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| {{1er}} mars || {{Autriche}} || [[Élections législatives autrichiennes de 1970|Législatives]] || || Alternance. [[Parlement sans majorité]]. Le [[Parti social-démocrate d'Autriche|Parti socialiste]] (SPÖ, gauche) frôle la majorité absolue des sièges, dépassant le [[Parti populaire autrichien|Parti populaire]] (conservateur) au pouvoir. [[Bruno Kreisky]] (socialiste) est nommé chancelier et forme un [[gouvernement minoritaire]]. C'est le premier gouvernement dirigé par un socialiste depuis 1920, et le premier gouvernement entièrement de gauche dans l'histoire du pays. |
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| {{1er}} mars || {{Guatemala}} || [[Élections générales guatémaltèques de 1970|Législatives et présidentielle]] || Les élections de déroulent dans un contexte de violences. L'armée, largement indépendante du gouvernement, réprime et massacre les activistes autochtones, les syndicalistes et intellectuels de gauche, les journalistes indépendants… Avec l'appui de groupes paramilitaires, l'armée provoque de milliers de [[disparition forcée|disparitions forcées]]. || Alternance. L'Alliance du [[Parti institutionnel démocratique]] (droite, à dominante militaire) et du [[Mouvement de libération nationale (Guatemala)|Mouvement de libération nationale]] (extrême-droite, fasciste, se réclamant « parti de la violence organisée » et associé à l'[[escadron de la mort]] ''[[Mano Blanca]]'') remporte une majorité absolue des sièges au Congrès, devant le [[Parti révolutionnaire (Guatemala)|Parti révolutionnaire]] (centre-gauche) au pouvoir. Pour la présidentielle, le colonel [[Carlos Manuel Arana Osorio|Carlos Arana]] (MLN) remporte une majorité relative des suffrages populaires, puis est formellement élu président par le Congrès. La défaite du gouvernement de centre-gauche et le retour au pouvoir des militaires d'extrême-droite marque le début d'une douzaine d'années de dictature militaire extrêmement violente. |
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| 8 mars || {{Salvador}} || [[Élections législatives salvadoriennes de 1970|Législatives]] || Ces élections sont entachées de fraudes à grande échelle. || Le [[Parti de la conciliation nationale]] (droite, à dominante militaire) conserve et accroît sa majorité absolue des sièges. |
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| 15 et 16 mars || {{Finlande}} || [[Élections législatives finlandaises de 1970|Législatives]] || || [[Parlement sans majorité]]. Le [[Parti social-démocrate de Finlande|Parti social-démocrate]] conserve la majorité relative, avec un quart des sièges. [[Ahti Karjalainen]] ([[Parti du centre (Finlande)|Parti du centre]], [[social-libéralisme|social-libéral]]) est nommé premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition de tendance centre-gauche. Il succède à [[Mauno Koivisto]] (Parti social-démocrate). |
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| 28 mars || {{Cameroun}} || [[Élection présidentielle camerounaise de 1970|Présidentielle]] || Le Cameroun à cette date est un État à [[parti unique]]. Il y a un seul candidat. || À l'issue d'un vote purement formel, mais avec un taux de participation officiel de 99,4 %, [[Ahmadou Ahidjo]] ([[Union nationale camerounaise]], droite) est réélu mécaniquement avec 100 % des voix. |
| 28 mars || {{Cameroun}} || [[Élection présidentielle camerounaise de 1970|Présidentielle]] || Le Cameroun à cette date est un État à [[parti unique]]. Il y a un seul candidat. || À l'issue d'un vote purement formel, mais avec un taux de participation officiel de 99,4 %, [[Ahmadou Ahidjo]] ([[Union nationale camerounaise]], droite) est réélu mécaniquement avec 100 % des voix. |
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| 14 juin || {{URSS}} || [[Élections législatives soviétiques de 1970|Législatives]] || L'URSS est un État à [[parti unique]]. Les autorités présentent un seul candidat pour chaque siège. Les citoyens sont invités à voter pour ou contre le candidat proposé. || Les candidats sont élus, avec un taux d'approbation général de 99,7 %. Le [[Parti communiste de l'Union soviétique|Parti communiste]] obtient 72 % des sièges, les autres étant alloués à des candidats [[sans étiquette]] mais approuvés par le parti. |
| 14 juin || {{URSS}} || [[Élections législatives soviétiques de 1970|Législatives]] || L'URSS est un État à [[parti unique]]. Les autorités présentent un seul candidat pour chaque siège. Les citoyens sont invités à voter pour ou contre le candidat proposé. || Les candidats sont élus, avec un taux d'approbation général de 99,7 %. Le [[Parti communiste de l'Union soviétique|Parti communiste]] obtient 72 % des sièges, les autres étant alloués à des candidats [[sans étiquette]] mais approuvés par le parti. |
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| 18 juin || {{Royaume-Uni}} || [[Élections législatives britanniques de 1970|Législatives]] || || Alternance. Le [[Parti conservateur (Royaume-Uni)|Parti conservateur]] remporte la majorité absolue des sièges, devançant le [[Parti travailliste (Royaume-Uni)|Parti travailliste]] (centre-gauche) au pouvoir. [[Edward Heath]] devient premier ministre. |
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| 5 juillet || {{Mexique}} || [[Élections générales mexicaines de 1970|Législatives et présidentielle]] || Les élections se déroulent durant la période de la « [[Guerre sale (Mexique)|Guerre sale]] » : face aux protestations étudiantes réclamant davantage de démocratie et de justice sociale, l'armée commet enlèvements, meurtres, actes de torture et [[disparition forcée|disparitions forcées]]. Le scrutin a lieu deux ans après le [[massacre de Tlatelolco]]. || Le [[Parti révolutionnaire institutionnel]] (centriste) conserve la majorité absolue des sièges à la Chambre des députés, et la totalité des sièges au Sénat. [[Luis Echeverría]] (PRI) est élu président avec 86 % des voix. |
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| 6 septembre || {{Madagascar}} || [[Élections législatives malgaches de 1970|Législatives]] || || Le [[Parti social-démocrate de Madagascar et des Comores|Parti social-démocrate]] conserve la quasi-totalité des sièges, devant le [[Parti du congrès de l'indépendance de Madagascar|Parti du congrès de l'indépendance]] (communiste). |
| 6 septembre || {{Madagascar}} || [[Élections législatives malgaches de 1970|Législatives]] || || Le [[Parti social-démocrate de Madagascar et des Comores|Parti social-démocrate]] conserve la quasi-totalité des sièges, devant le [[Parti du congrès de l'indépendance de Madagascar|Parti du congrès de l'indépendance]] (communiste). |
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| 20 septembre || {{RPS d'Albanie}} || [[Élections législatives albanaises de 1970|Législatives]] || L'Albanie à cette date est un État à [[parti unique]]. Les autorités présentent un seul candidat par circonscription, et il n'y a pas de candidats d'opposition. || Le [[Front démocratique de l'Albanie|Front démocratique]], qui regroupe les organisations de masse affiliées au [[Parti du travail d'Albanie|Parti du travail]] ([[hoxhaïsme|hoxhaïste]], [[anti-révisionnisme|anti-révisionniste]], [[stalinisme|stalinien]]) conserve mécaniquement la totalité des sièges. Le taux de participation annoncé est de 100 %. |
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| 20 septembre || {{Suède}} || [[Élections législatives suédoises de 1970|Législatives]] || || [[Parlement sans majorité]]. Les [[Parti social-démocrate suédois des travailleurs|Sociaux-démocrates]] (gauche) conservent une majorité relative des sièges ; [[Olof Palme]] demeure premier ministre. |
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| {{1er}} novembre || {{Congo-Kinshasa (1963-1971)}} || [[Élection présidentielle de la République démocratique du Congo de 1970|Présidentielle]] || La RDC à cette date est une dictature militaire, [[Joseph Mobutu]] ayant pris le pouvoir par un coup d'État en 1965. L'élection est un [[plébiscite]] : les électeurs sont invités à voter pour ou contre son maintien au pouvoir. || D'après les chiffres officiels, seules 157 personnes (0,002 % des votants) votent « non ». Joseph Mobutu ([[Mouvement populaire de la Révolution]]) est réélu officiellement avec 100 % des voix - en pratique, 100,3 %, le nombre de suffrages exprimés étant supérieur au nombre d'électeurs inscrits. |
| {{1er}} novembre || {{Congo-Kinshasa (1963-1971)}} || [[Élection présidentielle de la République démocratique du Congo de 1970|Présidentielle]] || La RDC à cette date est une dictature militaire, [[Joseph Mobutu]] ayant pris le pouvoir par un coup d'État en 1965. L'élection est un [[plébiscite]] : les électeurs sont invités à voter pour ou contre son maintien au pouvoir. || D'après les chiffres officiels, seules 157 personnes (0,002 % des votants) votent « non ». Joseph Mobutu ([[Mouvement populaire de la Révolution]]) est réélu officiellement avec 100 % des voix - en pratique, 100,3 %, le nombre de suffrages exprimés étant supérieur au nombre d'électeurs inscrits. |
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| 3 novembre || {{États-Unis}} || [[Élections législatives américaines de 1970|Législatives]] || || Le [[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]] (centre-gauche) conserve sa majorité absolue des sièges aux deux chambres, privant le président [[Richard Nixon]] ([[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], droite) du soutien du Congrès. |
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| 15 novembre || {{Congo-Kinshasa (1963-1971)}} || [[Élections législatives de la République démocratique du Congo de 1970|Législatives]] || La RDC à cette date est une dictature militaire et un État à [[parti unique]]. Les électeurs sont invités à voter pour ou contre les candidats sélectionnés par les autorités. || Le [[Mouvement populaire de la Révolution]] (dont la seule fonction est de soutenir le président [[Joseph Mobutu]]) remporte la totalité des sièges, avec officiellement un taux d'approbation d'ensemble de 99,1 %. |
| 15 novembre || {{Congo-Kinshasa (1963-1971)}} || [[Élections législatives de la République démocratique du Congo de 1970|Législatives]] || La RDC à cette date est une dictature militaire et un État à [[parti unique]]. Les électeurs sont invités à voter pour ou contre les candidats sélectionnés par les autorités. || Le [[Mouvement populaire de la Révolution]] (dont la seule fonction est de soutenir le président [[Joseph Mobutu]]) remporte la totalité des sièges, avec officiellement un taux d'approbation d'ensemble de 99,1 %. |
Version du 26 février 2016 à 11:51
Chronologies
1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 |
1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 Décennies : 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1970. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national[1].
Par mois
Janvier
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
27 et 28 janvier | Lesotho | Législatives | Premières élections depuis l'indépendance du pays en 1966, les précédentes ayant eu lieu en 1965. | Alternance. Le Parti du Congrès du Basutoland (gauche), jusque là principal parti d'opposition, remporte une majorité absolue des sièges. Le Parti national du Basutoland, au pouvoir, refuse de reconnaître sa défaite, et orchestre un coup d'État, annulant le résultat des élections et abrogeant le Parlement. Le roi Moshoeshoe II, qui s'oppose au coup d'État, est contraint à l'exil. Le Premier ministre Joseph Leabua Jonathan dirige le pays sans élections pendant les quinze ans qui suivent. |
Février
Mars
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
1er mars | Autriche | Législatives | Alternance. Parlement sans majorité. Le Parti socialiste (SPÖ, gauche) frôle la majorité absolue des sièges, dépassant le Parti populaire (conservateur) au pouvoir. Bruno Kreisky (socialiste) est nommé chancelier et forme un gouvernement minoritaire. C'est le premier gouvernement dirigé par un socialiste depuis 1920, et le premier gouvernement entièrement de gauche dans l'histoire du pays. | |
1er mars | Guatemala | Législatives et présidentielle | Les élections de déroulent dans un contexte de violences. L'armée, largement indépendante du gouvernement, réprime et massacre les activistes autochtones, les syndicalistes et intellectuels de gauche, les journalistes indépendants… Avec l'appui de groupes paramilitaires, l'armée provoque de milliers de disparitions forcées. | Alternance. L'Alliance du Parti institutionnel démocratique (droite, à dominante militaire) et du Mouvement de libération nationale (extrême-droite, fasciste, se réclamant « parti de la violence organisée » et associé à l'escadron de la mort Mano Blanca) remporte une majorité absolue des sièges au Congrès, devant le Parti révolutionnaire (centre-gauche) au pouvoir. Pour la présidentielle, le colonel Carlos Arana (MLN) remporte une majorité relative des suffrages populaires, puis est formellement élu président par le Congrès. La défaite du gouvernement de centre-gauche et le retour au pouvoir des militaires d'extrême-droite marque le début d'une douzaine d'années de dictature militaire extrêmement violente. |
8 mars | Salvador | Législatives | Ces élections sont entachées de fraudes à grande échelle. | Le Parti de la conciliation nationale (droite, à dominante militaire) conserve et accroît sa majorité absolue des sièges. |
15 et 16 mars | Finlande | Législatives | Parlement sans majorité. Le Parti social-démocrate conserve la majorité relative, avec un quart des sièges. Ahti Karjalainen (Parti du centre, social-libéral) est nommé premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition de tendance centre-gauche. Il succède à Mauno Koivisto (Parti social-démocrate). | |
28 mars | Cameroun | Présidentielle | Le Cameroun à cette date est un État à parti unique. Il y a un seul candidat. | À l'issue d'un vote purement formel, mais avec un taux de participation officiel de 99,4 %, Ahmadou Ahidjo (Union nationale camerounaise, droite) est réélu mécaniquement avec 100 % des voix. |
28 mars | Dahomey | Présidentielle | Justin Ahomadégbé-Tomêtin est élu avec 36,6 % des voix. Deux des autres candidats (Sourou-Migan Apithy et Hubert Maga) refusent toutefois de concéder leur défaite. Dans un climat de tensions, les trois hommes s'accordent sur la création d'un triumvirat, appelé « Conseil présidentiel ». |
Avril
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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10 avril | Rhodésie | Législatives | Premières élections depuis la déclaration d'indépendance en 1965. De par la nouvelle Constitution, la minorité blanche dispose de cinquante sièges au Parlement, les seize sièges restants revenant à la majorité noire (dont huit députés élus, et huit nommés par les chefs tribaux). La communauté internationale ne reconnaît pas le gouvernement blanc rhodésien comme légitime. Pour les électeurs blancs comme noirs, l'élection se déroule au suffrage censitaire, privant la majorité des noirs du droit de vote. | Le Front rhodésien (droite), au pouvoir, remporte la totalité des cinquante sièges « européens », devançant notamment le Parti centriste (multi-ethnique, progressiste). Le Parti centriste remporte à l'inverse sept des huit sièges alloués aux députés élus par la majorité noire. Ian Smith (Front rhodésien) demeure premier ministre. |
22 avril | Afrique du Sud | Législatives | Seule la minorité blanche a le droit de vote. | Le Parti national (nationalisme afrikaner, extrême-droite), au pouvoir depuis 1948, conserve la majorité absolue des sièges. John Vorster demeure premier ministre. |
Mai
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
27 mai | Ceylan | Présidentielle | Alternance. Le Parti pour la liberté du Sri Lanka (socialiste) remporte une majorité absolue des sièges, devant le Parti pour une société lankaise égalitaire (trotskiste). Sirimavo Bandaranaike devient première ministre. |
Juin
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
7 juin | Cameroun | Législatives | Le Cameroun à cette date est un État à parti unique. Les autorités présentent autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir, et aucun candidat d'opposition n'est autorisé. | À l'issue d'un vote purement formel, mais avec un taux de participation officiel de 94,8 %, l'Union nationale camerounaise (droite) remporte mécaniquement tous les sièges. |
14 juin | Union soviétique | Législatives | L'URSS est un État à parti unique. Les autorités présentent un seul candidat pour chaque siège. Les citoyens sont invités à voter pour ou contre le candidat proposé. | Les candidats sont élus, avec un taux d'approbation général de 99,7 %. Le Parti communiste obtient 72 % des sièges, les autres étant alloués à des candidats sans étiquette mais approuvés par le parti. |
18 juin | Royaume-Uni | Législatives | Alternance. Le Parti conservateur remporte la majorité absolue des sièges, devançant le Parti travailliste (centre-gauche) au pouvoir. Edward Heath devient premier ministre. |
Juillet
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
5 juillet | Mexique | Législatives et présidentielle | Les élections se déroulent durant la période de la « Guerre sale » : face aux protestations étudiantes réclamant davantage de démocratie et de justice sociale, l'armée commet enlèvements, meurtres, actes de torture et disparitions forcées. Le scrutin a lieu deux ans après le massacre de Tlatelolco. | Le Parti révolutionnaire institutionnel (centriste) conserve la majorité absolue des sièges à la Chambre des députés, et la totalité des sièges au Sénat. Luis Echeverría (PRI) est élu président avec 86 % des voix. |
Août
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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21 août | Maroc | Législatives | Les élections font suite à l'adoption d'une nouvelle Constitution. Seuls 90 des 240 députés sont élus par l'ensemble du peuple ; les autres sont élus au suffrage indirect, ou bien par des collèges socio-professionnels. | La plupart des élus sont sans étiquette. Le Mouvement populaire, seul parti à remporter un nombre de sièges conséquent, dispose d'un quart des sièges. Ahmed Laraki (Parti de l'indépendance, conservateur) demeure premier ministre. |
Septembre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
4 septembre | Chili | Présidentielle | Alternance. Salvador Allende (Parti socialiste, gauche) arrive en tête du vote populaire, puis est formellement élu président par le Congrès, devant le candidat conservateur Jorge Alessandri. | |
6 septembre | Madagascar | Législatives | Le Parti social-démocrate conserve la quasi-totalité des sièges, devant le Parti du congrès de l'indépendance (communiste). | |
20 septembre | Modèle:RPS d'Albanie | Législatives | L'Albanie à cette date est un État à parti unique. Les autorités présentent un seul candidat par circonscription, et il n'y a pas de candidats d'opposition. | Le Front démocratique, qui regroupe les organisations de masse affiliées au Parti du travail (hoxhaïste, anti-révisionniste, stalinien) conserve mécaniquement la totalité des sièges. Le taux de participation annoncé est de 100 %. |
20 septembre | Suède | Législatives | Parlement sans majorité. Les Sociaux-démocrates (gauche) conservent une majorité relative des sièges ; Olof Palme demeure premier ministre. |
Octobre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
1er octobre | Niger | Présidentielle | Le Niger à cette date est un État à parti unique. Il y a un seul candidat : le président en exercice. | Hamani Diori (Parti progressiste nigérien) est réélu mécaniquement avec 100 % des voix. |
22 octobre | Niger | Législatives | Le Niger à cette date est un État à parti unique. Seul le parti au pouvoir présente des candidats. | Le Parti progressiste nigérien remporte mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. |
30 octobre | Tanzanie | Législatives et présidentielle | La Tanzanie à cette date est un État à parti unique. Plus précisément, deux partis alliés existent : l'Union nationale africaine (socialisme africain) pour la partie continentale du pays, et le Parti Afro-Shirazi (marxisme-léninisme) pour l'île de Zanzibar. Pour les législatives, les autorités proposent deux candidats, du même parti, dans chaque circonscription ; les citoyens sont invités à élire l'un des deux. Pour la présidentielle, les électeurs votent pour ou contre l'unique candidat. | Le président Julius Nyerere (Union nationale africaine) est réélu avec 96,7 % de suffrages favorables. Le gouvernement conserve mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. |
Novembre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
1er novembre | République du Congo-Kinshasa | Présidentielle | La RDC à cette date est une dictature militaire, Joseph Mobutu ayant pris le pouvoir par un coup d'État en 1965. L'élection est un plébiscite : les électeurs sont invités à voter pour ou contre son maintien au pouvoir. | D'après les chiffres officiels, seules 157 personnes (0,002 % des votants) votent « non ». Joseph Mobutu (Mouvement populaire de la Révolution) est réélu officiellement avec 100 % des voix - en pratique, 100,3 %, le nombre de suffrages exprimés étant supérieur au nombre d'électeurs inscrits. |
3 novembre | États-Unis | Législatives | Le Parti démocrate (centre-gauche) conserve sa majorité absolue des sièges aux deux chambres, privant le président Richard Nixon (Parti républicain, droite) du soutien du Congrès. | |
15 novembre | République du Congo-Kinshasa | Législatives | La RDC à cette date est une dictature militaire et un État à parti unique. Les électeurs sont invités à voter pour ou contre les candidats sélectionnés par les autorités. | Le Mouvement populaire de la Révolution (dont la seule fonction est de soutenir le président Joseph Mobutu) remporte la totalité des sièges, avec officiellement un taux d'approbation d'ensemble de 99,1 %. |
29 novembre | Côte d'Ivoire | Législatives et présidentielle | La Côte d'Ivoire à cette date est un État à parti unique. Les autorités présentent autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir au Parlement, et un seul candidat pour l'élection présidentielle. | Félix Houphouët-Boigny est réélu mécaniquement président avec 100 % des voix, tandis que son Parti démocratique de Côte d'Ivoire (conservateur) remporte tout aussi mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. |
novembre | Seychelles | Législatives | Le Parti démocratique conserve la majorité absolue des sièges. |
Décembre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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7 décembre | Pakistan | Législatives | Premières élections législatives au suffrage direct depuis l'indépendance du pays en 1947. | Alternance. La Ligue Awami (socialiste) remporte une majorité absolue des sièges. Ses bons résultats proviennent principalement du Pakistan oriental, tandis qu'au Pakistan occidental c'est le Parti du peuple pakistanais (PPP, socialiste) qui arrive en tête. La Ligue musulmane (conservatrice), au pouvoir jusque là, est balayée. Le PPP boycotte l'Assemblée dirigée par la Ligue Awami, refusant de reconnaître sa légitimité à gouverner l'ensemble du Pakistan. Sheikh Mujibur Rahman, chef de la Ligue Awami, en vient à proclamer l'indépendance du Pakistan oriental, qui devient le Bangladesh avec l'aide militaire de l'Inde. C'est la Troisième guerre indo-pakistanaise. |
20 décembre | Haute-Volta | Législatives | Les élections font suite à la restauration de la démocratie multipartite par référendum en 1969. | L'Union démocratique voltaïque, ancien parti unique, conserve une majorité absolue des sièges à l'Assemblée nationale. Gérard Ouédraogo est nommé premier ministre. |