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De l'extérieur vers l'intérieur, l'étrier comporte un tête, deux branches et une platine. La tête porte une cavité glénoïde qui s’articule avec l'apophyse lenticulaire de l'[[Enclume (os)|enclume]]. Ses mouvements sont éventuellement amortis par le [[muscle stapédien]]. Les branches sont excavées en gouttière et constituent la superstructure de l'étrier. La branche antérieure est plus fine plus rectiligne et plus courte que son homologue postérieure. La platine, mince lame osseuse ovoïde, s'impacte dans la fenêtre ovale du vestibule. Sa face interne et le pourtour sont recouverts d'un cartilage. |
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L'étrier chez l'homme mesure {{Unité/2|3|mm}} de large et {{Unité/2|4|mm}} de haut, et pèse entre 2 et {{Unité/2|4.3|mg}}. Il est couché horizontalement. Il s'articule en dehors avec l'[[Enclume (os)|enclume]] en dedans avec le [[labyrinthe osseux]] de l'[[oreille interne]] par la fenêtre ovale. |
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Les mouvements de l’étrier peuvent être amortis en partie par le [[muscle stapédien]] qui s’insère sur la face postérieure de la tête de l’étirer. Ce muscle est le vecteur du [[réflexe stapédien]], il est innerve par une branche du [[nerf facial]] ({{VIIe}} paire de nerf crânien). |
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Chez les non-mammifères tétrapodes l'os homologue de l'étrier est généralement appelé la '''columelle''', mais dans les reptiles, les deux termes peuvent être utilisés. Chez les poissons, l'os homologue est appelé l’os hyomandibulaire, et fait partie de la branchie arc de soutien, soit l'évent ou de la mâchoire, selon les espèces<ref>{{en}} [[Alfred Sherwood Romer|Romer, Alfred Sherwood]], Parsons, Thomas S. (1977) ''The Vertebrate Body'', Philadelphia, PA: Holt-Saunders International. {{p.|481-482}}. ISBN 0-03-910284-X.</ref>. |
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Version du 4 octobre 2014 à 19:38
Pour les articles homonymes, voir Étrier (homonymie).
L'étrier ou stapes[1] est le plus interne des os de la chaîne des trois osselets de l'oreille. C'est le plus petit et le plus léger des os du squelette. Il s’articule avec l'enclume (ou incus) et la fenêtre ovale du vestibule. Il a été mis en évidence vers 1550 par le sicilien Giovanni Ingrassia[2] médecin à l'Université de Naples, où il enseignait.
Description
De l'extérieur vers l'intérieur, l'étrier comporte un tête, deux branches et une platine. La tête porte une cavité glénoïde qui s’articule avec l'apophyse lenticulaire de l'enclume. Ses mouvements sont éventuellement amortis par le muscle stapédien. Les branches sont excavées en gouttière et constituent la superstructure de l'étrier. La branche antérieure est plus fine plus rectiligne et plus courte que son homologue postérieure. La platine, mince lame osseuse ovoïde, s'impacte dans la fenêtre ovale du vestibule. Sa face interne et le pourtour sont recouverts d'un cartilage.
L'étrier chez l'homme mesure 3 mm de large et 4 mm de haut, et pèse entre 2 et 4,3 mg. Il est couché horizontalement. Il s'articule en dehors avec l'enclume en dedans avec le labyrinthe osseux de l'oreille interne par la fenêtre ovale.
Mouvements
Les mouvements de l’étrier peuvent être amortis en partie par le muscle stapédien qui s’insère sur la face postérieure de la tête de l’étirer. Ce muscle est le vecteur du réflexe stapédien, il est innerve par une branche du nerf facial (VIIe paire de nerf crânien).
Embryologie
L’étrier s’individualise entre les 6e et 8e semaines de vie embryonnaire. L'artère stapédienne, qui le vascularise, est l'artère principale de la tête de l'embryon pour cette période embryonnaire. Dès la 8e semaine l’artère carotide externe apparaît et prend le relais de l'artère stapédienne qui va involuer.
Anatomie comparée
Chez les non-mammifères tétrapodes l'os homologue de l'étrier est généralement appelé la columelle, mais dans les reptiles, les deux termes peuvent être utilisés. Chez les poissons, l'os homologue est appelé l’os hyomandibulaire, et fait partie de la branchie arc de soutien, soit l'évent ou de la mâchoire, selon les espèces[3].
-
Place de la chaîne des osselets dans l'oreille. -
Étrier, taille relative.
Notes et références
- Le terme étrier est utilisé en médecine et dans le langage courant, le terme stapes ou stapès est utilisé en anatomie.
- http://it.wikipedia.org/wiki/Gianfilippo_Ingrassia
- (en) Romer, Alfred Sherwood, Parsons, Thomas S. (1977) The Vertebrate Body, Philadelphia, PA: Holt-Saunders International. p. 481-482. ISBN 0-03-910284-X.
