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===== Centres de déradicalisation =====
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Le premier centre de déradicalisation en France a ouvert ses portes en septembre 2016, à Beaumont-en-véron en Indre et Loire.
Le [[Beaumont-en-Véron#Projet de centre de "déradicalisation"|premier centre de déradicalisation]] en France a ouvert ses portes en septembre 2016, à Beaumont-en-Véron en Indre et Loire.
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Comment ce projet s'est fait dans cette charmante petite ville paisible ?Pour la petite histoire, l'Etat français a su profiter d'une "opportunité" : la fermeture du CEFP de Pontouny, Centre Educatif et de Formation Professionnelle de Pontourny qui accueillait des mineurs et majeurs isolés étrangers ainsi que des jeunes français, tous placés par l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance). En juin 2016, cet établissement fermait ses portes suite à la décision d'Anne HIDALGO, maire de Paris. En effet, c'est la Mairie de Paris qui gérait ce centre depuis que son ancien propriétaire M. GREBAN DE PONTOUNY l'avait légué aux hôpitaux de Paris à la fin du {{s-|XIX|e}}. Le centre employait 47 personnes : professeurs, cadres, éducateurs et personnels de services.
L'État a profité d'une occasion : la fermeture du CEFP de Pontouny, Centre Educatif et de Formation Professionnelle de Pontourny qui accueillait des mineurs et majeurs isolés étrangers ainsi que des jeunes français, tous placés par l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance). En juin 2016, cet établissement fermait ses portes suite à la décision d'Anne HIDALGO, maire de Paris. En effet, c'est la Mairie de Paris qui gérait ce centre depuis que son ancien propriétaire M. GREBAN DE PONTOUNY l'avait légué aux hôpitaux de Paris à la fin du {{s-|XIX|e}}. Le centre employait 47 personnes : professeurs, cadres, éducateurs et personnels de services.


Le projet d'ouverture d'un nouveau centre pilote a été communiqué en avril 2016 où il fut présenté comme « centre de déradicalisation » puis très rapidement comme « centre de prévention à la radicalisation » par l'un des préfets chargés du dossier. Ce dernier terme semblait plus politiquement correct pour les "têtes pensantes" chargées de la mise en place et la réalisation de ce "projet novateur" piloté par l'Etat français. Ensuite, l'identité de ce centre s'est construite autour de deux notions : "la citoyenneté" et "l'insertion". Au départ, le projet était flou même s'il était clair qu'il reposait sur les valeurs républicaines et la laïcité.
Le projet d'ouverture d'un nouveau centre pilote a été communiqué en avril 2016 où il fut présenté comme « centre de déradicalisation » puis très rapidement comme « centre de prévention à la radicalisation » par l'un des préfets chargés du dossier. Ce dernier terme semblait plus politiquement correct pour les "têtes pensantes" chargées de la mise en place et la réalisation de ce "projet novateur" piloté par l'Etat français. Ensuite, l'identité de ce centre s'est construite autour de deux notions : "la citoyenneté" et "l'insertion". Au départ, le projet était flou même s'il était clair qu'il reposait sur les valeurs républicaines et la laïcité.
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Le centre a accueilli ses 6 premiers "volontaires" mi-septembre 2016 encadrés par plus d'une vingtaine d'employés du GIP (Groupement d'Intérêt Général).
Le centre a accueilli ses 6 premiers "volontaires" mi-septembre 2016 encadrés par plus d'une vingtaine d'employés du GIP (Groupement d'Intérêt Général).

=== Norvège ===
=== Norvège ===
=== Pays-Bas ===
=== Pays-Bas ===

Version du 10 octobre 2016 à 20:30

Le terme déradicalisation semble d'origine récente[évasif] (courant des années 2000). Il est lié au phénomène mondial de radicalisation de certains musulmans.[Interprétation personnelle ?]

La déradicalisation consiste à « faire changer un individu déjà radicalisé pour lui faire abandonner ses vues »[1].

Cette action est abordée différemment suivant les pays.


Les pays dont la population est majoritairement musulmane

Algérie, Bangladesh, Égypte, Jordanie, Malaisie, Maroc, Arabie saoudite, Indonésie, Irak, Pakistan, Afghanistan et Yémen[1].

Pays multiconfessionnel sans majorité musulmane

Europe

Allemagne

France

Les différentes structures

CPDSI
MPF
Brigade de mères
Centres de déradicalisation

Le premier centre de déradicalisation en France a ouvert ses portes en septembre 2016, à Beaumont-en-Véron en Indre et Loire.

L'État a profité d'une occasion : la fermeture du CEFP de Pontouny, Centre Educatif et de Formation Professionnelle de Pontourny qui accueillait des mineurs et majeurs isolés étrangers ainsi que des jeunes français, tous placés par l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance). En juin 2016, cet établissement fermait ses portes suite à la décision d'Anne HIDALGO, maire de Paris. En effet, c'est la Mairie de Paris qui gérait ce centre depuis que son ancien propriétaire M. GREBAN DE PONTOUNY l'avait légué aux hôpitaux de Paris à la fin du XIXe siècle. Le centre employait 47 personnes : professeurs, cadres, éducateurs et personnels de services.

Le projet d'ouverture d'un nouveau centre pilote a été communiqué en avril 2016 où il fut présenté comme « centre de déradicalisation » puis très rapidement comme « centre de prévention à la radicalisation » par l'un des préfets chargés du dossier. Ce dernier terme semblait plus politiquement correct pour les "têtes pensantes" chargées de la mise en place et la réalisation de ce "projet novateur" piloté par l'Etat français. Ensuite, l'identité de ce centre s'est construite autour de deux notions : "la citoyenneté" et "l'insertion". Au départ, le projet était flou même s'il était clair qu'il reposait sur les valeurs républicaines et la laïcité.

Il s'agit donc de prendre en charge dans un centre en milieu ouvert (mais sous vidéo-surveillance 24h/24) des « volontaires » qui souhaitent sortir d'un processus de radicalisation, avec une prise en charge de 10 mois sur site. La capacité d'accueil du centre serait d'une trentaine de personnes. Ces « volontaires » sont fichés informatiquement suite à la dénonciation de leurs familles et leurs proches que permet la mise en place du numéro vert 0 800 005 696 depuis avril 2015 (suite aux attentats de Charlie Hebdo).

Pour la Préfecture d'Indre et Loire et son préfet, Louis LE FRANC à l'origine de ce projet, il s'agit « d'inciter ces jeunes de 18 à 30 ans à être volontaires » pour les aider à se déradicaliser. Le projet vise à « démonter la théorie du complot » que représente la radicalisation. Le public accueilli dans ce centre serait de niveau 1 : il n'est pas fiché S, n'a pas fait le Djiad et n'est pas en procédure judiciaire). Durant ces 10 mois, le projet consiste selon le préfet d'Indre et Loire de « les occuper de 7h à 22h » avec port de l'uniforme (jean et basket) et lever de drapeau matinal ! Il n'est pas question de formation et d'éducation scolaire mais de prise en charge sous forme d'ateliers de jardinage, de citoyenneté et de recherche de stages et d'emplois.

En mai-juin 2016, quelques pistes de travail sont proposées mais le projet d'établissement est à construire même à co-construire avec une partie de l'ancien personnel de Pontourny qui a été formé durant l'été pour devenir des pro de la prévention à la radicalisation et à la déradicalisation. Une vingtaine de personnes ont accepté de travailler dans ce centre pilote pour sauver leur emploi et relever le défi de la lutte contre la radicalisation. Les élus locaux ont accepté l'ouverture du centre de déradicalisation uniquement si les emplois étaient sauvés et ce, malgré les fortes réticences des habitants.

Le centre a accueilli ses 6 premiers "volontaires" mi-septembre 2016 encadrés par plus d'une vingtaine d'employés du GIP (Groupement d'Intérêt Général).

Norvège

Pays-Bas

Royaume-Uni

La stratégie de déradicalisation est définie dans le programme « Prevent »[2].

Suède

Notes