« Love on the Beat » : différence entre les versions
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Sur cet album, Gainsbourg utilise des musiciens américains pour obtenir un son rock et funk rompant avec le reggae des disques précédents. L'album fut controversé pour ses paroles au contenu hautement sexuel, particulièrement [[Lemon Incest]] (Inceste de citron) chanté en duo avec sa fille [[Charlotte Gainsbourg|Charlotte]], alors âgée de 13 ans. Le titre de l'album et second tube: " Love on the beat " s'il joue joue sur l’ambiguïté du mot "beat" en anglais dans la langue française, est clairement la description en "talking over " d'un rapport hétérosexuel incluant fellation et sodomie. Les cris de jouissance féminin en " background " soient ceux de sa compagne Bambou. La légende prétend qu'ils furent enregistrés à son issue par l'auteur puis intégrés à la chanson. |
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Le disque comprend également deux chansons ayant clairement pour thème l'[[homosexualité]] : le titre ''I'm The Boy'' fait référence aux rencontres homosexuels nocturnes ( bars gay, prostitution, backroom... ce n'est pas clairement défini ) , tandis que ''Kiss Me Hardy'' évoque le même sujet en citant le peintre Francis Bacon et en reprenant les prétendues dernières paroles de l'[[Horatio Nelson|amiral Nelson]] à son aide de camp, Hardy. Gainsbourg, grand provocateur évoquera tout au long de la promotion de ce disque ses expériences gay. Il reniera cependant ses propos quelques années plus tard en déclarant que « c'était pour balancer ». |
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Dans cet album, on entend aussi ''Harley David (Son of a Bitch)'', qu'il a écrite en [[1968]] pour [[Brigitte Bardot]]. Le refrain du morceau ''I'm The Boy'' reprend la mélodie de l'introduction du ''[[Le Sacre du printemps|Sacre du printemps]]'' de [[Igor Stravinski]]. |
Dans cet album, on entend aussi ''Harley David (Son of a Bitch)'', variante "trash" et décalée de la célèbre chanson ( Harley Davidson ) qu'il a écrite en [[1968]] pour [[Brigitte Bardot]]. Le refrain du morceau ''I'm The Boy'' reprend la mélodie de l'introduction du ''[[Le Sacre du printemps|Sacre du printemps]]'' de [[Igor Stravinski]]. |
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La pochette de l'album, réalisée par [[William Klein]], représente Serge Gainsbourg en travesti. Il fait disparaître les poches qu'il arbore sous les yeux en raison de son alcoolisme, lissant son visage. Photo noir et blanc, lèvres rougies, ongles longs et parfaitement manucurés, cheveux plaqués vers l'arrière, |
La pochette de l'album, réalisée par [[William Klein]], représente Serge Gainsbourg en travesti. Il fait disparaître les poches qu'il arbore sous les yeux en raison de son alcoolisme, lissant son visage. Photo noir et blanc, lèvres rougies, ongles longs et parfaitement manucurés, cheveux plaqués vers l'arrière, long cigarillo, Serge Gainsbourg voulait, contrairement au photographe, être "une femme la plus sublime possible". |
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Love on the beat reste un album culte dans la variété française des années 80. Gainsbourg y possède une liberté totale sur le choix de ses thèmes et la crudité de ses paroles. Si l'album choque il ne subira aucune censure. Gainsbourg le chante au Casino de Paris en 1985 (Live). |
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== Réception == |
== Réception == |
Version du 12 novembre 2015 à 02:34
Sortie | |
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Enregistré |
juin 1984 au Studio House of Music, West Orange, New Jersey |
Durée | 37 min |
Genre | Pop-rock Funk |
Label |
Philips Universal Music Group |
Critique |
Albums de Serge Gainsbourg
Singles
- Love on the Beat / Sorry Angel
Sortie : 1984 - No Comment / Kiss Me Hardy
Sortie : 1985 - Lemon Incest / Hmm hmm hmm
Sortie : 1985
Love on the beat est le seizième album studio de Serge Gainsbourg sorti en 1984, chez Philips.
Historique
Sur cet album, Gainsbourg utilise des musiciens américains pour obtenir un son rock et funk rompant avec le reggae des disques précédents. L'album fut controversé pour ses paroles au contenu hautement sexuel, particulièrement Lemon Incest (Inceste de citron) chanté en duo avec sa fille Charlotte, alors âgée de 13 ans. Le titre de l'album et second tube: " Love on the beat " s'il joue joue sur l’ambiguïté du mot "beat" en anglais dans la langue française, est clairement la description en "talking over " d'un rapport hétérosexuel incluant fellation et sodomie. Les cris de jouissance féminin en " background " soient ceux de sa compagne Bambou. La légende prétend qu'ils furent enregistrés à son issue par l'auteur puis intégrés à la chanson.
Le disque comprend également deux chansons ayant clairement pour thème l'homosexualité : le titre I'm The Boy fait référence aux rencontres homosexuels nocturnes ( bars gay, prostitution, backroom... ce n'est pas clairement défini ) , tandis que Kiss Me Hardy évoque le même sujet en citant le peintre Francis Bacon et en reprenant les prétendues dernières paroles de l'amiral Nelson à son aide de camp, Hardy. Gainsbourg, grand provocateur évoquera tout au long de la promotion de ce disque ses expériences gay. Il reniera cependant ses propos quelques années plus tard en déclarant que « c'était pour balancer ».
Dans cet album, on entend aussi Harley David (Son of a Bitch), variante "trash" et décalée de la célèbre chanson ( Harley Davidson ) qu'il a écrite en 1968 pour Brigitte Bardot. Le refrain du morceau I'm The Boy reprend la mélodie de l'introduction du Sacre du printemps de Igor Stravinski.
La pochette de l'album, réalisée par William Klein, représente Serge Gainsbourg en travesti. Il fait disparaître les poches qu'il arbore sous les yeux en raison de son alcoolisme, lissant son visage. Photo noir et blanc, lèvres rougies, ongles longs et parfaitement manucurés, cheveux plaqués vers l'arrière, long cigarillo, Serge Gainsbourg voulait, contrairement au photographe, être "une femme la plus sublime possible".
Love on the beat reste un album culte dans la variété française des années 80. Gainsbourg y possède une liberté totale sur le choix de ses thèmes et la crudité de ses paroles. Si l'album choque il ne subira aucune censure. Gainsbourg le chante au Casino de Paris en 1985 (Live).
Réception
Selon l'édition française du magazine Rolling Stone, cet album est le 63è meilleur album de rock français[1].
Titres
Toutes les chansons sont écrites et composées par Serge Gainsbourg, sauf Lemon Incest (Gainsbourg, Chopin).
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Love on the Beat | 8:04 |
2. | Sorry Angel | 3:47 |
3. | Hmm Hmm Hmm | 2:50 |
4. | Kiss Me Hardy | 4:25 |
5. | No Comment | 5:08 |
6. | I'm the Boy | 4:28 |
7. | Harley David (Son of a Bitch) | 3:01 |
8. | Lemon Incest | 5:12 |
Classement et ventes
Pays | Exemplaires vendus[2] | Charts (SNEP) [3] |
---|---|---|
France | 536 100 | 3 |
Musiciens
- Serge Gainsbourg - voix, claviers, arrangements
- Billy Rush - basse, guitare électrique, production, programmation de boîte à rythmes
- Larry Fast - synthétiseur, programmation
- Stan Harrison - saxophone
- George Simms & Steve Simms - chœurs
- Charlotte Gainsbourg - voix sur "Lemon Incest"
Certifications
Pays | Ventes certifiées | Certification | Date |
---|---|---|---|
France[4] | 100 000 | Or | 1984 |
400 000 | Platine |
Notes et références
- Rolling Stone, n°18 de février 2010
- (fr) Infodisc, meilleures ventes de disques en France
- Infodisc, cliquer sur « Gainsbourg »
- Infodisc/certifications