupart des réfugiés tibétains.


Il y a aussi autour de la ville de nombreuses forêts dont l'espèce prédominante est le [[Pin (plante)|pin]], le [[cèdre de l'Himalaya]].
Il y a aussi autour de la ville de nombreuses forêts dont les espèces prédominantes sont le [[Pin (plante)|pin]] et le [[cèdre de l'Himalaya]].


=== Climat ===
=== Climat ===
Le climat est relativement froid en hiver (0[[°C]] à 14,5&nbsp;°C{{référence nécessaire|date=14 juin 2007}}) et ainsi il ne tombe généralement que de la neige de [[décembre]] à [[février]]. L'été, les [[température]]s oscillent entre 22&nbsp;°C et 38&nbsp;°C.
Le climat est relativement froid en hiver ({{unité|0 à 14.5|°C}}{{référence nécessaire|date=14 juin 2007}}) et ainsi il ne tombe généralement de la neige que de [[décembre]] à [[février]]. L'été, les [[température]]s oscillent entre {{unité|22|°C}} et {{unité|38|°C}}.


Le [[riz]], le [[blé]] et le [[thé]] poussent sur différentes terrasses sur les bords de la montagne autour de la ville.
Le [[riz]], le [[blé]] et le [[thé]] poussent sur différentes terrasses sur les bords de la montagne autour de la ville.


== Démographie ==
== Démographie ==
Selon le recensement indien de [[2001]], Dharamsala dénombre {{formatnum:19034}} habitants, dont 9 % ont moins de six ans. La majeure partie des habitants sont des hommes (55 %). Le taux d'alphabétisation est de 77 % (hommes : 80 %, femmes : 73 %).
Selon le recensement indien de [[2015]], Dharamsala dénombre {{unité|53543 habitants}}<ref name="dmc"/>, dont 9 % ont moins de six ans. La majeure partie des habitants sont des hommes (51,5 % ou {{unité|1000 hommes}} pour {{nobr|941 femmes}})<ref name="dmc"/>. Le taux d'alphabétisation est de 77 % (hommes : 80 %, femmes : 73 %).


Les langues pratiquées sont le [[hindî]], le himachali et le [[tibétain]].
Les langues pratiquées sont le [[hindî]], le himachali et le [[tibétain]].


== Économie ==
== Économie ==
Dharamsala est devenue une attraction touristique fréquentée chaque année par {{Formatnum:400000}} touristes étrangers et un nombre égal de touristes indiens. Cafés, bars à bière, chambres d'hôte, salles de yoga, salons de tatouage et de perçage côtoient des réclames pour des stages de médecine naturelle, de bouddhisme, de spiritualité. La ville est mal équipée face à l'afflux des visiteurs et l'expansion économique qui en découle : emballages plastiques dans les rues et les ruisseaux, pollution de l'air par les gaz d'échappement des véhicules, adduction d'eau et réseau d'égout n'arrivant plus à suivre<ref>{{en}} [http://memiewrite.blogspot.com/2011/02/more-on-dharamsala-and-tibet.html More on Dharamasala and Tibet], sur le site internet ''Memie write'', 10 février 2011 : {{Citation étrangère|lang=en|Thanks to Dalai Lama Dharamsala has become a tourist magnet, boasting {{Formatnum:400000}} foreign and an equal number of domestic tourists every year. Everywhere one looks, on lamp posts and on walls of small Tibetan run cafes, are advertisements offering Natural Healing, Foot Reflexology, crash courses on Buddhism, Miracles and Instant Spirituality Guest houses, beer bars, Internet cafes and yoga studios mushroomed, unfortunately also tatto and piercing parlors that sell under-the-counter drug paraphernalia. [...] Dharamsala is ill-equipped to deal with the multifold problems of rapid commercial growth : imperishable garbage, a direct product of Western consumer goods, litters the streets and clogs up streams ; diesel fumes from hordes of tourist vehicles poison the local populace and the sanitation system's at breaking point under the weight of expansion.}}</ref>.
Dharamsala est devenue une attraction touristique fréquentée chaque année par {{unité|400000 touristes}} étrangers et un nombre égal de touristes indiens. Cafés, bars à bière, chambres d'hôte, salles de yoga, salons de tatouage et de perçage côtoient des réclames pour des stages de médecine naturelle, de bouddhisme, de spiritualité. La ville est mal équipée face à l'afflux des visiteurs et l'expansion économique qui en découle : emballages plastiques dans les rues et les ruisseaux, pollution de l'air par les gaz d'échappement des véhicules, adduction d'eau et réseau d'égout n'arrivant plus à suivre<ref>{{en}} [http://memiewrite.blogspot.com/2011/02/more-on-dharamsala-and-tibet.html More on Dharamasala and Tibet], sur le site internet ''Memie write'', 10 février 2011 : {{Citation étrangère|lang=en|Thanks to Dalai Lama Dharamsala has become a tourist magnet, boasting {{nobr|400,000 foreign}} and an equal number of domestic tourists every year. Everywhere one looks, on lamp posts and on walls of small Tibetan run cafes, are advertisements offering Natural Healing, Foot Reflexology, crash courses on Buddhism, Miracles and Instant Spirituality Guest houses, beer bars, Internet cafes and yoga studios mushroomed, unfortunately also tatto and piercing parlors that sell under-the-counter drug paraphernalia. [] Dharamsala is ill-equipped to deal with the multifold problems of rapid commercial growth : imperishable garbage, a direct product of Western consumer goods, litters the streets and clogs up streams ; diesel fumes from hordes of tourist vehicles poison the local populace and the sanitation system's at breaking point under the weight of expansion.}}</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
Depuis de nombreuses années, le [[bouddhisme]] est la religion principale de la région : depuis le {{VIIe siècle}}, on recense déjà 50 monastères dans la vallée qui logent près de {{formatnum:2000}} [[moine]]s. Mais le [[brahmanisme]] (branche de l'[[hindouisme]]) ainsi que l'[[islam]] progressant en [[Inde]] portèrent un coup à l'impact et à la présence du bouddhisme dans la région.


Depuis de nombreuses années, le [[bouddhisme]] est la religion principale de la région : depuis le {{s-|VII|e}}, on recense déjà {{nobr|50 monastères}} dans la vallée qui logent près de {{unité|2000 [[moine]]s}}. Mais le [[brahmanisme]] (branche de l'[[hindouisme]]) ainsi que l'[[islam]] progressant en [[Inde]] portèrent un coup à l'impact et à la présence du bouddhisme dans la région.
À partir de [[1848]], les Anglais occupèrent le lieu et y installèrent une garnison militaire qui aujourd'hui est occupée par l'armée indienne. McLeod Ganj a été inauguré durant les années [[1850]] après que la garnison britannique s'y fut installée. Celle-ci était commandée par le lieutenant [[gouverneur]] du [[Penjab (Inde)|Penjab]] [[David McLeod]]. En [[1852]], Dharmasala devint le chef de district de la vallée de Kangra. C'est à cette époque que les Anglais travaillant ou logeant à [[Delhi]] firent de Dharamsala un lieu de villégiature en raison de sa simplicité et de son climat plus frais. De ce fait, la ville devint plus active et connue jusqu'au tremblement de terre de [[1905]] qui détruisit la plupart des constructions.


À partir de [[1848]], les Anglais occupèrent le lieu et y installèrent une garnison qui loge aujourd'hui l'armée indienne. McLeod Ganj fut inaugurée durant les années [[1850]] après que la garnison britannique s'y fut installée. Cette dernière était commandée par le lieutenant [[gouverneur]] du [[Penjab (Inde)|Penjab]] {{lien|trad=Donald Friell McLeod|fr=Donald McLeod}}. En [[1852]], Dharamsala devint le chef-lieu de district de la vallée de Kangra. C'est à cette époque que les Anglais travaillant ou logeant à [[Delhi]] firent de Dharamsala un lieu de villégiature en raison de sa simplicité et de son climat plus frais. De ce fait, la ville gagna en activité et en notoriété jusqu'au tremblement de terre de [[1905]] qui détruisit la plupart des constructions.
Ce séisme fut très grave, entraînant la mort de {{formatnum:20000}} personnes. Toute la région fut ruinée et les Anglais déménagèrent à [[Shimla]], également située dans l'Himachal Pradesh. Encore aujourd'hui, Dharamsala, se trouve sur une zone sismique et ressent des vibrations de la terre.

Ce séisme très grave entraîna la mort de {{unité|20000 personnes}}. Toute la région fut ruinée et les Anglais déménagèrent à [[Shimla]], également située dans l'Himachal Pradesh. Encore aujourd'hui, Dharamsala se trouve sur une zone sismique et ressent des vibrations de la terre.


== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
Ligne 73 : Ligne 78 :
* Dr. Rajendra Prasad Government Medical College
* Dr. Rajendra Prasad Government Medical College
* Aadhunik Public School
* Aadhunik Public School
* Kangra Art Museum


== Personnalités liées à la ville ==
== Personnalités liées à la ville ==
* [[Tenzin Gyatso]] : 14{{e}} et actuel Dalaï-lama
* [[Tenzin Gyatso]] : {{14e}} et actuel Dalaï-lama
* [[Namrata Singh Gujral]] : actrice américaine née à Dharamsala
* [[Namrata Singh Gujral]] : actrice américaine née à Dharamsala
* [[Palden Gyatso]] : moine et ancien prisonnier tibétain, témoin et porte-parole, l'auteur du livre ''[[Le Feu sous la neige]]'', sujet d’un film éponyme (2008)
* [[Palden Gyatso]] : moine et ancien prisonnier tibétain, témoin et porte-parole, auteur du livre ''[[Le Feu sous la neige]]'', sujet d’un film homonyme (2008)
* [[Passang Lhamo]] : nonne et militante tibétaine, et ancienne détenue de la [[prison de Drapchi]]
* [[Passang Lhamo]] : nonne et militante tibétaine, et ancienne détenue de la [[prison de Drapchi]]
* [[James Bruce (Lord Elgin)]] : administrateur colonial et un diplomate britannique décédé à Dharamsala
* [[James Bruce (Lord Elgin)]] : administrateur colonial et diplomate britannique décédé à Dharamsala
* Maharaja Aditya Katoch de Lamba Gaon et Maharani Chandresh Kumari, naguère Princesse de [[Jodhpur]]
* Maharaja Aditya Katoch de Lamba Gaon et Maharani Chandresh Kumari, naguère Princesse de [[Jodhpur]]
* [[Adhe Tapontsang]] : ancienne prisonnière et résistante tibétaine, témoin et porte-parole, l’auteur de ''Ama Adhe voix de la mémoire, du Tibet libre à l'exil''
* [[Adhe Tapontsang]] : ancienne prisonnière et résistante tibétaine, témoin et porte-parole, auteur de ''Ama Adhe voix de la mémoire, du Tibet libre à l'exil''
* Tenzin Dolma : [[Miss Tibet]] 2007.
* Tenzin Dolma : [[Miss Tibet]] 2007
* [[Lobsang Wangyal]] : photojournaliste et réalisateur tibétain
* [[Lobsang Wangyal]] : photojournaliste et réalisateur tibétain
* Guéshé [[Sonam Rinchen]] : enseignant réputé
* Guéshé [[Sonam Rinchen]] : enseignant réputé
* [[Ngari Rinpoché]] : frère du dalaï-lama
* [[Ngari Rinpoché]] : frère du dalaï-lama
* [[Rinchen Khandro Choegyal]] : responsable du [[Projet des nonnes tibétaines]] et fondatrice de l'[[Association des femmes tibétaines en exil]]
* [[Rinchen Khandro Choegyal]] : responsable du [[Projet des nonnes tibétaines]] et fondatrice de l'[[Association des femmes tibétaines en exil]]
* [[Jetsun Pema (Tibet)|Jetsun Pema]] : sœur du dalaï-lama, présidente du [[Tibetan Children's Villages]].
* [[Jetsun Pema (Tibet)|Jetsun Pema]] : sœur du dalaï-lama, présidente du [[Tibetan Children's Villages]]
* Nauzer Nowrojee<ref>[http://www.bbc.co.uk/dna/h2g2/A644203 Nauzer Nowrojee]</ref>
* Nauzer Nowrojee : boutiquier, visionnaire et humanitaire indien<ref>[http://www.bbc.co.uk/dna/h2g2/A644203 Nauzer Nowrojee]</ref>, il a l'idée d'accueillir le dalaï-lama à Dharamsala en 1960
* [[Alfred Hallett]] : peintre anglais qui a vécu et est décédé à Dharamsala
* [[Alfred Hallett]] : peintre anglais qui a vécu et mort à Dharamsala
* [[Tencho Gyatso]] : femme politique tibétaine née à Dharamsala
* Guéshé [[Kelsang Wangmo]] : nonne, érudite et enseignante bouddhiste


== Divers ==
== Divers ==
=== Réfugiés tibétains à McLeod Ganj ===
=== Réfugiés tibétains à [[McLeod Ganj]] ===
[[Fichier:Domaro en McLeod Ganj.jpg|thumb|right|220px|Habitations de McLeod Ganj]]
[[Fichier:Domaro en McLeod Ganj.jpg|thumb|right|220px|Habitations de McLeod Ganj]]
Quand le 14{{e}} [[dalaï-lama]], [[Tenzin Gyatso]], quitta le [[Tibet]], le [[Premier ministre de l'Inde|Premier ministre indien]] [[Jawaharlal Nehru]] l'autorisa avec ses proches à établir un [[gouvernement tibétain en exil]] à Dharamsala en 1960. Depuis, plusieurs milliers de réfugiés tibétains se sont établis dans la ville. La plupart d'entre eux résident dans le haut de Dharamsala (McLeod Ganj), où ils ont établi des monastères, des temples et des écoles. La ville est parfois appelée le « petit [[Lhassa]] », en référence à la capitale tibétaine. Elle est devenue une destination touristique importante, avec de nombreux hôtels et restaurants.
Après que le {{14e}} [[dalaï-lama]] [[Tenzin Gyatso]] s'est enfui du [[Tibet]], le [[Premier ministre de l'Inde|Premier ministre indien]] [[Jawaharlal Nehru]] lui accorde l'asile le 3 avril 1959 et l'autorise à établir un [[gouvernement tibétain en exil]] à Dharamsala, où des milliers d'[[Exode tibétain de 1959|exilés tibétains]] fuyant la répression chinoise s'étaient déjà réfugiés<ref name="freepressjournal">{{en}} [https://www.freepressjournal.in/world/on-this-day-in-1959-dalai-lama-fled-from-tibet-heres-the-story-of-his-escape On this day in 1959, Dalai Lama fled from Tibet; here's the story of his escape], [[The Free Press Journal]], 16 mars 2023</ref>. Depuis, plusieurs milliers de [[Diaspora tibétaine|réfugiés tibétains]] se sont établis dans la ville. La plupart d'entre eux résident dans le haut de Dharamsala ([[McLeod Ganj]]), où ils ont établi des monastères, des temples et des écoles. La ville est parfois appelée le « petit [[Lhassa]] », en référence à la capitale tibétaine. Elle est devenue une destination touristique importante, avec de nombreux hôtels et restaurants. Le dalaï-lama a lancé une campagne pour rétablir l'indépendance du Tibet, avant de transformer sa lutte en appelant à une réelle autonomie du Tibet<ref name="freepressjournal"/>.

Le [[gouvernement tibétain en exil]] a son siège à Gangchen Kyishong (situé entre Dharamsala et McLeod Ganj). En 1959, environ {{nb|90000 [[Tibétains]]}} se sont [[exode tibétain de 1959|exilés du Tibet]] pour échapper aux persécutions religieuses et politiques liées à l'occupation chinoise du [[Tibet]]<ref>Nathalie Gyatso, [https://books.google.fr/books?id=EV5mopJHAkYC&pg=PA11 Gonkar Gyatso: la peinture tibétaine en quête de sa propre modernité], Editions L'Harmattan, 2005, {{ISBN|2747589803}} {{page|11}} : {{Citation|Après l'entrée de la Chine au Tibet, revendiqué comme une partie intégrante de la 'mère Patrie', et son occupation provoquant l'exil de quelque {{nb|90000 Tibétains}} à la suite de la fuite du Dalai-lama}}</ref>. Tous les ans, environ {{nb|3000 Tibétains}} fuient durant environ un mois, en hiver, à travers les montagnes de l'[[Himalaya]] pour arriver soit au [[Népal]] soit au [[Sikkim]]. Environ {{nobr|{{formatnum:10000}} d'entre}} eux vivent à McLeod Ganj.


En [[1961]], le [[Tenzin Gyatso|Dalaï Lama]] refonde à Dharamsala l'[[Men-Tsee-Khang (Dharamsala)|Institut de médecine et d'astrologie tibétaine]]. On y enseigne et on y développe aujourd'hui la [[Médecine tibétaine traditionnelle|médecine tibétaine]]. L'[[Institut Chakpori de médecine tibétaine]], refondé par la suite à [[Darjeeling (ville)|Darjeeling]] en [[Inde]], forme également des médecins tibétains.
Le [[gouvernement tibétain en exil]] a son siège à Gangchen Kyishong (situé entre Dharamsala et McLeod Ganj). En 1959, environ {{formatnum:90000}} [[Tibétains]] se sont [[exode tibétain de 1959|exilés du Tibet]] pour échapper aux persécutions religieuses et politiques liées à l'occupation chinoise du [[Tibet]]<ref>Nathalie Gyatso, [http://books.google.fr/books?id=EV5mopJHAkYC&pg=PA11 Gonkar Gyatso: la peinture tibétaine en quête de sa propre modernité], Editions L'Harmattan, 2005, {{ISBN|2747589803}} p 11 : {{Citation|Après l'entrée de la Chine au Tibet, revendiqué comme une partie intégrante de la 'mère Patrie', et son occupation provoquant l'exil de quelque 90 000 Tibétains à la suite de la fuite du Dalai-lama [...]}}</ref>. Tous les ans, environ {{formatnum:3000}} [[Tibétains]] fuient durant environ un mois, en hiver, à travers les montagnes de l'[[Himalaya]] pour arriver soit au [[Népal]] soit au [[Sikkim]]. Environ {{formatnum:10000}} d'entre eux vivent à McLeod Ganj.


Dharamsala est aussi le siège d'[[Liste des associations des Tibétains en exil|associations des Tibétains en exil]] luttant pour ce qu'ils appellent la « liberté du [[Tibet]] » et le respect des Droits de l'Homme pour les [[Tibétains]] qui sont citoyens de la [[république populaire de Chine]].
En [[1961]], le [[Tenzin Gyatso|Dalaï Lama]] refonda à Dharamsala l'[[Institut de médecine et d'astrologie tibétaine]]. On y enseigne et on y développe aujourd'hui la [[Médecine tibétaine traditionnelle|médecine tibétaine]]. L'[[Institut Chakpori de médecine tibétaine]], refondé par la suite à [[Darjeeling (ville)|Darjeeling]] en [[Inde]], forme également des médecins tibétains.


En 2009, le journaliste américain Mark Magnier décrivait Dharamsala sous les traits d'« une ville d'illusions fanées, de mal du pays, d'intrigues, et de sentiments plus nuancés à l'égard de la Chine que ne pourraient le laisser croire les affiches contre la Chine, les professions de foi anti-Pékin et les boutiques prétendant boycotter tous les produits chinois »<ref>{{en}} Mark Magnier, [http://articles.latimes.com/2010/sep/22/world/la-fg-india-dharamsala-20100922 Tibetan exiles in Dharamsala, India, settle in with disillusionment, part 1],'' Los Angeles Times'', 2010-09-22 : {{Citation étrangère|lang=en|But it's also become a town of tarnished illusions, homesickness, intrigue and a more nuanced view of China than one might expect from the anti-China posters, anti-Beijing testimonials and shops claiming to shun all Chinese products}}.</ref>.
Dharamsala est aussi le siège d'[[Liste des associations des Tibétains en exil|associations des Tibétains en exil]] luttant pour ce qu'ils appellent la « liberté du [[Tibet]] » et le respect des Droits de l'Homme pour les [[Tibétains]] qui sont citoyens de la [[République populaire de Chine]].


En 2011, le dalaï-lama prend sa retraite politique mais reste basé à Dharamsala, alors qu'il a gagné une renommée internationale pour sa lutte pacifiste, ayant remporté le prix Nobel de la paix en 1989<ref name="freepressjournal"/>.
En 2009, le journaliste américain Mark Magnier décrivait Dharamsala sous les traits d'« une ville d'illusions fanées, de mal du pays, d'intrigues, et de sentiments plus nuancés à l'égard de la Chine que ne pourraient le laisser croire les affiches contre la Chine, les professions de foi anti-Pékin et les boutiques prétendant boycotter tous les produits chinois »<ref>{{en}} Mark Magnier, [http://articles.latimes.com/2010/sep/22/world/la-fg-india-dharamsala-20100922 Tibetan exiles in Dharamsala, India, settle in with disillusionment, part 1],'' Los Angeles Times'', 2010-09-22 : {{Citation étrangère|lang=en|But it's also become a town of tarnished illusions, homesickness, intrigue and a more nuanced view of China than one might expect from the anti-China posters, anti-Beijing testimonials and shops claiming to shun all Chinese products}}.</ref>.


== Galerie ==
== Galerie ==
{{message galerie}}<br /><gallery>
<br /><gallery>
Image:Looking down over Dharamsala and Beas River.jpg|<center>Vue depuis Dharamkot : McLeod Ganj, Basse Dharamsala et la rivière Beas. Œuvre d'[[Alfred Hallett]], [[1980]]
Image:Looking down over Dharamsala and Beas River.jpg|<center>Vue depuis Dharamkot : McLeod Ganj, Basse Dharamsala et la rivière Beas. Œuvre d'[[Alfred Hallett]], [[1980]]</center>
Image:Dharamsala-valley.jpg|<center>Vue sur la vallée de Dharamsala
Image:Dharamsala-valley.jpg|<center>Vue sur la vallée de Dharamsala</center>
Image:McCleod Ganj main street.jpg|<center>Rue principale de McLeod Ganj
Image:McLeod Ganj main street.jpg|<center>Rue principale de McLeod Ganj</center>
Image:Prayer wheels, surrounding the Tsuglagkhang Temple in McLeod Ganj.jpg|<center>Moulins à prière dans le Tsuglagkhang
Image:Prayer wheels, surrounding the Tsuglagkhang Temple in McLeod Ganj.jpg|<center>Moulins à prière dans le Tsuglagkhang </center>
</gallery>
</gallery>


Ligne 124 : Ligne 134 :
{{Références|colonnes=2}}
{{Références|colonnes=2}}


{{Palette|Villes de l'Himachal Pradesh}}
{{Portail|Monde indien|Tibet}}
{{Portail|Inde|monachisme|Tibet}}


[[Catégorie:Dharamsala|*]]
[[Catégorie:Dharamsala|*]]
[[Catégorie:Ville de l'Himachal Pradesh]]
[[Catégorie:Ville en Himachal Pradesh]]
[[Catégorie:Diaspora tibétaine]]

Dernière version du 27 avril 2024 à 11:12

Dharamsala
Dharamsala
Vue de Dharamsala.
Administration
Pays Drapeau de l'Inde Inde
État ou territoire Himachal Pradesh
District Kangra
Index postal 176215[1]
Fuseau horaire IST (UTC+05:30)
Indicatif +91-01892
Démographie
Population 53 543 hab. (2015)
Densité 1 940 hab./km2
Géographie
Coordonnées 32° 13′ 05″ nord, 76° 19′ 12″ est
Altitude Min. ~1 240 m
Max. ~1 700 m
Superficie 2 760 ha = 27,60 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Inde
Voir sur la carte topographique d'Inde
Dharamsala
Géolocalisation sur la carte : Inde
Voir sur la carte administrative d'Inde
Dharamsala
Géolocalisation sur la carte : Himachal Pradesh
Voir sur la carte topographique d'Himachal Pradesh
Dharamsala
Géolocalisation sur la carte : Himachal Pradesh
Voir sur la carte administrative d'Himachal Pradesh
Dharamsala

Dharamsala (hindi : धर्मशाला, tibétain : དྷ་རམ་ས་ལ་) est une ville du nord de l'Inde, située dans l'État de l'Himachal Pradesh. Elle est parfois appelée la petite Lhassa car elle est la terre d'accueil du 14e Dalaï-lama, Tenzin Gyatso, en exil du Tibet depuis 1959 à ce jour.

Géographie[modifier | modifier le code]

Dharamsala, Himachal Pradesh.

Dharamsala est située dans la vallée de Kangra, au pied de la chaine des montagnes Dhauladar (en).

La ville s'étend sur 27,6 km2[1] à une altitude moyenne de 1 457 mètres[1]. L'agglomération se divise en deux parties :

  • La partie la plus urbanisée de la ville Basse Dharamsala, plus connue sous le nom de Dharamsala, culmine à 1 240 mètres. On y trouve le plus de commerces et le centre administratif de la ville.
  • À 9 km de distance par la route (mais à 4 km à pied) depuis la basse Dharamsala, on trouve la ville haute, plus connue sous le nom de McLeod Ganj, située à 1 700 m, il s'agit d'une ville de moins grande importance mais où logent la plupart des réfugiés tibétains.

Il y a aussi autour de la ville de nombreuses forêts dont les espèces prédominantes sont le pin et le cèdre de l'Himalaya.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est relativement froid en hiver (0 à 14,5 °C[réf. nécessaire]) et ainsi il ne tombe généralement de la neige que de décembre à février. L'été, les températures oscillent entre 22 °C et 38 °C.

Le riz, le blé et le thé poussent sur différentes terrasses sur les bords de la montagne autour de la ville.

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le recensement indien de 2015, Dharamsala dénombre 53 543 habitants[1], dont 9 % ont moins de six ans. La majeure partie des habitants sont des hommes (51,5 % ou 1 000 hommes pour 941 femmes)[1]. Le taux d'alphabétisation est de 77 % (hommes : 80 %, femmes : 73 %).

Les langues pratiquées sont le hindî, le himachali et le tibétain.

Économie[modifier | modifier le code]

Dharamsala est devenue une attraction touristique fréquentée chaque année par 400 000 touristes étrangers et un nombre égal de touristes indiens. Cafés, bars à bière, chambres d'hôte, salles de yoga, salons de tatouage et de perçage côtoient des réclames pour des stages de médecine naturelle, de bouddhisme, de spiritualité. La ville est mal équipée face à l'afflux des visiteurs et l'expansion économique qui en découle : emballages plastiques dans les rues et les ruisseaux, pollution de l'air par les gaz d'échappement des véhicules, adduction d'eau et réseau d'égout n'arrivant plus à suivre[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Depuis de nombreuses années, le bouddhisme est la religion principale de la région : depuis le VIIe siècle, on recense déjà 50 monastères dans la vallée qui logent près de 2 000 moines. Mais le brahmanisme (branche de l'hindouisme) ainsi que l'islam progressant en Inde portèrent un coup à l'impact et à la présence du bouddhisme dans la région.

À partir de 1848, les Anglais occupèrent le lieu et y installèrent une garnison qui loge aujourd'hui l'armée indienne. McLeod Ganj fut inaugurée durant les années 1850 après que la garnison britannique s'y fut installée. Cette dernière était commandée par le lieutenant gouverneur du Penjab Donald McLeod (en). En 1852, Dharamsala devint le chef-lieu de district de la vallée de Kangra. C'est à cette époque que les Anglais travaillant ou logeant à Delhi firent de Dharamsala un lieu de villégiature en raison de sa simplicité et de son climat plus frais. De ce fait, la ville gagna en activité et en notoriété jusqu'au tremblement de terre de 1905 qui détruisit la plupart des constructions.

Ce séisme très grave entraîna la mort de 20 000 personnes. Toute la région fut ruinée et les Anglais déménagèrent à Shimla, également située dans l'Himachal Pradesh. Encore aujourd'hui, Dharamsala se trouve sur une zone sismique et ressent des vibrations de la terre.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Degree College Dharamshala
  • Govt College of Teacher Education Dharamsala HP INDIA
  • Sacred Heart High School (Sidhpur)
  • Central University Himachal Pradesh
  • Regional center Himachal Pradesh University
  • School of Leagal Studies
  • Dr. Rajendra Prasad Government Medical College
  • Aadhunik Public School
  • Kangra Art Museum

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Réfugiés tibétains à McLeod Ganj[modifier | modifier le code]

Habitations de McLeod Ganj

Après que le 14e dalaï-lama Tenzin Gyatso s'est enfui du Tibet, le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru lui accorde l'asile le 3 avril 1959 et l'autorise à établir un gouvernement tibétain en exil à Dharamsala, où des milliers d'exilés tibétains fuyant la répression chinoise s'étaient déjà réfugiés[4]. Depuis, plusieurs milliers de réfugiés tibétains se sont établis dans la ville. La plupart d'entre eux résident dans le haut de Dharamsala (McLeod Ganj), où ils ont établi des monastères, des temples et des écoles. La ville est parfois appelée le « petit Lhassa », en référence à la capitale tibétaine. Elle est devenue une destination touristique importante, avec de nombreux hôtels et restaurants. Le dalaï-lama a lancé une campagne pour rétablir l'indépendance du Tibet, avant de transformer sa lutte en appelant à une réelle autonomie du Tibet[4].

Le gouvernement tibétain en exil a son siège à Gangchen Kyishong (situé entre Dharamsala et McLeod Ganj). En 1959, environ 90 000 Tibétains se sont exilés du Tibet pour échapper aux persécutions religieuses et politiques liées à l'occupation chinoise du Tibet[5]. Tous les ans, environ 3 000 Tibétains fuient durant environ un mois, en hiver, à travers les montagnes de l'Himalaya pour arriver soit au Népal soit au Sikkim. Environ 10 000 d'entre eux vivent à McLeod Ganj.

En 1961, le Dalaï Lama refonde à Dharamsala l'Institut de médecine et d'astrologie tibétaine. On y enseigne et on y développe aujourd'hui la médecine tibétaine. L'Institut Chakpori de médecine tibétaine, refondé par la suite à Darjeeling en Inde, forme également des médecins tibétains.

Dharamsala est aussi le siège d'associations des Tibétains en exil luttant pour ce qu'ils appellent la « liberté du Tibet » et le respect des Droits de l'Homme pour les Tibétains qui sont citoyens de la république populaire de Chine.

En 2009, le journaliste américain Mark Magnier décrivait Dharamsala sous les traits d'« une ville d'illusions fanées, de mal du pays, d'intrigues, et de sentiments plus nuancés à l'égard de la Chine que ne pourraient le laisser croire les affiches contre la Chine, les professions de foi anti-Pékin et les boutiques prétendant boycotter tous les produits chinois »[6].

En 2011, le dalaï-lama prend sa retraite politique mais reste basé à Dharamsala, alors qu'il a gagné une renommée internationale pour sa lutte pacifiste, ayant remporté le prix Nobel de la paix en 1989[4].

Galerie[modifier | modifier le code]


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) « City Profile », sur edharamshala.in, Dharamshala Municipal Corporation, (consulté le ).
  2. (en) More on Dharamasala and Tibet, sur le site internet Memie write, 10 février 2011 : « Thanks to Dalai Lama Dharamsala has become a tourist magnet, boasting 400,000 foreign and an equal number of domestic tourists every year. Everywhere one looks, on lamp posts and on walls of small Tibetan run cafes, are advertisements offering Natural Healing, Foot Reflexology, crash courses on Buddhism, Miracles and Instant Spirituality Guest houses, beer bars, Internet cafes and yoga studios mushroomed, unfortunately also tatto and piercing parlors that sell under-the-counter drug paraphernalia. […] Dharamsala is ill-equipped to deal with the multifold problems of rapid commercial growth : imperishable garbage, a direct product of Western consumer goods, litters the streets and clogs up streams ; diesel fumes from hordes of tourist vehicles poison the local populace and the sanitation system's at breaking point under the weight of expansion. »
  3. Nauzer Nowrojee
  4. a b et c (en) On this day in 1959, Dalai Lama fled from Tibet; here's the story of his escape, The Free Press Journal, 16 mars 2023
  5. Nathalie Gyatso, Gonkar Gyatso: la peinture tibétaine en quête de sa propre modernité, Editions L'Harmattan, 2005, (ISBN 2747589803) p. 11 : « Après l'entrée de la Chine au Tibet, revendiqué comme une partie intégrante de la 'mère Patrie', et son occupation provoquant l'exil de quelque 90 000 Tibétains à la suite de la fuite du Dalai-lama »
  6. (en) Mark Magnier, Tibetan exiles in Dharamsala, India, settle in with disillusionment, part 1, Los Angeles Times, 2010-09-22 : « But it's also become a town of tarnished illusions, homesickness, intrigue and a more nuanced view of China than one might expect from the anti-China posters, anti-Beijing testimonials and shops claiming to shun all Chinese products ».