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{{Voir homonymes|Cronenberg}}
{{Voir homonymes|Cronenberg}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom = David Cronenberg
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| récompense = [[Prix du Jury|Prix Spécial du Jury]] au [[festival de Cannes 1996]] pour ''[[Crash (film, 1996)|Crash]]''
}}
}}


'''David Cronenberg''' (prononcé en [[anglais canadien]] {{MSAPI|/ˈdeɪvɪd ˈkɹoʊnənbɝɡ/}}<ref>[[Prononciation de l'anglais|Prononciation]] en [[anglais canadien]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref>) est un [[réalisateur]], [[acteur]], [[Producteur de cinéma|producteur]] et [[scénariste]] [[Canada|canadien]], né le {{Date|15|mars|1943|au cinéma}} à [[Toronto]] ([[Ontario]], [[Canada]]). Il est le père du réalisateur [[Brandon Cronenberg]].
'''David Cronenberg''' (prononcé en [[anglais canadien]] {{MSAPI|/ˈdeɪvɪd ˈkɹoʊnənbɝɡ/}}<ref>[[Prononciation de l'anglais|Prononciation]] en [[anglais canadien]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref>) est un [[réalisateur]], [[acteur]], [[producteur de cinéma|producteur]] et [[scénariste]] [[Canada|canadien]], né le {{date de naissance|15 mars 1943}} à [[Toronto]] ([[Ontario]], [[Canada]]). Il est le père du réalisateur [[Brandon Cronenberg]] et de la photographe et réalisatrice [[Caitlin Cronenberg]].


Également acteur, Cronenberg n'hésite pas à jouer dans certains films quand on fait appel à lui. Ainsi, on le voit apparaître dans son propre film ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'', mais aussi entre autres dans ''[[Cabal (film)|Cabal]]'' (''Nightbreed'' de [[Clive Barker]]), ''[[Prête à tout]]'', ''[[Mesure d'urgence]]'' et plus récemment ''[[Jason X]]''.
Également acteur, Cronenberg n'hésite pas à jouer dans certains films quand on fait appel à lui. Ainsi, on le voit apparaître dans son propre film ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'', mais aussi entre autres dans ''[[Cabal (film)|Cabal]]'' (''Nightbreed'' de [[Clive Barker]]), ''[[Prête à tout]]'', ''[[Mesure d'urgence]]'' et plus récemment ''[[Jason X]]''.
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== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse ===
=== Jeunesse ===
David Cronenberg est né à [[Toronto]], où il vit toujours actuellement. Il est le fils d'Esther Sumberg, pianiste, et Milton Cronenberg, écrivain et éditeur, d'origine juive lituanienne. Il étudie au Harbord Collegiate Institute, puis est diplômé en littérature de l'[[University College (Université de Toronto)]] après avoir commencé à étudier les sciences. Il cite [[William S. Burroughs]] et [[Vladimir Nabokov]] comme influences majeures. Sa sœur, [[Denise Cronenberg]], est costumière<ref name="bio">[http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-1033/biographie/ Biographie] - [[Allociné]]</ref>.
David Cronenberg est né à [[Toronto]], où il vit toujours actuellement. Il est le fils de Milton Cronenberg, écrivain et éditeur, d'origine juive lituanienne et d'Esther Sumberg, pianiste. Il étudie au Harbord Collegiate Institute, puis est diplômé en littérature de l'[[University College (Université de Toronto)]] après avoir commencé à étudier les sciences. Il cite [[William S. Burroughs]] et [[Vladimir Nabokov]] comme influences majeures. Sa sœur, [[Denise Cronenberg]], est costumière<ref name="bio">[http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-1033/biographie/ Biographie] - [[Allociné]]</ref>.


=== Carrière ===
=== Carrière ===
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La reconnaissance internationale vient en 1986 avec ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'', remake de ''[[La Mouche noire]]'', [[Cinéma fantastique|film fantastique]] des [[années 1950]] réalisé par [[Kurt Neumann (réalisateur)|Kurt Neumann]]. Dans ses films suivants, il délaisse le cinéma d'épouvante tout en conservant son style habituel. Dans ''[[Faux-semblants]]'' (1988), il évoque ainsi la relation si particulière entre des frères jumeaux, interprétés par [[Jeremy Irons]]. En 1991, il adapte le célèbre roman ''[[Le Festin nu]]'' de [[William S. Burroughs]], réputé inadaptable.
La reconnaissance internationale vient en 1986 avec ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'', remake de ''[[La Mouche noire]]'', [[Cinéma fantastique|film fantastique]] des [[années 1950]] réalisé par [[Kurt Neumann (réalisateur)|Kurt Neumann]]. Dans ses films suivants, il délaisse le cinéma d'épouvante tout en conservant son style habituel. Dans ''[[Faux-semblants]]'' (1988), il évoque ainsi la relation si particulière entre des frères jumeaux, interprétés par [[Jeremy Irons]]. En 1991, il adapte le célèbre roman ''[[Le Festin nu]]'' de [[William S. Burroughs]], réputé inadaptable.


En 1996, Cronenberg adapte un autre écrivain culte, [[J. G. Ballard]], avec ''[[Crash (film, 1996)|Crash]]'', film sur la fascination sexuelle qu'exercent les accidents de voiture. L'œuvre, assez controversée, obtient le [[Prix du jury du Festival de Cannes|Prix spécial du jury]] au [[Festival de Cannes 1996|{{49e}} Festival de Cannes]]. Passionné par les rapports entre l'humain et la technologie, Cronenberg réalise ''[[eXistenZ]]'' en 1999 avec [[Jude Law]] et [[Jennifer Jason Leigh]], film dans lequel il explore les frontières floues entre monde réel et [[réalité virtuelle]]. La même année, il préside le jury du [[Festival de Cannes 1999|{{52e}} Festival de Cannes]]. En 2002, ''[[Spider (film)|Spider]]'', sa nouvelle réalisation, « étudie » l'esprit d'un [[Schizophrénie|schizophrène]] joué par [[Ralph Fiennes]].
En 1996, Cronenberg adapte un autre écrivain culte, [[J. G. Ballard]], avec ''[[Crash (film, 1996)|Crash]]'', film sur la fascination sexuelle qu'exercent les accidents de voiture. L'œuvre, assez controversée, obtient le [[Prix du jury du Festival de Cannes|Prix spécial du jury]] au [[Festival de Cannes 1996|{{49e|Festival}} de Cannes]]. Passionné par les rapports entre l'humain et la technologie, Cronenberg réalise ''[[eXistenZ]]'' en 1999 avec [[Jude Law]] et [[Jennifer Jason Leigh]], film dans lequel il explore les frontières floues entre monde réel et [[réalité virtuelle]]. La même année, il préside le jury du [[Festival de Cannes 1999|{{52e|Festival}} de Cannes]]. En 2002, ''[[Spider (film)|Spider]]'', sa nouvelle réalisation, « étudie » l'esprit d'un [[Schizophrénie|schizophrène]] joué par [[Ralph Fiennes]].


En 2005, il signe une fable sur la violence refoulée dans la société américaine, ''[[A History of Violence (film)|A History of Violence]]'', adaptée du [[A History of Violence (comics)|comic homonyme]] avec [[Viggo Mortensen]], qu'il retrouve ensuite en 2007 dans ''[[Les Promesses de l'ombre]]''. Ce film, sur la [[mafia russe]] à [[Londres]], est le premier que Cronenberg tourne entièrement hors du Canada.
En 2005, il signe une fable sur la violence refoulée dans la société américaine, ''[[A History of Violence (film)|A History of Violence]]'', adaptée du [[A History of Violence (comics)|comic homonyme]] avec [[Viggo Mortensen]], qu'il retrouve ensuite en 2007 dans ''[[Les Promesses de l'ombre]]''. Ce film, sur la [[mafia russe]] à [[Londres]], est le premier que Cronenberg tourne entièrement hors du Canada.
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En 2010, il réalise ''[[A Dangerous Method]]'', version cinématographique de la pièce de théâtre ''The Talking Cure'' de [[Christopher Hampton]]. Sélectionné à la [[Mostra de Venise 2011|{{68e}} Mostra de Venise]] et sorti en {{date-|décembre 2011}} en [[France]], le film revient sur la rivalité entre les psychanalystes [[Carl Gustav Jung|Carl Jung]] et [[Sigmund Freud]].
En 2010, il réalise ''[[A Dangerous Method]]'', version cinématographique de la pièce de théâtre ''The Talking Cure'' de [[Christopher Hampton]]. Sélectionné à la [[Mostra de Venise 2011|{{68e}} Mostra de Venise]] et sorti en {{date-|décembre 2011}} en [[France]], le film revient sur la rivalité entre les psychanalystes [[Carl Gustav Jung|Carl Jung]] et [[Sigmund Freud]].


En 2012, il écrit et réalise ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]'', tiré du [[Cosmopolis (roman)|roman éponyme]] de [[Don DeLillo]], avec [[Robert Pattinson]] comme tête d'affiche. Le film est sélectionné en compétition au [[Festival de Cannes 2012|{{65e}} Festival de Cannes]]. La réception critique est divisée sur ce long métrage au ton absurde, futuriste et sarcastique, qui explore le penchant monstrueux du capitalisme et du monde de la finance, devenu totalement abstrait<ref name="Rauger2014"/>. L'œuvre originale, qui reçut un accueil mitigé lors de sa publication, était en effet considérée comme inadaptable<ref name="Rauger2014"/> en raison de son style sophistiqué et de ses nombreux dialogues littéraires.
En 2012, il écrit et réalise ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]'', tiré du [[Cosmopolis (roman)|roman éponyme]] de [[Don DeLillo]], avec [[Robert Pattinson]] comme tête d'affiche. Le film est sélectionné en compétition au [[Festival de Cannes 2012|{{65e|Festival}} de Cannes]]. La réception critique est divisée sur ce long métrage au ton absurde, futuriste et sarcastique, qui explore le penchant monstrueux du capitalisme et du monde de la finance, devenu totalement abstrait<ref name="Rauger2014"/>. L'œuvre originale, qui reçut un accueil mitigé lors de sa publication, était en effet considérée comme inadaptable<ref name="Rauger2014"/> en raison de son style sophistiqué et de ses nombreux dialogues littéraires.


En 2014, Cronenberg met en scène ''[[Maps to the Stars]]'', un film sur des familles de stars à [[Hollywood]]. Le film se conçoit comme une virulente critique des valeurs d'Hollywood et du cinéma contemporain (opportunisme, régression, décadence, manipulation)<ref name="Rauger2014"/>. Il ouvre aussi une réflexion sur les conséquences de « l'usine à rêves » sur le comportement individuel et la confusion entre fantasme, images mentales et réalité objective<ref name="Rauger2014"/>. Le scénario est écrit par [[Bruce Wagner]]. ''Maps to the Stars'' est en compétition au [[Festival de Cannes 2014|{{67e}} Festival de Cannes]]. La distribution inclut [[John Cusack]], [[Julianne Moore]] qui remportera le [[Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes|Prix d'interprétation féminine]], [[Mia Wasikowska]] et [[Robert Pattinson]] pour sa seconde collaboration avec le cinéaste. L'œuvre est globalement bien reçue par la presse européenne lors de sa présentation cannoise<ref name="Rauger2014"/>{{,}}<ref>« [http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18633849.html Cannes 2014 : Maps to the Stars "féroce", "tordu" et "malsain" selon la presse] », sur Allociné, consulté le 20 mai 2014.</ref>, mais l'accueil est plus mitigé du côté de la critique américaine<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Maps To The Stars |url=www.rottentomatoes.com/m/maps_to_the_stars/ |site=[[Rotten Tomatoes]]}}</ref>.
En 2014, Cronenberg met en scène ''[[Maps to the Stars]]'', un film sur des familles de stars à [[Hollywood]]. Le film se conçoit comme une virulente critique des valeurs d'Hollywood et du cinéma contemporain (opportunisme, régression, décadence, manipulation)<ref name="Rauger2014"/>. Il ouvre aussi une réflexion sur les conséquences de « l'usine à rêves » sur le comportement individuel et la confusion entre fantasme, images mentales et réalité objective<ref name="Rauger2014"/>. Le scénario est écrit par [[Bruce Wagner]]. ''Maps to the Stars'' est en compétition au [[Festival de Cannes 2014|{{67e|Festival}} de Cannes]]. La distribution inclut [[John Cusack]], [[Julianne Moore]] qui remportera le [[Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes|Prix d'interprétation féminine]], [[Mia Wasikowska]] et [[Robert Pattinson]] pour sa seconde collaboration avec le cinéaste. L'œuvre est globalement bien reçue par la presse européenne lors de sa présentation cannoise<ref name="Rauger2014"/>{{,}}<ref>« [http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18633849.html Cannes 2014 : Maps to the Stars "féroce", "tordu" et "malsain" selon la presse] », sur Allociné, consulté le 20 mai 2014.</ref>, mais l'accueil est plus mitigé du côté de la critique américaine<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Maps To The Stars |url=www.rottentomatoes.com/m/maps_to_the_stars/ |site=[[Rotten Tomatoes]]}}</ref>.


Le réalisateur fait ses premiers pas en littérature avec le roman'' [[Consumés (roman)|Consumés]]'', un thriller qui convoque journalisme et géopolitique. La sortie nord-américaine du roman en {{date-|septembre 2014}} a lieu en même temps que la sortie internationale de ''[[Maps to the Stars]]''. Cronenberg songera ensuite à l'adaptation du roman par ses soins<ref>{{Lien web|url = www.lemonde.fr/a-la-une/article/2014/05/07/david-cronenberg-je-ne-deteste-pas-hollywood_4413007_3208.html|titre = www.lemonde.fr - David Cronenberg "je ne déteste pas hollywood"}}</ref>.
Le réalisateur fait ses premiers pas en littérature avec le roman'' [[Consumés (roman)|Consumés]]'', un thriller qui convoque journalisme et géopolitique. La sortie nord-américaine du roman en {{date-|septembre 2014}} a lieu en même temps que la sortie internationale de ''[[Maps to the Stars]]''. Cronenberg songera ensuite à l'adaptation du roman par ses soins<ref>{{Lien web|url = www.lemonde.fr/a-la-une/article/2014/05/07/david-cronenberg-je-ne-deteste-pas-hollywood_4413007_3208.html|titre = www.lemonde.fr - David Cronenberg "je ne déteste pas hollywood"}}</ref>.


En 2018 il préside le jury du {{18e}} [[Festival international du film fantastique de Neuchâtel 2018|Festival international du film fantastique de Neuchâtel]].
En 2018 il préside le jury du [[Festival international du film fantastique de Neuchâtel 2018|{{18e|Festival}} international du film fantastique de Neuchâtel]].


En septembre 2018, à la suite de la démission de [[Nicolas Hulot]], il signe avec [[Juliette Binoche]] la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « [[Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité]] », qui parait en [[Une (journalisme)|une]] du journal ''[[Le Monde]]'', avec pour titre « L'appel de {{unité|200|personnalités}} pour sauver la planète »<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre=Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de {{unité|200|personnalités}} pour sauver la planète |périodique=[[Le Monde]] |date=3 septembre 2018 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/03/le-plus-grand-defi-de-l-histoire-de-l-humanite-l-appel-de-200-personnalites-pour-sauver-la-planete_5349380_3232.html |consulté le=2018-09-14|pages=}}</ref>.
En septembre 2018, à la suite de la démission de [[Nicolas Hulot]], il signe avec [[Juliette Binoche]] la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « [[Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité]] », qui parait en [[Une (journalisme)|une]] du journal ''[[Le Monde]]'', avec pour titre « L'appel de {{unité|200|personnalités}} pour sauver la planète »<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre=Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de {{unité|200|personnalités}} pour sauver la planète |périodique=[[Le Monde]] |date=3 septembre 2018 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/03/le-plus-grand-defi-de-l-histoire-de-l-humanite-l-appel-de-200-personnalites-pour-sauver-la-planete_5349380_3232.html |consulté le=2018-09-14|pages=}}</ref>.


En 2021, il reprend le chemin des plateaux de cinéma, en tournant un thriller futuriste intitulé ''Crimes of the Future'' dans lequel il retrouve [[Viggo Mortensen]] et où il dirige pour la première fois de [[Léa Seydoux]], [[Kristen Stewart]] et [[Scott Speedman]].
En 2021, il reprend le chemin des plateaux de cinéma, en tournant un thriller futuriste intitulé ''[[Les Crimes du futur]]'' (''Crimes of the Future'') dans lequel il retrouve [[Viggo Mortensen]] et où il dirige pour la première fois [[Léa Seydoux]], [[Kristen Stewart]] et [[Scott Speedman]]. Le film est présenté en compétition pour la [[Palme d'or]] au [[Festival de Cannes 2022]] mais ne remporte pas de prix.

En 2023, il tourne un thriller horrifique intitulé ''[[Les Linceuls]]'' (''The Shrouds'') dans lequel il retrouve [[Vincent Cassel]] et où il dirige pour la première fois [[Diane Kruger]] et [[Guy Pearce]].


== Éléments d'analyse du cinéma de Cronenberg ==
== Éléments d'analyse du cinéma de Cronenberg ==
Sa filmographie peut se caractériser par trois principaux styles : l'étude du corps humain sous un aspect angoissant et monstrueux (''[[Stereo (film, 1969)|Stereo]]'', ''[[Crimes of the Future]]'', ''[[Frissons (film)|Frissons]]'', ''[[Rage (film, 1977)|Rage]]'', ''[[Chromosome 3]]'', ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'', ''[[Faux-semblants]]'') ; l'étude du rapport de l’humain avec la technologie sous un aspect visionnaire (''[[Fast Company (film, 1979)|Fast Company]]'', ''[[Scanners]]'', ''[[Vidéodrome|Videodrome]]'', ''[[Crash (film, 1996)|Crash]]'', ''[[eXistenZ]]'') ; l'étude de la dégénérescence du corps social sous un aspect réaliste et pessimiste (''[[Spider (film)|Spider]]'', ''[[A History of Violence (film)|A History of Violence]]'', ''[[Les Promesses de l'ombre|Les Promesses de l’ombre]]'', ''[[A Dangerous Method]]'', ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]'', ''[[Maps to the Stars|Maps to the stars]]''). Son cinéma, influencé par la [[psychanalyse]], sonde les addictions et les phobies de la société occidentale (''Stereo'', ''Crimes of the Future'', ''Videodrome'', ''Faux-semblants'', ''[[Le Festin nu (film)|Le Festin nu]]'', ''Crash'', ''Spider'', ''A Dangerous Method'') ainsi que les névroses, laissant libre cours au déchaînement de pulsions refoulées. Ses deux thèmes récurrents sont la double personnalité et le massacre du corps humain. Ses films, caractérisés par une grande maîtrise technique et un univers à la fois malsain, ultra-violent et cérébral, ouvrent la voie à de nombreuses lectures sur le conditionnement, le mal, l'aliénation et la confusion entre réel et virtuel<ref name="Rauger2014">{{article|prénom1=Jean-François|nom1=Rauger|url=https://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2014/05/19/maps-to-the-stars-quelque-chose-de-pourri-au-royaume-d-hollywood_4421237_766360.html|titre=''Maps to the Stars'' : il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood|périodique=[[Le Monde]]|date=19 mai 2014}}</ref>.
Sa filmographie peut se caractériser par trois principaux styles : l'étude du corps humain sous un aspect angoissant et monstrueux (''[[Stereo (film, 1969)|Stereo]]'', ''[[Crimes of the Future]]'', ''[[Frissons (film)|Frissons]]'', ''[[Rage (film, 1977)|Rage]]'', ''{{nobr|[[Chromosome 3]]}}'', ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'', ''[[Faux-semblants]]'') ; l'étude du rapport de l’humain avec la technologie sous un aspect visionnaire (''[[Fast Company (film, 1979)|Fast Company]]'', ''[[Scanners]]'', ''[[Vidéodrome|Videodrome]]'', ''[[Crash (film, 1996)|Crash]]'', ''[[eXistenZ]]'') ; l'étude de la dégénérescence du corps social sous un aspect réaliste et pessimiste (''[[Spider (film)|Spider]]'', ''[[A History of Violence (film)|A History of Violence]]'', ''[[Les Promesses de l'ombre|Les Promesses de l’ombre]]'', ''[[A Dangerous Method]]'', ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]'', ''[[Maps to the Stars|Maps to the stars]]''). Son cinéma, influencé par la [[psychanalyse]], sonde les addictions et les phobies de la société occidentale (''Stereo'', ''Crimes of the Future'', ''Videodrome'', ''Faux-semblants'', ''[[Le Festin nu (film)|Le Festin nu]]'', ''Crash'', ''Spider'', ''A Dangerous Method'') ainsi que les névroses, laissant libre cours au déchaînement de pulsions refoulées. Ses deux thèmes récurrents sont la double personnalité et le massacre du corps humain. Ses films, caractérisés par une grande maîtrise technique et un univers à la fois malsain, ultra-violent et cérébral, ouvrent la voie à de nombreuses lectures sur le conditionnement, le mal, l'aliénation et la confusion entre réel et virtuel<ref name="Rauger2014">{{article|prénom1=Jean-François|nom1=Rauger|url=https://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2014/05/19/maps-to-the-stars-quelque-chose-de-pourri-au-royaume-d-hollywood_4421237_766360.html|titre=''Maps to the Stars'' : il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood|périodique=[[Le Monde]]|date=19 mai 2014}}</ref>.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Transfer (film, 1966)|Transfer]]''
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Transfer (film, 1966)|Transfer]]''
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[From the Drain]]''
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[From the Drain]]''
* [[2000 à la télévision|2000]] : ''Camera'' (TV)
* [[2000 à la télévision|2000]] : ''{{Langue|en|Camera}}'' (TV)
* [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Chacun son cinéma]]'' - segment ''At the Suicide of the Last Jew in the World in the Last Cinema in the World''
* [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Chacun son cinéma]]'' - segment ''At the Suicide of the Last Jew in the World in the Last Cinema in the World''
* [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[The Nest (film, 2013)|The Nest]]''


==== Longs métrages ====
==== Longs métrages ====
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* [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]''
* [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Cosmopolis (film)|Cosmopolis]]''
* [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Maps to the Stars]]''
* [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Maps to the Stars]]''
* prochainement : ''[[Crimes of the Future (film, 2021)|Crimes of the Future]]'' {{date modif}}
* [[2022 au cinéma|2022]] : ''[[Les Crimes du futur]]'' (''Crimes of the Future'')
* [[2024 au cinéma|2024]] : ''[[The Shrouds|Les Linceuls]]'' (''The Shrouds'')


;Intermèdes pour la télévision canadienne
==== Intermèdes pour la télévision canadienne ====
* [[1971 à la télévision|1971]] : ''[[Tourettes]]''
* [[1971 à la télévision|1971]] : ''Tourettes''
* 1971 : ''[[Letter from Michelangelo]]''
* 1971 : ''[[Letter from Michelangelo]]''
* 1971 : ''[[Jim Ritchie Sculptor]]''
* 1971 : ''[[Jim Ritchie Sculptor]]''
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''Don Valley''
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''Don Valley''
* 1972 : ''[[Fort York]]''
* 1972 : ''Fort York''
* 1972 : ''[[Lakeshore]]''
* 1972 : ''Lakeshore''
* 1972 : ''[[Winter Garden]]''
* 1972 : ''Winter Garden''
* 1972 : ''[[Scarboroughs Bluffs]]''
* 1972 : ''[[Scarboroughs Bluffs]]''
* 1972 : ''[[In the Dirt]]''
* 1972 : ''[[In the Dirt]]''


;Séries télévisées
==== Séries télévisées ====
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''[[Program X]]'', épisode ''[[Secret Weapons]]''
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''[[Program X]]'', épisode ''[[Secret Weapons]]''
* [[1975 à la télévision|1975]] : ''Peep Show'', épisode ''The Victim''
* [[1975 à la télévision|1975]] : ''Peep Show'', épisode ''The Victim''
* 1975 : ''Peep Show'', épisode ''[[The Lie Chair]]''
* 1975 : ''Peep Show'', épisode ''[[The Lie Chair]]''
* [[1976 à la télévision|1976]] : ''Teleplay'', épisode ''[[The Italian Machine]]''
* [[1976 à la télévision|1976]] : ''Teleplay'', épisode ''[[The Italian Machine]]''
* [[1988 à la télévision|1988]] : [[Vendredi 13 (série télévisée)|Vendredi 13]], épisode ''Les Faux Guérisseurs''
* [[1988 à la télévision|1988]] : [[Vendredi 13 (série télévisée)|''Vendredi 13'']], épisode ''Les Faux Guérisseurs''
* [[1990 à la télévision|1990]] : ''Scales of Justice'', épisode ''[[Regina Versus Horvath]]''
* [[1990 à la télévision|1990]] : ''Scales of Justice'', épisode ''[[Regina Versus Horvath]]''
* 1990 : ''Scales of Justice'', épisode ''[[Regina Versus Logan]]''
* 1990 : ''Scales of Justice'', épisode ''[[Regina Versus Logan]]''
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'' (''The Fly'') de David Cronenberg : le gynécologue
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[La Mouche (film, 1986)|La Mouche]]'' (''The Fly'') de David Cronenberg : le gynécologue
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Faux-semblants]]'' (''Dead Ringers'') de David Cronenberg : l'obstétricien <small>(non crédité)</small>
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Faux-semblants]]'' (''Dead Ringers'') de David Cronenberg : l'obstétricien <small>(non crédité)</small>
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Cabal (film)|Cabal]]'' (''Nightbreed'') de [[Clive Barker]] : {{Dr}} Philip K. Decker
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Cabal (film)|Cabal]]'' (''Nightbreed'') de [[Clive Barker]] : {{Dr|Philip K. Decker}}
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''Boozecan'' de [[Nicholas Campbell]] : Stan Coleburn
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''Boozecan'' de [[Nicholas Campbell]] : Stan Coleburn
* 1994 : ''{{Lien|langue=en|trad=Trial by Jury (film)|fr=Procès devant jury}}'' (''Trial by Jury'') de [[Heywood Gould]] : le détective
* 1994 : ''[[Le Douzième Juré (film, 1994)|Procès devant jury]]'' (''Trial by Jury'') de [[Heywood Gould]] : le détective
* [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[Prête à tout]]'' (''To Die For'') de [[Gus Van Sant]] : l'homme du lac
* [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[Prête à tout]]'' (''To Die For'') de [[Gus Van Sant]] : l'homme du lac
* 1995 : ''{{Lien|langue=en|trad=Blood and Donuts|fr=Blood and Donuts}}'' de [[Holly Dale]] : Crime Boss
* 1995 : ''{{Lien|langue=en|trad=Blood and Donuts|fr=Blood and Donuts}}'' de [[Holly Dale]] : Crime Boss
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* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Last Night (film, 1998)|Last Night]]'' de [[Don McKellar]] : Duncan
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Last Night (film, 1998)|Last Night]]'' de [[Don McKellar]] : Duncan
* 1998 : ''{{Lien|langue=en|trad=The Grace of God|fr=The Grace of God}}'' de {{Lien|langue=en|trad=Gérald L'Ecuyer|fr=Gérald L'Ecuyer}} : le psychiatre
* 1998 : ''{{Lien|langue=en|trad=The Grace of God|fr=The Grace of God}}'' de {{Lien|langue=en|trad=Gérald L'Ecuyer|fr=Gérald L'Ecuyer}} : le psychiatre
* [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[Résurrection (film, 1999)|Résurrection]]'' (''Resurrection'') de [[Russell Mulcahy]] : le père Rousell
* [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[Résurrection (film, 1999)|Résurrection]]'' (''{{Langue|en|Resurrection}}'') de [[Russell Mulcahy]] : le père Rousell
* [[2001 à la télévision|2001]] : ''{{Lien|langue=en|trad=The Judge (TV series)|fr=Juge et Coupable ?}}'' (''The Judge'') (téléfilm) de [[Mick Garris]] : l' inspecteur Stobel
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* 2001 : ''[[Jason X]]'' de [[James Isaac]] : {{Dr}} Wimmer
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* 2010 : ''[[Le Monde de Barney]]'' (''Barney's Version'') de {{Lien|langue=en|trad=Richard J. Lewis|fr=Richard J. Lewis}} : un réalisateur
* 2010 : ''[[Le Monde de Barney]]'' (''Barney's Version'') de {{Lien|langue=en|trad=Richard J. Lewis|fr=Richard J. Lewis}} : un réalisateur
* [[2017 au cinéma|2017]] : ''[[Captive (mini-série)|Captive]]'' (''Alias Grace'') (série télévisée) : le révérend Verringer
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* [[2020 à la télévision|2020]] : ''[[Star Trek: Discovery]]'' (série télévisée) - Saison 3, épisode 5
* [[2019 au cinéma|2019]] : ''[[Disparition à Clifton Hill]]'' (''Disappearance at Clifton Hill'') de [[Albert Shin]] : Walter
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* [[2020 au cinéma|2020]] : ''[[Falling (film)|Falling]]'' de [[Viggo Mortensen]] : docteur Klausner
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* 2023 : Dead Ringers (Faux-Semblant) avec Rachel Weisz (1er rôle) {{référence nécessaire}}


== Distinctions principales ==
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* {{Ouvrage|langue=en|titre=eXistenZ: A Graphic Novel|éditeur=Key Porter Books|date=1999|isbn=1-55263-027-7|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/david-cronenbergs-existenz-a-graphic-novel/oclc/1148835404}}
* {{Ouvrage|langue=en|titre=eXistenZ: A Graphic Novel|éditeur=Key Porter Books|date=1999|isbn=1-55263-027-7|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/david-cronenbergs-existenz-a-graphic-novel/oclc/1148835404}}
* {{Ouvrage|langue=en|titre=Collected Screenplays 1: Stereo, Crimes of the Future, Shivers, Rabid|éditeur=[[Faber and Faber]]|date=2002|pages totales=111|isbn=0-571-21017-1|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/david-cronenbergs-existenz-a-graphic-novel/oclc/1148835404}}
* {{Ouvrage|langue=en|titre=Collected Screenplays 1: Stereo, Crimes of the Future, Shivers, Rabid|éditeur=[[Faber and Faber]]|date=2002|pages totales=111|isbn=0-571-21017-1|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/david-cronenbergs-existenz-a-graphic-novel/oclc/1148835404}}
*{{Ouvrage|langue=en|titre=Red cars : an original screenplay|éditeur=Volumina|date=2005|pages totales=190|isbn=978-88-901996-8-4|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/red-cars-an-original-screenplay/oclc/963456723}}
* {{Ouvrage|langue=en|titre=Red cars : an original screenplay|éditeur=Volumina|date=2005|pages totales=190|isbn=978-88-901996-8-4|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/red-cars-an-original-screenplay/oclc/963456723}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Consumés|éditeur=[[Gallimard]]|date=2016|pages totales=371|isbn=978-2-07-012370-4|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/consumes-roman/oclc/946055836}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Consumés|éditeur=[[Gallimard]]|date=2016|pages totales=371|isbn=978-2-07-012370-4|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/consumes-roman/oclc/946055836}}


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{{Autres projets|commons=Category:David Cronenberg|wikiquote=David Cronenberg}}
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
==== Ouvrages ====
* Serge Grünberg, « David Cronenberg », ''[[Cahiers du cinéma]]'' (coll. Auteurs), 1992
* {{Ouvrage|auteur1=Serge Grünberg|titre=David Cronenberg|éditeur=éditions de l'Etoile|collection=Auteurs|date=1992|pages totales=151|isbn=2-86642-119-1}} [nouvelle édition en 2000]
* Denis Baron, ''Corps et artifices, De Cronenberg à Zpira'', [[éditions L'Harmattan]], 2007
* Vicenter Sànchez-Biosca, « Entre le corps évanescent et le corps supplicié : ''Vidéodrome'' et les fantaisies postmodernes », ''Cinémas'' (automne 1996) {{p.|73-88}}.
* Geraldine Pompon et Pierre Veronneau, ''David Cronenberg, la beauté du chaos'', [[Le Cerf]], 7°ART, 2003
* Geraldine Pompon et Pierre Veronneau, ''David Cronenberg, la beauté du chaos'', [[Le Cerf]], 7°ART, 2003
* Denis Baron, ''Corps et artifices, De Cronenberg à Zpira'', [[éditions L'Harmattan]], 2007
* {{Ouvrage|auteur1=David Roche|titre=L'imagination malsaine : Russell Banks, Raymond Carver, David Cronenberg, Bret Easton Ellis, David Lynch|éditeur=l'Harmattan|collection=L'oeuvre et la psyché|date=2008|pages totales=367|isbn=978-2-296-04707-5}}
* ''David Cronenberg-Collection Positif'', coordonné par Hubert Niogret, coll. Positif, éditions Scope {{ISBN|2-912573-29-7}}
* ''David Cronenberg-Collection Positif'', coordonné par Hubert Niogret, coll. Positif, éditions Scope {{ISBN|2-912573-29-7}}
* {{Ouvrage|auteur1=Fabien Demangeot|directeur4=Vincent Amiel|titre=La transgression dans l'œuvre de David Cronenberg [Thèse de doctorat en Arts plastiques. Cinéma]|éditeur=Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Ecole doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art|date=Soutenue le 24 mai 2018|pages totales=639|lire en ligne=https://www.theses.fr/2018PA01H302/document|consulté le=4 mai 2022}}
* [[Sarah Chiche]], « Ciné-fils de Beckett», ''[[Le Nouveau Magazine littéraire]]'', {{numéro|6}}, Édition Le Nouveau Magazine pensées et littéraire, Paris, juin 2018, p. 97 {{ISSN|2606-1368}}
* Jean-Pierre Avedon, ''100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (Cronenberg David, p.211 et s.),'' éditions Rouge Profond, 2013 (ISBN978-2-915083-56-9)

==== Articles ====
* {{Article|auteur1=Johanne Larue|titre=Le Canada selon David Cronenberg|périodique=Séquences|date=Novembre-Décembre 1993|lire en ligne=https://id.erudit.org/iderudit/50005ac|pages=53-56}}
* Vicenter Sànchez-Biosca, « Entre le corps évanescent et le corps supplicié : ''Vidéodrome'' et les fantaisies postmodernes », ''Cinémas'' (automne 1996) {{p.|73-88}}.

* [[Sarah Chiche]], « Ciné-fils de Beckett», ''[[Le Nouveau Magazine littéraire]]'', {{numéro|6}}, Édition Le Nouveau Magazine pensées et littéraire, Paris, juin 2018, {{p.|97}} {{ISSN|2606-1368}}

==== Films documentaires ====
* 2000 : ''David Cronenberg : en chair et en os'' de Frédéric Fiol (réal.) et Frédéric Bénudis (aut.)
* 2013 : ''David Cronenberg : I have to make the word be flesh'' d'[[André S. Labarthe]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://www.cadrage.net/dossier/cronenberg.htm « Les Transmutations dans l'œuvre de David Cronenberg »] sur le site ''Cadrage.net''
* [http://www.cadrage.net/dossier/cronenberg.htm « Les Transmutations dans l'œuvre de David Cronenberg »] sur le site ''Cadrage.net''
* [http://intervistamag.com/dossiers Un dossier sur le cinéma de David Cronenberg] sur le site [http://intervistamag.com Intervista], consacré au cinéma de genre.
* [http://intervistamag.com/dossiers Un dossier sur le cinéma de David Cronenberg] sur le site [http://intervistamag.com Intervista], consacré au cinéma de genre.
{{Liens}}


{{Palette|David Cronenberg|Président du jury du festival de Cannes}}
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David Cronenberg
Description de cette image, également commentée ci-après
David Cronenberg en 2012.
Nom de naissance David Paul Cronenberg
Naissance (81 ans)
Toronto, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadienne
Profession Réalisateur
Scénariste
Producteur
Acteur
Monteur
Directeur de la photographie
Films notables Vidéodrome
La Mouche
Crash
Le Festin nu
A History of Violence

David Cronenberg (prononcé en anglais canadien /ˈdeɪvɪd ˈkɹoʊnənbɝɡ/[1]) est un réalisateur, acteur, producteur et scénariste canadien, né le à Toronto (Ontario, Canada). Il est le père du réalisateur Brandon Cronenberg et de la photographe et réalisatrice Caitlin Cronenberg.

Également acteur, Cronenberg n'hésite pas à jouer dans certains films quand on fait appel à lui. Ainsi, on le voit apparaître dans son propre film La Mouche, mais aussi entre autres dans Cabal (Nightbreed de Clive Barker), Prête à tout, Mesure d'urgence et plus récemment Jason X.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

David Cronenberg est né à Toronto, où il vit toujours actuellement. Il est le fils de Milton Cronenberg, écrivain et éditeur, d'origine juive lituanienne et d'Esther Sumberg, pianiste. Il étudie au Harbord Collegiate Institute, puis est diplômé en littérature de l'University College (Université de Toronto) après avoir commencé à étudier les sciences. Il cite William S. Burroughs et Vladimir Nabokov comme influences majeures. Sa sœur, Denise Cronenberg, est costumière[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Au Festival international du film de Toronto 2011.

Malgré des études de sciences, Cronenberg se tourne rapidement vers le milieu artistique, notamment la « scène underground » de Toronto. Dans la veine du cinéma expérimental new-yorkais, il réalise deux courts métrages : Transfer en 1966 et From the Drain en 1967. Il passe au long métrage en 1969 avec Stereo, puis Crimes of the Future l'année suivante. Ses premières réalisations sont financées par des sociétés de production de films pornographiques. On y retrouve déjà ses thèmes de prédilection : la sexualité, le corps humain comme terrain d'expérimentation, le danger de la contamination, la médecine et la psychanalyse[2].

Au début des années 1970, il réalise de nombreux téléfilms. Il revient au cinéma en 1975 avec Frissons. Ce film et les deux suivants, Rage et Chromosome 3, mêlant horreur et science-fiction, choquent quelques critiques mais offrent à Cronenberg un statut de cinéaste « culte » par l'effroi qu'il arrive à susciter avec une remarquable économie de moyens. Il connaît son premier succès commercial en 1981 avec Scanners. Il confirme cela deux ans plus tard avec Vidéodrome, un film avec James Woods sur le pouvoir des médias. Fort de ce succès, il s'attelle ensuite à l'adaptation du roman de Stephen King, Dead Zone, dans un film homonyme en 1983 avec Christopher Walken.

La reconnaissance internationale vient en 1986 avec La Mouche, remake de La Mouche noire, film fantastique des années 1950 réalisé par Kurt Neumann. Dans ses films suivants, il délaisse le cinéma d'épouvante tout en conservant son style habituel. Dans Faux-semblants (1988), il évoque ainsi la relation si particulière entre des frères jumeaux, interprétés par Jeremy Irons. En 1991, il adapte le célèbre roman Le Festin nu de William S. Burroughs, réputé inadaptable.

En 1996, Cronenberg adapte un autre écrivain culte, J. G. Ballard, avec Crash, film sur la fascination sexuelle qu'exercent les accidents de voiture. L'œuvre, assez controversée, obtient le Prix spécial du jury au 49e Festival de Cannes. Passionné par les rapports entre l'humain et la technologie, Cronenberg réalise eXistenZ en 1999 avec Jude Law et Jennifer Jason Leigh, film dans lequel il explore les frontières floues entre monde réel et réalité virtuelle. La même année, il préside le jury du 52e Festival de Cannes. En 2002, Spider, sa nouvelle réalisation, « étudie » l'esprit d'un schizophrène joué par Ralph Fiennes.

En 2005, il signe une fable sur la violence refoulée dans la société américaine, A History of Violence, adaptée du comic homonyme avec Viggo Mortensen, qu'il retrouve ensuite en 2007 dans Les Promesses de l'ombre. Ce film, sur la mafia russe à Londres, est le premier que Cronenberg tourne entièrement hors du Canada.

En 2008, il prend la direction de deux projets extra-cinématographiques : l'exposition Chromosomes au Palais des expositions de Rome et l'opéra La Mouche, d'après son propre film, à l'Opéra de Los Angeles et au théâtre du Châtelet à Paris.

En 2010, il réalise A Dangerous Method, version cinématographique de la pièce de théâtre The Talking Cure de Christopher Hampton. Sélectionné à la 68e Mostra de Venise et sorti en en France, le film revient sur la rivalité entre les psychanalystes Carl Jung et Sigmund Freud.

En 2012, il écrit et réalise Cosmopolis, tiré du roman éponyme de Don DeLillo, avec Robert Pattinson comme tête d'affiche. Le film est sélectionné en compétition au 65e Festival de Cannes. La réception critique est divisée sur ce long métrage au ton absurde, futuriste et sarcastique, qui explore le penchant monstrueux du capitalisme et du monde de la finance, devenu totalement abstrait[3]. L'œuvre originale, qui reçut un accueil mitigé lors de sa publication, était en effet considérée comme inadaptable[3] en raison de son style sophistiqué et de ses nombreux dialogues littéraires.

En 2014, Cronenberg met en scène Maps to the Stars, un film sur des familles de stars à Hollywood. Le film se conçoit comme une virulente critique des valeurs d'Hollywood et du cinéma contemporain (opportunisme, régression, décadence, manipulation)[3]. Il ouvre aussi une réflexion sur les conséquences de « l'usine à rêves » sur le comportement individuel et la confusion entre fantasme, images mentales et réalité objective[3]. Le scénario est écrit par Bruce Wagner. Maps to the Stars est en compétition au 67e Festival de Cannes. La distribution inclut John Cusack, Julianne Moore qui remportera le Prix d'interprétation féminine, Mia Wasikowska et Robert Pattinson pour sa seconde collaboration avec le cinéaste. L'œuvre est globalement bien reçue par la presse européenne lors de sa présentation cannoise[3],[4], mais l'accueil est plus mitigé du côté de la critique américaine[5].

Le réalisateur fait ses premiers pas en littérature avec le roman Consumés, un thriller qui convoque journalisme et géopolitique. La sortie nord-américaine du roman en a lieu en même temps que la sortie internationale de Maps to the Stars. Cronenberg songera ensuite à l'adaptation du roman par ses soins[6].

En 2018 il préside le jury du 18e Festival international du film fantastique de Neuchâtel.

En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre « L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète »[7].

En 2021, il reprend le chemin des plateaux de cinéma, en tournant un thriller futuriste intitulé Les Crimes du futur (Crimes of the Future) dans lequel il retrouve Viggo Mortensen et où il dirige pour la première fois Léa Seydoux, Kristen Stewart et Scott Speedman. Le film est présenté en compétition pour la Palme d'or au Festival de Cannes 2022 mais ne remporte pas de prix.

En 2023, il tourne un thriller horrifique intitulé Les Linceuls (The Shrouds) dans lequel il retrouve Vincent Cassel et où il dirige pour la première fois Diane Kruger et Guy Pearce.

Éléments d'analyse du cinéma de Cronenberg[modifier | modifier le code]

Sa filmographie peut se caractériser par trois principaux styles : l'étude du corps humain sous un aspect angoissant et monstrueux (Stereo, Crimes of the Future, Frissons, Rage, Chromosome 3, La Mouche, Faux-semblants) ; l'étude du rapport de l’humain avec la technologie sous un aspect visionnaire (Fast Company, Scanners, Videodrome, Crash, eXistenZ) ; l'étude de la dégénérescence du corps social sous un aspect réaliste et pessimiste (Spider, A History of Violence, Les Promesses de l’ombre, A Dangerous Method, Cosmopolis, Maps to the stars). Son cinéma, influencé par la psychanalyse, sonde les addictions et les phobies de la société occidentale (Stereo, Crimes of the Future, Videodrome, Faux-semblants, Le Festin nu, Crash, Spider, A Dangerous Method) ainsi que les névroses, laissant libre cours au déchaînement de pulsions refoulées. Ses deux thèmes récurrents sont la double personnalité et le massacre du corps humain. Ses films, caractérisés par une grande maîtrise technique et un univers à la fois malsain, ultra-violent et cérébral, ouvrent la voie à de nombreuses lectures sur le conditionnement, le mal, l'aliénation et la confusion entre réel et virtuel[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Intermèdes pour la télévision canadienne[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Distinctions principales[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.
  2. a et b Biographie - Allociné
  3. a b c d e et f Jean-François Rauger, « Maps to the Stars : il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « Cannes 2014 : Maps to the Stars "féroce", "tordu" et "malsain" selon la presse », sur Allociné, consulté le 20 mai 2014.
  5. (es) « Maps To The Stars », sur Rotten Tomatoes
  6. « www.lemonde.fr - David Cronenberg "je ne déteste pas hollywood" »
  7. « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Légion d'Honneur

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Serge Grünberg, David Cronenberg, éditions de l'Etoile, coll. « Auteurs », , 151 p. (ISBN 2-86642-119-1) [nouvelle édition en 2000]
  • Geraldine Pompon et Pierre Veronneau, David Cronenberg, la beauté du chaos, Le Cerf, 7°ART, 2003
  • Denis Baron, Corps et artifices, De Cronenberg à Zpira, éditions L'Harmattan, 2007
  • David Roche, L'imagination malsaine : Russell Banks, Raymond Carver, David Cronenberg, Bret Easton Ellis, David Lynch, l'Harmattan, coll. « L'oeuvre et la psyché », , 367 p. (ISBN 978-2-296-04707-5)
  • David Cronenberg-Collection Positif, coordonné par Hubert Niogret, coll. Positif, éditions Scope (ISBN 2-912573-29-7)
  • Fabien Demangeot, La transgression dans l'œuvre de David Cronenberg [Thèse de doctorat en Arts plastiques. Cinéma], Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Ecole doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art, soutenue le 24 mai 2018, 639 p. (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Avedon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (Cronenberg David, p.211 et s.), éditions Rouge Profond, 2013 (ISBN978-2-915083-56-9)

Articles[modifier | modifier le code]

  • Johanne Larue, « Le Canada selon David Cronenberg », Séquences,‎ , p. 53-56 (lire en ligne)
  • Vicenter Sànchez-Biosca, « Entre le corps évanescent et le corps supplicié : Vidéodrome et les fantaisies postmodernes », Cinémas (automne 1996) p. 73-88.

Films documentaires[modifier | modifier le code]

  • 2000 : David Cronenberg : en chair et en os de Frédéric Fiol (réal.) et Frédéric Bénudis (aut.)
  • 2013 : David Cronenberg : I have to make the word be flesh d'André S. Labarthe

Liens externes[modifier | modifier le code]