« Jean-Jacques Beucler » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ramzan (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
BotdeSki (discuter | contributions)
Ligne 85 : Ligne 85 :


{{Palette|Députés de la Haute-Saône sous la Cinquième République|Gouvernements Barre}}
{{Palette|Députés de la Haute-Saône sous la Cinquième République|Gouvernements Barre}}
{{Portail|Franche-Comté|politique française|Seconde Guerre mondiale}}
{{Portail|Franche-Comté|politique française|Seconde Guerre mondiale|Cinquième République}}


{{DEFAULTSORT:Beucler, Jean-Jacques}}
{{DEFAULTSORT:Beucler, Jean-Jacques}}

Version du 24 juillet 2016 à 22:24

Jean-Jacques Beucler
Fonctions
Député 1968-1981

(56 ans)
Gouvernement Ve République
Groupe politique Non Inscrit
Centriste
Réformateur
Union pour la démocratie française
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 76 ans)
Résidence Deuxième circonscription de la Haute-Saône

Jean-Jacques Beucler est un officier et homme politique français, né le à Trèves (Allemagne) et mort le à Nice.

Biographie

Jean-Jacques Beucler, fils de général, fait l'école militaire d'officiers de Cherchell et en sort aspirant, major de la promotion 1941-42. Il fait la campagne d'Italie comme aspirant au 5e régiment de tirailleurs marocains puis celles de France et d'Allemagne. Il embarque en 1949 pour l'Indochine comme lieutenant au 5e goum du 3e tabor marocain.

Ayant été aéro-transportée à Cao Bằng en , son unité est engloutie dans le désastre de la bataille de la RC 4. Jean-Jacques Beucler est grièvement blessé et fait prisonnier. Détenu durant quatre ans au sinistre camp no 1, il soutient ses camarades par un moral à toute épreuve et est reconnu par eux comme leur chef.il est un des 4 officiers faisant partie du comité de paix et de rapztriement

Jean Lartéguy l'a dépeint dans Les Centurions sous les traits du lieutenant Marindelle, et le commandant Pouget dans Le Manifeste du Camp no 1 sous ceux de "Leyrieux".

Le capitaine Jean-Jacques Beucler quitte ensuite l'armée. Il est industriel pendant 23 ans, milite au Centre des jeunes dirigeants d'entreprises[1], puis fait une carrière politique :

Il est à l'origine de l'affaire Boudarel en 1991.

Distinctions militaires

Jean-Jacques Beucler a été trois fois blessé, cinq fois cité dont deux citations à l'ordre de l'armée et pensionné militaire à 100 %.

Ouvrages

  • Quatre années chez les Viets, français, Lettres du Monde, Paris, 1977
  • Mémoires, 264 p., France-Empire, Paris, 1991

Bibliographie

  • Thomas Capitaine, Captifs du Viet-Minh, les victimes de Boudarel parlent, préface de Jean-Jacques Beucler, UNI CED, Paris, 1991
  • Xavier du Crest de Villeneuve, Chemin de Damas… à Vendeuvre : hommages, témoignages. Paris : Pour Mémoire, 2009. 506 p.

Liens externes

Notes et références

  1. Alors Centre des jeunes patrons