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Version du 23 juin 2015 à 07:39

Massacre de Damour
Date 20 janvier 1976
Lieu Damour Drapeau du Liban Liban
Victimes Chrétiens libanais
Morts 150 à 582 civils
Auteurs Organisation de libération de la Palestine et Mouvement national libanais
Guerre Guerre du Liban
Coordonnées 33° 44′ 00″ nord, 35° 27′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Liban
(Voir situation sur carte : Liban)
Massacre de Damour

Le massacre de Damour a eu lieu le 20 janvier 1976 pendant la guerre civile libanaise de 1975-1990. Ce massacre a été commis principalement par les milices palestiniennes contre les habitants chrétiens de Damour (Liban) suite au massacre de Karantina du 18 janvier 1976 perpétré contre des civils Palestiniens par les phalangistes chrétiens Libanais.

Damour

Damour s'étend à travers la route de Sidon à Beyrouth à environ 20 kilomètres au sud de Beyrouth sur les pentes de la chaîne du Liban. C'était une ville d'environ 25 000 habitants, comprenant cinq églises, trois chapelles, sept hôpitaux, écoles privées et publiques, et une population entièrement chrétienne.

Contexte

Le 9 janvier 1976, les Palestiniens assiègent la ville en coupant l'eau, l'approvisionnement, l'électricité et interdisent la Croix-Rouge d'entrer dans la ville pour évacuer les blessés. La ville est soumise à un intense bombardement. Le ministre de la Défense Camille Chamoun, piégé dans la région, demanda à l'aviation de soutenir la ville. Le 16 janvier au matin, des chasseurs Mirage III et Hawker Hunter de l'armée de l'air libanaise font une descente sur les positions des militants palestiniens et musulmans, mais l'opération est annulée par le Premier ministre Rachid Karamé. Ce fut la dernière mission des Mirage III libanais de la guerre civile.

Le massacre

Selon certaines sources, 584 personnes ont été tuées dans le massacre de Damour[1]. Beaucoup de corps avaient été démembrés, de sorte que les têtes ont dû être comptées pour dénombrer les morts. Le vieux cimetière chrétien avait été détruit, les tombes profanées. Après le massacre, un grand nombre de familles quitte Damour et vont s'installer soit dans des villes ou villages libanais tel que Jounieh ou El Nabaa soit émigre vers d'autre continent et pays tel que l'Afrique, l'Europe, le Canada ou encore l'Australie.

Auteurs du massacre

Il existe un certain nombre de revendications contradictoires quant à savoir exactement quelles milices ont participé au massacre. Il est clair qu'il s'agissait d'une attaque dirigée par les milices palestiniennes, mais certaines sources indiquent une participation forte des factions palestiniennes soutenues par Damas. Une chose est néanmoins claire : l'attaque et massacre a été effectué par un mixte de miliciens palestiniens aligné avec le Mouvement national libanais.

Selon Robert Fisk, l'attaque a été conduite par le colonel Abou Moussa, un haut-commandant de l'OLP et le Fatah (mais plus tard, chef de file la rébellion l'anti-arafatiste de la faction Fatah). Toutefois Cedarland.org, cite les noms de Zouheir Mohsen, chef de file de l'As-Saiqa, une faction palestinienne basée à Damas, agissant directement sur les ordres syriens, et affirme qu'il a été appelé au Liban comme le "boucher de Damour".

Le gros des forces d'agression semble avoir été composé par les brigades de l'Armée de libération de la Palestine[2] et As-Saiqa, ainsi que d'autres milices, y compris le Fatah. Certaines sources mentionnent également le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) et la milice musulmane libanaise Al-Mourabitoun parmi les agresseurs. Il existe également des rapports que les mercenaires ou les miliciens de la Syrie, de la Jordanie, la Libye, l'Iran, le Pakistan et l'Afghanistan ont fait partie de l'assaut, et même des commandos japonais qui s'entrainaient au Liban.

Notes et références

  1. Mordechai Nisan, « The Conscience of Lebanon: A Political Biography of Etienne Sakr (Abu-Arz) », Londres, Routledge, 2003.
  2. Des sources citent laPLA's Ayn Jalout brigade armée par l'Égypte et la brigade Qadisiyah d'Irak. This page also mentions the Yarmouk brigade, set up by Syria.

Voir aussi