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Version du 20 juin 2015 à 02:02

Nu Courbé[précision nécessaire]

Adolphe-Jules Péterelle est un peintre français d'origine suisse né le à Genève et mort le (à 73 ans) à Paris[1].

Biographie

Enfance

Adolphe-Jules Péterelle nait le 26 juin 1874 à Genève, dans le quartier des Eaux-Vives[réf. nécessaire]. En 1875, sa mère, Marceline, meurt. En 1881 son père le confie à une sœur de son épouse, une femme que l’enfant accompagne aux offices religieux. En 1886, il décide de devenir peintre et suit donc des cours à l’école des beaux-arts de Genève de 1887 à 1891.

Arrivée à Paris

En 1891, à l'âge de 17 ans, il se libère de l’autorité de sa tante et quitte la Suisse pour Paris, dont le bouillonnement artistique le fascine[réf. nécessaire]. Il continue de peindre, surtout la nuit, et travaille comme décorateur. En 1898, il est accueilli rue Caulaincourt par le peintre animalier Henri Deluermoz, dans son atelier récemment abandonné par Steinlen. Après le départ de Deluermoz pour la province, Adolphe-Jules Péterelle s'installe au Bateau-Lavoir en 1900, où il fréquente Steinlen, Aristide Bruant et Picasso. De 1900 à 1904, il travaille à la décoration de poterie de Choisy-le-Roi où il rencontre Émile Lenoble, qui fournit des dessins à la faïencerie. Une amitié de quarante ans les liera. Vers 1808 – 1809, il s'installe définitivement Cité Falguière. Avec le sculpteur Joseph Bernard, il étudie longuement le thème de la danse. Si le peintre s’est longtemps intéressé au nu, à la maternité, c’est pour mieux traduire la lumière intérieure de l’être, parfois même sa dimension cosmique, cachées sous l’enveloppe charnelle[Interprétation personnelle ?].

En 1914, Adolphe-Jules Péterelle s’engage dans la Légion Étrangère et part pour le front. Il est naturalisé français. En 1915, enseveli par l’explosion d’une mine dans la Somme, il est perd la vue et est dirigé sur Saint Brieux où des soins constants lui permettent de recouvrer une vue partielle, mais il perd un œil.

Adolphe-Jules Péterelle retourne à son atelier de la cité Falguière. Il se marie et a deux enfants. Homme-sandwich le jour, il construit la nuit une œuvre poignante[non neutre] : nus, paysages, fleurs, danseurs, foules en mouvement, fantômes de chair et de sentiment vibrant d’un feu de braise[non neutre]. Il réunit autour de lui un cercle d’amateurs attirés par son œuvre.

Renommée

En 1921, première exposition Peterelle à L’Encrier[réf. nécessaire] où son organisateur Roger Dévigne, écrivain, a installé sa presse à bras. Premier article dans la presse[précision nécessaire]. En 1926, une exposition de ses œuvres est organisée par un groupe d’amis au café Le Petit Napolitain à Paris[réf. nécessaire]; elle suscite l’admiration de certains intellectuels[Qui ?] de la Rive Gauche. Dès lors, les marchands de tableaux sont alertés. L’un d’eux veut acquérir toutes les toiles achevées de son atelier, mais Peterelle refuse[réf. nécessaire].

En 1927, le sculpteur François Pompon, qui devient son ami le plus intime, acquiert un Visage de femme, le marchand d’art Charron achète sur deux ans plusieurs centaines de toiles, des peintures partent pour la Suisse et les États-Unis, une première huile passe à Drouot.

Lors de son exposition Galerie Bernheim (Paris, 1930), Péterelle a 56 ans. Le sculpteur Robert Wlérick réalise son portrait en bronze. Il restera son ami pour la vie, ainsi que Pierre Bonnard rencontré en 1932 qui achète Le Tambourinaire. Il fréquente Kisling, Derain, Gromaire, Dufresne...

Fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1938, Péterelle reçoit d’importantes commandes de l’État[réf. nécessaire]. Il fait l'objet de deux expositions : l'une à la Galerie Charpentier, et l'autre à la Galerie de France).

Adolphe-Jules Péterelle meurt le à Paris, à l'âge de 73 ans. Présent dans plusieurs musées en France (dont le Centre Pompidou[réf. nécessaire]) et à l’étranger (le Metropolitan à New York[réf. nécessaire]), il laisse l’image d’un « maître moderne » discret dont l’œuvre aux nuances musicales et poétiques fait naître un univers d’une intense émotion qu’il faut savoir appréhender, comprendre et pénétrer.[réf. nécessaire]

En 1952, le Palais Galliera présente à Paris la « rétrospective Péterelle »[2] avec plus de 100 toiles et 80 dessins.

Expositions

  • MAM Musée d’Art Moderne de Paris
  • CNAC Beaubourg Centre G.Pompidou
  • FNAC Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris
  • Metropolitan Museum of New York
  • Collection Oscar Ghez au Petit Palais de Genève
  • PMMK Musée d’Art Moderne d’Ostende
  • Musée des beaux-arts de Dijon - Donation Pierre Granville
  • Musée des Beaux Arts de Grenoble
  • Musée des Beaux Arts et de la Dentelle de Calais
  • Musée des Augustins de Toulouse
  • Musée municipal de Nevers
  • Musée des Beaux Arts d’Arras
  • Musée Baron Gérard à Bayeux
  • Musée du Château de Blois
  • Musée Villa Medicis de St Maur des Fosses
  • Musée municipal de Cambrai

Il expose au Salon des Indépendants (1923-1934), au Salon des Tuileries, au Salon d'Automne.

Quelques-unes de ses œuvres sont exposées au musée des beaux-arts de Dijon[3] et au petit Palais à Genève.

Références

  1. (de) « Fiche », sur sikart.ch
  2. Joconde (catalogue), « Fiche de Vieille femme au ballot de linge », sur culture.gouv.fr : « Exposition - Rétrospective Péterelle, Paris : Palais Galliera, 1952 »
  3. Joconde (catalogue), « PETERELLE Adolphe », sur culture.gouv.fr