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Traités de manière réaliste, ses tableaux dégagent une atmosphère étrange qui les rapprochent des divers courants surréalistes du début du {{S-|XX}}. Ses compositions soignées, poétiques et artificielles, habitées de femmes idéales rappellent les œuvres de [[Paul Delvaux]]. |
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Dans le [[polyptyque]] ''El poema de Córdoba'' (1914) les femmes figurent de manière allégorique les divers aspects de la ville : guerrière, baroque, gitane, juive, religieuse, romaine, chrétienne, torera. |
Version du 29 août 2016 à 02:13
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de San Rafael (d) |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Fratrie |
Rafael Romero de Torres (en) Enrique Romero de Torres María de los Ángeles Romero de Torres (d) |
Conjoint |
Francisca Pellicer López (d) |
Enfant |
Rafael Romero de Torres Pellicer (d) |
Mouvement | |
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Genre artistique |
Julio Romero de Torres est un peintre réaliste cordouan né le à Cordoue où il est mort le .
Biographie
Fils du peintre cordouan Rafael Romero Barros, la majorité de son œuvre peint est consacré à des portraits féminins de modèles issus de divers milieux sociaux de Cordoue.
Traités de manière réaliste, ses tableaux dégagent une atmosphère étrange qui les rapprochent des divers courants surréalistes du début du XXe siècle. Ses compositions soignées, poétiques et artificielles, habitées de femmes idéales rappellent les œuvres de Paul Delvaux.
Dans le polyptyque El poema de Córdoba (1914) les femmes figurent de manière allégorique les divers aspects de la ville : guerrière, baroque, gitane, juive, religieuse, romaine, chrétienne, torera.
Sa peinture la plus connue est Naranjas y limones[1]. L'un de ses portraits de femme a été présenté à Paris en 2010 à l'occasion de l'exposition « Du Greco à Dali : les grands maîtres espagnols. La collection Pérez Simon. » au musée Jacquemart-André.
Peu connu en dehors de son pays d'origine, Julio Romero de Torres est apprécié sur le marché international de l'art, où l'une de ses œuvres a atteint 800 000 euros.
Un musée lui est consacré, dans le même édifice que le musée des beaux-arts de Cordoue.
Galerie
-
El Retablo del Amor, 1910.
-
La Niña de los Peines, 1917.
-
Billet de 100 pesetas à l'effigie de Julio Romero de Torres, 1953).
Notes et références
- Julio Romero de Torres y su mundo, Monte de Piedad y Caja de Ahorros de Córdoba, 1987. ISBN 84-7580-432-2
Annexes
Article connexe
- Henri Daoust (Enrique d'Aoust), peintre belgo-catalan, ami et élève de Julio Romero de Torres.
Liens externes
- (es) Musée Julio Romero à Cordoue sur cordoba.es.
- (es) Musée Julio Romero à Cordoue sur artencordoba.co.uk.