« Culture arabe » : différence entre les versions

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La '''culture arabe''' fait référence aux cultures communes partagées par les pays du [[monde arabe]], du Nord de [[Afrique|l'Afrique]] jusqu'au Golfe Persique.
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La '''culture arabe''' fait référence aux cultures communes partagées par les pays du [[monde arabe]], du Nord de [[Afrique|l'Afrique]] jusqu'au Golfe.


== Géographie ==
== Géographie ==
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Sont considérés comme constituant le monde arabe, les pays suivants, listés par ordre alphabétique : l’[[Algérie]], l’[[Arabie saoudite]], le [[Bahreïn]], les [[Comores (pays)|Comores]], [[Djibouti]], l’[[Égypte]], les [[Émirats arabes unis]], l’[[Irak]], la [[Jordanie]], le [[Koweït]], le [[Liban]], la [[Libye]], le [[Maroc]], la [[Mauritanie]], l’[[Oman]], le [[Qatar]], la [[Palestine (État)|Palestine]], la [[Somalie]], le [[Soudan]], la [[Syrie]], la [[Tunisie]] et le [[Yémen]]. Ces pays sont membres de la Ligue Arabe<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = Larousse Encyclopedie|url = http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Ligue_arabe/105875|site = |date = |consulté le =2014 }}</ref>, ils se situent dans le [[Maghreb]] (Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Libye)<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = Haut Maghreb|url = http://dmohbacha.com/|site = Le Haut Maghreb|date = 2014|consulté le = dec 2014|auteur = Dmoh Bacha}}</ref>, le [[Proche-Orient]], le [[Moyen-Orient]] et la [[corne africaine]]. Le monde arabe contient plusieurs sites à fort enjeu géostratégique, tels les détroits de [[Détroit de Gibraltar|Gibraltar]], du [[Bosphore]], d’[[Détroit d'Ormuz|Ormuz]] et d’[[Aden]], ainsi que le [[canal de Suez]].
Sont considérés comme constituant le monde arabe, les pays suivants, listés par ordre alphabétique : l’[[Algérie]], l’[[Arabie saoudite]], le [[Bahreïn]], les [[Comores (pays)|Comores]], [[Djibouti]], l’[[Égypte]], les [[Émirats arabes unis]], l’[[Irak]], la [[Jordanie]], le [[Koweït]], le [[Liban]], la [[Libye]], le [[Maroc]], la [[Mauritanie]], l’[[Oman]], le [[Qatar]], la [[Palestine (État)|Palestine]], la [[Somalie]], le [[Soudan]], la [[Syrie]], la [[Tunisie]] et le [[Yémen]]. Ces pays sont membres de la Ligue Arabe<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = Larousse Encyclopedie|url = http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Ligue_arabe/105875|site = |date = |consulté le =2014 }}</ref>, ils se situent dans le [[Maghreb]] (Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Libye)<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = Haut Maghreb|url = http://dmohbacha.com/|site = Le Haut Maghreb|date = 2014|consulté le = dec 2014|auteur = Dmoh Bacha}}</ref>, le [[Proche-Orient]], le [[Moyen-Orient]] et la [[corne africaine]]. Le monde arabe contient plusieurs sites à fort enjeu géostratégique et notamment les détroits de [[Détroit de Gibraltar|Gibraltar]], du [[Bosphore]], d’[[Détroit d'Ormuz|Ormuz]] et d’[[Aden]], ainsi que le [[canal de Suez]].


Le monde arabe a rarement constitué une entité [[géopolitique]] unifiée. Les États de culture arabo-musulmane entretiennent des relations hétérogènes, et chaque pays possède une civilisation qui lui est propre, à savoir : la civilisation arabo-musulmane, arabe, ou comportant une minorité arabe ou islamique importante pour des pays tels que Chypre et Israël<ref name="Lemarchand, P. 1994">Lemarchand, P., 1994, ''Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du monde arabe; Le croissant des crises''. Paris, Complexes ({{2e}} éd.).</ref>.
Le monde arabe a rarement constitué une entité [[géopolitique]] unifiée. Les États de culture arabo-musulmane entretiennent des relations souvent disparates, et chaque pays possède une civilisation qui lui est propre, à savoir : la civilisation arabo-musulmane, arabe, ou comportant une population arabe ou islamique importante pour des pays tels que Chypre et Israël<ref name="Lemarchand, P. 1994">Lemarchand, P., 1994, ''Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du monde arabe; Le croissant des crises''. Paris, Complexes ({{2e}} éd.).</ref>.


Les appellations des États constituant le monde arabe ont évolué, selon trois périodes charnières : l’[[Antiquité]], les débuts de l’islam ({{sp-|VII|e|et|VIII|e}}s) et les temps modernes (depuis 1850). Seul le Koweït fait exception, son nom a été décidé par les [[Européens]] lors de la colonisation<ref name="Buresi">Buresi, P., 2005, ''Géo-histoire de l’Islam''. Paris, Belin.</ref>.
Les appellations des États constituant le monde arabe ont évolué, selon trois périodes charnières : l’[[Antiquité]], les débuts de l’islam ({{sp-|VII|e|et|VIII|e}}s) et les temps modernes (depuis 1850). Seul le Koweït fait exception. Son nom ayant été décidé par les [[Européens]] durant la période coloniale<ref name="Buresi">Buresi, P., 2005, ''Géo-histoire de l’Islam''. Paris, Belin.</ref>.


Les grands bassins hydrographiques du monde arabe sont les fleuves du [[Nil]], du [[Tigre (fleuve)#:~:text=Le Tigre est un fleuve,la région, l'Euphrate.|Tigre]] et de l’[[Euphrate]]<ref name="Lemarchand, P. 1994" />.
Les grands bassins hydrographiques du monde arabe sont les fleuves du [[Nil]], du [[Tigre (fleuve)#:~:text=Le Tigre est un fleuve,la région, l'Euphrate.|Tigre]] et de l’[[Euphrate]]<ref name="Lemarchand, P. 1994" />.


== Histoire ==
== Histoire ==
À partir du {{-s-|V|e}}, les tribus pastorales et nomades arabes se sont sédentarisées au bord des fleuves Nil, Tigre et Euphrate. Le climat propice et la fertilité des sols, due au [[lœss]] alluvionnaire peu profond des rives, ont permis le développement de domaines agricoles. La maîtrise des techniques de l’irrigation contribua à la croissance et à la stabilité, ce qui favorisa l’accroissement démographique et la fondation des premières villes. Vers 2334 {{av JC}}, le seigneur [[Sargon d'Akkad]] déroba et réunit, par la force de ses armées, la Haute et la Basse-[[Mésopotamie]] aux [[Sumériens]]. Ce nouveau territoire constitua l’un des premiers empires centralisés au monde. Entre 1894 et 539 {{av JC}}, les Babyloniens dominèrent ce territoire. La cité de [[Babylone]], traduite par « porte de Dieu », fut la capitale commerciale et religieuse des Babyloniens jusqu’à ce que [[Cyrus Ier|Cyrus]] {{Ier}}, roi de Perse, prit possession de la Mésopotamie, vers 539 {{av JC}} Cette prise de pouvoir militaire fut le début de plusieurs siècles de domination étrangère. Quatorze ans plus tôt, en 525 {{av JC}}, les Perses prirent également possession de l’empire égyptien<ref>Lemarchand, P., 1994, ''Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du monde arabe; Le croissant des crises.'' Paris, Complexes ({{2e}} éd.).</ref>.
À partir du {{-m-|V}}, les tribus pastorales et nomades arabes se sont sédentarisées au bord des fleuves Nil, Tigre et Euphrate. Le climat propice et la fertilité des sols, due notamment aux [[lœss]] terres alluvionnaires, ont permis le développement de domaines agricoles. La maîtrise des techniques de l’irrigation contribua à la croissance et à la stabilité, ce qui favorisa l’accroissement démographique et la fondation des premières villes. Vers 2334 {{av JC}}, le seigneur [[Sargon d'Akkad]] déroba et réunit, par la force de ses armées, la Haute et la Basse-[[Mésopotamie]] aux [[Sumériens]]. Ce nouveau territoire constitua l’un des premiers empires centralisés au monde. Entre 1894 et 539 {{av JC}}, les Babyloniens dominèrent ce territoire. La cité de [[Babylone]], traduite par « porte de Dieu », fut la capitale commerciale et religieuse des Babyloniens jusqu’à ce que [[Cyrus Ier|Cyrus]] {{Ier}}, roi de Perse, prit possession de la Mésopotamie, vers 539 {{av JC}} Cette prise de pouvoir militaire fut le début de plusieurs siècles de domination étrangère. Quatorze ans plus tôt, en 525 {{av JC}}, les Perses prirent également possession de l’empire égyptien<ref>Lemarchand, P., 1994, ''Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du monde arabe; Le croissant des crises.'' Paris, Complexes ({{2e}} éd.).</ref>.


Par la suite, la conquête d’[[Alexandre le Grand]] permit de réunir les territoires de l’Égypte, la Mésopotamie, la Libye jusqu’à la vallée de l’[[Indus]], de l’[[Asie centrale]] jusqu’à l’Éthiopie, l’Arabie et une partie de l’Europe. L’influence des invasions grecques, comme celle d’Alexandre le Grand, et par la suite, à la fin de l’Antiquité, celle des Romains, favorisèrent le développement du [[christianisme]], créant ainsi une coupure culturelle avec les peuples à l’est de l’[[Euphrate]]. À partir du {{s-|V|e}}, l’[[Empire byzantin]] envahit graduellement les territoires de l’Empire romain d’Occident, jusqu’à assiéger [[Constantinople]]<ref name="Buresi"/>.
Par la suite, la conquête d’[[Alexandre le Grand]] permit de réunir les territoires de l’Égypte, la Mésopotamie, la Libye jusqu’à la vallée de l’[[Indus]], de l’[[Asie centrale]] jusqu’à l’Éthiopie, l’Arabie et une partie de l’Europe. L’influence des invasions grecques, comme celle d’Alexandre le Grand, et par la suite, à la fin de l’Antiquité, celle des Romains, favorisèrent le développement du [[christianisme]], créant ainsi une coupure culturelle avec les peuples à l’est de l’[[Euphrate]]. À partir du {{s-|V|e}}, l’[[Empire byzantin]] envahit graduellement les territoires de l’Empire romain d’Occident, jusqu’à assiéger [[Constantinople]]<ref name="Buresi"/>.
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[[Fichier:Bedoin woman pal.jpg|thumb|Femme bédouine de [[Palestine (région)|Palestine]], entre 1898 et 1914.]]
[[Fichier:Bedoin woman pal.jpg|thumb|Femme bédouine de [[Palestine (région)|Palestine]], entre 1898 et 1914.]]


Le peuple arabe peut être approximativement divisé en deux grandes catégories, selon les valeurs culturelles : les [[Bédouins]], plutôt conservateurs et aux coutumes fortement ancrées, et les [[citadin]]s, eux-mêmes divisés entre le [[monde arabe]] et le [[monde occidental]]. La {{quoi|noblesse}}, la [[fraternité]], la convivialité et la [[Altruisme|générosité]], autant envers les proches qu’envers les étrangers, sont des valeurs généralement vénérées, et les peuples arabes sont réputés très hospitaliers<ref>Nydell, Margaret K., 1995, “Beliefs and values in the Arab world”. Dans Richard Holeton (dir.), Encountering cultures, {{2e}} éd. Englewood Cliffs, N.J., Prentice Hall : 445-453.</ref>. Le rituel du lavement des mains et des pieds que les enfants, l’hôte ou l’hôtesse de la maison prennent parfois soin d’effectuer aux visiteurs sont considérés comme une forme de respect pour ceux qui arrivent de loin. Une tasse supplémentaire peut également être placée sur la table des repas afin que celui ou celle qui arrive par hasard se sente attendu(e). {{référence nécessaire|Un dicton arabe explique que l'« on est riche de ce que l’on donne ».}}
Le peuple arabe peut être approximativement divisé en deux grandes catégories, selon les valeurs culturelles : les [[Bédouins]], plutôt conservateurs et aux coutumes fortement ancrées, et les [[citadin]]s, eux-mêmes divisés entre le [[monde arabe]] et le [[monde occidental]]. La [[noblesse]], la [[fraternité]], la convivialité et la [[Altruisme|générosité]], autant envers les proches qu’envers les étrangers, sont des valeurs généralement vénérées, et les peuples arabes sont réputés très hospitaliers<ref>Nydell, Margaret K., 1995, “Beliefs and values in the Arab world”. Dans Richard Holeton (dir.), Encountering cultures, {{2e}} éd. Englewood Cliffs, N.J., Prentice Hall : 445-453.</ref>. Le rituel du lavement des mains et des pieds que les enfants, l’hôte ou l’hôtesse de la maison prennent parfois soin d’effectuer aux visiteurs sont considérés comme une forme de respect pour ceux qui arrivent de loin. Une tasse supplémentaire peut également être placée sur la table des repas afin que celui ou celle qui arrive par hasard se sente attendu(e).


== Relations ==
== Relations ==
=== Le mariage ===
=== Le mariage ===
Dans la culture arabe la cérémonie du mariage diffère selon les pays, les régions, les traditions et les croyances des familles.{{fact}}<ref>{{Lien web |auteur=MARGAUX DUJARDIN |titre=Le mariage musulman : la cérémonie, les traditions ... Comment se déroule-t-il ? |url=https://www.zankyou.fr/p/mariage-musulman-traditions-et-rituels-dun-evenement-grandiose |site=zankyou |date=6 avril 2023}}</ref>
Dans la culture arabe le mariage est composé principalement de trois étapes.{{fact}}


=== La vie familiale ===
=== La vie familiale ===
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== Cuisine ==
== Cuisine ==
Il n'y a pas ''une'' cuisine arabe, mais un amalgame de plusieurs cuisines dites « complémentaires ». Parmi les plus populaires, la [[cuisine algérienne]], la [[cuisine marocaine]], la [[cuisine tunisienne]], la [[cuisine égyptienne]] et la cuisine du Proche-Orient, souvent appelée par les Occidentaux « [[cuisine libanaise]] ». Trois caractéristiques leur sont communes :
Il n'y a pas ''une'' cuisine arabe, mais un amalgame de plusieurs cuisines dites « complémentaires ». Parmi les plus populaires, la [[cuisine algérienne]], la [[cuisine marocaine]], la [[cuisine tunisienne]], la [[cuisine égyptienne]] et la cuisine du Proche-Orient, souvent appelée « [[cuisine libanaise]] ». Trois caractéristiques leur sont communes :
* Chacune accorde la prédominance de ses mets au pain, un symbole social et religieux ; il constitue soit un accompagnement qu’on rehausse avec des condiments (olives, tomates, fritures, etc.), soit le repas lui-même (les mets en sauce).
* Chacune accorde la prédominance de ses mets au pain, un symbole social et religieux ; il constitue soit un accompagnement qu’on rehausse avec des condiments (olives, tomates, fritures, etc.), soit le repas lui-même (les mets en sauce).
* Le mets de base de toute cuisine arabe est la [[céréale]], qui diffère selon les régions. Se font concurrence la [[semoule]] ([[Afrique du Nord]]), le blé concassé (Balkans, [[Turquie]], [[Moyen-Orient]]) et le [[riz]] (pays de la Péninsule, [[Égypte]]). Les céréales se retrouvent sous forme de pâtes maison ou industrielles telles que le ''richta'' ([[Algérie]]) ou le ''makruna'' ([[Tunisie]]). On se sert de la semoule pour concocter le [[couscous]], un mets très prisé par les arabes qui le préparent avec de la viande ou simplement avec des légumes.
* Le mets de base de toute cuisine arabe est la [[céréale]], qui diffère selon les régions. Se font concurrence la [[semoule]] ([[Afrique du Nord]]), le blé concassé (Balkans, [[Turquie]], [[Moyen-Orient]]) et le [[riz]] (pays de la Péninsule, [[Égypte]]). Les céréales se retrouvent sous forme de pâtes maison ou industrielles telles que le ''richta'' ([[Algérie]]) ou le ''makruna'' ([[Tunisie]]). On se sert de la semoule pour concocter le [[couscous]], un mets très prisé par les arabes qui le préparent avec de la viande ou simplement avec des légumes.
* Les cuisines arabes font une large place aux soupes et potages ainsi qu'aux bouillies. Les premières sont préparées avec des pâtes, céréales ou légumes et les secondes avec de la farine ou du maïs<ref name="webarabic.com">http://www.webarabic.com/portail/news/47/67/d,Traditions.htm</ref>.[[Fichier:Dolma.JPG|left|thumb|Assiette où sont présentés des [[Dolma (plat)|dolmas]].]]
* Les cuisines arabes font une large place aux soupes et potages ainsi qu'aux bouillies. Les premières sont préparées avec des pâtes, céréales ou légumes et les secondes avec de la farine ou du maïs<ref name="webarabic.com">{{lien web |titre=Jetx - une machine à sous avec un jackpot à trois niveaux |url=http://www.webarabic.com/portail/news/47/67/d,Traditions.htm |site=Bitcoin Casino - |date=07-10-2022 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.[[Fichier:Dolma.JPG|left|thumb|Assiette où sont présentés des [[Dolma (plat)|dolmas]].]]


Ce qui différencie ces cuisines, complémentaires entre elles, c'est la manière d’adapter les plats au goût des aliments qui se trouvent dans leur région. Les régions rurales sont caractérisées par leur alimentation pauvre et monotone tandis que les régions urbaines ont droit à des menus plus riches et variés, conséquence de la mondialisation et des recettes rapportées d’ailleurs.
Ce qui différencie ces cuisines est la manière d’adapter les plats au goût des aliments qui se trouvent dans leur région. Les régions rurales sont caractérisées par leur alimentation pauvre et monotone tandis que les régions urbaines ont droit à des menus plus riches et variés, conséquence de la mondialisation et des recettes rapportées d’ailleurs.


En fait les cuisines arabes, qu'elles soient du Maghreb ou de Méditerranée orientale, ont un héritage commun : elles sont à la fois héritières de la [[cuisine de la Rome antique]], qui était la référence culinaire de tout le bassin méditerranéen pendant l'Antiquité, et les héritières de la gastronomie arabe de Bagdad ou d'[[al-Andalus]], entre le {{s mini-|X|e}} et le {{s-|XIV|e}}<ref name="Moncorgé">Marie Josèphe Moncorgé, ''[http://www.tambao.fr/pages-mediterranee_table_1 La Méditerranée à table, une longue histoire commune]'', TAMBAO, 2013 {{ISBN|9782369320029}}</ref>. Des livres de cuisine proposant aussi bien des indications de diététique que des recettes de la gastronomie de cour que des recettes plus simples ont été écrits à Bagdad, Alep, en Egypte ou dans al-Andalus, entre le {{s mini-|X|e}} et le {{s-|XIV|e}}, à une époque antérieure aux livres de cuisine européens<ref>Old cook, ''[http://www.oldcook.com/medieval-livres_cuisine_arabe Les livres de cuisine en arabe]''</ref>. Certaines recettes sont communes à ces livres, ce qui permet d'affirmer une certaine unité de la cuisine arabe, malgré ses différences. Couscous ou makrut, nougat ou sirop sont déjà présents dans ces livres de cuisine, comme le goût pour les épices, les saveurs acidulées ou aigre douces, l'eau de rose, l'amande ou les fruits en cuisine, les viandes très cuites, cuisinées en sauce avec des légumes, sauce épaissie par du pain ou des pâtes.
Les cuisines arabes, qu'elles soient du Maghreb ou de Méditerranée orientale, ont un héritage commun : elles sont à la fois héritières de la [[cuisine de la Rome antique]], qui était la référence culinaire de tout le bassin méditerranéen pendant l'Antiquité, et les héritières de la gastronomie arabe de Bagdad ou d'[[al-Andalus]], entre le {{s mini-|X|e}} et le {{s-|XIV|e}}<ref name="Moncorgé">Marie Josèphe Moncorgé, ''[http://www.tambao.fr/pages-mediterranee_table_1 La Méditerranée à table, une longue histoire commune]'', TAMBAO, 2013 {{ISBN|9782369320029}}</ref>. Des livres de cuisine proposant aussi bien des indications de diététique que des recettes de la gastronomie de cour ou des recettes plus simples ont été écrits à Bagdad, Alep, en Égypte ou dans al-Andalus, entre le {{s mini-|X|e}} et le {{s-|XIV|e}}, à une époque antérieure aux livres de cuisine européens<ref>Old cook, ''[http://www.oldcook.com/medieval-livres_cuisine_arabe Les livres de cuisine en arabe]''</ref>. Certaines recettes sont communes à ces livres, ce qui permet d'affirmer une certaine unité de la cuisine arabe, malgré ses différences. Couscous ou makrut, nougat ou sirop sont déjà présents dans ces livres de cuisine, comme le goût pour les épices, les saveurs acidulées ou aigre douces, l'eau de rose, l'amande ou les fruits en cuisine, les viandes très cuites cuisinées en sauce avec des légumes ou en sauce épaissie par du pain ou des pâtes.


L'Europe a une dette culinaire vis-à-vis de la cuisine arabe : les Arabes ont fait découvrir à l'Europe l'aubergine, l'épinard, les pâtes, l'escabèche, le feuilletage, de nombreuses confiseries (confitures, pâtes de fruit, sirops, nougats<ref>Marie Josèphe Moncorgé, ''[http://www.tambao.fr/pages-nougat Le nougat dans tous ses états, une histoire méditerranéenne de confiserie]'', TAMBAO, 2013. {{ISBN|9782369320104}}</ref>…) ou la distillation.
L'Europe a une dette culinaire vis-à-vis de la cuisine arabe : les Arabes ont fait découvrir à l'Europe l'aubergine, l'épinard, les pâtes, l'escabèche, le feuilletage, de nombreuses confiseries (confitures, pâtes de fruit, sirops, nougats<ref>Marie Josèphe Moncorgé, ''[http://www.tambao.fr/pages-nougat Le nougat dans tous ses états, une histoire méditerranéenne de confiserie]'', TAMBAO, 2013. {{ISBN|9782369320104}}</ref>…) ou la distillation.
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=== Interdits religieux ===
=== Interdits religieux ===
La consommation du [[porc]] et de l'[[Boisson alcoolisée|alcool]] est interdite pour les arabes musulmans. L'abattage rituel est également de rigueur.
La consommation du [[porc]] et de l'[[Boisson alcoolisée|alcool]] est interdite pour les arabes musulmans<ref name="mar">{{Lien web |auteur=Marion Festraëts, Cédric Gouverneur, Laurent Védrine |titre=Interdits alimentaires |url=https://www.lexpress.fr/societe/religion/interdits-alimentaires_492244.html |site=l'express |date=28/03/2002 à 12:00, mis à jour le 02/06/2006 à 01:30}}</ref>. L'abattage rituel est également de rigueur<ref name="mar" />.


== Habillement ==
== Habillement ==
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== La religion ==
== La religion ==


La majorité des arabes est [[islam|musulmane]], et une minorité [[christianisme|chrétienne]] ou juive.
La majorité des arabes est [[islam|musulmane]]<ref>{{Lien web |titre=L’islam, religion des Arabes ? |url=https://www.imarabe.org/fr/decouvrir-le-monde-arabe/religion |site=Institut du monde arabe |consulté le=13 avril 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Société : Pourquoi les gens confondent-ils Arabe et musulman ? |url=https://www.eurekoi.org/societe-pourquoi-les-gens-confondent-arabe-et-musulman/ |site=eurekoi |date=30 mars 2020}}</ref> et une minorité [[christianisme|chrétienne]] ou juive.


== Les arts ==
== Les arts ==
[[Fichier:Jebel Nefusa ms01 cropped.gif|thumb|Extrait de la calligraphie coufique.]]
[[Fichier:Jebel Nefusa ms01 cropped.gif|thumb|Extrait de la calligraphie coufique.]]
La [[calligraphie arabe]] est un l’art qui comporte deux branches distinctes, la première est le style hijâzî (d'Arabie saoudite) qui se caractérise par une écriture dont les verticales sont inclinées vers la droite et la seconde qui vient du style [[coufique]] plus utilisé dans les écrits stylisés. Il y a 6 styles d’écriture de base. Ceux-ci vont de la signature aux anciennes formes que l’on peut admirer dans les manuscrits<ref>http://www.calligraphie-arabe.com/</ref>. La calligraphie se pratique avec un [[calame]] fabriqué en roseau biseauté à son extrémité. Pour chaque style, il y a son calame.
La [[calligraphie arabe]] est un art qui comporte deux branches distinctes, la première est le style hijâzî (d'Arabie saoudite) qui se caractérise par une écriture dont les verticales sont inclinées vers la droite et la seconde qui vient du style [[coufique]] plus utilisé dans les écrits stylisés. Il y a 6 styles d’écriture de base. Ceux-ci vont de la signature aux anciennes formes que l’on peut admirer dans les manuscrits<ref>{{lien web |langue=en |titre=Hicham Chajai |url=http://www.calligraphie-arabe.com/ |site=calligraphie-arabe.com |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. La calligraphie se pratique avec un [[calame]] fabriqué en roseau biseauté à son extrémité. Pour chaque style, il y a son calame.
[[Fichier:Jean-Léon Gérôme 011.jpg|thumb|left|La cour mystifiée par une danseuse de baladi.]]
[[Fichier:Jean-Léon Gérôme 011.jpg|thumb|left|La cour mystifiée par une danseuse de baladi.]]


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** {{Lien|langue=en|trad=Ancient South Arabian art|fr=Art sud-arabique ancien}}
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** [[Art nabatéen]]
** [[Art nabatéen]]
* [[Liste des divinités arabes préislamiques]]
* [[Dilmun]]
* [[Dilmun]]
* [[Genre dans le Proche-Orient ancien]], [[Harem dans le Proche-Orient ancien]]
* [[Genre dans le Proche-Orient ancien]], [[Harem dans le Proche-Orient ancien]]

Dernière version du 14 mai 2024 à 15:48

Monde arabe
Carte du monde arabe.

La culture arabe fait référence aux cultures communes partagées par les pays du monde arabe, du Nord de l'Afrique jusqu'au Golfe Persique.

Géographie[modifier | modifier le code]

Pays où la langue arabe est :
  • seule langue officielle
  • langue co-officielle dans un pays à majorité arabophone
  • langue co-officielle dans un pays à minorité arabophone

Sont considérés comme constituant le monde arabe, les pays suivants, listés par ordre alphabétique : l’Algérie, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Comores, Djibouti, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, l’Oman, le Qatar, la Palestine, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tunisie et le Yémen. Ces pays sont membres de la Ligue Arabe[1], ils se situent dans le Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Libye)[2], le Proche-Orient, le Moyen-Orient et la corne africaine. Le monde arabe contient plusieurs sites à fort enjeu géostratégique et notamment les détroits de Gibraltar, du Bosphore, d’Ormuz et d’Aden, ainsi que le canal de Suez.

Le monde arabe a rarement constitué une entité géopolitique unifiée. Les États de culture arabo-musulmane entretiennent des relations souvent disparates, et chaque pays possède une civilisation qui lui est propre, à savoir : la civilisation arabo-musulmane, arabe, ou comportant une population arabe ou islamique importante pour des pays tels que Chypre et Israël[3].

Les appellations des États constituant le monde arabe ont évolué, selon trois périodes charnières : l’Antiquité, les débuts de l’islam (VIIe et VIIIe siècles) et les temps modernes (depuis 1850). Seul le Koweït fait exception. Son nom ayant été décidé par les Européens durant la période coloniale[4].

Les grands bassins hydrographiques du monde arabe sont les fleuves du Nil, du Tigre et de l’Euphrate[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

À partir du Ve millénaire av. J.-C., les tribus pastorales et nomades arabes se sont sédentarisées au bord des fleuves Nil, Tigre et Euphrate. Le climat propice et la fertilité des sols, due notamment aux lœss terres alluvionnaires, ont permis le développement de domaines agricoles. La maîtrise des techniques de l’irrigation contribua à la croissance et à la stabilité, ce qui favorisa l’accroissement démographique et la fondation des premières villes. Vers 2334 av. J.-C., le seigneur Sargon d'Akkad déroba et réunit, par la force de ses armées, la Haute et la Basse-Mésopotamie aux Sumériens. Ce nouveau territoire constitua l’un des premiers empires centralisés au monde. Entre 1894 et 539 av. J.-C., les Babyloniens dominèrent ce territoire. La cité de Babylone, traduite par « porte de Dieu », fut la capitale commerciale et religieuse des Babyloniens jusqu’à ce que Cyrus Ier, roi de Perse, prit possession de la Mésopotamie, vers 539 av. J.-C. Cette prise de pouvoir militaire fut le début de plusieurs siècles de domination étrangère. Quatorze ans plus tôt, en 525 av. J.-C., les Perses prirent également possession de l’empire égyptien[5].

Par la suite, la conquête d’Alexandre le Grand permit de réunir les territoires de l’Égypte, la Mésopotamie, la Libye jusqu’à la vallée de l’Indus, de l’Asie centrale jusqu’à l’Éthiopie, l’Arabie et une partie de l’Europe. L’influence des invasions grecques, comme celle d’Alexandre le Grand, et par la suite, à la fin de l’Antiquité, celle des Romains, favorisèrent le développement du christianisme, créant ainsi une coupure culturelle avec les peuples à l’est de l’Euphrate. À partir du Ve siècle, l’Empire byzantin envahit graduellement les territoires de l’Empire romain d’Occident, jusqu’à assiéger Constantinople[4].

Cette invasion permit à l’Empire d’Orient, à partir du VIIe siècle, d’étendre l’islam vers le bassin méditerranéen[3].

Valeurs – Croyances[modifier | modifier le code]

Femme bédouine de Palestine, entre 1898 et 1914.

Le peuple arabe peut être approximativement divisé en deux grandes catégories, selon les valeurs culturelles : les Bédouins, plutôt conservateurs et aux coutumes fortement ancrées, et les citadins, eux-mêmes divisés entre le monde arabe et le monde occidental. La noblesse, la fraternité, la convivialité et la générosité, autant envers les proches qu’envers les étrangers, sont des valeurs généralement vénérées, et les peuples arabes sont réputés très hospitaliers[6]. Le rituel du lavement des mains et des pieds que les enfants, l’hôte ou l’hôtesse de la maison prennent parfois soin d’effectuer aux visiteurs sont considérés comme une forme de respect pour ceux qui arrivent de loin. Une tasse supplémentaire peut également être placée sur la table des repas afin que celui ou celle qui arrive par hasard se sente attendu(e).

Relations[modifier | modifier le code]

Le mariage[modifier | modifier le code]

Dans la culture arabe la cérémonie du mariage diffère selon les pays, les régions, les traditions et les croyances des familles.[réf. nécessaire][7]

La vie familiale[modifier | modifier le code]

Savoir-vivre arabe[modifier | modifier le code]

La relation du corps[modifier | modifier le code]

Cuisine[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas une cuisine arabe, mais un amalgame de plusieurs cuisines dites « complémentaires ». Parmi les plus populaires, la cuisine algérienne, la cuisine marocaine, la cuisine tunisienne, la cuisine égyptienne et la cuisine du Proche-Orient, souvent appelée « cuisine libanaise ». Trois caractéristiques leur sont communes :

  • Chacune accorde la prédominance de ses mets au pain, un symbole social et religieux ; il constitue soit un accompagnement qu’on rehausse avec des condiments (olives, tomates, fritures, etc.), soit le repas lui-même (les mets en sauce).
  • Le mets de base de toute cuisine arabe est la céréale, qui diffère selon les régions. Se font concurrence la semoule (Afrique du Nord), le blé concassé (Balkans, Turquie, Moyen-Orient) et le riz (pays de la Péninsule, Égypte). Les céréales se retrouvent sous forme de pâtes maison ou industrielles telles que le richta (Algérie) ou le makruna (Tunisie). On se sert de la semoule pour concocter le couscous, un mets très prisé par les arabes qui le préparent avec de la viande ou simplement avec des légumes.
  • Les cuisines arabes font une large place aux soupes et potages ainsi qu'aux bouillies. Les premières sont préparées avec des pâtes, céréales ou légumes et les secondes avec de la farine ou du maïs[8].
    Assiette où sont présentés des dolmas.

Ce qui différencie ces cuisines est la manière d’adapter les plats au goût des aliments qui se trouvent dans leur région. Les régions rurales sont caractérisées par leur alimentation pauvre et monotone tandis que les régions urbaines ont droit à des menus plus riches et variés, conséquence de la mondialisation et des recettes rapportées d’ailleurs.

Les cuisines arabes, qu'elles soient du Maghreb ou de Méditerranée orientale, ont un héritage commun : elles sont à la fois héritières de la cuisine de la Rome antique, qui était la référence culinaire de tout le bassin méditerranéen pendant l'Antiquité, et les héritières de la gastronomie arabe de Bagdad ou d'al-Andalus, entre le Xe et le XIVe siècle[9]. Des livres de cuisine proposant aussi bien des indications de diététique que des recettes de la gastronomie de cour ou des recettes plus simples ont été écrits à Bagdad, Alep, en Égypte ou dans al-Andalus, entre le Xe et le XIVe siècle, à une époque antérieure aux livres de cuisine européens[10]. Certaines recettes sont communes à ces livres, ce qui permet d'affirmer une certaine unité de la cuisine arabe, malgré ses différences. Couscous ou makrut, nougat ou sirop sont déjà présents dans ces livres de cuisine, comme le goût pour les épices, les saveurs acidulées ou aigre douces, l'eau de rose, l'amande ou les fruits en cuisine, les viandes très cuites cuisinées en sauce avec des légumes ou en sauce épaissie par du pain ou des pâtes.

L'Europe a une dette culinaire vis-à-vis de la cuisine arabe : les Arabes ont fait découvrir à l'Europe l'aubergine, l'épinard, les pâtes, l'escabèche, le feuilletage, de nombreuses confiseries (confitures, pâtes de fruit, sirops, nougats[11]…) ou la distillation.

Les produits originaires d'Amérique (tomate, poivron, piment, pomme de terre) ont révolutionné la cuisine arabe, comme cela s'est passé pour les autres cuisines de la Méditerranée[9].

Interdits religieux[modifier | modifier le code]

La consommation du porc et de l'alcool est interdite pour les arabes musulmans[12]. L'abattage rituel est également de rigueur[12].

Habillement[modifier | modifier le code]

Code vestimentaire[modifier | modifier le code]

Dans les pays aux conditions climatiques placées sous le sceau du soleil, le voile peut posséder une vertu protectrice contre les rayons solaires, au même titre que le ghutra, un tissu que portent les hommes et qui couvre la tête mais laisse le visage à découvert, et qui peut être agrémenté d'une igal qui le maintient sur la tête, ou porté en turban.[réf. souhaitée]

Arabes chrétiens[modifier | modifier le code]

Arabes juifs[modifier | modifier le code]

La religion[modifier | modifier le code]

La majorité des arabes est musulmane[13],[14] et une minorité chrétienne ou juive.

Les arts[modifier | modifier le code]

Extrait de la calligraphie coufique.

La calligraphie arabe est un art qui comporte deux branches distinctes, la première est le style hijâzî (d'Arabie saoudite) qui se caractérise par une écriture dont les verticales sont inclinées vers la droite et la seconde qui vient du style coufique plus utilisé dans les écrits stylisés. Il y a 6 styles d’écriture de base. Ceux-ci vont de la signature aux anciennes formes que l’on peut admirer dans les manuscrits[15]. La calligraphie se pratique avec un calame fabriqué en roseau biseauté à son extrémité. Pour chaque style, il y a son calame.

La cour mystifiée par une danseuse de baladi.

Plusieurs expositions[16] se font partout dans le monde concernant la peinture, la sculpture, le dessin.

Le cinéma est actif et les compagnies cinématographiques font de nombreux films annuellement.

Le monde de la musique a été actif et il l’est aussi encore. Dalida, K-maro, Nancy Ajram et la chanteuse libanaise Elissa Khoury. Il y a aussi les stars du sport et de la danse. Le baladi est aussi un art qui se pratique depuis des milliers d’années et qui hypnose encore les foules de curieux. Un des système musical majeur des musiques arabes et le maqâm, système microtonal utilisé dans différentes musiques arabes et turques.

La littérature[modifier | modifier le code]

La langue[modifier | modifier le code]

La langue arabe a deux composantes, soit l’arabe littéraire et l’arabe dialectal. L’arabe littéraire est utilisé dans les textes littéraires. Le coran est écrit avec l’arabe littéraire. L’arabe dialectal est différent pour chaque région. Ainsi, la langue arabe est comme toutes les langues du monde, elle a des ramifications différentes. L’arabe est parlé par environ 250 millions de personnes, de l’Irak jusqu’en Mauritanie, en passant par Palestine et Malte. On trouve également de l'arabe littéraire dans la société occidentale par les immigrés.

Scolarisation[modifier | modifier le code]

La place de l’enseignement dans les pays arabes varie. La Banque mondiale[17] nommait le Koweït et la Jordanie les pays champions de l’éducation. L’importance qu’on y accorde, grâce à de nombreuses réformes, a permis à ces pays de montrer l’importance de l’éducation des jeunes pour un meilleur avenir. Il y a en bas de cette échelle le Yémen, Djibouti, le Maroc et l’Irak. Il ne faut oublier que dans le cas de l’Irak, la succession de guerres et de conflits sociaux ont pu être une des causes de ce classement. Les raisons qui peuvent aussi amener certains pays à être en bas de la liste peuvent être la pauvreté, le manque de ressources professionnelles et les incessants conflits. La destruction des édifices et du matériel peut rendre la tâche plus ardue. La situation tend à changer encore. Les pays pétroliers semblent faire des pas en avant grâce aux pétrodollars. Les pays ayant moins de ressources font ce qu’ils peuvent et tentent de faire des réformes. Les pays ont ouvert des universités et des programmes adaptés aux demandes estudiantines. Les échanges d'étudiants entre les universités américaines et canadiennes ont permis aux étudiants arabes d’acquérir des savoirs différents et de les rapporter dans leur pays.

Les rôles sociaux[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raif Georges Khoury, Passé et présent de la culture arabe, éd. Deux mondes, 1997.
  • Jean-Paul Charnay, Jacques Berque et Pierre Alexandre, L'Ambivalence dans la culture arabe, éd. Anthropos, 1967.
  • Marie Josèphe Moncorgé, La Méditerranée à table, une longue histoire commune], TAMBAO, 2013, (ISBN 9782369320029).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Larousse Encyclopedie » (consulté le )
  2. Dmoh Bacha, « Haut Maghreb », sur Le Haut Maghreb, (consulté en )
  3. a b et c Lemarchand, P., 1994, Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du monde arabe; Le croissant des crises. Paris, Complexes (2e éd.).
  4. a et b Buresi, P., 2005, Géo-histoire de l’Islam. Paris, Belin.
  5. Lemarchand, P., 1994, Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du monde arabe; Le croissant des crises. Paris, Complexes (2e éd.).
  6. Nydell, Margaret K., 1995, “Beliefs and values in the Arab world”. Dans Richard Holeton (dir.), Encountering cultures, 2e éd. Englewood Cliffs, N.J., Prentice Hall : 445-453.
  7. MARGAUX DUJARDIN, « Le mariage musulman : la cérémonie, les traditions ... Comment se déroule-t-il ? », sur zankyou,
  8. « Jetx - une machine à sous avec un jackpot à trois niveaux », sur Bitcoin Casino -, (consulté le ).
  9. a et b Marie Josèphe Moncorgé, La Méditerranée à table, une longue histoire commune, TAMBAO, 2013 (ISBN 9782369320029)
  10. Old cook, Les livres de cuisine en arabe
  11. Marie Josèphe Moncorgé, Le nougat dans tous ses états, une histoire méditerranéenne de confiserie, TAMBAO, 2013. (ISBN 9782369320104)
  12. a et b Marion Festraëts, Cédric Gouverneur, Laurent Védrine, « Interdits alimentaires », sur l'express, 28/03/2002 à 12:00, mis à jour le 02/06/2006 à 01:30
  13. « L’islam, religion des Arabes ? », sur Institut du monde arabe (consulté le )
  14. « Société : Pourquoi les gens confondent-ils Arabe et musulman ? », sur eurekoi,
  15. (en) « Hicham Chajai », sur calligraphie-arabe.com (consulté le ).
  16. « Institut du monde arabe », sur Institut du monde arabe (consulté le ).
  17. (en) « World Bank Group - International Development, Poverty, & Sustainability », sur World Bank (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

« Langue et Culture arabes » (consulté le )