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L''''Éléphant de savane d'Afrique''' ou simplement '''Éléphant de savane''' ('''''Loxodonta africana''''') est une [[espèce]] de [[mammifère]]s de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Elephantidae|Éléphantidé]]s.
L''''Éléphant de savane d'Afrique''' ou simplement '''Éléphant de savane''' ('''''Loxodonta africana''''') est une [[espèce]] de [[mammifère]]s de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Elephantidae|Éléphantidé]]s.


Il s'agit d'un des plus grands animaux terrestres, qui mesure en moyenne {{unité|4|mètres}} à l'épaule et pèse environ {{unité|6|tonnes}} pour le mâle et {{unité|4|tonnes}} pour la femelle. Cette espèce se rencontre en prairie, marécage, et bord de fleuve, jusqu'en [[Afrique du Sud]]. Il fait partie des [[éléphant]]s contemporains survivants.
Il s'agit du plus grand des animaux terrestres vivant actuellement, qui mesure en moyenne {{unité|4|mètres}} au garrot et pèse environ {{unité|6|tonnes}} pour le mâle et {{unité|4|tonnes}} pour la femelle. Cette espèce se rencontre en prairie, marécage et bord de fleuve, jusqu'en [[Afrique du Sud]]. Il fait partie des [[éléphant]]s contemporains survivants.


Les différents [[éléphant d'Afrique|éléphants africains]] ont longtemps été considérés comme des représentants de [[sous-espèce]]s du taxon ''Loxodonta africana''. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux principales sous-espèces africaines ''Loxodonta africana africana'' et ''Loxodonta africana cyclotis'' étaient en fait deux espèces distinctes : en Afrique, il convient donc de distinguer désormais l'éléphant de savane (''Loxodonta africana'') et l’éléphant de forêt (''[[Éléphant de forêt d'Afrique|Loxodonta cyclotis]]'').
Les différents [[éléphant d'Afrique|éléphants africains]] ont longtemps été considérés comme des représentants de [[sous-espèce]]s du taxon ''Loxodonta africana''. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux principales sous-espèces africaines ''Loxodonta africana africana'' et ''Loxodonta africana cyclotis'' étaient en fait deux espèces distinctes : en Afrique, il convient donc de distinguer désormais l'éléphant de savane (''Loxodonta africana'') et l’éléphant de forêt (''[[Éléphant de forêt d'Afrique|Loxodonta cyclotis]]'').


En 2021, l'espèce est considérée comme en [[Espèce en danger|danger d'extinction.]]<ref name="+1">{{Lien web |langue=en |titre=African Savanna Elephant |url=https://www.iucnredlist.org/species/181008073/181022663 |site=The IUCN Red List of Threatened Species 2021}}</ref>
En 2021, l'espèce est considérée comme en [[Espèce en danger|danger d'extinction]]<ref name="+1">{{Lien web |langue=en |titre=African Savanna Elephant |url=https://www.iucnredlist.org/species/181008073/181022663 |site=[[Liste rouge de l'UICN]]}}</ref>.


== Caractéristiques ==
== Caractéristiques ==
{{Section à sourcer|date=juillet 2019}}
{{Section à sourcer|date=juillet 2019}}
[[Fichier:Elephant trainer Dan Koehl elephant Bonniface Victoria Falls 2005.jpg|vignette|redresse|gauche|[[Dan Koehl]], soigneur d’éléphant franco-suédois, et ''Bonniface'', Éléphant de savane d'Afrique mâle à la Elephant Experience ([[chutes Victoria]]).]]
[[Fichier:Elephant trainer Dan Koehl elephant Bonniface Victoria Falls 2005.jpg|vignette|redresse|gauche|[[Dan Koehl]], soigneur d’éléphant franco-suédois, et ''Bonniface'', éléphant de savane d'Afrique mâle à la ''Elephant Experience'' ([[chutes Victoria]]).]]
L'éléphant de savane d'Afrique est plus grand que l'[[éléphant d'Asie]]. Les mâles mesurent entre 6,5 et 7,5 mètres de long, de 3 à 4 mètres au garrot (3,5 mètres en moyenne) et pèsent de 5 à 8 tonnes (6,5 tonnes en moyenne), tandis que les femelles, plus petites, mesurent de 5 à 6 mètres de long, de 2,5 à 3,5 mètres au garrot et pèsent de 3 à 4,5 tonnes (3,75 tonnes en moyenne).
L'éléphant de savane d'Afrique est plus grand que l'[[éléphant d'Asie]]. Les mâles mesurent entre {{unité|6,5|et=7,5 mètres}} de long, de {{unité|3|à=4 mètres}} au garrot ({{unité|3,5 mètres}} en moyenne) et pèsent de {{unité|5|à=8 tonnes}} ({{unité|6,5 tonnes}} en moyenne), tandis que les femelles, plus petites, mesurent de {{unité|5|à=6 mètres}} de long, de {{unité|2,5|à=3,5 mètres}} au garrot et pèsent de {{unité|3|à=4,5 tonnes}} ({{unité|3,75 tonnes}} en moyenne).


L'éléphant de savane d'Afrique a de plus longues et plus grandes oreilles que celles de son cousin d'Asie. Il présente également une taille moyenne plus importante et un dos concave. Les mâles et les femelles ont des défenses externes qui leur permettent d'arracher des écorces ou des racines qu'ils mangent, mais aussi de se défendre lors d'affrontements. Ils sont d'habitude moins poilus que leurs cousins asiatiques.
L'éléphant de savane d'Afrique a de plus longues et plus grandes oreilles que celles de son cousin d'Asie. Il présente également une taille moyenne plus importante et un dos concave. Les mâles et les femelles ont des défenses externes qui leur permettent d'arracher des écorces ou des racines qu'ils mangent, mais aussi de se défendre lors d'affrontements. Ils sont d'habitude moins poilus que leurs cousins asiatiques.


== Écologie et comportement ==
== Écologie et comportement ==
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== Habitat et répartition ==
== Habitat et répartition ==
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== Classification ==
== Classification ==
[[Fichier:Loxodonta africana-cyclotis skulls PZSL.png|vignette|Crânes d'éléphants d'Afrique adultes : de face. A gauche : Eléphant africain de brousse. A droite : Éléphant de forêt d'Afrique]]
Les différents [[éléphant d'Afrique|éléphants africains]] ont longtemps été considérés comme des représentants de [[sous-espèce]]s du taxon ''Loxodonta africana''. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux principales sous-espèces africaines ''Loxodonta africana africana'' et ''Loxodonta africana cyclotis'' étaient en fait deux espèces distinctes : en Afrique, il convient donc de distinguer désormais l'éléphant de savane (''Loxodonta africana'') et l'éléphant de forêt (''[[Éléphant de forêt d'Afrique|Loxodonta cyclotis]]'')<ref>Alfred L. Roca, Nicholas Georgiadies, Jill Pecon-Slattery et Stephen J. O'Brien, « Genetic Evidence for Two Species of Elephant in Africa », 24 August 2001, ''Science'' 293 (5534), 1473. [http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/sci;293/5534/1473 résumé]</ref>.
Les différents [[éléphant d'Afrique|éléphants africains]] ont longtemps été considérés comme des représentants de [[sous-espèce]]s du taxon ''Loxodonta africana''. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux principales sous-espèces africaines ''Loxodonta africana africana'' et ''Loxodonta africana cyclotis'' étaient en fait deux espèces distinctes : en Afrique, il convient donc de distinguer désormais l'éléphant de savane (''Loxodonta africana'') et l'éléphant de forêt (''[[Éléphant de forêt d'Afrique|Loxodonta cyclotis]]'')<ref>Alfred L. Roca, Nicholas Georgiadies, Jill Pecon-Slattery et Stephen J. O'Brien, « Genetic Evidence for Two Species of Elephant in Africa », 24 August 2001, ''Science'' 293 (5534), 1473. [http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/sci;293/5534/1473 résumé]</ref>.


En revanche, l'éléphant du désert, qui ne subsiste aujourd'hui qu'en [[Namibie]] et au [[Mali]], n'est pas une sous-espèce mais il s'agit d'éléphants de savane qui se sont accoutumés aux conditions difficiles du désert<ref>{{Lien web |url=https://www.rtbf.be/emission/le-jardin-extraordinaire/detail_l-elephant-du-desert?id=8922323 |titre=L'éléphant du désert |éditeur=[[Radio-télévision belge de la Communauté française|RTBF]] |date=5 mars 2015 |consulté le=15/2/2020}}</ref>.
En revanche, l'éléphant du désert, qui ne subsiste aujourd'hui qu'en [[Namibie]] et au [[Mali]], n'est pas une sous-espèce mais il s'agit d'éléphants de savane qui se sont accoutumés aux conditions difficiles du désert<ref>{{Lien web |titre=L'éléphant du désert |url=https://www.rtbf.be/emission/le-jardin-extraordinaire/detail_l-elephant-du-desert?id=8922323 |éditeur=[[Radio-télévision belge de la Communauté française|RTBF]] |date=5 mars 2015 |consulté le=2020-02-15 |archive-url=https://web.archive.org/web/20200215101811/https://www.rtbf.be/emission/le-jardin-extraordinaire/detail_l-elephant-du-desert?id=8922323 |archive-date=2020-02-15}}</ref>.


== Statut de conservation et menaces ==
== L'éléphant de savane et l'Homme ==

=== Statut de conservation et menaces ===
[[Fichier:Map of Signatories to the West African Elephant MoU.jpg|vignette|gauche|Parties signataires du ''Memorandum'' sur la protection de l'éléphant en Afrique de l'Ouest établi sous l'égide de l'[[ONU]] et de la [[Convention de Bonn]].]]
[[Fichier:Map of Signatories to the West African Elephant MoU.jpg|vignette|gauche|Parties signataires du ''Memorandum'' sur la protection de l'éléphant en Afrique de l'Ouest établi sous l'égide de l'[[ONU]] et de la [[Convention de Bonn]].]]


L'éléphant de savane d'Afrique est considéré comme une espèce [[Espèce en danger|en danger d'extinction]]<ref name="+1" />{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Perrine Mouterde |titre=Les éléphants d’Afrique menacés d’extinction en raison du braconnage et de la disparition de leurs habitats |périodique=Le Monde |date=2021 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/25/les-elephants-d-afrique-menaces-d-extinction-en-raison-du-braconnage-et-de-la-disparition-de-leurs-habitats_6074437_3244.html }}</ref> En 2014, ses effectifs sont évalués à 352 000 individus, soit 30 % de moins qu'en 2007<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre=La protection des éléphants d’Afrique en suspens |périodique=Le Monde |date=2019-08-16 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/16/la-protection-des-elephants-d-afrique-en-suspens_5499954_3244.html |pages= }}</ref>. Leur population générale diminue de façon alarmante, puisqu'une étude de l'ONG Elephants Without Borders l'estimait à 1,3 million en 1979 et à 20 millions avant la colonisation<ref>''Sciences et Avenir''/AFP, « Au Gabon, protéger les éléphants mais aussi les villageois », 16 juin 2017, [https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-gabon-proteger-les-elephants-mais-aussi-les-villageois_113908 lire en ligne]</ref>. Le [[braconnage]] lié au commerce de l'[[ivoire]], notamment avec le continent asiatique et la perte de l'[[Habitat (écologie)|habitat]] sont les causes principales de son déclin. En [[Tanzanie]], ou encore au [[Mozambique]], ce sont la moitié des éléphants qui ont été décimés en l'espace de 5 ans (2009-2014)<ref>{{Lien web|titre = La moitié des éléphants de Tanzanie décimés en cinq ans|url = http://www.leparisien.fr/international/la-moitie-des-elephants-de-tanzanie-decimes-en-cinq-ans-02-06-2015-4826085.php|site = leparisien.fr|date = 2 juin 2015|consulté le = 9 juin 2015}}</ref>. Mais la Chine interdit tout [[commerce d'ivoire]] sur son territoire à partir de 2018<ref>{{Lien web|url=http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20171231-chine-interdit-commerce-ivoire-afrique-elephant-braconnage|titre=La Chine interdit le commerce de l'ivoire|site=[[Radio France internationale|RFI]]|date=31 décembre 2017|consulté le=19 février 2018}}</ref>.
L'éléphant de savane d'Afrique est considéré comme une espèce [[Espèce en danger|en danger d'extinction]]<ref name="+1" />{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Perrine Mouterde|titre=Les éléphants d’Afrique menacés d’extinction en raison du braconnage et de la disparition de leurs habitats|périodique=[[Le Monde]]|date=2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/25/les-elephants-d-afrique-menaces-d-extinction-en-raison-du-braconnage-et-de-la-disparition-de-leurs-habitats_6074437_3244.html|format=html}}</ref>. En 2014, ses effectifs sont évalués à {{unité|352000}} individus, soit 30 % de moins qu'en 2007<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=La protection des éléphants d’Afrique en suspens|périodique=Le Monde|date=2019-08-16|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/16/la-protection-des-elephants-d-afrique-en-suspens_5499954_3244.html|format=html|pages=}}</ref>. Leur population générale diminue de façon alarmante, puisqu'une étude de l'ONG Elephants Without Borders l'estimait à {{nobr|1,3 million}} en 1979 et à {{nobr|20 millions}} avant la colonisation<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Au Gabon, protéger les éléphants mais aussi les villageois |url=https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-gabon-proteger-les-elephants-mais-aussi-les-villageois_113908 |site=[[Sciences et Avenir]] |date=2017-06-16 |consulté le=2022-09-23 |archive-url=https://web.archive.org/web/20201129074755/https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-gabon-proteger-les-elephants-mais-aussi-les-villageois_113908 |archive-date=2020-11-29}}</ref>. Le [[braconnage]] lié au commerce de l'[[ivoire]], notamment avec le continent asiatique<ref>{{Lien web |auteur=Isabelle Hanne |titre=Les éléphants d'Afrique, «réfugiés politiques» de l'or blanc |url=https://www.liberation.fr/planete/2015/03/26/les-elephants-d-afrique-refugies-politiques-de-l-or-blanc_1228119/ |site=liberation.fr |périodique=Libération |date=26 mars 2015}}</ref> et la perte de l'[[Habitat (écologie)|habitat]] sont les causes principales de son déclin. En [[Tanzanie]], ou encore au [[Mozambique]], ce sont la moitié des éléphants qui ont été décimés en l'espace de {{nobr|5 ans}} (2009-2014)<ref>{{Lien web |titre=La moitié des éléphants de Tanzanie décimés en cinq ans |url=http://www.leparisien.fr/international/la-moitie-des-elephants-de-tanzanie-decimes-en-cinq-ans-02-06-2015-4826085.php |format=php |site=[[Le Parisien]] |date=2 juin 2015 |consulté le=9 juin 2015 |archive-url=https://web.archive.org/web/20170109184830/https://www.leparisien.fr/international/la-moitie-des-elephants-de-tanzanie-decimes-en-cinq-ans-02-06-2015-4826085.php |archive-date=2017-01-09}}</ref>. Mais la Chine interdit tout [[commerce de l'ivoire]] sur son territoire à partir de 2018<ref>{{Lien web |titre=La Chine interdit le commerce de l'ivoire |url=http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20171231-chine-interdit-commerce-ivoire-afrique-elephant-braconnage |site=[[Radio France internationale|RFI]] |date=31 décembre 2017 |consulté le=19 février 2018 |archive-url=https://web.archive.org/web/20180219225702/http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20171231-chine-interdit-commerce-ivoire-afrique-elephant-braconnage |archive-date=2018-02-19}}</ref>.


=== En captivité ===
L'élevage dans un environnement clos artificiel des éléphants de savane d'Afrique est difficile. Toutefois quelques zoos y parviennent, comme le [[Jardin zoologique de Berlin-Friedrichsfelde]].
Animaux populaires, les éléphants ont depuis longtemps étés maintenus captifs dans des [[Parc zoologique|parcs zoologiques]] et des [[Cirque|cirques]], ce qui alimente toutefois un certain nombre de controverses<ref name=":0">{{Lien web |langue=de |titre=éléphant d'Afrique |url=https://www.zootier-lexikon.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=175:afrikanischer-elefant-loxodonta-africana&Itemid=597#zoo |site=Zootier-lexikon.org}}.</ref>. Aux {{s2-|XIX|XX}}, les éléphants étaient capturés dans la nature : il était fréquent d'abattre une mère protégeant son petit, et le taux de mortalité était relativement élevé. Ces pratiques ont été interdites depuis, et de nos jours pratiquement tous les éléphants présentés sont nés en captivités, à l'exception de quelques individus âgés. Une cinquantaines de parcs européens (dont huit zoos Français) présentent actuellement des éléphants de savanes d'Afrique<ref name=":0" />.


La présentation d'éléphants en captivité requiert des installations particulières qui ne sont pas à la portée de tous les parcs zoologiques, notamment pour ce qui concerne le nombre la taille et l'aménagement des enclos extérieurs et intérieurs, devant assurer aux éléphants une vie sociale convenable, mais aussi la sécurité des soigneurs. La taille de l'enclos, bien que très importante pour ces grands animaux habitués à parcourir de grandes distances dans la nature, n'est cependant pas le seul facteur de bien-être à prendre en compte : une vie sociale en groupe, la configuration des sols et la présence d'enrichissements encourageant les comportements naturels sont particulièrement importants. Plusieurs enclos doivent êtres prévus pour séparer les individus si besoin. Les éléphants vivent en effets dans des sociétés à dynamique dite de [[Société à dynamique de fission-fusion|fission-fusion]], et des enclos doivent êtres prévus également pour séparer les mâles, normalement solitaires, et qui peuvent être parfois dangereux pour les petits<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=en |titre=EAZA best practice guidelines for elephants, second edition. |url=https://www.eaza.net/assets/Uploads/CCC/BPG-2020/Elephant-TAG-BPG-2020.pdf |format=pdf |accès url=libre |site=eaza.net |date=2020 |archive-url=https://web.archive.org/web/20220308015011/https://www.eaza.net/assets/Uploads/CCC/BPG-2020/Elephant-TAG-BPG-2020.pdf |archive-date=2022-03-08}}.</ref>.

L'élevage dans un environnement clos artificiel des éléphants de savane d'Afrique est difficile. Un programme d'élevage européen ([[Programme européen pour les espèces menacées|EEP]]) à donc été mis en place en 1993. Il est coordonné par le [[zoo de Wuppertal]]<ref name=":0" />. Quelques zoos parviennent à reproduire régulièrement les éléphants, comme par exemple le [[parc zoologique de Berlin-Friedrichsfelde]]. Certains parcs ne présentent pas d'éléphants dans le but d'obtenir de la reproduction, mais détiennent des « bachelors groups » (le [[Zoo de La Flèche|zoo de la Flèche]] par exemple), c'est-à-dire des groupes de mâles, souvent jeunes et voués à partir à terme vers d'autres zoos, ces derniers étant difficiles à placer et à maintenir dans des groupes reproducteurs<ref name=":1" />.

== Galerie ==
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Elephant en Tanzanie.JPG|Une famille d'éléphants en [[Tanzanie]].
Elephant en Tanzanie.JPG|Une famille d'éléphants de savane d'Afrique en [[Tanzanie]].
Elephant in Botswana.JPG|Un éléphant au [[Botswana]].
Elephant in Botswana.JPG|Un éléphant de savane d'Afrique au [[Botswana]].
African bush elephants (Loxodonta africana) female with six-week-old baby.jpg|Une éléphante avec son petit dans la Matetsi Safari Area au [[Zimbabwe]].
African bush elephants (Loxodonta africana) female with six-week-old baby.jpg|Une éléphante de savane d'Afrique avec son petit dans la Matetsi Safari Area au [[Zimbabwe]].
Elefantes africanos de sabana (Loxodonta africana), parque nacional de Chobe, Botsuana, 2018-07-28, DD 25.jpg|Bébés éléphants dans le [[parc national de Chobe]] au Botswana.
Elefantes africanos de sabana (Loxodonta africana), parque nacional de Chobe, Botsuana, 2018-07-28, DD 25.jpg|Bébés éléphants de savane d'Afrique dans le [[parc national de Chobe]] au Botswana.
African elephant (Loxodonta africana) 2.jpg|Éléphant de savane d'Afrique inquiet dans le [[parc national Queen Elizabeth]] en [[Ouganda]].
African elephant (Loxodonta africana) 2.jpg|Éléphant de savane d'Afrique inquiet dans le [[parc national Queen Elizabeth]] en [[Ouganda]].
African elephant (Loxodonta africana) 3.jpg|Éléphant de savane d'Afrique rassuré, dix secondes après.
African elephant (Loxodonta africana) 3.jpg|Éléphant de savane d'Afrique rassuré, dix secondes après.
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<gallery mode="packed" caption="Éléphants de savane d'Afrique en Afrique du Sud">
<gallery mode="packed" caption="Éléphants de savane d'Afrique en Afrique du Sud">
Elefantes africanos de sabana (Loxodonta africana), parque nacional Kruger, Sudáfrica, 2018-07-25, DD 04.jpg|Troupeau dans le [[Parc national Kruger]].
Elefantes africanos de sabana (Loxodonta africana), parque nacional Kruger, Sudáfrica, 2018-07-25, DD 04.jpg|Troupeau dans le [[parc national Kruger]].
Fichier:Elefante africano de sabana (Loxodonta africana), parque nacional Kruger, Sudáfrica, 2018-07-25, DD 06.jpg|Un éléphant dans le Parc national Kruger.
Fichier:Elefante africano de sabana (Loxodonta africana), parque nacional Kruger, Sudáfrica, 2018-07-25, DD 06.jpg|Un éléphant de savane d'Afrique dans le Parc national Kruger.
Elefantes africanos de sabana (Loxodonta africana), parque nacional Kruger, Sudáfrica, 2018-07-25, DD 27.jpg|Rituel d'accouplement.</gallery>
Elefantes africanos de sabana (Loxodonta africana), parque nacional Kruger, Sudáfrica, 2018-07-25, DD 27.jpg|Rituel d'accouplement.
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== Références ==
== Références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=Category:Loxodonta africana
|wikispecies=Loxodonta africana
}}

=== Vidéographie ===
=== Vidéographie ===
* Documentaire anglais ''Combat de géants en Afrique'', réalisé par Brad Bestelink, [[BBC Earth]], 2014, diffusion [[France 2]] émission [[Grandeurs nature|Grandeurs Nature]], dimanche {{date-|16 novembre 2014}}, 16 h 25 [http://www.france2.fr/emission/4f7f1341bb947873380112b3/5450dea7706765ee48f19a02]. Dans les marais temporaires de l'imprévisible rivière [[Savuti]], se perdant dans le [[désert du Kalahari]], au [[Botswana]], voici la cohabitation spécifique des [[lion]]s et des éléphants, qui devient l'enfer pour les seconds, géants vulnérables au piège de la [[sécheresse]].
* Documentaire anglais ''Combat de géants en Afrique'', réalisé par Brad Bestelink, [[BBC Earth]], 2014, diffusion [[France 2]] émission [[Grandeurs nature|Grandeurs Nature]], dimanche {{date-|16 novembre 2014}}, 16 h 25 [http://www.france2.fr/emission/4f7f1341bb947873380112b3/5450dea7706765ee48f19a02]. Dans les marais temporaires de l'imprévisible rivière [[Savuti]], se perdant dans le [[désert du Kalahari]], au [[Botswana]], voici la cohabitation spécifique des [[lion]]s et des éléphants, qui devient l'enfer pour les seconds, géants vulnérables au piège de la [[sécheresse]].
* Documentaire scientifique ''La nuit des éléphants'' de Thierry Machado, avec l'aide de Guilhem Touzery, [http://www.france2.fr/emissions/la-nuit-des-elephants/un-projet-unique_288581 coproduction Galatée] de [[Jacques Perrin]] (voix) et Barthélemy Fougea, avec un équipement de caméras ultrasensibles. L'apport d'Hervé Fritz, directeur scientifique au CNRS, coordonnateur d'une équipe pluridisciplinaire et internationale au parc national de Hwange, au nord-ouest du [[Zimbabwe]], a permis de suivre avec efficacité le parcours saisonnier des éléphants, avoisinant 500 km, dans des paysages étonnamment variés. Actifs jour et nuit, ces derniers sur leur garde ne dorment pratiquement jamais le jour, et sont même plus à l'aise dans un environnement nocturne, plus frais, où leur sens perceptif (''écouter avec ses pattes'') font merveille. Les différents groupes matriarcaux femelles-petits se distinguent des puissants mâles pachydermes autonomes, indépendants, même s'ils suivent ''grosso modo'' le même parcours. À noter l'histoire conjointe d'un petit éléphanteau. [https://www.dailymotion.com/video/x2bo1nh_la-nuit-des-elephants-sur-france-2-le-23-decembre_animals Diffusion] France 2, le {{date-|23 décembre 2014}}.
* Documentaire scientifique ''La nuit des éléphants'' de Thierry Machado, avec l'aide de Guilhem Touzery, [http://www.france2.fr/emissions/la-nuit-des-elephants/un-projet-unique_288581 coproduction Galatée] de [[Jacques Perrin]] (voix) et Barthélemy Fougea, avec un équipement de caméras ultrasensibles. L'apport d'Hervé Fritz, directeur scientifique au CNRS, coordonnateur d'une équipe pluridisciplinaire et internationale au parc national de Hwange, au nord-ouest du [[Zimbabwe]], a permis de suivre avec efficacité le parcours saisonnier des éléphants, avoisinant 500 km, dans des paysages étonnamment variés. Actifs jour et nuit, ces derniers sur leurs gardes ne dorment pratiquement jamais le jour, et sont même plus à l'aise dans un environnement nocturne, plus frais, où leur sens perceptif (''écouter avec ses pattes'') font merveille. Les différents groupes matriarcaux femelles-petits se distinguent des puissants mâles pachydermes autonomes, indépendants, même s'ils suivent ''grosso modo'' le même parcours. À noter l'histoire conjointe d'un petit éléphanteau. [https://www.dailymotion.com/video/x2bo1nh_la-nuit-des-elephants-sur-france-2-le-23-decembre_animals Diffusion] France 2, le {{date-|23 décembre 2014}}.
* Documentaire anglo-saxon ''Mind of a giant'' traduit par ''Dans la tête des éléphants'', 55 minutes, écrit et réalisé par Emre Izat et Geoff Luck, Vulcan production, diffusion France 5 le {{date-|14 septembre 2016}} à 20 h 45 et le {{date-|4 octobre 2016}} à 15 h 45 [https://www.youtube.com/watch?v=WHgYFeXLUAQ en ligne]. Une observation généraliste et grand-public des derniers éléphants sauvages par l'équipe scientifique de Mike Chase, chargée de leur recensement aérien.
* Documentaire anglo-saxon ''Mind of a giant'' traduit par ''Dans la tête des éléphants'', 55 minutes, écrit et réalisé par Emre Izat et Geoff Luck, Vulcan production, diffusion France 5 le {{date-|14 septembre 2016}} à 20 h 45 et le {{date-|4 octobre 2016}} à 15 h 45 [https://www.youtube.com/watch?v=WHgYFeXLUAQ en ligne]. Une observation généraliste et grand public des derniers éléphants sauvages par l'équipe scientifique de Mike Chase, chargée de leur recensement aérien.


=== Articles connexes ===
=== Article connexe ===
* [[Gangala-na-bodio]]
* [[Gangala-na-bodio]]


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=== Liens externes ===
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* [http://www.zoologie.vd.ch/1_Actualite/Le_Matin_DCh/AcDCh09_11_03.html Deux nouvelles espèces d’éléphant], site du Musée de zoologie de Lausanne.
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* [http://www.oositoo.com/galerie-photos/index.php/2005/11/19/14-photos-d-elephants-au-kenya Photos d'éléphants au Kenya]
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Dernière version du 3 mai 2024 à 01:42

Loxodonta africana

Loxodonta africana
Description de cette image, également commentée ci-après
Éléphant de savane d’Afrique.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Proboscidea
Famille Elephantidae
Genre Loxodonta

Espèce

Loxodonta africana
Cuvier, 1825

Statut de conservation UICN

( EN )
EN A2abd : En danger

Répartition géographique

Description de l'image African Elephant distribution map without borders.svg.

Statut CITES

Sur l'annexe I de la CITES Annexe I , Rév. du 26 janvier 2021
Malawi uniquement

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 26 novembre 2019
Botswana, Namibie, Rep. Démocratique du Congo, Afrique du Sud, Zimbabwe, Rep. de Tanzanie uniquement

Statut CITES

Sur l'annexe I de la CITES Annexe I , Rév. du 26 novembre 2019
reste du monde

L'Éléphant de savane d'Afrique ou simplement Éléphant de savane (Loxodonta africana) est une espèce de mammifères de la famille des Éléphantidés.

Il s'agit du plus grand des animaux terrestres vivant actuellement, qui mesure en moyenne 4 mètres au garrot et pèse environ 6 tonnes pour le mâle et 4 tonnes pour la femelle. Cette espèce se rencontre en prairie, marécage et bord de fleuve, jusqu'en Afrique du Sud. Il fait partie des éléphants contemporains survivants.

Les différents éléphants africains ont longtemps été considérés comme des représentants de sous-espèces du taxon Loxodonta africana. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux principales sous-espèces africaines Loxodonta africana africana et Loxodonta africana cyclotis étaient en fait deux espèces distinctes : en Afrique, il convient donc de distinguer désormais l'éléphant de savane (Loxodonta africana) et l’éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis).

En 2021, l'espèce est considérée comme en danger d'extinction[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Dan Koehl, soigneur d’éléphant franco-suédois, et Bonniface, éléphant de savane d'Afrique mâle à la Elephant Experience (chutes Victoria).

L'éléphant de savane d'Afrique est plus grand que l'éléphant d'Asie. Les mâles mesurent entre 6,5 et 7,5 mètres de long, de 3 à 4 mètres au garrot (3,5 mètres en moyenne) et pèsent de 5 à 8 tonnes (6,5 tonnes en moyenne), tandis que les femelles, plus petites, mesurent de 5 à 6 mètres de long, de 2,5 à 3,5 mètres au garrot et pèsent de 3 à 4,5 tonnes (3,75 tonnes en moyenne).

L'éléphant de savane d'Afrique a de plus longues et plus grandes oreilles que celles de son cousin d'Asie. Il présente également une taille moyenne plus importante et un dos concave. Les mâles et les femelles ont des défenses externes qui leur permettent d'arracher des écorces ou des racines qu'ils mangent, mais aussi de se défendre lors d'affrontements. Ils sont d'habitude moins poilus que leurs cousins asiatiques.

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

Classification[modifier | modifier le code]

Crânes d'éléphants d'Afrique adultes : de face. A gauche : Eléphant africain de brousse. A droite : Éléphant de forêt d'Afrique

Les différents éléphants africains ont longtemps été considérés comme des représentants de sous-espèces du taxon Loxodonta africana. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux principales sous-espèces africaines Loxodonta africana africana et Loxodonta africana cyclotis étaient en fait deux espèces distinctes : en Afrique, il convient donc de distinguer désormais l'éléphant de savane (Loxodonta africana) et l'éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis)[2].

En revanche, l'éléphant du désert, qui ne subsiste aujourd'hui qu'en Namibie et au Mali, n'est pas une sous-espèce mais il s'agit d'éléphants de savane qui se sont accoutumés aux conditions difficiles du désert[3].

L'éléphant de savane et l'Homme[modifier | modifier le code]

Statut de conservation et menaces[modifier | modifier le code]

Parties signataires du Memorandum sur la protection de l'éléphant en Afrique de l'Ouest établi sous l'égide de l'ONU et de la Convention de Bonn.

L'éléphant de savane d'Afrique est considéré comme une espèce en danger d'extinction[1],[4]. En 2014, ses effectifs sont évalués à 352 000 individus, soit 30 % de moins qu'en 2007[5]. Leur population générale diminue de façon alarmante, puisqu'une étude de l'ONG Elephants Without Borders l'estimait à 1,3 million en 1979 et à 20 millions avant la colonisation[6]. Le braconnage lié au commerce de l'ivoire, notamment avec le continent asiatique[7] et la perte de l'habitat sont les causes principales de son déclin. En Tanzanie, ou encore au Mozambique, ce sont la moitié des éléphants qui ont été décimés en l'espace de 5 ans (2009-2014)[8]. Mais la Chine interdit tout commerce de l'ivoire sur son territoire à partir de 2018[9].

En captivité[modifier | modifier le code]

Animaux populaires, les éléphants ont depuis longtemps étés maintenus captifs dans des parcs zoologiques et des cirques, ce qui alimente toutefois un certain nombre de controverses[10]. Aux XIXe et XXe siècles, les éléphants étaient capturés dans la nature : il était fréquent d'abattre une mère protégeant son petit, et le taux de mortalité était relativement élevé. Ces pratiques ont été interdites depuis, et de nos jours pratiquement tous les éléphants présentés sont nés en captivités, à l'exception de quelques individus âgés. Une cinquantaines de parcs européens (dont huit zoos Français) présentent actuellement des éléphants de savanes d'Afrique[10].

La présentation d'éléphants en captivité requiert des installations particulières qui ne sont pas à la portée de tous les parcs zoologiques, notamment pour ce qui concerne le nombre la taille et l'aménagement des enclos extérieurs et intérieurs, devant assurer aux éléphants une vie sociale convenable, mais aussi la sécurité des soigneurs. La taille de l'enclos, bien que très importante pour ces grands animaux habitués à parcourir de grandes distances dans la nature, n'est cependant pas le seul facteur de bien-être à prendre en compte : une vie sociale en groupe, la configuration des sols et la présence d'enrichissements encourageant les comportements naturels sont particulièrement importants. Plusieurs enclos doivent êtres prévus pour séparer les individus si besoin. Les éléphants vivent en effets dans des sociétés à dynamique dite de fission-fusion, et des enclos doivent êtres prévus également pour séparer les mâles, normalement solitaires, et qui peuvent être parfois dangereux pour les petits[10],[11].

L'élevage dans un environnement clos artificiel des éléphants de savane d'Afrique est difficile. Un programme d'élevage européen (EEP) à donc été mis en place en 1993. Il est coordonné par le zoo de Wuppertal[10]. Quelques zoos parviennent à reproduire régulièrement les éléphants, comme par exemple le parc zoologique de Berlin-Friedrichsfelde. Certains parcs ne présentent pas d'éléphants dans le but d'obtenir de la reproduction, mais détiennent des « bachelors groups » (le zoo de la Flèche par exemple), c'est-à-dire des groupes de mâles, souvent jeunes et voués à partir à terme vers d'autres zoos, ces derniers étant difficiles à placer et à maintenir dans des groupes reproducteurs[11].

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « African Savanna Elephant », sur Liste rouge de l'UICN
  2. Alfred L. Roca, Nicholas Georgiadies, Jill Pecon-Slattery et Stephen J. O'Brien, « Genetic Evidence for Two Species of Elephant in Africa », 24 August 2001, Science 293 (5534), 1473. résumé
  3. « L'éléphant du désert » [archive du ], RTBF, (consulté le )
  4. Perrine Mouterde, « Les éléphants d’Afrique menacés d’extinction en raison du braconnage et de la disparition de leurs habitats », Le Monde,‎ (lire en ligne [html])
  5. « La protection des éléphants d’Afrique en suspens », Le Monde,‎ (lire en ligne [html])
  6. « Au Gabon, protéger les éléphants mais aussi les villageois » [archive du ], sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  7. Isabelle Hanne, « Les éléphants d'Afrique, «réfugiés politiques» de l'or blanc », sur liberation.fr, Libération,
  8. « La moitié des éléphants de Tanzanie décimés en cinq ans » [archive du ] [php], sur Le Parisien, (consulté le )
  9. « La Chine interdit le commerce de l'ivoire » [archive du ], sur RFI, (consulté le )
  10. a b c et d (de) « éléphant d'Afrique », sur Zootier-lexikon.org.
  11. a et b (en) « EAZA best practice guidelines for elephants, second edition. » [archive du ] Accès libre [PDF], sur eaza.net, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • Documentaire anglais Combat de géants en Afrique, réalisé par Brad Bestelink, BBC Earth, 2014, diffusion France 2 émission Grandeurs Nature, dimanche , 16 h 25 [1]. Dans les marais temporaires de l'imprévisible rivière Savuti, se perdant dans le désert du Kalahari, au Botswana, voici la cohabitation spécifique des lions et des éléphants, qui devient l'enfer pour les seconds, géants vulnérables au piège de la sécheresse.
  • Documentaire scientifique La nuit des éléphants de Thierry Machado, avec l'aide de Guilhem Touzery, coproduction Galatée de Jacques Perrin (voix) et Barthélemy Fougea, avec un équipement de caméras ultrasensibles. L'apport d'Hervé Fritz, directeur scientifique au CNRS, coordonnateur d'une équipe pluridisciplinaire et internationale au parc national de Hwange, au nord-ouest du Zimbabwe, a permis de suivre avec efficacité le parcours saisonnier des éléphants, avoisinant 500 km, dans des paysages étonnamment variés. Actifs jour et nuit, ces derniers sur leurs gardes ne dorment pratiquement jamais le jour, et sont même plus à l'aise dans un environnement nocturne, plus frais, où leur sens perceptif (écouter avec ses pattes) font merveille. Les différents groupes matriarcaux femelles-petits se distinguent des puissants mâles pachydermes autonomes, indépendants, même s'ils suivent grosso modo le même parcours. À noter l'histoire conjointe d'un petit éléphanteau. Diffusion France 2, le .
  • Documentaire anglo-saxon Mind of a giant traduit par Dans la tête des éléphants, 55 minutes, écrit et réalisé par Emre Izat et Geoff Luck, Vulcan production, diffusion France 5 le à 20 h 45 et le à 15 h 45 en ligne. Une observation généraliste et grand public des derniers éléphants sauvages par l'équipe scientifique de Mike Chase, chargée de leur recensement aérien.

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]