« John Birch Society » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Polmars (discuter | contributions)
HerculeBot (discuter | contributions)
m [Bot] : transformation de liens avec le modèle {{Lien}} en lien interne, suite à la création de l'article correspondant; changements de type cosmétique
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{voir homonymes|JBS|Birch}}
{{voir homonymes|JBS|Birch}}
La '''John Birch Society''' ('''JBS''') est une association [[Conservatisme|conservatrice]] [[États-Unis|américaine]], fondée à [[Indianapolis]] en 1958.
La '''John Birch Society''' ('''JBS''') est une association [[Conservatisme|conservatrice]] [[États-Unis|américaine]], fondée à [[Indianapolis]] en 1958.
Son nom fait référence à {{lien|lang=en|trad=John Birch (missionary)|fr=John Birch (missionaire)|texte=John Birch}}, militaire et [[Missionnaire (chrétien)|missionnaire]] [[protestant]], tué par des [[Parti communiste chinois|communistes chinois]] en 1945, considéré ainsi comme la première victime de la [[guerre froide]].
Son nom fait référence à {{Lien|langue=en|trad=John Birch (missionary)|fr=John Birch (missionaire)|texte=John Birch}}, militaire et [[Missionnaire (chrétien)|missionnaire]] [[protestant]], tué par des [[Parti communiste chinois|communistes chinois]] en 1945, considéré ainsi comme la première victime de la [[guerre froide]].


== Présentation ==
== Présentation ==
Ligne 7 : Ligne 7 :
Elle a été fondée en 1958, par une douzaine de personnes, dont [[Robert W. Welch, Jr.]], ancien industriel. Avant tout [[anticommuniste]], la JBS, qui défend les valeurs [[Judéo-christianisme|judéo-chrétiennes]], compte des personnalités des courants [[Paléo-conservatisme|paléoconservateur]] et [[Paléo-libertarianisme|paléolibertarien]], s'oppose à l'[[interventionnisme]], à l'[[immigration illégale]], ainsi qu'au [[Collectivisme politique|collectivisme]]. Elle a accueilli dans les années 1960 quelques personnalités de l'« ultra-droite » américaine, ce qui a entrainé quelques critiques, mais n'a toutefois jamais été une association extrémiste.
Elle a été fondée en 1958, par une douzaine de personnes, dont [[Robert W. Welch, Jr.]], ancien industriel. Avant tout [[anticommuniste]], la JBS, qui défend les valeurs [[Judéo-christianisme|judéo-chrétiennes]], compte des personnalités des courants [[Paléo-conservatisme|paléoconservateur]] et [[Paléo-libertarianisme|paléolibertarien]], s'oppose à l'[[interventionnisme]], à l'[[immigration illégale]], ainsi qu'au [[Collectivisme politique|collectivisme]]. Elle a accueilli dans les années 1960 quelques personnalités de l'« ultra-droite » américaine, ce qui a entrainé quelques critiques, mais n'a toutefois jamais été une association extrémiste.


En mars 1961, l'organisation compte entre {{formatnum:60000}} et {{formatnum:100000}} membres. Son influence a décliné à partir des [[années 1990]]. Elle dispose d'une revue, nommée à l'origine ''One Man's Opinion'', puis ''American Opinion'', qui s'appelle désormais ''{{lien|The New American}}'' (et qui paraît toutes les deux semaines).
En mars 1961, l'organisation compte entre {{formatnum:60000}} et {{formatnum:100000}} membres. Son influence a décliné à partir des [[années 1990]]. Elle dispose d'une revue, nommée à l'origine ''One Man's Opinion'', puis ''American Opinion'', qui s'appelle désormais ''{{Lien|langue=en|fr=The New American}}'' (et qui paraît toutes les deux semaines).


Parmi ses campagnes, on compte celle de 1959, dans laquelle elle réclamait le retrait des [[États-Unis]] de l'[[Organisation des Nations unies]], accusant cette dernière de vouloir instaurer un [[Nouvel ordre mondial|gouvernement mondial]], son opposition au [[Mouvement des droits civiques]] en 1964, soulignant le nombre de communistes américains qui en étaient membres, son soutien à la candidature [[Parti républicain (États-Unis)|républicaine]] de [[Barry Goldwater]] pour l'[[Élection présidentielle des États-Unis d'Amérique 1964|élection présidentielle de 1964]].
Parmi ses campagnes, on compte celle de 1959, dans laquelle elle réclamait le retrait des [[États-Unis]] de l'[[Organisation des Nations unies]], accusant cette dernière de vouloir instaurer un [[Nouvel ordre mondial|gouvernement mondial]], son opposition au [[Mouvement des droits civiques]] en 1964, soulignant le nombre de communistes américains qui en étaient membres, son soutien à la candidature [[Parti républicain (États-Unis)|républicaine]] de [[Barry Goldwater]] pour l'[[Élection présidentielle des États-Unis d'Amérique 1964|élection présidentielle de 1964]].


Pour celle-ci, la John Birch Society a édité plusieurs publications, notamment ''The Gravediggers'', de {{lien|lang=en|trad=Phyllis Schlafly|fr=Phyllis Schlafly}} et de l'amiral [[Chester Ward]], ou ''None Dare Call It Treason'' de [[John A. Stormer]], vendu à 7 millions d'exemplaires, dont le sujet étudié est l'établissement par [[Richard Nixon]] de [[Guerre froide#République populaire de Chine, troisième Grande puissance|relations diplomatiques entre la Chine communiste et les États-Unis]] dans les [[années 1970]], la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|première guerre du Golfe]], l'action en faveur de l'[[Impeachment (États-Unis)#Bill Clinton|''Impeachment'' contre Bill Clinton]], ou encore l'opposition aux actes de [[torture]] menés dans le cadre de la [[guerre contre le terrorisme]] menée par [[George W. Bush]].
Pour celle-ci, la John Birch Society a édité plusieurs publications, notamment ''The Gravediggers'', de [[Phyllis Schlafly]] et de l'amiral [[Chester Ward]], ou ''None Dare Call It Treason'' de [[John A. Stormer]], vendu à 7 millions d'exemplaires, dont le sujet étudié est l'établissement par [[Richard Nixon]] de [[Guerre froide#République populaire de Chine, troisième Grande puissance|relations diplomatiques entre la Chine communiste et les États-Unis]] dans les [[années 1970]], la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|première guerre du Golfe]], l'action en faveur de l'[[Impeachment (États-Unis)#Bill Clinton|''Impeachment'' contre Bill Clinton]], ou encore l'opposition aux actes de [[torture]] menés dans le cadre de la [[guerre contre le terrorisme]] menée par [[George W. Bush]].


== Dans la culture populaire ==
== Dans la culture populaire ==
Ligne 40 : Ligne 40 :


{{Portail|associations|Indianapolis}}
{{Portail|associations|Indianapolis}}

[[Catégorie:John Birch Society]]
[[Catégorie:John Birch Society]]
[[Catégorie:Association fondée en 1958]]
[[Catégorie:Association fondée en 1958]]

Version du 16 septembre 2016 à 00:13

La John Birch Society (JBS) est une association conservatrice américaine, fondée à Indianapolis en 1958. Son nom fait référence à John Birch (en), militaire et missionnaire protestant, tué par des communistes chinois en 1945, considéré ainsi comme la première victime de la guerre froide.

Présentation

Elle a été fondée en 1958, par une douzaine de personnes, dont Robert W. Welch, Jr., ancien industriel. Avant tout anticommuniste, la JBS, qui défend les valeurs judéo-chrétiennes, compte des personnalités des courants paléoconservateur et paléolibertarien, s'oppose à l'interventionnisme, à l'immigration illégale, ainsi qu'au collectivisme. Elle a accueilli dans les années 1960 quelques personnalités de l'« ultra-droite » américaine, ce qui a entrainé quelques critiques, mais n'a toutefois jamais été une association extrémiste.

En mars 1961, l'organisation compte entre 60 000 et 100 000 membres. Son influence a décliné à partir des années 1990. Elle dispose d'une revue, nommée à l'origine One Man's Opinion, puis American Opinion, qui s'appelle désormais The New American (en) (et qui paraît toutes les deux semaines).

Parmi ses campagnes, on compte celle de 1959, dans laquelle elle réclamait le retrait des États-Unis de l'Organisation des Nations unies, accusant cette dernière de vouloir instaurer un gouvernement mondial, son opposition au Mouvement des droits civiques en 1964, soulignant le nombre de communistes américains qui en étaient membres, son soutien à la candidature républicaine de Barry Goldwater pour l'élection présidentielle de 1964.

Pour celle-ci, la John Birch Society a édité plusieurs publications, notamment The Gravediggers, de Phyllis Schlafly et de l'amiral Chester Ward, ou None Dare Call It Treason de John A. Stormer, vendu à 7 millions d'exemplaires, dont le sujet étudié est l'établissement par Richard Nixon de relations diplomatiques entre la Chine communiste et les États-Unis dans les années 1970, la première guerre du Golfe, l'action en faveur de l'Impeachment contre Bill Clinton, ou encore l'opposition aux actes de torture menés dans le cadre de la guerre contre le terrorisme menée par George W. Bush.

Dans la culture populaire

  • Talkin' John Birch Paranoid Blues par Bob Dylan, chanson se moquant de la JBS.
  • = Genocide Organ - John Birch Societies =

Liste des présidents

  • Robert W. Welch, Jr. (1958–1983)
  • Larry McDonald (1983)
  • Charles R. Armour (1983-1991)
  • John F. McManus (1991–2004)
  • G. Vance Smith (2004–2005)
  • John F. McManus (depuis 2005)

Membres et contributeurs connus

Liens externes

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : John Birch Society.

Notes et références