Aller au contenu

« Nersès Nalbandian » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Sitanix (discuter | contributions)
m →‎Biographie : syntaxe
Aucun résumé des modifications
Ligne 7 : Ligne 7 :
| nom de naissance =
| nom de naissance =
| date de naissance = {{date|| |1915|en musique}}
| date de naissance = {{date|| |1915|en musique}}
| lieu de naissance = [[Syrie]]
| lieu de naissance = {{Syrie}}
| date de décès = {{date|| |1977|en musique}}
| date de décès = {{date|| |1977|en musique}}
| lieu de décès = [[Addis-Abeba]], {{Éthiopie}}
| lieu de décès = [[Addis-Abeba]], {{Éthiopie}}
Ligne 34 : Ligne 34 :
[[Catégorie:Chef d'orchestre]]
[[Catégorie:Chef d'orchestre]]
[[Catégorie:Personnalité d'origine arménienne]]
[[Catégorie:Personnalité d'origine arménienne]]
[[Catégorie:Naissance en Syrie]]
[[Catégorie:Naissance en 1915]]
[[Catégorie:Naissance en 1915]]
[[Catégorie:Décès en 1977]]
[[Catégorie:Décès en 1977]]

Version du 5 octobre 2014 à 22:12

Nersès Nalbandian
Naissance
Drapeau de la Syrie Syrie
Décès
Addis-Abeba, Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie
Activités annexes Chef d'orchestre, pédagogue
Genre musical Éthio-jazz
Instruments piano, violon, saxophone
Années actives depuis les années 1940
Influences Kevork Nalbandian

Nersès Nalbandian, né en 1915 en Syrie et mort en 1977 à Addis-Abeba en Éthiopie, est un musicien et pédagogue. «Apatride d'origine arménienne»[1], il obtient la nationalité éthiopienne en 1959[2].

Biographie

Nersès Nalbandian naît dans une famille installée en Syrie pour fuir le génocide arménien en Turquie au début du XXe siècle. La présence en Éthiopie de son oncle — le chef d'orchestre Kevork Nalbandian (1887-1963) et compositeur de l'hymne national éthiopien utilisé de 1925 à 1974[3],[1] amène sa famille à s'installer à Addis-Abeba à la fin des années 1930. Il y est musicien (violon, piano, saxophone, formé de manière quasi-autodidacte[1]) et chef d'orchestre. Avec l'accord de Haïlé Sélassié, il prend la suite de son oncle, qui prend sa retraite en 1949[1], à la tête des principales institutions musicales du pays à Addis-Abeba. Il dirige notamment l'orchestre de la Garde impériale, l'Orchestre de la Police, l'Orchestre municipal d'Addis Abeba (où il est professeur dès 1946) qui devient l'orchestre du Théâtre Haylé-Sélassé (dirigé par Franz Zelwecker), ainsi que les écoles musicales Yared et Nazret[1].

Son influence est essentielle dans les évolutions de la musique éthiopienne à partir des années 1940, à la suite du travail de son oncle Kevork Nalbandian[1], dont il intègre les bases traditionnelles instrumentales et stylistiques (gamme pentatonique, rythmique) pour leur insuffler des principes de la musique classique occidentale et du jazz (dont l'utilisation des cuivres), en la modernisant sans l'occidentaliser[1]. Ses apports sont à l'origine de la création de l'éthio-jazz dans les années 1950 dont la plupart des musiciens — Tlahoun Gésésé, Bezunesh Béqélé, Alèmayèhu Eshèté, Mahmoud Ahmed, Hirut Béqélé, Menelik Wzsnatchew — ont joué ou chanté au sein des orchestres d'Addis Abeba que Nersès Nalbandian a dirigés.

Notes et références

  1. a b c d e f et g Un siècle de musique moderne en Éthiopie par Francis Falceto dans Cahiers d'études africaines no 168, 2002, p.711-738.
  2. Hommage à Nersès Nalbandian sur le site de l'Alliance française d'Addis-Abeba.
  3. Les racines des musiques noires par Liliane Prévost, Isabelle de Courtilles, éditions L'Harmattan, « coll. Musique et musicologie », 2008, (ISBN 9782296068933), p.254.