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« Camp Oddo » : différence entre les versions

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Le '''camp Oddo''' a été créé au moment de la première arrivée massive des arméniens à Marseille en [[novembre 1922]]<ref>{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = [[Émile Temime]]|auteur2=Marie-Françoise Attard-Maraninchi|directeur1=oui|titre =Histoire des migrations à Marseille|titre tome=Le Cosmopolitisme de l'Entre-deux-guerres, 1919-1945|tome=3|lieu = |éditeur = |année = |pages totales = |isbn = |lire en ligne =|passage= 30 à 55.}}</ref>. Installé sur un terrain concédé au [[Ministère de la Défense (France)|ministère de la Guerre]] par la compagnie de chemin de fer PLM, les baraquements devaient accueillir temporairement quelques centaines de familles. À la date du 18 [[septembre 1923]], 780 réfugiés y sont logés mais les chiffres augmentent très vite : 1430 le 2 octobre 1923 et le 26 novembre, 2 327 occupants sont comptabilisés. En août 1924, le préfet des [[Bouches-du-Rhône]] va signaler au gouvernement français que les réfugiés arméniens sont installés de façon permanente dans le camp et préconise une évacuation progressive. Le camp ne fermera qu'en avril 1927.
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[[Fichier:Souvenirs familiaux au quartier de Saint Antoine et explications sur la culture arménienne - 2072 (extrait).ogg|thumb|Extrait sonore d'une enquête orale réalisée en 2006 par une historienne relatant un témoignage sur la vie du camp Oddo à Marseille.]]

== Notes et références ==
== Notes et références ==
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Version du 23 octobre 2015 à 14:50

Extrait sonore d'une enquête orale réalisée en 2006 par une historienne relatant un témoignage sur la vie du camp Oddo à Marseille.

Le camp Oddo a été créé au moment de la première arrivée massive des arméniens à Marseille en novembre 1922[1]. Installé sur un terrain concédé au ministère de la Guerre par la compagnie de chemin de fer PLM, les baraquements devaient accueillir temporairement quelques centaines de familles. À la date du 18 septembre 1923, 780 réfugiés y sont logés mais les chiffres augmentent très vite : 1430 le 2 octobre 1923 et le 26 novembre, 2 327 occupants sont comptabilisés. En août 1924, le préfet des Bouches-du-Rhône va signaler au gouvernement français que les réfugiés arméniens sont installés de façon permanente dans le camp et préconise une évacuation progressive. Le camp ne fermera qu'en avril 1927.

Notes et références

  1. Émile Temime (dir.) et Marie-Françoise Attard-Maraninchi, Histoire des migrations à Marseille, t. 3 : Le Cosmopolitisme de l'Entre-deux-guerres, 1919-1945, p. 30 à 55.

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