« Chat-léopard » : différence entre les versions

Classification
Règne	Animalia
Sous-embr.	Vertebrata
Super-classe	Tetrapoda
Classe	Mammalia
Cohorte	Placentalia
Ordre	Carnivora
Sous-ordre	Feliformia
Famille	Felidae
Sous-famille	Felinae
Genre	Prionailurus

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Prionailurus bengalensis

Le Chat-léopard (Prionailurus bengalensis), le Chat léopard du Bengale ou le Chat de Chine, est une espèce de félins du genre Prionailurus^[1].

Répartition géographique[modifier | modifier le code]

Prionailurus bengalensis est un petit félin d'Asie^[1] du Sud-Est^[2]^,^[3] et d'Extrême-Orient^[3]. Il se rencontre en Afghanistan^[4], au Bangladesh^[4]^,^[5], en Birmanie^[2]^,^[4], au Bhoutan^[4], au Brunei^[4]^,^[6], au Cambodge^[4], en Chine^[2]^,^[4], en Corée du Nord^[4], en Corée du Sud^[4]^,^[7], en Inde^[2]^,^[4]^,^[8], en Indonésie^[2]^,^[6]^,^[4]^,^[9], au Japon^[4] (Îles Tsushima et Iriomote)^[10]^,^[2]^,^[11], au Laos^[2]^,^[4]^,^[12], en Malaisie^[2]^,^[4]^,^[13]^,^[14], en Mongolie^[2], au Népal^[2]^,^[4], au Pakistan^[4]^,^[15], aux Philippines^[2]^,^[4]^,^[16]^,^[17]^,^[18], à Singapour^[4]^,^[19], à Taïwan^[2]^,^[4]^,^[20], en Thaïlande^[2]^,^[4]^,^[21], en Russie^[4]^,^[22] (Extrême-Orient)^[2] et au Viêt Nam^[2]^,^[4].

Description[modifier | modifier le code]

Diagnose[modifier | modifier le code]

La partie supérieure du corps de ce félin est de couleur brun jaunâtre pâle avec trois rangées de courtes bandes noires le long du dos et une bande noire perpendiculaire derrière chaque épaule^[23].

Description détaillée[modifier | modifier le code]

Ce félin très élégant^[23] est à peu près de la taille d’un chat^[1]. Il présente un faible dimorphisme sexuel^[3] mais les mâles peuvent être plus massifs que les femelles^[1]^,^[3]^,^[14]^,^[11]. Son poids varie d'environ 2^[20]^,^[24] à 7^[1]^,^[24] kilogrammes pour un corps mesurant 46^[14] à 81 centimètres et une queue longue de 23^[14] à 36 centimètres^[1]. Les spécimens de Russie sont trois fois plus lourds que ceux des forêts tropicales indonésiennes^[25].

La tête est petite avec de grands yeux^[1]. Les oreilles sont grandes^[23] et arrondies^[1]. Les membres postérieurs sont un peu plus longs que les membres antérieurs^[1]. La queue est longue, pleine de poils^[23] et pelucheuse^[14].

La tête, la mâchoire supérieure, les côtés du cou, le dos et les flancs sont d'une belle couleur brun jaune pâle^[23]. Si la couleur de fond de la robe est généralement brune, elle peut varier du gris au roux vif^[1]. La tête et la face sont rayées de noir vers le bas^[23]. Une ligne blanche est présente entre chaque œil et le nez. Une autre est placée sous chaque œil. Les moustaches sont blanches^[23]. Les oreilles sont de couleur sombre avec une tache blanche^[1] au milieu de chacune d'entre elles à l'extérieur^[23]. Trois^[23] ou quatre^[1]^,^[14] rangées de courtes stries noires courent le long du dos en direction de la queue^[23]. Une ligne noire est placée derrière chaque épaule et pointe vers le bas. Le menton et la gorge sont blancs et entourés d'un demi-cercle noir^[23] qui forme comme un collier brisé^[1]. La poitrine, le ventre et l'intérieur des membres sont blancs^[23] avec des taches noires^[1]. Les membres, les pattes et la croupe sont marqués de taches noires rondes^[23]. Le corps présente, en fonction des sous-espèces, des taches rondes et pleines ou en forme de rosettes constituées d’un centre clair et d’un bord sombre^[1]^,^[14]. Les coussinets sont brun foncé^[1]. La queue est de couleur brune et annelée de noir^[23] avec l'extrémité noire^[1].

Il est à noter que ces caractéristiques sont susceptibles de varier en fonction des sous-espèces^[1]^,^[3].

Habitat[modifier | modifier le code]

Ce félin se rencontre dans plusieurs types d’habitats même s'il préfère les milieux boisés comme les forêts et les brousses^[1]. Ces habitats vont ainsi de la forêt tropicale humide^[21] à la forêt tempérée de feuillus et, marginalement, à la forêt de conifères ainsi qu'à la forêt d'arbustes et aux prairies de succession^[3]. Il affectionne les zones ripariennes^[14]^,^[11] et est présent dans les mangroves^[11]. Il s'est aussi adapté aux régions agricoles^[1]^,^[20]^,^[18] et est par exemple présent dans les plantations de palmiers à huile^[13]^,^[9]^,^[14], dans les plantations d'hévéas^[14] ou les champs de cane à sucre^[16]^,^[17]^,^[18] à la condition qu'une forêt soit présente à moins de 2 km^[6]. Il peut s'approcher des habitations^[20]. Il s'observe depuis le niveau de la mer^[1] jusqu’à une altitude de 3500 mètres^[8].

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Comportement[modifier | modifier le code]

Le chat-léopard est un animal principalement nocturne^[1]^,^[9]^,^[26]^,^[20] avec une activité crépusculaire^[20]^,^[21]^,^[6]^,^[11] mais peut être observé le jour^[1].

C'est un excellent nageur et un excellent grimpeur qui peut grimper jusqu'à 20 mètres de haut^[1]. Le chat-léopard est, comme la plupart des félins, un animal solitaire en dehors de la période de reproduction^[1]^,^[11]. Il est plutôt territorial, bien qu'il puisse également ne pas l'être, avec une taille de territoire plus importante pour les mâles que pour les femelles^[21]^,^[6]^,^[11] d'une superficie variant de 1.5 à 12,4 km²^[20]. En Thaïlande, les domaines vitaux des mâles font en moyenne 3,5 km² et ils chevauchent en général ceux moins vastes d'une ou plusieurs femelles^[27].

Il se repose dans des arbres creux ou dans des trous qu’il aménage sous les racines de gros arbres^[1].

Sans doute de manière à laisser peu de traces de sa présence, une partie de ses déjections est faite dans l’eau des rivières^[1].

Alimentation[modifier | modifier le code]

Le chat-léopard est un chasseur opportuniste qui s’attaque à de petites proies mais qui peut se contenter de charognes en période de disette^[1] et il peut attaquer les volailles dans les villages^[14].

Son régime alimentaire est principalement constitué de rongeurs^[1]^,^[22]^,^[7]^,^[18]^,^[12] de la famille des muridés^[9]^,^[26]^,^[13]^,^[15] comme Leopoldamys sabanus^[14] ou du genre Maxomys^[14] ou comme les souris^[5]^,^[21]^,^[15] et les rats^[5]^,^[21]^,^[15] parmi lesquels Micromys minimus^[11], Mus musculus^[16]^,^[15], Rattus rattus^[15]^,^[11], rattus tiomanicus^[14], Rattus exulans^[16], Rattus argentiventer^[16] et Rattus tanezumi^[16]^,^[19] ou encore les mulots Apodemus rusiges^[15], Apodemus speciosus et Apodemus argenteus^[11]. Ces rongeurs peuvent être endémiques ou exotiques^[18]. Il consomme également des rongeurs de la famille Cricetidae comme Hyperacrius wynnei, de la famille Sciuridae comme Eoglaucomys fimbriatus^[15] ou Callosciurus notatus^[19] et de la famille Gliridae comme Dryomys nitedula^[15]. Le chat-léopard pourrait consommer de l'ordre de 2000 souris par an^[28].

Il chasse de petits mammifères^[7]^,^[15] parmi lesquels des lagomorphes^[1] comme les pikas^[26], Lepus peguensis^[21] ou Lepus capensis^[15], des Soricomorpha^[16]^,^[7]^,^[15] des genres Crocidura, Sorex, Mogera comme Mogera wogura^[7], Suncus comme Suncus murinus^[16], Urotrichus comme Urotrichus talpoides^[11] ou Crocidura comme Crocidura pullata^[15], ou encore des Scandentia comme Tupaia glis^[14]^,^[21]. Il peut aussi attraper des roussettes comme Pteropus dasymallus yaeyamae^[11] ou des chauves-souris comme Chaerephon plicatus^[29].

Il peut s'attaquer à de petits ongulés^[1] comme le serow^[26], le goral^[26] ou Tragulus javanicus^[15] voire à de plus gros comme Cervus unicolor^{[Note 1]}^,^[15].

Son régime alimentaire inclut des oiseaux^[1]^,^[26]^,^[22]^,^[16]^,^[7]^,^[18]^,^[15] comme les espèces Amaurornis phoenicurus^[11], Turdus pallidus^[11],Garrulus glandarius^[7], Lophura leucomelanos, Gallus gallus^[14], Pucrasia macrolopha, Alectoris chukar, Corvus macrorhynchos ou des genres Dendrocopos^[15] et Collocalia^[29] ou de la famille des Timaliidae^[15]. Il peut aussi s'attaquer aux volailles domestiques^[1]^,^[26].

Il capture des poissons^[1]^,^[22]^,^[15] comme les Siluriformes^[15], des amphibiens^[1]^,^[22]^,^[7]^,^[18] comme des grenouilles^[21]^,^[15] telle Nanorana vicina^[15] et Fejervarya sakishimensis^[11], des reptiles^[1]^,^[22]^,^[7]^,^[18]^,^[15] comme varanus salvator^[14] et Eumeces kishinouyei^[11] ou de la famille des Agamidae^[5] comme Bronchocela cristatella et Calotes versicolor^[19], de famille Scincidae comme Eutropis multifasciata^[19] ou encore des serpents^[28] comme xenopeltis unicolor^[14].

Il consomme également des insectes^[5]^,^[7]^,^[18] comme des Acrididae ou des nymphes ou des adultes de Cicadidae^[7] ou encore des papillons de famille des Tortricidae^[28].

Il ingère des végétaux^[26]^,^[5]^,^[16]^,^[7] comme des graminées^[28] tels Arundinella hirta^[7] et Panicum bisulcatum^[7].

Il s'attaque même à des carnivores comme le vison de Sibérie Mustela sibirica et à des arthropodes comme des araignées^[28] et des acariens^[28] ou des crabes^[14]^,^[5].

Il peut être victime de la pollution et ingérer du plastique^[7].

Si le régime alimentaire du chat-léopard est principalement constitué de mammifères avec également des oiseaux, des amphibiens, des reptiles et des invertébrés^[6]^,^[11], la faible occurrence de mammifères, comme sur l'île d'Iriomote par exemple, peut être compensée par la consommation d'une plus grande proportion de reptiles et d'amphibiens^[30]. Les proportions de son régime alimentaire varient également en fonction de la saison^[11] et celui-ci peut par exemple contenir une plus grande quantité d'oiseaux lors de leur migration et en conséquence une plus faible quantité d'insectes^[28].

Reproduction[modifier | modifier le code]

Dans le sud de son aire de répartition, Prionailurus bengalensis ne présente pas de période de reproduction fixe, avec néanmoins un pic en fin d'année^[14], contrairement au nord où les naissances ont lieu en mai après une gestation de 56^[1] à 72^[14] jours^[1]^,^[31]. Une portée comporte de un à quatre petits avec en général deux ou trois petits qui ouvrent les yeux vers dix jours. Les jeunes peuvent manger de la nourriture solide à partir de 23 jours. Le mâle peut parfois participer à l'élevage des petits^[1].

Parasites et maladies[modifier | modifier le code]

Le chat-léopard peut être infesté par des ectoparasites comme des tiques des genres Amblyomma, Dermacentor et Haemaphysalis tels Haemaphysalis hystricis et Haemaphysalis koningsbergeri^[14]. Il peut également être l'hôte d'endoparasites comme le Trematoda Paragominus westermani^[14].

Ce félin peut être infecté par le virus de l'immunodéficience féline (FIV) et par le virus de la leucémie féline (FeLV)^[10].

Statut et menaces[modifier | modifier le code]

Le chat-léopard est classé en préoccupation mineure (LC)^[3] par l'IUCN, ce félin relativement commun ayant une importante aire de répartition^[4]. Cependant, à cause de la déforestation et de la perte de son habitat, la sous-espèce Prionailurus bengalensis rabori est listée comme vulnérable (VU)^[16]^,^[3] et la sous-espèce Prionailurus bengalensis iriomotensis est considérée comme en danger critique d'extinction (CR)^[3]^,^[11]. Au Japon, la population de Prionailurus bengalensis euptilurus vivant sur l'île de Tsushima est considérée comme en danger^[10], comme celle de Prionailurus bengalensis iriomotensis sur l'île d'Iriomote^[11].

Il peut être victime d'empoisonnements^[20] et de piégeages^[20] ainsi que de collisions avec des véhicules^[14]^,^[20]^,^[10].

Publication originale[modifier | modifier le code]

Kerr, R . 1792. The Animal Kingdom or zoological system of the celebrated Sir Charles Linnaeus. Class I. Mammalia: Containing a complete systematic description, arrangement, and nomenclature, of all the known species and varieties of the mammalia, or animals which give suck to their young, being a translation of that part of the Systema Naturae as lately published with great improvements by Professor Gmelin of Goettingen together with numerous additions from more recent zoological writers and illustrated with copper plates. 644 pages, Edinburgh. (lire sur BHL - p. 151 Bengal Tiger-Cat - Felis bengalensis)

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Initialement décrite et placée dans le genre felis par le naturaliste britannique Robert Kerr en 1792^[23], cette espèce a été transférée dans le genre Prionailurus par Reginald Innes Pocock en 1917^[32].

L'épithète spécifique bengalensis fait référence à la région d'où provient l'animal ayant servi à la description originale, le Bengale^[23].

Sous-espèces[modifier | modifier le code]

Parmi les 38 sous-espèces qui ont été décrites^[2], douze^[8]^,^[2]^,^[5]^,^[7]^,^[3] sont communément admises, nombre qui se réduit à onze lorsque la sous-espèce Prionailurus bengalensis iriomotensis est considérée comme une espèce à part entière^[33]^,^[34] :

Prionailurus bengalensis bengalensis (Kerr, 1792) - chat-léopard du Bengale - [Inde, Chine, région indochinoise, péninsule malaise]^[2]^,^[1]
Prionailurus bengalensis alleni Sody, 1949^[29] - chat-léopard de Hainan - [Hainan]^[35]^,^[2]
Prionailurus bengalensis borneoensis Brongersma, 1935^[36]^,^{[Note 2]} - chat-léopard de Bornéo - [Bornéo]^[2]^,^[1]^,^[4]
Prionailurus bengalensis chinensis (Gray, 1837)^[38] - [Singapour, Taiwan, Chine, Thaïlande, Vietnam]^[2]^,^[1]
Prionailurus bengalensis euptilurus^{[Note 3]} (Elliot, 1871)^[39] - chat-léopard de Sibérie, chat-léopard de Tsushima^[10]^,^[11], chat-léopard de l'Amour^[22] - [Est de la Sibérie, Corée, Nord-Ouest de la Chine, île de Tsushima]^[1]^,^[4]^,^[2]^,^[7]
Prionailurus bengalensis heaneyi Groves, 1997^[37] - chat-léopard de Palawan^[16] - [Île de Palawan]^[4]^,^[2]^,^[16]
Prionailurus bengalensis horsfieldii (Gray, 1842)^[40]^,^{[Note 4]} - [Kashmir et Sikkim, Sud Himalaya, Est de l'Indus]^[1]^,^[2]
Prionailurus bengalensis iriomotensis (Imaizumi, 1967)^[41] - chat-léopard d’Iriomote^[11] - [Île d'Iriomote]^[2]
Prionailurus bengalensis javanensis (Desmarest, 1816)^[42] - chat-léopard de Java - [Java, Bali]^[42]^,^[1]^,^[4]^,^[2]
Prionailurus bengalensis rabori Groves, 1997^[37] - chat-léopard de Visayan^[16]^,^[17]^,^[18] - [Îles Negros, Cebu et Panay]^[2]^,^[4]^,^[16]
Prionailurus bengalensis sumatranus (Horsfield, 1821)^[43] - chat-léopard de Sumatra - [Sumatra, Île de Nias]^[2]^,^[1]^,^[4]
Prionailurus bengalensis trevelyani Pocock, 1939^[44] - chat-léopard de Trevelyan - [Nord du Kashmir au sud du Balûchistân et Nord Penjab]^[44]^,^[2]^,^[1]

La population des îles Iriomote a été initialement décrite comme une espèce distincte par Imaizumi en 1967 en raison de ses caractéristiques morphologiques différentes^[41]^,^[2]. Cependant, les études cytogénétiques et génétiques ont rejeté la distinction au niveau de l'espèce malgré un isolement prolongé de la population continentale et cette population est considérée comme la sous-espèce Prionailurus bengalensis iriomotensis^[2]. Certains considèrent également ce taxon comme incertae sedis^[3].

Il est à noter qu'une étude phylogéographique récente propose de réviser le nombre de sous-espèces à la baisse en ne conservant que deux sous-espèces continentales (Prionailurus bengalensis iriomotensis et Prionailurus bengalensis euptilurus) et deux insulaires (Prionailurus bengalensis javanensis et Prionailurus bengalensis sumatranus)^[2]. D'autres^[34] proposent de considérer les deux sous-espèces insulaires (Prionailurus bengalensis javanensis et Prionailurus bengalensis sumatranus) comme appartenant à l'espèce Prionailurus javanensis (Prionailurus javanensis javanensis et Prionailurus javanensis sumatranus).

Chat d'Iriomote[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Chat d'Iriomote.

Le chat d'Iriomote (Prionailurus bengalensis iriomotensis, Imaizumi, 1967), une sous-espèce de Prionailurus bengalensis, vit uniquement sur la petite île Iriomote (Archipel Okinawa). Celle-ci, d’une superficie de 289 km² et peuplée d’environ 2 000 habitants, est située à l’extrême-sud du Japon et à environ 260 km de Taïwan. Ce chat n’est connu des scientifiques que depuis les années 1960 alors que les populations indigènes de l’île le connaissent depuis longtemps. En effet, ces chats sont parfois victimes de pièges destinés à d’autres animaux.

En japonais, ce chat est appelée Iriomote yama-neko (西表山猫^?), soit « chat de montagne (chat sauvage) d’Iriomote », et il n’existe que sur cette île. Les autorités comptabilisaient en 1993 et 2006 une centaine d'individus^[45].

C’est un chat plutôt petit et léger. Il est actif surtout la nuit, durant laquelle il chasse dans la mangrove et la forêt qui recouvrent l’île. D’après des habitants, ce chat est particulièrement difficile à apercevoir. Il a été rapporté que des chats auraient été vus par un groupe en bateau, se baignant dans un bras de la rivière au niveau de la mangrove.

Sur la route principale de l’île, la signalisation invite les rares automobilistes à faire attention. Selon les statistiques, jusqu’à six chats sont blessés ou écrasés chaque année. Dans les zones où des chats ont été tués, la chaussée est signalée par des bandes rugueuses sonores.

Chat de Tsushima[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Chat de Tsushima.

On trouve également au Japon une variété de la sous-espèce de Sibérie (Prionailurus bengalensis euptilura) appelé « chat sauvage de Tsushima » (対馬山猫, Tsushima yama-neko^?) sur l'île Tsushima^[10]. Elle serait arrivée du continent asiatique il y a 100 000 ans^[46].

Désignée Trésor national par le gouvernement japonais en 1971, elle a été reconnue comme espèce menacée en 1994 au Japon et un plan de conservation a été mis en place dès 1995^[46]. En 2004, il ne restait qu'une centaine d'individus^[46]^,^[10].

Prionailurus bengalensis et l'Homme[modifier | modifier le code]

Prionailurus bengalensis aurait été domestiqué en Chine il y a plus de 5000 ans mais sans suite puisqu'aujourd'hui les chats domestiques en Chine, comme tous les chats domestiques, sont des descendants de Felis silvestris^[47].

Le chat-léopard est à l'origine de la création, par hybridation volontaire avec le chat domestique en 1963^[48], du Bengal^[49]. Cette hybridation avait par ailleurs déjà été observée au 18^e siècle à la suite du transport par bateau d'un chat-léopard en Angleterre^[23].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Le sambar (Cervus unicolor) est un cervidé dont la masse dépasse les 100 Kg ce qui rend peu probable sa prédation par un félin de la taille d'un chat. Le matériel génétique de sambar retrouvé dans ses excréments^[15] est probablement celui d'un jeune ou d'une charogne.
↑ Certaines références^[33]^,^[4] et bases de données datent de 1936 la description de Leo Brongersma alors que celle-ci a été publiée en 1935^[36]^,^[37]^,^[2]^,^[34].
↑ Il peut arriver que l'épithète euptilura soit utilisé pour nommer cette sous-espèce^[10] en lieu et place de l'épithète euptilurus^[7]^,^[11]^,^[31]. Cette utilisation provient du nom Felis euptilura utilisé par Elliot en 1871 pour décrire ce qu'il pensait être une espèce à part entière et qu'il a choisi de genre féminin^[39]. Son transfert comme sous espèce de Prionailurus bengalensis, de genre masculin, implique d'après les règles de la nomenclature zoologique de changer l'épithète féminin euptilura en épithète masculin. L'appellation communément admise de cette sous-espèce est Prionailurus bengalensis euptilurus.
↑ L'orthographe horsfieldi peut être rencontrée^[1]^,^[2] en lieu et place de horsfieldii initialement utilisée par John Edward Gray^[40]. L'article 33.4 du code de nomenclature zoologique relatif aux substitutions entre -i et -ii dans les orthographes subséquentes stipule que l'orthographe correcte est celle de la description originale, horsfieldii.

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Le Bengal, un hybride entre le chat domestique et le Chat léopard du Bengale.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Chat-léopard, sur Wikispecies

(fr + en) Référence ITIS : Prionailurus bengalensis (Kerr, 1792)
(en) Référence Animal Diversity Web : Prionailurus bengalensis
(en) Référence NCBI : Prionailurus bengalensis (taxons inclus)
(en) Référence UICN : espèce Prionailurus bengalensis (Kerr, 1792) (consulté le 18 mai 2015)
(fr + en) Référence CITES : espèce Prionailurus bengalensis (Kerr,1792) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
Fiche de la IUCN/SSC Cat Specialist Group sur Prionailurus bengalensis (en)
Page sur le chat d’Iriomote (en)

[:L2-30] Le sambar (Cervus unicolor) est un cervidé dont la masse dépasse les 100 Kg ce qui rend peu probable sa prédation par un félin de la taille d'un chat. Le matériel génétique de sambar retrouvé dans ses excréments^[15] est probablement celui d'un jeune ou d'une charogne.

[:L9-39] Certaines références^[33]^,^[4] et bases de données datent de 1936 la description de Leo Brongersma alors que celle-ci a été publiée en 1935^[36]^,^[37]^,^[2]^,^[34].

[:L3-42] Il peut arriver que l'épithète euptilura soit utilisé pour nommer cette sous-espèce^[10] en lieu et place de l'épithète euptilurus^[7]^,^[11]^,^[31]. Cette utilisation provient du nom Felis euptilura utilisé par Elliot en 1871 pour décrire ce qu'il pensait être une espèce à part entière et qu'il a choisi de genre féminin^[39]. Son transfert comme sous espèce de Prionailurus bengalensis, de genre masculin, implique d'après les règles de la nomenclature zoologique de changer l'épithète féminin euptilura en épithète masculin. L'appellation communément admise de cette sous-espèce est Prionailurus bengalensis euptilurus.

[:L7-44] L'orthographe horsfieldi peut être rencontrée^[1]^,^[2] en lieu et place de horsfieldii initialement utilisée par John Edward Gray^[40]. L'article 33.4 du code de nomenclature zoologique relatif aux substitutions entre -i et -ii dans les orthographes subséquentes stipule que l'orthographe correcte est celle de la description originale, horsfieldii.

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[25] Collectif (trad. de l'anglais), Histoire naturelle : plus de 5000 entrées en couleurs, Paris, Flammarion, mars 2016, 650 p. (ISBN 978-2-08-137859-9), Chat léopard page 581

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[27] José R. Castelló (trad. Anne Saint Girons), Félins et hyènes du monde : Lions, tigres, pumas, ocelots et apparentés, Delachaux et Niestlé, coll. « Guide Delachaux », 2022, 280 p. (ISBN 978-2-603-02863-6), Le chat du Bengale pages 148 et 149

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[IMA1967-45] {a et b} Imaizumi, Y. 1967. A new genus and species of cat from Iriomote, Ryukyu Islands. Journal of the Mammalogical Society of Japan, 3(4): 74.

[DES1816-46] {a et b} Desmarest, A. G. 1816. Chat. Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle, 6: 73-123 [115]. (Chat de Java, p. 115)

[HOR1821-47] Horsfield, T. 1821. Zoological researches in Java and the neighbouring islands. Kingbury, Parbury and Allen, London. (Felis sumatrana)

[POC1939-48] {a et b} Pocock, R. I. 1939. Fauna of British India, including Ceylon and Burma. Mammalia – Vol. I. Primates and Carnivora (in part), Families Felidae and Viverridae. Taylor & Francis, London, 565 pages. (lire en ligne)

[49] (ja) イリオモテヤマネコ生息状況等総合調査（第４次）の結果について（お知らせ）, Ministère japonais de l'Environnement, le 7 août 2008.

[twcc-50] {a b et c} (en) Tsushima Leopard Cat, Centre de protection de la vie sauvage de Tsushima (対馬野生生物保護センター, Tsushima yasei seibutsu sentā^?), le 28 novembre 2006.

[VIG2016-51] Vigne, J.-D., Evin, A., Cucchi, T., Dai, L., Yu, C., Hu, S., Soulages, N., Wang, W., Sun, Z., Gao, J., Dobney, K., Yuan, J. 2016. Earliest “Domestic” Cats in China Identified as Leopard Cat (Prionailurus bengalensis). PLoS ONE 11(1): e0147295. (lire en ligne)

[BAR1987-52] Barber, M. 1987. Here’s a Breed of Leopard That Can Roam in Home. Los Angeles Times, 17 septembre 1987.

[ATK2018-53] Atkinson, T. 2018. Practical Feline Behaviour. Understanding Cat Behaviour and Improving Welfare. C.A.B. International. (ISBN 9781780647821). 272 pages.

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-Le '''Chat-léopard''' ('''''Prionailurus bengalensis'''''), le '''Chat léopard du Bengale''' ou le '''Chat de Chine''', est une [[espèce]] de [[félin]] du genre ''[[Prionailurus]]''<ref name="TOM2003">Tommasini, N. L. 2003. Etude ethnologique de trois races félines à robe tabby tachetée : le bengal, le mau égyptien, l'ocicat. Thèse de doctorat de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, 151 pages. ([http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=499 pdf])</ref>.
+Le '''Chat-léopard''' ('''''Prionailurus bengalensis'''''), le '''Chat léopard du Bengale''' ou le '''Chat de Chine''', est une [[espèce]] de [[félin]]s du [[Genre (biologie)|genre]] ''[[Prionailurus]]''<ref name="TOM2003">Tommasini, N. L. 2003. Étude ethnologique de trois races félines à robe tabby tachetée : le bengal, le mau égyptien, l'ocicat. Thèse de doctorat de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort, 151 pages. ([http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=499 pdf])</ref>.
 == Répartition géographique ==
-''Prionailurus bengalensis'' est un petit félin d'Asie<ref name="TOM2003"/> du Sud-Est<ref name="PAT2017">Patel, R. P., Wutke, S., Lenz, D., Mukherjee, S., Ramakrishnan, U., Veron, G., Fickel, J., Wilting, A., Förster, D. W. 2017. Genetic Structure and Phylogeography of the Leopard Cat (Prionailurus bengalensis) Inferred from Mitochondrial Genomes, Journal of Heredity, 108(4): 349–360.</ref>{{,}}<ref name="SIC2015">Sicuro, F. L., Oliveira, L. F. B. 2015. Variations in leopard cat (Prionailurus bengalensis) skull morphology and body size:sexual and geographic influences. PeerJ 3:e1309 ([https://peerj.com/articles/1309/ lire en ligne)</ref> et d'[[Extrême-Orient]]<ref name="SIC2015"/>. Il se rencontre en [[Afghanistan]]<ref name="ROS2015">Ross, J., Brodie, J., Cheyne, S., Hearn, A., Izawa, M., Loken, B., Lynam, A., McCarthy, J.,Mukherjee, S., Phan, C., Rasphone, A., Wilting, A. 2015. Prionailurus bengalensis. The IUCN RedList of Threatened Species 2015: e.T18146A50661611. http://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2015-4.RLTS.T18146A50661611.en</ref>, au [[Bangladesh]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="KHA2004">Khan, M. M. H. 2004. Food habit of the Leopard Cat Prionailurus bengalensis (Kerr, 1792) in the Sundarbans East Wildlife Sanctuary, Bangladesh. Zoos Print Journal, 19(5): 1475-1476. ([https://zoosprint.zooreach.org/ZooPrintJournal/2004/May/1475-76.pdf pdf])</ref>, en [[Birmanie]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>, au [[Bhoutan]]<ref name="ROS2015"/>, au [[Brunei]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="MOH2016">Mohamed, A., Ross, J., Hearn, A. J., Cheyne, S. M., Alfred, R., Bernard, H., Boonratana, R., Samejima, H., Heydon, M., Augeri, D. M., Brodie, J. F., Giordano, A., Fredriksson, G., Hall, J., Loken, B., Nakashima, Y., Pilgrim, J. D., Rustam, Semiadi, G., van Berkel, T., Hon, J., Lim, N. T-L., Marshall, A. J., Mathai, J., Macdonald, D. W., Breitenmoser-Würsten, C., Kramer-Schadt, S., Wilting, A. 2016. Predicted distribution of the leopard cat Prionailurus bengalensis (Mammalia: Carnivora: Felidae) on Borneo. Raffles Bulletin of Zoology, Supp. N° 33: 180-185. ([https://sites.lsa.umich.edu/webbkeane/wp-content/uploads/sites/162/2016/07/Mohamed-et-al.-2016-Leopard-cat-small.pdf pdf])</ref>, au [[Cambodge]]<ref name="ROS2015"/>, en [[République populaire de Chine|Chine]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>, en [[Corée du Nord]]<ref name="ROS2015"/>, en [[Corée du Sud]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="LEE2004">Lee, O., Lee, S., Nam, D.-H., Lee, H. Y. 2004. Food Habits of the Leopard Cat (Prionailurus bengalensis euptilurus) in Korea. Mammal Study, 39(1): 43-46.</ref>, en [[Inde]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="BAS2013">Bashir, T., Bhattacharya, T., Poudyal, K., Sathyakumar, S., Qureshi, Q. 2013. Estimating leopard cat Prionailurus bengalensis densities using photographic captures and recaptures. Wildlife Biology, 19(4): 462-472.</ref>, en [[Indonésie]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="MOH2016"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="SIL2013">Silmi, M., Mislan, Anggara, S., Dahlen, B. 2013. Using leopard cats (Prionailurus bengalensis) as biological pest control of rats in a palm oil plantation. Journal of Indonesian Natural History, 1(1): 31-36.</ref>, au [[Japon]]<ref name="ROS2015"/> (Îles [[île Tsushima|Tsushima]] et [[Iriomote-jima|Iriomote]])<ref name="MIT2009">Mitani, N., Mihara, S., Ishii, N., Koike, H. 2009. Clues to the cause of the Tsushima leopard cat (Prionailurus bengalensis euptilura) decline from isotopic measurements in three species of Carnivora. Ecological Research, 24(4): 897-908.</ref>{{,}}<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="IZA2009">Izawa, M., Doi, T., Nakanishi, N., Teranishi, A. 2009. Ecology and conservation of two endangered subspecies of the leopard cat (Prionailurus bengalensis) on Japanese islands. Biological Conservation, 142(9): 1884-1890.</ref>, au [[Laos]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="KAM2020">Kamler, J. F., Inthapanya, X., Rasphone, A., Bousa, A., Vongkhamheng, C., Johnson, A., Macdonald, D. W. 2020. Diet, prey selection, and activity of Asian golden cats and leopard cats in northern Laos. Journal of Mammalogy, 101(5): 1267–1278.</ref>, en [[Malaisie]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="RAJ2007">Rajaratnam, R., Sunquist, M., Rajaratnam, L., Ambu, L. 2007. Diet and Habitat Selection of the Leopard Cat (Prionailurus bengalensis borneoensis) in an Agricultural Landscape in Sabah, Malaysian Borneo. Journal of Tropical Ecology, 23(2): 209-217.</ref>{{,}}<ref name="LIM1999">Lim, B. L. 1999. The distribution, food habits and parasite patterns of the Leopard cat (Prionailurus bengalensis) in Peninsular Malaysia. The journal of Wildlife and National Parks, 17: 17-27. ([http://wildlife.gov.my/images/document/penerbitan/jurnal/Jil171999.pdf pdf])</ref>, en [[Mongolie]]<ref name="PAT2017"/>, au [[Népal]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>, au [[Pakistan]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="SHE2012">Shehzad, W., Riaz, T., Nawaz, M. A., Miquel, C., Poillot, C., Shah, S. A., Pompanon, F., Coissac, E., Taberlet, P. 2012. Carnivore diet analysis based on next-generation sequencing: application to the leopard cat (Prionailurus bengalensis) in Pakistan. Molecular Ecology, 21: 1951–1965. ([https://web.natur.cuni.cz/~muncling/Prionailurus.pdf pdf])</ref>, aux [[Philippines]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="FER2011">Fernandez, D. A. P., De Guia, A. P. O. 2011. Feeding habits of Visayan leopard cats (Prionailurus bengalensis rabori) in sugarcane fields of Negros Occidental, Philippines. Asia life sciences 20(1): 143-154.</ref>{{,}}<ref name="LOR2006">Lorica, M. R. P., Oliver, W. L. R. 2006. Distribution and Habitat Utilization of the Visayan Leopard Cat Prionailurus bengalensis rabori. Banwa, 3(1&2): 117-129.</ref>{{,}}<ref name="LOR2013">Lorica, M., Heaney, L. 2013. Survival of a native mammalian carnivore, the leopard cat Prionailurus bengalensis Kerr, 1792 (Carnivora: Felidae), in an agricultural landscape on an oceanic Philippine island. Journal of Threatened Taxa, 5(10): 4451-4460.</ref>, à [[Singapour]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="CHU2016">Chua, M. A. H., Sivasothi, N., Meier, R. 2016. Population density, spatiotemporal use and diet of the leopardcat (Prionailurus bengalensis) in a human-modified succession forest landscape of Singapore. 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Biology Bulletin, 46: 648–653.</ref> (Extrême-Orient)<ref name="PAT2017"/> et au [[Viêt Nam]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>.
+''Prionailurus bengalensis'' est un petit félin d'Asie<ref name="TOM2003"/> du Sud-Est<ref name="PAT2017">Patel, R. P., Wutke, S., Lenz, D., Mukherjee, S., Ramakrishnan, U., Veron, G., Fickel, J., Wilting, A., Förster, D. W. 2017. Genetic Structure and Phylogeography of the Leopard Cat (Prionailurus bengalensis) Inferred from Mitochondrial Genomes, Journal of Heredity, 108(4): 349–360.</ref>{{,}}<ref name="SIC2015">Sicuro, F. L., Oliveira, L. F. B. 2015. Variations in leopard cat (Prionailurus bengalensis) skull morphology and body size:sexual and geographic influences. PeerJ 3:e1309 ([https://peerj.com/articles/1309/ lire en ligne])</ref> et d'[[Extrême-Orient]]<ref name="SIC2015"/>. Il se rencontre en [[Afghanistan]]<ref name="ROS2015">Ross, J., Brodie, J., Cheyne, S., Hearn, A., Izawa, M., Loken, B., Lynam, A., McCarthy, J., Mukherjee, S., Phan, C., Rasphone, A., Wilting, A. 2015. Prionailurus bengalensis. The IUCN RedList of Threatened Species 2015: e.T18146A50661611. http://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2015-4.RLTS.T18146A50661611.en</ref>, au [[Bangladesh]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="KHA2004">Khan, M. M. H. 2004. Food habit of the Leopard Cat Prionailurus bengalensis (Kerr, 1792) in the Sundarbans East Wildlife Sanctuary, Bangladesh. Zoos Print Journal, 19(5): 1475-1476. ([https://zoosprint.zooreach.org/ZooPrintJournal/2004/May/1475-76.pdf pdf])</ref>, en [[Birmanie]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>, au [[Bhoutan]]<ref name="ROS2015"/>, au [[Brunei]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="MOH2016">Mohamed, A., Ross, J., Hearn, A. J., Cheyne, S. M., Alfred, R., Bernard, H., Boonratana, R., Samejima, H., Heydon, M., Augeri, D. M., Brodie, J. F., Giordano, A., Fredriksson, G., Hall, J., Loken, B., Nakashima, Y., Pilgrim, J. D., Rustam, Semiadi, G., van Berkel, T., Hon, J., Lim, N. T-L., Marshall, A. J., Mathai, J., Macdonald, D. W., Breitenmoser-Würsten, C., Kramer-Schadt, S., Wilting, A. 2016. Predicted distribution of the leopard cat Prionailurus bengalensis (Mammalia: Carnivora: Felidae) on Borneo. Raffles Bulletin of Zoology, Supp. N° 33: 180-185. ([https://sites.lsa.umich.edu/webbkeane/wp-content/uploads/sites/162/2016/07/Mohamed-et-al.-2016-Leopard-cat-small.pdf pdf])</ref>, au [[Cambodge]]<ref name="ROS2015"/>, en [[République populaire de Chine|Chine]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>, en [[Corée du Nord]]<ref name="ROS2015"/>, en [[Corée du Sud]]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="LEE2004">Lee, O., Lee, S., Nam, D.-H., Lee, H. Y. 2004. Food Habits of the Leopard Cat (Prionailurus bengalensis euptilurus) in Korea. Mammal Study, 39(1): 43-46.</ref>, en [[Inde]]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="BAS2013">Bashir, T., Bhattacharya, T., Poudyal, K., Sathyakumar, S., Qureshi, Q. 2013. 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 == Description ==
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 === Description détaillée ===
-Ce félin très élégant<ref name="KER1792"/> est à peu près de la taille d’un chat<ref name="TOM2003"/>. Il présente un faible dimorphisme sexuel<ref name="SIC2015"/> mais les mâles peuvent être plus massifs que les femelles<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>. Son poids varie d'environ 2<ref name="CHE2016"/>{{,}}<ref name="MOH2013">Mohamed, A., Sollmann, R., Bernard, H., Ambu, L. N., Lagan, P., Mannan, S., Hofer, H., Wilting, A. 2013. Density and habitat use of the leopard cat (Prionailurus bengalensis) in three commercial forest reserves in Sabah, Malaysian Borneo. Journal of Mammalogy, 94(1): 82–89.</ref> à 7<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="MOH2013"/> kilogrammes pour un corps mesurant 46<ref name="LIM1999"/> à 81 centimètres et une queue longue de 23<ref name="LIM1999"/> à 36 centimètres<ref name="TOM2003"/>. Les spécimens de Russie pèse trois fois plus lourd que ceux des forêts tropicales indonésiennes<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Collectif|titre=Histoire naturelle|passage=Chat léopard page 581|lieu=|éditeur=Flammarion|date=Mars 2016|pages totales=650|isbn=978-2-0813-7859-9|lire en ligne=}}</ref>.
+Ce félin très élégant<ref name="KER1792"/> est à peu près de la taille d’un chat<ref name="TOM2003"/>. Il présente un faible dimorphisme sexuel<ref name="SIC2015"/> mais les mâles peuvent être plus massifs que les femelles<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>. Son poids varie d'environ 2<ref name="CHE2016"/>{{,}}<ref name="MOH2013">Mohamed, A., Sollmann, R., Bernard, H., Ambu, L. N., Lagan, P., Mannan, S., Hofer, H., Wilting, A. 2013. Density and habitat use of the leopard cat (Prionailurus bengalensis) in three commercial forest reserves in Sabah, Malaysian Borneo. Journal of Mammalogy, 94(1): 82–89.</ref> à 7<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="MOH2013"/> kilogrammes pour un corps mesurant 46<ref name="LIM1999"/> à 81 centimètres et une queue longue de 23<ref name="LIM1999"/> à 36 centimètres<ref name="TOM2003"/>. Les spécimens de Russie sont trois fois plus lourds que ceux des forêts tropicales indonésiennes<ref>{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|auteur1=Collectif|titre=Histoire naturelle|sous-titre=plus de 5000 entrées en couleurs|lieu=Paris|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|date=Mars 2016|pages totales=650|passage=Chat léopard page 581|isbn=978-2-08-137859-9}}</ref>.
 La tête est petite avec de grands yeux<ref name="TOM2003"/>. Les oreilles sont grandes<ref name="KER1792"/> et arrondies<ref name="TOM2003"/>. Les membres postérieurs sont un peu plus longs que les membres antérieurs<ref name="TOM2003"/>. La queue est longue, pleine de poils<ref name="KER1792"/> et pelucheuse<ref name="LIM1999"/>.
-La tête, la mâchoire supérieure, les côtés du cou, le dos et les flancs sont d'une belle couleur brun jaune pâle<ref name="KER1792"/>. Si la couleur de fond de la robe est généralement brune, elle peut varier du gris au roux vif<ref name="TOM2003"/>. La tête et la face sont rayées de noir vers le bas<ref name="KER1792"/>. Une ligne blanche est présente entre chaque œil et le nez. Une autre est placée sous chaque œil. Les moustaches sont blanches<ref name="KER1792"/>. Les oreilles sont de couleur sombre avec une tache blanche<ref name="TOM2003"/> au milieu de chacune d'entre elles à l'extérieur<ref name="KER1792"/>. Trois<ref name="KER1792"/> ou quatre<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/> rangées de courtes stries noires courent le long du dos en direction de la queue<ref name="KER1792"/>. Une ligne noire est placée derrière chaque épaule et pointe vers le bas. Le menton et la gorge sont blancs et entourés d'un demi-cercle noir<ref name="KER1792"/> qui forme comme un collier brisé<ref name="TOM2003"/>. La poitrine, le ventre et l'intérieur des membres sont blancs<ref name="KER1792"/> avec des taches noires<ref name="TOM2003"/>. Les membres, les pattes et la croupe sont marqués de taches noires rondes<ref name="KER1792"/>. Le corps présente, en fonction des sous-espèces, des taches rondes et pleines ou en forme de rosettes constituées d’un centre clair et d’un bord sombre<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/>. Les coussinets sont bruns foncés<ref name="TOM2003"/>. La queue est de couleur brune et annelée de noir<ref name="KER1792"/> avec l'extrémité noire<ref name="TOM2003"/>.
+La tête, la mâchoire supérieure, les côtés du cou, le dos et les flancs sont d'une belle couleur brun jaune pâle<ref name="KER1792"/>. Si la couleur de fond de la robe est généralement brune, elle peut varier du gris au roux vif<ref name="TOM2003"/>. La tête et la face sont rayées de noir vers le bas<ref name="KER1792"/>. Une ligne blanche est présente entre chaque œil et le nez. Une autre est placée sous chaque œil. Les moustaches sont blanches<ref name="KER1792"/>. Les oreilles sont de couleur sombre avec une tache blanche<ref name="TOM2003"/> au milieu de chacune d'entre elles à l'extérieur<ref name="KER1792"/>. Trois<ref name="KER1792"/> ou quatre<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/> rangées de courtes stries noires courent le long du dos en direction de la queue<ref name="KER1792"/>. Une ligne noire est placée derrière chaque épaule et pointe vers le bas. Le menton et la gorge sont blancs et entourés d'un demi-cercle noir<ref name="KER1792"/> qui forme comme un collier brisé<ref name="TOM2003"/>. La poitrine, le ventre et l'intérieur des membres sont blancs<ref name="KER1792"/> avec des taches noires<ref name="TOM2003"/>. Les membres, les pattes et la croupe sont marqués de taches noires rondes<ref name="KER1792"/>. Le corps présente, en fonction des sous-espèces, des taches rondes et pleines ou en forme de rosettes constituées d’un centre clair et d’un bord sombre<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/>. Les coussinets sont brun foncé<ref name="TOM2003"/>. La queue est de couleur brune et annelée de noir<ref name="KER1792"/> avec l'extrémité noire<ref name="TOM2003"/>.
 Il est à noter que ces caractéristiques sont susceptibles de varier en fonction des sous-espèces<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/>.
 == Habitat ==
-Ce félin se rencontre dans plusieurs types d’habitats même s'il préfère les milieux boisés comme les forêts et les brousses<ref name="TOM2003"/>. Ces habitats vont ainsi de la forêt tropicale humide<ref name="GRA2000"/> à la forêt tempérée de feuillus et, marginalement, à la forêt de conifères ainsi qu'à la forêt d'arbustes et aux prairies de succession<ref name="SIC2015"/>. Il affectionne les zones ripariennes<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/> et est présent dans les mangroves<ref name="IZA2009"/>. Il s'est aussi adapté aux régions agricoles<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="CHE2016"/>{{,}}<ref name="LOR2013"/> et est par exemple présent dans les plantations de palmiers à huile<ref name="RAJ2007"/>{{,}}<ref name="SIL2013"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/>, dans les plantations d'hévéas<ref name="LIM1999"/> ou les champs de cane à sucre<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="LOR2006"/>{{,}}<ref name="LOR2013"/> à la condition qu'une forêt soit présente à moins de {{Unité|2|km}}<ref name="MOH2016"/>. Il peut s'approcher des habitations<ref name="CHE2016"/>.
+Ce félin se rencontre dans plusieurs types d’habitats même s'il préfère les milieux boisés comme les forêts et les brousses<ref name="TOM2003"/>. Ces habitats vont ainsi de la forêt tropicale humide<ref name="GRA2000"/> à la forêt tempérée de feuillus et, marginalement, à la forêt de conifères ainsi qu'à la forêt d'arbustes et aux prairies de succession<ref name="SIC2015"/>. Il affectionne les [[zones ripariennes]]<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/> et est présent dans les mangroves<ref name="IZA2009"/>. Il s'est aussi adapté aux régions agricoles<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="CHE2016"/>{{,}}<ref name="LOR2013"/> et est par exemple présent dans les plantations de palmiers à huile<ref name="RAJ2007"/>{{,}}<ref name="SIL2013"/>{{,}}<ref name="LIM1999"/>, dans les plantations d'hévéas<ref name="LIM1999"/> ou les champs de cane à sucre<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="LOR2006"/>{{,}}<ref name="LOR2013"/> à la condition qu'une forêt soit présente à moins de {{Unité|2|km}}<ref name="MOH2016"/>. Il peut s'approcher des habitations<ref name="CHE2016"/>.
 Il s'observe depuis le niveau de la mer<ref name="TOM2003"/> jusqu’à une altitude de 3500 mètres<ref name="BAS2013"/>.
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 Le chat-léopard est un animal principalement nocturne<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="SIL2013"/>{{,}}<ref name="BAS2013b">Bashir, T., Bhattacharya, T., Poudyal, K., Sathyakumar, S., Qureshi, Q. 2013. Integrating aspects of ecology and predictive modelling: implications for the conservation of the leopard cat (Prionailurus bengalensis) in the Eastern Himalaya. Acta theriologica, 59(1): 35–47.</ref>{{,}}<ref name="CHE2016"/> avec une activité crépusculaire<ref name="CHE2016"/>{{,}}<ref name="GRA2000"/>{{,}}<ref name="MOH2016"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/> mais peut être observé le jour<ref name="TOM2003"/>.
-C'est un excellent nageur et un excellent grimpeur qui peut grimper jusqu'à 20 mètres de haut<ref name="TOM2003"/>. Le chat-léopard est, comme la plupart des félins, un animal solitaire en dehors de la période de reproduction<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>. Il est plutôt territorial, bien qu'il puisse également ne pas l'être, avec une taille de territoire plus importante pour les mâles que pour les femelles<ref name="GRA2000"/>{{,}}<ref name="MOH2016"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/> d'une superficie variant de 1.5 à 12.4 km2<ref name="CHE2016"/>.
+C'est un excellent nageur et un excellent grimpeur qui peut grimper jusqu'à 20 mètres de haut<ref name="TOM2003"/>. Le chat-léopard est, comme la plupart des félins, un animal solitaire en dehors de la période de reproduction<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>. Il est plutôt territorial, bien qu'il puisse également ne pas l'être, avec une taille de territoire plus importante pour les mâles que pour les femelles<ref name="GRA2000"/>{{,}}<ref name="MOH2016"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/> d'une superficie variant de 1.5 à {{unité|12.4|km|2}}<ref name="CHE2016"/>. En Thaïlande, les domaines vitaux des mâles font en moyenne {{unité|3.5|km|2}} et ils chevauchent en général  ceux moins vastes d'une ou plusieurs femelles<ref>{{Ouvrage|auteur1=José R. Castelló|traducteur=Anne Saint Girons|titre=Félins et hyènes du monde|sous-titre=Lions, tigres, pumas, ocelots et apparentés|éditeur=Delachaux et Niestlé|collection=Guide Delachaux|année=2022|pages totales=280|passage=Le chat du Bengale pages 148 et 149|isbn=978-2-603-02863-6|lire en ligne=}}</ref>.
 Il se repose dans des arbres creux ou dans des trous qu’il aménage sous les racines de gros arbres<ref name="TOM2003"/>.
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 Il chasse de petits mammifères<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="SHE2012"/> parmi lesquels des [[Lagomorpha|lagomorphes]]<ref name="TOM2003"/> comme les [[Ochotona|pikas]]<ref name="BAS2013b"/>, ''[[Lepus peguensis]]''<ref name="GRA2000"/> ou ''[[Lepus capensis]]''<ref name="SHE2012"/>, des [[Soricomorpha]]<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="SHE2012"/> des genres ''[[Crocidura]]'', ''[[Sorex]]'', ''[[Mogera]]'' comme ''[[Mogera wogura]]''<ref name="LEE2004"/>, ''[[Suncus]]'' comme ''[[Suncus murinus]]''<ref name="FER2011"/>, ''[[Urotrichus ]]'' comme ''[[Urotrichus talpoides]]''<ref name="IZA2009"/> ou ''[[Crocidura]]'' comme ''[[Crocidura pullata]]''<ref name="SHE2012"/>, ou encore des [[Scandentia]] comme ''[[Tupaia glis]]''<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="GRA2000"/>. Il peut aussi attraper des roussettes comme ''[[Pteropus dasymallus yaeyamae]]''<ref name="IZA2009"/> ou des chauves-souris comme ''[[Chaerephon plicatus]]''<ref name="SOD1949">Sody, H. J. V. 1949. Notes on some primates, Carnivora, and the babirusa from the Indo-Malayan and Indo-Australian regions. Treubia, 20: 121-190.</ref>.
-Il peut s'attaquer à de petits ongulés<ref name="TOM2003"/> comme le [[serow]]<ref name="BAS2013b"/>, le [[Nemorhaedus|goral]]<ref name="BAS2013b"/> ou ''[[Tragulus javanicus]]''<ref name="SHE2012"/> et voir même à de plus gros comme ''[[Cervus unicolor]]''{{#tag:ref| Le [[sambar]] (''Cervus unicolor'') est un cervidé dont la masse dépasse les {{Unité|100|Kg}} ce qui rend peut probable sa prédation par un félin de la taille d'un chat. Le matériel génétique de sambar retrouvé dans ses excréments<ref name="SHE2012"/> est probablement celui d'un jeune ou d'une charogne. |group="Note"|name=":L2"}}{{,}}<ref name="SHE2012"/>.
+Il peut s'attaquer à de petits ongulés<ref name="TOM2003"/> comme le [[Capricornis|serow]]<ref name="BAS2013b"/>, le [[Nemorhaedus|goral]]<ref name="BAS2013b"/> ou ''[[Tragulus javanicus]]''<ref name="SHE2012"/> voire à de plus gros comme ''[[Cervus unicolor]]''{{#tag:ref| Le [[sambar]] (''Cervus unicolor'') est un cervidé dont la masse dépasse les {{Unité|100|Kg}} ce qui rend peu probable sa prédation par un félin de la taille d'un chat. Le matériel génétique de sambar retrouvé dans ses excréments<ref name="SHE2012"/> est probablement celui d'un jeune ou d'une charogne. |group="Note"|name=":L2"}}{{,}}<ref name="SHE2012"/>.
 Son régime alimentaire inclut des oiseaux<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="BAS2013b"/>{{,}}<ref name="SER2019"/>{{,}}<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="LOR2013"/>{{,}}<ref name="SHE2012"/> comme les espèces ''[[Amaurornis phoenicurus]]''<ref name="IZA2009"/>, ''[[Turdus pallidus]]''<ref name="IZA2009"/>,''[[Garrulus glandarius]]''<ref name="LEE2004"/>, ''[[Lophura leucomelanos]]'', ''[[Gallus gallus]]''<ref name="LIM1999"/>, ''[[Pucrasia macrolopha]]'', ''[[Alectoris chukar]]'', ''[[Corvus macrorhynchos]]'' ou des genres ''[[Dendrocopos]]''<ref name="SHE2012"/> et ''[[Collocalia]]''<ref name="SOD1949"/> ou de la famille des [[Timaliidae]]<ref name="SHE2012"/>. Il peut aussi s'attaquer aux volailles domestiques<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="BAS2013b"/>.
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 Il consomme également des insectes<ref name="KHA2004"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="LOR2013"/> comme des [[Acrididae]] ou des nymphes ou des adultes de [[Cicadidae]]<ref name="LEE2004"/> ou encore des papillons de famille des [[Tortricidae]]<ref name="INO1972"/>.
-Il ingère des végétaux<ref name="BAS2013b"/>{{,}}<ref name="KHA2004"/>{{,}}<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/> comme des graminés<ref name="INO1972"/> tels ''[[Arundinella hirta]]''<ref name="LEE2004"/> et ''[[Panicum bisulcatum]]''<ref name="LEE2004"/>.
+Il ingère des végétaux<ref name="BAS2013b"/>{{,}}<ref name="KHA2004"/>{{,}}<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/> comme des graminées<ref name="INO1972"/> tels ''[[Arundinella hirta]]''<ref name="LEE2004"/> et ''[[Panicum bisulcatum]]''<ref name="LEE2004"/>.
-Il s'attaque même à des carnivores comme ''[[Mustela sibirica]]'' et à des arthropodes comme des araignées<ref name="INO1972"/> et des acariens<ref name="INO1972"/> ou des crabes<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="KHA2004"/>.
+Il s'attaque même à des carnivores comme le vison de Sibérie ''[[Mustela sibirica]]'' et à des arthropodes comme des araignées<ref name="INO1972"/> et des acariens<ref name="INO1972"/> ou des crabes<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="KHA2004"/>.
 Il peut être victime de la pollution et ingérer du plastique<ref name="LEE2004"/>.
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 === Parasites et maladies ===
-Le chat-léopard peut être infesté par des ectoparasites comme des tiques des genres ''[[Ambylomma]]'', ''[[Dermacentor]]'' et ''[[Haemaphysalis]]'' tels ''[[Haemaphysalis hystricis]]'' et ''[[Haemaphysalis koningsbergeri]]''<ref name="LIM1999"/>.
+Le chat-léopard peut être infesté par des ectoparasites comme des tiques des genres ''[[Amblyomma]]'', ''[[Dermacentor]]'' et ''[[Haemaphysalis]]'' tels ''[[Haemaphysalis hystricis]]'' et ''[[Haemaphysalis koningsbergeri]]''<ref name="LIM1999"/>.
 Il peut également être l'hôte d'[[endoparasite]]s comme le [[trématode|Trematoda]] ''[[Paragominus westermani]]''<ref name="LIM1999"/>.
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 == Statut et menaces ==
-Le chat-léopard est classée en préoccupation mineure (LC)<ref name="SIC2015"/> par l'IUCN, ce félin relativement commun ayant une importante aire de répartition<ref name="ROS2015"/>. Cependant, dû à la déforestation et à la perte de son habitat, la sous-espèce ''Prionailurus bengalensis rabori'' est listée comme vulnérable (VU)<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/> et la sous-espèce ''Prionailurus bengalensis iriomotensis'' est considérée en danger critique d'extinction (CR)<ref name="SIC2015"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>. Au Japon, la population de ''Prionailurus bengalensis euptilurus'' vivant sur l'île de Tsushima est considérée en danger<ref name="MIT2009"/> comme celle de ''Prionailurus bengalensis iriomotensis'' sur l'île d'Iriomote<ref name="IZA2009"/>.
+Le chat-léopard est classé en préoccupation mineure (LC)<ref name="SIC2015"/> par l'IUCN, ce félin relativement commun ayant une importante aire de répartition<ref name="ROS2015"/>. Cependant, à cause de la déforestation et de la perte de son habitat, la sous-espèce ''Prionailurus bengalensis rabori'' est listée comme vulnérable (VU)<ref name="FER2011"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/> et la sous-espèce ''Prionailurus bengalensis iriomotensis'' est considérée comme en danger critique d'extinction (CR)<ref name="SIC2015"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>. Au Japon, la population de ''Prionailurus bengalensis euptilurus'' vivant sur l'île de Tsushima est considérée comme en danger<ref name="MIT2009"/>, comme celle de ''Prionailurus bengalensis iriomotensis'' sur l'île d'Iriomote<ref name="IZA2009"/>.
 Il peut être victime d'empoisonnements<ref name="CHE2016"/> et de piégeages<ref name="CHE2016"/> ainsi que de collisions avec des véhicules<ref name="LIM1999"/>{{,}}<ref name="CHE2016"/>{{,}}<ref name="MIT2009"/>.
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 == Sous-espèces ==
-Parmi les 38 [[sous-espèce]]s qui ont été décrites<ref name="PAT2017"/>, douze<ref name="BAS2013"/>{{,}}<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="KHA2004"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/> sont communément admises, nombre qui se réduit à onze lorsque la sous-espèce ''Prionailurus bengalensis iriomotensis'' est considérée comme une espèce à part entière<ref name="WOZ2005">Wozencraft, W. C. 2005. Order Carnivora. [In] Mammal Species of the World: A Taxonomic and Geographic Reference. Third Edition, Vol. 1. Wilson, D. E., Reeder, D. M. (Eds). The John Hopkins University Press, Baltimore, Etats-Unis, 2142 pages.</ref>{{,}}<ref name="KIT2017">Kitchener, A. C., Breitenmoser-Würsten, Ch., Eizirik, E., Gentry, A., Werdelin, L., Wilting, A., Yamaguchi, N., Abramov, A. V., Christiansen, P., Driscoll, C., Duckworth, J. W., Johnson, W., Luo, S.-J., Meijaard, E., O’Donoghue, P., Sanderson, J., Seymour, K., Bruford, M., Groves, C., Hoffmann, M., Nowell, K., Timmons, Z., Tobe, S. 2017. A revised taxonomy of the Felidae. The final report of the Cat Classification Task Force of the IUCN/SSC Cat Specialist Group. Cat News Special Issue 11, 80 pp.
+Parmi les 38 [[sous-espèce]]s qui ont été décrites<ref name="PAT2017"/>, douze<ref name="BAS2013"/>{{,}}<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="KHA2004"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="SIC2015"/> sont communément admises, nombre qui se réduit à onze lorsque la sous-espèce ''Prionailurus bengalensis iriomotensis'' est considérée comme une espèce à part entière<ref name="WOZ2005">Wozencraft, W. C. 2005. Order Carnivora. [In] Mammal Species of the World: A Taxonomic and Geographic Reference. Third Edition, Vol. 1. Wilson, D. E., Reeder, D. M. (Eds). The Johns Hopkins University Press, Baltimore, États-Unis, 2142 pages.</ref>{{,}}<ref name="KIT2017">Kitchener, A. C., Breitenmoser-Würsten, Ch., Eizirik, E., Gentry, A., Werdelin, L., Wilting, A., Yamaguchi, N., Abramov, A. V., Christiansen, P., Driscoll, C., Duckworth, J. W., Johnson, W., Luo, S.-J., Meijaard, E., O’Donoghue, P., Sanderson, J., Seymour, K., Bruford, M., Groves, C., Hoffmann, M., Nowell, K., Timmons, Z., Tobe, S. 2017. A revised taxonomy of the Felidae. The final report of the Cat Classification Task Force of the IUCN/SSC Cat Specialist Group. Cat News Special Issue 11, 80 pp.
 ([https://repository.si.edu/bitstream/handle/10088/32616/A_revised_Felidae_Taxonomy_CatNews.pdf pdf])</ref> :
 * ''Prionailurus bengalensis bengalensis'' <small>(Kerr, 1792)</small> - chat-léopard du Bengale - [Inde, Chine, région indochinoise, péninsule malaise]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="TOM2003"/>
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 ([http://digitallibrary.amnh.org/bitstream/handle/2246/5068//v2/dspace/ingest/pdfSource/nov/N2973.pdf?sequence=1&isAllowed=y pdf])</ref>{{,}}<ref name="PAT2017"/>
 * ''Prionailurus bengalensis borneoensis'' <small>Brongersma, 1935</small><ref name="BRO1935">Brongersma, L. D. 1935. Notes on some Recent and fossil cats, chiefly from the Malay archipelago. Zoologische Mededeelingen, 18(1): 1-89.</ref>{{,}}{{#tag:ref| Certaines références<ref name="WOZ2005"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/> et bases de données datent de 1936 la description de [[Leo Brongersma]] alors que celle-ci a été publiée en 1935<ref name="BRO1935"/>{{,}}<ref name="GRO1997"/>{{,}}<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="KIT2017"/>. |group="Note"|name=":L9"}} - chat-léopard de Bornéo - [Bornéo]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>
-* ''Prionailurus bengalensis chinensis'' <small>(Gray, 1837)</small><ref name="GRA1837">Gray, J. E. 1837. Description of some new or little known Mammalia, principally in the British Museum collection. Magazine of Natural History, and Journal of Zoology, Botany, Mineralogy, Geology and Meteorology, N. S., 1: 577-587. ([https://www.biodiversitylibrary.org/item/19588#page/595/mode/1up BHL])</ref> - [Singapour, Taiwan, Chine, Thailande, Vietnam]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="TOM2003"/>
+* ''Prionailurus bengalensis chinensis'' <small>(Gray, 1837)</small><ref name="GRA1837">Gray, J. E. 1837. Description of some new or little known Mammalia, principally in the British Museum collection. Magazine of Natural History, and Journal of Zoology, Botany, Mineralogy, Geology and Meteorology, N. S., 1: 577-587. ([https://www.biodiversitylibrary.org/item/19588#page/595/mode/1up BHL])</ref> - [Singapour, Taiwan, Chine, Thaïlande, Vietnam]<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="TOM2003"/>
 * ''Prionailurus bengalensis euptilurus''{{#tag:ref| Il peut arriver que l'épithète ''euptilura'' soit utilisé pour nommer cette sous-espèce<ref name="MIT2009"/> en lieu et place de l'épithète ''euptilurus''<ref name="LEE2004"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>{{,}}<ref name="ADA2010"/>. Cette utilisation provient du nom ''Felis euptilura'' utilisé par Elliot en 1871 pour décrire ce qu'il pensait être une espèce à part entière et qu'il a choisi de genre féminin<ref name="ELL1871">Elliot, D. G. 1871. Remarks on various Species of Felidae, with a Description of a Species from North-Western Siberia. Proceedings of the Scientific Meetings of the Zoological Society of London for the year 1871, 758-761. ([https://www.biodiversitylibrary.org/page/28554701#page/7/mode/1up BHL])</ref>. Son transfert comme sous espèce de ''Prionailurus bengalensis'', de genre masculin, implique d'après les règles de la nomenclature zoologique de changer l'épithète féminin euptilura en épithète masculin. L'appellation communément admise de cette sous-espèce est ''Prionailurus bengalensis euptilurus''. |group="Note"|name=":L3"}} <small>(Elliot, 1871)</small><ref name="ELL1871"/> - chat-léopard de Sibérie, chat-léopard de Tsushima<ref name="MIT2009"/>{{,}}<ref name="IZA2009"/>, chat-léopard de l'Amour<ref name="SER2019"/> - [Est de la Sibérie, Corée, Nord-Ouest de la Chine, île de Tsushima]<ref name="TOM2003"/>{{,}}<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="LEE2004"/>
 * ''Prionailurus bengalensis heaneyi'' <small>Groves, 1997</small><ref name="GRO1997">Groves, C. P. 1997. Leopard cats, Prionailurus bengalensis (Carnivora: Felidae) from Indonesia and the Philippines, with the description of two new subspecies. Zeitschrift für Säugetierkunde, 62: 300-308. ([https://www.biodiversitylibrary.org/page/45510255#page/360/mode/1up BHL])</ref> - chat-léopard de Palawan<ref name="FER2011"/> - [Île de Palawan]<ref name="ROS2015"/>{{,}}<ref name="PAT2017"/>{{,}}<ref name="FER2011"/>
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 ''Prionailurus bengalensis'' aurait été domestiqué en Chine il y a plus de 5000 ans mais sans suite puisqu'aujourd'hui les chats domestiques en Chine, comme tous les chats domestiques, sont des descendants de ''[[Felis silvestris]]''<ref name="VIG2016">Vigne, J.-D., Evin, A., Cucchi, T., Dai, L., Yu, C., Hu, S., Soulages, N., Wang, W., Sun, Z., Gao, J., Dobney, K., Yuan, J. 2016. Earliest “Domestic” Cats in China Identified as Leopard Cat (Prionailurus bengalensis). PLoS ONE 11(1): e0147295. ([https://journals.plos.org/plosone/article/file?id=10.1371/journal.pone.0147295&type=printable lire en ligne])</ref>.
-Le chat-léopard est à l'origine de la création, par hybridation volontaire avec le chat domestique en 1963<ref name="BAR1987">Barber, M. 1987. Here’s a Breed of Leopard That Can Roam in Home. Los Angeles Times, 17 septembre 1987.</ref>, du [[Bengal]]<ref name="ATK2018">Atkinson, T. 2018. Practical Feline Behaviour. Understanding Cat Behaviour and Improving Welfare. C.A.B. International. ISBN 9781780647821. 272 pages.</ref>. Cette hybridation avait par ailleurs déjà été observée au {{18e}} siècle à la suite du transport par bateau d'un chat-léopard en Angleterre<ref name="KER1792"/>.
+Le chat-léopard est à l'origine de la création, par hybridation volontaire avec le chat domestique en 1963<ref name="BAR1987">Barber, M. 1987. Here’s a Breed of Leopard That Can Roam in Home. Los Angeles Times, 17 septembre 1987.</ref>, du [[Bengal]]<ref name="ATK2018">Atkinson, T. 2018. Practical Feline Behaviour. Understanding Cat Behaviour and Improving Welfare. C.A.B. International. {{ISBN|9781780647821}}. 272 pages.</ref>. Cette hybridation avait par ailleurs déjà été observée au {{18e}} siècle à la suite du transport par bateau d'un chat-léopard en Angleterre<ref name="KER1792"/>.
 == Notes et références ==