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[[Image:L'O.N.I.A. en 1935 (Toulouse).jpg|thumb|Vue générale de l'O.N.I.A. en 1935.]]
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L''''usine AZF de Toulouse''' était une usine [[Industrie chimique|chimique]] (AZote Fertilisants) certifiée ISO 14001 et 9002, et classée [[Directive Seveso|Seveso]], située à [[Toulouse]], dans la [[Haute-Garonne]]. Un de ses hangars, contenant des nitrates déclassés, a [[Explosion de l'usine AZF de Toulouse|explosé]] le {{Date|21|septembre|2001}} à 10h17. Elle appartenait à la société [[GPN|Grande Paroisse]], filiale d'[[Atofina]]. Depuis la fusion en [[avril 2000]] de [[Total SA|Total]] et d'[[Elf-Aquitaine]], [[Atofina]] regroupait toutes les activités chimiques du groupe: [[Arkema]], [[GPN]], [[AZF Soferti|SOFERTI]], etc.
L''''usine AZF de Toulouse''' était une usine d'[[agrochimie]] (AZote Fertilisants) certifiée [[ISO 14001]] et [[ISO 9002|9002]], et classée [[Directive Seveso|Seveso]], située à [[Toulouse]], dans la [[Haute-Garonne]]. Un de ses hangars, contenant des nitrates déclassés, a [[Explosion de l'usine AZF de Toulouse|explosé]] le {{Date|21|septembre|2001}} à 10h17. Elle appartenait à la société [[GPN|Grande Paroisse]], filiale d'[[Atofina]]. Depuis la fusion en [[avril 2000]] de [[Total SA|Total]] et d'[[Elf-Aquitaine]], [[Atofina]] regroupait toutes les activités chimiques du groupe : [[Arkema]], [[GPN]], [[AZF Soferti|SOFERTI]] {{etc.}}


L'activité principale de l'usine était la [[procédé Haber|synthèse d'ammoniac]], d'urée et de nitrates à partir de gaz naturel, produits destinés à l'agriculture ([[engrais]] azotés) et à l'industrie (explosifs de mines notamment).
L'activité principale de l'usine était la [[procédé Haber|synthèse d'ammoniac]], d'urée et de nitrates à partir de gaz naturel, produits destinés à l'[[agriculture]] ([[engrais]] azotés) et à l'industrie (explosifs de mines notamment).


En [[2009]], commence le projet de construction d'un important centre de recherche sur le cancer, le [[Oncopole de Toulouse|Cancéropôle de Toulouse]] (ou Oncopole), sur les ruines dépolluées du site AZF. Projet de construction qui s'est terminé en 2013 et désormais visible et rouvert.
En [[2009]], commence le projet de construction d'un important centre de recherche sur le [[cancer]], le [[Oncopole de Toulouse|Cancéropôle de Toulouse]] (ou Oncopole), sur les ruines dépolluées du site AZF. Projet de construction qui s'est terminé en 2013 et désormais visible et rouvert.


== Histoire et situation ==
== Histoire et situation ==
[[Fichier:Vue d'ensemble des usines de l'Office National de l'Azote (O.N.I.A.) à Toulouse, un soir de mai 1935.jpg|thumb|Vue d'ensemble des usines de l'O.N.I.A., un soir de mai 1935.]]
[[Fichier:09.09.1961. ONIA. (1961) - 53Fi3069.jpg|vignette|Usine de l'ONIA en 1961, en bordure de [[Garonne]].]]
[[Fichier:09.09.1961. ONIA. (1961) - 53Fi3069.jpg|vignette|Usine de l'ONIA en 1961, en bordure de [[Garonne]].]]
Le {{date|11|avril|1924}}, une loi créait l'Office national industriel de l'azote (ONIA)<ref>Grande Paroisse, [http://www.azf.fr/l-usine-azf-de-toulouse/historique-800233.html], consulté le 21 juin 2014.</ref>. À cette époque, la France importait du [[Chili]] pour 100 millions de francs de nitrates par an. Or la construction d'une usine, selon le [[procédé Haber|procédé Haber-Bosch]] coûtait autant. La ville de Toulouse fut choisie en raison de sa position géographique excentrée de toutes frontières de l'Est (Italie, Allemagne…), de la force hydraulique de la Garonne et de la relative proximité des mines de [[charbon]] de Carmaux, même si le charbon est totalement remplacé par le [[gaz de Lacq]] en [[1956]].

Le {{date|11|avril|1924}}, une loi créait l'Office national industriel de l'azote (ONIA)<ref>Grande Paroisse, [http://www.azf.fr/l-usine-azf-de-toulouse/historique-800233.html], consulté le 21 juin 2014</ref> . À cette époque la France importait du [[Chili]] pour 100 millions de francs de nitrates par an. Or la construction d'une usine, selon le [[procédé Haber|procédé Haber-Bosch]] coûtait autant. La ville de Toulouse fut choisie en raison de sa position géographique excentrée de toutes frontières de l'Est (Italie, Allemagne...), de la force hydraulique de la Garonne et de la relative proximité des mines de charbon de Carmaux, même si le charbon est totalement remplacé par le [[gaz de Lacq]] en [[1956]].


L'usine toulousaine débuta sa production en [[1927]] sur des terrains libérés par la Poudrerie nationale, à {{unité|3|kilomètres}} au sud-ouest du centre-ville.
L'usine toulousaine débuta sa production en [[1927]] sur des terrains libérés par la Poudrerie nationale, à {{unité|3|kilomètres}} au sud-ouest du centre-ville.
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À proximité du site, des quartiers tels que [[Papus (Toulouse)|Papus]] furent bâtis pour permettre au personnel de vivre non loin de leur lieu de travail. Le stade de Gironis et le Toulouse Athlétique Club (TAC) furent aussi créés à l'initiative du comité d'entreprise de l'usine. Après la {{2e|guerre}} mondiale, les nouveaux quartiers populaires du Mirail et d'Empalot ont été construits à proximité.
À proximité du site, des quartiers tels que [[Papus (Toulouse)|Papus]] furent bâtis pour permettre au personnel de vivre non loin de leur lieu de travail. Le stade de Gironis et le Toulouse Athlétique Club (TAC) furent aussi créés à l'initiative du comité d'entreprise de l'usine. Après la {{2e|guerre}} mondiale, les nouveaux quartiers populaires du Mirail et d'Empalot ont été construits à proximité.


En 80 ans, l'usine AZF et ses voisines ont été progressivement rattrapées par l'agglomération, alors que la dangerosité des activités du pôle chimique était d'autant mieux connue que pas moins de huit explosions meurtrières s'étaient produites depuis la création en 1666 des « Moulins à Poudre Royaux », l'ancêtre de la chimie militaro-industrielle toulousaine. On retiendra notamment une extraordinaire coïncidence, l'explosion du 21 septembre 1781, {{pertinence détail|c'était aussi un vendredi en milieu de matinée}}, et elle ébranla aussi plusieurs maisons du quartier Saint-Michel situé à {{unité|2|km}}<ref>Revue Archistra - Histoire de la France Méridionale {{numéro}}211-212, septembre-octobre 2001)</ref>.
En 80 ans, l'usine AZF et ses voisines ont été progressivement rattrapées par l'agglomération, alors que la dangerosité des activités du pôle chimique était d'autant mieux connue que pas moins de huit explosions meurtrières s'étaient produites depuis la création en 1666 des « Moulins à Poudre Royaux », l'ancêtre de la chimie militaro-industrielle toulousaine. Le 21 septembre 1781 par exemple, une explosion ébranla aussi plusieurs maisons du quartier Saint-Michel situé à {{unité|2|km}}<ref>Revue ''Archistra'' - Histoire de la France Méridionale, {{numéro}}211-212, septembre-octobre 2001)</ref>.


Le site AZF s'étendait sur plus de 70 hectares formant un quadrilatère approximatif encadré par la [[Garonne]] et la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE-ISOCHEM) à l'est, par la [[Route nationale 20 (France)|RN 20]] à l'ouest, des voies de chemin de fer et le [[Périphérique de Toulouse|périphérique toulousain]] au nord et par d'autres entreprises de chimie (Tolochimie, Sanofi) au sud.
Le site AZF s'étendait sur plus de 70 hectares formant un quadrilatère approximatif encadré par la [[Garonne]] et la [[Société nationale des poudres et des explosifs|Société Nationale des Poudres et Explosifs]] (SNPE-ISOCHEM) à l'est, par la [[Route nationale 20 (France)|RN 20]] à l'ouest, des voies de [[chemin de fer]] et le [[Périphérique de Toulouse|périphérique toulousain]] au nord et par d'autres entreprises de chimie (Tolochimie, Sanofi) au sud.


Le site était desservi par un [[embranchement particulier|raccordement ferroviaire]] comportant deux voies de chemin de fer se ramifiant ensuite, pour permettre la réception de [[chlore]], de produits [[pétrole|pétroliers]], et l'expédition de l'[[ammoniac]] et des engrais azotés fabriqués sur place.
Le site était desservi par un [[embranchement particulier|raccordement ferroviaire]] comportant deux voies de chemin de fer se ramifiant ensuite, pour permettre la réception de [[chlore]], de produits [[pétrole|pétroliers]], et l'expédition de l'[[ammoniac]] et des engrais azotés fabriqués sur place.


== Catastrophe ==
== Catastrophe ==
{{Article détaillé|Explosion de l'usine AZF de Toulouse}}

L'usine est connue principalement en raison de la catastrophe du {{date|21|septembre|2001}}, lorsqu'un important stock d'[[ammonitrate]]s y a explosé vers 10 heures 17, ravageant l'usine et les alentours, et causant d'importants dégâts humains (31 morts, plusieurs milliers de blessés<ref>[http://www.lepoint.fr/societe/toulouse-azf-dix-ans-apres-21-09-2011-1375689_23.php AZF : dix ans après, Toulouse se recueille] Sur le site lepoint.fr du 21 septembre 2011</ref>) et matériels à Toulouse.
L'usine est connue principalement en raison de la catastrophe du {{date|21|septembre|2001}}, lorsqu'un important stock d'[[ammonitrate]]s y a explosé vers 10 heures 17, ravageant l'usine et les alentours, et causant d'importants dégâts humains (31 morts, plusieurs milliers de blessés<ref>[http://www.lepoint.fr/societe/toulouse-azf-dix-ans-apres-21-09-2011-1375689_23.php AZF : dix ans après, Toulouse se recueille] Sur le site lepoint.fr du 21 septembre 2011</ref>) et matériels à Toulouse.

{{Article détaillé|Explosion de l'usine AZF de Toulouse}}


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==

* Revue ''Archistra'' (Histoire de la France Méridionale), {{numéro}}211-212, septembre-octobre 2001.
* Revue ''Archistra'' (Histoire de la France Méridionale), {{numéro}}211-212, septembre-octobre 2001.
* Henry Farreny et Christian Moretto, Toulouse, chronique d'un désastre annoncé, Cépaduès, 12 décembre 2001 {{ISBN|2854285727}}/Réf: 572.
* Henry Farreny et Christian Moretto, ''Toulouse, chronique d'un désastre annoncé'', [[Éditions_Cépaduès|Cépaduès]], 12 décembre 2001 {{ISBN|2854285727}}/Réf: 572.
* Jean-Claude Bordes, ''De l'ONIA à Grande Paroisse, une aventure industrielle et humaine'', éditions les Arts Graphiques, 207 p., 2004.
* Jean-Claude Bordes, ''De l'ONIA à Grande Paroisse, une aventure industrielle et humaine'', éditions les Arts Graphiques, 2004, 207 p.
* Franck Hériot et Jean-Christian Tirat, ''AZF, l'enquête assassinée'', éditions Plon 2009 {{ISBN|225920824X|9782259208246}}
* Franck Hériot et Jean-Christian Tirat, ''AZF, l'enquête assassinée'', éditions Plon, 2009 {{ISBN|225920824X|9782259208246}}
* Alain Joets, Catastrophe AZF, contre-enquête scientifique sur la première explosion cachée, Éditions Mélibée, 2013 {{ISBN|978-2-36252-284-0}}.
* Alain Joets, ''Catastrophe AZF, contre-enquête scientifique sur la première explosion cachée'', Éditions Mélibée, 2013 {{ISBN|978-2-36252-284-0}}.
* Daniel Depris, AZF: Accident ou attentat ?, 10 février 2015: [http://editionstatamis.com/2015/01/14/azf-accident-ou-attentat-de-daniel-depris-parution-10-fevrier-2015-disponible-des-aujourdhui-sur-notre-site/ editionstatamis.com/2015/01/14/azf-accident-ou-attentat-de-daniel-depris-parution-10-fevrier-2015-disponible-des-aujourdhui-sur-notre-site/].
* Daniel Depris, ''AZF: Accident ou attentat ?'', 10 février 2015: [http://editionstatamis.com/2015/01/14/azf-accident-ou-attentat-de-daniel-depris-parution-10-fevrier-2015-disponible-des-aujourdhui-sur-notre-site/ editionstatamis.com/2015/01/14/azf-accident-ou-attentat-de-daniel-depris-parution-10-fevrier-2015-disponible-des-aujourdhui-sur-notre-site/].


== Références ==
== Références ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
* [http://www.azf.fr/ Dix ans après l’explosion survenue à l’usine AZF de Toulouse, l’émotion reste intacte.] (en hommage aux morts de l'usine AZF)
* [http://www.azf.fr/ Dix ans après l’explosion survenue à l’usine AZF de Toulouse, l’émotion reste intacte.] (en hommage aux morts de l'usine AZF)
* [https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA76000545 Notice de la plateforme ouverte du patrimoine sur l’usine AZF]


{{Portail|Entreprises|Haute-Garonne|Toulouse}}
{{Portail|Entreprises|Haute-Garonne|Toulouse}}


[[Catégorie:Usine en France]]
[[Catégorie:Usine chimique en France]]
[[Catégorie:Toulouse]]
[[Catégorie:Toulouse]]
[[Catégorie:Groupe Total]]
[[Catégorie:Groupe TotalEnergies]]

Dernière version du 30 avril 2024 à 14:33

Usine AZF de Toulouse
AZF : entrée B et tour de granulation de l'urée.
Installations
Type d'usine
usine chimique classée Seveso
Superficie
62
Fonctionnement
Opérateur
Date d'ouverture
1927
Date de fermeture
2001
Localisation
Situation
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Toulouse
voir sur la carte de Toulouse
Vue générale de l'O.N.I.A. en 1935.

L'usine AZF de Toulouse était une usine d'agrochimie (AZote Fertilisants) certifiée ISO 14001 et 9002, et classée Seveso, située à Toulouse, dans la Haute-Garonne. Un de ses hangars, contenant des nitrates déclassés, a explosé le à 10h17. Elle appartenait à la société Grande Paroisse, filiale d'Atofina. Depuis la fusion en avril 2000 de Total et d'Elf-Aquitaine, Atofina regroupait toutes les activités chimiques du groupe : Arkema, GPN, SOFERTIetc.

L'activité principale de l'usine était la synthèse d'ammoniac, d'urée et de nitrates à partir de gaz naturel, produits destinés à l'agriculture (engrais azotés) et à l'industrie (explosifs de mines notamment).

En 2009, commence le projet de construction d'un important centre de recherche sur le cancer, le Cancéropôle de Toulouse (ou Oncopole), sur les ruines dépolluées du site AZF. Projet de construction qui s'est terminé en 2013 et désormais visible et rouvert.

Histoire et situation[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble des usines de l'O.N.I.A., un soir de mai 1935.
Usine de l'ONIA en 1961, en bordure de Garonne.

Le , une loi créait l'Office national industriel de l'azote (ONIA)[1]. À cette époque, la France importait du Chili pour 100 millions de francs de nitrates par an. Or la construction d'une usine, selon le procédé Haber-Bosch coûtait autant. La ville de Toulouse fut choisie en raison de sa position géographique excentrée de toutes frontières de l'Est (Italie, Allemagne…), de la force hydraulique de la Garonne et de la relative proximité des mines de charbon de Carmaux, même si le charbon est totalement remplacé par le gaz de Lacq en 1956.

L'usine toulousaine débuta sa production en 1927 sur des terrains libérés par la Poudrerie nationale, à 3 kilomètres au sud-ouest du centre-ville.

En 1983, la production atteint son pic à 960 000 tonnes par an. L'ONIA pouvait, notamment, se flatter de la réputation mondiale du N.A.E.O. (Nitrate d'Ammonium Étiquette Orange)[2],[3]. L'usine de Toulouse en était le premier producteur et exportateur mondial, un standard de référence.

À proximité du site, des quartiers tels que Papus furent bâtis pour permettre au personnel de vivre non loin de leur lieu de travail. Le stade de Gironis et le Toulouse Athlétique Club (TAC) furent aussi créés à l'initiative du comité d'entreprise de l'usine. Après la 2e guerre mondiale, les nouveaux quartiers populaires du Mirail et d'Empalot ont été construits à proximité.

En 80 ans, l'usine AZF et ses voisines ont été progressivement rattrapées par l'agglomération, alors que la dangerosité des activités du pôle chimique était d'autant mieux connue que pas moins de huit explosions meurtrières s'étaient produites depuis la création en 1666 des « Moulins à Poudre Royaux », l'ancêtre de la chimie militaro-industrielle toulousaine. Le 21 septembre 1781 par exemple, une explosion ébranla aussi plusieurs maisons du quartier Saint-Michel situé à 2 km[4].

Le site AZF s'étendait sur plus de 70 hectares formant un quadrilatère approximatif encadré par la Garonne et la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE-ISOCHEM) à l'est, par la RN 20 à l'ouest, des voies de chemin de fer et le périphérique toulousain au nord et par d'autres entreprises de chimie (Tolochimie, Sanofi) au sud.

Le site était desservi par un raccordement ferroviaire comportant deux voies de chemin de fer se ramifiant ensuite, pour permettre la réception de chlore, de produits pétroliers, et l'expédition de l'ammoniac et des engrais azotés fabriqués sur place.

Catastrophe[modifier | modifier le code]

L'usine est connue principalement en raison de la catastrophe du , lorsqu'un important stock d'ammonitrates y a explosé vers 10 heures 17, ravageant l'usine et les alentours, et causant d'importants dégâts humains (31 morts, plusieurs milliers de blessés[5]) et matériels à Toulouse.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Grande Paroisse, [1], consulté le 21 juin 2014.
  2. Élément constitutif des explosifs de carrière au nitrate-fioul
  3. le N.A.E.O est un produit poreux, contrairement au nitrate agricole
  4. Revue Archistra - Histoire de la France Méridionale, no 211-212, septembre-octobre 2001)
  5. AZF : dix ans après, Toulouse se recueille Sur le site lepoint.fr du 21 septembre 2011

Liens externes[modifier | modifier le code]