Aller au contenu

« Polícia internacional e de defesa do estado » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m WPCleaner v1.29b - Bistrot 18/09 - Correction syntaxique - DEFAULTSORT nécessaire manquant
m Flechas Le Cul de Judas
Ligne 3 : Ligne 3 :
Créée en [[1933]] comme police politique sous le nom de ''Polícia de Vigilância e Defesa do Estado'' (PVDE), en français ''Police de Vigilance et Défense de l'État'', devient en [[1945]] la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.
Créée en [[1933]] comme police politique sous le nom de ''Polícia de Vigilância e Defesa do Estado'' (PVDE), en français ''Police de Vigilance et Défense de l'État'', devient en [[1945]] la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.


Son rôle était de surveiller le [[peuple]], de chasser les opposants au régime et de faire appliquer la [[censure]]. Elle avait notamment recours à des indicateurs, les « ''bufos'' », fondus dans la population, pour prévenir toute sorte d’activité contre l'État. Elle était aussi chargée du contrôle de voyageurs dans les frontières, d’expulser les étrangers indésirables et des services de [[contre-espionnage]]. Également présente dans les [[Empire colonial portugais|territoires portugais d'Outre-Mer]] elle surveillait aussi les militaires en [[Afrique]] pendant les [[guerres coloniales portugaises]].
Son rôle était de surveiller le [[peuple]], de chasser les opposants au régime et de faire appliquer la [[censure]]. Elle avait notamment recours à des indicateurs, les « ''bufos'' », fondus dans la population, pour prévenir toute sorte d’activité contre l'État. Elle était aussi chargée du contrôle de voyageurs dans les frontières, d’expulser les étrangers indésirables et des services de [[contre-espionnage]]. Également présente dans les [[Empire colonial portugais|territoires portugais d'Outre-Mer]] elle surveillait aussi les militaires en [[Afrique]] pendant les [[guerres coloniales portugaises]]. Elle à crée durant durant ces conflits des unités de forces spéciales autochtones, les [[Flechas]].


En [[1969]], le gouvernement de [[Marcelo Caetano]] réforme et renomme l'entité en '''Direcção Geral de Segurança''' (DGS) (''Direction Générale de Sécurité''). Après la [[Révolution des œillets]] en 1974, elle sera dissoute.
En [[1969]], le gouvernement de [[Marcelo Caetano]] réforme et renomme l'entité en '''Direcção Geral de Segurança''' (DGS) (''Direction Générale de Sécurité''). Après la [[Révolution des œillets]] en 1974, elle sera dissoute.
Ligne 9 : Ligne 9 :
La DGS est l'unique corps à ouvrir le feu sur les révolutionnaires du 25 avril 1974, faisant 4 morts. Leur souvenir est célébré œillet à la main ou à la boutonnière chaque 25 avril devant l'ancien siège de cette police, rua Vitor Antonio Cardoso (Chiado).
La DGS est l'unique corps à ouvrir le feu sur les révolutionnaires du 25 avril 1974, faisant 4 morts. Leur souvenir est célébré œillet à la main ou à la boutonnière chaque 25 avril devant l'ancien siège de cette police, rua Vitor Antonio Cardoso (Chiado).


== La PIDE et la Fiction ==
== Dans la fiction ==
Voir ''Le Cul de Judas'' de [[Antonio Lobo Antunes]].
Lire ''[[Le Cul de Judas]]'' de [[Antonio Lobo Antunes]].


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

* [[Estado Novo (Portugal)|État nouveau]]
* [[Estado Novo (Portugal)|État nouveau]]



Version du 29 juillet 2014 à 09:03

Polícia Internacional e de Defesa do Estado (Français: Police Internationale et de Défense de l'État), plus connu comme PIDE, était la police politique de l'État portugais pendant l'Estado Novo sous António de Oliveira Salazar.

Créée en 1933 comme police politique sous le nom de Polícia de Vigilância e Defesa do Estado (PVDE), en français Police de Vigilance et Défense de l'État, devient en 1945 la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.

Son rôle était de surveiller le peuple, de chasser les opposants au régime et de faire appliquer la censure. Elle avait notamment recours à des indicateurs, les « bufos », fondus dans la population, pour prévenir toute sorte d’activité contre l'État. Elle était aussi chargée du contrôle de voyageurs dans les frontières, d’expulser les étrangers indésirables et des services de contre-espionnage. Également présente dans les territoires portugais d'Outre-Mer elle surveillait aussi les militaires en Afrique pendant les guerres coloniales portugaises. Elle à crée durant durant ces conflits des unités de forces spéciales autochtones, les Flechas.

En 1969, le gouvernement de Marcelo Caetano réforme et renomme l'entité en Direcção Geral de Segurança (DGS) (Direction Générale de Sécurité). Après la Révolution des œillets en 1974, elle sera dissoute.

La DGS est l'unique corps à ouvrir le feu sur les révolutionnaires du 25 avril 1974, faisant 4 morts. Leur souvenir est célébré œillet à la main ou à la boutonnière chaque 25 avril devant l'ancien siège de cette police, rua Vitor Antonio Cardoso (Chiado).

Dans la fiction

Lire Le Cul de Judas de Antonio Lobo Antunes.

Voir aussi