« Olympia (Paris) » : différence entre les versions

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== Historique ==
== Historique ==
[[Fichier:Panneau L'Olympia.jpg|150px|thumb|gauche|<center>[[Panneau Histoire de Paris]]<br> « L'Olympia ».</center>]]
[[Fichier:Panneau L'Olympia.jpg|150px|vignette|gauche|<center>[[Panneau Histoire de Paris]]<br> « L'Olympia ».</center>]]
=== Les débuts ===
=== Les débuts ===
{{Section à sourcer|date=décembre 2023}}
[[Fichier:Paris Olympia 1913.jpg|thumb|Façade de l'Olympia en 1913.]]
[[Fichier:Paris Olympia 1913.jpg|vignette|Façade de l'Olympia en 1913.]]
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| footer = Deux [[Affiche|affiches]] de [[Jules Chéret]] datant des premières années de l’''Olympia'', avant et après la destruction des montagnes russes.
| footer = Deux [[affiche]]s de [[Jules Chéret]] datant des premières années de l’''Olympia'', avant et après la destruction des montagnes russes.
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| alt2 = Affiche de Jules Chéret.
| alt2 = Affiche de Jules Chéret.
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En 1888, [[Joseph Oller]] le fondateur du [[Pari mutuel]] et du [[Moulin-Rouge]] pose ses [[montagnes russes]] dans la cour d'un bâtiment donnant sur le 28, [[boulevard des Capucines]]. Le [[Préfecture de police de Paris|préfet de police]] [[Henri Lozé]], craignant l'incendie des montagnes russes bâties en bois, demande la fermeture de l'attraction. Oller procède donc à la démolition des montagnes russes et fait édifier une salle de spectacle de deux mille places : l'Olympia.
En 1888, [[Joseph Oller]] {{incise|le fondateur du [[Pari mutuel]] et du [[Moulin-Rouge]]}} pose ses [[montagnes russes]] dans la cour d'un bâtiment donnant sur le 28, [[boulevard des Capucines]]. Le [[Préfecture de police de Paris|préfet de police]] [[Henri Lozé]], craignant l'incendie des montagnes russes [[Montagnes russes en bois|bâties en bois]], demande la fermeture de l'attraction. Oller procède donc à la démolition des montagnes russes et fait édifier une salle de spectacle de deux mille places : l'Olympia.


L'inauguration a lieu le {{date|11 avril 1893}}, avec comme toutes premières vedettes [[La Goulue]] (danseuse de [[cancan]]), [[Loïe Fuller]] (danseuse américaine) et [[Leopoldo Fregoli|Fregoli]]<ref>Fregoli joua 7 mois à l'Olympia à guichets fermés.</ref> (transformiste).
L'inauguration a lieu le {{date|11 avril 1893}}, avec comme toutes premières vedettes [[La Goulue]] (danseuse de [[cancan]]), [[Loïe Fuller]] (danseuse américaine) et [[Leopoldo Fregoli|Fregoli]]<ref>Fregoli joua {{nobr|7 mois}} à l'Olympia à guichets fermés.</ref> (transformiste).


Entre 1895 et 1900, le musée Oller, un [[musée de cire]], est installé dans les sous sols de l'Olympia. Il présente des scènes historiques ([[Jésus de Nazareth|Jésus]] et [[Ponce Pilate]], la [[Révolution française]], le couronnement du [[Liste des monarques de Russie|tsar]]{{etc.}}) ou sensationnelles (liées au monde policier et judiciaire notamment)<ref>[http://paris-projet-vandalisme.blogspot.com/2021/05/histoire-des-musees-de-cire-paris.html Histoire des musées de cire à Paris].</ref>.
Entre 1895 et 1900, le musée Oller, un [[musée de cire]], est installé dans les sous sols de l'Olympia. Il présente des scènes historiques ([[Jésus de Nazareth|Jésus]] et [[Ponce Pilate]], la [[Révolution française]], le couronnement du [[Liste des monarques de Russie|tsar]]{{etc.}}) ou sensationnelles (liées au monde policier et judiciaire notamment)<ref>[http://paris-projet-vandalisme.blogspot.com/2021/05/histoire-des-musees-de-cire-paris.html Histoire des musées de cire à Paris].</ref>.


Les [[frères Isola]] dirigent l'établissement de 1898 à 1911. Les attractions foraines (acrobates, contorsionnistes, etc) occupent la scène. En février 1896, Oscar de Lagoanère devient directeur. Grâce à son activité qui sort un peu des sentiers battus, l'Olympia reprend une animation très diverses et le music-hall reste ouvert en été. De 1911 à 1914, [[Jacques Charles]] y monte des revues de music-hall, [[Mistinguett]] et [[Yvonne Printemps]] s'y produisent. En 1916 [[Raphaël Beretta]] et [[Léon Volterra]] en prennent la direction. Pendant la [[Première Guerre mondiale]] la salle ferme ses portes.
Les [[frères Isola]] dirigent l'établissement de 1898 à 1911. Les attractions [[forain]]es ([[Acrobatie|acrobates]], [[Contorsion|contorsionnistes]]{{etc.}}) occupent la scène. En {{date|février 1896}}, Oscar de Lagoanère devient directeur. Grâce à son activité qui sort un peu des sentiers battus, l'Olympia reprend une animation très diverses et le music-hall reste ouvert en été. De 1911 à 1914, Jacques Charles y monte des revues de music-hall, [[Mistinguett]] et [[Yvonne Printemps]] s'y produisent. En 1916, [[Raphaël Beretta]] et [[Léon Volterra]] en prennent la direction. Pendant la [[Première Guerre mondiale]] la salle ferme ses portes.


[[Paul Franck (théâtre)|Paul Franck]] leur succède de 1918 à 1928. Il introduit dans les attractions de plus en plus de chanson. Entre autres vedettes, passent alors à l'''Olympia'' [[Fragson]], [[Fréhel (chanteuse)|Fréhel]], [[Damia (chanteuse)|Damia]], [[Marie Dubas]] et [[Lucienne Boyer]].
[[Paul Franck (théâtre)|Paul Franck]] leur succède de 1918 à 1928. Il introduit dans les attractions de plus en plus de chanson. Entre autres vedettes, passent alors à l'''Olympia'' [[Fragson]], [[Fréhel (chanteuse)|Fréhel]], [[Damia (chanteuse)|Damia]], [[Marie Dubas]] et [[Lucienne Boyer]].
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En août [[1932 au théâtre|1932]], [[Ruth Virginia Bayton]] avec l'orchestre de [[Sam Wooding]] se donne dans la revue ''La Jungle Enchantée''.
En août [[1932 au théâtre|1932]], [[Ruth Virginia Bayton]] avec l'orchestre de [[Sam Wooding]] se donne dans la revue ''La Jungle Enchantée''.


Mais au fil du temps la salle se remplit de moins en moins. Elle devient alors, en 1929, un [[Salle de cinéma|cinéma]] sous le nom de ''Théâtre Jacques-Haïck''. Il y avait alors un orgue Cavaillé-Coll (11 rangs, xylophone, cloches et 24 accessoires) joué entre autres par Gilbert Leroy (il existe des enregistrements){{refnec}}. Pendant la seconde guerre mondiale, l'[[Wehrmacht|armée allemande]], puis l'[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]] investissent le lieu. Le cinéma y règne jusqu'en 1954.
Mais au fil du temps la salle se remplit de moins en moins. Elle devient alors, en 1929, un [[Salle de cinéma|cinéma]] sous le nom de ''Théâtre Jacques-Haïk''. Il y avait alors un orgue Cavaillé-Coll (11 rangs, xylophone, cloches et 24 accessoires) joué entre autres par Gilbert Leroy (il existe des enregistrements){{refnec}}. Pendant la seconde guerre mondiale, l'[[Wehrmacht|armée allemande]], puis l'[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]] investissent le lieu. Le cinéma y règne jusqu'en 1954.


=== Le renouveau par Bruno Coquatrix ===
=== Le renouveau par Bruno Coquatrix ===
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[[Jacques Haïk]] (créateur du cinéma [[Le Grand Rex]]) reconstruit entièrement l'intérieur et le hall de l'ancien music-hall de Joseph Oller pour en faire une magnifique salle. En [[1954]], la Sato (société du « Groupe Jacques Haïk », propriétaire du fonds de commerce de l'Olympia), finance intégralement une sonorisation moderne et engage [[Bruno Coquatrix]] comme directeur.
[[Jacques Haïk]] (créateur du cinéma [[Le Grand Rex]]) reconstruit entièrement l'intérieur et le hall de l'ancien music-hall de Joseph Oller pour en faire une magnifique salle. En [[1954]], la Sato (société du « Groupe Jacques Haïk », propriétaire du fonds de commerce de l'Olympia), finance intégralement une sonorisation moderne et engage [[Bruno Coquatrix]] comme directeur.


Le nouvel Olympia s'ouvre le {{date-|5 février 1954}}. [[Bruno Coquatrix]], son nouveau directeur, rend la salle à la chanson. Le public afflue. Sur scène se succèdent [[Lucienne Delyle]] accompagnée d'[[Aimé Barelli]], et [[Gilbert Bécaud]]<ref>[[Gilbert Bécaud]] est le recordman de l'Olympia en venant y chanter trente-trois fois [http://www.rfimusique.com/siteFR/biographie/biographie_9016.asp].</ref> y fait ses débuts. Ce succès va donner des ailes à la salle, et sa renommée va aller grandissante. Tous les grands de la chanson se produisent alors sur cette scène devenue mythique : [[Charles Trenet]], [[Édith Piaf]], [[Léo Ferré]], [[Juliette Gréco]], [[Georges Brassens]], [[Jacques Brel]], [[Barbara]], [[Johnny Hallyday]]{{etc.}}
Le nouvel Olympia ouvre le {{date-|5 février 1954}}. [[Bruno Coquatrix]], son nouveau directeur, rend la salle à la chanson. Le public afflue. Sur scène se succèdent [[Lucienne Delyle]] accompagnée d'[[Aimé Barelli]], et [[Gilbert Bécaud]]<ref>[[Gilbert Bécaud]] est le recordman de l'Olympia en venant y chanter trente-trois fois [http://www.rfimusique.com/siteFR/biographie/biographie_9016.asp].</ref> y fait ses débuts. Ce succès va donner des ailes à la salle, et sa renommée va aller grandissante. Tous les grands de la chanson se produisent alors sur cette scène devenue mythique : [[Charles Trenet]], [[Édith Piaf]], [[Léo Ferré]], [[Juliette Gréco]], [[Georges Brassens]], [[Jacques Brel]], [[Barbara]], [[Claude François]], [[Johnny Hallyday]]{{etc.}}


La programmation ne se limite pas à des artistes français : le {{date-|19 octobre 1955}}, après [[Louis Armstrong]], [[Ella Fitzgerald]] et [[Billie Holiday]], c'est au tour de [[Sidney Bechet]] d'être à l'affiche de l'Olympia<ref>https://www.telerama.fr/sortir/le-jour-ou-sidney-bechet-a-casse-l-olympia,132795.php</ref>.
La programmation ne se limite pas à des artistes français : le {{date-|19 octobre 1955}}, après [[Louis Armstrong]], [[Ella Fitzgerald]] et [[Billie Holiday]], c'est au tour de [[Sidney Bechet]] d'être à l'affiche de l'Olympia<ref>{{Article |auteur1=Eric Delhaye |titre=Le jour où Sidney Bechet a cassé l'Olympia |périodique=[[Télérama]] |date=23-10-2015 |lire en ligne=https://www.telerama.fr/sortir/le-jour-ou-sidney-bechet-a-casse-l-olympia,132795.php |consulté le=11-11-2023}}.</ref>.
Et dans les années 1960, les [[The Beatles|Beatles]] et les [[The Rolling Stones|Rolling Stones]], entre autres, fouleront la scène.
Et dans les années 1960, les [[The Beatles|Beatles]] et les [[The Rolling Stones|Rolling Stones]], entre autres, fouleront la scène.


En {{date-|octobre 1956}}, Bruno Coquatrix et le directeur d'[[Europe 1]] décident de s'associer pour créer les [[Musicorama]]s. Le lundi, jour de relâche de l'Olympia, la scène est alors occupée par un récital unique produit par la radio et diffusé soit en direct, soit quelques jours plus tard sur ses ondes.
En {{date-|octobre 1956}}, Bruno Coquatrix et le directeur d'[[Europe 1]] décident de s'associer pour créer les [[Musicorama]]s. Le lundi, jour de relâche de l'Olympia, la scène est alors occupée par un récital unique produit par la radio et diffusé soit en direct, soit quelques jours plus tard sur ses ondes.


L'Olympia est également la salle qui fait connaître [[Dalida]] en [[1956 en musique|1956]] lors de l'émission ''Les Numéros 1 de demain''. Elle s'y produit à huit reprises<ref>En [[1956]], [[1961]], [[1964]], [[1967]], [[1971]], [[1974]], [[1977]] et [[1981]].</ref>. [[1961 en musique|1961]] est une année riche. Gilbert Bécaud venu y créer ''Et Maintenant''. Mais l'année 1961 est contrastée, l'Olympia est au bord de la faillite, Bruno Coquatrix fait appel alors à Édith Piaf, qui, encore très malade y chante ''[[Non, je ne regrette rien]]'', ''Mon Dieu'', ''les Flonflons du bal'', elle y tiendra trois mois jusqu’à deux représentations par soir. [[Jacques Tati]] la suppléera en présentant ''Jour de fête'' à l'Oympia, qui reprend certaines scènes de son premier film, ''[[Jour de fête (film)|Jour de fête]]'', en partie colorisé pour l’occasion et en y mêlant des acrobaties et des sketches bien réels. Grâce aux prouesses de ces deux artistes, l'Olympia fut sauvé. [[Johnny Hallyday]] prend la suite. Il est le premier artiste de sa génération [[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1961|à faire l'Olympia]], et il provoque un tel enthousiasme auprès de son public en effervescence que l'on doit commander de nouveaux sièges. Prévue dans la foulée, [[Marlène Dietrich]] se dédit. C'est ainsi que [[Jacques Brel]], qui faisait déjà régulièrement partie du programme de l'Olympia depuis 1954, s'y retrouve pour la première fois en haut de l'affiche (malgré les réticences de Bruno Coquatrix<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Eddy Przybylski]]|titre=Brel, la valse à mille revers|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions de l'Archipel]]|date=1 octobre 2008|pages totales=765|isbn=978-2-8098-0086-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rEog5KbImCEC&pg=PT115&dq=coquatrix+Brel}}</ref>) et est accueilli avec succès<ref>{{Lien web|titre=L'histoire de l'Olympia, cent ans après la naissance de la mythique salle de concert à Paris|url=https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/lhistoire-de-lolympia-cent-ans-apres-la-naissance-de-la-0|site=franceculture.fr|date=06 mars 2016}}</ref>. En 1964, il y interprète pour la première fois ''[[Amsterdam (chanson)|Amsterdam]]'' et fait un triomphe<ref>{{Lien web|auteur1=Jean-Michel Ogier|titre="Amsterdam" : histoire d'un tube que Jacques Brel n'a jamais enregistré en studio|url=https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/chanson-francaise/jacques-brel/amsterdam-ce-tube-que-jacques-brel-n-a-jamais-enregistre-en-studio-280459|site=culturebox.francetvinfo.fr|date=10 octobre 2018}}</ref>. En {{date-|octobre 1966}}. Brel y fait ses adieux officiels, ayant décidé d’arrêter définitivement le tour de chant ; après trois semaines consécutives, sa dernière, retransmise en direct à la télévision, reste l'une des plus émouvantes et mémorables soirées de l'histoire de l'établissement<ref>{{Lien web|titre=Les artistes qui ont marqué l'Olympia, entre autres|url=http://musique.rfi.fr/musique/20031230-artistes-ont-marque-lolympia-entre-autres|site=musique.rfi.fr|date=30 septembre 2003}}</ref> : à la fin, l'ovation du public n'en finissant pas, le chanteur se décide à revenir au bout d'environ 30 minutes en peignoir sur scène pour un ultime salut<ref>{{Lien web|titre=Un jour un destin
L'Olympia est également la salle qui fait connaître [[Dalida]] en [[1956 en musique|1956]] lors de l'émission ''Les Numéros 1 de demain''. Elle s'y produit à huit reprises<ref>En [[1956]], [[1961]], [[1964]], [[1967]], [[1971]], [[1974]], [[1977]] et [[1981]].</ref>. [[1961 en musique|1961]] est une année riche. Gilbert Bécaud venu y créer ''Et Maintenant''. Mais l'année 1961 est contrastée, l'Olympia est au bord de la faillite, Bruno Coquatrix fait appel alors à Édith Piaf, qui, encore très malade y chante ''[[Non, je ne regrette rien]]'', ''Mon Dieu'', ''les Flonflons du bal'', elle y tiendra trois mois jusqu’à deux représentations par soir. [[Jacques Tati]] la suppléera en présentant ''Jour de fête'' à l'Olympia, qui reprend certaines scènes de son premier film, ''[[Jour de fête (film)|Jour de fête]]'', en partie colorisé pour l’occasion et en y mêlant des acrobaties et des sketches bien réels. Grâce aux prouesses de ces deux artistes, l'Olympia fut sauvé. [[Johnny Hallyday]] prend la suite. Il est le premier artiste de sa génération [[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1961|à faire l'Olympia]], et il provoque un tel enthousiasme auprès de son public en effervescence que l'on doit commander de nouveaux sièges. Prévue dans la foulée, [[Marlène Dietrich]] se dédit. C'est ainsi que [[Jacques Brel]], qui faisait déjà régulièrement partie du programme de l'Olympia depuis 1954, s'y retrouve pour la première fois en haut de l'affiche (malgré les réticences de Bruno Coquatrix<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Eddy Przybylski]]|titre=Brel, la valse à mille revers|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions de l'Archipel]]|date=1 octobre 2008|pages totales=765|isbn=978-2-8098-0086-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rEog5KbImCEC&pg=PT115&dq=coquatrix+Brel}}</ref>) et est accueilli avec succès<ref>{{Lien web|titre=L'histoire de l'Olympia, cent ans après la naissance de la mythique salle de concert à Paris|url=https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/lhistoire-de-lolympia-cent-ans-apres-la-naissance-de-la-0|site=franceculture.fr|date=06 mars 2016}}</ref>. En 1964, il y interprète pour la première fois ''[[Amsterdam (chanson)|Amsterdam]]'' et fait un triomphe<ref>{{Lien web|auteur1=Jean-Michel Ogier|titre="Amsterdam" : histoire d'un tube que Jacques Brel n'a jamais enregistré en studio|url=https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/chanson-francaise/jacques-brel/amsterdam-ce-tube-que-jacques-brel-n-a-jamais-enregistre-en-studio-280459|site=culturebox.francetvinfo.fr|date=10 octobre 2018}}</ref>. En {{date-|octobre 1966}}. Brel y fait ses adieux officiels, ayant décidé d’arrêter définitivement le tour de chant ; après trois semaines consécutives, sa dernière, retransmise en direct à la télévision, reste l'une des plus émouvantes et mémorables soirées de l'histoire de l'établissement<ref>{{Lien web|titre=Les artistes qui ont marqué l'Olympia, entre autres|url=http://musique.rfi.fr/musique/20031230-artistes-ont-marque-lolympia-entre-autres|site=musique.rfi.fr|date=30 septembre 2003}}</ref> : à la fin, l'ovation du public n'en finissant pas, le chanteur se décide à revenir au bout d'environ 30 minutes en peignoir sur scène pour un ultime salut<ref>{{Lien web|titre=Un jour un destin
Jacques Brel, une vie à mille temps|url=https://www.france.tv/france-2/un-jour-un-destin/682405-jacques-brel-une-vie-a-mille-temps.html|site=france.tv|date=15 mars 2016}}</ref>.
Jacques Brel, une vie à mille temps|url=https://www.france.tv/france-2/un-jour-un-destin/682405-jacques-brel-une-vie-a-mille-temps.html|site=france.tv|date=15 mars 2016}}</ref>.


Jusqu'en [[1967 en musique|1967]], Johnny Hallyday se produit régulièrement à l'Olympia : [[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1962|en 1962]], [[1964 en musique|1964]][[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1964| pour cinquante sept représentations]] qui précédent son départ au [[Service militaire en France|service militaire]] ; rendu à la vie civile, il y fait [[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1965|sa rentrée]] à l'automne [[1965 en musique|1965]] ; en [[1966 en musique|1966]] [[Spectacles de Johnny Hallyday#1966 Musicorama à l'Olympia|lors d'un Musicorama]] qui relance totalement sa carrière ([[Jimi Hendrix]] et [[The Jimi Hendrix Experience|son groupe]] y fait ses débuts en première partie) et [[1967 en musique|1967]], où il se produit avec [[Sylvie Vartan]]. Le chanteur congolais [[Tabu Ley Rochereau]] serait, en 1970, le premier Africain a se produire dans l'Olympia de Paris. Après [[Spectacles de Johnny Hallyday#1967 l'Olympia avec Sylvie Vartan|ce récital]], Hallyday délaisse l'Olympia devenu « trop étroit » pour se produire dans de plus grandes salles (en nombre de spectateurs), d'abord au [[Palais des sports de Paris|Palais des sports]], puis (plus tard), au [[Zénith de Paris|Zénith]] et [[AccorHotels Arena|Bercy]]{{etc.}} Il faut attendre l'an [[2000 en musique|2000]], pour qu'il revienne boulevard des Capucines, où pour ses quarante ans de carrière, [[Spectacles de Johnny Hallyday#Tour 2000 concert à la Tour Eiffel, retour à l'Olympia et à Montréal|il y donne]] quarante deux représentations durant l'été. Une exception toutefois, en [[1973 en musique|1973]], où à la demande Bruno Coquatrix, faisant face à des difficultés de trésorerie qui menace l'Olympia de fermeture, le chanteur [[Spectacles de Johnny Hallyday#1972 - 1973 Deux Olympia et un Palais des Sports « pour la bonne cause »|s'y produit]] gracieusement du 19 au {{date-|23 juin}}<ref>[[François Jouffa]] ''Johnny Story'' (1979), page 119.</ref>. À l'occasion de sa tournée [[Spectacles de Johnny Hallyday#« Flashback Tour » 2006 - 2007|Flashback Tour]], en [[2006 en musique|2006]], il y donne encore quelques représentations en décembre.
Jusqu'en [[1967 en musique|1967]], Johnny Hallyday se produit régulièrement à l'Olympia : [[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1962|en 1962]], [[1964 en musique|1964]][[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1964| pour cinquante sept représentations]] qui précédent son départ au [[Service militaire en France|service militaire]] ; rendu à la vie civile, il y fait [[Spectacles de Johnny Hallyday#Olympia 1965|sa rentrée]] à l'automne [[1965 en musique|1965]] ; en [[1966 en musique|1966]] [[Spectacles de Johnny Hallyday#1966 Musicorama à l'Olympia|lors d'un Musicorama]] qui relance totalement sa carrière ([[Jimi Hendrix]] et [[The Jimi Hendrix Experience|son groupe]] y fait ses débuts en première partie) et [[1967 en musique|1967]], où il se produit avec [[Sylvie Vartan]]. Le chanteur congolais [[Tabu Ley Rochereau]] serait, en 1970, le premier Africain a se produire dans l'Olympia de Paris. Après [[Spectacles de Johnny Hallyday#1967 l'Olympia avec Sylvie Vartan|ce récital]], Hallyday délaisse l'Olympia devenu « trop étroit » pour se produire dans de plus grandes salles (en nombre de spectateurs), d'abord au [[Palais des sports de Paris|Palais des sports]], puis (plus tard), au [[Zénith de Paris|Zénith]] et [[AccorHotels Arena|Bercy]]{{etc.}} Il faut attendre l'an [[2000 en musique|2000]], pour qu'il revienne boulevard des Capucines, où pour ses quarante ans de carrière, [[Spectacles de Johnny Hallyday#Tour 2000 concert à la Tour Eiffel, retour à l'Olympia et à Montréal|il y donne]] quarante deux représentations durant l'été. Une exception toutefois, en [[1973 en musique|1973]], où à la demande de Bruno Coquatrix, faisant face à des difficultés de trésorerie qui menace l'Olympia de fermeture, le chanteur [[Spectacles de Johnny Hallyday#1972 - 1973 Deux Olympia et un Palais des Sports « pour la bonne cause »|s'y produit]] gracieusement du 19 au {{date-|23 juin}}<ref>[[François Jouffa]] ''Johnny Story'' (1979), page 119.</ref>. À l'occasion de sa tournée [[Spectacles de Johnny Hallyday#« Flashback Tour » 2006 - 2007|Flashback Tour]], en [[2006 en musique|2006]], il y donne encore quelques représentations en décembre.
[[Fichier:Affiche olympia64.jpg|vignette|redresse|Programme des shows de l’Olympia en janvier et février 1964.]]
[[Fichier:Affiche olympia64.jpg|vignette|redresse|Programme des shows de l’Olympia en janvier et février 1964.]]
La salle accueille fin 1961 les premiers tours de chant de [[Sylvie Vartan]] ; on remarque particulièrement son {{4e|passage}} durant trois semaines du [[16 janvier]] au {{date|4|février|1964}} avec les [[The Beatles|Beatles]] et [[Trini Lopez]]<ref>"{{langue|en|The Beatles}} in Paris" (Billy Shepherd, {{langue|en|The Beatles}} Monthly Book, {{n°|8}}, mars 1964).</ref>. La chanteuse s'y produit ensuite très régulièrement : [[1967 en musique|1967]], [[1968 en musique|1968]], [[1970 en musique|1970]] et [[1972 en musique|1972]]. À partir de [[1975 en musique|1975]] elle est la première chanteuse française à relever le défi des grandes salles et quitte donc l'Olympia pour y faire son grand retour en [[1996 en musique|1996]]. Elle s'y produit encore en [[1999 en musique|1999]], [[2009 en musique|2009]] et [[2010 en musique|2010]]{{etc.}}
La salle accueille fin 1961 les premiers tours de chant de [[Sylvie Vartan]] ; on remarque particulièrement son {{4e|passage}} durant trois semaines du [[16 janvier]] au {{date|4|février|1964}} avec les [[The Beatles|Beatles]] et [[Trini Lopez]]<ref>"{{langue|en|The Beatles}} in Paris" (Billy Shepherd, {{langue|en|The Beatles}} Monthly Book, {{n°|8}}, mars 1964).</ref>. La chanteuse s'y produit ensuite très régulièrement : [[1967 en musique|1967]], [[1968 en musique|1968]], [[1970 en musique|1970]] et [[1972 en musique|1972]]. À partir de [[1975 en musique|1975]] elle est la première chanteuse française à relever le défi des grandes salles et quitte donc l'Olympia pour y faire son grand retour en [[1996 en musique|1996]]. Elle s'y produit encore en [[1999 en musique|1999]], [[2009 en musique|2009]] et [[2010 en musique|2010]]{{etc.}}
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De nombreux spectacles de rock et de twist sont organisés entre 1961 et 1963 avec notamment ''Concentration Rock'' en {{date-|novembre 1962}}, un spectacle de plus de 2 heures avec de nombreuses vedettes françaises et groupes du moment, avec [[Daniel Gérard]] et Les Dangers, le duo Les Copains, et en {{2e|partie}} [[Les Chats Sauvages]] reformés avec [[Mike Shannon]]. Le groupe de [[Heavy metal traditionnel]] [[Black Sabbath]] y fit également un concert le {{date-|20 septembre 1970}}.
De nombreux spectacles de rock et de twist sont organisés entre 1961 et 1963 avec notamment ''Concentration Rock'' en {{date-|novembre 1962}}, un spectacle de plus de 2 heures avec de nombreuses vedettes françaises et groupes du moment, avec [[Daniel Gérard]] et Les Dangers, le duo Les Copains, et en {{2e|partie}} [[Les Chats Sauvages]] reformés avec [[Mike Shannon]]. Le groupe de [[Heavy metal traditionnel]] [[Black Sabbath]] y fit également un concert le {{date-|20 septembre 1970}}.


En 1969, Bruno Coquatrix engage sur les conseils de son épouse [[Patrick Ullmann]] pour être le photographe officiel de l'Olympia ; il y restera jusqu'en 1997. Patrick Ullmann avait déjà effectué des photographies par le passé à l'Olympia, pour [[Europe 1]]. Il avait découvert l'Olympia en 1957, alors qu'il avait 15 ans, lorsque son père l'y emmena pour la première fois pour voir [[Gloria Lasso]]<ref>[https://www.leparisien.fr/paris-75/il-vend-trente-annees-de-photos-de-l-olympia-31-03-2007-2007901199.php « Patrick Ullmann. Il vend trente années de photos de l'Olympia »], ''[[Le Parisien]]'', 31 mars 2007.</ref>.
En 1969, Bruno Coquatrix engage sur les conseils de son épouse [[Patrick Ullmann]] pour être le photographe officiel de l'Olympia ; il y restera jusqu'en 1997. Patrick Ullmann avait déjà effectué des photographies par le passé à l'Olympia, pour [[Europe 1]]. Il avait découvert l'Olympia en 1957, alors qu'il avait 15 ans, lorsque son père l'y emmena pour la première fois pour voir [[Gloria Lasso]]<ref>[https://www.leparisien.fr/paris-75/il-vend-trente-annees-de-photos-de-l-olympia-31-03-2007-2007901199.php « Patrick Ullmann. Il vend trente années de photos de l'Olympia »], ''[[Le Parisien]]'', 31 mars 2007.</ref>.


Les 13 et {{date-|16 octobre 1969}}, le grand pianiste György Cziffra fait deux récitals retentissants où il joue Couperin, Rameau, Daquin, Scarlatti, Lully, Hummel, Mozart, Ravel, Chopin, Falla, Liszt, Mendelssohn.
Les 13 et {{date-|16 octobre 1969}}, le grand pianiste György Cziffra fait deux récitals retentissants où il joue Couperin, Rameau, Daquin, Scarlatti, Lully, Hummel, Mozart, Ravel, Chopin, Falla, Liszt, Mendelssohn.
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Les parties vues et cachées de l'ancienne salle de billard sont inscrites au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date-|23 mai 1991}}<ref>{{Base Mérimée|PA00089012}}.</ref>. Le {{date-|14 avril 1997}} a lieu la dernière représentation de l'ancien Olympia.
Les parties vues et cachées de l'ancienne salle de billard sont inscrites au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date-|23 mai 1991}}<ref>{{Base Mérimée|PA00089012}}.</ref>. Le {{date-|14 avril 1997}} a lieu la dernière représentation de l'ancien Olympia.


En dépit de son inconfort chronique, la salle et son célèbre hall rouge seront rebâtis à l'identique en sept mois, en arrière à quelques mètres de l'emplacement d'origine, la façade n'ayant pas été touchée, ; la nouvelle salle ouvre ses portes en {{date-|novembre 1997}} avec [[Gilbert Bécaud]]. Si les coulisses ont un peu changées, la salle et la scène sont restées quasiment les mêmes.
En dépit de son inconfort chronique, la salle et son célèbre hall rouge seront rebâtis à l'identique en sept mois, en arrière à quelques mètres de l'emplacement d'origine, la façade n'ayant pas été touchée, ; la nouvelle salle ouvre ses portes en {{date-|novembre 1997}} avec [[Gilbert Bécaud]]. Si les coulisses ont un peu changé, la salle et la scène sont restées quasiment les mêmes.


En août [[2001]], [[Vivendi Universal]], devenu Vivendi en 2006, rachète le fonds de commerce.
En août [[2001]], [[Vivendi Universal]], devenu Vivendi en 2006, rachète le fonds de commerce.
Les murs de L'Olympia appartiennent depuis 1999 à la SFL ([[Société foncière lyonnaise]])<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/2008/08/08/04001-20080808ARTFIG00535-a-qui-appartient-l-olympia-.php « À qui appartient... l'Olympia ? »], ''Le Figaro'', 8 août 2008.</ref>.
Les murs de L'Olympia appartiennent depuis 1999 à la SFL ([[Société foncière lyonnaise]])<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/2008/08/08/04001-20080808ARTFIG00535-a-qui-appartient-l-olympia-.php « À qui appartient... l'Olympia ? »], ''Le Figaro'', 8 août 2008.</ref>.


[[Arnaud Delbarre]], directeur général de la salle depuis 2002 (en remplacement de [[Jean-Michel Boris]]), quitte ses fonctions le {{date-|30 juin 2015}}<ref>[http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/arnaud-delbarre-quitte-l-olympia-c-est-une-idee-du-ia0b0n2921942 Arnaud Delbarre quitte l'Olympia in ''La Voix du Nord du 2 juillet 2015].</ref>. L'Olympia est présidé aujourd'hui par [[Simon Gillham]], par ailleurs membre du directoire de Vivendi et président de [[Vivendi Village]] dont L'Olympia est une des entités. Ce dernier inaugure une série d'initiatives visant à élargir le public de L'Olympia, à l'instar de l'organisation des Olympia by Night, dont la première édition a lieu le {{date-|2 avril 2016}}<ref>{{Lien web|titre=Odesza to Headline Inaugural 'Olympia-By-Night' Event at Iconic Paris Venue|url=http://www.billboard.com/articles/business/6858261/paris-olympia-by-night-events-odesza|site=Billboard|consulté le=2016-03-28}}.</ref>.
[[Arnaud Delbarre]], directeur général de la salle depuis 2002 (en remplacement de [[Jean-Michel Boris]]), quitte ses fonctions le {{date-|30 juin 2015}}<ref>[http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/arnaud-delbarre-quitte-l-olympia-c-est-une-idee-du-ia0b0n2921942 Arnaud Delbarre quitte l'Olympia in ''La Voix du Nord du 2 juillet 2015].</ref> et est remplacé par Laurent de Cerner<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Éric Bureau Le 11 novembre 2023 |nom=à 12h00 |titre=À 130 ans, l’Olympia est plus tendance que jamais : « On va dépasser notre record » |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/a-130-ans-lolympia-est-plus-tendance-que-jamais-on-va-depasser-notre-record-11-11-2023-YOEBLNELBNFG3AQF63GJ5Z652A.php |site=leparisien.fr |date=2023-11-11 |consulté le=2024-04-24}}</ref>.


En novembre 2023, l'Olympia a célébré ses 130 ans d'existence<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Éric Bureau Le 11 novembre 2023 |nom=à 12h00 |titre=À 130 ans, l’Olympia est plus tendance que jamais : « On va dépasser notre record » |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/a-130-ans-lolympia-est-plus-tendance-que-jamais-on-va-depasser-notre-record-11-11-2023-YOEBLNELBNFG3AQF63GJ5Z652A.php |site=leparisien.fr |date=2023-11-11 |consulté le=2024-04-15}}</ref>.
Le {{date-|12 mars 2021}} s'y tient la [[46e cérémonie des César|{{46e}} cérémonie des César]].


== Chansons évoquant l'Olympia ==
== Chansons évoquant l'Olympia ==
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* 1993 : ''Il est à moi L'Olympia'' par [[Gilbert Bécaud]]
* 1993 : ''Il est à moi L'Olympia'' par [[Gilbert Bécaud]]
* 1998 : ''Moi, j'me tache'' par [[Juliette (chanteuse)|Juliette]]
* 1998 : ''Moi, j'me tache'' par [[Juliette (chanteuse)|Juliette]]
* 1999 : ''Attentat'' par [[Koffi Olomidé]]
* 2000 : ''Le bilan'' par [[Nèg' Marrons]]
* 2003 : ''Mon Olympia à moi'' par [[Patrick Sébastien]]
* 2003 : ''Mon Olympia à moi'' par [[Patrick Sébastien]]
* 2004 : ''Respect'' par [[Koffi Olomidé]]
* 2007 : ''Boulevard des Capucines'' par [[Etienne Daho]]
* 2010 : ''L'Olympia'' par [[Dorothée (animatrice)|Dorothée]]
* 2010 : ''L'Olympia'' par [[Dorothée (animatrice)|Dorothée]]
* 2012 : ''Mon premier Olympia'' par [[Camille (chanteuse)|Camille]]
* 2012 : ''Mon premier Olympia'' par [[Camille (chanteuse)|Camille]]
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=== Articles connexes ===
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** Producteur : Thierry Aveline
** Réalisation François Viet
** Première diffusion : 15/06/1991
** Archives INA - Radio France


=== Vidéo ===
=== Vidéo ===
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* ''Paris au jour le jour : Almanach historique de Paris'', Alfred Fierro, ed. Arcadia, 2005
* ''Paris au jour le jour : Almanach historique de Paris'', Alfred Fierro, ed. Arcadia, 2005


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Version du 30 avril 2024 à 18:56

Olympia
Description de cette image, également commentée ci-après
L'Olympia en 2010.
Lieu 28, boulevard des Capucines
9e arrondissement de Paris
Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 52′ 13″ nord, 2° 19′ 43″ est
Inauguration 1893
Capacité 1 772 à 1 996 places assises
2 824 places (configuration debout)
Structure-mère Vivendi Village
Site web www.olympiahall.com

Carte

L'Olympia est une salle de spectacle située 28, boulevard des Capucines, dans le 9e arrondissement de Paris. C'est le plus ancien music-hall de Paris encore en activité. La marque est la propriété du groupe Vivendi depuis 2001[1].

Historique

Panneau Histoire de Paris
« L'Olympia ».

Les débuts

Façade de l'Olympia en 1913.
Affiche de Jules Chéret.
Affiche de Jules Chéret.
Deux affiches de Jules Chéret datant des premières années de l’Olympia, avant et après la destruction des montagnes russes.

En 1888, Joseph Oller — le fondateur du Pari mutuel et du Moulin-Rouge — pose ses montagnes russes dans la cour d'un bâtiment donnant sur le 28, boulevard des Capucines. Le préfet de police Henri Lozé, craignant l'incendie des montagnes russes bâties en bois, demande la fermeture de l'attraction. Oller procède donc à la démolition des montagnes russes et fait édifier une salle de spectacle de deux mille places : l'Olympia.

L'inauguration a lieu le , avec comme toutes premières vedettes La Goulue (danseuse de cancan), Loïe Fuller (danseuse américaine) et Fregoli[2] (transformiste).

Entre 1895 et 1900, le musée Oller, un musée de cire, est installé dans les sous sols de l'Olympia. Il présente des scènes historiques (Jésus et Ponce Pilate, la Révolution française, le couronnement du tsaretc.) ou sensationnelles (liées au monde policier et judiciaire notamment)[3].

Les frères Isola dirigent l'établissement de 1898 à 1911. Les attractions foraines (acrobates, contorsionnistesetc.) occupent la scène. En , Oscar de Lagoanère devient directeur. Grâce à son activité qui sort un peu des sentiers battus, l'Olympia reprend une animation très diverses et le music-hall reste ouvert en été. De 1911 à 1914, Jacques Charles y monte des revues de music-hall, Mistinguett et Yvonne Printemps s'y produisent. En 1916, Raphaël Beretta et Léon Volterra en prennent la direction. Pendant la Première Guerre mondiale la salle ferme ses portes.

Paul Franck leur succède de 1918 à 1928. Il introduit dans les attractions de plus en plus de chanson. Entre autres vedettes, passent alors à l'Olympia Fragson, Fréhel, Damia, Marie Dubas et Lucienne Boyer.

Joseph Oller meurt en 1922[4]. En 1924, Gina Palerme s'y produit à son retour d'Angleterre, dans un numéro mixte de chant et de cinéma. Sa prestation est précédée en première partie d'Antonin Berval, qui y fait ses débuts sur une scène parisienne, et en seconde partie de La Argentina.

En août 1932, Ruth Virginia Bayton avec l'orchestre de Sam Wooding se donne dans la revue La Jungle Enchantée.

Mais au fil du temps la salle se remplit de moins en moins. Elle devient alors, en 1929, un cinéma sous le nom de Théâtre Jacques-Haïk. Il y avait alors un orgue Cavaillé-Coll (11 rangs, xylophone, cloches et 24 accessoires) joué entre autres par Gilbert Leroy (il existe des enregistrements)[réf. nécessaire]. Pendant la seconde guerre mondiale, l'armée allemande, puis l'armée américaine investissent le lieu. Le cinéma y règne jusqu'en 1954.

Le renouveau par Bruno Coquatrix

La façade de l'Olympia.

Jacques Haïk (créateur du cinéma Le Grand Rex) reconstruit entièrement l'intérieur et le hall de l'ancien music-hall de Joseph Oller pour en faire une magnifique salle. En 1954, la Sato (société du « Groupe Jacques Haïk », propriétaire du fonds de commerce de l'Olympia), finance intégralement une sonorisation moderne et engage Bruno Coquatrix comme directeur.

Le nouvel Olympia ouvre le . Bruno Coquatrix, son nouveau directeur, rend la salle à la chanson. Le public afflue. Sur scène se succèdent Lucienne Delyle accompagnée d'Aimé Barelli, et Gilbert Bécaud[5] y fait ses débuts. Ce succès va donner des ailes à la salle, et sa renommée va aller grandissante. Tous les grands de la chanson se produisent alors sur cette scène devenue mythique : Charles Trenet, Édith Piaf, Léo Ferré, Juliette Gréco, Georges Brassens, Jacques Brel, Barbara, Claude François, Johnny Hallydayetc.

La programmation ne se limite pas à des artistes français : le , après Louis Armstrong, Ella Fitzgerald et Billie Holiday, c'est au tour de Sidney Bechet d'être à l'affiche de l'Olympia[6]. Et dans les années 1960, les Beatles et les Rolling Stones, entre autres, fouleront la scène.

En , Bruno Coquatrix et le directeur d'Europe 1 décident de s'associer pour créer les Musicoramas. Le lundi, jour de relâche de l'Olympia, la scène est alors occupée par un récital unique produit par la radio et diffusé soit en direct, soit quelques jours plus tard sur ses ondes.

L'Olympia est également la salle qui fait connaître Dalida en 1956 lors de l'émission Les Numéros 1 de demain. Elle s'y produit à huit reprises[7]. 1961 est une année riche. Gilbert Bécaud venu y créer Et Maintenant. Mais l'année 1961 est contrastée, l'Olympia est au bord de la faillite, Bruno Coquatrix fait appel alors à Édith Piaf, qui, encore très malade y chante Non, je ne regrette rien, Mon Dieu, les Flonflons du bal, elle y tiendra trois mois jusqu’à deux représentations par soir. Jacques Tati la suppléera en présentant Jour de fête à l'Olympia, qui reprend certaines scènes de son premier film, Jour de fête, en partie colorisé pour l’occasion et en y mêlant des acrobaties et des sketches bien réels. Grâce aux prouesses de ces deux artistes, l'Olympia fut sauvé. Johnny Hallyday prend la suite. Il est le premier artiste de sa génération à faire l'Olympia, et il provoque un tel enthousiasme auprès de son public en effervescence que l'on doit commander de nouveaux sièges. Prévue dans la foulée, Marlène Dietrich se dédit. C'est ainsi que Jacques Brel, qui faisait déjà régulièrement partie du programme de l'Olympia depuis 1954, s'y retrouve pour la première fois en haut de l'affiche (malgré les réticences de Bruno Coquatrix[8]) et est accueilli avec succès[9]. En 1964, il y interprète pour la première fois Amsterdam et fait un triomphe[10]. En . Brel y fait ses adieux officiels, ayant décidé d’arrêter définitivement le tour de chant ; après trois semaines consécutives, sa dernière, retransmise en direct à la télévision, reste l'une des plus émouvantes et mémorables soirées de l'histoire de l'établissement[11] : à la fin, l'ovation du public n'en finissant pas, le chanteur se décide à revenir au bout d'environ 30 minutes en peignoir sur scène pour un ultime salut[12].

Jusqu'en 1967, Johnny Hallyday se produit régulièrement à l'Olympia : en 1962, 1964 pour cinquante sept représentations qui précédent son départ au service militaire ; rendu à la vie civile, il y fait sa rentrée à l'automne 1965 ; en 1966 lors d'un Musicorama qui relance totalement sa carrière (Jimi Hendrix et son groupe y fait ses débuts en première partie) et 1967, où il se produit avec Sylvie Vartan. Le chanteur congolais Tabu Ley Rochereau serait, en 1970, le premier Africain a se produire dans l'Olympia de Paris. Après ce récital, Hallyday délaisse l'Olympia devenu « trop étroit » pour se produire dans de plus grandes salles (en nombre de spectateurs), d'abord au Palais des sports, puis (plus tard), au Zénith et Bercyetc. Il faut attendre l'an 2000, pour qu'il revienne boulevard des Capucines, où pour ses quarante ans de carrière, il y donne quarante deux représentations durant l'été. Une exception toutefois, en 1973, où à la demande de Bruno Coquatrix, faisant face à des difficultés de trésorerie qui menace l'Olympia de fermeture, le chanteur s'y produit gracieusement du 19 au [13]. À l'occasion de sa tournée Flashback Tour, en 2006, il y donne encore quelques représentations en décembre.

Programme des shows de l’Olympia en janvier et février 1964.

La salle accueille fin 1961 les premiers tours de chant de Sylvie Vartan ; on remarque particulièrement son 4e passage durant trois semaines du 16 janvier au avec les Beatles et Trini Lopez[14]. La chanteuse s'y produit ensuite très régulièrement : 1967, 1968, 1970 et 1972. À partir de 1975 elle est la première chanteuse française à relever le défi des grandes salles et quitte donc l'Olympia pour y faire son grand retour en 1996. Elle s'y produit encore en 1999, 2009 et 2010etc.

De nombreux spectacles de rock et de twist sont organisés entre 1961 et 1963 avec notamment Concentration Rock en , un spectacle de plus de 2 heures avec de nombreuses vedettes françaises et groupes du moment, avec Daniel Gérard et Les Dangers, le duo Les Copains, et en 2e partie Les Chats Sauvages reformés avec Mike Shannon. Le groupe de Heavy metal traditionnel Black Sabbath y fit également un concert le .

En 1969, Bruno Coquatrix engage sur les conseils de son épouse Patrick Ullmann pour être le photographe officiel de l'Olympia ; il y restera jusqu'en 1997. Patrick Ullmann avait déjà effectué des photographies par le passé à l'Olympia, pour Europe 1. Il avait découvert l'Olympia en 1957, alors qu'il avait 15 ans, lorsque son père l'y emmena pour la première fois pour voir Gloria Lasso[15].

Les 13 et , le grand pianiste György Cziffra fait deux récitals retentissants où il joue Couperin, Rameau, Daquin, Scarlatti, Lully, Hummel, Mozart, Ravel, Chopin, Falla, Liszt, Mendelssohn.

Le , l’unique concert donné par Alan Stivell, accompagné de nombreux musiciens, relance l’intérêt du public pour la musique celtique, phénomène amplifié par une retransmission radiophonique et un enregistrement qui se vend à 1 500 000 exemplaires.

Affiche annonçant le chanteur Enrico Macias et la chanteuse brésilienne Elis Regina à Olympia en 1968. Archives nationales du Brésil.

En 1979, à la mort de Bruno Coquatrix, sa femme Paulette et sa fille Patricia héritent la salle de spectacle à parts égales.

Michelle Torr y fait salle comble pendant plus d'un mois à guichets fermés en 1980[16].

En 1983, des clowns y sont programmés: les Colombaioni.

En 1989, Sheila y fait ses « adieux à la chanson ». Neuf ans plus tard, en 1998, elle y fait son retour à la scène.

En 1998, Annie Cordy fête ses 50 ans de carrière et ses 70 ans sur cette scène.

Grâce à Bruno Coquatrix et par la suite son neveu Jean-Michel Boris[17] (qui en prend la direction de 1979 à 2001), l'Olympia a accueilli les plus grands artistes de toutes les époques.

Le record de durée est établi par Michel Sardou en 1995, qui reste à l'affiche durant six mois et donne 113 représentations du au et après prolongation du 11 au , achève finalement son tour de chant le [18].

En plus de la musique et de la chanson, l'Olympia accueille une grande variété de spectacles, comme des cirques, des ballets, des films[19] et des opérettes.

Une école de danse et de spectacle est installée dans les combles du bâtiment. Dans ce lieu de répétitions pour Sylvie Vartan et Dalida notamment, Arthur Plasschaert (chorégraphe et professeur de modern'jazz) dirige les cours[20]. Par la suite, Béatrix Hoang (danseuse et chorégraphe) y donne les sessions jazz et Patrick Ehrhard (chorégraphe, professeur et danseur) s'occupe des classes contemporaines. Alice Dona et Bernard Lavilliers y ont aussi leurs écoles du spectacle. De nombreux danseurs y sont formés.

L'Olympia aujourd'hui

Le music-hall était menacé de destruction depuis longtemps, sa reconstruction est nécessaire par la destruction de l'immeuble qui abrite l'Olympia, et la restructuration prévue à l'arrière du bâtiment. Le groupe d'immeubles fait alors partie d'un projet de rénovation, dans lequel la salle devait initialement disparaître[style à revoir].

Les parties vues et cachées de l'ancienne salle de billard sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [21]. Le a lieu la dernière représentation de l'ancien Olympia.

En dépit de son inconfort chronique, la salle et son célèbre hall rouge seront rebâtis à l'identique en sept mois, en arrière à quelques mètres de l'emplacement d'origine, la façade n'ayant pas été touchée, ; la nouvelle salle ouvre ses portes en avec Gilbert Bécaud. Si les coulisses ont un peu changé, la salle et la scène sont restées quasiment les mêmes.

En août 2001, Vivendi Universal, devenu Vivendi en 2006, rachète le fonds de commerce. Les murs de L'Olympia appartiennent depuis 1999 à la SFL (Société foncière lyonnaise)[22].

Arnaud Delbarre, directeur général de la salle depuis 2002 (en remplacement de Jean-Michel Boris), quitte ses fonctions le [23] et est remplacé par Laurent de Cerner[24].

En novembre 2023, l'Olympia a célébré ses 130 ans d'existence[25].

Chansons évoquant l'Olympia

Films tournés à l'Olympia

Notes et références

  1. « InfoScènes », sur La Scène (consulté le ).
  2. Fregoli joua 7 mois à l'Olympia à guichets fermés.
  3. Histoire des musées de cire à Paris.
  4. Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, Mon Petit Éditeur, (ISBN 978-2-342-01183-8, lire en ligne)
  5. Gilbert Bécaud est le recordman de l'Olympia en venant y chanter trente-trois fois [1].
  6. Eric Delhaye, « Le jour où Sidney Bechet a cassé l'Olympia », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. En 1956, 1961, 1964, 1967, 1971, 1974, 1977 et 1981.
  8. Eddy Przybylski, Brel, la valse à mille revers, Paris, Éditions de l'Archipel, , 765 p. (ISBN 978-2-8098-0086-9, lire en ligne)
  9. « L'histoire de l'Olympia, cent ans après la naissance de la mythique salle de concert à Paris », sur franceculture.fr,
  10. Jean-Michel Ogier, « "Amsterdam" : histoire d'un tube que Jacques Brel n'a jamais enregistré en studio », sur culturebox.francetvinfo.fr,
  11. « Les artistes qui ont marqué l'Olympia, entre autres », sur musique.rfi.fr,
  12. « Un jour un destin Jacques Brel, une vie à mille temps », sur france.tv,
  13. François Jouffa Johnny Story (1979), page 119.
  14. "The Beatles in Paris" (Billy Shepherd, The Beatles Monthly Book, no 8, mars 1964).
  15. « Patrick Ullmann. Il vend trente années de photos de l'Olympia », Le Parisien, 31 mars 2007.
  16. (fr) « Michelle Torr à l'Olympia », sur olympiahall.com, .
  17. Article sur RFI-musique.
  18. Bertrand Tessier, Sardou : 50 années ensemble, Paris, Fayard, , 286 p. (ISBN 978-2-213-68740-7), p. 205.
  19. Sur parisenimages.fr [2] [3], consulté le 18 juillet 2009.
  20. Il fut le premier chorégraphe de Sylvie Vartan.
  21. Notice no PA00089012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « À qui appartient... l'Olympia ? », Le Figaro, 8 août 2008.
  23. Arnaud Delbarre quitte l'Olympia in La Voix du Nord du 2 juillet 2015.
  24. Par Éric Bureau Le 11 novembre 2023 à 12h00, « À 130 ans, l’Olympia est plus tendance que jamais : « On va dépasser notre record » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  25. Par Éric Bureau Le 11 novembre 2023 à 12h00, « À 130 ans, l’Olympia est plus tendance que jamais : « On va dépasser notre record » », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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Vidéo

Bibliographie

  • La Revue hebdomadaire, La Loie Fuller, éd. Librairie Plon, 1899
  • Les folies du music-hall : histoire du music-hall à Paris de 1914 à nos jours, Jacques Damase, Bruno Coquatrix, ed.Spectacles, 1960
  • Paris-Palaces, ou le temps des cinémas (1894-1918), Jean-Jacques Meusy, ed.CNRS Éditions, 1995
  • Olympia Bruno Coquatrix, 50 ans de music-hall, Jean-Michel Boris, Jean-François Brieu, Éric Didi, Éditions Hors Collection, 2003
  • Paris au jour le jour : Almanach historique de Paris, Alfred Fierro, ed. Arcadia, 2005

Liens externes