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Le '''Jour de la Terre''' est une importante [[journée internationale#Avril|célébration]] environnementale par la société civile. Célébré le {{date-|22 avril}}, le Jour de la Terre est un événement annuel mondial où plusieurs [[manifestation]]s qui soutiennent la [[protection de l'environnement]] sont effectuées et coordonnées grâce au ''Earth Day Network''<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Earth Day Network {{!}} Earth Day April 22, 2017|url=https://www.earthday.org|site=Earth Day Network|consulté le=2017-11-28}}.</ref>
Le '''Jour de la Terre''' est une importante [[journée internationale#Avril|célébration]] environnementale par la société civile. Célébré le {{date-|22 avril}}, le Jour de la Terre est un événement annuel mondial où plusieurs [[manifestation]]s soutenant la [[protection de l'environnement]] sont effectuées dans divers pays.


== Origine ==
== Origines ==
=== Année 1969 : Marée noire de Santa Barbara ===
[[Fichier:Tiny playground (rather playboard), Berkeley, Jan 1970.jpg|vignette|Enfants attaqués par les nazis en aout 1939]]
En 1969, l’''Union Oil'' (l'un des principaux groupes pétroliers américains, connu aujourd'hui sous le nom d'''[[Unocal Corporation]])'' exploite à [[Santa Barbara (Californie)|Santa Barbara]] du pétrole et du gaz à plus d'un kilomètre de profondeur grâce à une plateforme offshore nommée ''Alpha''. Entre janvier et février 1969, alors qu’elle exploite la plateforme, l’''Union Oil'' ne compense pas suffisamment la pression créée par l’extraction du tuyau (qui aurait dû être compensée par le pompage de la boue de forage), ce qui provoque une augmentation désastreuse de la pression. Le groupe pétrolier tente alors de faire baisser la pression en détendant le boîtier au fur et à mesure que la pression augmente mais cela a l’effet inverse. Sous la pression extrême, une rafale de gaz naturel forme des fissures dans les fonds marins entourant ''Alpha'' et ces fissures laissent échapper plusieurs millions de litres de pétrole dans l’[[océan Pacifique]], créant ce que l’on nommera par la suite « La marée noire de Santa Barbara »<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Keith C.Clark et Jeffrey J.Hemphill|titre=The Santa Barbara Oil Spill: A Retrospective|périodique=Article de recherche|volume=64|pages=157 à 162|date=2002|lire en ligne=https://www-jstor-org.accesdistant.bu.univ-paris8.fr/stable/24041411|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Le Monde|titre=La marée noire de Santa-Barbara se dirige vers Los Angeles|périodique=Journal|date=10 février 1969|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/02/10/la-maree-noire-de-santa-barbara-se-dirige-vers-los-angeles_2431070_1819218.html|accès url=libre}}</ref>. Cet évènement, l’une des pires [[Marée noire|marées noires]] de l’Histoire des Etats-Unis, est l'une des causes ayant amené à la création du Jour de la Terre<ref name=":4">{{Article|langue=fr-FR|titre=Journée de la Terre : un demi-siècle de sensibilisation à l’environnement|périodique=La Croix|date=2023-04-22|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/environnement/Journee-Terre-demi-siecle-sensibilisation-lenvironnement-2023-04-22-1201264514|consulté le=2024-04-24}}</ref>.  Après cette marée noire, le sénateur démocrate du [[Wisconsin]] ''[[Gaylord Nelson]]'' se rend à Santa Barbara pour constater l'ampleur de la catastrophe. Dans le vol qui le ramène à ''[[Washington (district de Columbia)|Washington]]'', il a l'idée de créer une journée afin de promouvoir la protection de l'environnement dans les campus américains<ref name=":3" />. Il engage alors [[:en:Denis_Hayes|''Denis Hayes'']], étudiant à la [[faculté de droit de Harvard]], et le charge de mener le projet. C'est ainsi que le Jour de la Terre voit le jour et a lieu pour la première fois le {{Date|22 avril 1970}}<ref name=":4" />.
Célébré pour la première fois le {{date|22|avril|1970}} sous l’impulsion du sénateur du [[Wisconsin]] [[Gaylord Nelson]] qui encouragea les étudiants à sensibiliser à l’[[environnement]] dans leurs communautés, le Jour de la Terre marque tous les ans l’anniversaire de la naissance du mouvement environnemental le plus important de la [[Terre|planète]].
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Fichier:Platform A, Dos Cuadras (1).jpg|Plateforme Alpha en 2006 après avoir été reconstruite.
Fichier:1969 Santa Barbara Oil Spill CA.jpg|Vue aérienne de la marée noire de Santa-Barbara.
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=== Années 1970 et 1980 : Premières éditions et cantonnement aux États-Unis ===
Selon Gaylord Nelson, le nom de ''Earth Day'' ou « Jour de la Terre » semblait « évident et logique » et suggéré par de très nombreuses personnes, dont un ami dans les [[relations publiques]], directeur de la publicité [[New York|New Yorkaise]], {{Lien|langue=en|trad=Julian Koenig|fr=Julian Koenig}} en 1969. Année durant laquelle Koenig était dans le comité d'organisation de cet événement et remarqua la même sonorité entre ''birthday'' et ''Earth day'' puisqu'il fut né un {{date-|22 avril}}, jour sélectionné pour le Jour de la Terre, la connexion semblait naturelle.
[[Fichier:Gaylord Nelson.jpg|vignette|[[Gaylord Nelson]] en [[1963]]]]
[[Fichier:Earth Day - Enact 1970.jpg|vignette|Manifestation étudiante dans le [[Michigan]] en [[1970]]]]
Les premières éditions réunissent principalement des étudiants qui commencent à prendre conscience de l'importance de préserver l'environnement. [[:en:Dorothy_Bradley|Dorothy Bradley]], ancienne politicienne américaine et participante de la première journée de la Terre explique que Gaylord Nelson et ses soutiens commencent à promouvoir et à défendre l’idée d’un jour de la Terre en 1970. Elle se dit {{Citation|cela me va droit au cœur}} et qu' {{Citation|il en va de la survie de notre planète}} et décide donc d'y participer avec des amis dans son état du [[Montana]]<ref name=":0">{{Article|langue=Anglais|auteur1=Dorothy Bradley|titre=Earth Day 1970|périodique=Public Land & Resources Law Review|date=2020|lire en ligne=https://scholarworks.umt.edu/plrlr/vol43/iss1/28/|accès url=libre}}</ref>. Elle explique également que des réunions rassemblant des étudiants et des professeurs sont organisées et que durant lesquelles les étudiants échangent sur les questions environnementales relatives à leur communauté. Dans l'état du Montana par exemple, ils échangent sur {{Citation|les lotissements tentaculaires non planifiés, sur l'impact des détergents à lessive sur les lacs et eaux limpides ou encore sur les sombres résultats de la pollution atmosphérique}})<ref name=":0" />. Des manifestations sont également organisées dans le pays pour soutenir la cause environnementale. Cette première édition a par ailleurs favorisé la création de l'[[agence de protection de l'environnement des États-Unis]] (EPA) entre 1970 sous le gouvernement de [[Richard Nixon]] ainsi que l'adoption des lois «''{{lang|en|Clean Air, Clean Water, and Endangered Species}}'' » entre 1970 et 1973<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Endangered Species Act Milestones: 1970s {{!}} U.S. Fish & Wildlife Service |url=https://www.fws.gov/node/266466 |site=www.fws.gov |consulté le=2024-04-13}}</ref>.


À partir des [[années 1980]], les étudiants sont rejoints par les travailleurs et notamment par l{{'}}''[[United Auto Workers]]'' (UAW) qui se joint en 1980 {{Citation|aux millions d’américains qui participent à cette journée}}, justifiant cette participation par le fait que les travailleurs sont {{Citation|particulièrement préoccupés par la marque actuelle d’intimidation anti-environnementale et économique et […] par le ralentissement des lois en faveur de la protection de l’environnement}} comme l'explique ''John Yolton'', l’assistant administratif du vice-président du syndicat dans un communiqué<ref name=":1">{{Article|langue=en|auteur1=John Yolton|titre=Earth Day'80|périodique=Environment|volume=22|numéro=3|pages=2|date=Avril 1980|lire en ligne=https://eds.p.ebscohost.com/eds/detail/detail?vid=1&sid=88ed28ca-c129-4a06-b4aa-715e8ffa482e%40redis&bdata=Jmxhbmc9ZnImc2l0ZT1lZHMtbGl2ZQ%3d%3d#AN=5212499&db=aph}}</ref>. Il explique également que l’engagement de l’''United Auto Workers'' n'est pas récent et que le syndicat participe aux efforts de la Journée de la Terre depuis la première édition en 1970, durant laquelle il était bailleur de fonds et qu’il a toujours « ressenti la responsabilité de faire du progrès au sein de la communauté et non au détriment de la communauté »<ref name=":1" />.
De plus, [[Denis Hayes]], un étudiant qui a participé à l'élaboration du premier Jour de la Terre employait également cette nomination dans la presse et la communication ce qui fait que le nom est resté.


== Années 1990 : Mondialisation ==
Dans le même temps, {{Lien|langue=en|trad=John McConnell (peace activist)|fr=John McConnell (militant pacifiste)}}, un activiste militant pour la protection de l'environnement, proposa une autre date pour le Jour de la Terre qui était le 20 ou le {{date-|21 mars}}, jour qui correspond à l'équinoxe de printemps, signification de renouveau pour lui<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Who Invented Earth Day?|périodique=ThoughtCo|date=23 Février 2016|issn=|lire en ligne=https://www.thoughtco.com/who-invented-earth-day-1203659|consulté le=2017-11-28|pages=}}.</ref>.


Durant les [[années 1990]] sous l'égide de ''Denis Hayes'', le Jour de la Terre se mondialise et des [[Manifestation|manifestations]] et actions sont organisées un peu partout sur la planète. En 1990 par exemple, ce sont plus de 200 millions de personnes à travers 130 pays qui participent à cet évènement avec des actions organisées sur les sept continents : En [[Afrique]], des arbres sont plantés au [[Kenya]] et à l'[[Maurice (pays)|île Maurice]], un rassemblement de cyclistes est organisé au [[Burkina Faso]] pour témoigner un soutien aux moyens de transport plus écologiques et au [[Zimbabwe]], des cours de sensibilisation au [[développement durable]] sont dispensés<ref name=":2">{{Article|langue=en|auteur1=Patricia et Robert - Cahn|titre=Did earth day change the world ?|périodique=Environment|volume=32|numéro=7|pages=16-20|date=Septembre 1990|lire en ligne=https://eds.p.ebscohost.com/eds/detail/detail?vid=10&sid=ad4a57e0-40a6-41c2-b033-991bdc2f0721%40redis&bdata=Jmxhbmc9ZnImc2l0ZT1lZHMtbGl2ZQ%3d%3d#AN=9011051012&db=aph}}</ref>{{,}}<ref name=":3">{{Article|langue=en|auteur1=Alan B. Nichols|titre=Earth Day Launches Green Decade|périodique=Water Environment & Technology,|volume=2|numéro=4|pages=40-43|date=Avril 1990|lire en ligne=https://www-jstor-org.accesdistant.bu.univ-paris8.fr/stable/24658758?searchText=|accès url=libre}}</ref>. En Europe, des arbres sont plantés à [[Leipzig]], la [[Vistule]] est nettoyée et des appels à contrôler et reboiser les zones stériles et polluées des pays d’[[Europe de l'Est|Europe de l’Est]] sont formulées<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />. En [[Asie]], des scientifiques [[États-Unis|américains]], [[Chine|chinois]] et [[Union des républiques socialistes soviétiques|soviétiques]] gravissent l'[[Everest]] pour y ramasser les déchets et aux Philippines, le président ''[[Corazon Aquino]]'' s'adresse aux philippins pour les inciter les philippins à adopter un mode de vie plus écologique et une chaîne humaine est organisée en faveur de la protection de l'environnement<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />. En [[Amérique]], on observe manifestations ou célébrations pacifiques dans les rues de [[Bogota]] et dans les campus, écoles, stades, villes et centres commerciaux des [[États-Unis|Etats-Unis]] ainsi  que là encore des campagnes de plantage d’arbres, de recyclage et de nettoyage<ref name=":2" />. Et même à l'extrême sud de la planète en [[Antarctique]], l'équivalent de 15 camions de déchets sont ramassés<ref name=":3" />.
Gaylord Nelson a proposé la première manifestation environnementale d'envergure sur le territoire américain pour interpeller la scène politique et forcer l'insertion de la problématique environnementale dans le cadre politique national. {{Citation|C'était un pari, mais cela a fonctionné<ref>{{lien brisé|url=http://earthday.envirolink.org/history.html |titre=''How the First Earth Day Came nterAbout'' }}.</ref>}}, rappelle-t-il. En effet, ce premier Jour de la Terre a mené à la création de l'[[agence de protection de l'environnement des États-Unis]] (EPA) sous le gouvernement de Richard Nixon en 1970 et à l'adoption des lois « ''{{lang|en|Clean Air, Clean Water, and Endangered Species}}'' ». En [[1990]], sous l'égide de l'écologiste américain Denis Hayes, le Jour de la Terre est devenu un événement planétaire, mobilisant 200 millions de personnes dans 141 pays et jouant un rôle de levier pour les enjeux environnementaux mondiaux<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Jour de la terre : la planète à l'honneur pendant 24 heures|périodique=RTL.fr|date=22 avril 2014|lire en ligne=http://www.rtl.fr/actu/environnement/jour-de-la-terre-la-planete-a-l-honneur-pendant-24-heures-7771337421|consulté le=2017-02-27}}.</ref>. Le Jour de la Terre a donné un élan énorme aux campagnes de sensibilisation à la réutilisation et au recyclage et le [[Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement|Sommet de la Terre des Nations unies]] de 1992 à [[Rio de Janeiro]].


Les éditions de la décennie 90 sont par ailleurs mieux structurées que celles de la décennie 1970, notamment grâce à la mise en place en [[1990]] d'un conseil d’administration (composé de gouverneurs et membres du Congrès américain, d’hommes d’affaires, de chefs religieux, de journalistes, de syndicaux, d’écologistes, de célébrités mais aussi de représentants de 33 pays) ayant pour mission est de coordonner le mouvement<ref name=":3" />.
== Par pays ==
[[Fichier:Secretary Kerry Holds Granddaughter Dobbs-Higginson on Lap While Signing COP21 Climate Change Agreement at UN General Assembly Hall in New York (26512345421).jpg|vignette|[[John Kerry]], accompagné de sa petite-fille, signant l'[[Accord de Paris sur le climat|Accord de Paris]], le 22 avril 2016 aux [[siège des Nations unies|Nations unies]].]]


Elles sont également à l’origine de nombreuses initiatives et lois en faveur de l’écologie (comme la création d’aires protégées de plus de 99 millions d’acres de terre en [[Alaska]] ou l'organisation de la [[conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement]] à [[Rio de Janeiro]])<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=United |nom=Nations |titre=Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, Rio 1992 {{!}} Nations Unies |url=https://www.un.org/fr/conferences/environment/rio1992 |site=United Nations |consulté le=2024-04-15}}</ref>.
En 2016, l'[[Accord de Paris sur le climat]] a été signé par plus de 170 parties (incluant la [[Chine]], les [[États-Unis]] et l'[[Union européenne]]) à l'occasion du Jour de la Terre.


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En France et au Québec, le Jour de la Terre œuvre à donner les outils aux individus et organisations pour stimuler un passage à l’action environnementale. A cette fin, les associations françaises et québécoises mettent en place un calendrier participatif en ligne afin que chacun puisse se joindre à une activité ou en inscrire<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Jour de la Terre – Le 22 avril et tous les jours!|url=http://www.jourdelaterre.org|site=[https://www.jourdelaterre.org jourdelaterre.org]|date=|auteur=|consulté le=2017-02-27}}.</ref>.
Fichier:Glasnost & Goodwill - 1990 Peace Climb - flags.jpg|Drapeaux [[États-Unis|américain]], [[Chine|chinois]] et [[Union des républiques socialistes soviétiques|soviétique]] que les scientifiques ont amené lors de leur ascension de l'[[Everest]] pour ramasser les déchets.
Fichier:Second Earth Summit was held in Rio de Janeiro.jpg|Sommet de Rio en [[1992]].
Fichier:Ng Cho-nam and members of the Conservancy Association Delegation to Earth Summit, 1992.jpg|L'ONG environnementale hongkongaise [[:en:Conservancy_Association|Association de conservation]] au [[Sommet de Rio]].
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== Années 2000 : Institutionnalisation et critiques ==
=== France ===
[[Fichier:Secretary Kerry Holds Granddaughter Dobbs-Higginson on Lap While Signing COP21 Climate Change Agreement at UN General Assembly Hall in New York (26512345421).jpg|vignette|[[John Kerry]], accompagné de sa petite-fille, signant l'[[Accord de Paris sur le climat|Accord de Paris]], le 22 avril 2016 aux [[siège des Nations unies|Nations unies]].]]

En France, le {{date-|22 avril 1990}}, après une rencontre avec Denis Hayes, sous l'impulsion de la Société de production télévisuelle, ETC, et avec le soutien de l'ensemble des médias, le ''Jour de la Terre'' fut célébré par des centaines de milliers de personnes rassemblant des milliers d’activités réparties sur tout le territoire. A ce jour, cet événement constitue la plus importante mobilisation en environnement de l’histoire française. Plusieurs associations en rapport avec la Terre et l'environnement choisissent cette date pour fixer une manifestation particulière ; ainsi, la [[Société géologique de France]] (SGF) organise à cette date la ''Journée nationale de la géologie''<ref>{{Lien web|url=https://www.geosoc.fr/manifestation-sgf/agenda-des-reunions-colloques-sgf/event/601-journee-nationale-de-la-geologie.html|titre=Séances, réunions, journées parrainées ou organisées par la SGF : Journée nationale de la Géologie|site=[https://www.geosoc.fr geosoc.fr] le site de la Société géologique de France|auteur=|date=|consulté le=22 mars 2019}}.</ref>.

=== Canada ===


Les années [[2000]] et [[2010]] sont également marquantes pour le Jour de la Terre et la protection de l'environnement, notamment avec l'[[accord de Paris sur le climat]], signé par plus de 170 parties (incluant la [[Chine]], les [[États-Unis]] et l'[[Union européenne]]) à l'occasion du Jour de la Terre [[2016]]. Cependant, le Jour de la Terre continue à recevoir des critiques.
Célébré, dans la foulée du Jour de la Terre francophone, depuis 1990 au [[Québec]], et repris en 1995 par une ONG locale, le Jour de la Terre s’est donné pour mission d’accompagner les individus et organisations dans leur transition environnementale. En 2012, plus de {{nb|300000 personnes}} se sont rassemblées dans les rues de Montréal pour constituer un immense arbre humain et la plus grande manifestation qui ait eu lieu au Québec.


== Journée équinoxiale qui fait écho aux Nations Unies ==


=== Institutionnalisation et éphémérité des efforts ===
En février 1971, le [[secrétaire général des Nations unies]], [[U Thant]], signe la proclamation du jour international de la Terre. Il est traditionnel de fêter ce jour en faisant retentir au moment de l'équinoxe la cloche de la paix (''[[Cloche japonaise de la paix]]''), une cloche offerte par le [[Japon]] aux Nations unies.


Avec la résolution (A/RES/63/278) adoptée par l'[[Assemblée générale des Nations unies]] en 2009 et qui désigne le 22 avril comme {{Citation|Journée internationale de la Terre nourricière}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=United |nom=Nations |titre=Contexte - Terre nourricière {{!}} Nations Unies |url=https://www.un.org/fr/observances/earth-day/background |site=United Nations |consulté le=2024-04-16}}</ref>, l'esprit d'une journée consacrée à la protection de l'environnement est renforcé. Cependant, cet esprit est critiqué par certaines personnes comme l'historien et géographe américain [[:en:David_Lowenthal|David Lowenthal]] qui émet une double critique : il critique d'une part le rôle des [[États-Unis]] dans les impacts environnementaux, expliquant qu'ils sont {{Citation|les pionniers des impacts environnementaux dont les conséquences écologiques menacent la sécurité de l’humanité [...]}} et que leur mode de vie est très consommateur au point que{{Citation|si le reste du monde était tout aussi extravagant, les risques auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui s’aggraveraient bientôt jusqu’à l’épuisement [...]}}. Il critique aussi l’institutionnalisation de l’évènement durant la journée du 22 avril et le fait que {{Citation|l’accent a été mis sur la prise de conscience instantanée, l’action, instantanée, les résultats instantanés}} et ce au détriment d’efforts durables<ref>{{Article|langue=en|auteur1=David Lowenthal|titre=Earth Day|périodique=Area|volume=2|numéro=4|pages=1-10|date=1970|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/20000477|accès url=libre}}</ref>.  Les [[États-Unis]] ont donc selon ''Lowenthal'' une attitude ambiguë et contradictoire concernant la préservation de l'environnement : bien qu'ils sont les investigateurs de cet évènement, les américains conservent un mode de vie très polluant et le Jour de la Terre est pour eux un outil pour redorer leur image à l'international et faire oublier leur mode de vie polluant.
== Participation ==
Le jour de la Terre de l'année 2000 a atteint (grâce à Internet notamment) un record de participation. Dans 184 pays, on estime que le nombre de participants touchés d'une manière ou d'une autre fut de l'ordre de quelques centaines de millions.


=== Greenwashing ===
En 2006, plus de 500 millions de personnes passent à l'action ou participent à un événement dans le cadre du Jour de la Terre<ref>[http://voir.ca/societe/2006/04/20/jour-de-la-terre-un-22-avril-sur-terre/ « Jour de la Terre - Un 22 avril sur Terre »], sur voir.ca (consulté le 22 avril 2014).</ref>. {{Référence nécessaire|Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l'événement participatif écologiste le plus important de la planète.|date=avril 2020}}


Parmi les autres critiques formulées à l'encontre du Jour de la Terre, on retrouve également le ''[[greenwashing]],'' qui désigne le phénomène par lequel les entreprises présentent intentionnellement de manière trompeuse leurs produits ou services aux consommateurs pour faire croire qu'ils sont écologiques. Le ''greenwashing'' est une préoccupation croissante pour les entreprises mondiales et elles recourent de plus en plus à cette stratégie de marketing pour répondre aux attentes des consommateurs. Certaines entreprises se servent notamment du Jour de la Terre pour redorer leur image et faire croire que leurs produits et services sont plus respectueux de l'environnement et cette récupération du Jour de la Terre à des fins marketing, ce qui est critiqué par des participants de l'évènement<ref>{{Article|langue=en|auteur1=MARCINIAK, Adam|titre=Greenwashing as an Example of Ecological Marketing Misleading Practices.|périodique=Comparative Economic Research. Central and Eastern Europe|volume=12|numéro=1-2|pages=49-59|date=2009|lire en ligne=https://www.econstor.eu/handle/10419/259010|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Environnement- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Aborder différemment le Jour de la Terre |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1973516/jour-terre-recuperation-marketing-militantisme |site=Radio-Canada |date=2023-04-21 |consulté le=2024-04-16}}</ref>.
En 2020, le mouvement célèbre son {{50e|anniversaire}} et une participation sans précédent était attendue, mais en raison de la [[pandémie de Covid-19]] la plupart des manifestations physiques prévues n'ont pas pu se tenir. Cependant, une mobilisation en ligne sans précédent a rassemblé des personnes du monde entier grâce au #JourdelaTerreChezSoi<ref>[https://jourdelaterre.org/qc/22-avril/campagne/jourdelaterrechezsoi/ "Campagne du Jour de la Terre Chez Soi"]</ref> (#EarthDayAtHome).


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{en}} [http://www.earthday.org Earth Day Network]
* {{en}} [http://www.earthday.org Earth Day Network]
* [http://www.jourdelaterre.org Jour de la Terre Québec]
* [http://www.jourdelaterre.org Jour de la Terre Canada]
* [https://jourdelaterre.org/fr/ Jour de la Terre France]
* [http://www.cyberpresse.ca/environnement/201204/22/01-4517784-jour-de-la-terre-une-foret-humaine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3 Jour de la Terre 2012, à Montréal] (300 000 participants)
* [http://www.cyberpresse.ca/environnement/201204/22/01-4517784-jour-de-la-terre-une-foret-humaine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3 Jour de la Terre 2012, à Montréal] (300 000 participants)
* [https://www.jourdelaterre.org/ Site du Jours de la Terre]
* [https://www.jourdelaterre.org/ Site du Jours de la Terre]
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[[Catégorie:Journée internationale|Terre]]
[[Catégorie:Journée internationale|Terre]]
[[Catégorie:Événement lié à la protection de l'environnement]]
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[[Catégorie:Fête de mars|Terre]]
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[[Catégorie:Fête d'avril|Terre]]
[[Catégorie:Fête d'avril|Terre]]

Dernière version du 8 mai 2024 à 21:16

Jour de la Terre
Drapeau non officiel « La Bille bleue »
Drapeau non officiel « La Bille bleue »

Type Fête civile
Signification Soutien à la protection de l'environnement
Commence 1970
Date 22 avril

Le Jour de la Terre est une importante célébration environnementale par la société civile. Célébré le , le Jour de la Terre est un événement annuel mondial où plusieurs manifestations soutenant la protection de l'environnement sont effectuées dans divers pays.

Origines[modifier | modifier le code]

Année 1969 : Marée noire de Santa Barbara[modifier | modifier le code]

En 1969, l’Union Oil (l'un des principaux groupes pétroliers américains, connu aujourd'hui sous le nom d'Unocal Corporation) exploite à Santa Barbara du pétrole et du gaz à plus d'un kilomètre de profondeur grâce à une plateforme offshore nommée Alpha. Entre janvier et février 1969, alors qu’elle exploite la plateforme, l’Union Oil ne compense pas suffisamment la pression créée par l’extraction du tuyau (qui aurait dû être compensée par le pompage de la boue de forage), ce qui provoque une augmentation désastreuse de la pression. Le groupe pétrolier tente alors de faire baisser la pression en détendant le boîtier au fur et à mesure que la pression augmente mais cela a l’effet inverse. Sous la pression extrême, une rafale de gaz naturel forme des fissures dans les fonds marins entourant Alpha et ces fissures laissent échapper plusieurs millions de litres de pétrole dans l’océan Pacifique, créant ce que l’on nommera par la suite « La marée noire de Santa Barbara »[1],[2]. Cet évènement, l’une des pires marées noires de l’Histoire des Etats-Unis, est l'une des causes ayant amené à la création du Jour de la Terre[3].  Après cette marée noire, le sénateur démocrate du Wisconsin Gaylord Nelson se rend à Santa Barbara pour constater l'ampleur de la catastrophe. Dans le vol qui le ramène à Washington, il a l'idée de créer une journée afin de promouvoir la protection de l'environnement dans les campus américains[4]. Il engage alors Denis Hayes, étudiant à la faculté de droit de Harvard, et le charge de mener le projet. C'est ainsi que le Jour de la Terre voit le jour et a lieu pour la première fois le [3].

Années 1970 et 1980 : Premières éditions et cantonnement aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Gaylord Nelson en 1963
Manifestation étudiante dans le Michigan en 1970

Les premières éditions réunissent principalement des étudiants qui commencent à prendre conscience de l'importance de préserver l'environnement. Dorothy Bradley, ancienne politicienne américaine et participante de la première journée de la Terre explique que Gaylord Nelson et ses soutiens commencent à promouvoir et à défendre l’idée d’un jour de la Terre en 1970. Elle se dit « cela me va droit au cœur » et qu' « il en va de la survie de notre planète » et décide donc d'y participer avec des amis dans son état du Montana[5]. Elle explique également que des réunions rassemblant des étudiants et des professeurs sont organisées et que durant lesquelles les étudiants échangent sur les questions environnementales relatives à leur communauté. Dans l'état du Montana par exemple, ils échangent sur « les lotissements tentaculaires non planifiés, sur l'impact des détergents à lessive sur les lacs et eaux limpides ou encore sur les sombres résultats de la pollution atmosphérique »)[5]. Des manifestations sont également organisées dans le pays pour soutenir la cause environnementale. Cette première édition a par ailleurs favorisé la création de l'agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) entre 1970 sous le gouvernement de Richard Nixon ainsi que l'adoption des lois «Clean Air, Clean Water, and Endangered Species » entre 1970 et 1973[6].

À partir des années 1980, les étudiants sont rejoints par les travailleurs et notamment par l'United Auto Workers (UAW) qui se joint en 1980 « aux millions d’américains qui participent à cette journée », justifiant cette participation par le fait que les travailleurs sont « particulièrement préoccupés par la marque actuelle d’intimidation anti-environnementale et économique et […] par le ralentissement des lois en faveur de la protection de l’environnement » comme l'explique John Yolton, l’assistant administratif du vice-président du syndicat dans un communiqué[7]. Il explique également que l’engagement de l’United Auto Workers n'est pas récent et que le syndicat participe aux efforts de la Journée de la Terre depuis la première édition en 1970, durant laquelle il était bailleur de fonds et qu’il a toujours « ressenti la responsabilité de faire du progrès au sein de la communauté et non au détriment de la communauté »[7].

Années 1990 : Mondialisation[modifier | modifier le code]

Durant les années 1990 sous l'égide de Denis Hayes, le Jour de la Terre se mondialise et des manifestations et actions sont organisées un peu partout sur la planète. En 1990 par exemple, ce sont plus de 200 millions de personnes à travers 130 pays qui participent à cet évènement avec des actions organisées sur les sept continents : En Afrique, des arbres sont plantés au Kenya et à l'île Maurice, un rassemblement de cyclistes est organisé au Burkina Faso pour témoigner un soutien aux moyens de transport plus écologiques et au Zimbabwe, des cours de sensibilisation au développement durable sont dispensés[8],[4]. En Europe, des arbres sont plantés à Leipzig, la Vistule est nettoyée et des appels à contrôler et reboiser les zones stériles et polluées des pays d’Europe de l’Est sont formulées[8],[4]. En Asie, des scientifiques américains, chinois et soviétiques gravissent l'Everest pour y ramasser les déchets et aux Philippines, le président Corazon Aquino s'adresse aux philippins pour les inciter les philippins à adopter un mode de vie plus écologique et une chaîne humaine est organisée en faveur de la protection de l'environnement[8],[4]. En Amérique, on observe manifestations ou célébrations pacifiques dans les rues de Bogota et dans les campus, écoles, stades, villes et centres commerciaux des Etats-Unis ainsi  que là encore des campagnes de plantage d’arbres, de recyclage et de nettoyage[8]. Et même à l'extrême sud de la planète en Antarctique, l'équivalent de 15 camions de déchets sont ramassés[4].

Les éditions de la décennie 90 sont par ailleurs mieux structurées que celles de la décennie 1970, notamment grâce à la mise en place en 1990 d'un conseil d’administration (composé de gouverneurs et membres du Congrès américain, d’hommes d’affaires, de chefs religieux, de journalistes, de syndicaux, d’écologistes, de célébrités mais aussi de représentants de 33 pays) ayant pour mission est de coordonner le mouvement[4].

Elles sont également à l’origine de nombreuses initiatives et lois en faveur de l’écologie (comme la création d’aires protégées de plus de 99 millions d’acres de terre en Alaska ou l'organisation de la conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement à Rio de Janeiro)[8],[9].

Années 2000 : Institutionnalisation et critiques[modifier | modifier le code]

John Kerry, accompagné de sa petite-fille, signant l'Accord de Paris, le 22 avril 2016 aux Nations unies.

Les années 2000 et 2010 sont également marquantes pour le Jour de la Terre et la protection de l'environnement, notamment avec l'accord de Paris sur le climat, signé par plus de 170 parties (incluant la Chine, les États-Unis et l'Union européenne) à l'occasion du Jour de la Terre 2016. Cependant, le Jour de la Terre continue à recevoir des critiques.


Institutionnalisation et éphémérité des efforts[modifier | modifier le code]

Avec la résolution (A/RES/63/278) adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 2009 et qui désigne le 22 avril comme « Journée internationale de la Terre nourricière »[10], l'esprit d'une journée consacrée à la protection de l'environnement est renforcé. Cependant, cet esprit est critiqué par certaines personnes comme l'historien et géographe américain David Lowenthal qui émet une double critique : il critique d'une part le rôle des États-Unis dans les impacts environnementaux, expliquant qu'ils sont « les pionniers des impacts environnementaux dont les conséquences écologiques menacent la sécurité de l’humanité [...] » et que leur mode de vie est très consommateur au point que« si le reste du monde était tout aussi extravagant, les risques auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui s’aggraveraient bientôt jusqu’à l’épuisement [...] ». Il critique aussi l’institutionnalisation de l’évènement durant la journée du 22 avril et le fait que « l’accent a été mis sur la prise de conscience instantanée, l’action, instantanée, les résultats instantanés » et ce au détriment d’efforts durables[11].  Les États-Unis ont donc selon Lowenthal une attitude ambiguë et contradictoire concernant la préservation de l'environnement : bien qu'ils sont les investigateurs de cet évènement, les américains conservent un mode de vie très polluant et le Jour de la Terre est pour eux un outil pour redorer leur image à l'international et faire oublier leur mode de vie polluant.

Greenwashing[modifier | modifier le code]

Parmi les autres critiques formulées à l'encontre du Jour de la Terre, on retrouve également le greenwashing, qui désigne le phénomène par lequel les entreprises présentent intentionnellement de manière trompeuse leurs produits ou services aux consommateurs pour faire croire qu'ils sont écologiques. Le greenwashing est une préoccupation croissante pour les entreprises mondiales et elles recourent de plus en plus à cette stratégie de marketing pour répondre aux attentes des consommateurs. Certaines entreprises se servent notamment du Jour de la Terre pour redorer leur image et faire croire que leurs produits et services sont plus respectueux de l'environnement et cette récupération du Jour de la Terre à des fins marketing, ce qui est critiqué par des participants de l'évènement[12],[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Keith C.Clark et Jeffrey J.Hemphill, « The Santa Barbara Oil Spill: A Retrospective », Article de recherche, vol. 64,‎ , p. 157 à 162 (lire en ligne Accès libre)
  2. Le Monde, « La marée noire de Santa-Barbara se dirige vers Los Angeles », Journal,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. a et b « Journée de la Terre : un demi-siècle de sensibilisation à l’environnement », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e et f (en) Alan B. Nichols, « Earth Day Launches Green Decade », Water Environment & Technology,, vol. 2, no 4,‎ , p. 40-43 (lire en ligne Accès libre)
  5. a et b (en) Dorothy Bradley, « Earth Day 1970 », Public Land & Resources Law Review,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. (en) « Endangered Species Act Milestones: 1970s | U.S. Fish & Wildlife Service », sur www.fws.gov (consulté le )
  7. a et b (en) John Yolton, « Earth Day'80 », Environment, vol. 22, no 3,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  8. a b c d et e (en) Patricia et Robert - Cahn, « Did earth day change the world ? », Environment, vol. 32, no 7,‎ , p. 16-20 (lire en ligne)
  9. United Nations, « Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, Rio 1992 | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  10. United Nations, « Contexte - Terre nourricière | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  11. (en) David Lowenthal, « Earth Day », Area, vol. 2, no 4,‎ , p. 1-10 (lire en ligne Accès libre)
  12. (en) MARCINIAK, Adam, « Greenwashing as an Example of Ecological Marketing Misleading Practices. », Comparative Economic Research. Central and Eastern Europe, vol. 12, nos 1-2,‎ , p. 49-59 (lire en ligne Accès libre)
  13. Zone Environnement- ICI.Radio-Canada.ca, « Aborder différemment le Jour de la Terre », sur Radio-Canada, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]