« Armée nationale syrienne » : différence entre les versions

	Armée nationale syrienne
Idéologie	Nationalisme syrien; Islamisme sunnite (en partie); Nationalisme turc (en partie); Néo-ottomanisme (en partie)
Objectifs	Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad et du Système fédéral démocratique de Syrie du Nord
Statut	Actif
Fondation
Date de formation	mai 2017
Pays d'origine	Syrie
Actions
Zone d'opération	Gouvernorat d'Alep
Organisation
Chefs principaux	Selim Idriss ; Haitham Afissi
Membres	20 000 à 35 000 (en 2018); 50 000 à 110 000 hommes (en 2019)
Fait partie de	Armée syrienne libre
Soutenu par	Turquie
	Guerre civile syrienne; Deuxième guerre civile libyenne; Seconde guerre du Haut-Karabagh; Guerre du Sahel
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L'Armée nationale syrienne (ANS) (arabe : الجيش الوطني السوري, al-Jayš al-Watanī as-Sūrī) est un rassemblement de groupes rebelles soutenus par la Turquie, fondé en 2017 lors de la guerre civile syrienne. Elle est formée par la réunion de la grande majorité des groupes de l'Armée syrienne libre, d'Ahrar al-Cham, de Jaych al-Islam et de divers autres groupes.

À partir de 2020, certains de ses combattants sont utilisés comme mercenaires par la Turquie et interviennent en Libye et dans le Haut-Karabagh.

Fondation[modifier | modifier le code]

L'Armée nationale syrienne (ANS) est formée après l'opération Bouclier de l'Euphrate par le rassemblement de plusieurs dizaines de groupes rebelles soutenus par la Turquie^[1]^,^[5]. Sa fondation est annoncée en mai 2017, mais c'est en décembre 2017 qu'elle est réellement formée^[1].

L'ANS est rattachée théoriquement au « gouvernement intérimaire syrien » présent à Gaziantep, mais dans les faits elle est sous les ordres de la Turquie^[6]^,^[4]^,^[7].

Le 4 octobre 2019, le Front national de libération rallie l'Armée nationale syrienne^[8]^,^[9]^,^[7].

Dans l'ensemble, l'Armée nationale syrienne rassemble des factions issues de l'Armée syrienne libre et des groupes islamistes indépendants^[10].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Les idéologies des différents groupes de l'Armée nationale syrienne sont assez diverses^[1]. L'ANS reprend les codes de l'Armée syrienne libre^[1]. Certains groupes sont plutôt islamistes^[1]^,^[4].

Pour le journaliste Wassim Nasr, la dimension idéologique n’est pas primordiale : « C’est un grand micmac. Il y a ceux qui sont proches des Frères musulmans et qui considèrent qu’Erdogan est aujourd’hui le chef de ce courant, mais, globalement, je ne les qualifie pas idéologiquement : ce sont d’abord et avant tout des supplétifs. La dimension mercantile domine, ils vont là où on les paie »^[7].

Pour Thomas Pierret, chercheur au CNRS : « Il n’y a pas d’unité idéologique parmi ces groupes. Leur seul point commun est qu’ils se sont établis à un moment ou à un autre dans la région d’Alep »^[10].

Pour le New York Times, « très mal nommée », l'Armée nationale syrienne, est « en fait en grande partie composée de la lie du mouvement rebelle du conflit, vieux de huit ans ». Pour Elizabeth Tsurkov, membre du Foreign Policy Research Institute, « ce sont essentiellement des gangsters, mais ils sont également racistes envers les Kurdes et les autres minorités »^[11].

Organisation[modifier | modifier le code]

Commandement[modifier | modifier le code]

L'Armée nationale syrienne est commandée par le colonel Haitham Afissi^[2]. La 3^e légion est dirigée par Abou Riyadh, issu du Front du Levant^[1]. Le porte-parole est Youssef Hammoud^[12]^,^[4].

En 2019, le général Selim Idriss devient le ministre de la Défense du Gouvernement intérimaire syrien et le commandant en chef de l'Armée nationale syrienne^[8]^,^[7].

Effectifs[modifier | modifier le code]

En 2018, l'Armée nationale syrienne compte entre 20 000 et 35 000 hommes entraînés et équipés par la Turquie^[1]^,^[2].

En octobre 2019, après sa fusion avec le Front national de libération, l'ANS revendique 80 000 combattants^[4]. Cependant d'autres effectifs sont donnés à la même période : le général Selim Idriss parle ainsi de 50 000 hommes dans les rangs de l'ANS ; un commandant, Mustafa Secari, déclare que l'ANS dispose de 100 000 hommes, tandis qu'Adnan Ahmed, un commandant adjoint, affirme qu'elle compte 110 000 combattants, dont 70 000 issus du Front national de libération^[3].

Les combattants de l'ANS sont entraînés et rémunérés par la Turquie^[4]. La plupart des combattants sont Arabes mais l'ANS compte également une minorité de Turkmènes et de Kurdes^[7].

Composition[modifier | modifier le code]

Les forces de l'Armée nationale syrienne sont divisées en quatre légions qui rassemblent elles-mêmes plusieurs groupes rebelles :

1^re légion
- Division 11^[13]
  - Brigade 111 : Liwa al-Chamal^[13]^,^[14]
  - Brigade 112 : Jaych al-Ahfad^[13]^,^[14]
  - Brigade 113 : Jaych al-Ahfad^[13]
- Division 12^[13]
  - Brigade 121 : Liwa Samarkand^[13]^,^[14]
  - Brigade 122 : Liwa al-Muntasir Billah^[13]^,^[1]^,^[14]
  - Brigade 123 : Ahrar al-Charkiya^[13]^,^[14]
- Division 13^[13]
  - Brigade 131 : Liwa Sultan Mehmed Fatih^[13]^,^[14]
  - Brigade 132 : Base Ghazal^[13]
  - Brigade 133 : Liwa al-Vakkas^[13]
- Division 14^[13]
  - Brigade 141 : Faylaq al-Cham^[13]
  - Brigade 142 : Liwa Sultan Souleymane Chah^[13]
  - Brigade 143 : 9^e division^[13]
  - Brigade 144 : Division 20^[13]
  - Brigade 145 : Jaych al-Nokhba^[13]
  - Brigade 146 : Jaych al-Charkiya^[13]
2^e légion
- Division 21 : Division Sultan Mourad^[13]^,^[1]^,^[14]
  - Brigade 211^[13]
  - Brigade 212^[13]
  - Brigade 213^[13]
- Division 22 : Division al-Hamza^[13]^,^[14]
  - Brigade 221^[13]
  - Brigade 222^[13]
  - Brigade 223^[13]
- Division 23 : Division al-Moutasem^[13]^,^[14]
  - Brigade 231^[13]
  - Brigade 232^[13]
  - Brigade 233^[13]
- Division 24 : Division Sultan Mourad^[13]^,^[1]^,^[14]
  - Brigade 241^[13]
  - Brigade 242^[13]
  - Brigade 243^[13]
- Division 25 : Jaych al-Islam^[13]^,^[14]
  - Brigade 251^[13]
  - Brigade 252^[13]
  - Brigade 253^[13]
  - Brigade 254^[13]
  - Brigade 255^[13]
  - Brigade 256^[13]
  - Brigade 257^[13]
- Division 26 : Faylaq al-Rahmane^[13]^,^[14]
  - Brigade 261^[13]
  - Brigade 262^[13]
  - Brigade 263^[13]
- (Autres)
  - Bataillons islamiques al-Safwah^[14]
  - 23^e division^[14]
  - 5^e régiment^[14]
La 3^e légion
- Division 31^[13]
  - Brigade 311 : Brigade de la Tempête du Nord^[13]
  - Brigade 312 : Brigade de la Tempête du Nord (Ahrar Mennagh)^[13]
  - Brigade 313 : Force émergente^[13]
- Division 32 : Front du Levant, Ahrar al-Cham et Suqour al-Cham^[13]
  - Brigade 320^[13]
  - Brigade 321^[13]
  - Brigade 322^[13]
  - Brigade 323^[13]
- Division 33^[13]
  - Brigade 331 : Liwa Fursan al-Chamal^[13]
  - Brigade 332 : Force 55 de Tall Rifaat^[13]
  - Brigade 333 : Liwa Djound al-Islam, Souyouf al-Cham, Sajidoun et Liwa al-Fatah^[13]
- Division 34^[13]
  - Brigade 341 : Division 51^[13]^,^[14]
  - Brigade 342 : Régiment al-Musafa^[13]^,^[14]
  - Brigade 343 : Liwa Sultan Osman et Thuwar al-Jazira al-Souriya^[13]^,^[14]
  - Brigade 344 : Liwa al-Salam, 23^e division et Fastaqim Kama Umirt^[13]^,^[14]
- (Autres)
  - Front du Levant^[1]^,^[14]
  - Jaych al-Islam^[14]
  - Ahrar al-Cham^[1]^,^[14]
  - Suqour al-Cham^[14]
  - Division du Nord^[14]
  - Brigade des épées du Cham^[1]
  - Faylaq al-Rahmane^[15]
  - Faylaq al-Majed^[13]^,^[16]
4^e légion
- - Faylaq al-Cham^[14]
  - Jaych al-Nokhba^[14]
  - Liwa Sultan Souleymane Chah^[14]
  - Liwa Suqour al-Chamal^[14]
  - 9^e division^[14]

Historique et actions[modifier | modifier le code]

L'Armée nationale syrienne est initialement basée dans la région d'al-Bab^[2]. En 2018, elle s'empare de la région d'Afrine après l’opération Rameau d'olivier contre les Forces démocratiques syriennes^[1]. En 2019, elle prend part à l'opération Source de paix^[7].

Pour Fabrice Balanche, géographe et maître de conférences à l'université Lyon-2, une partie des forces de l'Armée nationale syrienne engagée dans l'opération Source de paix est composée « de locaux, notamment de la tribu Jays, qui a notoirement collaboré avec Daech et qui a participé en 2014 à la bataille de Kobané, aux côtés des djihadistes »^[7].

Engagement en Libye[modifier | modifier le code]

En décembre 2019, la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan décide de venir en aide au Premier ministre libyen, Fayez el-Sarraj, soutenu par l'ONU, face à une campagne de plusieurs mois menée par son rival, le chef de guerre Khalifa Haftar^[17]. À partir de décembre 2019, des rebelles syriens de l'Armée nationale syrienne sont envoyés à Tripoli^[18]^,^[19]. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plusieurs combattants syriens appartenant notamment à la Division Sultan Mourad, à Suqour al-Cham, à la Brigade al-Moutasem, à la Division al-Hamza, à Faylaq al-Cham, au Liwa Suqour al-Chamal et au Liwa Sultan Souleymane Chah ont signé un contrat pour un engagement de trois à six mois en Libye en échange d'un salaire de 2 000 à 2 500 dollars — contre 50 à 70 dollars en Syrie — et la nationalité turque^[19]^,^[20]^,^[21]^,^[22]^,^[23]. En février 2020, le nombre des mercenaires syriens présents en Libye est d'environ 4 700 selon l'OSDH^[24]. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan reconnait officiellement la présence en Libye de supplétifs syriens le 21 février 2020^[25].

Engagement au Haut-Karabagh[modifier | modifier le code]

En 2020, des mercenaires de l'ANS interviennent dans le conflit au Haut-Karabagh, aux côtés des forces de l'Azerbaïdjan^[26]^,^[27].

Engagement au Sahel[modifier | modifier le code]

À partir d'octobre 2023, la Division Sultan Mourad de l'ANS commence à envoyer des combattants au Niger, au Burkina Faso et au Nigeria afin de protéger les intérêts turcs dans la région du Sahel^[28]. Les mercenaires de l'ANS sécurisent des bases militaires et des sites de recherche d'or turcs mais participent également à des affrontements avec la province du Sahel de l'État islamique et Boko Haram^[29].

Exactions[modifier | modifier le code]

Lors des opérations Rameau d'olivier et l'Source de paix, l'Armée nationale syrienne se rend coupable d'exécutions sommaires et de pillages, lui donnant selon L'Orient-Le Jour une « image de soldatesque indisciplinée »^[4]^,^[30].

Le 15 septembre 2020, un rapport des enquêteurs de la Commission indépendante internationale sur la Syrie (en) dans le cadre de l'ONU dénonce les exactions commises à contre les populations kurdes par les forces de l'Armée nationale syrienne : tortures, viols, assassinats, pillages systématiques, rackets, déplacements forcés, appropriations forcées de propriétés civiles, détentions arbitraires et enlèvements^[31].

Drapeaux et logos[modifier | modifier le code]

Logo de la 1^re légion de l'Armée nationale syrienne.
Logo de la 2^e légion de l'Armée nationale syrienne.
Logo de la 3^e légion de l'Armée nationale syrienne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

France Soir, « Syrie: la 3^e Légion, rebelles syriens et supplétifs de la Turquie à Afrin », France Soir, 8 novembre 2018.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b c d e f g h i j k l m n et o} Matteo Puxtton, « Syrie: la 3^e Légion, rebelles syriens et supplétifs de la Turquie à Afrin », France Soir, 8 novembre 2018
↑ ^{a b c et d} Reuters, « Les rebelles syriens créent une Armée nationale avec la Turquie », Challenges, 12 août 2018 (consulté le 1^er novembre 2019)
↑ ^{a et b} (en) Fehim Tastekin, « Who are the Turkish-backed forces in latest Syria incursion? », Al-Monitor, 13 octobre 2019 (consulté le 1^er novembre 2019)
↑ ^{a b c d e f et g} OLJ avec AFP, « Les supplétifs syriens, fantassins de l'offensive turque en Syrie », 12 octobre 2019
↑ Caroline Hayek, « Les luttes fratricides gagnent le camp pro-Ankara », OLJ, 20 novembre 2018
↑ Benjamin Barthe, « L’Armée syrienne libre, de la lutte contre Assad à la milice proturque », Le Monde, 30 janvier 2018
↑ ^{a b c d e f et g} Alexis Feertchak, « Qui sont les rebelles syriens qui se battent avec les Turcs ? », Le Figaro, 16 octobre 2019
↑ ^{a et b} Eşber Ayaydın et Tuncay Çakmak, « En Syrie, "l’Armée Nationale" et "Le Front National de Libération" se sont unifiés », Anadolu Agency, 4 octobre 2019
↑ Benjamin Barthe, « Face aux Kurdes, la Turquie envoie combattre des rebelles syriens avides de revanche », Le Monde, 10 octobre 2019
↑ ^{a et b} Luc Mathieu, « Syrie : supplétifs, parrains… des forces en présence très diverses », Libération, 17 octobre 2019
↑ (en) Ben Hubbard et David D. Kirkpatrick,, « Kurds’ Sense of Betrayal Compounded by Empowerment of Unsavory Rivals », The New York Times, 18 octobre 2019 (consulté le 1^er novembre 2019)
↑ AFP, « Syrie: les rebelles pro-Ankara consolident leurs positions près de Minbej », Le Point, 26 décembre 2018 (consulté le 1^er novembre 2019)
↑ ^{a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm et bn} Aymenn Jawad Al-Tamimi, The Structure of the Syrian National Army, Aymenn Jawad Al-Tamimi's Blog, 21 novembre 2019.
↑ ^{a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab et ac} « انفوغراف », NORS Studies,‎ 30 juillet 2018
↑ (en) « X », sur Twitter (consulté le 13 novembre 2023).
↑ « "Nour Al-Din Al-Zanki" disbans, joins new entity », Syria Call, 25 mars 2019
↑ (en) Bethan McKernan, Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government, theguardian.com, 15 janvier 2020
↑ Frédéric Bobin et Allan Kaval, « Le théâtre libyen, nouvelle poudrière régionale », Le Monde,‎ 28 décembre 2019 (lire en ligne, consulté le 15 mars 2020)
↑ ^{a et b} « La Turquie aurait envoyé des combattants syriens en Libye, selon l'OSDH », L'Orient-Le Jour, 29 décembre 2019 (consulté le 15 mars 2020)
↑ « Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles », 14 janvier 2020, OSDH, .
↑ (en) « Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles », The Syrian Observatory for Human Rights, 14 janvier 2020
↑ (en) Bethan McKernan, « Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government », The Guardian, 15 janvier 2020 (consulté le 15 mars 2020)
↑ (en) « Turkey’s mercenaries: 6,650 Syrian mercenaries volunteer to go to Libya, 117 mercenaries killed in Tripoli so far and 150 others cross to Europe », The Syrian Observatory for Human Rights,‎ 7 mars 2020 (lire en ligne)
↑ « Turkey’s recruitment of Syrian mercenaries: Turkey receives more volunteers exceeding the number it requests and more mercenaries killed in Tripoli », The Syrian Observatory for Human Rights, 4 février 2020
↑ Le Parisien avec AFP, « Conflit en Libye : Erdogan confirme la présence de combattants syriens pro-Ankara », 21 février 2020 (consulté le 15 mars 2020)
↑ Benjamin Barthe et Madjid Zerrouky, Le Haut-Karabakh, nouveau théâtre d’intervention des mercenaires syriens à la solde d’Ankara, Le Monde, 2 octobre 2020.
↑ « Haut-Karabakh : des mercenaires syriens, soutenus par la Turquie, épaulent l'Azerbaïdjan », France 24, 2 octobre 2020 (consulté le 17 mai 2024)
↑ (ar) Hassan Ibrahim, « تركيا تجند سوريين للقتال في إفريقيا بإشراف “السلطان مراد” » [« La Turquie recrute des Syriens pour combattre en Afrique sous la supervision de « Sultan Mourad » »], Enab Baladi,‎ 13 mai 2024 (consulté le 17 mai 2024)
↑ (en) « Pro-Turkey Syria mercenaries head to Niger to earn cash », France 24, 16 mai 2024 (consulté le 17 mai 2024)
↑ AFP, « Syrie : neuf civils « exécutés » par les rebelles proturcs », La Presse, 12 octobre 2019 (consulté le 1^er novembre 2019)
↑ Allan Kaval, Un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs en Syrie, Le Monde, 15 septembre 2020

[FS081118-1] {a b c d e f g h i j k l m n et o} Matteo Puxtton, « Syrie: la 3^e Légion, rebelles syriens et supplétifs de la Turquie à Afrin », France Soir, 8 novembre 2018

[Reuters120818-2] {a b c et d} Reuters, « Les rebelles syriens créent une Armée nationale avec la Turquie », Challenges, 12 août 2018 (consulté le 1^er novembre 2019)

[Monitor131019-3] {a et b} (en) Fehim Tastekin, « Who are the Turkish-backed forces in latest Syria incursion? », Al-Monitor, 13 octobre 2019 (consulté le 1^er novembre 2019)

[OLJAFP121019-4] {a b c d e f et g} OLJ avec AFP, « Les supplétifs syriens, fantassins de l'offensive turque en Syrie », 12 octobre 2019

[OLJ201118-5] Caroline Hayek, « Les luttes fratricides gagnent le camp pro-Ankara », OLJ, 20 novembre 2018

[MondeBarthe300118-6] Benjamin Barthe, « L’Armée syrienne libre, de la lutte contre Assad à la milice proturque », Le Monde, 30 janvier 2018

[Feertchak201910-7] {a b c d e f et g} Alexis Feertchak, « Qui sont les rebelles syriens qui se battent avec les Turcs ? », Le Figaro, 16 octobre 2019

[AA041019-8] {a et b} Eşber Ayaydın et Tuncay Çakmak, « En Syrie, "l’Armée Nationale" et "Le Front National de Libération" se sont unifiés », Anadolu Agency, 4 octobre 2019

[9] Benjamin Barthe, « Face aux Kurdes, la Turquie envoie combattre des rebelles syriens avides de revanche », Le Monde, 10 octobre 2019

[Libé171019LM-10] {a et b} Luc Mathieu, « Syrie : supplétifs, parrains… des forces en présence très diverses », Libération, 17 octobre 2019

[11] (en) Ben Hubbard et David D. Kirkpatrick,, « Kurds’ Sense of Betrayal Compounded by Empowerment of Unsavory Rivals », The New York Times, 18 octobre 2019 (consulté le 1^er novembre 2019)

[12] AFP, « Syrie: les rebelles pro-Ankara consolident leurs positions près de Minbej », Le Point, 26 décembre 2018 (consulté le 1^er novembre 2019)

[AJT211119-13] {a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm et bn} Aymenn Jawad Al-Tamimi, The Structure of the Syrian National Army, Aymenn Jawad Al-Tamimi's Blog, 21 novembre 2019.

[NORS-14] {a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab et ac} « انفوغراف », NORS Studies,‎ 30 juillet 2018

[15] (en) « X », sur Twitter (consulté le 13 novembre 2023).

[16] « "Nour Al-Din Al-Zanki" disbans, joins new entity », Syria Call, 25 mars 2019

[McKernan202001-17] (en) Bethan McKernan, Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government, theguardian.com, 15 janvier 2020

[Monde281219-18] Frédéric Bobin et Allan Kaval, « Le théâtre libyen, nouvelle poudrière régionale », Le Monde,‎ 28 décembre 2019 (lire en ligne, consulté le 15 mars 2020)

[OLJ311219-19] {a et b} « La Turquie aurait envoyé des combattants syriens en Libye, selon l'OSDH », L'Orient-Le Jour, 29 décembre 2019 (consulté le 15 mars 2020)

[OSDH140120-20] « Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles », 14 janvier 2020, OSDH, .

[21] (en) « Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles », The Syrian Observatory for Human Rights, 14 janvier 2020

[Guardian150120-22] (en) Bethan McKernan, « Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government », The Guardian, 15 janvier 2020 (consulté le 15 mars 2020)

[OSDH070320-23] (en) « Turkey’s mercenaries: 6,650 Syrian mercenaries volunteer to go to Libya, 117 mercenaries killed in Tripoli so far and 150 others cross to Europe », The Syrian Observatory for Human Rights,‎ 7 mars 2020 (lire en ligne)

[OSDH040220-24] « Turkey’s recruitment of Syrian mercenaries: Turkey receives more volunteers exceeding the number it requests and more mercenaries killed in Tripoli », The Syrian Observatory for Human Rights, 4 février 2020

[25] Le Parisien avec AFP, « Conflit en Libye : Erdogan confirme la présence de combattants syriens pro-Ankara », 21 février 2020 (consulté le 15 mars 2020)

[Monde021020-26] Benjamin Barthe et Madjid Zerrouky, Le Haut-Karabakh, nouveau théâtre d’intervention des mercenaires syriens à la solde d’Ankara, Le Monde, 2 octobre 2020.

[27] « Haut-Karabakh : des mercenaires syriens, soutenus par la Turquie, épaulent l'Azerbaïdjan », France 24, 2 octobre 2020 (consulté le 17 mai 2024)

[28] (ar) Hassan Ibrahim, « تركيا تجند سوريين للقتال في إفريقيا بإشراف “السلطان مراد” » [« La Turquie recrute des Syriens pour combattre en Afrique sous la supervision de « Sultan Mourad » »], Enab Baladi,‎ 13 mai 2024 (consulté le 17 mai 2024)

[29] (en) « Pro-Turkey Syria mercenaries head to Niger to earn cash », France 24, 16 mai 2024 (consulté le 17 mai 2024)

[AFP121019A-30] AFP, « Syrie : neuf civils « exécutés » par les rebelles proturcs », La Presse, 12 octobre 2019 (consulté le 1^er novembre 2019)

[Monde150920-31] Allan Kaval, Un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs en Syrie, Le Monde, 15 septembre 2020

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 {{Infobox Faction armée
- | nom             = Armée nationale syrienne
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- | idéologie       = [[Nationalisme syrien]]<br>[[Islamisme]] [[Sunnisme|sunnite]] <small>(en partie)</small><br>[[Nationalisme turc]] <small>(en partie)</small><br>[[Néo-ottomanisme]] <small>(en partie)</small>
+ | idéologie                      = [[Nationalisme syrien]]<br>[[Islamisme]] [[Sunnisme|sunnite]] <small>(en partie)</small><br>[[Nationalisme turc]] <small>(en partie)</small><br>[[Néo-ottomanisme]] <small>(en partie)</small>
- | objectifs       = Renversement du régime [[Parti Baas|baasiste]] de [[Bachar el-Assad]] et du [[Rojava|Système fédéral démocratique de Syrie du Nord]]
+ | objectifs                      = Renversement du régime [[Parti Baas|baasiste]] de [[Bachar el-Assad]] et du [[Rojava|Système fédéral démocratique de Syrie du Nord]]
- | statut          = Actif
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- | date_formation  = {{date|mai 2017}}
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+ | pays_origine                   = [[Syrie]]
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+ | mode opératoire                =
- | nombre d'attaques imputées =
+ | nombre d'attaques imputées     =
- | zone_operation  = [[Gouvernorat d'Alep]]
+ | zone_operation                 = [[Gouvernorat d'Alep]]
- | période d'activité =
- | chefs           = [[Selim Idriss]] <br>Haitham Afissi
+ | période d'activité             =
+ | chefs                          = [[Selim Idriss]] <br>Haitham Afissi
- | nombre          = {{formatnum:20000}} à {{formatnum:35000}}<ref name="FS081118"/>{{,}}<ref name="Reuters120818"/> <small>(en 2018)</small><br>{{unité/2|50000|à=110000|hommes}}<ref name="Monitor131019"/>{{,}}<ref name="OLJAFP121019"/> <small>(en 2019)</small>
+ | nombre                         = {{formatnum:20000}} à {{formatnum:35000}}<ref name="FS081118"/>{{,}}<ref name="Reuters120818"/> <small>(en 2018)</small><br>{{unité/2|50000|à=110000|hommes}}<ref name="Monitor131019"/>{{,}}<ref name="OLJAFP121019"/> <small>(en 2019)</small>
- | faitpartie      =  [[Image:Flag of Syria 2011, observed.svg|border|20px]] [[Armée syrienne libre]]
+ | faitpartie                     = [[Image:Flag of Syria 2011, observed.svg|border|20px]] [[Armée syrienne libre]]
- | branche politique =
+ | branche politique              =
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+ | sources-financières            =
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- | groupes-reliés  =
- | soutenu par     = [[Turquie]]
+ | groupes-reliés                 =
+ | soutenu par                    = {{Turquie}}
- | nombre de prisonniers =
+ | nombre de prisonniers          =
  | considéré comme terroriste par =
 }}
-L''''Armée nationale syrienne''' ('''ANS''') ({{lang-ar|الجيش الوطني السوري}}, '' al-Jayš al-Watanī as-Sūrī'') est un rassemblement de groupes rebelles soutenus par la [[Turquie]], fondé en [[2017]] lors de la [[guerre civile syrienne]].
+L{{'}}'''Armée nationale syrienne''' ('''ANS''') ({{lang-ar|الجيش الوطني السوري}}, '' al-Jayš al-Watanī as-Sūrī'') est un rassemblement de groupes rebelles soutenus par la [[Turquie]], fondé en [[2017]] lors de la [[guerre civile syrienne]]. Elle est formée par la réunion de la grande majorité des groupes de l'[[Armée syrienne libre]], d'[[Ahrar al-Cham]], de [[Jaych al-Islam]] et de divers autres groupes.
+À partir de [[2020]], certains de ses combattants sont utilisés comme [[mercenaire]]s par la [[Turquie]] et interviennent en [[Libye]] et dans le [[Haut-Karabagh]].
-Elle remplace l'[[Armée syrienne libre]].
 == Fondation ==
-L'Armée nationale syrienne (ANS) est formée après l'[[Opération Bouclier de l'Euphrate|Opération ''Bouclier de l'Euphrate'']] par le rassemblement de plusieurs dizaines de groupes rebelles soutenus par la [[Turquie]]<ref name="FS081118">{{lien web|langue=|auteur1=Matteo Puxtton|url=http://www.francesoir.fr/en-coop-matteo-puxton/syrie-la-3eme-legion-rebelles-syriens-et-suppletifs-de-la-turquie-afrin|titre=Syrie: la {{3e}} Légion, rebelles syriens et supplétifs de la Turquie à Afrin|site=|périodique=France Soir|consulté le=|date=8 novembre 2018}}</ref>{{,}}<ref name="OLJ201118">{{lien web|langue=|auteur1=Caroline Hayek|url=https://www.lorientlejour.com/article/1144377/les-luttes-fratricides-gagnent-le-camp-pro-ankara.html+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr|titre=Les luttes fratricides gagnent le camp pro-Ankara|site=|périodique=OLJ|consulté le=|date=20 novembre 2018}}</ref>. Sa fondation est annoncée en {{date||mai|2017}}, mais c'est en {{date||décembre|2017}} qu'elle est réellement formée<ref name="FS081118"/>.
+L'Armée nationale syrienne (ANS) est formée après l'[[Opération Bouclier de l'Euphrate|opération ''Bouclier de l'Euphrate'']] par le rassemblement de plusieurs dizaines de groupes rebelles soutenus par la [[Turquie]]<ref name="FS081118">{{lien web|langue=|auteur1=Matteo Puxtton|url=http://www.francesoir.fr/en-coop-matteo-puxton/syrie-la-3eme-legion-rebelles-syriens-et-suppletifs-de-la-turquie-afrin|titre=Syrie: la {{3e}} Légion, rebelles syriens et supplétifs de la Turquie à Afrin|site=|périodique=France Soir|consulté le=|date=8 novembre 2018}}</ref>{{,}}<ref name="OLJ201118">{{lien web|langue=|auteur1=Caroline Hayek|url=https://www.lorientlejour.com/article/1144377/les-luttes-fratricides-gagnent-le-camp-pro-ankara.html+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr|titre=Les luttes fratricides gagnent le camp pro-Ankara|site=|périodique=OLJ|consulté le=|date=20 novembre 2018}}</ref>. Sa fondation est annoncée en {{date||mai|2017}}, mais c'est en {{date||décembre|2017}} qu'elle est réellement formée<ref name="FS081118"/>.
 L'ANS est rattachée théoriquement au « [[gouvernement intérimaire syrien]] » présent à [[Gaziantep]], mais dans les faits elle est sous les ordres de la [[Turquie]]<ref name="MondeBarthe300118">{{lien web|langue=|auteur1=[[Benjamin Barthe]]|url=https://lemonde.fr/syrie/article/2018/01/30/l-armee-syrienne-libre-de-la-lutte-contre-assad-a-la-milice-proturque_5249012_1618247.html|titre=L’Armée syrienne libre, de la lutte contre Assad à la milice proturque|site=|périodique=Le Monde|consulté le=|date=30 janvier 2018}}</ref>{{,}}<ref name="OLJAFP121019"/>{{,}}<ref name="Feertchak201910"/>.
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 Pour [[Thomas Pierret]], chercheur au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] : {{Citation|Il n’y a pas d’unité idéologique parmi ces groupes. Leur seul point commun est qu’ils se sont établis à un moment ou à un autre dans la région d’[[Alep]]}}<ref name="Libé171019LM">{{lien web|langue=|auteur1=[[Luc Mathieu]]|url=https://www.liberation.fr/planete/2019/10/17/syrie-suppletifs-parrains-des-forces-en-presence-tres-diverses_1758261|titre=Syrie : supplétifs, parrains… des forces en présence très diverses|site=|périodique=Libération|consulté le=|date=17 octobre 2019}}</ref>.
-Pour le ''New York Times'', « très mal nommée », l'Armée nationale syrienne, est « en fait en grande partie composée de la lie du mouvement rebelle du conflit, vieux de huit ans ». Pour Elizabeth Tsurkov, membre du Foreign Policy Research Institute, « ce sont essentiellement des gangsters, mais ils sont également racistes envers les Kurdes et les autres minorités »<ref>{{lien web|langue=en|auteur1=Ben Hubbard|auteur2=David D. Kirkpatrick,|titre=Kurds’ Sense of Betrayal Compounded by Empowerment of Unsavory Rivals|url=https://www.nytimes.com/2019/10/18/world/middleeast/kurds-sense-of-betrayal-compounded-by-empowerment-of-unsavory-rivals.html|site=|périodique=The New York Times|date=18 octobre 2019|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
+Pour le ''New York Times'', « très mal nommée », l'Armée nationale syrienne, est « en fait en grande partie composée de la lie du mouvement rebelle du conflit, vieux de huit ans ». Pour Elizabeth Tsurkov, membre du Foreign Policy Research Institute, « ce sont essentiellement des gangsters, mais ils sont également racistes envers les Kurdes et les autres minorités »<ref>{{lien web|langue=en|auteur1=Ben Hubbard|auteur2=David D. Kirkpatrick,|titre=Kurds’ Sense of Betrayal Compounded by Empowerment of Unsavory Rivals|url=https://www.nytimes.com/2019/10/18/world/middleeast/kurds-sense-of-betrayal-compounded-by-empowerment-of-unsavory-rivals.html|site=|périodique=The New York Times|date=18 octobre 2019|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
 == Organisation ==
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 En [[2018]], l'Armée nationale syrienne compte entre {{unité/2|20000|et=35000|hommes}} entraînés et équipés par la [[Turquie]]<ref name="FS081118"/>{{,}}<ref name="Reuters120818">{{lien web|langue=|auteur1=Reuters|titre=Les rebelles syriens créent une Armée nationale avec la Turquie|url=https://www.challenges.fr/monde/les-rebelles-syriens-creent-une-armee-nationale-avec-la-turquie_606606|site=|périodique=Challenges|date=12 août 2018|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
-En octobre 2019, après sa fusion avec le [[Front national de libération (Syrie)|Front national de libération]], l'ANS revendique {{formatnum:80000}} combattants<ref name="OLJAFP121019">{{lien web|langue=|auteur1=OLJ avec AFP|url=https://www.lorientlejour.com/article/1190586/les-suppletifs-syriens-fantassins-de-loffensive-turque-en-syrie.html+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr|titre=Les supplétifs syriens, fantassins de l'offensive turque en Syrie|site=|périodique=|consulté le=|date=12 octobre 2019}}</ref>. Cependant d'autres effectifs sont donnés à la même période : le général [[Selim Idriss]] parle ainsi de {{nombre|50000|hommes}} dans les rangs de l'ANS ; un commandant, Mustafa Secari, déclare que l'ANS dispose de {{nombre|100000|hommes}}, tandis qu'Adnan Ahmed, un commandant adjoint, affirme qu'elle compte {{formatnum:110000}} combattants, dont {{formatnum:70000}} issus du [[Front national de libération (Syrie)|Front national de libération]]<ref name="Monitor131019">{{lien web|langue=en|auteur1=Fehim Tastekin|titre=Who are the Turkish-backed forces in latest Syria incursion?|url=https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/10/turkey-syria-kurds-militias-in-operation-peace-spring.html|site=|périodique=Al-Monitor|date=13 octobre 2019|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
+En octobre 2019, après sa fusion avec le [[Front national de libération (Syrie)|Front national de libération]], l'ANS revendique {{unité|80000 combattants}}<ref name="OLJAFP121019">{{lien web|langue=|auteur1=OLJ avec AFP|url=https://www.lorientlejour.com/article/1190586/les-suppletifs-syriens-fantassins-de-loffensive-turque-en-syrie.html+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr|titre=Les supplétifs syriens, fantassins de l'offensive turque en Syrie|site=|périodique=|consulté le=|date=12 octobre 2019}}</ref>. Cependant d'autres effectifs sont donnés à la même période : le général [[Selim Idriss]] parle ainsi de {{unité|50000|hommes}} dans les rangs de l'ANS ; un commandant, Mustafa Secari, déclare que l'ANS dispose de {{unité|100000|hommes}}, tandis qu'Adnan Ahmed, un commandant adjoint, affirme qu'elle compte {{formatnum:110000}} combattants, dont {{formatnum:70000}} issus du [[Front national de libération (Syrie)|Front national de libération]]<ref name="Monitor131019">{{lien web|langue=en|auteur1=Fehim Tastekin|titre=Who are the Turkish-backed forces in latest Syria incursion?|url=https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/10/turkey-syria-kurds-militias-in-operation-peace-spring.html|site=|périodique=Al-Monitor|date=13 octobre 2019|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
 Les combattants de l'ANS sont entraînés et rémunérés par la [[Turquie]]<ref name="OLJAFP121019"/>. La plupart des combattants sont [[Arabes]] mais l'ANS compte également une minorité de [[Turkmènes de Syrie|Turkmènes]] et de [[Kurdes]]<ref name="Feertchak201910"/>.
 === Composition ===
-[[Fichier:FSA Afrin 25-1-2018 (6).jpg|thumb|upright=1.3|Des rebelles de la {{3e}} légion de l'Armée nationale syrienne au cours de la [[bataille d'Afrine]], le 25 janvier 2018.]]
+[[Fichier:FSA Afrin 25-1-2018 (6).jpg|thumb|upright=1.3|Des rebelles de la {{3e}} légion de l'Armée nationale syrienne au cours de la [[bataille d'Afrine]], le {{date-|25 janvier 2018}}.]]
-[[Fichier:Brigade de la Tempête du Nord 1-2-2018.jpg|thumb|upright=1.3|Chef rebelle de la [[Brigade de la Tempête du Nord]] au cours de la [[bataille d'Afrine]], le {{1er}} février 2018.]]
+[[Fichier:Brigade de la Tempête du Nord 1-2-2018.jpg|thumb|upright=1.3|Chef rebelle de la [[Brigade de la Tempête du Nord]] au cours de la [[bataille d'Afrine]], le {{date-|1 février 2018}}.]]
 [[Fichier:Hassan Rajoub.jpg|thumb|upright=1.3|Le colonel Hassan Rajoub, commandant en chef de la [[23e division (Armée syrienne libre)|{{23e}} division]], en mars 2018 lors de la [[bataille d'Afrine]].]]
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 Les forces de l'Armée nationale syrienne sont divisées en quatre légions qui rassemblent elles-mêmes plusieurs groupes rebelles :
 * {{1re}} légion
-** Division 11<ref name="AJT211119">Aymenn Jawad Al-Tamimi, [http://www.aymennjawad.org/2019/11/the-structure-of-the-syrian-national-army The Structure of the Syrian National Army], ''Aymenn Jawad Al-Tamimi's Blog'', 21 novembre 2019.</ref>
+** Division 11<ref name="AJT211119">Aymenn Jawad Al-Tamimi, [http://www.aymennjawad.org/2019/11/the-structure-of-the-syrian-national-army The Structure of the Syrian National Army], ''Aymenn Jawad Al-Tamimi's Blog'', {{date-|21 novembre 2019}}.</ref>
 *** Brigade 111 : Liwa al-Chamal<ref name="AJT211119"/>{{,}}<ref name="NORS"/>
 *** Brigade 112 : [[Brigade Ahfad al-Rassoul|Jaych al-Ahfad]]<ref name="AJT211119"/>{{,}}<ref name="NORS"/>
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 *** [[Division du Nord]]<ref name="NORS"/>
 *** Brigade des épées du Cham<ref name="FS081118"/>
-*** [[Faylaq al-Rahmane]]<ref>https://twitter.com/badly_xeroxed/status/1093534543422914561</ref>
+*** [[Faylaq al-Rahmane]]<ref>{{lien web |langue=en |titre=X |url=https://twitter.com/badly_xeroxed/status/1093534543422914561 |site=[[Twitter]] |consulté le=13-11-2023}}.</ref>
 *** Faylaq al-Majed<ref name="AJT211119"/>{{,}}<ref>{{lien web|langue=|auteur1=|url=http://nedaa-sy.com/en/news/12516|titre="Nour Al-Din Al-Zanki" disbans, joins new entity|site=|périodique=Syria Call|consulté le=|date=25 mars 2019}}</ref>
 * {{4e}} légion
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 == Historique et actions ==
-L'Armée nationale syrienne est initialement basée dans la région d'[[al-Bab]]<ref name="Reuters120818"/>. En [[2018]], elle s'empare de la région d'[[Afrine]] après l’[[bataille d'Afrine|opération Rameau d’Olivier]] contre les [[Forces démocratiques syriennes]]<ref name="FS081118"/>. En 2019, elle prend part à l'[[Opération Source de paix|Opération ''Source de paix'']]<ref name="Feertchak201910"/>.
+L'Armée nationale syrienne est initialement basée dans la région d'[[al-Bab]]<ref name="Reuters120818"/>. En [[2018]], elle s'empare de la région d'[[Afrine]] après l’[[bataille d'Afrine|opération ''Rameau d'olivier'']] contre les [[Forces démocratiques syriennes]]<ref name="FS081118"/>. En 2019, elle prend part à l'[[Opération Source de paix|opération ''Source de paix'']]<ref name="Feertchak201910"/>.
-Pour [[Fabrice Balanche]], géographe et maître de conférences à l’Université Lyon-2, une partie des forces de l'Armée nationale syrienne engagée dans l'[[Opération Source de paix|Opération ''Source de paix'']] est composée de locaux, « notamment de la tribu Jays, qui a notoirement collaboré avec [[Daech]] et qui a participé en 2014 à la [[bataille de Kobané]], aux côtés des djihadistes »<ref name="Feertchak201910">{{lien web|langue=|auteur1=Alexis Feertchak|url=https://www.lefigaro.fr/international/qui-sont-les-rebelles-syriens-qui-se-battent-avec-les-turcs-20191016|titre=Qui sont les rebelles syriens qui se battent avec les Turcs?|site=|périodique=Le Figaro|consulté le=|date= 16 octobre 2019}}</ref>.
+Pour [[Fabrice Balanche]], [[géographe]] et [[Maître de conférences (France)|maître de conférences]] à l'[[Université Lumière-Lyon-II|université Lyon-2]], une partie des forces de l'Armée nationale syrienne engagée dans l'[[Opération Source de paix|opération ''Source de paix'']] est composée {{Citation|de locaux, notamment de la tribu Jays, qui a notoirement collaboré avec [[État islamique (organisation)|Daech]] et qui a participé en 2014 à la [[bataille de Kobané]], aux côtés des djihadistes}}<ref name="Feertchak201910">{{lien web|langue=|auteur1=Alexis Feertchak|url=https://www.lefigaro.fr/international/qui-sont-les-rebelles-syriens-qui-se-battent-avec-les-turcs-20191016|titre=Qui sont les rebelles syriens qui se battent avec les Turcs ?|site=|périodique=Le Figaro|consulté le=|date= 16 octobre 2019}}</ref>.
 === Engagement en Libye ===
-En décembre 2019, la Turquie de [[Recep Tayyip Erdoğan]] décide de venir en aide au Premier ministre libyen, [[Fayez el-Sarraj]], soutenu par l'ONU, face à une campagne de plusieurs mois menée par son rival, le chef de guerre [[Khalifa Haftar]]<ref name="McKernan202001">{{en}} Bethan McKernan, [https://www.theguardian.com/world/2020/jan/15/exclusive-2000-syrian-troops-deployed-to-libya-to-support-regime Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government], theguardian.com, 15 janvier 2020</ref>.
+En décembre 2019, la Turquie de [[Recep Tayyip Erdoğan]] décide de venir en aide au Premier ministre libyen, [[Fayez el-Sarraj]], soutenu par l'[[Organisation des Nations unies|ONU]], face à une campagne de plusieurs mois menée par son rival, le chef de guerre [[Khalifa Haftar]]<ref name="McKernan202001">{{en}} Bethan McKernan, [https://www.theguardian.com/world/2020/jan/15/exclusive-2000-syrian-troops-deployed-to-libya-to-support-regime Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government], theguardian.com, 15 janvier 2020</ref>. À partir de décembre 2019, des rebelles [[Syrie|syriens]] de l'Armée nationale syrienne sont envoyés à Tripoli<ref name="Monde281219">{{Article |langue=fr |auteur1=Frédéric Bobin |auteur2=[[Allan Kaval]] |titre=Le théâtre libyen, nouvelle poudrière régionale |périodique=Le Monde |date=2019-12-28 |issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/28/le-theatre-libyen-nouvelle-poudriere-regionale_6024266_3212.html |consulté le=2020-03-15 |pages= }}</ref>{{,}}<ref name="OLJ311219">{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=La Turquie aurait envoyé des combattants syriens en Libye, selon l'OSDH|url=https://www.lorientlejour.com/article/1200227/la-turquie-aurait-envoye-des-combattants-syriens-en-libye-selon-losdh.html|périodique=L'Orient-Le Jour|date=2019-12-29|consulté le=2020-03-15}}</ref>. Selon l'[[Observatoire syrien des droits de l'homme]] (OSDH), plusieurs combattants syriens appartenant notamment à la [[Division Sultan Mourad]], à [[Suqour al-Cham]], à la [[Brigade al-Moutasem]], à la [[Division al-Hamza]], à [[Faylaq al-Cham]], au [[Liwa Suqour al-Chamal]] et au [[Liwa Sultan Souleymane Chah]] ont signé un contrat pour un engagement de trois à six mois en Libye en échange d'un salaire de {{formatnum:2000}} à {{formatnum:2500}} dollars — contre {{unité|50|à=70|dollars}} en Syrie — et la nationalité turque<ref name="OLJ311219"/>{{,}}<ref name="OSDH140120">{{lien web|langue=|auteur1=|url=http://www.syriahr.com/en/?p=152905|titre=Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles|site=|périodique=
+|consulté le=|date=14 janvier 2020}}, ''OSDH'', .</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles|url=http://www.syriahr.com/en/?p=152905|périodique=The Syrian Observatory for Human Rights|date=14/01/2020|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="Guardian150120">{{Lien web|langue=en|auteur1=Bethan McKernan|titre=Exclusive: 2,000 Syrian fighters deployed to Libya to support government|url=https://www.theguardian.com/world/2020/jan/15/exclusive-2000-syrian-troops-deployed-to-libya-to-support-regime|périodique=The Guardian|date=2020-01-15|consulté le=2020-03-15}}</ref>{{,}}<ref name="OSDH070320">{{Article |langue=en |auteur1= |titre=Turkey’s mercenaries: 6,650 Syrian mercenaries volunteer to go to Libya, 117 mercenaries killed in Tripoli so far and 150 others cross to Europe |périodique=[[Observatoire syrien des droits de l'homme|The Syrian Observatory for Human Rights]] |date=07/03/2020 |issn= |lire en ligne=http://www.syriahr.com/en/?p=156527 |pages= }}</ref>. En février 2020, le nombre des mercenaires syriens présents en Libye est d'environ {{formatnum:4700}} selon l'OSDH<ref name="OSDH040220">{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Turkey’s recruitment of Syrian mercenaries: Turkey receives more volunteers exceeding the number it requests and more mercenaries killed in Tripoli|url=http://www.syriahr.com/en/?p=154427|site=|périodique=The Syrian Observatory for Human Rights|date=04/02/2020|consulté le=}}</ref>. Le président turc [[Recep Tayyip Erdoğan]] reconnait officiellement la présence en Libye de supplétifs syriens le 21 février 2020<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur1=''Le Parisien'' avec AFP|titre=Conflit en Libye : Erdogan confirme la présence de combattants syriens pro-Ankara|url=http://www.leparisien.fr/international/conflit-en-libye-erdogan-confirme-la-presence-de-combattants-syriens-pro-ankara-21-02-2020-8264640.php|périodique=|date=2020-02-21|consulté le=2020-03-15}}</ref>.
+=== Engagement au Haut-Karabagh ===
-Un premier déploiement de 300 hommes de la deuxième division de l'Armée nationale syrienne (ANS) quitte la Syrie par le poste frontière militaire de Hawar Kilis le 24 décembre, suivi de 350 autres le 29 décembre. Ils sont ensuite transportés par avion à [[Tripoli (ville du Liban)|Tripoli]], où ils sont affectés à des positions de première ligne dans l'est de la ville<ref name="McKernan202001"/>.
+En 2020, des mercenaires de l'ANS interviennent dans le [[Seconde guerre du Haut-Karabagh|conflit au Haut-Karabagh]], aux côtés des forces de l'[[Azerbaïdjan]]<ref name="Monde021020">
+Benjamin Barthe et Madjid Zerrouky, [https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/02/le-haut-karabakh-nouveau-theatre-d-intervention-des-mercenaires-syriens-a-la-solde-d-ankara_6054453_3210.html Le Haut-Karabakh, nouveau théâtre d’intervention des mercenaires syriens à la solde d’Ankara], ''Le Monde'', 2 octobre 2020.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Haut-Karabakh : des mercenaires syriens, soutenus par la Turquie, épaulent l'Azerbaïdjan |url=https://www.france24.com/fr/20201002-haut-karabakh-des-mercenaires-syriens-soutenus-par-la-turquie-%C3%A9paulent-l-azerba%C3%AFdjan |éditeur=[[France 24]] |date=2 octobre 2020 |consulté le=17 mai 2024}}</ref>.
+=== Engagement au Sahel ===
-{{formatnum:1350}} hommes sont entrés en Turquie le 5 janvier. Certains ont depuis été déployés en Libye tandis que d'autres suivent toujours une formation dans des camps du sud de la Turquie. Davantage d'hommes de la légion islamiste [[Faylaq al-Cham|Cham]] envisagent également de se rendre en Libye<ref name="McKernan202001"/>.
+À partir d'{{date-||octobre|2023}}, la [[Division Sultan Mourad]] de l'ANS commence à envoyer des combattants au [[Niger]], au [[Burkina Faso]] et au [[Nigeria]] afin de protéger les intérêts turcs dans la région du [[Sahel]]<ref>{{Lien web |langue=ar |auteur=Hassan Ibrahim |titre=تركيا تجند سوريين للقتال في إفريقيا بإشراف “السلطان مراد” |traduction titre=La Turquie recrute des Syriens pour combattre en Afrique sous la supervision de « Sultan Mourad » |url=https://www.enabbaladi.net/699331/ |éditeur=[[Enab Baladi]] |date=13 mai 2024 |consulté le=17 mai 2024}}</ref>. Les mercenaires de l'ANS sécurisent des bases militaires et des sites de recherche d'[[or]] turcs mais participent également à des affrontements avec la [[État islamique dans le Grand Sahara|province du Sahel de l'État islamique]] et [[Boko Haram]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Pro-Turkey Syria mercenaries head to Niger to earn cash |url=https://www.france24.com/en/live-news/20240516-pro-turkey-syria-mercenaries-head-to-niger-to-earn-cash |éditeur=France 24 |date=16 mai 2024 |consulté le=17 mai 2024}}</ref>.
 == Exactions ==
-Lors de l'[[Bataille d'Afrine|opération ''Rameau d'olivier'']] et l'[[Opération Source de paix|opération ''Source de paix'']], l'Armée nationale syrienne se rend coupable d'exécutions sommaires et de pillages, lui donnant selon ''[[L'Orient-Le Jour]]'' une {{Citation|image de soldatesque indisciplinée}}<ref name="OLJAFP121019"/>{{,}}<ref name="AFP121019A">{{lien web|langue=|auteur1=AFP|titre=Syrie : neuf civils « exécutés » par les rebelles proturcs|url=https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201910/12/01-5245160-syrie-neuf-civils-executes-par-les-rebelles-proturcs.php|site=|périodique=La Presse|date=12 octobre 2019|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
+Lors des opérations ''[[Bataille d'Afrine|Rameau d'olivier]]'' et l'''[[Opération Source de paix|Source de paix]]'', l'Armée nationale syrienne se rend coupable d'[[exécutions sommaires]] et de [[pillages]], lui donnant selon ''[[L'Orient-Le Jour]]'' une {{Citation|image de soldatesque indisciplinée}}<ref name="OLJAFP121019"/>{{,}}<ref name="AFP121019A">{{lien web|langue=|auteur1=AFP|titre=Syrie : neuf civils « exécutés » par les rebelles proturcs|url=https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201910/12/01-5245160-syrie-neuf-civils-executes-par-les-rebelles-proturcs.php|site=|périodique=La Presse|date=12 octobre 2019|consulté le=2019-11-01}}</ref>.
+Le 15 septembre 2020, un rapport des enquêteurs de la {{Lien|langue=en|trad=Independent International Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic|fr=Commission d'enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne|texte=Commission indépendante internationale sur la Syrie}} dans le cadre de l'ONU dénonce les exactions commises à contre les populations kurdes par les forces de l'Armée nationale syrienne : [[tortures]], [[viol]]s, [[assassinats]], pillages systématiques, [[rackets]], [[déplacements forcés]], appropriations forcées de propriétés civiles, [[détentions arbitraires]] et [[enlèvements]]<ref name="Monde150920">[[Allan Kaval]], [https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/15/un-rapport-de-l-onu-devoile-des-exactions-systematiques-dans-les-regions-sous-controle-turc-en-syrie_6052274_3210.html Un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs en Syrie], ''Le Monde'', 15 septembre 2020</ref>.
 == Drapeaux et logos ==
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 {{Références}}
-{{Palette|Guerre civile syrienne}}
+{{Palette|Guerre civile syrienne|Belligérants deuxième guerre civile libyenne}}
 {{Portail|histoire militaire|Syrie|années 2010}}