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« Martine de Rome » : différence entre les versions

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La légende précise que deux aigles vinrent veiller sa dépouille avant qu'un autre chrétien pût venir l'inhumer.
La légende précise que deux aigles vinrent veiller sa dépouille avant qu'un autre chrétien pût venir l'inhumer.
[[Image:Santi Luca e Martina al Foro Romano - 01 - Panairjdde.jpg|thumb|right|Église Saint-Luc et Sainte-Martine à Rome]]
[[Image:Santi Luca e Martina al Foro Romano - 01 - Panairjdde.jpg|thumb|right|[[Église Santi Luca e Martina]] à Rome]]


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La plus ancienne mention du culte de sainte Martine provient du Pape [[Honorius Ier|Honorius {{Ier}}]], au {{VIIe siècle}} qui lui dédia une église sur le forum de [[Rome]] (basilique Sainte-Martine), située à l'emplacement de l'actuelle [[église Santi Luca e Martina|église Saint-Luc et Sainte-Martine]], vocable double adopté en 1588.


Ses reliques furent découvertes en [[1634]] dans un sarcophage en terre cuite dans la crypte de cette église, et son culte fut initié par le Pape [[Urbain VIII]]. [[Pierre de Cortone]], très impressionné par la découverte de son corps en 1634, est l'architecte de l'église Saint-Luc et Sainte-Martine reconstruite en 1635<ref>[http://www.mbar.org/collections/guide/14-18/068.php Pierre de Cortone]</ref>.
Ses reliques furent découvertes en [[1634]] dans un sarcophage en terre cuite dans la crypte de cette église, et son culte fut initié par le Pape [[Urbain VIII]]. [[Pierre de Cortone]], très impressionné par la découverte de son corps en 1634, est l'architecte de l'église Saint-Luc et Sainte-Martine reconstruite en 1635<ref>[http://www.mbar.org/collections/guide/14-18/068.php Pierre de Cortone]</ref>.

Version du 28 avril 2015 à 02:24

Martine est une vierge martyre, ayant vécu au IIIe siècle, considérée comme sainte dans l'Église catholique et orthodoxe et patronne de Rome[1].

Elle n'est connue que par la légende du récit de sa vie, sans fondement historique, puisque le christianisme jouit d'une tolérance quasi officielle sous le règne de l'empereur Alexandre Sévère[2].

Sainte Martine et Sainte Agnès devant la Vierge par El Greco

Hagiographie

Son hagiographie se développe au XVIIe siècle après la découverte de ses reliques en 1634[3].

Martine était la fille de nobles romains, son père ayant été plusieurs fois consul. À la mort de ce dernier, elle vendit tous ses biens et consacra cette fortune à des œuvres de charité.

Martine vivait au temps de l'empereur Alexandre qui selon cette légende persécutait les Chrétiens. Elle fut un jour arrêtée alors qu'elle était en prière dans une église, et conduite devant l'empereur. Elle fut conduite dans le temple d'Apollon afin d'y sacrifier, mais elle refusa, tandis qu'un tremblement de terre abattit le temple et la statue du dieu qui s'y trouvait.

L'empereur fit alors torturer Martine, mais elle résista et entraîna la conversion de ses bourreaux.

Après avoir été déchirée avec des crochets de fermen et amenée dans les arènes pour y être la proie des bêtes, les lions se couchèrent à ses pieds ; mise sur un bucher, les flammes ne l'atteignirent pas mais brûlèrent les spectateurs. Finalement, l'empereur la fit décapiter.

La légende précise que deux aigles vinrent veiller sa dépouille avant qu'un autre chrétien pût venir l'inhumer.

Église Santi Luca e Martina à Rome

La plus ancienne mention du culte de sainte Martine provient du Pape Honorius Ier, au VIIe siècle qui lui dédia une église sur le forum de Rome (basilique Sainte-Martine), située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Luc et Sainte-Martine, vocable double adopté en 1588.

Ses reliques furent découvertes en 1634 dans un sarcophage en terre cuite dans la crypte de cette église, et son culte fut initié par le Pape Urbain VIII. Pierre de Cortone, très impressionné par la découverte de son corps en 1634, est l'architecte de l'église Saint-Luc et Sainte-Martine reconstruite en 1635[4].

Sa fête instituée en 1635 est fixée au 30 janvier[5].

Postérité

Une église lui est dédiée à Pont-du-Château.
Une ville du Québec porte le nom de Sainte-Martine.

Liens externes

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Sources

  1. Jacques Baudoin, Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, Éditions Créer, , p. 345
  2. Paul Petit, Histoire générale de l’Empire romain, Seuil, 1974, (ISBN 2020026775), p. 335
  3. Chastelain, Le Martyrologe romain traduit en français... Tome contenant janvier et février, , p. 13
  4. Pierre de Cortone
  5. Ste Martine, vierge et martyre
  • Le petit livre des saints - Rosa Giorgi - Larousse - 2006 - page 68 - ISBN 2-03-582665-9
  • Vie des Saints pour chaque jour de l'année - P. Giry - p. 62-64
  • (en) Cet article contient des extraits traduits d'un article de la Catholic Encyclopedia dont le contenu se trouve dans le domaine public.