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'''Capitol Records''' est une [[Label discographique|maison d'édition de disques]] [[États-Unis|américaine]] filiale d’[[Universal Music Group|Universal]], l'une des trois [[liste des majors du disque|majors du disque]] dans le monde.
'''Capitol Records''', ou '''Capitol Recording Corporation''', est un [[label discographique]] [[États-Unis|américain]] basé à [[Hollywood Boulevard]], [[Los Angeles]]. Fondé en [[1942]], il est une filiale d'[[Universal Music Group]], l'une des trois [[major (industrie musicale)|majors]] dans le monde.


== Histoire ==
== Histoire ==
=== Années 1940–1950 ===
Le label Capitol Records est créé en [[1942]], par le compositeur [[Johnny Mercer]]<ref>{{article|auteur= Julien Bordier |titre= Capitol Records, monument de l'industrie musicale |périodique= [[L'Express]] |date= 22 janvier 2017 |url= https://www.lexpress.fr/culture/musique/capitol-records-monument-de-l-industrie-musicale_1870497.html}}.</ref> grâce au financement de [[Buddy DeSylva]].
[[Fichier:Capital Records.jpg|vignette|gauche|upright|[[Capitol Records Building|Siège social]] de Capitol Records sur [[Hollywood Boulevard]].]]


Le label Capitol Records est créé en [[1942]] par le compositeur [[Johnny Mercer]]<ref>{{article|langue=fr|auteur=Julien Bordier |titre= Capitol Records, monument de l'industrie musicale |périodique=[[L'Express]]|date= 22 janvier 2017|url=https://www.lexpress.fr/culture/musique/capitol-records-monument-de-l-industrie-musicale_1870497.html}}.</ref> grâce au financement de [[Buddy DeSylva]] et Glenn Wallichs, propriétaire du magasin de disques Wallichs Music City<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Gilles Valiquette]]|titre=C'est fou mais c'est tout|lieu=Montréal|éditeur=Les Éditions de l'Homme|année=2014|pages totales=704|passage=23|isbn=978-2-7619-4150-1}}</ref> à Los Angeles.
Capitol fut le premier [[Label indépendant|label]] basé sur la côte ouest des [[États-Unis]], possédant un studio d’enregistrement à [[Los Angeles]] et un autre à [[New York]]. Ses principaux concurrents de l’époque sont [[RCA Records|RCA-Victor]], [[Columbia Records|Columbia]] et [[Decca Records|Decca]], et avaient leur siège à [[New York]]. Dès son établissement jusqu’en 1946, Capitol figurait parmi les six plus gros éditeurs aux États-Unis, avec 42 millions de disques vendus.


Sa branche canadienne fut établie en 1949, et Capitol rachète la même année les KHJ Studios située sur [[Melrose Avenue]] juste à côté des studios de [[Paramount Pictures]] dans le quartier d'[[Hollywood]] à [[Los Angeles]].
Capitol est le premier [[Label indépendant|label]] basé sur la côte ouest des [[États-Unis]], possédant un studio d’enregistrement à [[Los Angeles]] et un autre à [[New York]]. Ses principaux concurrents de l’époque sont [[RCA Records|RCA-Victor]], [[Columbia Records|Columbia]] et [[Decca Records|Decca]], et avaient leur siège à [[New York]]. Dès son établissement et jusqu’en 1946, Capitol figurait parmi les six plus gros éditeurs aux États-Unis, avec {{nobr|42 millions}} de disques vendus. Sa branche canadienne est établie en [[1949]], et Capitol rachète la même année les KHJ Studios situés sur [[Melrose Avenue]], juste à côté des studios de [[Paramount Pictures]], dans le quartier d'[[Hollywood]] à [[Los Angeles]].


Pendant les années 1950; Columbia enregistre et produit un certain nombre d'artistes Rockabilly et Rock'n'Roll comme Ronnie Self (Ain't i'm a dog, Bop a Lena, You're so Right for me), the Collins Kid (Party, Hop Skip and Jump, …), Joe Maphis, Link Wray, Carl Perkins (Where the Rio de Rosa Flows, Pionted Toe Shoes, ), Johnny Horton (honky tonk hardwoor floor, I'm Coming Home, .), Johnny Cash, … Tous ces artistes sont présents sur les compiles Columbia Rockabilly Vol. 1 et 2.
Pendant les [[années 1950]], Columbia enregistre et produit un certain nombre d'artistes rockabilly et rock'n'roll comme Ronnie Self (''Ain't I'm a Dog'', ''Bop a Lena'', ''You're so Right for Me''), The Collins Kid (''Party'', ''Hop Skip and Jump''…), Joe Maphis, Link Wray, Carl Perkins (''Where the Rio de Rosa Flows'', ''Pionted Toe Shoes''…), [[Gene Vincent]] (''Be Bop a Lula'', ''Say Mama'', ''Baby Blue''...), Johnny Horton (''Honky Tonk Hardwoor Floor'', ''I'm Coming Home''…), [[Johnny Cash]]… Tous ces artistes sont présents sur les compiles Columbia ''Rockabilly Vol. 1 et 2''.
Mi-1950, Capitol est déjà une grosse société axée sur la musique populaire, qui attire l’attention de la maison de disques anglaise EMI. EMI prend le contrôle de Capitol Records en [[1954]] en rachetant 96 % du capital. Cette acquisition fut valorisée à US$8,5 millions.
Dans la même année, EMI décide de monter un deuxième studio dernier cri, au même niveau technologique que son premier à Abbey Road à Londres. La société choisit de construire le studio, ainsi que son siège social, à [[Los Angeles]] sur [[Hollywood Boulevard]] (croisement Vine).


=== Propriété d'EMI ===
Les disques CAPITOL ont été lancés en France par [[Jacques Plait]] alors directeur du département disques Capitol chez [[Pathé Marconi]].
[[Fichier:Capitol Records logo 1969 vector.svg|vignette|upright|Logo de Capitol de 1969 à 1978, conçu par Roland Young<ref>{{article|nom=Staff writer | date=5 juillet 1969|url=https://worldradiohistory.com/Archive-All-Music/Record-World/60s/69/Record-World-1969-07-05. pdf#page=22|titre=Nouveau logo Capitol|journal=Record World|volume=24|numéro=1151|page=22|périodique=Record World Publishing}}.</ref>. Relancé en 2017<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.friktech.com/btls/capitol/capitollabels.pdf|titre=Capitol labels|site=Friktech|consulté le=15 octobre 2019}}.</ref>.]]


En [[1955]], le label britannique [[EMI Group|EMI]] achète Capitol Records, mettant fin à l'accord de distribution mutuelle de {{nobr|55 ans}} entre EMI et [[RCA Victor]] dans l'hémisphère occidental en [[1957]]. EMI acquiert {{%|96}} des actions de Capitol pour {{nobr|8,5 millions}} de dollars. EMI construit un [[Capitol Records Building|studio]] à Hollywood et Vine pour correspondre à ses [[studios Abbey Road]] ultramodernes à Londres. En [[1957]], le label classique d'EMI Angel est fusionné avec Capitol. Certains enregistrements classiques ont été publiés en haute fidélité et en [[son stéréophonique]]. Il s'agit notamment de [[William Steinberg]] et de l'[[orchestre symphonique de Pittsburgh]], de [[Leopold Stokowski]] avec divers orchestres (dont l'[[orchestre philharmonique de Los Angeles]]) et de Sir Thomas Beecham et de l'orchestre philharmonique de Los Angeles, ainsi que d'albums de musique classique légère de [[Carmen Dragon]] et de l'[[orchestre du Hollywood Bowl]] et d'albums de musique de film dirigés par des compositeurs d'Hollywood tels que [[Alfred Newman]].
En [[1957]], EMI fusionne son label de musique classique [[Angel Records]] avec Capitol. En 1979 Capitol fut intégré dans sa division mondiale, EMI Music Worldwide. En 2001, EMI fusionne Capitol Records avec Priority Records.


Les disques Capitol sont lancés en [[France]] par [[Jacques Plait]], alors directeur du département disques Capitol chez [[Pathé-Marconi]]. En [[1957]], EMI fusionne son label de musique classique Angel Records avec Capitol. Dans le domaine de la musique du Sweet Jazz [[big band]], Capitol s'associe également au chef d'orchestre [[Guy Lombardo]] à partir du milieu des années 1950 pour publier une série d'une trentaine d'enregistrements jusqu'à la fin des années 1960<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/guy-lombardo-and-his-royal-canadians-emc|titre=L'Encyclopédie canadienne : "Guy Lombardo and His Royal Canadians" Mookg, Edward B. (6 avril 2008 rev. 4 mars 2015)|site=thecanadianencyclopedia.ca/en}}.</ref>.
À la suite du rachat d'EMI en [[2012]] par [[Universal Music Group|Universal]], Capitol Records appartient au groupe américain [[Universal Music Group|Universal]].


La série ''Capitol of the World'', lancée en 1956 et active jusque dans les années 1970, comprenait ''German Beer Drinking Songs'', ''Honeymoon in Rome'', ''Australian Aboriginals'' et ''Kasongo! Modern Music of the Belgian Congo''. Nombre d'entre eux ont été produits par Dave Dexter Jr. Cette série contenait plus de {{nobr|400 albums}}. C'est également au cours de cette période que Capitol publie des enregistrements de [[Chant de Noël|chants de Noël]] provenant de divers pays en dehors des États-Unis<ref>{{ouvrage|titre=Designed for hi-fi living : the vinyl LP in midcentury America |nom=Borgerson|prénom=Janet|éditeur=[[MIT Press]]|champ libre=Schroeder, Jonathan E.|année=2017|isbn=9780262036238|lieu=Cambridge, Massachusetts|oclc=958205262}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.nytimes.com/2004/03/23/arts/hands-on-leader-fuels-rare-revival-in-record-industry.html|nom=Nelson |prénom=Chris |date=23 mars 2004|périodique=[[The New York Times]]|titre=Hands-On Leader Fuels Rare Revival in Record Industry}}</ref> Dans les années 1960, Capitol crée des sous-labels, dont [[Tower Records]]. Capitol était aussi le distributeur américain du label [[Apple Records]] des [[The Beatles|Beatles]].
[[Fichier:Capital Records.jpg|right|250px|thumb|[[Capitol Records Building|Siège social]] de Capitol Records sur [[Hollywood Boulevard]].]]


En {{date-|octobre 1979}}, EMI fusionne avec Thorn Electrical Industries pour former Thorn EMI<ref>{{lien web|langue=en|url=https://ghostarchive.org/archive/20220111/https://www.telegraph.co.uk/culture/music/3670516/EMI-A-giant-at-war-with-itself.html|titre=EMI : a giant at war with itself|site=The Telegraph|lieu=Londres|date=18 janvier 2008}}.</ref> et, en raison de modèles commerciaux de plus en plus divergents, le {{date-|16 août 1996}}, les actionnaires de Thorn EMI votent en faveur d'une scission. La société de médias qui en résulte est alors connue sous le nom d'[[EMI Group]]<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.independent.co.uk/news/business/vote-solid-for-thorn-demerger-1310081. html|titre=Vote solid for Thorn demerger|date=17 août 1996|website=Independent}}.</ref>. En {{date-|juin 1997}}, Capitol, ainsi que [[Virgin Records]], absorbent EMI USA, qui ferme ses portes<ref>{{lien web|langue=en|auteur institutionnel=Bloomberg News|date=21 juin 1997|titre=EMI shutting 2 New York-based record labels|site=[[The New York Times]]|url=https://www.nytimes.com/1997/06/21/business/emi-shutting-2-new-york-based-record-labels.html}}.</ref>.
== Artistes ==
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=== Distribution sous Universal ===
* ''' années 1940 ''' - Les premiers artistes signés sont [[Paul Whiteman]], [[Martha Tilton]], et [[Ella Mae Morse]]. Ses autres artistes dans les années [[1940]] : [[Les Baxter]], [[Bing Crosby]], [[Les Paul]], [[Peggy Lee]], [[Les Brown]], et [[Nat King Cole]].
En [[2012]], les activités musicales d'EMI sont vendues à [[Universal Music Group]] et le siège mondial est rétabli dans la Capitol Tower à [[Hollywood]] dans le cadre de la réorganisation ultérieure du Capitol Music Group. Steve Barnett, auparavant employé de [[Columbia Records|Columbia]], est engagé comme [[président-directeur général]] de la division<ref>{{article|nom=Brown|prénom=August|titre=Steve Barnett to lead Capitol Music Group|url=http://articles.latimes.com/2012/nov/26/entertainment/la-et-ms-steve-barnett-capitol-music-group-20121126|journal=[[Los Angeles Times]]|date=N26 novembre 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.hollywoodreporter.com/news/official-steve-barnett-named-chairman-394025|titre=It's Official : Steve Barnett named chairman of Capitol Music Group|site=[[The Hollywood Reporter]]|date=novembre 2012|consulté le=10 mars 2019}}.</ref>. Capitol intente une action en justice contre [[Vimeo]], un site web de partage de vidéos en ligne, pour violation des droits d'auteur audio. Capitol dépose cette plainte après que des utilisateurs aient visiblement fait de la synchronisation labiale sur certains de leurs morceaux<ref>{{lien web|langue=en|titre=Vimeo Sued Over Lip Dubs|éditeur=Gigaom|consulté le=18 avril 2013|prénom=Ryan|nom=Lawler|date=15 décembre 2009|url=https://web.archive.org/web/20100830131732/http://newteevee.com/2009/12/15/vimeo-sued-over-lip-dubs/}}.</ref>.


À la suite d'une action en justice intentée par Capitol contre la société en ligne ReDigi.com en {{date-|avril 2013}}, cette dernière est reconnue coupable d'avoir violé la loi sur le droit d'auteur. Capitol Records affirme que ReDigi était coupable de violation du droit d'auteur en raison d'un modèle commercial qui facilitait la création de copies supplémentaires des fichiers musicaux numériques de Capitol, les utilisateurs pouvant charger les fichiers pour les télécharger ou les diffuser en continu au nouvel acquéreur du fichier. ReDigi a fait valoir que la revente de fichiers musicaux MP3/numériques était autorisée en vertu de certains principes (''{{lang|en|[[fair use]]}}'' et ''{{lang|en|first sale}}''), mais le tribunal a maintenu que l'application de ces principes {{citation|était limitée aux éléments matériels que le titulaire du droit d'auteur mettait dans le circuit commercial}}<ref>{{lien web|langue=en|titre=Vente de MP3 ? You should have stuck with CDs|url=http://theconversation.com/selling-mp3s-you-should-have-stuck-with-cds-13219|site=The Conversation|éditeur=The Conversation Media Group|consulté le=18 avril 2013|prénom1=Anne|nom1=Fitzgerald|prénom2=Tim|nom2=Seidenspinner|date=17 avril 2013}}.</ref>. En [[2014]], PGH Live Music rejoint l'équipe et [[Katy Perry]] fonde le label Metamorphosis Music, lançant une entreprise de label avec Capitol<ref>{{lien web|langue=en|titre=Introducing my new label venture with @capitolrecords featuring my first artist FERRAS|url=https://twitter.com/katyperry/status/478992375168368642|date=June 17, 2014}}</ref> Le nom du label est ensuite changé en Unsub Records en [[2016]]<ref>{{article|nom1=Kaufman|prénom1=Gil|titre=Katy Perry Really Wants You to Get 'Together' with Her Latest Signing, CYN|périodique=[[Billboard]]|date=14 juillet 2017|url=http://www.billboard.com/articles/columns/pop/7865973/katy-perry-together-cyn}}.</ref>. Cette année-là également, Capitol se hisse à la deuxième place des parts de marché et remporte quatre catégories aux [[Grammy Awards]] pour la musique de Beck et [[Sam Smith]]<ref>{{article|titre=Grammy Awards bring gold to revitalized Capitol Records|url=http://www.latimes.com/entertainment/music/posts/la-et-ms-grammy-awards-capitol-records-sam-smith-beck-20150209-story.html|journal=[[Los Angeles Times]]|consulté le=10 septembre 2015|prénom=Randy|nom=Lewis|date=9 février 2015}}.</ref>.
* ''' années 1950 ''' [[Frank Sinatra]], [[Yma Sumac]], [[Judy Garland]], [[The Andrews Sisters]], [[Jackie Gleason]], [[Ray Anthony]], [[Tennessee Ernie Ford]], [[Andy Griffith (musicien)|Andy Griffith]], [[Shirley Bassey]], [[The Kingston Trio]], [[Dean Martin]], [[Gene Vincent]], [[The Louvin Brothers]], [[Stan Freberg]], [[The Four Freshmen]], [[Al Martino]], [[Nelson Riddle]], [[Wanda Jackson]] et [[Nancy Wilson (chanteuse)|Nancy Wilson]].


En [[2018]], la division électronique de Capitol [[Astralwerks]] se relance avec une nouvelle équipe et déménage l'ensemble de ses opérations dans la tour de Capitol à Los Angeles<ref>{{article|url=https://www.billboard.com/articles/news/dance/8474574/astralwerks-relaunch-2018|titre=Acclaimed Label Astralwerks Relaunches With New Team, Major Signings|périodique=Billboard|date=11 septembre 2018|consulté le=10 mars 2019}}.</ref>. En {{date-|décembre 2019}}, Jeff Vaughn est nommé président de Capitol Records, prenant ses fonctions à partir du {{date-|1er janvier 2020}}, et est basé à Hollywood dans l'emblématique Capitol Tower<ref>{{lien web|url=https://variety.com/2019/biz/news/jeff-vaughn-president-capitol-records-1203422258/|titre=Jeff Vaughn nommé président de Capitol Records|date=2019-12-03|site=Variety|langue=en|consulté le=20-04-28}}.</ref>.
* ''' années 1960 ''' [[Badfinger]], [[The Band (groupe)|The Band]], [[The Beach Boys]], [[The Beatles]] (''y compris ses membres individuellement''), [[Joe Cocker]], [[Grand Funk Railroad]], [[Bobby Darin]], [[Steve Miller Band]], [[People (band)|People]], [[Pink Floyd]], [[Linda Ronstadt]], [[The Human Beinz]], et [[Peter Tosh]]


== Notes et références ==
* ''' années 1970 ''' [[April Wine]], [[Helen Reddy]], [[Blondie (groupe)|Blondie]], [[Burning Spear]], [[Buzzcocks]], [[David Bowie]], [[Kim Carnes]], [[Rosanne Cash]], [[Glen Campbell]], [[George Clinton (musicien)|George Clinton]], [[Paul McCartney]], [[Jack Jersey]], [[Natalie Cole]], [[Sammy Hagar]], [[Heart]], [[John Hiatt]], [[Red Rider]] (et la carrière solo de leur chanteur [[Tom Cochrane]]), [[The Knack]], [[Maze (groupe)|Maze]], [[Queen]], [[Bonnie Raitt]], [[The Raspberries]], [[Minnie Riperton]], [[Diana Ross]], [[A Taste of Honey (groupe)|A Taste of Honey]], [[Bob Seger]], [[The Specials]], [[Ten Wheel Drive]], [[The Stranglers]], [[Tavares (groupe)|Tavares]], [[George Thorogood]], et [[Wings (groupe)|Wings]].
{{Traduction/Référence|en|Capitol Records|}}

* ''' années 1980 ''' [[Neil Diamond]], [[Beastie Boys]], [[Billy Idol]], [[Megadeth]], [[Butthole Surfers]], [[Buzzcocks]], [[Crowded House]], [[Freddie Jackson]], [[Duran Duran]], [[George Harrison]], [[Joe Cocker]], [[John Lennon]], [[Maze (groupe)|Maze]], [[Pet Shop Boys]], [[Peter Tosh]], [[Poison (groupe)|Poison]], [[Richard Thompson]], [[Queensrÿche]], [[W.A.S.P.]], [[Lloyd Cole]], [[Lloyd Cole & The Commotions]], [[R.E.M.]], [[Red Hot Chili Peppers]], [[Robbie Robertson]], [[Rick Nelson]], [[Spandau Ballet]], [[Tina Turner]], [[Yoko Ono]]

* ''' années 1990 '''[[Blind Melon]], [[Garth Brooks]], [[Charles & Eddie]], [[Meredith Brooks]], [[Coldplay]], [[The Dandy Warhols]], [[Dilated Peoples]], [[Doves]], [[Charles & Eddie]], [[Geri Halliwell]], [[Ice Cube]], [[Idlewild (groupe)|Idlewild]], [[Jane's Addiction]], [[Jimmy Eat World]], [[Ras Kass]], [[Kottonmouth Kings]], [[Ben Lee]], [[Less Than Jake]], [[Luscious Jackson]], [[Dominique Dalcan]], [[Tara MacLean]], [[Marcy Playground]], [[Mazzy Star]], [[MC Eiht]], [[MC Hammer]], [[MC Ren]], [[The Moffatts]], [[Moist]], [[Liz Phair]], [[Lisa Marie Presley]], [[Radiohead]], [[Snoop Dogg]], [[Spearhead (groupe)|Spearhead]], [[Starsailor]], [[Supergrass]], [[Télépopmusik]] [[Robbie Williams]] et [[Keith Urban]].

* '''années 2000''' [[A Fine Frenzy]], [[Katy Perry]], [[LaFee]], [[The Decemberists]], [[Interpol (groupe)|Interpol]], [[Kylie Minogue]], [[Ok Go]], [[Faith Evans]] [[Yellowcard]], [[5 Seconds of Summer]], [[Marina Kaye]], [[Troye Sivan]] , [[Silentó]], [[Liam Payne]], [[Niall Horan]], [[Jon Bellion]], [[Fletcher (chanteuse)|Fletcher]], [[Queen Naija]], [[Halsey (chanteuse)|Halsey]], [[Mercy Arms]]

== Références ==
{{Références}}
{{Références}}

== Articles connexes ==
* [[Liste des majors du disque]]
* [[:Catégorie:Album publié par Capitol Records|Liste des albums publiés par Capitol Records]]


== Liens externes ==
== Liens externes ==
{{Liens}}
* {{en}} [http://www.capitolrecords.com/ site officiel]
* {{en}} [http://www.popculturefanboy.blogspot.com Histoire de Capitol Records]


{{Palette|Blues|Jazz}}
{{Portail|jazz|Los Angeles|États-Unis|entreprise}}
{{Portail|jazz|entreprises|Los Angeles}}


[[Catégorie:Label discographique ayant son siège aux États-Unis]]
[[Catégorie:Label de soul ayant son siège aux États-Unis]]
[[Catégorie:Label de jazz]]
[[Catégorie:Label de jazz ayant son siège aux États-Unis]]
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[[Catégorie:Universal Music Group]]
[[Catégorie:International Federation of the Phonographic Industry]]

Dernière version du 15 mai 2024 à 06:28

Capitol Recording Corporation
Description de l'image Capitol records logo.jpg.
Filiale Universal Music Group
Fondation 1942
Fondateur Johnny Mercer
Distributeur Capitol Music Group (États-Unis), EMI (Royaume-Uni), Universal Music Group (international), UMe (rééditions)
Genre Jazz, rock, pop
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Siège Capitol Records Building, Hollywood Boulevard, Los Angeles
Site web www.capitolrecords.com

Capitol Records, ou Capitol Recording Corporation, est un label discographique américain basé à Hollywood Boulevard, Los Angeles. Fondé en 1942, il est une filiale d'Universal Music Group, l'une des trois majors dans le monde.

Histoire[modifier | modifier le code]

Années 1940–1950[modifier | modifier le code]

Siège social de Capitol Records sur Hollywood Boulevard.

Le label Capitol Records est créé en 1942 par le compositeur Johnny Mercer[1] grâce au financement de Buddy DeSylva et Glenn Wallichs, propriétaire du magasin de disques Wallichs Music City[2] à Los Angeles.

Capitol est le premier label basé sur la côte ouest des États-Unis, possédant un studio d’enregistrement à Los Angeles et un autre à New York. Ses principaux concurrents de l’époque sont RCA-Victor, Columbia et Decca, et avaient leur siège à New York. Dès son établissement et jusqu’en 1946, Capitol figurait parmi les six plus gros éditeurs aux États-Unis, avec 42 millions de disques vendus. Sa branche canadienne est établie en 1949, et Capitol rachète la même année les KHJ Studios situés sur Melrose Avenue, juste à côté des studios de Paramount Pictures, dans le quartier d'Hollywood à Los Angeles.

Pendant les années 1950, Columbia enregistre et produit un certain nombre d'artistes rockabilly et rock'n'roll comme Ronnie Self (Ain't I'm a Dog, Bop a Lena, You're so Right for Me), The Collins Kid (Party, Hop Skip and Jump…), Joe Maphis, Link Wray, Carl Perkins (Where the Rio de Rosa Flows, Pionted Toe Shoes…), Gene Vincent (Be Bop a Lula, Say Mama, Baby Blue...), Johnny Horton (Honky Tonk Hardwoor Floor, I'm Coming Home…), Johnny Cash… Tous ces artistes sont présents sur les compiles Columbia Rockabilly Vol. 1 et 2.

Propriété d'EMI[modifier | modifier le code]

Logo de Capitol de 1969 à 1978, conçu par Roland Young[3]. Relancé en 2017[4].

En 1955, le label britannique EMI achète Capitol Records, mettant fin à l'accord de distribution mutuelle de 55 ans entre EMI et RCA Victor dans l'hémisphère occidental en 1957. EMI acquiert 96 % des actions de Capitol pour 8,5 millions de dollars. EMI construit un studio à Hollywood et Vine pour correspondre à ses studios Abbey Road ultramodernes à Londres. En 1957, le label classique d'EMI Angel est fusionné avec Capitol. Certains enregistrements classiques ont été publiés en haute fidélité et en son stéréophonique. Il s'agit notamment de William Steinberg et de l'orchestre symphonique de Pittsburgh, de Leopold Stokowski avec divers orchestres (dont l'orchestre philharmonique de Los Angeles) et de Sir Thomas Beecham et de l'orchestre philharmonique de Los Angeles, ainsi que d'albums de musique classique légère de Carmen Dragon et de l'orchestre du Hollywood Bowl et d'albums de musique de film dirigés par des compositeurs d'Hollywood tels que Alfred Newman.

Les disques Capitol sont lancés en France par Jacques Plait, alors directeur du département disques Capitol chez Pathé-Marconi. En 1957, EMI fusionne son label de musique classique Angel Records avec Capitol. Dans le domaine de la musique du Sweet Jazz big band, Capitol s'associe également au chef d'orchestre Guy Lombardo à partir du milieu des années 1950 pour publier une série d'une trentaine d'enregistrements jusqu'à la fin des années 1960[5].

La série Capitol of the World, lancée en 1956 et active jusque dans les années 1970, comprenait German Beer Drinking Songs, Honeymoon in Rome, Australian Aboriginals et Kasongo! Modern Music of the Belgian Congo. Nombre d'entre eux ont été produits par Dave Dexter Jr. Cette série contenait plus de 400 albums. C'est également au cours de cette période que Capitol publie des enregistrements de chants de Noël provenant de divers pays en dehors des États-Unis[6],[7] Dans les années 1960, Capitol crée des sous-labels, dont Tower Records. Capitol était aussi le distributeur américain du label Apple Records des Beatles.

En , EMI fusionne avec Thorn Electrical Industries pour former Thorn EMI[8] et, en raison de modèles commerciaux de plus en plus divergents, le , les actionnaires de Thorn EMI votent en faveur d'une scission. La société de médias qui en résulte est alors connue sous le nom d'EMI Group[9]. En , Capitol, ainsi que Virgin Records, absorbent EMI USA, qui ferme ses portes[10].

Distribution sous Universal[modifier | modifier le code]

En 2012, les activités musicales d'EMI sont vendues à Universal Music Group et le siège mondial est rétabli dans la Capitol Tower à Hollywood dans le cadre de la réorganisation ultérieure du Capitol Music Group. Steve Barnett, auparavant employé de Columbia, est engagé comme président-directeur général de la division[11],[12]. Capitol intente une action en justice contre Vimeo, un site web de partage de vidéos en ligne, pour violation des droits d'auteur audio. Capitol dépose cette plainte après que des utilisateurs aient visiblement fait de la synchronisation labiale sur certains de leurs morceaux[13].

À la suite d'une action en justice intentée par Capitol contre la société en ligne ReDigi.com en , cette dernière est reconnue coupable d'avoir violé la loi sur le droit d'auteur. Capitol Records affirme que ReDigi était coupable de violation du droit d'auteur en raison d'un modèle commercial qui facilitait la création de copies supplémentaires des fichiers musicaux numériques de Capitol, les utilisateurs pouvant charger les fichiers pour les télécharger ou les diffuser en continu au nouvel acquéreur du fichier. ReDigi a fait valoir que la revente de fichiers musicaux MP3/numériques était autorisée en vertu de certains principes (fair use et first sale), mais le tribunal a maintenu que l'application de ces principes « était limitée aux éléments matériels que le titulaire du droit d'auteur mettait dans le circuit commercial »[14]. En 2014, PGH Live Music rejoint l'équipe et Katy Perry fonde le label Metamorphosis Music, lançant une entreprise de label avec Capitol[15] Le nom du label est ensuite changé en Unsub Records en 2016[16]. Cette année-là également, Capitol se hisse à la deuxième place des parts de marché et remporte quatre catégories aux Grammy Awards pour la musique de Beck et Sam Smith[17].

En 2018, la division électronique de Capitol Astralwerks se relance avec une nouvelle équipe et déménage l'ensemble de ses opérations dans la tour de Capitol à Los Angeles[18]. En , Jeff Vaughn est nommé président de Capitol Records, prenant ses fonctions à partir du , et est basé à Hollywood dans l'emblématique Capitol Tower[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Julien Bordier, « Capitol Records, monument de l'industrie musicale », L'Express,‎ (lire en ligne).
  2. Gilles Valiquette, C'est fou mais c'est tout, Montréal, Les Éditions de l'Homme, , 704 p. (ISBN 978-2-7619-4150-1), p. 23
  3. Staff writer, « Nouveau logo Capitol », Record World Publishing, vol. 24, no 1151,‎ , p. 22 (lire en ligne).
  4. (en) « Capitol labels », sur Friktech (consulté le ).
  5. (en) « L'Encyclopédie canadienne : "Guy Lombardo and His Royal Canadians" Mookg, Edward B. (6 avril 2008 rev. 4 mars 2015) », sur thecanadianencyclopedia.ca/en.
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Liens externes[modifier | modifier le code]