« Liste des présidents des États-Unis » : différence entre les versions

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[[Fichier:Seal Of The President Of The United States Of America.svg|thumb|[[Sceau du président des États-Unis]].]]
[[Fichier:Seal Of The President Of The United States Of America.svg|thumb|[[Sceau du président des États-Unis]].]]
[[Fichier:Five Presidents Oval Office.jpg|thumb|Rencontre à la [[Maison-Blanche]] le {{date-|9 janvier 2009}} de tous les présidents des États-Unis encore vivants : de gauche à droite, [[George H. W. Bush]], [[Barack Obama]] ([[Président élu des États-Unis|président élu]]), [[George W. Bush]] (président en exercice), [[Bill Clinton]] et [[Jimmy Carter]].]]
[[Fichier:Five Presidents Oval Office.jpg|thumb|Rencontre à la [[Maison-Blanche]] le {{date-|9 janvier 2009}} de tous les présidents des États-Unis encore vivants : de gauche à droite, [[George H. W. Bush]], [[Barack Obama]] ([[Président élu des États-Unis|président élu]]), [[George W. Bush]] (président en exercice), [[Bill Clinton]] et [[Jimmy Carter]].]]
La '''liste des présidents des États-Unis''' ci-dessous comprend tous les titulaires de la [[Président des États-Unis|présidence]] depuis l'[[Guerre d'indépendance des États-Unis|indépendance]], du plus ancien au plus récent, ainsi qu'une frise chronologique les présentant d'après leur étiquette politique, du plus récent au plus anci
La '''liste des présidents des États-Unis''' ci-dessous comprend tous les titulaires de la [[Président des États-Unis|présidence]] depuis l'[[Guerre d'indépendance des États-Unis|indépendance]], du plus ancien au plus récent, ainsi qu'une frise chronologique les présentant d'après leur étiquette politique, du plus récent au plus ancien.


[[Martin Van Buren]] est le premier président à naître citoyen américain, ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques. Sa famille étant originaire des [[Pays-Bas]], il est également le seul président dont l'[[anglais]] n'est pas la langue maternelle. [[Franklin Delano Roosevelt]] est le premier président à être élu pour quatre mandats, le dernier ne sera cependant pas achevé du fait de son décès. Il reste le seul président américain réélu trois fois successivement. Il est également le seul à accomplir plus de deux mandats puisque le [[XXIIe amendement de la Constitution des États-Unis|{{XXIIe}} amendement constitutionnel]], qui entre en vigueur en 1951, interdit depuis aux présidents de briguer un troisième mandat. En outre, [[Grover Cleveland]] est le seul président à être élu pour deux mandats non consécutifs. Il est donc à la fois le {{22e}} et le {{24e|président}}. Ainsi, si [[Joe Biden]] est le {{46e|président}}, il n'existe que 44 personnes qui portent ce titre avant lui<ref>{{lien web|langue=en|titre=The Presidents|traduction titre=Les Présidents|description=liste chronologique des présidents des États-Unis|url=https://www.whitehouse.gov/1600/Presidents|format=html|site=whitehouse.gov|éditeur=Maison-Blanche (présidence des États-Unis)|date=|consulté le=26 juillet 2015}}.</ref>. Un seul président accède à la fonction sans être élu ni à la présidence ni à la vice-présidence : succédant à [[Richard Nixon]] à la suite de sa démission, [[Gerald Ford]] avait auparavant été nommé [[Vice-président des États-Unis|vice-président]] par celui-ci en remplacement du vice-président démissionnaire, [[Spiro Agnew]], en 1973.
[[Martin Van Buren]] est le premier président à naître citoyen américain, ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques. Sa famille étant originaire des [[Pays-Bas]], il est également le seul président dont l'[[anglais]] n'est pas la langue maternelle. [[Franklin Delano Roosevelt]] est le premier président à être élu pour quatre mandats, le dernier ne sera cependant pas achevé du fait de son décès. Il reste le seul président américain réélu trois fois successivement. Il est également le seul à accomplir plus de deux mandats puisque le [[XXIIe amendement de la Constitution des États-Unis|{{XXIIe}} amendement constitutionnel]], qui entre en vigueur en 1951, interdit depuis aux présidents de briguer un troisième mandat. En outre, [[Grover Cleveland]] est le seul président à être élu pour deux mandats non consécutifs. Il est donc à la fois le {{22e}} et le {{24e|président}}. Ainsi, si [[Joe Biden]] est le {{46e|président}}, il n'existe que 44 personnes qui portent ce titre avant lui<ref>{{lien web|langue=en|titre=The Presidents|traduction titre=Les Présidents|description=liste chronologique des présidents des États-Unis|url=https://www.whitehouse.gov/1600/Presidents|format=html|site=whitehouse.gov|éditeur=Maison-Blanche (présidence des États-Unis)|date=|consulté le=26 juillet 2015}}.</ref>. Un seul président accède à la fonction sans être élu ni à la présidence ni à la vice-présidence : succédant à [[Richard Nixon]] à la suite de sa démission, [[Gerald Ford]] avait auparavant été nommé [[Vice-président des États-Unis|vice-président]] par celui-ci en remplacement du vice-président démissionnaire, [[Spiro Agnew]], en 1973.


Neuf présidents américains ne terminent pas leur mandat et sont donc remplacés par leur vice-président. Un seul président est démissionnaire (avant la fin de la procédure d{{'}}''[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]''), [[Richard Nixon]], alors que huit sont décédés durant leur mandat : quatre sont assassinés ([[Abraham Lincoln]], [[James A. Garfield]], [[William McKinley]] et [[John Fitzgerald Kennedy]]) et quatre sont morts naturellement ([[William Henry Harrison]], [[Zachary Taylor]], [[Warren G. Harding]] et [[Franklin Delano Roosevelt]]). Actuellement, cinq anciens présidents des États-Unis sont vivants : [[Jimmy Carter]], [[Bill Clinton]], [[George W. Bush]], [[Barack Obama]] et [[Donald Trump]].
Neuf présidents américains ne terminent pas leur mandat et sont donc remplacés par leur vice-président. Un seul président est démissionnaire (avant la fin de la procédure d{{'}}''[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]''), [[Richard Nixon]], alors que huit sont décédés durant leur mandat : quatre sont assassinés ([[Abraham Lincoln]], [[James A. Garfield]], [[William McKinley]] et [[John Fitzgerald Kennedy]]) et quatre sont morts naturellement ([[William Henry Harrison]], [[Zachary Taylor]], [[Warren G. Harding]] et [[Franklin Delano Roosevelt]]). Actuellement, cinq anciens présidents des États-Unis sont vivants : [[Jimmy Carter]], [[Bill Clinton]], [[George W. Bush]], [[Barack Obama]] et [[Donald Trump]].

Parmi les premiers présidents, une dizaine étaient [[Esclavage aux États-Unis|esclavagistes]] ([[George Washington|Washington]], [[Thomas Jefferson|Jefferson]], [[James Madison|Madison]], [[James Monroe|Monroe]], [[Andrew Jackson|Jackson]], [[William Henry Harrison|Harrison]], [[John Tyler|Tyler]], [[James K. Polk|Polk]], [[Zachary Taylor|Taylor]], [[Andrew Johnson|Johnson]])<ref>{{Lien web |langue=en |titre=US Presidents and slavery {{!}} Miller Center |url=https://millercenter.org/us-presidents-and-slavery |site=millercenter.org |date=2023-05-12 |consulté le=2024-01-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=U.S. Presidents: number of slaves owned 1789-1877 |url=https://www.statista.com/statistics/1121963/slaves-owned-by-us-presidents/ |site=Statista |consulté le=2024-01-11}}</ref>.


== Liste ==
== Liste ==
{| class="wikitable center sortable" style="text-align:center"
{| class="wikitable center sortable" style="text-align:center"
! width=3% scope=col class="wikitable sortable"|N°
! width=3% scope=col class="wikitable sortable"|N°
! width=18% colspan=2 class="wikitable unsortable"|Nom
! width=18% colspan=2 class="wikitable unsortable"|Titulaire<br><small>(Naissance-Mort)</small><br><small>État d'origine</small>
! width=6% class="wikitable unsortable"|Début de mandat
! width=6% class="wikitable unsortable"|Début de mandat
! width=6% class="wikitable unsortable"|Fin de mandat
! width=6% class="wikitable unsortable"|Fin de mandat
! width=6% |Parti
! width=6% colspan=2 |Parti
! class="wikitable unsortable"|Notes
! class="wikitable unsortable"|Notes
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| '''[[Présidence de George Washington|1]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|indépendant}} | '''1'''
| '''[[George Washington]]'''<br><small>(1732-1799)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| '''[[George Washington]]'''<br><small>(1732-1799)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| [[Fichier:Charles Willson Peale - Head of Washington - 74.29 - Museum of Fine Arts.jpg|129x129px]]
| [[Fichier:Charles Willson Peale - Head of Washington - 74.29 - Museum of Fine Arts.jpg|129x129px]]
| {{date|30 avril 1789}}
| {{date|30 avril 1789}}
| {{date|4 mars 1797}}
| {{date|4 mars 1797}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|indépendant}} |
| [[Sans étiquette|Indépendant]]
| [[Indépendant (politique)|Indépendant]]
|<small>Premier [[président des États-Unis]], il est général [[Guerre d'indépendance des États-Unis|vainqueur des Britanniques et héros de l'indépendance]]. Très populaire, il est le seul président à être élu deux fois à l'unanimité en raison du manque d'opposition, en [[Élection présidentielle américaine de 1789|1789]] et [[Élection présidentielle américaine de 1792|1792]]. Sous son mandat, une [[Déclaration des droits (États-Unis)|Déclaration des droits]] ({{Lang|en|''Bill of Rights''}}) comprenant dix amendements à la Constitution est ratifiée, garantissant un certain nombre de droits individuels comme la liberté du culte, d'expression, de la presse, de port d'armes (amendements interprétables de différentes façons) ou encore un certain nombre de protections judiciaires. L'[[Esclavage aux États-Unis|esclavage]] reste permis tandis que George Washington possède lui-même des esclaves dans sa propriété de [[Mount Vernon]] en [[Virginie (États-Unis)|Virginie]]. La Banque des États-Unis est créée sous l'impulsion de son [[secrétaire du Trésor des États-Unis|secrétaire du Trésor]], [[Alexander Hamilton]], afin de faire jouer un rôle central à l'État fédéral en matière économique. Alors qu'il ne souhaitait pas se représenter, il effectue un second mandat pour éviter que les tensions vives entre [[Alexander Hamilton]] et [[Thomas Jefferson]] ne débouchent sur un éclatement de la nation. Il refuse de se présenter à nouveau pour un troisième mandat.</small>
|<small>Premier [[président des États-Unis]], il est général [[Guerre d'indépendance des États-Unis|vainqueur des Britanniques et héros de l'indépendance]]. Très populaire, il est le seul président à être élu deux fois à l'unanimité en raison du manque d'opposition, en [[Élection présidentielle américaine de 1789|1789]] et [[Élection présidentielle américaine de 1792|1792]]. Sous son mandat, une [[Déclaration des droits (États-Unis)|Déclaration des droits]] ({{Lang|en|''Bill of Rights''}}) comprenant dix amendements à la Constitution est ratifiée, garantissant un certain nombre de droits individuels comme la liberté du culte, d'expression, de la presse, de port d'armes (amendements interprétables de différentes façons) ou encore un certain nombre de protections judiciaires. L'[[Esclavage aux États-Unis|esclavage]] reste permis tandis que George Washington possède lui-même des esclaves dans sa propriété de [[Mount Vernon]] en [[Virginie (États-Unis)|Virginie]]. La Banque des États-Unis est créée sous l'impulsion de son [[secrétaire du Trésor des États-Unis|secrétaire du Trésor]], [[Alexander Hamilton]], afin de faire jouer un rôle central à l'État fédéral en matière économique. Alors qu'il ne souhaitait pas se représenter, il effectue un second mandat pour éviter que les tensions vives entre [[Alexander Hamilton]] et [[Thomas Jefferson]] ne débouchent sur un éclatement de la nation. Il refuse de se présenter à nouveau pour un troisième mandat.</small>
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| '''[[Présidence de John Adams|2]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|FED}} | '''2'''
| '''[[John Adams (homme d'État)|John Adams]]'''<br><small>(1735-1826)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
| '''[[John Adams (homme d'État)|John Adams]]'''<br><small>(1735-1826)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
| [[Fichier:John Adams, Gilbert Stuart, c1800 1815.jpg|115x115px]]
| [[Fichier:John Adams, Gilbert Stuart, c1800 1815.jpg|115x115px]]
| {{date|4 mars 1797}}
| {{date|4 mars 1797}}
| {{date|4 mars 1801}}
| {{date|4 mars 1801}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|FED}} |
| [[Parti fédéraliste (États-Unis)|Fédéraliste]]
| [[Parti fédéraliste (États-Unis)|Fédéraliste]]
|<small>Vice-président de [[George Washington]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1796|élu par 72 voix contre 68]] face à [[Thomas Jefferson]] qui devient son vice-président<ref group=note>Jusqu'en 1804, le président et le vice-président étaient élus au cours d'un scrutin unique, celui arrivant second étant élu vice-président.</ref>. Sa présidence est notamment marquée par l'opposition entre les [[Parti fédéraliste (États-Unis)|fédéralistes]] ([[John Adams (homme d'État)|John Adams]]) et les [[Parti républicain-démocrate|républicains-démocrates]] ([[Thomas Jefferson]]). Premier président à résider, en 1800, à la [[Maison-Blanche]] à Washington, devenue capitale fédérale. Candidat à un second mandat, il arrive derrière [[Thomas Jefferson]] et [[Aaron Burr]].</small>
|<small>Vice-président de [[George Washington]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1796|élu par 72 voix contre 68]] face à [[Thomas Jefferson]] qui devient son vice-président<ref group=note>Jusqu'en 1804, le président et le vice-président étaient élus au cours d'un scrutin unique, celui arrivant second étant élu vice-président.</ref>. Sa présidence est notamment marquée par l'opposition entre les [[Parti fédéraliste (États-Unis)|fédéralistes]] ([[John Adams (homme d'État)|John Adams]]) et les [[Parti républicain-démocrate|républicains-démocrates]] ([[Thomas Jefferson]]). Premier président à résider, en 1800, à la [[Maison-Blanche]] à Washington, devenue capitale fédérale. Candidat à un second mandat, il arrive derrière [[Thomas Jefferson]] et [[Aaron Burr]].</small>
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| '''[[Présidence de Thomas Jefferson|3]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DRP}} | '''3'''
| '''[[Thomas Jefferson]]'''<br><small>(1743-1826)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| '''[[Thomas Jefferson]]'''<br><small>(1743-1826)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| [[Fichier:Official Presidential portrait of Thomas Jefferson (by Rembrandt Peale, 1800).jpg|118x118px]]
| [[Fichier:Official Presidential portrait of Thomas Jefferson (by Rembrandt Peale, 1800).jpg|118x118px]]
| {{date|4 mars 1801}}
| {{date|4 mars 1801}}
| {{date|4 mars 1809}}
| {{date|4 mars 1809}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DRP}} |
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]]
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]]
|<small>Il est l'un des Pères de l'indépendance et le principal rédacteur de la [[Déclaration d'indépendance des États-Unis|Déclaration d'indépendance]]. Il est pendant plusieurs années ambassadeur des États-Unis auprès de la France. Membre du Parti républicain-démocrate, vice-président de [[John Adams (homme d'État)|John Adams]], il est élu contre [[Aaron Burr]] au [[Élection présidentielle américaine de 1800|{{36e|tour}} de scrutin]] à la [[Chambre des représentants des États-Unis|Chambre des représentants]], réalisant la première alternance de l'histoire des États-Unis. Sous sa présidence, les États-Unis procèdent à l'[[Vente de la Louisiane|achat de la Louisiane]] à la France en 1803. Il entretient une relation ambiguë avec l'esclavage, possédant des esclaves dans sa propriété de [[Monticello (Virginie)|Monticello]] en [[Virginie (États-Unis)|Virginie]].</small>
|<small>Il est l'un des Pères de l'indépendance et le principal rédacteur de la [[Déclaration d'indépendance des États-Unis|Déclaration d'indépendance]]. Il est pendant plusieurs années ambassadeur des États-Unis auprès de la France. Membre du Parti républicain-démocrate, vice-président de [[John Adams (homme d'État)|John Adams]], il est élu contre [[Aaron Burr]] au [[Élection présidentielle américaine de 1800|{{36e|tour}} de scrutin]] à la [[Chambre des représentants des États-Unis|Chambre des représentants]], réalisant la première alternance de l'histoire des États-Unis. Sous sa présidence, les États-Unis procèdent à l'[[Vente de la Louisiane|achat de la Louisiane]] à la France en 1803. Il entretient une relation ambiguë avec l'esclavage, possédant des esclaves dans sa propriété de [[Monticello (Virginie)|Monticello]] en [[Virginie (États-Unis)|Virginie]].</small>
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| '''[[Présidence de James Madison|4]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DRP}} | '''4'''
| '''[[James Madison]]'''<br><small>(1751-1836)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| '''[[James Madison]]'''<br><small>(1751-1836)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| [[Fichier:James Madison.jpg|90px]]
| [[Fichier:James Madison.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1809}}
| {{date|4 mars 1809}}
| {{date|4 mars 1817}}
| {{date|4 mars 1817}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DRP}} |
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]]
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]]
|<small>L'un des auteurs de la Constitution, [[Secrétaire d'État des États-Unis|secrétaire d'État]] sous Jefferson, il est [[Élection présidentielle américaine de 1808|élu en 1808]] en partie sur son habileté diplomatique à une période où la France et le Royaume-Uni sont prêts à faire la guerre aux États-Unis. Il est [[Élection présidentielle américaine de 1812|réélu en 1812]] contre le candidat républicain démocrate dissident [[DeWitt Clinton]] alors que le pays est en [[Guerre anglo-américaine de 1812|guerre avec le Royaume-Uni]], guerre qui dure de 1812 à 1814, soldée par un ''[[statu quo ante bellum]]''.</small>
|<small>L'un des auteurs de la Constitution, [[Secrétaire d'État des États-Unis|secrétaire d'État]] sous Jefferson, il est [[Élection présidentielle américaine de 1808|élu en 1808]] en partie sur son habileté diplomatique à une période où la France et le Royaume-Uni sont prêts à faire la guerre aux États-Unis. Il est [[Élection présidentielle américaine de 1812|réélu en 1812]] contre le candidat républicain démocrate dissident [[DeWitt Clinton]] alors que le pays est en [[Guerre anglo-américaine de 1812|guerre avec le Royaume-Uni]], guerre qui dure de 1812 à 1814, soldée par un ''[[statu quo ante bellum]]''.</small>
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| '''[[Présidence de James Monroe|5]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DRP}} | '''5'''
| '''[[James Monroe]]'''<br><small>(1758-1831)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| '''[[James Monroe]]'''<br><small>(1758-1831)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
| [[Fichier:James Monroe White House portrait 1819.gif|90px]]
| [[Fichier:James Monroe White House portrait 1819.gif|90px]]
| {{date|4 mars 1817}}
| {{date|4 mars 1817}}
| {{date|4 mars 1825}}
| {{date|4 mars 1825}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DRP}} |
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]]
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]]
|<small>Triomphe définitif du [[Parti républicain-démocrate]] : sans opposant, il est [[Élection présidentielle américaine de 1820|réélu en 1820]] à l'unanimité moins une voix du [[Collège électoral des États-Unis|collège des grands électeurs]]. Il est le concepteur de la [[doctrine Monroe]], à l'origine de l'[[isolationnisme]] américain et de la réduction de l'influence politique des puissances européennes (Grande-Bretagne, Espagne, France) sur le continent américain.</small>
|<small>Triomphe définitif du [[Parti républicain-démocrate]] : sans opposant, il est [[Élection présidentielle américaine de 1820|réélu en 1820]] à l'unanimité moins une voix du [[Collège électoral des États-Unis|collège des grands électeurs]]. Il est le concepteur de la [[doctrine Monroe]], à l'origine de l'[[isolationnisme]] américain et de la réduction de l'influence politique des puissances européennes (Grande-Bretagne, Espagne, France) sur le continent américain.</small>
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| '''[[Présidence de John Quincy Adams|6]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|AJP}} | '''6'''
| '''[[John Quincy Adams]]'''<br><small>(1767-1848)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
| '''[[John Quincy Adams]]'''<br><small>(1767-1848)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
| [[Fichier:John Q. Adams.jpg|90px]]
| [[Fichier:John Q. Adams.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1825}}
| {{date|4 mars 1825}}
| {{date|4 mars 1829}}
| {{date|4 mars 1829}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|AJP}} |
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]], [[Parti national-républicain|National-républicain]]
| [[Parti républicain-démocrate|Républicain-<br />démocrate]], [[Parti national-républicain|National-républicain]]
|<small>Fils du deuxième président, [[John Adams (homme d'État)|John Adams]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1824|élu par le Congrès]] (aucun candidat n'avait obtenu la majorité absolue) face à [[Andrew Jackson]], puis échoue face à celui-ci [[Élection présidentielle américaine de 1828|en 1828]]. Il est un adversaire acharné de l'esclavage des noirs.</small>
|<small>Fils du deuxième président, [[John Adams (homme d'État)|John Adams]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1824|élu par le Congrès]] (aucun candidat n'avait obtenu la majorité absolue) face à [[Andrew Jackson]], puis échoue face à celui-ci [[Élection présidentielle américaine de 1828|en 1828]]. Il est un adversaire acharné de l'esclavage des noirs.</small>
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| '''[[Présidence d'Andrew Jackson|7]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} | '''7'''
| '''[[Andrew Jackson]]'''<br><small>(1767-1845)</small><br><small>[[Tennessee|TN]]</small>
| '''[[Andrew Jackson]]'''<br><small>(1767-1845)</small><br><small>[[Tennessee|TN]]</small>
| [[Fichier:Andrew jackson head.jpg|90px]]
| [[Fichier:Andrew jackson head.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1829}}
| {{date|4 mars 1829}}
| {{date|4 mars 1837}}
| {{date|4 mars 1837}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Major général, vainqueur de la [[bataille de la Nouvelle-Orléans|bataille de La Nouvelle-Orléans]] (Chalmette) en 1815. Il obtient la majorité des voix en [[Élection présidentielle américaine de 1824|1824]], mais ne parvient pas à obtenir la majorité absolue et échoue au Congrès face à [[John Quincy Adams]]. En [[Élection présidentielle américaine de 1828|1828]], il affronte de nouveau celui-ci et le bat à une large majorité. Premier président démocrate, il renforce la démocratie aux États-Unis. Sa mémoire est cependant ternie par son soutien très actif à la [[Politique indienne du gouvernement américain|déportation des Amérindiens]] à l'ouest du [[Mississippi (fleuve)|Mississippi]] et à l'esclavage des noirs.</small>
|<small>Major général, vainqueur de la [[bataille de la Nouvelle-Orléans|bataille de La Nouvelle-Orléans]] (Chalmette) en 1815. Il obtient la majorité des voix en [[Élection présidentielle américaine de 1824|1824]], mais ne parvient pas à obtenir la majorité absolue et échoue au Congrès face à [[John Quincy Adams]]. En [[Élection présidentielle américaine de 1828|1828]], il affronte de nouveau celui-ci et le bat à une large majorité. Premier président démocrate, il renforce la démocratie aux États-Unis. Sa mémoire est cependant ternie par son soutien très actif à la [[Politique indienne du gouvernement américain|déportation des Amérindiens]] à l'ouest du [[Mississippi (fleuve)|Mississippi]] et à l'esclavage des noirs.</small>
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| '''[[Présidence de Martin Van Buren|8]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} | '''8'''
| '''[[Martin Van Buren]]'''<br><small>(1782-1862)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
| '''[[Martin Van Buren]]'''<br><small>(1782-1862)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
| [[Fichier:Martin Van Buren by Mathew Brady c1855-58.jpg|90px]]
| [[Fichier:Martin Van Buren by Mathew Brady c1855-58.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1837}}
| {{date|4 mars 1837}}
| {{date|4 mars 1841}}
| {{date|4 mars 1841}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Vice-président d'[[Andrew Jackson]] lors de son second mandat, il est [[Élection présidentielle américaine de 1836|élu en 1836]] face à quatre candidats, dont trois présentés par le nouveau [[Parti whig (États-Unis)|Parti whig]]. Partisan d'un rôle minimal de l'État dans l'économie, il est confronté à la [[Crise de 1837|crise économique de 1837]] et évite un conflit avec l'[[Empire britannique]]. Il est le premier président à être né citoyen américain (ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques) et le premier d'ascendance non britannique, mais hollandaise en l'occurrence. Il se présente à nouveau sans succès en [[Élection présidentielle américaine de 1840|1840]], puis en [[Élection présidentielle américaine de 1848|1848]] sous l'étiquette du [[Parti du sol libre]].</small>
|<small>Vice-président d'[[Andrew Jackson]] lors de son second mandat, il est [[Élection présidentielle américaine de 1836|élu en 1836]] face à quatre candidats, dont trois présentés par le nouveau [[Parti whig (États-Unis)|Parti whig]]. Partisan d'un rôle minimal de l'État dans l'économie, il est confronté à la [[Crise de 1837|crise économique de 1837]] et évite un conflit avec l'[[Empire britannique]]. Il est le premier président à être né citoyen américain (ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques) et le premier d'ascendance non britannique, mais hollandaise en l'occurrence. Il se présente à nouveau sans succès en [[Élection présidentielle américaine de 1840|1840]], puis en [[Élection présidentielle américaine de 1848|1848]] sous l'étiquette du [[Parti du sol libre]].</small>
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| '''[[Présidence de William Henry Harrison|9]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|whig}} | '''9'''
| '''[[William Henry Harrison]]'''<br><small>(1773-1841)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
| '''[[William Henry Harrison]]'''<br><small>(1773-1841)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
| [[Fichier:William Henry Harrison by James Reid Lambdin, 1835.jpg|90px]]
| [[Fichier:William Henry Harrison by James Reid Lambdin, 1835.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1841}}
| {{date|4 mars 1841}}
|{{date|4 avril 1841}}
|{{date|4 avril 1841}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|whig}} |
| [[Parti whig (États-Unis)|Whig]]
| [[Parti whig (États-Unis)|Whig]]
|<small>Major général qui s'illustre durant la [[bataille de la rivière Thames]], ancien gouverneur du territoire de l'[[Indiana]] et sénateur de l'[[Ohio]], partisan de l'esclavage, il est le premier président issu des rangs du [[Parti whig (États-Unis)|Parti whig]]. À peine un mois après le début de son mandat, il meurt d'une [[pleurésie]] contractée lors de son discours d'investiture dans un froid glacial.</small>
|<small>Major général qui s'illustre durant la [[bataille de la rivière Thames]], ancien gouverneur du territoire de l'[[Indiana]] et sénateur de l'[[Ohio]], partisan de l'esclavage, il est le premier président issu des rangs du [[Parti whig (États-Unis)|Parti whig]]. À peine un mois après le début de son mandat, il meurt d'une [[pleurésie]] contractée lors de son discours d'investiture dans un froid glacial.</small>
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| '''[[Présidence de John Tyler|10]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|indépendant}} | '''10'''
|'''[[John Tyler]]'''<br><small>(1790-1862)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
|'''[[John Tyler]]'''<br><small>(1790-1862)</small><br><small>[[Virginie (États-Unis)|VA]]</small>
|[[Fichier:Tyler Daguerreotype crop (restoration).jpg|90px]]
|[[Fichier:Tyler Daguerreotype crop (restoration).jpg|90px]]
|{{date|4 avril 1841}}
|{{date|4 avril 1841}}
|{{date|4 mars 1845}}
|{{date|4 mars 1845}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|indépendant}} |
| [[Sans étiquette|Indépendant]]
| [[Indépendant (politique)|Indépendant]]
|<small>Ancien démocrate, il s'oppose au programme de son prédécesseur et sera la cause de la défaite des whigs en [[Élection présidentielle américaine de 1844|1844]]. Il est le premier vice-président à succéder à un président défunt. Il fait voter la réunion du [[Texas]] au territoire américain en 1845.</small>
|<small>Ancien démocrate, il s'oppose au programme de son prédécesseur et sera la cause de la défaite des whigs en [[Élection présidentielle américaine de 1844|1844]]. Il est le premier vice-président à succéder à un président défunt. Il fait voter la réunion du [[Texas]] au territoire américain en 1845.</small>
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| '''[[Présidence de James K. Polk|11]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} | '''11'''
| '''[[James K. Polk]]'''<br><small>(1795-1849)</small><br><small>[[Tennessee|TN]]</small>
| '''[[James K. Polk]]'''<br><small>(1795-1849)</small><br><small>[[Tennessee|TN]]</small>
| [[Image:Polkpolk.jpg|90px]]
| [[Image:Polkpolk.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1845}}
| {{date|4 mars 1845}}
| {{date|4 mars 1849}}
| {{date|4 mars 1849}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>La [[guerre américano-mexicaine]] et le partage du [[territoire de l'Oregon]] avec l'Empire britannique donnent aux États-Unis leur territoire continental actuel, alors que la [[ruée vers l'or en Californie]] commence.</small>
|<small>La [[guerre américano-mexicaine]] et le partage du [[territoire de l'Oregon]] avec l'Empire britannique donnent aux États-Unis leur territoire continental actuel, alors que la [[ruée vers l'or en Californie]] commence.</small>
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| '''[[Présidence de Zachary Taylor|12]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|whig}} | '''12'''
| '''[[Zachary Taylor]]'''<br><small>(1784-1850)</small><br><small>[[Kentucky|KY]]</small>
| '''[[Zachary Taylor]]'''<br><small>(1784-1850)</small><br><small>[[Kentucky|KY]]</small>
| [[Fichier:Zachary Taylor restored and cropped.png|90px]]
| [[Fichier:Zachary Taylor restored and cropped.png|90px]]
| {{date|4 mars 1849}}
| {{date|4 mars 1849}}
| {{date|9 juillet 1850}}
| {{date|9 juillet 1850}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|whig}} |
| [[Parti whig (États-Unis)|Whig]]
| [[Parti whig (États-Unis)|Whig]]
|<small>Militaire de carrière (major général) et propriétaire d'esclaves, il signe un traité avec le [[Royaume-Uni]] pour l'ouverture d'un [[Canal (voie d'eau)|canal]] en [[Amérique centrale]]. L'admission de nouveaux États non esclavagistes modifie l'équilibre alors que Taylor propose au [[Nouveau-Mexique]] et à la [[Californie]] d'intégrer l'Union sans passer par la transition de territoires. Il meurt prématurément après 16 mois de mandat.</small>
|<small>Militaire de carrière (major général) et propriétaire d'esclaves, il signe un traité avec le [[Royaume-Uni]] pour l'ouverture d'un [[Canal (voie d'eau)|canal]] en [[Amérique centrale]]. L'admission de nouveaux États non esclavagistes modifie l'équilibre alors que Taylor propose au [[Nouveau-Mexique]] et à la [[Californie]] d'intégrer l'Union sans passer par la transition de territoires. Il meurt prématurément après 16 mois de mandat.</small>
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| '''[[Présidence de Millard Fillmore|13]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|whig}} | '''13'''
| '''[[Millard Fillmore]]'''<br><small>(1800-1874)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
| '''[[Millard Fillmore]]'''<br><small>(1800-1874)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
| [[Image:Fillmore.jpg|90px]]
| [[Image:Fillmore.jpg|90px]]
| {{date|9 juillet 1850}}
| {{date|9 juillet 1850}}
| {{date|4 mars 1853}}
| {{date|4 mars 1853}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|whig}} |
| [[Parti whig (États-Unis)|Whig]]
| [[Parti whig (États-Unis)|Whig]]
|<small>Vice-président de [[Zachary Taylor]], il lui succède à la mort de ce dernier. Il signe le ''[[Fugitive Slave Act]]'' en 1850. Le conflit entre le nord et le sud sur le sort des esclaves commence sous son mandat.</small>
|<small>Vice-président de [[Zachary Taylor]], il lui succède à la mort de ce dernier. Il signe le ''[[Fugitive Slave Act]]'' en 1850. Le conflit entre le nord et le sud sur le sort des esclaves commence sous son mandat.</small>
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| '''[[Présidence de Franklin Pierce|14]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''14'''
| '''[[Franklin Pierce]]'''<br><small>(1804-1869)</small><br><small>[[New Hampshire|NH]]</small>
| '''[[Franklin Pierce]]'''<br><small>(1804-1869)</small><br><small>[[New Hampshire|NH]]</small>
| [[Fichier:Franklin Pierce.jpg|90px]]
| [[Fichier:Franklin Pierce.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1853}}
| {{date|4 mars 1853}}
| {{date|4 mars 1857}}
| {{date|4 mars 1857}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Son [[Élection présidentielle américaine de 1852|écrasante victoire]] face à [[Winfield Scott]] provoque l'effondrement du [[Parti whig (États-Unis)|Parti whig]]. Création du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] en 1854, à la suite d'une coalition de membres du parti whig, du sol libre et ''[[Know Nothing]]''. L'opposition entre esclavagistes et abolitionnistes sous-tend toutes les décisions prises pendant le mandat de Pierce, en particulier celles liées à l'expansion des États-Unis vers l’ouest. Pierce défend le [[compromis de 1850]] et le Parti démocrate ne le soutiendra pas pour un second mandat.</small>
|<small>Son [[Élection présidentielle américaine de 1852|écrasante victoire]] face à [[Winfield Scott]] provoque l'effondrement du [[Parti whig (États-Unis)|Parti whig]]. Création du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] en 1854, à la suite d'une coalition de membres du parti whig, du sol libre et ''[[Know Nothing]]''. L'opposition entre esclavagistes et abolitionnistes sous-tend toutes les décisions prises pendant le mandat de Pierce, en particulier celles liées à l'expansion des États-Unis vers l’ouest. Pierce défend le [[compromis de 1850]] et le Parti démocrate ne le soutiendra pas pour un second mandat.</small>
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| '''[[Présidence de James Buchanan|15]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} | '''15'''
| '''[[James Buchanan]]'''<br><small>(1791-1868)</small><br><small>[[Pennsylvanie|PA]]</small>
| '''[[James Buchanan]]'''<br><small>(1791-1868)</small><br><small>[[Pennsylvanie|PA]]</small>
| [[Fichier:James Buchanan.jpg|90px]]
| [[Fichier:James Buchanan.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1857}}
| {{date|4 mars 1857}}
| {{date|4 mars 1861}}
| {{date|4 mars 1861}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1856|Élu difficilement]] face au républicain [[John C. Frémont]] et l'ancien président [[Millard Fillmore]], le candidat du Parti démocrate ne sait pas faire face aux dégradations du débat sur l'esclavage au point de provoquer la [[Sécession (politique)|sécession]] de plusieurs États du [[Sud des États-Unis]].</small>
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1856|Élu difficilement]] face au républicain [[John C. Frémont]] et l'ancien président [[Millard Fillmore]], le candidat du Parti démocrate ne sait pas faire face aux dégradations du débat sur l'esclavage au point de provoquer la [[Sécession (politique)|sécession]] de plusieurs États du [[Sud des États-Unis]].</small>
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| '''[[Présidence d'Abraham Lincoln|16]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''16'''
| '''[[Abraham Lincoln]]'''<br><small>(1809-1865)</small><br><small>[[Illinois|IL]]</small>
| '''[[Abraham Lincoln]]'''<br><small>(1809-1865)</small><br><small>[[Illinois|IL]]</small>
| [[Fichier:Abraham Lincoln head on shoulders photo portrait.jpg|90px]]
| [[Fichier:Abraham Lincoln head on shoulders photo portrait.jpg|90px]]
| {{date|4 mars 1861}}
| {{date|4 mars 1861}}
| {{date|15 avril 1865}}
| {{date|15 avril 1865}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
| [[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
| [[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Premier président républicain, gouvernant en tant qu'{{lien|trad=National Union Party (United States)|Parti de l'union national|texte=unioniste national}}, [[Élection présidentielle américaine de 1860|son élection]] déclenche la sécession des [[États confédérés d'Amérique|États esclavagistes]], la [[guerre de Sécession]] et la proclamation de l'abolition de l'esclavage (1865). [[Élection présidentielle américaine de 1864|Réélu en 1864]], il est [[Assassinat d'Abraham Lincoln|assassiné]] quelques jours après la victoire des nordistes par [[John Wilkes Booth]] au [[théâtre Ford]] de Washington en {{date-|avril 1865}}.</small>
|<small>Premier président républicain, gouvernant en tant qu'{{lien|trad=National Union Party (United States)|Parti de l'union national|texte=unioniste national}}, [[Élection présidentielle américaine de 1860|son élection]] déclenche la sécession des [[États confédérés d'Amérique|États esclavagistes]], la [[guerre de Sécession]] et la proclamation de l'abolition de l'esclavage (1865). [[Élection présidentielle américaine de 1864|Réélu en 1864]], il est [[Assassinat d'Abraham Lincoln|assassiné]] quelques jours après la victoire des nordistes par [[John Wilkes Booth]] au [[théâtre Ford]] de Washington en {{date-|avril 1865}}.</small>
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| '''[[Présidence d'Andrew Johnson|17]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''17'''
| '''[[Andrew Johnson]]'''<br><small>(1808-1875)</small><br><small>[[Tennessee|TN]]</small>
| '''[[Andrew Johnson]]'''<br><small>(1808-1875)</small><br><small>[[Tennessee|TN]]</small>
| [[Fichier:President Andrew Johnson.jpg|90px]]
| [[Fichier:President Andrew Johnson.jpg|90px]]
| {{date|15 avril 1865}}
| {{date|15 avril 1865}}
| {{date|4 mars 1869}}
| {{date|4 mars 1869}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
| [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Démocrate élu comme vice-président sur le ticket républicain en [[Élection présidentielle américaine de 1864|1864]] sous l'égide des {{lien|trad=National Union Party (United States)|Parti de l'union national|texte=unionistes nationaux}}, il devient président après l'assassinat de Lincoln. Il rencontre une vive opposition de la part des républicains les plus radicaux qui engagent contre lui une procédure d'{{Lang|en|''[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]''}}. La Chambre de représentants vote à la majorité la mise en accusation de Johnson. Le Sénat, à une voix près, refuse de le destituer. Il est l'un des trois présidents à être mis en accusation lors d'une procédure d{{'}}''impeachment'', les autres étant [[Bill Clinton]] et [[Donald Trump]]</small><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Samson|prénom1=Valérie|titre=Impeachment: Trump devient le 3e président des États-Unis mis en accusation|url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/impeachment-la-chambre-des-representants-a-commence-a-voter-20191219|site=Le Figaro.fr|date=2019-12-19|consulté le=2020-02-17}}</ref><small>.</small>
|<small>Démocrate élu comme vice-président sur le ticket républicain en [[Élection présidentielle américaine de 1864|1864]] sous l'égide des {{lien|trad=National Union Party (United States)|Parti de l'union national|texte=unionistes nationaux}}, il devient président après l'assassinat de Lincoln. Il rencontre une vive opposition de la part des républicains les plus radicaux qui engagent contre lui une procédure d'{{Lang|en|''[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]''}}. La Chambre de représentants vote à la majorité la mise en accusation de Johnson. Le Sénat, à une voix près, refuse de le destituer. Il est l'un des trois présidents à être mis en accusation lors d'une procédure d{{'}}''impeachment'', les autres étant [[Bill Clinton]] et [[Donald Trump]]</small><ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Samson|prénom1=Valérie|titre=Impeachment: Trump devient le 3e président des États-Unis mis en accusation|url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/impeachment-la-chambre-des-representants-a-commence-a-voter-20191219|site=Le Figaro.fr|date=2019-12-19|consulté le=2020-02-17}}</ref><small>.</small>
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| '''[[Présidence de Ulysses S. Grant|18]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''18'''
|'''[[Ulysses S. Grant]]'''<br><small>(1822-1885)</small><br><small>[[Illinois|IL]]</small>
|'''[[Ulysses S. Grant]]'''<br><small>(1822-1885)</small><br><small>[[Illinois|IL]]</small>
|[[Fichier:Ulysses S. Grant 1870-1880.jpg|90px]]
|[[Fichier:Ulysses S. Grant 1870-1880.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1869}}
|{{date|4 mars 1869}}
|{{date|4 mars 1877}}
|{{date|4 mars 1877}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Général, commandant les troupes de l'[[Union (guerre de Sécession)|Union]] lors de la [[guerre de Sécession]], il remporte la [[Élection présidentielle américaine de 1868|première élection de l'après-guerre]], avant d'être [[Élection présidentielle américaine de 1872|réélu]] en [[1872]]. Début de la période de la [[Reconstruction après la guerre de Sécession|Reconstruction]]. Les anciens [[États confédérés d'Amérique|États confédérés]] du Sud des États-Unis sont occupés militairement jusqu'en 1877. Des droits politiques sont accordés aux anciens esclaves noirs, mais la ségrégation raciale dans le Sud sera de fait rétablie et durera jusqu'aux [[années 1960]]. Cette période est minée par la corruption. Établit le premier parc national au monde en 1872, à [[Parc national de Yellowstone|Yellowstone]].</small>
|<small>Général, commandant les troupes de l'[[Union (guerre de Sécession)|Union]] lors de la [[guerre de Sécession]], il remporte la [[Élection présidentielle américaine de 1868|première élection de l'après-guerre]], avant d'être [[Élection présidentielle américaine de 1872|réélu]] en [[1872]]. Début de la période de la [[Reconstruction après la guerre de Sécession|Reconstruction]]. Les anciens [[États confédérés d'Amérique|États confédérés]] du Sud des États-Unis sont occupés militairement jusqu'en 1877. Des droits politiques sont accordés aux anciens esclaves noirs, mais la ségrégation raciale dans le Sud sera de fait rétablie et durera jusqu'aux [[années 1960]]. Cette période est minée par la corruption. Établit le premier parc national au monde en 1872, à [[Parc national de Yellowstone|Yellowstone]].</small>
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| '''[[Présidence de Rutherford B. Hayes|19]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''19'''
|'''[[Rutherford B. Hayes]]'''<br><small>(1822-1893)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|'''[[Rutherford B. Hayes]]'''<br><small>(1822-1893)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|[[Fichier:President Rutherford Hayes 1870 - 1880 Restored.jpg|90px]]
|[[Fichier:President Rutherford Hayes 1870 - 1880 Restored.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1877}}
|{{date|4 mars 1877}}
|{{date|4 mars 1881}}
|{{date|4 mars 1881}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Nettement minoritaire en voix, il [[Élection présidentielle américaine de 1876|est élu]] grâce aux fraudes électorales face à son rival démocrate [[Samuel J. Tilden]]. Il s'appliquera cependant à moraliser son gouvernement et mettra fin à l'occupation militaire des États du Sud.</small>
|<small>Nettement minoritaire en voix, il [[Élection présidentielle américaine de 1876|est élu]] grâce aux fraudes électorales face à son rival démocrate [[Samuel J. Tilden]]. Il s'appliquera cependant à moraliser son gouvernement et mettra fin à l'occupation militaire des États du Sud.</small>
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|'''[[Présidence de James A. Garfield|20]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''20'''
|'''[[James A. Garfield]]'''<br><small>(1831-1881)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|'''[[James A. Garfield]]'''<br><small>(1831-1881)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|[[Fichier:James Abram Garfield, photo portrait seated.jpg|90px]]
|[[Fichier:James Abram Garfield, photo portrait seated.jpg|90px]]
|{{date|4|mars|1881}}
|{{date|4|mars|1881}}
|{{date|19 septembre 1881}}
|{{date|19 septembre 1881}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Élu lors d'une [[Élection présidentielle américaine de 1880|élection]] considérée comme un référendum sur l'assouplissement des conditions de la [[Reconstruction après la guerre de Sécession|Reconstruction]] des États du Sud, il tente d'organiser une conférence internationale des États d'Amérique, mais, au bout de ses 6 premiers mois de mandat, il est assassiné par [[Charles J. Guiteau]].</small>
|<small>Élu lors d'une [[Élection présidentielle américaine de 1880|élection]] considérée comme un référendum sur l'assouplissement des conditions de la [[Reconstruction après la guerre de Sécession|Reconstruction]] des États du Sud, il tente d'organiser une conférence internationale des États d'Amérique, mais, au bout de ses 6 premiers mois de mandat, il est assassiné par [[Charles J. Guiteau]].</small>
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| '''[[Présidence de Chester A. Arthur|21]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''21'''
|'''[[Chester A. Arthur]]'''<br><small>(1829-1886)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|'''[[Chester A. Arthur]]'''<br><small>(1829-1886)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|[[Fichier:20 Chester Arthur 3x4.jpg|90px]]
|[[Fichier:20 Chester Arthur 3x4.jpg|90px]]
|{{date|19 septembre 1881}}
|{{date|19 septembre 1881}}
|{{date|4 mars 1885}}
|{{date|4 mars 1885}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Juriste, ancien collecteur de taxes douanières au port de New York et vice-président de Garfield, il devient président à la mort de ce dernier. Son mandat est marqué par la mise en œuvre d'une réforme de la fonction publique établissant le recrutement et la promotion sur la base de la seule compétence (réforme du [[système des dépouilles]]) et par la fin de la [[conquête de l'Ouest]]. Malade des reins, il ne se présente pas à l'[[Élection présidentielle américaine de 1884|élection de 1884]]<ref>[[Philippe Valode]], ''Les présidents des États-Unis'', l'Archipel, 2008, p 87.</ref>.</small>
|<small>Juriste, ancien collecteur de taxes douanières au port de New York et vice-président de Garfield, il devient président à la mort de ce dernier. Son mandat est marqué par la mise en œuvre d'une réforme de la fonction publique établissant le recrutement et la promotion sur la base de la seule compétence (réforme du [[système des dépouilles]]) et par la fin de la [[conquête de l'Ouest]]. Malade des reins, il ne se présente pas à l'[[Élection présidentielle américaine de 1884|élection de 1884]]<ref>[[Philippe Valode]], ''Les présidents des États-Unis'', l'Archipel, 2008, p 87.</ref>.</small>
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| '''[[Première présidence de Grover Cleveland|22]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''22'''
|'''[[Grover Cleveland]]'''<br><small>(1837-1909)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small><br><small>'''1{{re}} fois'''</small>
|'''[[Grover Cleveland]]'''<br><small>(1837-1909)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small><br><small>'''1{{re}} fois'''</small>
|[[Fichier:Grover Cleveland Portrait.jpg|90px]]
|[[Fichier:Grover Cleveland Portrait.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1885}}
|{{date|4 mars 1885}}
|{{date|4 mars 1889}}
|{{date|4 mars 1889}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Ancien maire de [[Buffalo (New York)|Buffalo]] et ancien [[Liste des gouverneurs de l'État de New York|gouverneur de New York]], il est le premier démocrate à [[Élection présidentielle américaine de 1884|devenir président]] après la [[guerre de Sécession]]. Il est le seul à avoir occupé un poste de [[shérif]] (dans l'[[État de New York]]). Il est élu avec juste {{nombre|29000|voix}} d'avance sur [[James Blaine]]. Son mandat est marqué par son intransigeance dans les conflits sociaux, par sa tentative de contrôler le prix des chemins de fer, d'abaisser les tarifs douaniers et de freiner l'immigration chinoise. Candidat à sa réélection en [[Élection présidentielle américaine de 1888|1888]], il est battu par [[Benjamin Harrison]] tout en l'ayant devancé de plus de {{nombre|10000|voix}} au suffrage populaire<ref>Philippe Valode, ''Les présidents des États-Unis'', l'Archipel, 2008, p 90.</ref>.</small>
|<small>Ancien maire de [[Buffalo (New York)|Buffalo]] et ancien [[Liste des gouverneurs de l'État de New York|gouverneur de New York]], il est le premier démocrate à [[Élection présidentielle américaine de 1884|devenir président]] après la [[guerre de Sécession]]. Il est le seul à avoir occupé un poste de [[shérif]] (dans l'[[État de New York]]). Il est élu avec juste {{nombre|29000|voix}} d'avance sur [[James Blaine]]. Son mandat est marqué par son intransigeance dans les conflits sociaux, par sa tentative de contrôler le prix des chemins de fer, d'abaisser les tarifs douaniers et de freiner l'immigration chinoise. Candidat à sa réélection en [[Élection présidentielle américaine de 1888|1888]], il est battu par [[Benjamin Harrison]] tout en l'ayant devancé de plus de {{nombre|10000|voix}} au suffrage populaire<ref>Philippe Valode, ''Les présidents des États-Unis'', l'Archipel, 2008, p 90.</ref>.</small>
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|'''[[Présidence de Benjamin Harrison|23]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''23'''
|'''[[Benjamin Harrison]]'''<br><small>(1833-1901)</small><br><small>[[Indiana|IN]]</small>
|'''[[Benjamin Harrison]]'''<br><small>(1833-1901)</small><br><small>[[Indiana|IN]]</small>
|[[Fichier:Pach Brothers - Benjamin Harrison.jpg|90px]]
|[[Fichier:Pach Brothers - Benjamin Harrison.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1889}}
|{{date|4 mars 1889}}
|{{date|4 mars 1893}}
|{{date|4 mars 1893}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Petit-fils du président [[William Henry Harrison]], il est le troisième candidat à l'élection présidentielle à entrer à la Maison-Blanche en étant [[Élection présidentielle américaine de 1888|minoritaire en voix]]. Il organise la première conférence des États du continent américain, place les îles [[Samoa]] sous protectorat américain, tente d'en faire de même avec [[Hawaï]] et négocie les droits de pêche dans le [[détroit de Béring]]. Il signe la [[loi Sherman]] {{incise|première loi fédérale réglementant les conglomérats industriels}} et soutient le passage d'une loi garantissant le [[droit de vote]] des noirs, en particulier dans les États du Sud.</small>
|<small>Petit-fils du président [[William Henry Harrison]], il est le troisième candidat à l'élection présidentielle à entrer à la Maison-Blanche en étant [[Élection présidentielle américaine de 1888|minoritaire en voix]]. Il organise la première conférence des États du continent américain, place les îles [[Samoa]] sous protectorat américain, tente d'en faire de même avec [[Hawaï]] et négocie les droits de pêche dans le [[détroit de Béring]]. Il signe la [[loi Sherman]] {{incise|première loi fédérale réglementant les conglomérats industriels}} et soutient le passage d'une loi garantissant le [[droit de vote]] des noirs, en particulier dans les États du Sud.</small>
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|'''[[Seconde présidence de Grover Cleveland|24]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''24'''
|'''[[Grover Cleveland]]'''<br><small>(1837-1909)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small><br><small>'''{{2nde|fois}}'''</small>
|'''[[Grover Cleveland]]'''<br><small>(1837-1909)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small><br><small>'''{{2nde|fois}}'''</small>
|[[Fichier:President Grover Cleveland.jpg|90px]]
|[[Fichier:President Grover Cleveland.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1893}}
|{{date|4 mars 1893}}
|{{date|4 mars 1897}}
|{{date|4 mars 1897}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Seul président à avoir effectué deux mandats non consécutifs, il [[Élection présidentielle américaine de 1892|prend sa revanche]] sur Harrison malgré la présence d'un candidat [[Parti populiste (États-Unis, 1891-1908)|populiste]], [[James B. Weaver]]. Son second mandat est marqué par son mariage à la [[Maison-Blanche]], par la [[Panique de 1893|crise économique]] de 1893 à 1897 accompagnée d'une dépression et de nombreuses faillites, par l'abolition de la loi sur les droits civils dans le Sud, permettant l'instauration de la [[Ségrégation raciale aux États-Unis|ségrégation raciale]] et par la lutte contre l'influence des ''lobbies'' industriels au Congrès<ref>Philippe Valode, ''Les présidents des États-Unis'', l'Archipel, 2008, p 90-91.</ref>.</small>
|<small>Seul président à avoir effectué deux mandats non consécutifs, il [[Élection présidentielle américaine de 1892|prend sa revanche]] sur Harrison malgré la présence d'un candidat [[Parti populiste (États-Unis, 1891-1908)|populiste]], [[James B. Weaver]]. Son second mandat est marqué par son mariage à la [[Maison-Blanche]], par la [[Panique de 1893|crise économique]] de 1893 à 1897 accompagnée d'une dépression et de nombreuses faillites, par l'abolition de la loi sur les droits civils dans le Sud, permettant l'instauration de la [[Ségrégation raciale aux États-Unis|ségrégation raciale]] et par la lutte contre l'influence des ''lobbies'' industriels au Congrès<ref>Philippe Valode, ''Les présidents des États-Unis'', l'Archipel, 2008, p 90-91.</ref>.</small>
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|'''[[Présidence de William McKinley|25]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''25'''
|'''[[William McKinley]]'''<br><small>(1843-1901)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|'''[[William McKinley]]'''<br><small>(1843-1901)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|[[Image:Mckinley.jpg|90px]]
|[[Image:Mckinley.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1897}}
|{{date|4 mars 1897}}
|{{date|14 septembre 1901}}
|{{date|14 septembre 1901}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Ancien [[Liste des gouverneurs de l'Ohio|gouverneur de l'Ohio]], [[Élection présidentielle américaine de 1896|facilement élu en 1896]] et [[Élection présidentielle américaine de 1900|réélu]] plus largement encore quatre ans plus tard contre le même adversaire, [[William Jennings Bryan]], il est le président des premières manifestations de ce qu'on appellera l'[[impérialisme américain]] où lors de la rapide [[guerre hispano-américaine]], les États-Unis prennent de fait le contrôle des [[Philippines]] et de [[Cuba]]. Lors de la [[révolte des Boxers]], il met des troupes à disposition du contingent international chargé de protéger les légations. Dorénavant à la tête d'une puissance mondiale, imposant sa volonté sur l'ensemble du continent américain, l'objectif de McKinley est surtout de préserver la liberté commerciale. Il mène une politique novatrice d'abaissement des barrières douanières à laquelle s'ajoute l'ouverture des marchés étrangers aux produits américains grâce notamment à la conclusion de traités commerciaux réciproques, mettant fin à la période du ''Gilded Age'' (fondé sur le protectionnisme et la surveillance du Congrès). Le retour à l'[[étalon-or]] est approuvé par le Congrès sous son mandat, écartant les partisans de la monnaie d'argent. Le vote du ''[[Gold Standard Act]]'' assure la stabilité du [[Dollar américain|dollar]] et rassure les investisseurs étrangers qui se ruent alors sur le marché américain, permettant une forte expansion de l'activité industrielle. Lors de l'[[Exposition Pan-américaine]] de Buffalo en {{date-|septembre 1901}}, McKinley est [[Assassinat de William McKinley|assassiné]] par l'anarchiste [[Leon Czolgosz]]<ref>Philippe Valode, ''Les présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p96-99</ref>.</small>
|<small>Ancien [[Liste des gouverneurs de l'Ohio|gouverneur de l'Ohio]], [[Élection présidentielle américaine de 1896|facilement élu en 1896]] et [[Élection présidentielle américaine de 1900|réélu]] plus largement encore quatre ans plus tard contre le même adversaire, [[William Jennings Bryan]], il est le président des premières manifestations de ce qu'on appellera l'[[impérialisme américain]] où lors de la rapide [[guerre hispano-américaine]], les États-Unis prennent de fait le contrôle des [[Philippines]] et de [[Cuba]]. Lors de la [[révolte des Boxers]], il met des troupes à disposition du contingent international chargé de protéger les légations. Dorénavant à la tête d'une puissance mondiale, imposant sa volonté sur l'ensemble du continent américain, l'objectif de McKinley est surtout de préserver la liberté commerciale. Il mène une politique novatrice d'abaissement des barrières douanières à laquelle s'ajoute l'ouverture des marchés étrangers aux produits américains grâce notamment à la conclusion de traités commerciaux réciproques, mettant fin à la période du ''Gilded Age'' (fondé sur le protectionnisme et la surveillance du Congrès). Le retour à l'[[étalon-or]] est approuvé par le Congrès sous son mandat, écartant les partisans de la monnaie d'argent. Le vote du ''[[Gold Standard Act]]'' assure la stabilité du [[Dollar américain|dollar]] et rassure les investisseurs étrangers qui se ruent alors sur le marché américain, permettant une forte expansion de l'activité industrielle. Lors de l'[[Exposition Pan-américaine]] de Buffalo en {{date-|septembre 1901}}, McKinley est [[Assassinat de William McKinley|assassiné]] par l'anarchiste [[Leon Czolgosz]]<ref>Philippe Valode, ''Les présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p96-99</ref>.</small>
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| '''[[Présidence de Theodore Roosevelt|26]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''26'''
|'''[[Theodore Roosevelt]]'''<br><small>(1858-1919)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|'''[[Theodore Roosevelt]]'''<br><small>(1858-1919)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|[[Fichier:President Theodore Roosevelt, 1904.jpg|90px]]
|[[Fichier:President Theodore Roosevelt, 1904.jpg|90px]]
|{{date|14 septembre 1901}}
|{{date|14 septembre 1901}}
|{{date|4 mars 1909}}
|{{date|4 mars 1909}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Ancien chef de la [[New York City Police Department|police de New York]], officier des ''{{Lang|en|[[Rough Riders]]}}'' à la [[bataille de San Juan]] à Cuba, vice-président de McKinley, il succède à ce dernier après son assassinat, devenant à 42 ans le plus jeune président américain de l'histoire, puis est à son tour [[Élection présidentielle américaine de 1904|élu en 1904]]. Il applique une politique progressiste et sociale (politique ''anti-trust'' contre les ''{{Lang|en|big corporations}}'') et étend les prérogatives présidentielles et fédérales. En [[politique internationale]], il révise la [[doctrine Monroe]] en accordant aux États-Unis la possibilité d'exercer un pouvoir international de police, ce qui lui permet de se poser en protecteur de l'ensemble latino-américain. Il reçoit le [[prix Nobel de la paix]] pour son rôle de médiateur dans le [[Guerre russo-japonaise|conflit entre le Japon et la Russie]]. Chasseur et admirateur du milieu vivant, il multiplie les actions en faveur de la protection des espaces naturels, de la création de [[Liste des parcs nationaux des États-Unis|parcs nationaux]] à la lutte contre le gaspillage<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, pages 100-105.</ref>. Il est invectivé par des élus et la presse du Sud pour avoir invité l'Afro-Américain [[Booker T. Washington]] à dîner à la Maison-Blanche en 1901. Il refuse de se représenter en [[Élection présidentielle américaine de 1908|1908]] mais, mécontent de la politique de son successeur, se présentera contre lui à l'élection de [[Élection présidentielle américaine de 1912|1912]] comme [[Parti progressiste (États-Unis, 1912)|progressiste]], provoquant la défaite des républicains. Victime d'une [[Tentative d'assassinat de Theodore Roosevelt|tentative d'assassinat]] lors de la campagne, il se maintient debout pour discourir alors qu'il est touché et demande à la foule de ne pas se montrer violente envers l'auteur arrêté du coup de feu.</small>
|<small>Ancien chef de la [[New York City Police Department|police de New York]], officier des ''{{Lang|en|[[Rough Riders]]}}'' à la [[bataille de San Juan]] à Cuba, vice-président de McKinley, il succède à ce dernier après son assassinat, devenant à 42 ans le plus jeune président américain de l'histoire, puis est à son tour [[Élection présidentielle américaine de 1904|élu en 1904]]. Il applique une politique progressiste et sociale (politique ''anti-trust'' contre les ''{{Lang|en|big corporations}}'') et étend les prérogatives présidentielles et fédérales. En [[politique internationale]], il révise la [[doctrine Monroe]] en accordant aux États-Unis la possibilité d'exercer un pouvoir international de police, ce qui lui permet de se poser en protecteur de l'ensemble latino-américain. Il reçoit le [[prix Nobel de la paix]] pour son rôle de médiateur dans le [[Guerre russo-japonaise|conflit entre le Japon et la Russie]]. Chasseur et admirateur du milieu vivant, il multiplie les actions en faveur de la protection des espaces naturels, de la création de [[Liste des parcs nationaux des États-Unis|parcs nationaux]] à la lutte contre le gaspillage<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, pages 100-105.</ref>. Il est invectivé par des élus et la presse du Sud pour avoir invité l'Afro-Américain [[Booker T. Washington]] à dîner à la Maison-Blanche en 1901. Il refuse de se représenter en [[Élection présidentielle américaine de 1908|1908]] mais, mécontent de la politique de son successeur, se présentera contre lui à l'élection de [[Élection présidentielle américaine de 1912|1912]] comme [[Parti progressiste (États-Unis, 1912)|progressiste]], provoquant la défaite des républicains. Victime d'une [[Tentative d'assassinat de Theodore Roosevelt|tentative d'assassinat]] lors de la campagne, il se maintient debout pour discourir alors qu'il est touché et demande à la foule de ne pas se montrer violente envers l'auteur arrêté du coup de feu.</small>
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| '''[[Présidence de William Howard Taft|27]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''27'''
|'''[[William Howard Taft|William H. Taft]]'''<br><small>(1857-1930)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|'''[[William Howard Taft|William H. Taft]]'''<br><small>(1857-1930)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|[[Fichier:William Howard Taft, Bain bw photo portrait, 1908.jpg|90px]]
|[[Fichier:William Howard Taft, Bain bw photo portrait, 1908.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1909}}
|{{date|4 mars 1909}}
|{{date|4 mars 1913}}
|{{date|4 mars 1913}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Conservateur, partisan de la « diplomatie du dollar », son mandat est marqué par le retrait des troupes américaines de Cuba et par la détérioration du climat social. Candidat à sa réélection, il se heurte à la candidature de Roosevelt qui, au nom du mouvement progressiste, se présente avec un programme baptisé « {{Lang|en|''New Nationalism''}} ». Avec un camp républicain ainsi divisé, Taft est privé d'un second mandat. De 1921 à 1930, il est président de la [[Cour suprême des États-Unis]].</small>
|<small>Conservateur, partisan de la « diplomatie du dollar », son mandat est marqué par le retrait des troupes américaines de Cuba et par la détérioration du climat social. Candidat à sa réélection, il se heurte à la candidature de Roosevelt qui, au nom du mouvement progressiste, se présente avec un programme baptisé « {{Lang|en|''New Nationalism''}} ». Avec un camp républicain ainsi divisé, Taft est privé d'un second mandat. De 1921 à 1930, il est président de la [[Cour suprême des États-Unis]].</small>
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| '''[[Présidence de Woodrow Wilson|28]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''28'''
|'''[[Woodrow Wilson]]'''<br><small>(1856-1924)</small><br><small>[[New Jersey|NJ]]</small>
|'''[[Woodrow Wilson]]'''<br><small>(1856-1924)</small><br><small>[[New Jersey|NJ]]</small>
|[[Fichier:President Woodrow Wilson portrait December 2 1912.jpg|90px]]
|[[Fichier:President Woodrow Wilson portrait December 2 1912.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1913}}
|{{date|4 mars 1913}}
|{{date|4 mars 1921}}
|{{date|4 mars 1921}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Ancien président de l'[[université de Princeton]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1912|élu]] avec 41 % des voix grâce à une scission chez les républicains et à la candidature dissidente de Roosevelt, puis [[Élection présidentielle américaine de 1916|réélu en 1916]] à une majorité de {{unité|600000|voix}} et de 23 [[Collège électoral des États-Unis|grands électeurs]] face à son rival républicain [[Charles Evans Hughes]]. Sous son mandat, les membres du [[Sénat des États-Unis]] sont pour la première fois élus au [[suffrage universel]] et non plus désignés par la [[Législature d'État des États-Unis|législatures des États]] (1914). En dépit de son [[pacifisme]], il fait [[Les États-Unis pendant la Première Guerre mondiale|intervenir les États-Unis dans la Première Guerre mondiale]]. Il est le père de la [[Société des Nations]] mais, paradoxalement, ne parvient pas à y faire adhérer les États-Unis. Il reçoit le [[Prix Nobel de la paix]] en 1919. En 1920, il fait [[XIXe amendement de la Constitution des États-Unis|accorder]] le [[Droit de vote des femmes|droit de vote aux femmes]].</small>
|<small>Ancien président de l'[[université de Princeton]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1912|élu]] avec 41 % des voix grâce à une scission chez les républicains et à la candidature dissidente de Roosevelt, puis [[Élection présidentielle américaine de 1916|réélu en 1916]] à une majorité de {{unité|600000|voix}} et de 23 [[Collège électoral des États-Unis|grands électeurs]] face à son rival républicain [[Charles Evans Hughes]]. Sous son mandat, les membres du [[Sénat des États-Unis]] sont pour la première fois élus au [[suffrage universel]] et non plus désignés par la [[Législature d'État des États-Unis|législatures des États]] (1914). En dépit de son [[pacifisme]], il fait [[Les États-Unis pendant la Première Guerre mondiale|intervenir les États-Unis dans la Première Guerre mondiale]]. Il est le père de la [[Société des Nations]] mais, paradoxalement, ne parvient pas à y faire adhérer les États-Unis. Il reçoit le [[Prix Nobel de la paix]] en 1919. En 1920, il fait [[XIXe amendement de la Constitution des États-Unis|accorder]] le [[Droit de vote des femmes|droit de vote aux femmes]].</small>
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|'''[[Présidence de Warren G. Harding|29]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''29'''
|'''[[Warren G. Harding]]'''<br><small>(1865-1923)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|'''[[Warren G. Harding]]'''<br><small>(1865-1923)</small><br><small>[[Ohio|OH]]</small>
|[[Fichier:Warren G Harding portrait as senator June 1920.jpg|90px]]
|[[Fichier:Warren G Harding portrait as senator June 1920.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1921}}
|{{date|4 mars 1921}}
|{{date|2 août 1923}}
|{{date|2 août 1923}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1920|Élu]] assez largement, l'ancien sénateur de l'[[Ohio]] est le premier président à prononcer un discours radio-diffusé. Son mandat est marqué par une politique économique de [[laissez-faire]], par la création du [[Bureau de la gestion et du budget|Bureau du budget]], par la fixation de quotas d’immigration favorisant les pays anglophones et par une politique isolationniste. Il meurt d'[[apoplexie]] lors de la troisième année de son mandat.</small>
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1920|Élu]] assez largement, l'ancien sénateur de l'[[Ohio]] est le premier président à prononcer un discours radio-diffusé. Son mandat est marqué par une politique économique de [[laissez-faire]], par la création du [[Bureau de la gestion et du budget|Bureau du budget]], par la fixation de quotas d’immigration favorisant les pays anglophones et par une politique isolationniste. Il meurt d'[[apoplexie]] lors de la troisième année de son mandat.</small>
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| '''[[Présidence de Calvin Coolidge|30]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''30'''
|'''[[Calvin Coolidge]]'''<br><small>(1872-1933)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
|'''[[Calvin Coolidge]]'''<br><small>(1872-1933)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
|[[Fichier:Calvin Coolidge photo portrait head and shoulders.jpg|90px]]
|[[Fichier:Calvin Coolidge photo portrait head and shoulders.jpg|90px]]
|{{date|2 août 1923}}
|{{date|2 août 1923}}
|{{date|4 mars 1929}}
|{{date|4 mars 1929}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Vice-président de [[Warren Harding]], il accède à la présidence à la mort de ce dernier et est [[Élection présidentielle américaine de 1924|élu]] pour un mandat complet en 1924. Il est très critiqué après la [[crue du Mississippi de 1927]] qui provoque 246 morts et plus de 400 millions de dollars de dégâts. Sous son mandat, les Indiens d’Amérique se voient reconnaître la nationalité américaine.</small>
|<small>Vice-président de [[Warren Harding]], il accède à la présidence à la mort de ce dernier et est [[Élection présidentielle américaine de 1924|élu]] pour un mandat complet en 1924. Il est très critiqué après la [[crue du Mississippi de 1927]] qui provoque 246 morts et plus de 400 millions de dollars de dégâts. Sous son mandat, les Indiens d'Amérique se voient reconnaître la nationalité américaine.</small>
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| '''[[Présidence de Herbert Hoover|31]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''31'''
|'''[[Herbert Hoover]]'''<br><small>(1874-1964)</small><br><small>[[Californie|CA]]</small>
|'''[[Herbert Hoover]]'''<br><small>(1874-1964)</small><br><small>[[Californie|CA]]</small>
|[[Fichier:President Hoover portrait.jpg|90px]]
|[[Fichier:President Hoover portrait.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1929}}
|{{date|4 mars 1929}}
|{{date|4 mars 1933}}
|{{date|4 mars 1933}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1928|Élu]] très largement et premier président issu de [[Californie]], l'ancien [[secrétaire au Commerce des États-Unis]] est souvent perçu comme partisan du moins d'État et laissez-faire économique alors que sa pratique en est parfois présentée à l'opposé. Son mandat est associé au [[krach de 1929]] qu'il n'arrive pas à juguler malgré son interventionnisme économique. Candidat à un second mandat, il est largement battu par [[Franklin Delano Roosevelt]].</small>
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1928|Élu]] très largement et premier président issu de [[Californie]], l'ancien [[secrétaire au Commerce des États-Unis]] est souvent perçu comme partisan du moins d'État et laissez-faire économique alors que sa pratique en est parfois présentée à l'opposé. Son mandat est associé au [[krach de 1929]] qu'il n'arrive pas à juguler malgré son interventionnisme économique. Candidat à un second mandat, il est largement battu par [[Franklin Delano Roosevelt]].</small>
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| '''[[Présidence de Franklin Delano Roosevelt|32]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''32'''
|'''[[Franklin Delano Roosevelt]]'''<br><small>(1882-1945)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|'''[[Franklin Delano Roosevelt]]'''<br><small>(1882-1945)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|[[Fichier:FDR in 1933.jpg|90px]]
|[[Fichier:FDR in 1933.jpg|90px]]
|{{date|4 mars 1933}}
|{{date|4 mars 1933}}
|{{date|12 avril 1945}}
|{{date|12 avril 1945}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Ancien [[Gouverneur de l'État de New York|gouverneur de New York]], atteint de ce que l'on croit être une [[poliomyélite]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1932|élu]] pour résoudre la crise économique et sociale de 1929. Sa politique de « ''{{Lang|en|[[New Deal]]}}'' » est fondée sur une intervention massive de l'État dans l'économie, par le contrôle du système bancaire, par une politique de grands travaux publics, comme la construction de barrages, la réfection des routes ou l'entretien des parcs pour lutter contre le chômage, l'abandon de l'[[étalon-or]] et l'instauration d'un régime de retraite doublé d'une assurance chômage (''{{lang|en|[[Social Security Act]]}}'' de 1935). Les résultats de cette politique sont mitigés, mais Roosevelt parvient à redonner confiance aux Américains et est [[Élection présidentielle américaine de 1936|réélu]] en 1936, en remportant 46 États sur les 48 de l'époque. Son deuxième mandat est marqué par le « second ''{{lang|en|New Deal}}'' » avec la fixation d'un salaire minimal, la limitation du temps de travail hebdomadaire à {{unité|40|h}} et l'interdiction de travail des enfants. Parallèlement, il doit faire face à une nouvelle récession et se montre ferme face aux mouvements sociaux. [[Élection présidentielle américaine de 1940|Réélu]] une nouvelle fois en 1940, il est le seul président à se représenter après deux mandats complets<ref group="note">En 1951, le XXII{{e}} amendement à la [[Constitution des États-Unis]], ratifié par les [[Législature d'État des États-Unis|législatures de trois quarts des différents États]], limitera le nombre de mandats à deux.</ref>. Dans un contexte de [[Seconde Guerre mondiale]], il forme alors un gouvernement d'union nationale et fait entrer plusieurs républicains au gouvernement. Après l'[[attaque de Pearl Harbor]] par les Japonais, les États-Unis s'engagent pleinement dans le conflit. Une économie de guerre est mise en place qui permet d'effacer les conséquences de la crise de 1929<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p. 130-138.</ref>. [[Élection présidentielle américaine de 1944|Élu]] une quatrième fois en 1944, il négocie avec [[Winston Churchill]] et [[Joseph Staline]] les [[accords de Yalta]] et met en œuvre ce qui deviendra l'[[Organisation des Nations unies]]. Il meurt moins d'un mois avant la victoire des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] en Europe. Selon un sondage du ''[[Wall Street Journal]]'' de 2005, il est considéré par les historiens comme le troisième meilleur [[président des États-Unis]], derrière [[Abraham Lincoln]] et [[George Washington]]<ref>Voir l'[[:en:Historical rankings of United States Presidents#Scholar_survey_results|article anglais]] qui en fait état.</ref>, bien que son bilan soit terni par l'[[internement des Nippo-Américains]]. Il est le seul président de l'histoire américaine élu quatre fois.</small>
|<small>Ancien [[Gouverneur de l'État de New York|gouverneur de New York]], atteint de ce que l'on croit être une [[poliomyélite]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1932|élu]] pour résoudre la crise économique et sociale de 1929. Sa politique de « ''{{Lang|en|[[New Deal]]}}'' » est fondée sur une intervention massive de l'État dans l'économie, par le contrôle du système bancaire, par une politique de grands travaux publics, comme la construction de barrages, la réfection des routes ou l'entretien des parcs pour lutter contre le chômage, l'abandon de l'[[étalon-or]] et l'instauration d'un régime de retraite doublé d'une assurance chômage (''{{lang|en|[[Social Security Act]]}}'' de 1935). Les résultats de cette politique sont mitigés, mais Roosevelt parvient à redonner confiance aux Américains et est [[Élection présidentielle américaine de 1936|réélu]] en 1936, en remportant 46 États sur les 48 de l'époque. Son deuxième mandat est marqué par le « second ''{{lang|en|New Deal}}'' » avec la fixation d'un salaire minimal, la limitation du temps de travail hebdomadaire à {{unité|40|h}} et l'interdiction de travail des enfants. Parallèlement, il doit faire face à une nouvelle récession et se montre ferme face aux mouvements sociaux. [[Élection présidentielle américaine de 1940|Réélu]] une nouvelle fois en 1940, il est le seul président à se représenter après deux mandats complets<ref group="note">En 1951, le XXII{{e}} amendement à la [[Constitution des États-Unis]], ratifié par les [[Législature d'État des États-Unis|législatures de trois quarts des différents États]], limitera le nombre de mandats à deux.</ref>. Dans un contexte de [[Seconde Guerre mondiale]], il forme alors un gouvernement d'union nationale et fait entrer plusieurs républicains au gouvernement. Après l'[[attaque de Pearl Harbor]] par les Japonais, les États-Unis s'engagent pleinement dans le conflit. Une économie de guerre est mise en place qui permet d'effacer les conséquences de la crise de 1929<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p. 130-138.</ref>. [[Élection présidentielle américaine de 1944|Élu]] une quatrième fois en 1944, il négocie avec [[Winston Churchill]] et [[Joseph Staline]] les [[accords de Yalta]] et met en œuvre ce qui deviendra l'[[Organisation des Nations unies]]. Il meurt moins d'un mois avant la victoire des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] en Europe. Selon un sondage du ''[[Wall Street Journal]]'' de 2005, il est considéré par les historiens comme le troisième meilleur [[président des États-Unis]], derrière [[Abraham Lincoln]] et [[George Washington]]<ref>Voir l'[[:en:Historical rankings of United States Presidents#Scholar_survey_results|article anglais]] qui en fait état.</ref>, bien que son bilan soit terni par l'[[internement des Nippo-Américains]]. Il est le seul président de l'histoire américaine élu quatre fois.</small>
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|'''[[Présidence de Harry S. Truman|33]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''33'''
|'''[[Harry S. Truman]]'''<br><small>(1884-1972)</small><br><small>[[Missouri (État)|MO]]</small>
|'''[[Harry S. Truman]]'''<br><small>(1884-1972)</small><br><small>[[Missouri (État)|MO]]</small>
|[[Fichier:Harry S Truman, bw half-length photo portrait, facing front, 1945.jpg|90px]]
|[[Fichier:Harry S Truman, bw half-length photo portrait, facing front, 1945.jpg|90px]]
|{{date|12 avril 1945}}
|{{date|12 avril 1945}}
|{{date|20 janvier 1953}}
|{{date|20 janvier 1953}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Originaire du [[Missouri (État)|Missouri]] et troisième vice-président de Franklin Delano Roosevelt (depuis le {{date-|20 janvier 1945}} seulement, il ne l'est pas sous les trois précédents mandats), il accède à la présidence en {{date-|avril 1945}} à la mort de celui-ci. Il prend la décision d'[[Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki|utiliser deux fois la bombe atomique]] contre le [[Japon]] pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Instigateur du [[plan Marshall]], son mandat est marqué par le début de la [[guerre froide]]. Après avoir remporté l'[[Élection présidentielle américaine de 1948|élection de 1948]], sa politique est marquée par l'apogée du [[maccarthysme]]. Son mandat est aussi marqué par l'[[Guerre de Corée|envoi de troupes américaines en Chine et en Corée]] dans le cadre de la politique de ''{{Lang|en|[[Endiguement|containment]]}}'' face à l'extension mondiale du communisme. Il signe un [[Traité de San Francisco|traité de paix avec le Japon]] en 1951, qui entre en vigueur en 1952.</small>
|<small>Originaire du [[Missouri (État)|Missouri]] et troisième vice-président de Franklin Delano Roosevelt (depuis le {{date-|20 janvier 1945}} seulement, il ne l'est pas sous les trois précédents mandats), il accède à la présidence en {{date-|avril 1945}} à la mort de celui-ci. Il prend la décision d'[[Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki|utiliser deux fois la bombe atomique]] contre le [[Japon]] pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Instigateur du [[plan Marshall]], son mandat est marqué par le début de la [[guerre froide]]. Après avoir remporté l'[[Élection présidentielle américaine de 1948|élection de 1948]], sa politique est marquée par l'apogée du [[maccarthysme]]. Son mandat est aussi marqué par l'[[Guerre de Corée|envoi de troupes américaines en Chine et en Corée]] dans le cadre de la politique de ''{{Lang|en|[[Endiguement|containment]]}}'' face à l'extension mondiale du communisme. Il signe un [[Traité de San Francisco|traité de paix avec le Japon]] en 1951, qui entre en vigueur en 1952.</small>
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|'''[[Présidence de Dwight D. Eisenhower|34]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''34'''
|'''[[Dwight D. Eisenhower]]'''<br><small>(1890-1969)</small><br><small>[[Kansas|KS]]</small>
|'''[[Dwight D. Eisenhower]]'''<br><small>(1890-1969)</small><br><small>[[Kansas|KS]]</small>
|[[Fichier:Dwight D. Eisenhower, official photo portrait, May 29, 1959.jpg|90px]]
|[[Fichier:Dwight D. Eisenhower, official photo portrait, May 29, 1959.jpg|90px]]
|{{date|20 janvier 1953}}
|{{date|20 janvier 1953}}
|{{date|20 janvier 1961}}
|{{date|20 janvier 1961}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1952|Élu en 1952]] puis [[Élection présidentielle américaine de 1956|réélu en 1956]], il est le « général en chef » du [[Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force|SHAEF]], le commandement allié en Europe pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], qui organise les débarquements. Il met fin à 20 ans de présidence démocrate et au [[maccarthysme]], supervise le cessez-le-feu en [[Guerre de Corée|Corée]], lance la [[course à l'espace]], crée la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]], développe le système des [[Interstate highway|autoroutes inter-États]], étend l'[[assurance maladie]] et fait du développement de l'[[armement nucléaire]] une priorité dans le cadre de la [[guerre froide]]. Ses mandats sont marqués notamment par l'arrêt de la Cour suprême déclarant la [[Ségrégation raciale|ségrégation]] scolaire illégale dans le Sud des États-Unis (''[[Brown v. Board of Education]]''), qui l'amène notamment à envoyer en [[Arkansas]] {{unité|1000|hommes}} de la [[101e division aéroportée (États-Unis)|{{101e|division}} aéroportée]] et faire passer la garde nationale de l'Arkansas sous contrôle fédéral pour permettre à neuf élèves noirs d'entrer en sécurité et poursuivre leur scolarité dans le lycée central de [[Little Rock]]. L'[[Alaska]] et [[Hawaï]] deviennent en 1959 les 49{{e}} et 50{{e}} États des États-Unis.</small>
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1952|Élu en 1952]] puis [[Élection présidentielle américaine de 1956|réélu en 1956]], il est le « général en chef » du [[Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force|SHAEF]], le commandement allié en Europe pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], qui organise les débarquements. Il met fin à 20 ans de présidence démocrate et au [[maccarthysme]], supervise le cessez-le-feu en [[Guerre de Corée|Corée]], lance la [[course à l'espace]], crée la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]], développe le système des [[Interstate highway|autoroutes inter-États]], étend l'[[assurance maladie]] et fait du développement de l'[[armement nucléaire]] une priorité dans le cadre de la [[guerre froide]]. Ses mandats sont marqués notamment par l'arrêt de la Cour suprême déclarant la [[Ségrégation raciale|ségrégation]] scolaire illégale dans le Sud des États-Unis (''[[Brown v. Board of Education]]''), qui l'amène notamment à envoyer en [[Arkansas]] {{unité|1000|hommes}} de la [[101e division aéroportée (États-Unis)|{{101e|division}} aéroportée]] et faire passer la garde nationale de l'Arkansas sous contrôle fédéral pour permettre à neuf élèves noirs d'entrer en sécurité et poursuivre leur scolarité dans le lycée central de [[Little Rock]]. L'[[Alaska]] et [[Hawaï]] deviennent en 1959 les 49{{e}} et 50{{e}} États des États-Unis.</small>
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|'''[[Présidence de John Fitzgerald Kennedy|35]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''35'''
|'''[[John Fitzgerald Kennedy]]'''<br><small>(1917-1963)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
|'''[[John Fitzgerald Kennedy]]'''<br><small>(1917-1963)</small><br><small>[[Massachusetts|MA]]</small>
|[[Fichier:John F. Kennedy, White House color photo portrait.jpg|90px]]
|[[Fichier:John F. Kennedy, White House color photo portrait.jpg|90px]]
|{{date|20 janvier 1961}}
|{{date|20 janvier 1961}}
|{{date|22 novembre 1963}}
|{{date|22 novembre 1963}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Ancien représentant et sénateur du [[Massachusetts]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1960|élu]] face au vice-président sortant [[Richard Nixon]]. Premier président [[Catholicisme|catholique]], il est également le plus jeune président élu des États-Unis<ref group="note">Le président Theodore Roosevelt accède à la présidence en étant plus jeune, mais en succédant à un président décédé en cours de mandat, donc sans être directement élu président.</ref>. Entamé par le discours sur la [[Nouvelle Frontière]], son mandat est marqué sur le plan international par le [[débarquement de la baie des Cochons]] (1961), la [[crise des missiles de Cuba]] (1962), la création des [[Corps de la Paix]] et le doublement du nombre de ISBM [[UGM-27 Polaris|Polaris]]. Sur le plan intérieur, il lance le [[programme Apollo]] et entame le processus d'abolition législative de la [[Ségrégation raciale aux États-Unis|ségrégation raciale dans les États du Sud]] qui se heurte à l'opposition des [[Dixiecrat|démocrates sudistes]] du Congrès. Il est [[Assassinat de John Fitzgerald Kennedy|assassiné]] le {{Date|22|novembre|1963}} à [[Dallas]], à l'âge de 46 ans ; son assassinat (attribué par la [[Commission Warren]] à [[Lee Harvey Oswald]]) demeure au {{s-|XXI|e}} l'objet d'hypothèses et de controverses.</small>
|<small>Ancien représentant et sénateur du [[Massachusetts]], il est [[Élection présidentielle américaine de 1960|élu]] face au vice-président sortant [[Richard Nixon]]. Premier président [[Catholicisme|catholique]], il est également le plus jeune président élu des États-Unis<ref group="note">Le président Theodore Roosevelt accède à la présidence en étant plus jeune, mais en succédant à un président décédé en cours de mandat, donc sans être directement élu président.</ref>. Entamé par le discours sur la [[Nouvelle Frontière]], son mandat est marqué sur le plan international par le [[débarquement de la baie des Cochons]] (1961), la [[crise des missiles de Cuba]] (1962), la création des [[Corps de la Paix]] et le doublement du nombre de ISBM [[UGM-27 Polaris|Polaris]]. Sur le plan intérieur, il lance le [[programme Apollo]] et entame le processus d'abolition législative de la [[Ségrégation raciale aux États-Unis|ségrégation raciale dans les États du Sud]] qui se heurte à l'opposition des [[Dixiecrat|démocrates sudistes]] du Congrès. Il est [[Assassinat de John Fitzgerald Kennedy|assassiné]] le {{Date|22|novembre|1963}} à [[Dallas]], à l'âge de 46 ans ; son assassinat (attribué par la [[Commission Warren]] à [[Lee Harvey Oswald]]) demeure au {{s-|XXI|e}} l'objet d'hypothèses et de controverses.</small>
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|'''[[Présidence de Lyndon B. Johnson|36]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''36'''
|'''[[Lyndon B. Johnson]]'''<br><small>(1908-1973)</small><br><small>[[Texas|TX]]</small>
|'''[[Lyndon B. Johnson]]'''<br><small>(1908-1973)</small><br><small>[[Texas|TX]]</small>
|[[Image:37 Lyndon Johnson 3x4.jpg|90px]]
|[[Image:37 Lyndon Johnson 3x4.jpg|90px]]
|{{date|22 novembre 1963}}
|{{date|22 novembre 1963}}
|{{date|20 janvier 1969}}
|{{date|20 janvier 1969}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Vice-président de [[John Fitzgerald Kennedy]], il devient président à l'assassinat de ce dernier et obtient en [[Élection présidentielle américaine de 1964|1964]] la plus grande victoire de l'histoire des États-Unis aux suffrages populaires (61,1 %), mais perd le Sud historique qui s'oppose à son programme sur les [[Civil Rights Act de 1964|droits civiques]] et à l'''{{lang|en|[[Discrimination positive aux États-Unis|affirmative action]]}}'' qui lui permettent de mettre fin à la [[Ségrégation raciale aux États-Unis|ségrégation raciale]]. Son mandat est marqué par son discours sur la « [[Grande société de Johnson|Grande Société]] » promettant l'effacement des clivages sociaux, raciaux et culturels devant l'intérêt collectif, par l'adoption de [[Medicare]] et [[Medicaid]], mais aussi par les [[Émeutes de Watts|émeutes raciales dans le ghetto de Watts]] à [[Los Angeles]] (1965) lors d'un ''[[Hot summers|hot summer]]''. Il devient impopulaire à cause de la [[guerre du Viêt Nam]] et de l'[[offensive du Têt]]. Il renonce alors à se représenter en [[Élection présidentielle américaine de 1968|1968]].</small>
|<small>Vice-président de [[John Fitzgerald Kennedy]], il devient président à l'assassinat de ce dernier et obtient en [[Élection présidentielle américaine de 1964|1964]] la plus grande victoire de l'histoire des États-Unis aux suffrages populaires (61,1 %), mais perd le Sud historique qui s'oppose à son programme sur les [[Civil Rights Act de 1964|droits civiques]] et à l'''{{lang|en|[[Discrimination positive aux États-Unis|affirmative action]]}}'' qui lui permettent de mettre fin à la [[Ségrégation raciale aux États-Unis|ségrégation raciale]]. Son mandat est marqué par son discours sur la « [[Grande société de Johnson|Grande Société]] » promettant l'effacement des clivages sociaux, raciaux et culturels devant l'intérêt collectif, par l'adoption de [[Medicare]] et [[Medicaid]], mais aussi par les [[Émeutes de Watts|émeutes raciales dans le ghetto de Watts]] à [[Los Angeles]] (1965) lors d'un ''[[Hot summers|hot summer]]''. Il devient impopulaire à cause de la [[guerre du Viêt Nam]] et de l'[[offensive du Têt]]. Il renonce alors à se représenter en [[Élection présidentielle américaine de 1968|1968]].</small>
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|'''[[Présidence de Richard Nixon|37]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''37'''
|'''[[Richard Nixon]]'''<br><small>(1913-1994)</small><br><small>[[Californie|CA]]</small>
|'''[[Richard Nixon]]'''<br><small>(1913-1994)</small><br><small>[[Californie|CA]]</small>
|[[Fichier:Richard M. Nixon, ca. 1935 - 1982 - NARA - 530679.jpg|108x108px]]
|[[Fichier:Richard M. Nixon, ca. 1935 - 1982 - NARA - 530679.jpg|108x108px]]
|{{date|20 janvier 1969}}
|{{date|20 janvier 1969}}
|{{date|9 août 1974}}
|{{date|9 août 1974}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1968|Élu de justesse]] en 1968 en termes de suffrages populaires, l'ancien vice-président de [[Dwight D. Eisenhower]] développe notamment la législation sur la discrimination positive en faveur de l'intégration des noirs (plan de Philadelphie en 1969) et la décentralisation des dépenses sociales vers les États. En 1971, il décide de mettre fin aux [[accords de Bretton Woods]] de 1945, en abandonnant la convertibilité du dollar en or. Il retire les troupes américaines du [[Viêt Nam]] (1973), reconnaît la [[Chine|république populaire de Chine]] (1972) et signe les premiers accords de réduction des armements nucléaires avec l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] (1972). Il est [[Élection présidentielle américaine de 1972|réélu en 1972]] en remportant 49 des 50 États des États-Unis, avec plus de 60 % des voix. En 1974, il démissionne à la suite du début d'une procédure d{{'}}''{{lang|en|[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]}}'', consécutive à l'[[affaire du Watergate]] dans laquelle il est accusé d'entrave à la justice. Un mois après sa démission, son successeur [[Gerald Ford]] lui accorde {{Citation|un pardon sans réserve pour toutes les fautes qu'il a commises ou a pu commettre}}<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p. 176 (citation de la déclaration de Gerald Ford le 8 septembre 1974).</ref>, mettant un terme aux procédures judiciaires en cours.</small>
|<small>[[Élection présidentielle américaine de 1968|Élu de justesse]] en 1968 en termes de suffrages populaires, l'ancien vice-président de [[Dwight D. Eisenhower]] développe notamment la législation sur la discrimination positive en faveur de l'intégration des noirs (plan de Philadelphie en 1969) et la décentralisation des dépenses sociales vers les États. En 1971, il décide de mettre fin aux [[accords de Bretton Woods]] de 1945, en abandonnant la convertibilité du dollar en or. Il retire les troupes américaines du [[Viêt Nam]] (1973), reconnaît la [[Chine|république populaire de Chine]] (1972) et signe les premiers accords de réduction des armements nucléaires avec l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] (1972). Il est [[Élection présidentielle américaine de 1972|réélu en 1972]] en remportant 49 des 50 États des États-Unis, avec plus de 60 % des voix. En 1974, il démissionne à la suite du début d'une procédure d{{'}}''{{lang|en|[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]]}}'', consécutive à l'[[affaire du Watergate]] dans laquelle il est accusé d'entrave à la justice. Un mois après sa démission, son successeur [[Gerald Ford]] lui accorde {{Citation|un pardon sans réserve pour toutes les fautes qu'il a commises ou a pu commettre}}<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p. 176 (citation de la déclaration de Gerald Ford le 8 septembre 1974).</ref>, mettant un terme aux procédures judiciaires en cours.</small>
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|'''[[Présidence de Gerald Ford|38]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''38'''
|'''[[Gerald Ford]]'''<br><small>(1913-2006)</small><br><small>[[Michigan|MI]]</small>
|'''[[Gerald Ford]]'''<br><small>(1913-2006)</small><br><small>[[Michigan|MI]]</small>
|[[Fichier:Gerald Ford.jpg|90px]]
|[[Fichier:Gerald Ford.jpg|90px]]
|{{date|9 août 1974}}
|{{date|9 août 1974}}
|{{date|20 janvier 1977}}
|{{date|20 janvier 1977}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Ancien représentant du [[Michigan]] et chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, il est nommé vice-président en remplacement du démissionnaire [[Spiro Agnew]] en 1973, puis devient président après la démission de [[Richard Nixon]]. Son mandat est marqué par la [[grâce présidentielle]] accordée à Nixon, par la [[chute de Saïgon]] et par la continuation de la [[Détente (guerre froide)|politique de détente]] avec l'URSS. Il est battu lors de l'[[Élection présidentielle américaine de 1976|élection de 1976]]. Il est la seule personne à accéder à la vice-présidence puis à la présidence des États-Unis sans être élu.</small>
|<small>Ancien représentant du [[Michigan]] et chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, il est nommé vice-président en remplacement du démissionnaire [[Spiro Agnew]] en 1973, puis devient président après la démission de [[Richard Nixon]]. Son mandat est marqué par la [[grâce présidentielle]] accordée à Nixon, par la [[chute de Saïgon]] et par la continuation de la [[Détente (guerre froide)|politique de détente]] avec l'URSS. Il est battu lors de l'[[Élection présidentielle américaine de 1976|élection de 1976]]. Il est la seule personne à accéder à la vice-présidence puis à la présidence des États-Unis sans être élu.</small>
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|'''[[Présidence de Jimmy Carter|39]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''39'''
|'''[[Jimmy Carter]]'''<br><small>(1924)</small><br><small>[[Géorgie (États-Unis)|GA]]</small>
|'''[[Jimmy Carter]]'''<br><small>(1924)</small><br><small>[[Géorgie (États-Unis)|GA]]</small>
|[[Fichier:JimmyCarterPortrait.jpg|138x138px]]
|[[Fichier:JimmyCarterPortrait.jpg|138x138px]]
|{{date|20 janvier 1977}}
|{{date|20 janvier 1977}}
|{{date|20 janvier 1981}}
|{{date|20 janvier 1981}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Au terme d'une [[Élection présidentielle américaine de 1976|élection]] serrée, l'ancien [[Liste des gouverneurs de l'État de Géorgie|gouverneur de Géorgie]] rompt avec la ''[[realpolitik]]'' de ses prédécesseurs, voulant mettre l'accent sur les performances économiques internes et le respect des [[droits de l'homme]] à l'étranger. Sa médiation qui permet d'aboutir à la signature des [[accords de Camp David]] entre [[Anouar el-Sadate]] et [[Menahem Begin]], traduit cette nouvelle orientation basée sur le [[multilatéralisme]] et la restreinte militaire. Il privilégie également les relations avec les pays du [[tiers monde]]. Il tend la main à [[Fidel Castro]] sans résultat. Il suspend l'aide militaire au régime de [[Somoza]] au [[Nicaragua]] puis, à la chute de ce dernier, favorise la formation d'un gouvernement comprenant les [[sandiniste]]s. Cependant, la prise de la totalité du pouvoir par ces derniers et leur rapprochement avec Cuba est une humiliation pour la diplomatie américaine. Au Moyen-Orient, il désavoue le [[shah d'Iran]], mais se retrouve aux prises avec un régime islamique hostile qui débouche sur la [[crise iranienne des otages]]. Enfin, le non-respect des accords [[Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques|Salt]] par l'URSS et l'invasion de l'[[Afghanistan]] par les troupes soviétiques, l'amenant à [[boycott]]er les [[Jeux olympiques d'été de 1980|jeux olympiques de Moscou]] ainsi qu'à supprimer des exportations de denrées alimentaires vers l'URSS, minent sa politique étrangère alors que l'hégémonie économique américaine est contestée par le Japon. En 1980, l'inflation galopante tout comme la hausse du prix du carburant à la pompe et le [[Chômage aux États-Unis|chômage]] contribuent à le priver d'un second mandat. Il reçoit le [[prix Nobel de la paix]] en 2002<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', L'Archipel, 2008, p. 180-183.</ref>.</small>
|<small>Au terme d'une [[Élection présidentielle américaine de 1976|élection]] serrée, l'ancien [[Liste des gouverneurs de l'État de Géorgie|gouverneur de Géorgie]] rompt avec la ''[[realpolitik]]'' de ses prédécesseurs, voulant mettre l'accent sur les performances économiques internes et le respect des [[droits de l'homme]] à l'étranger. Sa médiation qui permet d'aboutir à la signature des [[accords de Camp David]] entre [[Anouar el-Sadate]] et [[Menahem Begin]], traduit cette nouvelle orientation basée sur le [[multilatéralisme]] et la restreinte militaire. Il privilégie également les relations avec les pays du [[tiers monde]]. Il tend la main à [[Fidel Castro]] sans résultat. Il suspend l'aide militaire au régime de [[Somoza]] au [[Nicaragua]] puis, à la chute de ce dernier, favorise la formation d'un gouvernement comprenant les [[sandiniste]]s. Cependant, la prise de la totalité du pouvoir par ces derniers et leur rapprochement avec Cuba est une humiliation pour la diplomatie américaine. Au Moyen-Orient, il désavoue le [[shah d'Iran]], mais se retrouve aux prises avec un régime islamique hostile qui débouche sur la [[crise iranienne des otages]]. Enfin, le non-respect des accords [[Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques|Salt]] par l'URSS et l'invasion de l'[[Afghanistan]] par les troupes soviétiques, l'amenant à [[boycott]]er les [[Jeux olympiques d'été de 1980|jeux olympiques de Moscou]] ainsi qu'à supprimer des exportations de denrées alimentaires vers l'URSS, minent sa politique étrangère alors que l'hégémonie économique américaine est contestée par le Japon. En 1980, l'inflation galopante tout comme la hausse du prix du carburant à la pompe et le [[Chômage aux États-Unis|chômage]] contribuent à le priver d'un second mandat. Il reçoit le [[prix Nobel de la paix]] en 2002<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', L'Archipel, 2008, p. 180-183.</ref>.</small>
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|'''[[Présidence de Ronald Reagan|40]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''40'''
|'''[[Ronald Reagan]]'''<br><small>(1911-2004)</small><br><small>[[Californie|CA]]</small>
|'''[[Ronald Reagan]]'''<br><small>(1911-2004)</small><br><small>[[Californie|CA]]</small>
|[[Fichier:Ronald Reagan 1981 presidential portrait.jpg|90px]]
|[[Fichier:Ronald Reagan 1981 presidential portrait.jpg|90px]]
|{{date|20 janvier 1981}}
|{{date|20 janvier 1981}}
|{{date|20 janvier 1989}}
|{{date|20 janvier 1989}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Ancien [[acteur]] de cinéma et [[gouverneur de Californie]], il était le plus âgé des présidents des États-Unis (presque 70 ans) lorsqu'il [[élection présidentielle américaine de 1980|accède]] à la [[Maison-Blanche]], avant que [[Donald Trump]] le soit devenu en 2017, puis [[Joe Biden]] en 2021. Élu en [[1980]], il est réélu en [[élection présidentielle américaine de 1984|1984]] avec le chiffre record de 525 [[grands électeurs]]<ref group="note">Reagan remporte alors 49 des 50 États. Il ne remporte pas non plus le [[district de Columbia]] (3 grands électeurs) où est situé Washington DC.</ref>. Sa présidence, entamée au début de son mandat par une [[Ronald Reagan#Tentative d'assassinat|tentative d'assassinat]], marque le début de la [[Révolution conservatrice (sens moderne)|Révolution conservatrice]] consistant en une baisse de la fiscalité et un [[conservatisme|conservatisme fiscal]] sans faille<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel</ref> connue sous le nom de ''[[Reaganomics]]'', une politique de relance basée sur l'[[économie de l'offre]]. En politique internationale, sa première mandature est marquée par la [[crise des euromissiles]], la relance de la [[course aux armements]], l'[[invasion de la Grenade]] et la hausse du budget militaire, pour notamment financer le projet d'[[Initiative de défense stratégique]]<ref group="note">ancêtre du ''[[National missile defense]]'' issu du ''National Missile Defense Act'' (1999) et mis en place lors de la [[Administration Bush|présidence de George W. Bush]].</ref>. Son second mandat est marqué par une croissance économique soutenue, ébranlée brièvement par le [[krach d'octobre 1987]], par une [[inflation]] jugulée, un taux de [[chômage]] divisé par deux et un taux de change du dollar au plus haut niveau. Sur le plan international, outre le scandale de l'[[affaire Iran-Contra]] qui ébranle la présidence, le [[Opération El Dorado Canyon|bombardement de la Libye du Colonel Kadhafi]]<ref>Bombardement effectué en représailles de l'attentat à la bombe, en 1986, d'une discothèque de Berlin-Ouest fréquentée par des militaires américains.</ref> et la ratification du [[traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire]], la course aux armements entamée au début des [[années 1980]] a accéléré la décomposition de l'[[URSS]]. Lors d'un discours à Berlin, Ronald Reagan y appelle symboliquement [[Mikhaïl Gorbatchev]] à faire tomber le [[rideau de fer]]. Ronald Reagan est ainsi perçu par certains comme le grand vainqueur de la [[guerre froide]]<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 187''</ref>. Selon une [[liste des personnalités des États-Unis|enquête nationale réalisée pour la télévision en 2005]], un an après sa mort, il est pour les Américains leur personnalité publique préférée, toutes catégories confondues.</small>
|<small>Ancien [[acteur]] de cinéma et [[gouverneur de Californie]], il était le plus âgé des présidents des États-Unis (presque 70 ans) lorsqu'il [[élection présidentielle américaine de 1980|accède]] à la [[Maison-Blanche]], avant que [[Donald Trump]] le soit devenu en 2017, puis [[Joe Biden]] en 2021. Élu en [[1980]], il est réélu en [[élection présidentielle américaine de 1984|1984]] avec le chiffre record de 525 [[grands électeurs]]<ref group="note">Reagan remporte alors 49 des 50 États. Il ne remporte pas non plus le [[district de Columbia]] (3 grands électeurs) où est situé Washington DC.</ref>. Sa présidence, entamée au début de son mandat par une [[Ronald Reagan#Tentative d'assassinat|tentative d'assassinat]], marque le début de la [[Révolution conservatrice (sens moderne)|Révolution conservatrice]] consistant en une baisse de la fiscalité et un [[conservatisme|conservatisme fiscal]] sans faille<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel</ref> connue sous le nom de ''[[Reaganomics]]'', une politique de relance basée sur l'[[économie de l'offre]]. En politique internationale, sa première mandature est marquée par la [[crise des euromissiles]], la relance de la [[course aux armements]], l'[[invasion de la Grenade]] et la hausse du budget militaire, pour notamment financer le projet d'[[Initiative de défense stratégique]]<ref group="note">ancêtre du ''[[National missile defense]]'' issu du ''National Missile Defense Act'' (1999) et mis en place lors de la [[Administration Bush|présidence de George W. Bush]].</ref>. Son second mandat est marqué par une croissance économique soutenue, ébranlée brièvement par le [[krach d'octobre 1987]], par une [[inflation]] jugulée, un taux de [[chômage]] divisé par deux et un taux de change du dollar au plus haut niveau. Sur le plan international, outre le scandale de l'[[affaire Iran-Contra]] qui ébranle la présidence, le [[Opération El Dorado Canyon|bombardement de la Libye du Colonel Kadhafi]]<ref>Bombardement effectué en représailles de l'attentat à la bombe, en 1986, d'une discothèque de Berlin-Ouest fréquentée par des militaires américains.</ref> et la ratification du [[traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire]], la course aux armements entamée au début des [[années 1980]] a accéléré la décomposition de l'[[URSS]]. Lors d'un discours à Berlin, Ronald Reagan y appelle symboliquement [[Mikhaïl Gorbatchev]] à faire tomber le [[rideau de fer]]. Ronald Reagan est ainsi perçu par certains comme le grand vainqueur de la [[guerre froide]]<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 187''</ref>. Selon une [[liste des personnalités des États-Unis|enquête nationale réalisée pour la télévision en 2005]], un an après sa mort, il est pour les Américains leur personnalité publique préférée, toutes catégories confondues.</small>
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|'''[[Présidence de George H. W. Bush|41]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''41'''
|'''[[George H. W. Bush]]'''<br><small>(1924-2018)</small><br><small>[[Texas|TX]]</small>
|'''[[George H. W. Bush]]'''<br><small>(1924-2018)</small><br><small>[[Texas|TX]]</small>
|[[Fichier:George H. W. Bush, President of the United States, 1989 official portrait (cropped).jpg|90px]]
|[[Fichier:George H. W. Bush, President of the United States, 1989 official portrait (cropped).jpg|90px]]
|{{date|20 janvier 1989}}
|{{date|20 janvier 1989}}
|{{date|20 janvier 1993}}
|{{date|20 janvier 1993}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Vice-président de Ronald Reagan, [[Élection présidentielle américaine de 1988|élu]] en [[1988]], George Bush est rapidement témoin de la chute du [[mur de Berlin]] (1989), de l'effondrement des régimes des pays de l'Est (1989) suivi par celui de l'[[URSS]] (1990-1991) et de la réunification allemande (1990), marquant l'émergence d'un [[Nouvel ordre mondial (relations internationales)|nouvel ordre mondial]]. Sous son mandat, les États-Unis assument leur rôle de « gendarme du monde » en dépêchant [[Invasion du Panamá par les États-Unis|un corps expéditionnaire au Panama]] pour y arrêter le général [[Manuel Noriega|Noriega]], coupable de trafic de drogue. En [[1991]], les États-Unis dirigent une coalition internationale pour libérer le [[Koweït]] qui avait été envahi par l'[[Irak]] ([[Guerre du Golfe (1990-1991)|Première guerre du Golfe]]). Fort de ses succès internationaux, Bush néglige la politique intérieure. L'économie entre en [[récession (économie)|récession]], le chômage augmente, l'[[insécurité]] progresse, les prestations sociales diminuent, et des [[Émeutes de 1992 à Los Angeles|émeutes raciales éclatent à Los Angeles]]<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', L'Archipel, 2008, p. 188-191</ref>. Manquant à sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts, George Bush n'est pas réélu en [[élection présidentielle américaine de 1992|1992]], notamment à cause de la candidature populiste de [[Ross Perot]]. Avant son départ de la [[Maison-Blanche]], il lance les forces armées américaines, sous l'égide des [[Nations unies]], dans l'opération ''[[Restore Hope]]'' en [[Somalie]].</small>
|<small>Vice-président de Ronald Reagan, [[Élection présidentielle américaine de 1988|élu]] en [[1988]], George Bush est rapidement témoin de la chute du [[mur de Berlin]] (1989), de l'effondrement des régimes des pays de l'Est (1989) suivi par celui de l'[[URSS]] (1990-1991) et de la réunification allemande (1990), marquant l'émergence d'un [[Nouvel ordre mondial (relations internationales)|nouvel ordre mondial]]. Sous son mandat, les États-Unis assument leur rôle de « gendarme du monde » en dépêchant [[Invasion du Panamá par les États-Unis|un corps expéditionnaire au Panama]] pour y arrêter le général [[Manuel Noriega|Noriega]], coupable de trafic de drogue. En [[1991]], les États-Unis dirigent une coalition internationale pour libérer le [[Koweït]] qui avait été envahi par l'[[Irak]] ([[Guerre du Golfe (1990-1991)|Première guerre du Golfe]]). Fort de ses succès internationaux, Bush néglige la politique intérieure. L'économie entre en [[récession (économie)|récession]], le chômage augmente, l'[[insécurité]] progresse, les prestations sociales diminuent, et des [[Émeutes de 1992 à Los Angeles|émeutes raciales éclatent à Los Angeles]]<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', L'Archipel, 2008, p. 188-191</ref>. Manquant à sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts, George Bush n'est pas réélu en [[élection présidentielle américaine de 1992|1992]], notamment à cause de la candidature populiste de [[Ross Perot]]. Avant son départ de la [[Maison-Blanche]], il lance les forces armées américaines, sous l'égide des [[Nations unies]], dans l'opération ''[[Restore Hope]]'' en [[Somalie]].</small>
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|'''[[Présidence de Bill Clinton|42]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''42'''
|'''[[Bill Clinton]]'''<br><small>(1946)</small><br><small>[[Arkansas|AR]]</small>
|'''[[Bill Clinton]]'''<br><small>(1946)</small><br><small>[[Arkansas|AR]]</small>
|[[Fichier:Bill Clinton.jpg|90px]]
|[[Fichier:Bill Clinton.jpg|90px]]
|{{date|20 janvier 1993}}
|{{date|20 janvier 1993}}
|{{date|20 janvier 2001}}
|{{date|20 janvier 2001}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Ancien [[Liste des gouverneurs de l'Arkansas|gouverneur de l'Arkansas]]. [[Élection présidentielle américaine de 1992|Élu]] en [[1992]] avec une majorité relative des suffrages, sa promesse de réformer le système de santé et de couverture médicale se heurte à l'hostilité du [[Congrès des États-Unis|Congrès]] et se solde par un échec, en partie en raison de sa complexité et de son aspect institutionnel<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p. 194</ref>. Son premier mandat est également marqué par les [[accords d'Oslo]] (accords de Washington signés le {{date-|13 septembre 1993}}), l'intervention de l'armée américaine en [[Haïti]]. Clinton est [[Élection présidentielle américaine de 1996|réélu]] en [[1996]]. Au cours de son deuxième mandat, des scandales politiques sont révélés tels le [[Scandale Whitewater|Whitewater]], le travelgate, le filegate, le scandale sur le financement de sa campagne présidentielle et d'autres liés à des affaires privées (le bimbogate) : affaires [[Gennifer Flowers]], [[Paula Jones]], [[Kathleen Willey]], [[Monica Lewinsky]], etc. À la suite de l'[[Monica Lewinsky#Affaire Lewinsky|affaire Lewinsky]], il est l'objet devant le Congrès d'une procédure d'[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]] qui aboutit, faisant de lui le second président américain à être ''impeached''. Mais là encore, le Sénat ne trouve pas de majorité des 2/3 pour le destituer. Son deuxième mandat est également marqué par les attentats contre les ambassades américaines au [[Kenya]] et en [[Tanzanie]] en 1998, l'[[Opération Desert Fox|opération ''Renard du désert'']] en Irak fin 1998 (sans mandat de l'ONU), l'intervention des troupes de l'[[OTAN]] dans la [[guerre du Kosovo]]. Durant son mandat, les États-Unis bénéficient d'une embellie économique marquée par un [[excédent budgétaire]] et un taux de [[chômage]] au plus bas en 30 ans.</small>
|<small>Ancien [[Liste des gouverneurs de l'Arkansas|gouverneur de l'Arkansas]]. [[Élection présidentielle américaine de 1992|Élu]] en [[1992]] avec une majorité relative des suffrages, sa promesse de réformer le système de santé et de couverture médicale se heurte à l'hostilité du [[Congrès des États-Unis|Congrès]] et se solde par un échec, en partie en raison de sa complexité et de son aspect institutionnel<ref>Philippe Valode, ''Les Présidents des États-Unis'', 2008, L'Archipel, p. 194</ref>. Son premier mandat est également marqué par les [[accords d'Oslo]] (accords de Washington signés le {{date-|13 septembre 1993}}), l'intervention de l'armée américaine en [[Haïti]]. Clinton est [[Élection présidentielle américaine de 1996|réélu]] en [[1996]]. Au cours de son deuxième mandat, des scandales politiques sont révélés tels le [[Scandale Whitewater|Whitewater]], le travelgate, le filegate, le scandale sur le financement de sa campagne présidentielle et d'autres liés à des affaires privées (le bimbogate) : affaires [[Gennifer Flowers]], [[Paula Jones]], [[Kathleen Willey]], [[Monica Lewinsky]], etc. À la suite de l'[[Monica Lewinsky#Affaire Lewinsky|affaire Lewinsky]], il est l'objet devant le Congrès d'une procédure d'[[Impeachment (États-Unis)|impeachment]] qui aboutit, faisant de lui le second président américain à être ''impeached''. Mais là encore, le Sénat ne trouve pas de majorité des 2/3 pour le destituer. Son deuxième mandat est également marqué par les attentats contre les ambassades américaines au [[Kenya]] et en [[Tanzanie]] en 1998, l'[[Opération Desert Fox|opération ''Renard du désert'']] en Irak fin 1998 (sans mandat de l'ONU), l'intervention des troupes de l'[[OTAN]] dans la [[guerre du Kosovo]]. Durant son mandat, les États-Unis bénéficient d'une embellie économique marquée par un [[excédent budgétaire]] et un taux de [[chômage]] au plus bas en 30 ans.</small>
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|'''[[Présidence de George W. Bush|43]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''43'''
|'''[[George W. Bush]]'''<br><small>(1946)</small><br><small>[[Texas|TX]]</small>
|'''[[George W. Bush]]'''<br><small>(1946)</small><br><small>[[Texas|TX]]</small>
|[[Image:George-W-Bush.jpeg|90px]]
|[[Image:George-W-Bush.jpeg|90px]]
|{{date|20 janvier 2001}}
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|{{date|20 janvier 2009}}
|{{date|20 janvier 2009}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Fils du {{41e|président}} et ancien [[gouverneur du Texas]], il est, en [[2000]], le quatrième candidat à la présidence à [[élection présidentielle américaine de 2000|accéder]] à la [[Maison-Blanche]] en étant minoritaire en voix<ref group="note">Le scrutin a d'ailleurs fait l'objet d'un recomptage des votes au [[Nouveau-Mexique]] et surtout en [[Floride]].</ref>. Son premier mandat est marqué par les [[attentats du 11 septembre 2001]], la [[guerre contre le terrorisme]], le ''[[Patriot Act]]'', le développement du [[Bouclier antimissile]], les guerres d'[[Afghanistan]] et d'[[Irak]] et l'ouverture du [[camp de Guantanamo]]. [[élection présidentielle américaine de 2004|Réélu]] en [[2004]], cette fois avec la majorité absolue des suffrages populaires, son second mandat est marqué par les conséquences de la [[guerre d'Irak]], la gestion controversée du [[cyclone Katrina]] en [[Louisiane]] en [[2005]], la gestion difficile du conflit israélo-palestinien et par l'adoption du [[plan Paulson]] pour relancer l'économie américaine à la suite d'une [[crise financière de 2008|crise financière]] débutée par la [[crise des subprimes]] en [[2007]]. Après avoir atteint les sommets de la popularité à la fin de l'année 2001, il a atteint les profondeurs inverses à la fin de son mandat<ref>Selon les [http://www.presidency.ucsb.edu/data/popularity.php Indices de popularité des présidents américains mesurés depuis FDR], George W. Bush a été à la fois l'un des présidents les plus populaires (89 % d'approbation en 2001) et les plus impopulaires (25 à 33 % d'opinions favorables en 2008), soit un peu mieux que les indices les plus bas des présidents [[Harry Truman]] et [[Richard Nixon]].</ref>.</small>
|<small>Fils du {{41e|président}} et ancien [[gouverneur du Texas]], il est, en [[2000]], le quatrième candidat à la présidence à [[élection présidentielle américaine de 2000|accéder]] à la [[Maison-Blanche]] en étant minoritaire en voix<ref group="note">Le scrutin a d'ailleurs fait l'objet d'un recomptage des votes au [[Nouveau-Mexique]] et surtout en [[Floride]].</ref>. Son premier mandat est marqué par les [[attentats du 11 septembre 2001]], la [[guerre contre le terrorisme]], le ''[[Patriot Act]]'', le développement du [[Bouclier antimissile]], les guerres d'[[Afghanistan]] et d'[[Irak]] et l'ouverture du [[camp de Guantanamo]]. [[élection présidentielle américaine de 2004|Réélu]] en [[2004]], cette fois avec la majorité absolue des suffrages populaires, son second mandat est marqué par les conséquences de la [[guerre d'Irak]], la gestion controversée du [[cyclone Katrina]] en [[Louisiane]] en [[2005]], la gestion difficile du conflit israélo-palestinien et par l'adoption du [[plan Paulson]] pour relancer l'économie américaine à la suite d'une [[crise financière de 2008|crise financière]] débutée par la [[crise des subprimes]] en [[2007]]. Après avoir atteint les sommets de la popularité à la fin de l'année 2001, il a atteint les profondeurs inverses à la fin de son mandat<ref>Selon les [http://www.presidency.ucsb.edu/data/popularity.php Indices de popularité des présidents américains mesurés depuis FDR], George W. Bush a été à la fois l'un des présidents les plus populaires (89 % d'approbation en 2001) et les plus impopulaires (25 à 33 % d'opinions favorables en 2008), soit un peu mieux que les indices les plus bas des présidents [[Harry Truman]] et [[Richard Nixon]].</ref>.</small>
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|'''[[Présidence de Barack Obama|44]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |'''44'''
|'''[[Barack Obama]]'''<br><small>(1961)</small><br><small>[[Illinois|IL]]</small>
|'''[[Barack Obama]]'''<br><small>(1961)</small><br><small>[[Illinois|IL]]</small>
|[[Fichier:President Barack Obama.jpg|112x112px]]
|[[Fichier:President Barack Obama.jpg|112x112px]]
|{{date|20 janvier 2009}}
|{{date|20 janvier 2009}}
|{{date|20 janvier 2017}}
|{{date|20 janvier 2017}}
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|DEM}} |
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Sénateur de l'[[Illinois]] de 2004 à 2009, fils d'un [[Kenya|Kényan]] [[Noir (humain)|noir]] et d'une Américaine [[Blanc (humain)|blanche]], il [[Élection présidentielle américaine de 2008|devient]] le premier président [[Afro-Américains|noir]] et le quatrième à recevoir le [[prix Nobel de la paix]] en [[2009]] et le troisième président à le recevoir en cours de mandat. En politique internationale, le début de sa [[Présidence de Barack Obama|présidence]] est marquée par l'assouplissement de l'[[embargo des États-Unis contre Cuba]]<ref>{{lien web|titre=Fidel Castro réclame la fin du blocus contre Cuba|url=http://www.liberation.fr/monde/0101561909-fidel-castro-reclame-la-fin-du-blocus-contre-cuba|éditeur=Libération|date=14 avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref>, par la main tendue à l'[[Iran]]<ref>{{lien web|titre=Premiers pas entre l'Iran et les États-Unis|url=http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/Premiers_pas_entre_l_Iran_et_les_Etats_Unis.html?siteSect=105&sid=10524589&cKey=1238599250000&ty=st|éditeur=Swissinfo.ch|date=1er avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref> aboutissant à l'[[Accord préliminaire de Genève sur le programme nucléaire iranien|Accord sur le nucléaire iranien]], par le retrait progressif des troupes américaines d'Irak et le [[discours du Caire]], par l'élimination d'[[Oussama ben Laden]], par le souhait de voir la [[Turquie]] entrer dans l'Union européenne<ref>{{lien web|titre=Obama, la Turquie et l'Europe|url=http://www.lefigaro.fr/debats/2009/04/07/01005-20090407ARTFIG00465-obama-la-turquie-et-l-europe-.php|éditeur=Le Figaro|date=7 avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref> et par un discours portant sur l'élimination totale de toutes les armes nucléaires<ref>{{lien web|titre=Obama veut «un monde sans armes nucléaires» et plus vert|url=http://www.liberation.fr/monde/0101560311-obama-veut-un-monde-sans-armes-nucleaires-et-plus-vert|éditeur=Libération|date=5 avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref>. En politique interne, sa présidence est marquée par une [[Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act|réforme du système financier]] à la suite de la [[crise des subprimes]], par un déficit budgétaire résultant notamment de l'envolée des dépenses publiques au titre du plan de relance et de la chute des recettes<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/26/04001-20090226ARTFIG00693-obama-mise-sur-la-croissance-pour-effacer-un-deficit-abyssal-.php Obama mise sur la croissance pour effacer un déficit abyssal] - Le Figaro, 26 février 2009.</ref> alors que sont maintenues les exonérations fiscales des ménages les plus aisés<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/24/04001-20090224ARTFIG00308-obama-promet-de-diviser-par-deux-le-deficit-budgetaire-.php Obama promet de diviser par deux le déficit budgétaire], Le Figaro-économie, 24 février 2009.</ref>, par la loi dite [[Obamacare]] sur l'assurance maladie, par le réaménagement des programmes d'armement<ref>{{en}} [http://www.defenselink.mil/speeches/speech.aspx?speechid=1341 États des recommandations pour le budget de la défense], Déclaration de Robert M. Gates, 6 avril 2009.</ref>, par la levée de l'interdiction du financement public de la recherche sur les [[Cellule souche|cellules souches]] embryonnaires<ref>[http://www.lefigaro.fr/sante/2009/03/10/01004-20090310ARTFIG00138-obama-donne-le-feu-vert-pour-la-recherche-sur-l-embryon-.php Obama donne le feu vert pour la recherche sur l'embryon] {{Lien archive|url=http://www.lefigaro.fr/sante/2009/03/10/01004-20090310ARTFIG00138-obama-donne-le-feu-vert-pour-la-recherche-sur-l-embryon-.php |horodatage archive=20090313062250 |titre=Copie archivée }}, ''[[Le Figaro]]'', 10 mars 2009.</ref> (financement public par la suite suspendu)<ref>[http://www.rfi.fr/ameriques/20100824-recherchecellules-souches-suspension-financement-public-americain États-Unis : suspension du financement public de la recherche sur les cellules-souches] RFI, 24 août 2010.</ref>, par le soutien au [[Mariage homosexuel aux États-Unis|mariage homosexuel]]<ref>[http://www.leparisien.fr/international/pourquoi-obama-soutient-le-mariage-gay-11-05-2012-1995133.php Pourquoi Obama soutient le mariage gay], Le Parisien, 11 mai 2012.</ref> aboutissant à sa [[Obergefell v. Hodges|légalisation fédérale]], par l'annonce d'une nouvelle [[Politique environnementale des États-Unis|politique de l'environnement]] destinée à limiter les émissions de [[gaz à effet de serre]] (non adoptée par le Congrès<ref>[http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/07/27/obama-lache-par-le-parti-democrate-dans-la-lutte-contre-leffet-de-serre/ Obama lâché par le parti démocrate dans la lutte contre l’effet de serre], 27 juillet 2010.</ref>) menant à l'[[accord de Paris sur le climat]] et par sa gestion controversée de [[Deepwater Horizon|la marée noire en Louisiane]]. Lors des [[Élections législatives américaines de 2010|élections de mi-mandat en 2010]], le Parti démocrate perd la majorité à la [[Chambre des représentants des États-Unis|Chambre des représentants]] mais conserve sa majorité au [[Sénat des États-Unis|Sénat]]. Barack Obama est [[Élection présidentielle américaine de 2012|réélu]] en [[2012]] pour un second mandat face à [[Mitt Romney]], mais doit continuer à composer avec une Chambre dominée par les républicains pour quatre ans, et un Sénat également acquis au ''Grand Old Party'' pour les deux dernières années de sa présidence.</small>
|<small>Sénateur de l'[[Illinois]] de 2004 à 2009, fils d'un [[Kenya|Kényan]] [[Noir (humain)|noir]] et d'une Américaine [[Blanc (humain)|blanche]], il [[Élection présidentielle américaine de 2008|devient]] le premier président [[Afro-Américains|noir]] et le quatrième à recevoir le [[prix Nobel de la paix]] en [[2009]] et le troisième président à le recevoir en cours de mandat. En politique internationale, le début de sa [[Présidence de Barack Obama|présidence]] est marquée par l'assouplissement de l'[[embargo des États-Unis contre Cuba]]<ref>{{lien web|titre=Fidel Castro réclame la fin du blocus contre Cuba|url=http://www.liberation.fr/monde/0101561909-fidel-castro-reclame-la-fin-du-blocus-contre-cuba|éditeur=Libération|date=14 avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref>, par la main tendue à l'[[Iran]]<ref>{{lien web|titre=Premiers pas entre l'Iran et les États-Unis|url=http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/Premiers_pas_entre_l_Iran_et_les_Etats_Unis.html?siteSect=105&sid=10524589&cKey=1238599250000&ty=st|éditeur=Swissinfo.ch|date=1er avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref> aboutissant à l'[[Accord préliminaire de Genève sur le programme nucléaire iranien|Accord sur le nucléaire iranien]], par le retrait progressif des troupes américaines d'Irak et le [[discours du Caire]], par l'élimination d'[[Oussama ben Laden]], par le souhait de voir la [[Turquie]] entrer dans l'Union européenne<ref>{{lien web|titre=Obama, la Turquie et l'Europe|url=http://www.lefigaro.fr/debats/2009/04/07/01005-20090407ARTFIG00465-obama-la-turquie-et-l-europe-.php|éditeur=Le Figaro|date=7 avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref> et par un discours portant sur l'élimination totale de toutes les armes nucléaires<ref>{{lien web|titre=Obama veut «un monde sans armes nucléaires» et plus vert|url=http://www.liberation.fr/monde/0101560311-obama-veut-un-monde-sans-armes-nucleaires-et-plus-vert|éditeur=Libération|date=5 avril 2009|consulté le=16 avril 2009}}.</ref>. En politique interne, sa présidence est marquée par une [[Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act|réforme du système financier]] à la suite de la [[crise des subprimes]], par un déficit budgétaire résultant notamment de l'envolée des dépenses publiques au titre du plan de relance et de la chute des recettes<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/26/04001-20090226ARTFIG00693-obama-mise-sur-la-croissance-pour-effacer-un-deficit-abyssal-.php Obama mise sur la croissance pour effacer un déficit abyssal] - Le Figaro, 26 février 2009.</ref> alors que sont maintenues les exonérations fiscales des ménages les plus aisés<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/24/04001-20090224ARTFIG00308-obama-promet-de-diviser-par-deux-le-deficit-budgetaire-.php Obama promet de diviser par deux le déficit budgétaire], Le Figaro-économie, 24 février 2009.</ref>, par la loi dite [[Obamacare]] sur l'assurance maladie, par le réaménagement des programmes d'armement<ref>{{en}} [http://www.defenselink.mil/speeches/speech.aspx?speechid=1341 États des recommandations pour le budget de la défense], Déclaration de Robert M. Gates, 6 avril 2009.</ref>, par la levée de l'interdiction du financement public de la recherche sur les [[Cellule souche|cellules souches]] embryonnaires<ref>[http://www.lefigaro.fr/sante/2009/03/10/01004-20090310ARTFIG00138-obama-donne-le-feu-vert-pour-la-recherche-sur-l-embryon-.php Obama donne le feu vert pour la recherche sur l'embryon] {{Lien archive|url=http://www.lefigaro.fr/sante/2009/03/10/01004-20090310ARTFIG00138-obama-donne-le-feu-vert-pour-la-recherche-sur-l-embryon-.php |horodatage archive=20090313062250 |titre=Copie archivée }}, ''[[Le Figaro]]'', 10 mars 2009.</ref> (financement public par la suite suspendu)<ref>[http://www.rfi.fr/ameriques/20100824-recherchecellules-souches-suspension-financement-public-americain États-Unis : suspension du financement public de la recherche sur les cellules-souches] RFI, 24 août 2010.</ref>, par le soutien au [[Mariage homosexuel aux États-Unis|mariage homosexuel]]<ref>[http://www.leparisien.fr/international/pourquoi-obama-soutient-le-mariage-gay-11-05-2012-1995133.php Pourquoi Obama soutient le mariage gay], Le Parisien, 11 mai 2012.</ref> aboutissant à sa [[Obergefell v. Hodges|légalisation fédérale]], par l'annonce d'une nouvelle [[Politique environnementale des États-Unis|politique de l'environnement]] destinée à limiter les émissions de [[gaz à effet de serre]] (non adoptée par le Congrès<ref>[http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/07/27/obama-lache-par-le-parti-democrate-dans-la-lutte-contre-leffet-de-serre/ Obama lâché par le parti démocrate dans la lutte contre l’effet de serre], 27 juillet 2010.</ref>) menant à l'[[accord de Paris sur le climat]] et par sa gestion controversée de [[Deepwater Horizon|la marée noire en Louisiane]]. Lors des [[Élections législatives américaines de 2010|élections de mi-mandat en 2010]], le Parti démocrate perd la majorité à la [[Chambre des représentants des États-Unis|Chambre des représentants]] mais conserve sa majorité au [[Sénat des États-Unis|Sénat]]. Barack Obama est [[Élection présidentielle américaine de 2012|réélu]] en [[2012]] pour un second mandat face à [[Mitt Romney]], mais doit continuer à composer avec une Chambre dominée par les républicains pour quatre ans, et un Sénat également acquis au ''Grand Old Party'' pour les deux dernières années de sa présidence.</small>
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|'''[[Présidence de Donald Trump|45]]'''
| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |'''45'''
|'''[[Donald Trump]]'''<br><small>(1946)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|'''[[Donald Trump]]'''<br><small>(1946)</small><br><small>[[État de New York|NY]]</small>
|[[Fichier:Donald Trump official portrait.jpg|114x114px]]
|[[Fichier:Donald Trump official portrait.jpg|114x114px]]
|{{date|20 janvier 2017}}
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| {{Infobox Parti politique américain/couleurs|REP}} |
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|[[Parti républicain (États-Unis)|Républicain]]
|<small>Né à [[New York]], [[Personnalité du monde des affaires|homme d'affaires]] et magnat [[milliardaire]] de l'[[immobilier]], ainsi qu'[[animateur de télévision]], Donald Trump s'engage en politique à partir des années 1980. Il devient de façon inattendue le candidat du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] à l'issue des [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016|primaires de 2016]]. Marquée par de nombreuses polémiques, sa campagne se caractérise par des propositions radicales visant à [[Opposition à l'immigration|réduire l'immigration]], un positionnement [[Isolationnisme aux États-Unis|isolationniste]] et [[Protectionnisme|protectionniste]] et une opposition à l{{'}}''[[establishment]]'' et au [[politiquement correct]]. Elle se distingue également par un relativement faible coût et une absence de recours à des sponsors. Éloigné du profil habituel des candidats du Parti républicain, il constitue un cas singulier dans l'histoire politique américaine. Il est le cinquième candidat à la présidence à être élu tout en étant minoritaire en voix<ref>[http://www.nbc26.com/news/national/hillary-clinton-joins-list-of-presidential-losers-who-won-popular-vote Hillary Clinton joins list of presidential losers who won popular vote]</ref> et le seul à exercer cette fonction sans avoir eu auparavant une expérience politique ou militaire<ref>[http://www.vox.com/policy-and-politics/2016/11/11/13587532/donald-trump-no-experience Donald Trump will be the only US president ever with no political or military experience]</ref>. Il signe des décrets présidentiels visant à réduire l'immigration, puis annonce le retrait des États-Unis de l'[[accord de Paris sur le climat]] et de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]. La première moitié de sa présidence est marquée par l'affaire du [[Affaire du Russiagate|Russiagate]] et plusieurs scandales. Il bénéficie d'une bonne situation économique<ref name=VanDam>{{article|prénom=Andrew Van|nom=Dam|url=https://www.washingtonpost.com/business/2021/01/08/trump-jobs-record/|périodique=[[The Washington Post]]|titre=Trump will have the worst jobs record in modern U.S. history. It's not just the pandemic.|date=January 8, 2021|consulté le=2 octobre 2021}}.</ref> et introduit une baisse générale des impôts mais subit le plus long [[Arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis|shutdown]] de l'histoire de son pays. Sur le plan diplomatique, il reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, renoue les relations avec la Corée du Nord et procède à une sortie de l'accord sur le nucléaire iranien. Fin 2019, il devient le troisième président à subir une [[Première procédure de destitution de Donald Trump|procédure de destitution]], qui échoue finalement, puis le premier à être visé par une [[Seconde procédure de destitution de Donald Trump|seconde procédure]], en toute fin de mandat et à l'issue de laquelle il est également acquitté<ref>{{article|langue=en-US|périodique=[[The New York Times]]|jour=13|mois=février|année=2021|auteur=Fandos|prénom=Nicholas|titre=Trump Acquitted of Inciting Insurrection, Even as Bipartisan Majority Votes ‘Guilty’|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2021/02/13/us/politics/trump-impeachment.html|archive-url=http://web.archive.org/web/20210217124549/https://www.nytimes.com/2021/02/13/us/politics/trump-impeachment.html|archive-date={{safesubst:aujourd'hui}}|consulté le={{safesubst:aujourd'hui}}}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|titre=Senate Votes to Acquit Trump in Impeachment Trial|périodique=[[The Wall Street Journal]]|auteur1=Hughes|prénom1=Siobhan|auteur2=Ballhaus|prénom2=Rebecca|jour=13|mois=février|année=2021|lire en ligne=https://www.wsj.com/articles/senate-to-hear-closing-arguments-in-trump-impeachment-11613212204|archive-url=http://web.archive.org/web/20210217134203/https://www.wsj.com/articles/senate-to-hear-closing-arguments-in-trump-impeachment-11613212204|archive-date={{safesubst:aujourd'hui}}|langue=en-US}}.</ref>. Il est confronté à la [[Pandémie de Covid-19 aux États-Unis|pandémie de Covid-19]], durant laquelle il gèle la participation des États-Unis à l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]]. Candidat à sa succession lors de l'[[Élection présidentielle américaine de 2020|élection présidentielle de 2020]], il est battu par [[Joe Biden]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Meg Wagner, Fernando Alfonso III, Melissa Macaya, Melissa Mahtani, Veronica Rocha et Amanda Wills |titre=Election results live: Biden and Trump watch results as country awaits a winner |url=https://www.cnn.com/politics/live-news/trump-biden-election-results-11-07-20/index.html |site=cnn.com |date=2020-11-07 |consulté le=2020-11-07}}.</ref>. Refusant la défaite et dénonçant sans preuve des fraudes, il engage plusieurs recours devant la justice. Peu avant la séance du Congrès certifiant la victoire de Joe Biden, il appelle ses partisans à « reprendre le pays » en « se rendant au Capitole » ce qui conduit à un [[Assaut du Capitole des États-Unis par des partisans de Donald Trump|assaut et des violences durant la procédure]] qui valide l'élection de son rival. Il est le premier chef d'État à se voir fermer ses comptes sur plusieurs réseaux sociaux d'importance pour « incitation à la violence »<ref>{{Article |langue=fr-FR |titre=Pourquoi Twitter a suspendu le compte de Donald Trump |périodique=La Croix |date=2021-01-09 |issn=0242-6056 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Monde/Pourquoi-Twitter-suspendu-compte-Donald-Trump-2021-01-09-1201133964 |consulté le=2021-01-09 }}</ref>.</small>
|<small>Né à [[New York]], [[Personnalité du monde des affaires|homme d'affaires]] et magnat [[milliardaire]] de l'[[immobilier]], ainsi qu'[[animateur de télévision]], Donald Trump s'engage en politique à partir des années 1980. Il devient de façon inattendue le candidat du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] à l'issue des [[Primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016|primaires de 2016]]. Marquée par de nombreuses polémiques, sa campagne se caractérise par des propositions radicales visant à [[Opposition à l'immigration|réduire l'immigration]], un positionnement [[Isolationnisme aux États-Unis|isolationniste]] et [[Protectionnisme|protectionniste]] et une opposition à l{{'}}''[[establishment]]'' et au [[politiquement correct]]. Elle se distingue également par un relativement faible coût et une absence de recours à des sponsors. Éloigné du profil habituel des candidats du Parti républicain, il constitue un cas singulier dans l'histoire politique américaine. Il est le cinquième candidat à la présidence à être élu tout en étant minoritaire en voix<ref>[http://www.nbc26.com/news/national/hillary-clinton-joins-list-of-presidential-losers-who-won-popular-vote Hillary Clinton joins list of presidential losers who won popular vote]</ref> et le seul à exercer cette fonction sans avoir eu auparavant une expérience politique ou militaire<ref>[http://www.vox.com/policy-and-politics/2016/11/11/13587532/donald-trump-no-experience Donald Trump will be the only US president ever with no political or military experience]</ref>. Il signe des décrets présidentiels visant à réduire l'immigration, puis annonce le retrait des États-Unis de l'[[accord de Paris sur le climat]] et de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]. La première moitié de sa présidence est marquée par l'affaire du [[Affaire du Russiagate|Russiagate]] et plusieurs scandales. Il bénéficie d'une bonne situation économique<ref name=VanDam>{{article|prénom=Andrew Van|nom=Dam|url=https://www.washingtonpost.com/business/2021/01/08/trump-jobs-record/|périodique=[[The Washington Post]]|titre=Trump will have the worst jobs record in modern U.S. history. It's not just the pandemic.|date=January 8, 2021|consulté le=2 octobre 2021}}.</ref> et introduit une baisse générale des impôts mais subit le plus long [[Arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis|shutdown]] de l'histoire de son pays. Sur le plan diplomatique, il reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, renoue les relations avec la Corée du Nord et procède à une sortie de l'accord sur le nucléaire iranien. Fin 2019, il devient le troisième président à subir une [[Première procédure de destitution de Donald Trump|procédure de destitution]], qui échoue finalement, puis le premier à être visé par une [[Seconde procédure de destitution de Donald Trump|seconde procédure]], en toute fin de mandat et à l'issue de laquelle il est également acquitté<ref>{{article|langue=en-US|périodique=[[The New York Times]]|jour=13|mois=février|année=2021|auteur=Fandos|prénom=Nicholas|titre=Trump Acquitted of Inciting Insurrection, Even as Bipartisan Majority Votes ‘Guilty’|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2021/02/13/us/politics/trump-impeachment.html|archive-url=http://web.archive.org/web/20210217124549/https://www.nytimes.com/2021/02/13/us/politics/trump-impeachment.html|archive-date={{safesubst:aujourd'hui}}|consulté le={{safesubst:aujourd'hui}}}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|titre=Senate Votes to Acquit Trump in Impeachment Trial|périodique=[[The Wall Street Journal]]|auteur1=Hughes|prénom1=Siobhan|auteur2=Ballhaus|prénom2=Rebecca|jour=13|mois=février|année=2021|lire en ligne=https://www.wsj.com/articles/senate-to-hear-closing-arguments-in-trump-impeachment-11613212204|archive-url=http://web.archive.org/web/20210217134203/https://www.wsj.com/articles/senate-to-hear-closing-arguments-in-trump-impeachment-11613212204|archive-date={{safesubst:aujourd'hui}}|langue=en-US}}.</ref>. Il est confronté à la [[Pandémie de Covid-19 aux États-Unis|pandémie de Covid-19]], durant laquelle il gèle la participation des États-Unis à l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]]. Candidat à sa succession lors de l'[[Élection présidentielle américaine de 2020|élection présidentielle de 2020]], il est battu par [[Joe Biden]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Meg Wagner, Fernando Alfonso III, Melissa Macaya, Melissa Mahtani, Veronica Rocha et Amanda Wills |titre=Election results live: Biden and Trump watch results as country awaits a winner |url=https://www.cnn.com/politics/live-news/trump-biden-election-results-11-07-20/index.html |site=cnn.com |date=2020-11-07 |consulté le=2020-11-07}}.</ref>. Refusant la défaite et dénonçant sans preuve des fraudes, il engage plusieurs recours devant la justice. Peu avant la séance du Congrès certifiant la victoire de Joe Biden, il appelle ses partisans à « reprendre le pays » en « se rendant au Capitole » ce qui conduit à un [[Assaut du Capitole des États-Unis par des partisans de Donald Trump|assaut et des violences durant la procédure]] qui valide l'élection de son rival. Il est le premier chef d'État à se voir fermer ses comptes sur plusieurs réseaux sociaux d'importance pour « incitation à la violence »<ref>{{Article |langue=fr-FR |titre=Pourquoi Twitter a suspendu le compte de Donald Trump |périodique=La Croix |date=2021-01-09 |issn=0242-6056 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Monde/Pourquoi-Twitter-suspendu-compte-Donald-Trump-2021-01-09-1201133964 |consulté le=2021-01-09 }}</ref>.</small>
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|'''[[Présidence de Joe Biden|46]]'''
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|'''[[Joe Biden]]'''<br><small>(1942)</small><br><small>[[Delaware|DE]]</small>
|'''[[Joe Biden]]'''<br><small>(1942)</small><br><small>[[Delaware|DE]]</small>
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|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|[[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrate]]
|<small>Né à [[Scranton (Pennsylvanie)|Scranton]], en [[Pennsylvanie]], dans une famille [[Catholique irlandais|catholique irlandaise]] modeste, Joe Biden est élu plus jeune [[Sénat des États-Unis|sénateur des États-Unis]] en 1973, fonction qu'il occupe pendant 36 ans avant de devenir le {{47e|[[vice-président des États-Unis]]}} sous les deux mandats de [[Barack Obama]]. Il est élu {{46e|[[président des États-Unis]]}} (et cette fois-ci le plus âgé de l'histoire) en {{date-|novembre 2020}}, devançant le candidat républicain et président sortant, [[Donald Trump]]. Son mandat est marqué par la [[Prise de Kaboul (2021)|chute de Kaboul]] (2021) et l'[[Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022|invasion russe]] de l'[[Ukraine]] (2022).</small>
|<small>Né à [[Scranton (Pennsylvanie)|Scranton]], en [[Pennsylvanie]], dans une famille [[Catholique irlandais|catholique irlandaise]] modeste, Joe Biden est élu plus jeune [[Sénat des États-Unis|sénateur des États-Unis]] en 1973, fonction qu'il occupe pendant 36 ans avant de devenir le {{47e|[[vice-président des États-Unis]]}} sous les deux mandats de [[Barack Obama]]. Il est élu {{46e|[[président des États-Unis]]}} {{Incise|et cette fois-ci le plus âgé de l'histoire}} en {{date-|novembre 2020}}, devançant le candidat républicain et président sortant, [[Donald Trump]]. Son mandat est marqué par la [[Prise de Kaboul (2021)|chute de Kaboul]] (2021), l'[[Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022|invasion russe]] de l'[[Ukraine]] (2022) et en 2023 par la [[Guerre Israël-Hamas de 2023-2024|Guerre Israël-Hamas]].</small>
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== Présidents non réélus ==
== Présidents non réélus ==
1 [[Parti fédéraliste (États-Unis)|Fédéraliste]] :
1 [[Parti fédéraliste (États-Unis)|fédéraliste]] :
* [[John Adams (homme d'État)|John Adams]] (1797-1801) : battu par [[Thomas Jefferson]] qu'il avait battu à son élection
* [[John Adams (homme d'État)|John Adams]] (1797-1801) : battu par [[Thomas Jefferson]] qu'il avait battu à son élection
1 [[Parti républicain-démocrate|Républicain-démocrate]] :
1 [[Parti républicain-démocrate|républicain-démocrate]] :
* [[John Quincy Adams]] (1825-1829), fils du précédent : battu par [[Andrew Jackson]] qu'il avait battu à son élection
* [[John Quincy Adams]] (1825-1829), fils du précédent : battu par [[Andrew Jackson]] qu'il avait battu à son élection
3 [[Parti démocrate (États-Unis)|Démocrates]] :
3 [[Parti démocrate (États-Unis)|démocrates]] :
* [[Martin Van Buren]] (1837-1841) : battu par [[William Henry Harrison]] qu'il avait battu à son élection
* [[Martin Van Buren]] (1837-1841) : battu par [[William Henry Harrison]] qu'il avait battu à son élection
* [[Grover Cleveland]] (1893-1897) : battu par [[Benjamin Harrison]] qu'il battra en revanche à la fin du mandat de ce dernier
* [[Grover Cleveland]] (1893-1897) : battu par [[Benjamin Harrison]] qu'il battra en revanche à la fin du mandat de ce dernier
*[[Jimmy Carter]] (1977-1981) : battu par [[Ronald Reagan]]
*[[Jimmy Carter]] (1977-1981) : battu par [[Ronald Reagan]]
6 [[Parti républicain (États-Unis)|Républicains]] :
6 [[Parti républicain (États-Unis)|républicains]] :
* [[Benjamin Harrison]] (1889-1893) : battu par [[Grover Cleveland]] qu'il avait battu à son élection
* [[Benjamin Harrison]] (1889-1893) : battu par [[Grover Cleveland]] qu'il avait battu à son élection
* [[William Howard Taft]] (1909-1913) : battu par [[Woodrow Wilson]]
* [[William Howard Taft]] (1909-1913) : battu par [[Woodrow Wilson]]
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* [[Classement des présidents américains]]
* [[Classement des présidents américains]]
* [[Former Presidents Act]]
* [[Former Presidents Act]]
* {{Lien|langue=en|trad=List of presidents of the United States who owned slaves|fr=Liste des présidents des États-Unis propriétaires d'esclaves}}
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Version du 1 mai 2024 à 23:20

Sceau du président des États-Unis.
Rencontre à la Maison-Blanche le de tous les présidents des États-Unis encore vivants : de gauche à droite, George H. W. Bush, Barack Obama (président élu), George W. Bush (président en exercice), Bill Clinton et Jimmy Carter.

La liste des présidents des États-Unis ci-dessous comprend tous les titulaires de la présidence depuis l'indépendance, du plus ancien au plus récent, ainsi qu'une frise chronologique les présentant d'après leur étiquette politique, du plus récent au plus ancien.

Martin Van Buren est le premier président à naître citoyen américain, ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques. Sa famille étant originaire des Pays-Bas, il est également le seul président dont l'anglais n'est pas la langue maternelle. Franklin Delano Roosevelt est le premier président à être élu pour quatre mandats, le dernier ne sera cependant pas achevé du fait de son décès. Il reste le seul président américain réélu trois fois successivement. Il est également le seul à accomplir plus de deux mandats puisque le XXIIe amendement constitutionnel, qui entre en vigueur en 1951, interdit depuis aux présidents de briguer un troisième mandat. En outre, Grover Cleveland est le seul président à être élu pour deux mandats non consécutifs. Il est donc à la fois le 22e et le 24e président. Ainsi, si Joe Biden est le 46e président, il n'existe que 44 personnes qui portent ce titre avant lui[1]. Un seul président accède à la fonction sans être élu ni à la présidence ni à la vice-présidence : succédant à Richard Nixon à la suite de sa démission, Gerald Ford avait auparavant été nommé vice-président par celui-ci en remplacement du vice-président démissionnaire, Spiro Agnew, en 1973.

Neuf présidents américains ne terminent pas leur mandat et sont donc remplacés par leur vice-président. Un seul président est démissionnaire (avant la fin de la procédure d'impeachment), Richard Nixon, alors que huit sont décédés durant leur mandat : quatre sont assassinés (Abraham Lincoln, James A. Garfield, William McKinley et John Fitzgerald Kennedy) et quatre sont morts naturellement (William Henry Harrison, Zachary Taylor, Warren G. Harding et Franklin Delano Roosevelt). Actuellement, cinq anciens présidents des États-Unis sont vivants : Jimmy Carter, Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama et Donald Trump.

Parmi les premiers présidents, une dizaine étaient esclavagistes (Washington, Jefferson, Madison, Monroe, Jackson, Harrison, Tyler, Polk, Taylor, Johnson)[2],[3].

Liste

Titulaire
(Naissance-Mort)
État d'origine
Début de mandat Fin de mandat Parti Notes
1 George Washington
(1732-1799)
VA
Indépendant Premier président des États-Unis, il est général vainqueur des Britanniques et héros de l'indépendance. Très populaire, il est le seul président à être élu deux fois à l'unanimité en raison du manque d'opposition, en 1789 et 1792. Sous son mandat, une Déclaration des droits (Bill of Rights) comprenant dix amendements à la Constitution est ratifiée, garantissant un certain nombre de droits individuels comme la liberté du culte, d'expression, de la presse, de port d'armes (amendements interprétables de différentes façons) ou encore un certain nombre de protections judiciaires. L'esclavage reste permis tandis que George Washington possède lui-même des esclaves dans sa propriété de Mount Vernon en Virginie. La Banque des États-Unis est créée sous l'impulsion de son secrétaire du Trésor, Alexander Hamilton, afin de faire jouer un rôle central à l'État fédéral en matière économique. Alors qu'il ne souhaitait pas se représenter, il effectue un second mandat pour éviter que les tensions vives entre Alexander Hamilton et Thomas Jefferson ne débouchent sur un éclatement de la nation. Il refuse de se présenter à nouveau pour un troisième mandat.
2 John Adams
(1735-1826)
MA
Fédéraliste Vice-président de George Washington, il est élu par 72 voix contre 68 face à Thomas Jefferson qui devient son vice-président[note 1]. Sa présidence est notamment marquée par l'opposition entre les fédéralistes (John Adams) et les républicains-démocrates (Thomas Jefferson). Premier président à résider, en 1800, à la Maison-Blanche à Washington, devenue capitale fédérale. Candidat à un second mandat, il arrive derrière Thomas Jefferson et Aaron Burr.
3 Thomas Jefferson
(1743-1826)
VA
Républicain-
démocrate
Il est l'un des Pères de l'indépendance et le principal rédacteur de la Déclaration d'indépendance. Il est pendant plusieurs années ambassadeur des États-Unis auprès de la France. Membre du Parti républicain-démocrate, vice-président de John Adams, il est élu contre Aaron Burr au 36e tour de scrutin à la Chambre des représentants, réalisant la première alternance de l'histoire des États-Unis. Sous sa présidence, les États-Unis procèdent à l'achat de la Louisiane à la France en 1803. Il entretient une relation ambiguë avec l'esclavage, possédant des esclaves dans sa propriété de Monticello en Virginie.
4 James Madison
(1751-1836)
VA
Républicain-
démocrate
L'un des auteurs de la Constitution, secrétaire d'État sous Jefferson, il est élu en 1808 en partie sur son habileté diplomatique à une période où la France et le Royaume-Uni sont prêts à faire la guerre aux États-Unis. Il est réélu en 1812 contre le candidat républicain démocrate dissident DeWitt Clinton alors que le pays est en guerre avec le Royaume-Uni, guerre qui dure de 1812 à 1814, soldée par un statu quo ante bellum.
5 James Monroe
(1758-1831)
VA
Républicain-
démocrate
Triomphe définitif du Parti républicain-démocrate : sans opposant, il est réélu en 1820 à l'unanimité moins une voix du collège des grands électeurs. Il est le concepteur de la doctrine Monroe, à l'origine de l'isolationnisme américain et de la réduction de l'influence politique des puissances européennes (Grande-Bretagne, Espagne, France) sur le continent américain.
6 John Quincy Adams
(1767-1848)
MA
Républicain-
démocrate
, National-républicain
Fils du deuxième président, John Adams, il est élu par le Congrès (aucun candidat n'avait obtenu la majorité absolue) face à Andrew Jackson, puis échoue face à celui-ci en 1828. Il est un adversaire acharné de l'esclavage des noirs.
7 Andrew Jackson
(1767-1845)
TN
Démocrate Major général, vainqueur de la bataille de La Nouvelle-Orléans (Chalmette) en 1815. Il obtient la majorité des voix en 1824, mais ne parvient pas à obtenir la majorité absolue et échoue au Congrès face à John Quincy Adams. En 1828, il affronte de nouveau celui-ci et le bat à une large majorité. Premier président démocrate, il renforce la démocratie aux États-Unis. Sa mémoire est cependant ternie par son soutien très actif à la déportation des Amérindiens à l'ouest du Mississippi et à l'esclavage des noirs.
8 Martin Van Buren
(1782-1862)
NY
Démocrate Vice-président d'Andrew Jackson lors de son second mandat, il est élu en 1836 face à quatre candidats, dont trois présentés par le nouveau Parti whig. Partisan d'un rôle minimal de l'État dans l'économie, il est confronté à la crise économique de 1837 et évite un conflit avec l'Empire britannique. Il est le premier président à être né citoyen américain (ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques) et le premier d'ascendance non britannique, mais hollandaise en l'occurrence. Il se présente à nouveau sans succès en 1840, puis en 1848 sous l'étiquette du Parti du sol libre.
9 William Henry Harrison
(1773-1841)
OH
Whig Major général qui s'illustre durant la bataille de la rivière Thames, ancien gouverneur du territoire de l'Indiana et sénateur de l'Ohio, partisan de l'esclavage, il est le premier président issu des rangs du Parti whig. À peine un mois après le début de son mandat, il meurt d'une pleurésie contractée lors de son discours d'investiture dans un froid glacial.
10 John Tyler
(1790-1862)
VA
Indépendant Ancien démocrate, il s'oppose au programme de son prédécesseur et sera la cause de la défaite des whigs en 1844. Il est le premier vice-président à succéder à un président défunt. Il fait voter la réunion du Texas au territoire américain en 1845.
11 James K. Polk
(1795-1849)
TN
Démocrate La guerre américano-mexicaine et le partage du territoire de l'Oregon avec l'Empire britannique donnent aux États-Unis leur territoire continental actuel, alors que la ruée vers l'or en Californie commence.
12 Zachary Taylor
(1784-1850)
KY
Whig Militaire de carrière (major général) et propriétaire d'esclaves, il signe un traité avec le Royaume-Uni pour l'ouverture d'un canal en Amérique centrale. L'admission de nouveaux États non esclavagistes modifie l'équilibre alors que Taylor propose au Nouveau-Mexique et à la Californie d'intégrer l'Union sans passer par la transition de territoires. Il meurt prématurément après 16 mois de mandat.
13 Millard Fillmore
(1800-1874)
NY
Whig Vice-président de Zachary Taylor, il lui succède à la mort de ce dernier. Il signe le Fugitive Slave Act en 1850. Le conflit entre le nord et le sud sur le sort des esclaves commence sous son mandat.
14 Franklin Pierce
(1804-1869)
NH
Démocrate Son écrasante victoire face à Winfield Scott provoque l'effondrement du Parti whig. Création du Parti républicain en 1854, à la suite d'une coalition de membres du parti whig, du sol libre et Know Nothing. L'opposition entre esclavagistes et abolitionnistes sous-tend toutes les décisions prises pendant le mandat de Pierce, en particulier celles liées à l'expansion des États-Unis vers l’ouest. Pierce défend le compromis de 1850 et le Parti démocrate ne le soutiendra pas pour un second mandat.
15 James Buchanan
(1791-1868)
PA
Démocrate Élu difficilement face au républicain John C. Frémont et l'ancien président Millard Fillmore, le candidat du Parti démocrate ne sait pas faire face aux dégradations du débat sur l'esclavage au point de provoquer la sécession de plusieurs États du Sud des États-Unis.
16 Abraham Lincoln
(1809-1865)
IL
Républicain Premier président républicain, gouvernant en tant qu'unioniste national (en), son élection déclenche la sécession des États esclavagistes, la guerre de Sécession et la proclamation de l'abolition de l'esclavage (1865). Réélu en 1864, il est assassiné quelques jours après la victoire des nordistes par John Wilkes Booth au théâtre Ford de Washington en .
17 Andrew Johnson
(1808-1875)
TN
Démocrate Démocrate élu comme vice-président sur le ticket républicain en 1864 sous l'égide des unionistes nationaux (en), il devient président après l'assassinat de Lincoln. Il rencontre une vive opposition de la part des républicains les plus radicaux qui engagent contre lui une procédure d'impeachment. La Chambre de représentants vote à la majorité la mise en accusation de Johnson. Le Sénat, à une voix près, refuse de le destituer. Il est l'un des trois présidents à être mis en accusation lors d'une procédure d'impeachment, les autres étant Bill Clinton et Donald Trump[4].
18 Ulysses S. Grant
(1822-1885)
IL
Républicain Général, commandant les troupes de l'Union lors de la guerre de Sécession, il remporte la première élection de l'après-guerre, avant d'être réélu en 1872. Début de la période de la Reconstruction. Les anciens États confédérés du Sud des États-Unis sont occupés militairement jusqu'en 1877. Des droits politiques sont accordés aux anciens esclaves noirs, mais la ségrégation raciale dans le Sud sera de fait rétablie et durera jusqu'aux années 1960. Cette période est minée par la corruption. Établit le premier parc national au monde en 1872, à Yellowstone.
19 Rutherford B. Hayes
(1822-1893)
OH
Républicain Nettement minoritaire en voix, il est élu grâce aux fraudes électorales face à son rival démocrate Samuel J. Tilden. Il s'appliquera cependant à moraliser son gouvernement et mettra fin à l'occupation militaire des États du Sud.
20 James A. Garfield
(1831-1881)
OH
Républicain Élu lors d'une élection considérée comme un référendum sur l'assouplissement des conditions de la Reconstruction des États du Sud, il tente d'organiser une conférence internationale des États d'Amérique, mais, au bout de ses 6 premiers mois de mandat, il est assassiné par Charles J. Guiteau.
21 Chester A. Arthur
(1829-1886)
NY
Républicain Juriste, ancien collecteur de taxes douanières au port de New York et vice-président de Garfield, il devient président à la mort de ce dernier. Son mandat est marqué par la mise en œuvre d'une réforme de la fonction publique établissant le recrutement et la promotion sur la base de la seule compétence (réforme du système des dépouilles) et par la fin de la conquête de l'Ouest. Malade des reins, il ne se présente pas à l'élection de 1884[5].
22 Grover Cleveland
(1837-1909)
NY
1re fois
Démocrate Ancien maire de Buffalo et ancien gouverneur de New York, il est le premier démocrate à devenir président après la guerre de Sécession. Il est le seul à avoir occupé un poste de shérif (dans l'État de New York). Il est élu avec juste 29 000 voix d'avance sur James Blaine. Son mandat est marqué par son intransigeance dans les conflits sociaux, par sa tentative de contrôler le prix des chemins de fer, d'abaisser les tarifs douaniers et de freiner l'immigration chinoise. Candidat à sa réélection en 1888, il est battu par Benjamin Harrison tout en l'ayant devancé de plus de 10 000 voix au suffrage populaire[6].
23 Benjamin Harrison
(1833-1901)
IN
Républicain Petit-fils du président William Henry Harrison, il est le troisième candidat à l'élection présidentielle à entrer à la Maison-Blanche en étant minoritaire en voix. Il organise la première conférence des États du continent américain, place les îles Samoa sous protectorat américain, tente d'en faire de même avec Hawaï et négocie les droits de pêche dans le détroit de Béring. Il signe la loi Sherman — première loi fédérale réglementant les conglomérats industriels — et soutient le passage d'une loi garantissant le droit de vote des noirs, en particulier dans les États du Sud.
24 Grover Cleveland
(1837-1909)
NY
2de fois
Démocrate Seul président à avoir effectué deux mandats non consécutifs, il prend sa revanche sur Harrison malgré la présence d'un candidat populiste, James B. Weaver. Son second mandat est marqué par son mariage à la Maison-Blanche, par la crise économique de 1893 à 1897 accompagnée d'une dépression et de nombreuses faillites, par l'abolition de la loi sur les droits civils dans le Sud, permettant l'instauration de la ségrégation raciale et par la lutte contre l'influence des lobbies industriels au Congrès[7].
25 William McKinley
(1843-1901)
OH
Républicain Ancien gouverneur de l'Ohio, facilement élu en 1896 et réélu plus largement encore quatre ans plus tard contre le même adversaire, William Jennings Bryan, il est le président des premières manifestations de ce qu'on appellera l'impérialisme américain où lors de la rapide guerre hispano-américaine, les États-Unis prennent de fait le contrôle des Philippines et de Cuba. Lors de la révolte des Boxers, il met des troupes à disposition du contingent international chargé de protéger les légations. Dorénavant à la tête d'une puissance mondiale, imposant sa volonté sur l'ensemble du continent américain, l'objectif de McKinley est surtout de préserver la liberté commerciale. Il mène une politique novatrice d'abaissement des barrières douanières à laquelle s'ajoute l'ouverture des marchés étrangers aux produits américains grâce notamment à la conclusion de traités commerciaux réciproques, mettant fin à la période du Gilded Age (fondé sur le protectionnisme et la surveillance du Congrès). Le retour à l'étalon-or est approuvé par le Congrès sous son mandat, écartant les partisans de la monnaie d'argent. Le vote du Gold Standard Act assure la stabilité du dollar et rassure les investisseurs étrangers qui se ruent alors sur le marché américain, permettant une forte expansion de l'activité industrielle. Lors de l'Exposition Pan-américaine de Buffalo en , McKinley est assassiné par l'anarchiste Leon Czolgosz[8].
26 Theodore Roosevelt
(1858-1919)
NY
Républicain Ancien chef de la police de New York, officier des Rough Riders à la bataille de San Juan à Cuba, vice-président de McKinley, il succède à ce dernier après son assassinat, devenant à 42 ans le plus jeune président américain de l'histoire, puis est à son tour élu en 1904. Il applique une politique progressiste et sociale (politique anti-trust contre les big corporations) et étend les prérogatives présidentielles et fédérales. En politique internationale, il révise la doctrine Monroe en accordant aux États-Unis la possibilité d'exercer un pouvoir international de police, ce qui lui permet de se poser en protecteur de l'ensemble latino-américain. Il reçoit le prix Nobel de la paix pour son rôle de médiateur dans le conflit entre le Japon et la Russie. Chasseur et admirateur du milieu vivant, il multiplie les actions en faveur de la protection des espaces naturels, de la création de parcs nationaux à la lutte contre le gaspillage[9]. Il est invectivé par des élus et la presse du Sud pour avoir invité l'Afro-Américain Booker T. Washington à dîner à la Maison-Blanche en 1901. Il refuse de se représenter en 1908 mais, mécontent de la politique de son successeur, se présentera contre lui à l'élection de 1912 comme progressiste, provoquant la défaite des républicains. Victime d'une tentative d'assassinat lors de la campagne, il se maintient debout pour discourir alors qu'il est touché et demande à la foule de ne pas se montrer violente envers l'auteur arrêté du coup de feu.
27 William H. Taft
(1857-1930)
OH
Républicain Conservateur, partisan de la « diplomatie du dollar », son mandat est marqué par le retrait des troupes américaines de Cuba et par la détérioration du climat social. Candidat à sa réélection, il se heurte à la candidature de Roosevelt qui, au nom du mouvement progressiste, se présente avec un programme baptisé « New Nationalism ». Avec un camp républicain ainsi divisé, Taft est privé d'un second mandat. De 1921 à 1930, il est président de la Cour suprême des États-Unis.
28 Woodrow Wilson
(1856-1924)
NJ
Démocrate Ancien président de l'université de Princeton, il est élu avec 41 % des voix grâce à une scission chez les républicains et à la candidature dissidente de Roosevelt, puis réélu en 1916 à une majorité de 600 000 voix et de 23 grands électeurs face à son rival républicain Charles Evans Hughes. Sous son mandat, les membres du Sénat des États-Unis sont pour la première fois élus au suffrage universel et non plus désignés par la législatures des États (1914). En dépit de son pacifisme, il fait intervenir les États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Il est le père de la Société des Nations mais, paradoxalement, ne parvient pas à y faire adhérer les États-Unis. Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1919. En 1920, il fait accorder le droit de vote aux femmes.
29 Warren G. Harding
(1865-1923)
OH
Républicain Élu assez largement, l'ancien sénateur de l'Ohio est le premier président à prononcer un discours radio-diffusé. Son mandat est marqué par une politique économique de laissez-faire, par la création du Bureau du budget, par la fixation de quotas d’immigration favorisant les pays anglophones et par une politique isolationniste. Il meurt d'apoplexie lors de la troisième année de son mandat.
30 Calvin Coolidge
(1872-1933)
MA
Républicain Vice-président de Warren Harding, il accède à la présidence à la mort de ce dernier et est élu pour un mandat complet en 1924. Il est très critiqué après la crue du Mississippi de 1927 qui provoque 246 morts et plus de 400 millions de dollars de dégâts. Sous son mandat, les Indiens d'Amérique se voient reconnaître la nationalité américaine.
31 Herbert Hoover
(1874-1964)
CA
Républicain Élu très largement et premier président issu de Californie, l'ancien secrétaire au Commerce des États-Unis est souvent perçu comme partisan du moins d'État et laissez-faire économique alors que sa pratique en est parfois présentée à l'opposé. Son mandat est associé au krach de 1929 qu'il n'arrive pas à juguler malgré son interventionnisme économique. Candidat à un second mandat, il est largement battu par Franklin Delano Roosevelt.
32 Franklin Delano Roosevelt
(1882-1945)
NY
Démocrate Ancien gouverneur de New York, atteint de ce que l'on croit être une poliomyélite, il est élu pour résoudre la crise économique et sociale de 1929. Sa politique de « New Deal » est fondée sur une intervention massive de l'État dans l'économie, par le contrôle du système bancaire, par une politique de grands travaux publics, comme la construction de barrages, la réfection des routes ou l'entretien des parcs pour lutter contre le chômage, l'abandon de l'étalon-or et l'instauration d'un régime de retraite doublé d'une assurance chômage (Social Security Act de 1935). Les résultats de cette politique sont mitigés, mais Roosevelt parvient à redonner confiance aux Américains et est réélu en 1936, en remportant 46 États sur les 48 de l'époque. Son deuxième mandat est marqué par le « second New Deal » avec la fixation d'un salaire minimal, la limitation du temps de travail hebdomadaire à 40 h et l'interdiction de travail des enfants. Parallèlement, il doit faire face à une nouvelle récession et se montre ferme face aux mouvements sociaux. Réélu une nouvelle fois en 1940, il est le seul président à se représenter après deux mandats complets[note 2]. Dans un contexte de Seconde Guerre mondiale, il forme alors un gouvernement d'union nationale et fait entrer plusieurs républicains au gouvernement. Après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais, les États-Unis s'engagent pleinement dans le conflit. Une économie de guerre est mise en place qui permet d'effacer les conséquences de la crise de 1929[10]. Élu une quatrième fois en 1944, il négocie avec Winston Churchill et Joseph Staline les accords de Yalta et met en œuvre ce qui deviendra l'Organisation des Nations unies. Il meurt moins d'un mois avant la victoire des Alliés en Europe. Selon un sondage du Wall Street Journal de 2005, il est considéré par les historiens comme le troisième meilleur président des États-Unis, derrière Abraham Lincoln et George Washington[11], bien que son bilan soit terni par l'internement des Nippo-Américains. Il est le seul président de l'histoire américaine élu quatre fois.
33 Harry S. Truman
(1884-1972)
MO
Démocrate Originaire du Missouri et troisième vice-président de Franklin Delano Roosevelt (depuis le seulement, il ne l'est pas sous les trois précédents mandats), il accède à la présidence en à la mort de celui-ci. Il prend la décision d'utiliser deux fois la bombe atomique contre le Japon pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Instigateur du plan Marshall, son mandat est marqué par le début de la guerre froide. Après avoir remporté l'élection de 1948, sa politique est marquée par l'apogée du maccarthysme. Son mandat est aussi marqué par l'envoi de troupes américaines en Chine et en Corée dans le cadre de la politique de containment face à l'extension mondiale du communisme. Il signe un traité de paix avec le Japon en 1951, qui entre en vigueur en 1952.
34 Dwight D. Eisenhower
(1890-1969)
KS
Républicain Élu en 1952 puis réélu en 1956, il est le « général en chef » du SHAEF, le commandement allié en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, qui organise les débarquements. Il met fin à 20 ans de présidence démocrate et au maccarthysme, supervise le cessez-le-feu en Corée, lance la course à l'espace, crée la NASA, développe le système des autoroutes inter-États, étend l'assurance maladie et fait du développement de l'armement nucléaire une priorité dans le cadre de la guerre froide. Ses mandats sont marqués notamment par l'arrêt de la Cour suprême déclarant la ségrégation scolaire illégale dans le Sud des États-Unis (Brown v. Board of Education), qui l'amène notamment à envoyer en Arkansas 1 000 hommes de la 101e division aéroportée et faire passer la garde nationale de l'Arkansas sous contrôle fédéral pour permettre à neuf élèves noirs d'entrer en sécurité et poursuivre leur scolarité dans le lycée central de Little Rock. L'Alaska et Hawaï deviennent en 1959 les 49e et 50e États des États-Unis.
35 John Fitzgerald Kennedy
(1917-1963)
MA
Démocrate Ancien représentant et sénateur du Massachusetts, il est élu face au vice-président sortant Richard Nixon. Premier président catholique, il est également le plus jeune président élu des États-Unis[note 3]. Entamé par le discours sur la Nouvelle Frontière, son mandat est marqué sur le plan international par le débarquement de la baie des Cochons (1961), la crise des missiles de Cuba (1962), la création des Corps de la Paix et le doublement du nombre de ISBM Polaris. Sur le plan intérieur, il lance le programme Apollo et entame le processus d'abolition législative de la ségrégation raciale dans les États du Sud qui se heurte à l'opposition des démocrates sudistes du Congrès. Il est assassiné le à Dallas, à l'âge de 46 ans ; son assassinat (attribué par la Commission Warren à Lee Harvey Oswald) demeure au XXIe siècle l'objet d'hypothèses et de controverses.
36 Lyndon B. Johnson
(1908-1973)
TX
Démocrate Vice-président de John Fitzgerald Kennedy, il devient président à l'assassinat de ce dernier et obtient en 1964 la plus grande victoire de l'histoire des États-Unis aux suffrages populaires (61,1 %), mais perd le Sud historique qui s'oppose à son programme sur les droits civiques et à l'affirmative action qui lui permettent de mettre fin à la ségrégation raciale. Son mandat est marqué par son discours sur la « Grande Société » promettant l'effacement des clivages sociaux, raciaux et culturels devant l'intérêt collectif, par l'adoption de Medicare et Medicaid, mais aussi par les émeutes raciales dans le ghetto de Watts à Los Angeles (1965) lors d'un hot summer. Il devient impopulaire à cause de la guerre du Viêt Nam et de l'offensive du Têt. Il renonce alors à se représenter en 1968.
37 Richard Nixon
(1913-1994)
CA
Républicain Élu de justesse en 1968 en termes de suffrages populaires, l'ancien vice-président de Dwight D. Eisenhower développe notamment la législation sur la discrimination positive en faveur de l'intégration des noirs (plan de Philadelphie en 1969) et la décentralisation des dépenses sociales vers les États. En 1971, il décide de mettre fin aux accords de Bretton Woods de 1945, en abandonnant la convertibilité du dollar en or. Il retire les troupes américaines du Viêt Nam (1973), reconnaît la république populaire de Chine (1972) et signe les premiers accords de réduction des armements nucléaires avec l'URSS (1972). Il est réélu en 1972 en remportant 49 des 50 États des États-Unis, avec plus de 60 % des voix. En 1974, il démissionne à la suite du début d'une procédure d'impeachment, consécutive à l'affaire du Watergate dans laquelle il est accusé d'entrave à la justice. Un mois après sa démission, son successeur Gerald Ford lui accorde « un pardon sans réserve pour toutes les fautes qu'il a commises ou a pu commettre »[12], mettant un terme aux procédures judiciaires en cours.
38 Gerald Ford
(1913-2006)
MI
Républicain Ancien représentant du Michigan et chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, il est nommé vice-président en remplacement du démissionnaire Spiro Agnew en 1973, puis devient président après la démission de Richard Nixon. Son mandat est marqué par la grâce présidentielle accordée à Nixon, par la chute de Saïgon et par la continuation de la politique de détente avec l'URSS. Il est battu lors de l'élection de 1976. Il est la seule personne à accéder à la vice-présidence puis à la présidence des États-Unis sans être élu.
39 Jimmy Carter
(1924)
GA
Démocrate Au terme d'une élection serrée, l'ancien gouverneur de Géorgie rompt avec la realpolitik de ses prédécesseurs, voulant mettre l'accent sur les performances économiques internes et le respect des droits de l'homme à l'étranger. Sa médiation qui permet d'aboutir à la signature des accords de Camp David entre Anouar el-Sadate et Menahem Begin, traduit cette nouvelle orientation basée sur le multilatéralisme et la restreinte militaire. Il privilégie également les relations avec les pays du tiers monde. Il tend la main à Fidel Castro sans résultat. Il suspend l'aide militaire au régime de Somoza au Nicaragua puis, à la chute de ce dernier, favorise la formation d'un gouvernement comprenant les sandinistes. Cependant, la prise de la totalité du pouvoir par ces derniers et leur rapprochement avec Cuba est une humiliation pour la diplomatie américaine. Au Moyen-Orient, il désavoue le shah d'Iran, mais se retrouve aux prises avec un régime islamique hostile qui débouche sur la crise iranienne des otages. Enfin, le non-respect des accords Salt par l'URSS et l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques, l'amenant à boycotter les jeux olympiques de Moscou ainsi qu'à supprimer des exportations de denrées alimentaires vers l'URSS, minent sa politique étrangère alors que l'hégémonie économique américaine est contestée par le Japon. En 1980, l'inflation galopante tout comme la hausse du prix du carburant à la pompe et le chômage contribuent à le priver d'un second mandat. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 2002[13].
40 Ronald Reagan
(1911-2004)
CA
Républicain Ancien acteur de cinéma et gouverneur de Californie, il était le plus âgé des présidents des États-Unis (presque 70 ans) lorsqu'il accède à la Maison-Blanche, avant que Donald Trump le soit devenu en 2017, puis Joe Biden en 2021. Élu en 1980, il est réélu en 1984 avec le chiffre record de 525 grands électeurs[note 4]. Sa présidence, entamée au début de son mandat par une tentative d'assassinat, marque le début de la Révolution conservatrice consistant en une baisse de la fiscalité et un conservatisme fiscal sans faille[14] connue sous le nom de Reaganomics, une politique de relance basée sur l'économie de l'offre. En politique internationale, sa première mandature est marquée par la crise des euromissiles, la relance de la course aux armements, l'invasion de la Grenade et la hausse du budget militaire, pour notamment financer le projet d'Initiative de défense stratégique[note 5]. Son second mandat est marqué par une croissance économique soutenue, ébranlée brièvement par le krach d'octobre 1987, par une inflation jugulée, un taux de chômage divisé par deux et un taux de change du dollar au plus haut niveau. Sur le plan international, outre le scandale de l'affaire Iran-Contra qui ébranle la présidence, le bombardement de la Libye du Colonel Kadhafi[15] et la ratification du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, la course aux armements entamée au début des années 1980 a accéléré la décomposition de l'URSS. Lors d'un discours à Berlin, Ronald Reagan y appelle symboliquement Mikhaïl Gorbatchev à faire tomber le rideau de fer. Ronald Reagan est ainsi perçu par certains comme le grand vainqueur de la guerre froide[16]. Selon une enquête nationale réalisée pour la télévision en 2005, un an après sa mort, il est pour les Américains leur personnalité publique préférée, toutes catégories confondues.
41 George H. W. Bush
(1924-2018)
TX
Républicain Vice-président de Ronald Reagan, élu en 1988, George Bush est rapidement témoin de la chute du mur de Berlin (1989), de l'effondrement des régimes des pays de l'Est (1989) suivi par celui de l'URSS (1990-1991) et de la réunification allemande (1990), marquant l'émergence d'un nouvel ordre mondial. Sous son mandat, les États-Unis assument leur rôle de « gendarme du monde » en dépêchant un corps expéditionnaire au Panama pour y arrêter le général Noriega, coupable de trafic de drogue. En 1991, les États-Unis dirigent une coalition internationale pour libérer le Koweït qui avait été envahi par l'Irak (Première guerre du Golfe). Fort de ses succès internationaux, Bush néglige la politique intérieure. L'économie entre en récession, le chômage augmente, l'insécurité progresse, les prestations sociales diminuent, et des émeutes raciales éclatent à Los Angeles[17]. Manquant à sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts, George Bush n'est pas réélu en 1992, notamment à cause de la candidature populiste de Ross Perot. Avant son départ de la Maison-Blanche, il lance les forces armées américaines, sous l'égide des Nations unies, dans l'opération Restore Hope en Somalie.
42 Bill Clinton
(1946)
AR
Démocrate Ancien gouverneur de l'Arkansas. Élu en 1992 avec une majorité relative des suffrages, sa promesse de réformer le système de santé et de couverture médicale se heurte à l'hostilité du Congrès et se solde par un échec, en partie en raison de sa complexité et de son aspect institutionnel[18]. Son premier mandat est également marqué par les accords d'Oslo (accords de Washington signés le ), l'intervention de l'armée américaine en Haïti. Clinton est réélu en 1996. Au cours de son deuxième mandat, des scandales politiques sont révélés tels le Whitewater, le travelgate, le filegate, le scandale sur le financement de sa campagne présidentielle et d'autres liés à des affaires privées (le bimbogate) : affaires Gennifer Flowers, Paula Jones, Kathleen Willey, Monica Lewinsky, etc. À la suite de l'affaire Lewinsky, il est l'objet devant le Congrès d'une procédure d'impeachment qui aboutit, faisant de lui le second président américain à être impeached. Mais là encore, le Sénat ne trouve pas de majorité des 2/3 pour le destituer. Son deuxième mandat est également marqué par les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998, l'opération Renard du désert en Irak fin 1998 (sans mandat de l'ONU), l'intervention des troupes de l'OTAN dans la guerre du Kosovo. Durant son mandat, les États-Unis bénéficient d'une embellie économique marquée par un excédent budgétaire et un taux de chômage au plus bas en 30 ans.
43 George W. Bush
(1946)
TX
Républicain Fils du 41e président et ancien gouverneur du Texas, il est, en 2000, le quatrième candidat à la présidence à accéder à la Maison-Blanche en étant minoritaire en voix[note 6]. Son premier mandat est marqué par les attentats du 11 septembre 2001, la guerre contre le terrorisme, le Patriot Act, le développement du Bouclier antimissile, les guerres d'Afghanistan et d'Irak et l'ouverture du camp de Guantanamo. Réélu en 2004, cette fois avec la majorité absolue des suffrages populaires, son second mandat est marqué par les conséquences de la guerre d'Irak, la gestion controversée du cyclone Katrina en Louisiane en 2005, la gestion difficile du conflit israélo-palestinien et par l'adoption du plan Paulson pour relancer l'économie américaine à la suite d'une crise financière débutée par la crise des subprimes en 2007. Après avoir atteint les sommets de la popularité à la fin de l'année 2001, il a atteint les profondeurs inverses à la fin de son mandat[19].
44 Barack Obama
(1961)
IL
Démocrate Sénateur de l'Illinois de 2004 à 2009, fils d'un Kényan noir et d'une Américaine blanche, il devient le premier président noir et le quatrième à recevoir le prix Nobel de la paix en 2009 et le troisième président à le recevoir en cours de mandat. En politique internationale, le début de sa présidence est marquée par l'assouplissement de l'embargo des États-Unis contre Cuba[20], par la main tendue à l'Iran[21] aboutissant à l'Accord sur le nucléaire iranien, par le retrait progressif des troupes américaines d'Irak et le discours du Caire, par l'élimination d'Oussama ben Laden, par le souhait de voir la Turquie entrer dans l'Union européenne[22] et par un discours portant sur l'élimination totale de toutes les armes nucléaires[23]. En politique interne, sa présidence est marquée par une réforme du système financier à la suite de la crise des subprimes, par un déficit budgétaire résultant notamment de l'envolée des dépenses publiques au titre du plan de relance et de la chute des recettes[24] alors que sont maintenues les exonérations fiscales des ménages les plus aisés[25], par la loi dite Obamacare sur l'assurance maladie, par le réaménagement des programmes d'armement[26], par la levée de l'interdiction du financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires[27] (financement public par la suite suspendu)[28], par le soutien au mariage homosexuel[29] aboutissant à sa légalisation fédérale, par l'annonce d'une nouvelle politique de l'environnement destinée à limiter les émissions de gaz à effet de serre (non adoptée par le Congrès[30]) menant à l'accord de Paris sur le climat et par sa gestion controversée de la marée noire en Louisiane. Lors des élections de mi-mandat en 2010, le Parti démocrate perd la majorité à la Chambre des représentants mais conserve sa majorité au Sénat. Barack Obama est réélu en 2012 pour un second mandat face à Mitt Romney, mais doit continuer à composer avec une Chambre dominée par les républicains pour quatre ans, et un Sénat également acquis au Grand Old Party pour les deux dernières années de sa présidence.
45 Donald Trump
(1946)
NY
Républicain Né à New York, homme d'affaires et magnat milliardaire de l'immobilier, ainsi qu'animateur de télévision, Donald Trump s'engage en politique à partir des années 1980. Il devient de façon inattendue le candidat du Parti républicain à l'issue des primaires de 2016. Marquée par de nombreuses polémiques, sa campagne se caractérise par des propositions radicales visant à réduire l'immigration, un positionnement isolationniste et protectionniste et une opposition à l'establishment et au politiquement correct. Elle se distingue également par un relativement faible coût et une absence de recours à des sponsors. Éloigné du profil habituel des candidats du Parti républicain, il constitue un cas singulier dans l'histoire politique américaine. Il est le cinquième candidat à la présidence à être élu tout en étant minoritaire en voix[31] et le seul à exercer cette fonction sans avoir eu auparavant une expérience politique ou militaire[32]. Il signe des décrets présidentiels visant à réduire l'immigration, puis annonce le retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat et de l'UNESCO. La première moitié de sa présidence est marquée par l'affaire du Russiagate et plusieurs scandales. Il bénéficie d'une bonne situation économique[33] et introduit une baisse générale des impôts mais subit le plus long shutdown de l'histoire de son pays. Sur le plan diplomatique, il reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, renoue les relations avec la Corée du Nord et procède à une sortie de l'accord sur le nucléaire iranien. Fin 2019, il devient le troisième président à subir une procédure de destitution, qui échoue finalement, puis le premier à être visé par une seconde procédure, en toute fin de mandat et à l'issue de laquelle il est également acquitté[34],[35]. Il est confronté à la pandémie de Covid-19, durant laquelle il gèle la participation des États-Unis à l'OMS. Candidat à sa succession lors de l'élection présidentielle de 2020, il est battu par Joe Biden[36]. Refusant la défaite et dénonçant sans preuve des fraudes, il engage plusieurs recours devant la justice. Peu avant la séance du Congrès certifiant la victoire de Joe Biden, il appelle ses partisans à « reprendre le pays » en « se rendant au Capitole » ce qui conduit à un assaut et des violences durant la procédure qui valide l'élection de son rival. Il est le premier chef d'État à se voir fermer ses comptes sur plusieurs réseaux sociaux d'importance pour « incitation à la violence »[37].
46 Joe Biden
(1942)
DE
en cours Démocrate Né à Scranton, en Pennsylvanie, dans une famille catholique irlandaise modeste, Joe Biden est élu plus jeune sénateur des États-Unis en 1973, fonction qu'il occupe pendant 36 ans avant de devenir le 47e vice-président des États-Unis sous les deux mandats de Barack Obama. Il est élu 46e président des États-Unis — et cette fois-ci le plus âgé de l'histoire — en , devançant le candidat républicain et président sortant, Donald Trump. Son mandat est marqué par la chute de Kaboul (2021), l'invasion russe de l'Ukraine (2022) et en 2023 par la Guerre Israël-Hamas.

Frise chronologique

Joe BidenDonald TrumpBarack ObamaGeorge W. BushBill ClintonGeorge Herbert Walker BushRonald ReaganJimmy CarterGerald FordRichard NixonLyndon B. JohnsonJohn F. KennedyDwight D. EisenhowerHarry TrumanFranklin D. RooseveltHerbert HooverCalvin CoolidgeWarren G. HardingWoodrow WilsonWilliam H. TaftTheodore RooseveltWilliam McKinleyGrover ClevelandBenjamin HarrisonGrover ClevelandChester A. ArthurJames A. GarfieldRutherford B. HayesUlysses S. GrantAndrew JohnsonAbraham LincolnJames BuchananFranklin PierceMillard FillmoreZachary TaylorJames K. PolkJohn TylerWilliam H. HarrisonMartin Van BurenAndrew JacksonJohn Quincy AdamsJames MonroeJames MadisonThomas JeffersonJohn Adams (président des États-Unis)George Washington


Longévité

Deux des cinq membres du Comité de rédaction de la Déclaration d'indépendance des États-Unis, John Adams et Thomas Jefferson, ayant été respectivement second et troisième Président des États-Unis, décéderont tous les deux le , soit exactement 50 ans après la déclaration de cet acte fondateur qui a donné naissance aux États-Unis d'Amérique, le .

Présidents non réélus

1 fédéraliste :

1 républicain-démocrate :

3 démocrates :

6 républicains :

Mandats interrompus

Président démissionnaire

1 Républicain :

  • Richard Nixon (1969-1974) : démissionnaire au début de son second mandat

Présidents morts en fonction

Huit présidents sont morts en fonction : quatre de maladie et quatre assassinés.

Morts de maladies

Chronologiquement 2 Whigs, 1 Républicain et 1 Démocrate :

Assassinés

Chronologiquement 3 Républicains et 1 Démocrate :

Anciens présidents toujours en vie

3 Démocrates :

  • Jimmy Carter (1977-1981) : né en 1924, âgé de 99 ans, 8 mois et 2 jours
  • Bill Clinton (1993-2001) : né en 1946, âgé de 77 ans, 9 mois et 15 jours
  • Barack Obama (2009-2017) : né en 1961, âgé de 62 ans, 9 mois et 30 jours

2 Républicains :

  • George W. Bush (2001-2009) : né en 1946, âgé de 77 ans, 10 mois et 28 jours
  • Donald Trump (2017-2021) : né en 1946, âgé de 77 ans, 11 mois et 20 jours

Records et particularités

  • la présidence la plus longue : Franklin Delano Roosevelt (présidence de 12 ans, 1 mois et 8 jours entre 1933 et 1945)
  • la présidence la plus courte : William Henry Harrison (présidence de 1 mois en 1841)
  • le plus de mandats et le seul à en avoir fait plus de deux : Franklin Delano Roosevelt (4 mandats)
  • le plus de mandats achevés : Franklin Delano Roosevelt (3 mandats)
  • le président le plus jeune au début de son mandat : Theodore Roosevelt (débute son mandat à 42 ans, 10 mois et 18 jours)[note 7]
  • le président élu le plus jeune au début de son mandat : John F. Kennedy (débute son mandat à 43 ans, 7 mois et 22 jours)
  • le président le plus vieux au début de son mandat : Joe Biden (débute son mandat à 78 ans et 2 mois)
  • le président le plus jeune à la fin d'un mandat complet : Theodore Roosevelt (finit son mandat à 50 ans, 4 mois et 5 jours)
  • le président le plus vieux à la fin d'un mandat : Ronald Reagan (finit son mandat à 77 ans, 11 mois et 14 jours), record en cours par Joe Biden
  • le président mort le plus jeune au cours de son mandat : John Fitzgerald Kennedy (meurt à 46 ans, 5 mois et 24 jours)
  • le président mort le plus vieux au cours de son mandat : William Henry Harrison (meurt à 68 ans, 1 mois et 26 jours)
  • le président mort le plus jeune après son mandat : James K. Polk (meurt à 53 ans, 7 mois et 46 jours)
  • le président mort le plus âgé après son mandat : George H. W. Bush (meurt à 94 ans, 5 mois et 11 jours), record en cours par Jimmy Carter
  • le président ayant vécu le moins longtemps après son mandat : James K. Polk (survit 3 mois et 11 jours)
  • le président ayant vécu le plus longtemps après son mandat : Jimmy Carter (survit 43 ans, 4 mois et 14 jours), record en cours
  • le président toujours vivant le plus jeune : Barack Obama (âgé de 62 ans, 9 mois et 30 jours), record en cours
  • le président toujours vivant le plus vieux : Jimmy Carter (âgé de 99 ans, 8 mois et 2 jours), record en cours
  • le président jamais élu comme président et jamais élu comme vice-président : Gerald Ford (nommé comme vice-président après la démission de Spiro Agnew, puis devenu président un an plus tard après la démission de Richard Nixon, et finalement battu par Jimmy Carter)

Prix Nobel de la paix

Quatre présidents américains obtiennent le prix Nobel de la paix, dont trois pendant leur mandat et un après (Jimmy Carter).

Notes et références

Notes

  1. Jusqu'en 1804, le président et le vice-président étaient élus au cours d'un scrutin unique, celui arrivant second étant élu vice-président.
  2. En 1951, le XXIIe amendement à la Constitution des États-Unis, ratifié par les législatures de trois quarts des différents États, limitera le nombre de mandats à deux.
  3. Le président Theodore Roosevelt accède à la présidence en étant plus jeune, mais en succédant à un président décédé en cours de mandat, donc sans être directement élu président.
  4. Reagan remporte alors 49 des 50 États. Il ne remporte pas non plus le district de Columbia (3 grands électeurs) où est situé Washington DC.
  5. ancêtre du National missile defense issu du National Missile Defense Act (1999) et mis en place lors de la présidence de George W. Bush.
  6. Le scrutin a d'ailleurs fait l'objet d'un recomptage des votes au Nouveau-Mexique et surtout en Floride.
  7. Theodore Roosevelt succéda a son prédécesseur quand celui-ci fut tué. Le président élu le plus jeune est John Fitzgerald Kennedy, début de mandat à 43 ans.

Références

  1. (en) « The Presidents » [« Les Présidents »], liste chronologique des présidents des États-Unis [html], sur whitehouse.gov, Maison-Blanche (présidence des États-Unis) (consulté le ).
  2. (en) « US Presidents and slavery | Miller Center », sur millercenter.org, (consulté le )
  3. (en) « U.S. Presidents: number of slaves owned 1789-1877 », sur Statista (consulté le )
  4. Valérie Samson, « Impeachment: Trump devient le 3e président des États-Unis mis en accusation », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  5. Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, l'Archipel, 2008, p 87.
  6. Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, l'Archipel, 2008, p 90.
  7. Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, l'Archipel, 2008, p 90-91.
  8. Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p96-99
  9. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, pages 100-105.
  10. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 130-138.
  11. Voir l'article anglais qui en fait état.
  12. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 176 (citation de la déclaration de Gerald Ford le 8 septembre 1974).
  13. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 180-183.
  14. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel
  15. Bombardement effectué en représailles de l'attentat à la bombe, en 1986, d'une discothèque de Berlin-Ouest fréquentée par des militaires américains.
  16. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 187
  17. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 188-191
  18. Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 194
  19. Selon les Indices de popularité des présidents américains mesurés depuis FDR, George W. Bush a été à la fois l'un des présidents les plus populaires (89 % d'approbation en 2001) et les plus impopulaires (25 à 33 % d'opinions favorables en 2008), soit un peu mieux que les indices les plus bas des présidents Harry Truman et Richard Nixon.
  20. « Fidel Castro réclame la fin du blocus contre Cuba », Libération, (consulté le ).
  21. « Premiers pas entre l'Iran et les États-Unis », Swissinfo.ch, (consulté le ).
  22. « Obama, la Turquie et l'Europe », Le Figaro, (consulté le ).
  23. « Obama veut «un monde sans armes nucléaires» et plus vert », Libération, (consulté le ).
  24. Obama mise sur la croissance pour effacer un déficit abyssal - Le Figaro, 26 février 2009.
  25. Obama promet de diviser par deux le déficit budgétaire, Le Figaro-économie, 24 février 2009.
  26. (en) États des recommandations pour le budget de la défense, Déclaration de Robert M. Gates, 6 avril 2009.
  27. Obama donne le feu vert pour la recherche sur l'embryon « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), Le Figaro, 10 mars 2009.
  28. États-Unis : suspension du financement public de la recherche sur les cellules-souches RFI, 24 août 2010.
  29. Pourquoi Obama soutient le mariage gay, Le Parisien, 11 mai 2012.
  30. Obama lâché par le parti démocrate dans la lutte contre l’effet de serre, 27 juillet 2010.
  31. Hillary Clinton joins list of presidential losers who won popular vote
  32. Donald Trump will be the only US president ever with no political or military experience
  33. Andrew Van Dam, « Trump will have the worst jobs record in modern U.S. history. It's not just the pandemic. », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (en-US) Fandos, « Trump Acquitted of Inciting Insurrection, Even as Bipartisan Majority Votes ‘Guilty’ », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  35. (en-US) Hughes et Ballhaus, « Senate Votes to Acquit Trump in Impeachment Trial », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  36. (en) Meg Wagner, Fernando Alfonso III, Melissa Macaya, Melissa Mahtani, Veronica Rocha et Amanda Wills, « Election results live: Biden and Trump watch results as country awaits a winner », sur cnn.com, (consulté le ).
  37. « Pourquoi Twitter a suspendu le compte de Donald Trump », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Georges Ayache, Les présidents des États-Unis. Histoire et portraits, Perrin, , 474 p.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes