« Journée de la Terre » : différence entre les versions

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La Journée de la Terre ( يوم الأرض, Yom al-Ard; יום האדמה, Yom Ha'adama) , le 30 mars, est un jour de commémoration pour le peuple palestinien marquant le souvenir des événements de ce jour en 1976.

Présentation

Le 19 février 1976, le gouvernement israélien annonça sa décision de confisquer 25 000 dunums de terre en Galilée. À la suite de cette décision, les Arabes d'Israël répliquèrent par la grève générale, suivant le mot d’ordre lancé par la Conférence Nationale pour la Défense des Terres Arabes (front constitué en septembre 1975, réunissant des villageois, maires et conseillers municipaux des principaux villages arabes, en Galilée et dans la région du Triangle, la seconde région de peuplement arabe en importance à l’intérieur d’Israël) avec les chefs traditionnels de la communauté druze et chefs tribaux des bédouins du Néguev. En dépit des pressions, des menaces et d'une campagne hostile menée par la presse israélienne, la grève eut lieu le 30 mars. La présence de l'armée israélienne transforma la grève en manifestation, puis en révolte. En même temps, les Palestiniens de Cisjordanie et Gaza se mirent en grève, en solidarité avec leurs frères, citoyens d'Israël. Bilan de la journée : 6 morts, une centaine de blessés et des centaines d'arrestations. Cette logique de confiscation des terres a conduit progressivement les Arabes israéliens à se découvrir, comme les autres palestiniens, victimes du même processus de dépossession qui ne se poursuit pas seulement dans les Territoires occupés mais en Israël même, en Galilée et au Neguev^[1].

Notes et références

↑ Le 30 Mars 1976, la Journée de la Terre en Palestine. International Solidarity Movement, 30 mars 2007.

Voir aussi

Articles connexes

Nationalisme palestinien

Liens externes

Journée de la terre à Gaza: un Palestinien de 15 ans tué, 12 autres blessés. AFP, 30 mars 2010.

[1] Le 30 Mars 1976, la Journée de la Terre en Palestine. International Solidarity Movement, 30 mars 2007.

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 == Présentation ==
-Le [[19 février]] 1976, le gouvernement israélien annonça sa décision de confisquer 25 000 [[dunum]]s de terre en [[Galilée (région)|Galilée]]. Suite à cette décision, les  [[Arabes d'Israël]] répliquèrent par la [[grève générale]], suivant le mot d’ordre lancé par la Conférence Nationale pour la Défense des Terres Arabes (front constitué en septembre 1975, réunissant des villageois, maires et conseillers municipaux des principaux villages arabes, en Galilée et dans la [[Triangle (Israël)|région du Triangle]], la seconde région de peuplement arabe en importance à l’intérieur d’Israël) avec les chefs traditionnels de la communauté [[druze]] et chefs tribaux des [[bédouins]] du [[Néguev]]. En dépit des pressions, des menaces et d'une campagne hostile menée par la presse israélienne, la grève eut lieu le 30 mars. La présence de l'armée israélienne transforma la grève en [[manifestation]], puis en [[révolte]]. En même temps, les [[Palestine|Palestiniens]] de [[Cisjordanie]] et [[Gaza]] se mirent en grève, en solidarité avec leurs frères, ''citoyens'' d'Israël. Bilan de la journée : 6 morts, une centaine de blessés et des centaines d'arrestations. Cette logique de confiscation des terres a conduit progressivement les [[Arabes israéliens]] à se découvrir, comme les autres palestiniens, victimes du même processus de [[dépossession]] qui ne se poursuit pas seulement dans les [[Territoires occupés]] mais en Israël même, en Galilée et au Neguev<ref>[http://www.ism-france.org/analyses/Le-30-Mars-1976-la-Journee-de-la-Terre-en-Palestine-article-2595 Le 30 Mars 1976, la Journée de la Terre en Palestine]. ''International Solidarity Movement'', 30 mars 2007.</ref>.
+Le [[19 février]] 1976, le gouvernement israélien annonça sa décision de confisquer 25 000 [[dunum]]s de terre en [[Galilée (région)|Galilée]]. À la suite de cette décision, les [[Arabes d'Israël]] répliquèrent par la [[grève générale]], suivant le mot d’ordre lancé par la Conférence Nationale pour la Défense des Terres Arabes (front constitué en septembre 1975, réunissant des villageois, maires et conseillers municipaux des principaux villages arabes, en Galilée et dans la [[Triangle (Israël)|région du Triangle]], la seconde région de peuplement arabe en importance à l’intérieur d’Israël) avec les chefs traditionnels de la communauté [[druze]] et chefs tribaux des [[bédouins]] du [[Néguev]]. En dépit des pressions, des menaces et d'une campagne hostile menée par la presse israélienne, la grève eut lieu le 30 mars. La présence de l'armée israélienne transforma la grève en [[manifestation]], puis en [[révolte]]. En même temps, les [[Palestine|Palestiniens]] de [[Cisjordanie]] et [[Gaza]] se mirent en grève, en solidarité avec leurs frères, ''citoyens'' d'Israël. Bilan de la journée : 6 morts, une centaine de blessés et des centaines d'arrestations. Cette logique de confiscation des terres a conduit progressivement les [[Arabes israéliens]] à se découvrir, comme les autres palestiniens, victimes du même processus de [[dépossession]] qui ne se poursuit pas seulement dans les [[Territoires occupés]] mais en Israël même, en Galilée et au Neguev<ref>[http://www.ism-france.org/analyses/Le-30-Mars-1976-la-Journee-de-la-Terre-en-Palestine-article-2595 Le 30 Mars 1976, la Journée de la Terre en Palestine]. ''International Solidarity Movement'', 30 mars 2007.</ref>.
 == Notes et références ==
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 == Voir aussi ==
-=== Article connexe ===
+=== Articles connexes ===
 *[[Nationalisme palestinien]]
-=== Lien externe ===
+=== Liens externes ===
 * [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j208GcMQqIKDIvUD6XaGu-kWZAzA Journée de la terre à Gaza: un Palestinien de 15 ans tué, 12 autres blessés]. [[Agence France-Presse|AFP]], 30 mars 2010.