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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* P. & V. Berko, ''Dictionnaire des peintres belges nés entre 1750 & 1875'', Knokke, 1981, p. 63-64.
* P. & V. Berko, ''Dictionnaire des peintres belges nés entre 1750 & 1875'', Knokke, 1981, p. 63-64.
* ''Le Salon de 1902, neuvième exposition de la [[Société des Beaux-Arts]]'', Charles Bulens, Imprimeur-Editeur, Bruxelles, 1902.
* ''Le Salon de 1902, neuvième exposition de la [[Société libre des beaux-arts|Société des beaux-arts]]'', Charles Bulens, Imprimeur-éditeur, Bruxelles, 1902.


== Liens externes ==
== Liens externes ==

Version du 29 août 2014 à 15:59

Paysage Mosan
M.R.B.A. ,Bruxelles

Hippolyte Boulenger est un peintre réaliste belge (, Tournai - , Bruxelles); il a fondé l' École de Tervueren.

Biographie

Hippolyte Boulenger, esquissant à Tervuren, par Camille Van Camp

Peintre réaliste de paysages pleinairistes, ayant subi l'influence de l'École de Barbizon, Hippolyte Boulenger est le maître à penser de l'École de Tervueren. Il passe une jeunesse difficile en partie dans sa famille, à Paris, où il reçoit ses premiers cours de dessin.

Revient en 1853 à Bruxelles. Travaille alors dans l'atelier de décoration de Hubert Colleye. Suit en même temps les cours du soir à l'Académie (Joseph Quinaux).

Trouve en 1864, grâce à Camille Van Camp, un logement à l'auberge In den Vos à Tervueren. Se marie à Tervuren.

Passe ses étés en bord de Meuse, aux environs d'Anseremme. Brosse là panoramas et paysages.

Boulenger évolue d'un réalisme narratif vers un réalisme émotionnel. À la fin de sa carrière, ses teintes sombres et rapides annoncent l'expressionnisme et en font un précurseur du vingtième siècle.

Médaille d'Or au Salon de Bruxelles de 1869.

La ville de Tournai a dénommé une de ses artères rue Hippolyte Boulenger.

École de Tervueren

Dans la seconde moitié du XIXe siècle se forma autour de lui un groupe de peintres qui allaient à l'encontre de la peinture académique. Ils se réunirent régulièrement dans l'auberge In den Vos sur la place du Marché de Tervuren et s'appelèrent l'école de Tervuren.

Joseph Coosemans (1818-1904) fut secrétaire communal de Tervueren avant de s'engager dans la peinture. Joseph Coosemans apprit beaucoup des peintres qui œuvraient au village, dont Théodore Fourmois (1814-1871). La venue d'Hippolyte Boulenger (1837-1874), qui rejoignit Alphonse Asselbergs (1839-1916), Jules Raeymaekers (1833-1904) et Jules Montigny (1840-1899) et ensuite Edouard Huberti (1818-1880) et Louise Héger (1839-1933) augmenta le renom artistique de la commune.

Il participe au Salon de Bruxelles de 1866 avec Jules Raeymaekers et donne l'appellation École de Tervueren. Bien qu'on ironisa sur l' École de Tervueren, on reconnut jusque dans les Salons que là était la modernité picturale.

Œuvres

Œuvres aux Musées d'Anvers, Bruxelles, Ixelles, Mons, Musée Charlier à Saint-Josse-ten-Noode, Saint-Nicolas, Tervuren, Tournai et Verviers.

    • Au Salon de 1902 organisé par la Société des Beaux-Arts de Bruxelles, il présenta plusieurs tableaux dont :
  • Les étangs du Moulin gris à La Hulpe,
  • Le Marché Saint-Géry de Bruxelles (aimablement prêté par Léon Lequime, membre éminent de la Famille Lequime).

Bibliographie

  • P. & V. Berko, Dictionnaire des peintres belges nés entre 1750 & 1875, Knokke, 1981, p. 63-64.
  • Le Salon de 1902, neuvième exposition de la Société des beaux-arts, Charles Bulens, Imprimeur-éditeur, Bruxelles, 1902.

Liens externes

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