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« Dai Fujikura » : différence entre les versions

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Cette période représente une étape importante dans le développement de la musique de Fujikura. Il expérimente la séparation spatiale, technique où il brise le siège traditionnel de l'orchestre, parfois en plaçant les musiciens autour de la salle pour obtenir un effet à la fois sonore et dramatique. La première œuvre orchestrale utilisant cette technique s'appelle ''Tombouctou'' ({{2e}} prix de [[composition (musique)|composition]] Takemitsu, 2003) et a été jouée par l'[[Orchestre philharmonique de Tokyo]] et l'[[Orchestre symphonique de la BBC]]. Il commence également à expérimenter la vidéo, écrit ''Teki moromoro'' pour piano solo et film. Il poursuit ses recherche sur la séparation spatiale et les structures musicales cinématographiques au [[King's College de Londres]] auprès de [[George Benjamin]], ce qui le mène à un [[PhD]].
Cette période représente une étape importante dans le développement de la musique de Fujikura. Il expérimente la séparation spatiale, technique où il brise le siège traditionnel de l'orchestre, parfois en plaçant les musiciens autour de la salle pour obtenir un effet à la fois sonore et dramatique. La première œuvre orchestrale utilisant cette technique s'appelle ''Tombouctou'' ({{2e}} prix de [[composition (musique)|composition]] Takemitsu, 2003) et a été jouée par l'[[Orchestre philharmonique de Tokyo]] et l'[[Orchestre symphonique de la BBC]]. Il commence également à expérimenter la vidéo, écrit ''Teki moromoro'' pour piano solo et film. Il poursuit ses recherche sur la séparation spatiale et les structures musicales cinématographiques au [[King's College de Londres]] auprès de [[George Benjamin]], ce qui le mène à un [[PhD]].


Un concert portrait par l'[[Orchestre Philharmonia]] (partie de la série « musique d'aujourd'hui » avec {{Lien|fr=Martyn Brabbins|lang=en}}), des rétrospectives à New York et Chicago, une collaboration avec le [[Modern Ensemble]], le Klangforum Wien et une commande importante ultérieure pour ''Vast Ocean'' aux « Donaueschingen Music Days » avec Péter Eötvös font connaître Dai Fujikura comme une nouvelle voix majeure de l'avant-garde européenne.
Un concert portrait par l'[[Orchestre Philharmonia]] (partie de la série « musique d'aujourd'hui » avec [[Martyn Brabbins]]), des rétrospectives à New York et Chicago, une collaboration avec le [[Modern Ensemble]], le Klangforum Wien et une commande importante ultérieure pour ''Vast Ocean'' aux « Donaueschingen Music Days » avec Péter Eötvös font connaître Dai Fujikura comme une nouvelle voix majeure de l'avant-garde européenne.


Pierre Boulez, avec qui il a d'abord travaillé en écrivant ''Stream State'' pour orchestre (première au [[festival de Lucerne]] et cinq autres représentations dans la seule année 2006) est un grand défenseur de son travail : Dai Fujikura est une des deux seules personnes auxquelles il a été demandé d'écrire une pièce pour les célébrations officielles du {{80e}} anniversaire de Pierre Boulez à la [[cité de la musique]] (''code 80''). Les commandes ultérieures comprennent deux pièces pour l'[[Ensemble intercontemporain]], (l'une célébrant le {{30e}} anniversaire de l'ensemble), une nouvelle œuvre pour douze percussionnistes pour le Festival de Lucerne 2006, une grande œuvre pour orchestre et électronique commandée par l'[[Institut de recherche et coordination acoustique/musique|IRCAM]] et l'[[Orchestre Philharmonique de Radio France]] et un concerto pour piano pour [[Noriko Ogawa (pianiste)|Noriko Ogawa]] et l'[[Orchestre Philharmonia]].
Pierre Boulez, avec qui il a d'abord travaillé en écrivant ''Stream State'' pour orchestre (première au [[festival de Lucerne]] et cinq autres représentations dans la seule année 2006) est un grand défenseur de son travail : Dai Fujikura est une des deux seules personnes auxquelles il a été demandé d'écrire une pièce pour les célébrations officielles du {{80e}} anniversaire de Pierre Boulez à la [[cité de la musique]] (''code 80''). Les commandes ultérieures comprennent deux pièces pour l'[[Ensemble intercontemporain]], (l'une célébrant le {{30e}} anniversaire de l'ensemble), une nouvelle œuvre pour douze percussionnistes pour le Festival de Lucerne 2006, une grande œuvre pour orchestre et électronique commandée par l'[[Institut de recherche et coordination acoustique/musique|IRCAM]] et l'[[Orchestre Philharmonique de Radio France]] et un concerto pour piano pour [[Noriko Ogawa (pianiste)|Noriko Ogawa]] et l'[[Orchestre Philharmonia]].

Version du 27 mars 2014 à 04:53

Dai Fujikura (japonais : 藤倉 大 Fujikura Dai; né le à Osaka, est un compositeur japonais de musique contemporaine.

Biographie

Dai Fujikura est né en 1977 à Osaka au Japon[1]. Il s'installe à Londres à l'âge de 15 ans en tant qu'étudiant en musique au Dover College (en) afin de terminer ses études secondaires. Son ambition initiale est de composer de la musique pour le cinéma. L'étude de la musique de Pierre Boulez, György Ligeti et Toru Takemitsu au Trinity College of Music provoque un changement de perspective : Dai devient compositeur contemporain en herbe, dont la connaissance approfondie du cinéma donne une voix individuelle et innovante à sa musique. À la fin de sa deuxième année, il a déjà remporté le concours international de compositeurs Serocki. Avant qu'il soit diplômé, la musique de Dai a été diffusée sur de nombreuses radios européennes, remporté plusieurs autres prix et été jouée par nombre d'ensembles et d'illustres solistes dont Orkest de Volharding, le London Sinfonietta, Colin Currie (en) et Harry Sparnaay.

Malgré ce début fortuit et la force des premières œuvres comme Frozen Heat, Cari4nics et Eternal Escape, le jeune homme veut développer sa technique. Une visite à Darmstadt, où il entend pour la première fois de la musique japonaise traditionnelle, et une maîtrise avec Edwin Roxburgh au Royal College of Music aident Fujikura à embrasser ce patrimoine musical, à composer des œuvres comme Okeanos Breeze pour une combinaison d'instruments occidentaux et japonais. Tandis qu'il est au Royal College of Miusic, il est parrainé par Péter Eötvös et compose Fifth Station pour le London Sinfonietta.

Cette période représente une étape importante dans le développement de la musique de Fujikura. Il expérimente la séparation spatiale, technique où il brise le siège traditionnel de l'orchestre, parfois en plaçant les musiciens autour de la salle pour obtenir un effet à la fois sonore et dramatique. La première œuvre orchestrale utilisant cette technique s'appelle Tombouctou (2e prix de composition Takemitsu, 2003) et a été jouée par l'Orchestre philharmonique de Tokyo et l'Orchestre symphonique de la BBC. Il commence également à expérimenter la vidéo, écrit Teki moromoro pour piano solo et film. Il poursuit ses recherche sur la séparation spatiale et les structures musicales cinématographiques au King's College de Londres auprès de George Benjamin, ce qui le mène à un PhD.

Un concert portrait par l'Orchestre Philharmonia (partie de la série « musique d'aujourd'hui » avec Martyn Brabbins), des rétrospectives à New York et Chicago, une collaboration avec le Modern Ensemble, le Klangforum Wien et une commande importante ultérieure pour Vast Ocean aux « Donaueschingen Music Days » avec Péter Eötvös font connaître Dai Fujikura comme une nouvelle voix majeure de l'avant-garde européenne.

Pierre Boulez, avec qui il a d'abord travaillé en écrivant Stream State pour orchestre (première au festival de Lucerne et cinq autres représentations dans la seule année 2006) est un grand défenseur de son travail : Dai Fujikura est une des deux seules personnes auxquelles il a été demandé d'écrire une pièce pour les célébrations officielles du 80e anniversaire de Pierre Boulez à la cité de la musique (code 80). Les commandes ultérieures comprennent deux pièces pour l'Ensemble intercontemporain, (l'une célébrant le 30e anniversaire de l'ensemble), une nouvelle œuvre pour douze percussionnistes pour le Festival de Lucerne 2006, une grande œuvre pour orchestre et électronique commandée par l'IRCAM et l'Orchestre Philharmonique de Radio France et un concerto pour piano pour Noriko Ogawa et l'Orchestre Philharmonia.

Prix et récompenses

  • 1998 : 1re prix du concours international des compositeurs de Serocki
  • 1998 : Prix des jeunes compositeurs du festival de musique contemporaine de Huddersfield
  • 2003 : 2e prix de composition Takemitsu
  • 2004 : Prix de composition du Royal Philharmonic
  • 2005 : Prix de composition Internationaler Wiener (prix de composition Claudio Abbado)
  • 2007 : Prix Hindemith

Performances

Notes et références

  1. « Dai Fujikura », Ricordi Munich

Liens externes

Source de la traduction