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Accord de Québec
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Les alliés décidèrent d'intensifier les bombardements sur l'[[Troisième Reich|Allemagne]] et de poursuivre l'accumulation de forces américaines et britanniques afin de libérer la [[France]]. L'objectif prioritaire en [[Méditerranée]] (un front cher à Churchill) était de concentrer davantage de forces dans le cadre de la [[Campagne d'Italie (Seconde Guerre mondiale)|campagne italienne]], pour obtenir la capitulation de l'[[Royaume d'Italie (1861-1946)|Italie]] alors que Mussolini venait de tomber, puis de l'occuper militairement ainsi que la [[Corse]].
Les alliés décidèrent d'intensifier les bombardements sur l'[[Troisième Reich|Allemagne]] et de poursuivre l'accumulation de forces américaines et britanniques afin de libérer la [[France]]. L'objectif prioritaire en [[Méditerranée]] (un front cher à Churchill) était de concentrer davantage de forces dans le cadre de la [[Campagne d'Italie (Seconde Guerre mondiale)|campagne italienne]], pour obtenir la capitulation de l'[[Royaume d'Italie (1861-1946)|Italie]] alors que Mussolini venait de tomber, puis de l'occuper militairement ainsi que la [[Corse]].

En marge de la conférence, Churchill et Roosevelt signèrent secrètement l'[[Accord de Québec]] pour intégrer le programme nucléaire britannique [[Tube Alloys]] au [[projet Manhattan]].


Il fut également décidé que les opérations dans les [[Balkans]] se limiteraient à fournir en armes la [[guérilla]], tandis que les opérations contre le [[Empire du Japon|Japon]] s'intensifieraient afin d'épuiser les ressources japonaises, couper leurs lignes de communications et capturer des postes avancées qui serviraient de point de lancement pour des invasions du Japon proprement dit.
Il fut également décidé que les opérations dans les [[Balkans]] se limiteraient à fournir en armes la [[guérilla]], tandis que les opérations contre le [[Empire du Japon|Japon]] s'intensifieraient afin d'épuiser les ressources japonaises, couper leurs lignes de communications et capturer des postes avancées qui serviraient de point de lancement pour des invasions du Japon proprement dit.

Version du 2 juillet 2015 à 10:35

King, Roosevelt et Churchill, le 18 août 1943 à la Conférence de Québec

La Conférence de Québec (nom de code QUADRANT) est une conférence militaire tenue pendant la Seconde Guerre mondiale entre les gouvernements britanniques et américains. La conférence eut lieu à Québec du 17 août au 24 août 1943, à la Citadelle de Québec et au Château Frontenac. Les délégations furent dirigées par Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt et William Lyon Mackenzie King.

Les alliés décidèrent d'intensifier les bombardements sur l'Allemagne et de poursuivre l'accumulation de forces américaines et britanniques afin de libérer la France. L'objectif prioritaire en Méditerranée (un front cher à Churchill) était de concentrer davantage de forces dans le cadre de la campagne italienne, pour obtenir la capitulation de l'Italie alors que Mussolini venait de tomber, puis de l'occuper militairement ainsi que la Corse.

En marge de la conférence, Churchill et Roosevelt signèrent secrètement l'Accord de Québec pour intégrer le programme nucléaire britannique Tube Alloys au projet Manhattan.

Il fut également décidé que les opérations dans les Balkans se limiteraient à fournir en armes la guérilla, tandis que les opérations contre le Japon s'intensifieraient afin d'épuiser les ressources japonaises, couper leurs lignes de communications et capturer des postes avancées qui serviraient de point de lancement pour des invasions du Japon proprement dit.

En plus des discussions stratégiques, qui furent communiqués aux Soviétiques et à Tchang Kaï-chek en Chine, la conférence émit également une déclaration sur la Palestine visant à calmer les tensions, l'occupation britannique devenant de plus en plus intenable. La conférence émit également une condamnation des atrocités allemandes en Pologne occupée.


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