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Version du 7 août 2016 à 20:05

Le cinéma indien, au sens large, rassemble les productions cinématographiques réalisées en Inde ou considérées comme étant indiennes pour diverses raisons.

Il a acquis une immense popularité dans le pays et produit dans diverses langues indiennes près de 1600 films chaque année.

Au cours de son histoire, depuis le XXe siècle, suivie d'Hollywood et des industries du cinéma chinois[1], le cinéma indien est devenu une entreprise mondiale et est considéré comme l'industrie la plus prolifique du monde[2],[3]. L'industrie cinématographique indienne est le troisième marché télévisuel de la planète. Des films en provenance de l'Inde sont projetés dans près de 90 pays, et est quelquefois présenté comme un concurrent potentiel pour le cinéma américain.

Histoire

Le producteur-réalisateur-scénariste Dadasaheb Phalke, le « père du cinéma indien ».
Elgin Talkies, le premier cinéma d'Inde, ouvert en 1896 à Bangalore
Une scène de Raja Harishchandra en 1913, premier long-métrage indien.

L'histoire du cinéma en Inde débute le par la projection de six courts métrages des frères Lumière, organisé par leur opérateur Maurice Sestier, à l'hôtel Watson à Bombay. En 1913, Dadasaheb Phalke, que l'on considère comme le « père du cinéma indien »[4],[5], réalise et conçoit entièrement le premier film, Raja Harishchandra, un long-métrage historique en marathi. Les personnages féminins furent joués par des hommes - le cinéma étant une profession interdite aux femmes. Ce fut une adaptation librement inspiré du Mahabharata, grande épopée de la mythologie hindoue, qui est présenté à la presse et à quelques invités le [6],[7],[8]. Le film, que son réalisateur emporte lui-même de village en village, connaît un énorme succès.

Vers les années 1920, l'industrie cinématographique se développe considérablement et produit environ une vingtaine de films par an avec plusieurs réalisateurs et de nouvelles compagnies.

Dès les années 1930, le cinéma indien est axé sur les thèmes sociaux et les grandes épopées hindous. La production annuelle dépasse les 200 films et voit l'apparition du cinéma parlant avec Alam Ara, sorti le 14 mars 1931 au Majestic Cinema de Bombay. Il fut réalisé en langue hindi, accompagné de sept chansons. Ce film est le modèle de ce que deviendra la majeure partie de la production indienne. La surenchère, cependant, fait qu'un film comme Indrasabha (1932) de J.J. Madan qui comprend 71 chansons. Une chose remarquable est la rapide diffusion du film parlant dans l'Inde entière et dans toutes les « langues filmées », Ayodhiyecha Raja (1932), en marathi, Narasinh Mehta (1932), en gujarati, Dhurvkumar (1934), en kannada, Sita Bibaha (1934), en oriya, Joymati (1935), en assamais, Sheila (1935), en punjabi et Balan (1938), en malayalam.

Dans les années 1950, le cinéma indien connaît un double âge d'or. Celui-ci tient d'abord à une reconnaissance internationale, liée à la présentation au Festival de Cannes de La Complainte du sentier (1955), un film d'inspiration néoréaliste réalisé par Satyajit Ray. C'est le premier film de son réalisateur, qui restera longtemps le cinéaste indien le plus reconnu en Occident et a reçu un Oscar d'honneur pour l'ensemble de son œuvre, en 1992. Dans une moindre mesure, cet intérêt international s'étend à deux autres cinéastes bengalis : Ritwik Ghatak et Mrinal Sen.

Mais les années 1950 sont aussi la décennie glorieuse du cinéma populaire musical hindi. Cet âge d'or est paradoxalement lié à la chute des grands studios, amorcée dès les années 1940 par l'arrivée de petits producteurs indépendants payant leurs salariés au cachet : brisant les contrats liant les acteurs et techniciens aux grands studios, ces nouveaux producteurs provoquent un effondrement de l'infrastructure des majors ainsi qu'un rapide emballement du star-système. Certains jeunes cinéastes se retrouvent alors contraints d'être leurs propres producteurs (voire de créer leur propre studio), jouissant de fait d'une liberté créatrice inédite (choix du sujet, écriture du scénario, final cut...), mais étant aussi condamnés au succès puisqu'un seul échec financier peut condamner leur maison de production, et donc la production de leur film suivant. En découle un cinéma à la fois populaire et artistiquement ambitieux, mené par des cinéastes comme Raj Kapoor, Guru Dutt, Mehboob Khan ou Bimal Roy.

Les portes du marché international ne s'ouvrent cependant qu'au début des années 2000[9],[10], grâce aux succès de Le Mariage des moussons, (2001) de Mira Nair - lauréat du Lion d’or à la Mostra de Venise, Lagaan, (2001) d'Ashutosh Gowariker - nommé pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère et Devdas, (2002) de Sanjay Leela Bhansali - présenté hors compétition au Festival de Cannes, des productions étudiées et soignées[11],[12]. En mai 2006, le distributeur Eros fait son entrée à la bourse de Londres.

L'Inde est le premier producteur de films au monde - près d'un millier de films qui sort par an, qui compte 12 000 salles de cinéma pour 30 millions de spectateurs chaque jour[13], répartis sur 28 États et sept territoires, 22 langues officielles et 1 652 dialectes. Les films indiens diffèrent de manière significative avec des scénarios simples mais rocambolesques qui durent souvent plus de trois heures, combinant plusieurs genres (action, comédie, mélodrame, romance...), avec un décor vif et coloré, s'appuyant à un rythme effréné[14].

Industries régionales

Films indiens en 2014, certifiés par le Central Board of Film Certification, classés par langue.
Langue Nombre de films
Télougou 334 (en digital) + 15 (en celluloïd) = 349
Tamoul 306 (en digital) + 20 (en celluloïd) = 326
Hindi 252 (en digital) + 11 (en celluloïd) = 263
Malayalam 200 (en digital) + 1 (en celluloïd) = 201
Marathi 117 (en digital) + 43 (en celluloïd) = 160
Kannada 142 (en digital) + 1 (en celluloïd) = 143
Bengali 134 (en digital) + 1 (en celluloïd) = 135
Bhodjpouri 87 (en digital) + 6 (en celluloïd) = 93
Pendjabi 47 (en digital) + 22 (en celluloïd) = 69
Gujarati 29 (en digital) + 24 (en celluloïd) = 53
Oriya 37 (en digital) = 37
Assamais 17 (en digital) + 4 (en celluloïd) = 21
Rajasthani 14 (en digital) = 14
Chhattisgarhi 13 (en digital) = 13
Toulou 7 (en digital) = 7
Maïthili 7 (en digital) = 7
Konkani 5 (en digital) + 1 (en celluloïd) = 6
Sindhi 6 (en digital) = 6
Anglais 5 (en digital) = 5
Népalais 5 (en digital) = 5
Haryanvi 2 (en digital) = 2
Autres 1 chacun
Total 1781 (en digital) + 188 (en celluloïd) = 1969
Cinéma braj bhasha

L'industrie du cinéma braj bhasha, basée à Aligarh et Mathura, dans le nord de la région d'Uttar Pradesh, dans le nord de l'Inde, est connue sous le nom de Brijwood. L'industrie a vu le jour en 1982 avec Brij Bhoomi de Shiv Kumar Pahtak.

Cinéma chaattisgarhi

L'industrie du cinéma en chhattisgarhi, basée à Raipur, dans la région de Chhattisgarh, au centre de l'Inde, est connue sous le nom de Chhollywood. L'industrie a vu le jour en 1965 avec Kahi Debe Sandesh de Manu Nayak.

Cinéma gujarati

L'industrie du cinéma gujarati, basée à Mumbai (anciennement Bombay), dans l'État du Maharashtra, dans l'ouest de l'Inde, est connue sous le nom de Gollywood ou Dhollywood.

L'industrie a vu le jour le 9 avril 1932 avec Narsinh Mehta de Nanubhai Vakil. La production de Gollywood tourne actuellement autour de 60 films par an et plus d'un millier de films ont été produits depuis sa création.

Durant les premières décennies, les films sont basés sur des récits mythologiques et folkloriques. Vers les années 2000, le cinéma gujarati aborde des sujets sur les relations familiales, les aspirations humaines et la culture indienne. Ils sont généralement tournés dans un environnement un public rural à la recherche de récits locaux dans un style linguistique local. Vers 2005, avec la renaissance de l'industrie, des sujets plus urbains et modernes sont introduits.

Cinéma hindi

L'industrie du cinéma hindi, basée à Mumbai (anciennement Bombay), dans la région du Maharashtra, dans l'ouest de l'Inde, est connue sous le nom de Bollywood - la composante la plus populaire du cinéma indien, qui réalise en nombre le plus de films tournés.

L'industrie a vu le jour en 1913. Le cinéma hindi a initialement abordé la culture du pays et exploré les questions de caste dans des films tels que Achhut Kannya (1936) de Franz Osten et Sujata (1959) de Bimal Roy. Le cinéma hindi a évolué avec son temps, mais aussi dans le contexte politique porté à l'écran, qui figure un patriotisme exacerbé[15]. Dans les années 1980 et 1990, l'émancipation des femmes est mise en avant, la censure plus affirmée, les scènes osées rarissismes et l'« hindouité » plus présente[16],[17].

La production de Bollywood tourne actuellement autour de 1200 films par an. Elle s'importe principalement en Asie du Sud-Est, ainsi qu'en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

De nombreux acteurs et actrices ont signé des contrats pour un travail simultané de six ou sept films, plus rares sont ceux qui se limite à trois ou quatre films par an. Des institutions telles que la Banque de développement industriel de l'Inde sont également mises en avant pour financer des films hindi. Un certain nombre de magazines populaires comme Filmfare, Stardust, ou Cine Blitz, a pour but d'attirer et de divertir les spectateurs sur l'ouverture du cinéma indien.

Cinéma kannada

L'industrie du cinéma kannada, basée à Bangalore, dans la région du Karnataka, dans le sud-ouest de l'Inde, est connue sous le nom de Sandalwood. L'industrie a vu le jour en 1934 avec Sati Sulochana d'Y. V. Rao.

Cinéma kerala

L'industrie du cinéma malayalam, basée à Thiruvananthapuram, dans la région du Kerala, dans le sud-ouest de l'Inde, est connue sous le nom de Mollywood[18].

L'industrie a vu le jour en 1928. Majoritairement, le cinéma malayalam mettent typiquement en scène des situations d'ordre sociales et familiales.

Cinéma oriya

L'industrie du cinéma oriya, basée à Cuttack, dans la région d'Odisha, dans l'est de l'Inde, est connue sous le nom de Ollywood. L'industrie a vu le jour en 1936 avec Sita Bibaha de Mohan Sundar Deb Goswami.

Cinéma pendjabi

L'industrie du cinéma pendjabi, basée à Bangalore, dans la région du Pendjab, dans le nord de l'Inde, comprenant une grande partie de l'est du Pakistan, est connue sous le nom de Pollywood.

Cinéma tamoul

L'industrie du cinéma tamoul, basée à Chennai (anciennement Madras), dans la région du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde, est connue sous le nom de Kollywood[19].

L'industrie a vue le jour en 1916. Les studios de cinéma tamoul sont implantés dans le district de Kodambakkam.

Depuis le début des années 2000, Kollywood devient l'industrie la plus fructueuse après Bollywood. La production de Kollywood tourne actuellement autour de 260 films par an. Elle s'importe dans différentes parties de l'Asie, ainsi qu'en Afrique australe, en Amérique du Nord, en Europe et en Océanie.

Le cinéma tamoul abordent des sujets sensibles, comportant plusieurs scènes musicales et de danses qui jouent un rôle important. Certains compositeurs comme Ilayaraja et A. R. Rahman furent acclamés par le public.

Cinéma télougou

L'industrie du cinéma bengali est basée à Tollygunge et celle du cinéma télougou, basée à Hyderabad, dans les régions d'Andhra Pradesh et de Télagana, dans l'est de l'Inde, connue sous le nom de Tollywood.

Les studios de cinéma bengali sont implantés à Tollygunge, dans la banlieue-sud de Calcutta. La production de Tollywood tourne actuellement autour de 290 films par an.

Le cinéma télougou fut rendu célèbre par ses réalisations intellectuelles et socio-politiques.

Films populaires

Himanshu Rai et Seeta Devi dans Prem Sanyas de Franz Osten.
Affiche d'Alam Ara, premier film parlant, réalisé en 1931.
Satyajit Ray, l'un des plus grand réalisateurs du XXe siècle.

Acteurs et actrices notables

Acteurs
Actrices

Sociétés de production

L'industrie cinématographique indienne compte plus de 1000 sociétés de production, dont quelques-unes connaissent une belle réussite commerciale. Elles contribuent au rayonnement international du cinéma indien en aidant à sa distribution à l'étranger. Parmi les plus connues, on peut citer : Yash Raj Films, Red Chillies Entertainment, Dharma Productions, Eros International, Balaji Motion Pictures, UTV Motion Pictures, et Geetha Arts.

Musique

La musique filmi joue un rôle significatif dans le cinéma indien, assumant une part du support narratif, favorisant la synthèse des scénarios, facilitant la participation du public à ce que le cinéma doit être : une fête aussi bien pour les yeux que pour les émotions. Les droits musicaux représentant 4-5% des revenus nets générés par un film indien typique qui peut avoir autour de 5-6 chansons chorégraphiées réparties sur toute la longueur du film.

Parmi les grandes industries de la musique filmi, on peut citer :

  • Aditya Music
  • Apple Records
  • Big Music
  • Dharam Seva Records
  • DogmaTone
  • Guitarmonk Records
  • Jackson Records
  • Manorama Music
  • Only Much Louder
  • Puri Sangeet
  • Saregama
  • Shivaranjani Music
  • Sony Music India
  • T-Series
  • Think Music India
  • Trident Studios
  • Underscore Records Pvt. Ltd.

Distinctions

Il existe plusieurs cérémonies décernant des prix cinématographiques en Inde ; les National Film Awards sont généralement dédiés à l'ensemble du cinéma indien.

À Mumbai et ses environs se déroulent les festivals spécialement dédiés à Bollywood et aux autres industries cinématographiques indiennes:

Les films indiens proposés aux Oscars reste une exception, pourtant le film britannique Slumdog Millionaire (2008) de Danny Boyle, inspiré des films bollywoodiens, montre l'engouement du public pour son style et ses thématiques. Il reçoit deux nominations et remporte huit Oscars dont celui celui du meilleur film et du meilleur réalisateur[20],[21],[22]. Le compositeur A. R. Rahman et le parolier Gulzar reçoit tous deux l'Oscar de la meilleure chanson originale pour l'hymne Jai Ho[23].

Cependant, le cinéma indien a également été reconnu aux Oscars du cinéma américain. Les films Mother India (1957) de Mehboob Khan, Salaam Bombay ! (1988) de Mira Nair et Lagaan (2001) d'Ashutosh Gowariker[24] furent nommés pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, tandis que Devdas (2002) de Sanjay Leela Bhansali et Rang De Basanti (2005) de Rakeysh Omprakash Mehra ont été nominés aux British Academy Film Awards pour le prix du meilleur film en langue étrangère, au Royaume-Uni.

Instituts cinématographiques

Plusieurs instituts, à la fois géré par le gouvernement et dans le cercle privé, offrent une éducation formelle dans les divers aspects de la production cinématographique indienne. Certains des plus éminents comprennent:

Annexes

Articles connexes

Sources et bibliographie

En français
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  • Rauf Ahmed, Jeanne Bouniort, Nasreen Munni Kabir, Les stars du cinema indien, Centre Georges Pompidou, 1992, 118 p. (ISBN 978-2858503155)
  • Dominique Païni, Indomania. Le cinéma indien des origines à nos jours, Cinémathèque française, 1998, 234 p. (ISBN 978-2900596142)
  • Yves Thoraval, Les Cinémas de l'Inde, L'Harmattan, 2000, 544 p. (ISBN 978-2738464170)
  • Emmanuel Grimaud, Bollywood Film Studio ou comment les films se font à Bombay, CNRS, 2003, 92 p. (ISBN 978-2271061836)
  • Bérénice Geoffroy-Schneiter, Beauté indienne, Éditions Assouline, 2004, 84 p. (ISBN 978-2843235740)
  • Virginie Broquet, Pierre Polomé, Bollywood : Dans les coulisses des Film Cities, Éditions du Rouergue, 2005, 111 p. (ISBN 978-2841566372)
  • Camille Deprez, Bollywood : Cinéma et mondialisation, Presses Universitaires du Septentrion, 2010, 252 p. (ISBN 978-2757401545)
  • Gilles Laprévotte, Thierry Roche, Indian's Song : Des Indiens d'Hollywood au cinéma des Indiens, Exhibitions International, 2010, 206 p. (ISBN 978-2873402679)
  • Ophélie Wiel, Bollywood et les autres : Voyage au cœur du cinéma indien, Buchet-Chastel, 2011, 223 p. (ISBN 978-2283024393)
  • François Gautier, La nouvelle revue de L'Inde : Spécial 100 ans de cinéma indien, L'Harmattan, 2012, 184 p. (ISBN 978-2336004303)
En anglais
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  • (en) Priya Joshi, Bollywood's India: A Public Fantasy, Columbia University Press, 2015, 216 p. (ISBN 978-0231169615)
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Autres langues
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  • (de) Shashi Tharoor, Peter Knecht, Bollywood, Insel Verlag Gmbh, 413 p. (ISBN 978-3458173120)
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  • (de) Jonas Lobgesang, Tanz im Bollywood-Kino, Grin Verlag Gmbh, 2009, 30 p. (ISBN 978-3640238606)
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  • (de) Birgit Fritz, Bollywood in Deutschland: Vermarktungschancen der indischen Mainstreamfilme in Deutschland, AV Akademikerverlag, 2013, 140 p. (ISBN 978-3639414189)
  • (de) Natalie Tenberg, Bollywood und Rübenkraut: Geschichten von meiner deutsch-indischen Familie, Heyne Taschenbuch, 2013, 223 p. (ISBN 978-3453602625)

Documentaires

  • Yves Billon, Agnès Guerin, Les stars en Inde, L'Harmattan/Zarafa Films, 1998 (52 minutes; Info)

Notes et références

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  2. Jean Piel, Vijay Singh, « La folie « Bollywood » », sur Le Point,
  3. « Bollywood, un monde fascinant », sur Ina.fr,
  4. (en)« "Dadasaheb Phalke Father of Indian Cinema" », sur Colors of India,
  5. (en)Sachin Sharma, « "Godhra forgets its days spent with Dadasaheb Phalke" », sur The Times of India,
  6. « Le cinéma indien de Bollywood est centenaire et en pleine forme », sur RTS Info,
  7. « Vive Bollywood ! L'Inde porte un toast au centenaire de son cinéma », sur Le Parisien,
  8. Jacqueline Saint-Médar, « EN IMAGES. Bollywood a 100 ans », sur Le Point,
  9. Jean-Paul Rousset, « Bollywood fait ses entrées en France », sur Libération,
  10. Namrata Joshi, « Bollywood à la conquête du cinéma mondial », sur Courrier International,
  11. « Vous avez dit Bollywood ! », sur Le Point,
  12. Isabelle Regnier, « Un cinéma kitsch et contestataire », sur Le Monde,
  13. Julien Blanc-Gras, « Nouvelle vague à Bollywood », sur Le Monde,
  14. Julien Bouissou, « Bollywood œuvre pour l’unité indienne », sur Le Monde,
  15. « Bollywood et politique indienne : un peu plus qu'un mariage arrangé », sur Télérama,
  16. Vanessa Dougnac, « Bons baisers de Bollywood », sur Le Point,
  17. Sébastien Farcis, « Ce que Bollywood raconte de l'Inde », sur RFI,
  18. Aanchal Bansal, « Cinéma. En Inde, les provinciaux se font des films », sur Courrier International,
  19. Vanessa Dougnac, « Kollywood, le temple du cinéma tamoul », sur Le Point,
  20. (en)« Slumdog gets 10 Oscar noms », sur Rediff.com,
  21. « «Slumdog Millionaire» rafle huit Oscars », sur Libération,
  22. « Slumdog Millionaire survole les Oscars », sur Les Inrocks,
  23. « «Slumdog Millionaire», hymne électoral », sur Libération,
  24. (en)« 'Lagaan' nominated for Oscar », sur The Hindu,

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