« Ville fantôme » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Jistrum (discuter | contributions)
Jistrum (discuter | contributions)
Ligne 24 : Ligne 24 :


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste de villes fantômes]
* [[Liste de villes fantômes]]
* [[Liste des villes fantômes aux États-Unis]]
* [[Liste des villes fantômes aux États-Unis]]
* [[Liste des villes fantômes du Québec]]
* [[Liste des villes fantômes du Québec]]

Version du 16 octobre 2014 à 04:19

Bodie, ville fantôme du sud-est californien.

Une ville fantôme est une ville initialement habitée et animée qui a été abandonnée. Généralement, l'abandon d'une ville résulte du fait que l'activité économique qui la faisait vivre s'est tarie ou par la suite de catastrophes d'origine naturelle (inondation, séisme, éruption volcanique, etc.) ou humaine (bataille, crise économique, accident industriel, désaffection de mines, etc.). D'autres causes peuvent expliquer le phénomène, comme la disparition des ressources naturelles telle que l'eau potable, ou le retrait brutal des voies de communication (fermeture de lignes de chemins de fer en milieu rural, isolement soudain à l'occasion d'un nouveau tracé des routes, etc.).

Processus d'abandon de lieux

Ville fantôme de Craco, Italie.

Les catastrophes naturelles sont quelques-unes des principales causes qui créent des villes fantômes. Craco, un village médiéval dans la région italienne de Basilicate, a été abandonné après un glissement de terrain. Aujourd'hui, le site est connu comme décor de nombreux films.

L'intervention excessive de l'humain peut également être contre-productive, et on peut noter quelques cas de catastrophes industrielles ou militaires ayant conduit à la désertion de villes, par exemple, dans les régions d'essai nucléaire ou autour des zones d'accidents chimiques. Pripiat, ville ukrainienne d'environ 50 000 habitants, abandonnée à la suite de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le , est une ville fantôme archétypale, tous les habitants ayant été évacués. Les productions minières cessant, ces « villes » deviennent fantômes, comme au Svalbard en Norvège. La guerre est également un facteur important expliquant le développement soudain de villes fantômes, soit par leur destruction, soit par la mortalité élevée de la population active de la ville anciennement active.

Les États-Unis possèdent de nombreuses villes fantômes : immortalisées dans les westerns, elles sont bien plus variées. Outre les villes champignons, de nombreuses villes des Grandes Plaines, région rurale qui a perdu le tiers de sa population depuis 1920, ont été abandonnées ; l'historien Daniel Fitzgerald du Kansas en dénombre environ six mille. Les régions les plus concernées sont le Colorado (plus de 250 « villes fantômes » répertoriées), l'Arizona, le Nevada, le Montana ou encore la Californie.

Villes nouvelles

Plusieurs villes nouvelles construites avant leur mise en vente sur le marché ou dans un pays ayant subi des crises économiques sont considérées comme des villes fantômes, par exemple Kilamba (Angola) ou Ensanche de Vallecas (Espagne)[1].

Notes et références

  1. Vincent Joly, « Dans le cœur vide des villes fantômes », in Le Figaro Magazine, semaine du 13 décembre 2013, pp. 56-61.

Annexes

Bibliographie

  • Hans-Michael Koetzle et Mario Kaiser, Villes fantômes de l'Ouest américain,  éd. EPA, 2003, 110 p. (ISBN 2851205943).

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :