« Massacre de l'université Thammasat » : différence entre les versions
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En 1973, des manifestations étudiantes avaient permis de chasser du pays le dictateur militaire [[Thanom Kittikachorn]], ouvrant la voie à une période démocratique. Toutefois, dans un contexte de victoires communistes au Vietnam, au Camboodge et au Laos, les élites thaïlandaises se crispent, craignant que leur pays ne bascule à son tour. En 1976, [[Thanom Kittikachorn]] revient d’exil prétextant vouloir intégrer une pagode en tant que moine bouddhiste<ref>{{Article|langue=|auteur1=Adrien Le gal|titre=Thaïlande : Thammasat, le massacre oublié|périodique=Le Monde|date=6 octobre 2016|issn=|lire en ligne=http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/10/06/thailande-thammasat-le-massacre-oublie_5009143_3216.html|pages=}}</ref>. Les étudiants pro-démocratie se mobilisent en occupant l’université de Thammasat, le massacre du 6 octobre 1976 est immédiatement suivi d’une prise de pouvoir par les militaires et d’un retour à la dictature. |
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Version du 14 octobre 2016 à 03:29
Le massacre de Thammasat est un massacre perpétré le par les forces de police thaïlandaises et des bandes paramilitaires d'extrême-droite sur un cortège pacifique d'étudiants et de travailleurs, à l'université Thammasat, en Thaïlande. Le bilan officiel est de 46 morts[1]. Selon Puey Ungpakorn (en), « des sources de la Chinese Benevolent Foundation, qui a transporté et brûlé les morts (...), révèlent qu'elle a traité plus d'une centaine de corps[2]. »
Contexte
En 1973, des manifestations étudiantes avaient permis de chasser du pays le dictateur militaire Thanom Kittikachorn, ouvrant la voie à une période démocratique. Toutefois, dans un contexte de victoires communistes au Vietnam, au Camboodge et au Laos, les élites thaïlandaises se crispent, craignant que leur pays ne bascule à son tour. En 1976, Thanom Kittikachorn revient d’exil prétextant vouloir intégrer une pagode en tant que moine bouddhiste[3]. Les étudiants pro-démocratie se mobilisent en occupant l’université de Thammasat, le massacre du 6 octobre 1976 est immédiatement suivi d’une prise de pouvoir par les militaires et d’un retour à la dictature.
Notes et références
- (en) Handley, Paul M. The King Never Smiles: A Biography of Thailand's Bhumibol Adulyadej. Yale University Press. ISBN 0-300-10682-3, p. 236.
- (en) Puey Ungpakorn (en), 1977, "Violence and the Military Coup in Thailand" Bulletin of Concerned Asian Scholars, vol. 9, no. 3 (juillet-septembre), p8.
- Adrien Le gal, « Thaïlande : Thammasat, le massacre oublié », Le Monde, (lire en ligne)