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« Leurs membranes de vol, ou ''[[patagium]]'', sont aussi larges que possible. Elles vont des omoplates (en fait, plutôt du menton) jusqu’au bout de la queue en englobant même les pattes. Contrairement à d'autres mammifères « voilés » même les espaces entre les doigts et les orteils sont palmés. Cela leur permet d'accroître la superficie totale de surface portante<ref name="science-et-avenir" /> ». Ces « ailes » sont recouvertes de [[fourrure]]. Elles ne permettent pas le vol battu, mais seulement de planer d'arbre en arbre.
« Leurs membranes de vol, ou ''[[patagium]]'', sont aussi larges que possible. Elles vont des omoplates (en fait, plutôt du menton) jusqu’au bout de la queue en englobant même les pattes. Contrairement à d'autres mammifères « voilés » même les espaces entre les doigts et les orteils sont palmés. Cela leur permet d'accroître la superficie totale de surface portante<ref name="science-et-avenir" /> ». Ces « ailes » sont recouvertes de [[fourrure]]. Elles ne permettent pas le vol battu, mais seulement de planer d'arbre en arbre.


Les ''Cynocephalus'' peuvent planer sur une distance de {{unité|140|m}} avec une dénivellation de {{unité|12|m}}. Ils ne se posent que très rarement sur le sol, et ne peuvent d'ailleurs pas se tenir debout.
Les ''Cynocephalus'' peuvent planer sur une distance de {{unité|140|m}} avec une dénivellation de {{unité|12|m}} soit une finesse de 11/12 (autant qu'un deltaplane lambda !). Ils ne se posent que très rarement sur le sol, et ne peuvent d'ailleurs pas se tenir debout.


Ils ont la taille d'un chat. Leur museau est pointu, leurs yeux sont très grands. Ils se nourrissent de fleurs et de bourgeons.
Ils ont la taille d'un chat. Leur museau est pointu, leurs yeux sont très grands. Ils se nourrissent de fleurs et de bourgeons.

Version du 19 décembre 2014 à 13:09

Dermoptera est un ordre de mammifères qui ne comprend qu'une famille, les Cynocephalidae, qu'un seul genre, Cynocephalus, regroupant lui-même deux espèces.

Description

Cynocephalus variegatus
Cynocephalus volans

Les dermoptères sont les mammifères les mieux équipés pour effectuer les vols planés[1](chauves-souris exceptées). Ils vivent dans les arbres.

« Leurs membranes de vol, ou patagium, sont aussi larges que possible. Elles vont des omoplates (en fait, plutôt du menton) jusqu’au bout de la queue en englobant même les pattes. Contrairement à d'autres mammifères « voilés » même les espaces entre les doigts et les orteils sont palmés. Cela leur permet d'accroître la superficie totale de surface portante[1] ». Ces « ailes » sont recouvertes de fourrure. Elles ne permettent pas le vol battu, mais seulement de planer d'arbre en arbre.

Les Cynocephalus peuvent planer sur une distance de 140 m avec une dénivellation de 12 m soit une finesse de 11/12 (autant qu'un deltaplane lambda !). Ils ne se posent que très rarement sur le sol, et ne peuvent d'ailleurs pas se tenir debout.

Ils ont la taille d'un chat. Leur museau est pointu, leurs yeux sont très grands. Ils se nourrissent de fleurs et de bourgeons.

Analyse moléculaire

Les dermoptères rappellent, par leur morphologie, celle des chauves-souris : « les colugos ont longtemps été considérés comme proches des chauves-souris mais une équipe internationale vient d’associer définitivement ces petits mammifères-là aux primates[1] », alors que le super-ordre des Archontes avait été créé pour tenir compte de ce fait. On ne doit pas non plus les confondre avec les écureuils volants et ce ne sont pas non plus des lémuriens volants.

Les analyses ADN ultérieures, fondées sur la présence de marqueurs rétrotransposon, ont définitivement infirmé ces idées et ont permis de découvrir que les dermoptères sont plus proches des primates, avec lesquels ils partagent sept mutations génétiques et finalement assez éloignés des chiroptères, avec lesquels ils ne partagent qu'une mutation génétique. D'autres analyses génétiques réalisées sur 13 000 paires de base d'ADN ont révélé que les colugos et les primates étaient les plus proches parents.

Taxons inférieurs

Cladogramme

Modèle:Euarchontoglires

Notes et références

  1. a b et c « Les colugos, de si proches cousins », Sciences et Avenir.com, 07/11/07.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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