« Boulevard Benoni-Goullin » : différence entre les versions

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Le '''boulevard Benoni-Goullin''' est une rue de [[Nantes]], sur l'[[ile de Nantes]], en [[France]].
Le '''boulevard Benoni-Goullin''' est une rue de [[Nantes]], en [[France]].


== Situation ==
== Situation et accès ==
Artère rectiligne, longue de {{unité|570|mètres}}, elle relie le [[Boulevard Victor-Hugo (Nantes)|boulevard Victor-Hugo]] au [[boulevard Gustave-Roch]].
Située sur l'[[île de Nantes]], cette artère rectiligne, longue de {{unité|570|mètres}}, elle relie le [[Boulevard Victor-Hugo (Nantes)|boulevard Victor-Hugo]] au [[boulevard Gustave-Roch]]. Sur son tracé, elle rencontre successivement la [[rue René-Peigné]], l'[[avenue de la Gare-de-Legé]] et la [[rue du Scorff]].


Entre ces deux dernières voies, une [[piste cyclable]] non dénommée, longe la [[ligne de Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie]] pour rejoindre [[Rezé]] via le [[pont ferroviaire de Pirmil]]<ref group=coord>Piste cyclable : {{coord|47.2004547|-1.5495872|type:city_region:FR_scale:10000|format=dms|display=inline|name=Piste cyclable}}.</ref>.
== Dénomination ==

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== Origine du nom ==
Cette artère a été baptisée dès sa création dans les [[années 1900]] (elle allait alors du boulevard Gustave-Roch a [[Boulevard des Antilles|celui des Antilles]]) en mémoire [[Pierre Benoni Goullin]] ([[1799]]-{{date|21|mars|1875}}), négociant nantais né et mort dans cette vile, consul de [[Belgique]], président du Tribunal de commerce de Nantes, membre de la [[Chambre de commerce de Nantes|Chambre de commerce]] et du Conseil municipal de Nantes<ref>{{harvsp|Pied|1906|p=152}}</ref>.
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== Historique ==
== Historique ==
Cette voirie fut créée initialement entre boulevard Gustave-Roch à celui des Antilles pour desservir par le nord les nouveaux quartiers de l'[[île Sainte-Anne]]. Par la suite, cette artère sera prolongée vers le [[Boulevard Victor-Hugo (Nantes)|boulevard Victor-Hugo]], s'étendant ainsi sur {{unité|1.8|km}}, l'une des plus longue voirie de la ville.<br />
Cette voirie fut créée initialement entre le boulevard Gustave-Roch et celui des Antilles pour desservir par le nord les nouveaux quartiers de l'[[Île Sainte-Anne (Nantes)|île Sainte-Anne]]. Elle a été baptisée dès sa création dans les [[années 1900]], « boulevard Benoni-Goullin » (elle allait alors du boulevard Gustave-Roch à [[Boulevard des Antilles|celui des Antilles]])

La construction du [[marché d'intérêt national]] (M.I.N) au début des [[années 1960]] et inauguré en [[1969]], ampute le boulevard de son tracé initial. Les emprises ferroviaires de la [[Gare de Nantes-État|gare de l'État]] déborde également sur l'ex-voirie. Seule, l'extrémité occidentale ainsi isolée, est conservée et intégrée à la [[rue de Saint-Domingue]] par décision du Conseil municipal de 18 décembre 1972<ref>
Par la suite, cette artère sera prolongée vers le [[Boulevard Victor-Hugo (Nantes)|boulevard Victor-Hugo]], s'étendant ainsi sur {{unité|1.8|km}}, l'une des plus longues voiries de la ville.<br />
La construction du [[Marché d'intérêt national de Nantes|marché d'intérêt national]] (M.I.N) au début des [[années 1960]] et inauguré en [[1969]], ampute le boulevard de son tracé initial. Les emprises ferroviaires de la [[Gare de Nantes-État|gare de l'État]] déborde également sur l'ex-voirie. Seule, l'extrémité occidentale ainsi isolée, est conservée et intégrée à la [[rue de Saint-Domingue]] par décision du Conseil municipal de 18 décembre 1972<ref>
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| consulté le = 14 avril 2013
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Durant la même période, le boulevard est traversé par un double voies ferroviaire par l'intermédiaire d'un [[pont]] situé à son extrémité orientale qui permet à la [[Ligne de Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie|Ligne ferroviaire Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie]] de rejoindre la rive sud du fleuve. Cet aménagement, dont les travaux durèrent deux ans, fut nécessaire afin de supprimer le [[passage à niveau]] dans l'ancien tracé de la ligne qui empruntait les boulevards [[Boulevard Vincent-Gâche|Vincent-Gâche]] et [[Boulevard Babin-Chevaye|Babin-Chevaye]], et qui constituait un sérieux inconvénient pour la circulation automobile entre les deux rives de la [[Loire]].
Durant la même période, le boulevard est traversé par un double voie ferroviaire par l'intermédiaire d'un [[pont]] situé à son extrémité orientale qui permet à la [[Ligne de Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie|Ligne ferroviaire Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie]] de rejoindre la rive sud du fleuve. Cet aménagement, dont les travaux durèrent deux ans, fut nécessaire afin de supprimer le [[passage à niveau]] dans l'ancien tracé de la ligne qui empruntait les boulevards [[Boulevard Vincent-Gâche|Vincent-Gâche]] et [[Boulevard Babin-Chevaye|Babin-Chevaye]], et qui constituait un sérieux inconvénient pour la circulation automobile entre les deux rives de la [[Loire]].


== Projet ==
=== Projet ===
Dans le cadre du projet de rénovation urbaine menée l’équipe de l'architecte [[Marcel Smets]], le transfert du M.I.N dans la banlieue sud de Nantes, à [[Rezé]], permettront de libérer les terrains, afin de prolongé de nouveau le boulevard, lui rendant ainsi une partie de son tracé d'origine<ref>« Île de Nantes - Phase 2 » - p.43 (fascicule sur le projet de rénovation urbaine mené par Marcel Smets et son équipe)</ref>. Sur le côté sud sera implanté le [[Hôtel-Dieu de Nantes#Transfert du CHU|nouvel Hôtel-Dieu]] dont l'emprise s'étendra jusqu'à la [[Loire]]<ref>[http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-CHU-de-Nantes-regroupe-sur-l-ile-en-bord-de-Loire_40771-2202747-pere-pdl_filDMA.Htm Le CHU de Nantes, regroupé sur l’île en bord de Loire] - article de [[Ouest-France]] du 15 juin 2013.</ref>, tandis que sur son côté nord un immeuble devant accueillir des entreprises dans le domaine des biotechnologies (Bio Ouest) et l'Institut de recherche en santé (IRT2 et IRT Campus) est en cours de construction (livraison prévue au début de l'été 2015)<ref>[http://www.nantes-amenagement.fr/nos-operations/contruction-de-batiments/bio-ouest-et-irt-campus/bio-ouest-et-irt-campus-47129.kjsp?RH=1369300226053 Bio Ouest et IRT Campus sur ''Nantes Métropole Aménagement'']</ref>. Son extrémité Ouest débouchera sur une artère paysagère et boisée (ou [[Parkway]]) qui reliera le [[boulevard Léon-Bureau]] jusqu'au [[pont des Trois-Continents]]. L'équipe Smets envisage également d'y faire circuler une future [[Ligne 5 du tramway nantais|ligne 5 de tramway]] (ou de busway)<ref>[http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Un-autre-centre-pour-l-agglomeration-nantaise_fil-2214023_actu.Htm « Un autre centre pour l'agglomération nantaise » - Article ''Nantes Maville'' du 21 septembre 2012]</ref>.
Dans le cadre du projet de rénovation urbaine mené par l’équipe de maîtrise d'œuvre composée d'uapS (architecte urbaniste) et l'urbaniste [[Marcel Smets]], le transfert du M.I.N dans la banlieue sud de Nantes, à [[Rezé]], permettra de libérer les terrains, afin de prolonger de nouveau le boulevard, lui rendant ainsi une partie de son tracé d'origine<ref>« Île de Nantes - Phase 2 » - p.43 (fascicule sur le projet de rénovation urbaine mené par Marcel Smets et son équipe)</ref>. Sur le côté sud sera implanté le [[Hôtel-Dieu de Nantes#Transfert du CHU|nouveau CHU]] dont l'emprise s'étendra jusqu'à la [[Loire]]<ref>[https://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-CHU-de-Nantes-regroupe-sur-l-ile-en-bord-de-Loire_40771-2202747-pere-pdl_filDMA.Htm Le CHU de Nantes, regroupé sur l’île en bord de Loire] - article de [[Ouest-France]] du 15 juin 2013.</ref>, tandis que sur son côté nord un immeuble devant accueillir des entreprises dans le domaine des biotechnologies (Bio Ouest) et l'Institut de recherche en santé (IRT2 et IRT Campus) est en cours de construction (livraison prévue au début de l'été 2015)<ref>[http://www.nantes-amenagement.fr/nos-operations/contruction-de-batiments/bio-ouest-et-irt-campus/bio-ouest-et-irt-campus-47129.kjsp?RH=1369300226053 Bio Ouest et IRT Campus sur ''Nantes Métropole Aménagement'']</ref>. Son extrémité Ouest débouchera sur une artère (baptisée depuis [[Boulevard Simone-Veil (Nantes)|boulevard Simone-Veil]]) qui reliera le [[boulevard Léon-Bureau]] jusqu'au [[pont des Trois-Continents]]. L'équipe Smets envisageait déjà d'y faire également circuler une future ligne de transport en commun site propre (la future [[Ligne 8 du Busway de Nantes|ligne 8 du Busway]])<ref>[http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Un-autre-centre-pour-l-agglomeration-nantaise_fil-2214023_actu.Htm « Un autre centre pour l'agglomération nantaise » - Article ''Nantes Maville'' du 21 septembre 2012]</ref>.


== Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
== Architecture et bâtiments remarquables ==
La [[famille Say]], industriels du textile, s'installe à Nantes après une crise du secteur, en 1813. [[Louis Say]] rachète une usine de sucre dans le « quartier des Ponts », mais est supplanté et quitte la ville. De retour à Nantes, la famille Say fait édifier une nouvelle usine boulevard Benoni-Goullin en 1936<ref>[http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-44109-1857.html L'usine Beghin-Say sur ''pss-archi.eu'']</ref>, mais les bâtiments sont détruits lors de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Un nouvel édifice est reconstruit. En 1973, l'entreprise devient [[Beghin-Say]]. L'établissement, qui marque le paysage urbain de ses couleurs bleu et blanc, est repris par le groupe [[Tereos]] avant de cesser son activité de raffinage de [[sucre de canne]] en 2009, dont il s'agissait de la dernière usine en France<ref>{{harvsp|Olart|2009|p=143}}.</ref>. Cependant, les activités de conditionnement y sont toujours effectuées, après que Tereos ait menacé de fermer définitivement le site en 2012<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/tereos-maintient-son-activite-de-conditionnement-a-nantes.N174627 Tereos maintient son activité de conditionnement à Nantes] - article de [[L'Usine nouvelle]] du 14 mai 2012.</ref>.
La [[famille Say]], industriels du textile, s'installe à Nantes après une crise du secteur, en 1813. [[Louis Say]] rachète une usine de sucre dans le « quartier des Ponts », mais est supplanté et quitte la ville. De retour à Nantes, la famille Say fait édifier une nouvelle usine boulevard Benoni-Goullin en 1936<ref>[http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-44109-1857.html L'usine Beghin-Say sur ''pss-archi.eu'']</ref>, mais les bâtiments sont détruits lors de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Un nouvel édifice est reconstruit. En 1973, l'entreprise devient [[Beghin-Say]]. L'établissement, qui marque le paysage urbain de ses couleurs bleu et blanc, est repris par le groupe [[Tereos]] avant de cesser son activité de raffinage de [[sucre de canne]] en 2009, dont il s'agissait de la dernière usine en France<ref>{{harvsp|Olart|2009|p=143}}.</ref>. Cependant, les activités de conditionnement y sont toujours effectuées, après que Tereos ait menacé de fermer définitivement le site en 2012<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/tereos-maintient-son-activite-de-conditionnement-a-nantes.N174627 Tereos maintient son activité de conditionnement à Nantes] - article de [[L'Usine nouvelle]] du 14 mai 2012.</ref>.


== Notes et références ==
== Voies liées ==
=== Avenue de la Gare-de-Legé ===
Cette impasse longue d'environ {{Unité|200|mètres}} a été aménagée à la fin des [[années 1930]], à la suite de la démolition de la [[Gare de Nantes-Legé|gare de Legé]] qui occupait jusqu'alors le terrain<ref name=Pajot98>{{harvsp|Pajot|2010|p=98}}</ref>{{,}}<ref group=coord>Avenue de la Gare-de-Legé : {{coord|47.200600|-1.548624|type:city_region:FR_scale:10000|format=dms|display=inline|name=Avenue de la Gare-de-Legé}}.</ref>.

== Notes ==
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== Références ==
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=== Bibliographie ===
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
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[[Catégorie:Voie de l'île de Nantes|Benoni-Goullin]]
[[Catégorie:Voie dans l'île de Nantes]]

Dernière version du 18 septembre 2023 à 16:51

Boulevard Benoni-Goullin
Image illustrative de l’article Boulevard Benoni-Goullin
Le boulevard Benoni-Goullin à son extrémité est.
Situation
Coordonnées 47° 12′ 06″ nord, 1° 33′ 02″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Île de Nantes
Début Boulevard Victor-Hugo
Fin Boulevard Gustave-Roch
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 570 m
Histoire
Création XXe siècle
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Boulevard Benoni-Goullin
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard Benoni-Goullin
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Boulevard Benoni-Goullin

Le boulevard Benoni-Goullin est une rue de Nantes, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située sur l'île de Nantes, cette artère rectiligne, longue de 570 mètres, elle relie le boulevard Victor-Hugo au boulevard Gustave-Roch. Sur son tracé, elle rencontre successivement la rue René-Peigné, l'avenue de la Gare-de-Legé et la rue du Scorff.

Entre ces deux dernières voies, une piste cyclable non dénommée, longe la ligne de Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour rejoindre Rezé via le pont ferroviaire de Pirmil[coord 1].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Pierre Benoni Goullin.

en mémoire de Pierre Benoni Goullin (1799-), négociant nantais né et mort dans cette ville, consul de Belgique, président du Tribunal de commerce de Nantes, membre de la Chambre de commerce et du Conseil municipal de Nantes[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voirie fut créée initialement entre le boulevard Gustave-Roch et celui des Antilles pour desservir par le nord les nouveaux quartiers de l'île Sainte-Anne. Elle a été baptisée dès sa création dans les années 1900, « boulevard Benoni-Goullin » (elle allait alors du boulevard Gustave-Roch à celui des Antilles)

Par la suite, cette artère sera prolongée vers le boulevard Victor-Hugo, s'étendant ainsi sur 1,8 km, l'une des plus longues voiries de la ville.
La construction du marché d'intérêt national (M.I.N) au début des années 1960 et inauguré en 1969, ampute le boulevard de son tracé initial. Les emprises ferroviaires de la gare de l'État déborde également sur l'ex-voirie. Seule, l'extrémité occidentale ainsi isolée, est conservée et intégrée à la rue de Saint-Domingue par décision du Conseil municipal de 18 décembre 1972[2].
Durant la même période, le boulevard est traversé par un double voie ferroviaire par l'intermédiaire d'un pont situé à son extrémité orientale qui permet à la Ligne ferroviaire Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie de rejoindre la rive sud du fleuve. Cet aménagement, dont les travaux durèrent deux ans, fut nécessaire afin de supprimer le passage à niveau dans l'ancien tracé de la ligne qui empruntait les boulevards Vincent-Gâche et Babin-Chevaye, et qui constituait un sérieux inconvénient pour la circulation automobile entre les deux rives de la Loire.

Projet[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du projet de rénovation urbaine mené par l’équipe de maîtrise d'œuvre composée d'uapS (architecte urbaniste) et l'urbaniste Marcel Smets, le transfert du M.I.N dans la banlieue sud de Nantes, à Rezé, permettra de libérer les terrains, afin de prolonger de nouveau le boulevard, lui rendant ainsi une partie de son tracé d'origine[3]. Sur le côté sud sera implanté le nouveau CHU dont l'emprise s'étendra jusqu'à la Loire[4], tandis que sur son côté nord un immeuble devant accueillir des entreprises dans le domaine des biotechnologies (Bio Ouest) et l'Institut de recherche en santé (IRT2 et IRT Campus) est en cours de construction (livraison prévue au début de l'été 2015)[5]. Son extrémité Ouest débouchera sur une artère (baptisée depuis boulevard Simone-Veil) qui reliera le boulevard Léon-Bureau jusqu'au pont des Trois-Continents. L'équipe Smets envisageait déjà d'y faire également circuler une future ligne de transport en commun site propre (la future ligne 8 du Busway)[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

La famille Say, industriels du textile, s'installe à Nantes après une crise du secteur, en 1813. Louis Say rachète une usine de sucre dans le « quartier des Ponts », mais est supplanté et quitte la ville. De retour à Nantes, la famille Say fait édifier une nouvelle usine boulevard Benoni-Goullin en 1936[7], mais les bâtiments sont détruits lors de la Seconde Guerre mondiale. Un nouvel édifice est reconstruit. En 1973, l'entreprise devient Beghin-Say. L'établissement, qui marque le paysage urbain de ses couleurs bleu et blanc, est repris par le groupe Tereos avant de cesser son activité de raffinage de sucre de canne en 2009, dont il s'agissait de la dernière usine en France[8]. Cependant, les activités de conditionnement y sont toujours effectuées, après que Tereos ait menacé de fermer définitivement le site en 2012[9].

Voies liées[modifier | modifier le code]

Avenue de la Gare-de-Legé[modifier | modifier le code]

Cette impasse longue d'environ 200 mètres a été aménagée à la fin des années 1930, à la suite de la démolition de la gare de Legé qui occupait jusqu'alors le terrain[10],[coord 2].

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pied 1906, p. 152
  2. « Benoni-Goullin (boulevard) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  3. « Île de Nantes - Phase 2 » - p.43 (fascicule sur le projet de rénovation urbaine mené par Marcel Smets et son équipe)
  4. Le CHU de Nantes, regroupé sur l’île en bord de Loire - article de Ouest-France du 15 juin 2013.
  5. Bio Ouest et IRT Campus sur Nantes Métropole Aménagement
  6. « Un autre centre pour l'agglomération nantaise » - Article Nantes Maville du 21 septembre 2012
  7. L'usine Beghin-Say sur pss-archi.eu
  8. Olart 2009, p. 143.
  9. Tereos maintient son activité de conditionnement à Nantes - article de L'Usine nouvelle du 14 mai 2012.
  10. Pajot 2010, p. 98

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Coordonnées des lieux mentionnés[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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