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'''Philippe Mouillon''' est un plasticien et scénographe urbain, il est à l’initiative de [[Laboratoire sculpture-urbaine]], structure artistique qu’il a fondé avec la plasticienne [[Maryvonne Arnaud]] en 1985. Professeur associé à l’[[Université Joseph-Fourier - Grenoble 1]] de 1996 à 2015, il étudie l’identité locale et les ancrages territoriaux dans le contexte de la mondialisation. Il anime la revue local-contemporain<ref>http://www.local-contemporain.net/</ref> qui associe artistes, pédagogues et philosophes pour comprendre et représenter les formes sociales émergentes. 
'''Philippe Mouillon''' est un plasticien et scénographe urbain, il est à l’initiative de [[Laboratoire sculpture-urbaine]], structure artistique qu’il a fondé avec la plasticienne [[Maryvonne Arnaud]] en 1985. Professeur associé à l’[[Université Joseph-Fourier - Grenoble 1]] de 1996 à 2015, il étudie l’identité locale et les ancrages territoriaux dans le contexte de la mondialisation. Il anime la revue local-contemporain<ref>http://www.local-contemporain.net/</ref> qui associe artistes, pédagogues et philosophes pour comprendre et représenter les formes sociales émergentes. 

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Philippe Mouillon avec Aimé Césaire à Fort-de-France en 2003

Philippe Mouillon est un plasticien et scénographe urbain, il est à l’initiative de Laboratoire sculpture-urbaine, structure artistique qu’il a fondé avec la plasticienne Maryvonne Arnaud en 1985. Professeur associé à l’Université Joseph-Fourier - Grenoble 1 de 1996 à 2015, il étudie l’identité locale et les ancrages territoriaux dans le contexte de la mondialisation. Il anime la revue local-contemporain[1] qui associe artistes, pédagogues et philosophes pour comprendre et représenter les formes sociales émergentes. 

Aperçu biographique

Après des études universitaires de droit et de sciences politiques, il rencontre Pierre Sansot par lequel il découvre la richesse des milieux urbains. Il obtient en 1984 le grand prix de la biennale internationale des arts de la rue, puis il anime des ateliers à New York, Chicago, Montréal et San-Francisco.

Il crée Laboratoire sculpture-urbaine avec Maryvonne Arnaud en 1985. Il conçoit alors des œuvres pluridisciplinaires et d’échelle urbaine en développant un maillage mondial d'artistes et d'intellectuels. Plus d’un millier d’auteurs disséminés dans le monde ont été invités à collaborer, afin de scénariser autrement l’espace public en France  (Grenoble, Échirolles, Lyon, Marseille) ou à l'étranger (Cologne, Weimar, Alger, Douala, Abidjan, Dakar, Johannesburg, Rio de Janeiro, São Paulo, Santiago du Chili, Vancouver, Sarajevo…). Chaque installation est spécifique et conjugue les sensibilités identitaires locales, lentement accumulées, et la réalité quotidienne faite de migrations de populations et de transferts accélérés d’informations d’un point à l’autre du globe. 

Sélection d’œuvres

  • Façades imaginaires Une installation urbaine associant 150 artistes originaires d’une cinquantaine de pays pour remodeler l'identité locale (Grenoble, 1990).[2]
  • Humeur du monde Une œuvre développée comme un journal quotidien monumental, associant 25 écrivains du monde et sonorisée par 25 satellites géostationnaires (Echirolles, 1992).[3][4]
  • Arcos da lapa où 150 plasticiens décomposent un monument historique de la ville (Rio de Janeiro, 1996).[5]
  • Légende(s) Sarajevo Une exposition invitant 12 écrivains Européens à penser l'altérité contemporaine (Sarajevo, 1996, ONU 1998).[6][7][8]
  • Répliques Une installation lumineuse située dans le tunnel de l'Université d’Alger pour remettre en question les replis identitaires. (Alger, 2003).[9][10]
  • Exposure Une installation qui interroge la peur de la précarité (Cologne 2007, Grenoble 2008)[11][12]
  • Jeux de paysages Une exposition jouant des toponymies de lieux dits en Rhône-Alpes (Lyon 2011)

Publications

  • Collection de collections, Marseille, Editions Le bec en l'air, 2014
  • « De la désorientation » in Villes, Territoires, Réversibilités, Sous la dir. de Franck Scherrer et Martin Vanier, Cerisy-la-Salle, Edition Hermann, 2013
  • Points de repère, Marseille, Editions Le bec en l'air, 2011
  • Foules, Marseille, Editions Le bec en l'air, 2009
  • Le précaire, questions contemporaines, Marseille, Editions le Bec en l’air, 2008
  • Précarités contemporaines en Europe, formes sociales, formes spatiales, formes symboliques, Plan urbain construction Aménagement / Ministère du développement et de l’aménagement durables, 2008
  • Ville invisible, Marseille, Edition le Bec en l’air, 2007
  • C’est Dimanche!, Marseille, Edition le Bec en l’air, 2005
  • Des micro-paysages ambigus : les ronds-points, Direction de l’Architecture et du Patrimoine, Ministère de la culture
  • Vous êtes ici, Marseille, Edition le Bec en l’air, 2004
  • Un passage vers la lumière Alger, Marseille, Coédition Barzaks et le Bec en l’air, 2003
  • Pacaembù, Grenoble, Edition le Laboratoire, 1999
  • Légende(s) Sarajevo, Grenoble, Edition le Laboratoire,1998
  • Arcos da Lapa, Grenoble, Edition le Laboratoire, 1997
  • Ce n’est pas par soif que le crocodile, Grenoble, Edition le Laboratoire,1996
  • L’humeur du monde, Paris, Edition Revue Noire, 1995
  • Façades imaginaires, Grenoble, Edition le Laboratoire, 1990

Notes et références

  1. ↑ http://www.local-contemporain.net/
  2. ↑ Bernadette Bost, « Art urbain planétaire », Le Monde,‎
  3. ↑ France Culture, 6 octobre 1993, « Humeur du monde», un ACR de René Farabet
  4. ↑ « L'humeur du monde »
  5. ↑ Flavia Pinho, « Arcos iris da Lapa », Veja,‎
  6. ↑ Le monde 24 janvier 1996 « Visages assiégés » par Nicole Cabret
  7. ↑ France culture 6 octobre 1996 « visages bosniaques » un ACR de René Farabet
  8. ↑ Oslobodenje 6 juin 1996 « Kad fotografija progovori »
  9. ↑ « Réanchanter l'Espace Public », sur CAUE 78
  10. ↑ Bénédicte Motte, « Du fleuve au tunnel », Urbanisme,‎
  11. ↑ « Guerre de reconnaissance sur la frontières planétaire », sur Revue Esprit
  12. ↑ « Une indicible pesanteur », sur Blog Broutilles à l'aneth

Liens externes

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